LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

La conquête de Dakar en marche
Les responsables de Benno Bokk Yaakaar du département de Dakar peaufinent leur stratégie en perspective des élections législatives. Ces responsables de la mouvance présidentielle qui ont rappelé les nombreuses réalisations du Président Macky Sall dans le département de Dakar pensent qu’elles doivent être des thèmes de campagne. Aussi, appellent-ils les militants et sympathisants du département de Dakar à la mobilisation générale pour faire face à «l'initiative pernicieuse de l’opposition d’organiser un grand rassemblement mercredi prochain, qui n’est autre qu'une excuse fallacieuse pour la destruction de biens publics et privés dans le département de Dakar après les investissements massifs de l'État pour moderniser notre capitale». Dans le même sillage, ces responsables de Benno Bokk Yaakaar appellent les Dakarois à sanctionner dans les urnes les appels incessants à la violence portés par la coalition Yewwi askan wi. A noter que la tête de liste nationale, Aminata Touré et le ministre Mor Ngom, coordonnateur du Secrétariat Exécutif Permanent de Benno Bokk Yakaar, ont pris part à la réunion.
Mali : La junte rend le pouvoir en mars 2024
«La durée de la transition est fixée à 24 mois, (à) compter du 26 mars 2022», selon le décret signé par le chef de la junte Assimi Goïta et lu à la télévision d'État ce lundi soir. La junte se donne donc jusqu'à mars 2024 pour rendre le pouvoir aux civils. L’annonce a surpris à Bamako. Même des ministres du gouvernement ont confié en privé avoir appris la nouvelle comme tout le monde à la télévision. Dans l’entourage du colonel Assimi Goïta, on justifie le décret : « Il faut aller vite pour ne pas perdre du temps », explique à RFI l'un de ses conseillers. «La durée d’une transition de 24 mois, poursuit la même source, est déjà la base de discussions avec la Cedeao, et ce que l’organisation attend de nous maintenant, ce sont des précisions sur le chronogramme des activités devant conduire aux élections.»
Au chevet des pêcheurs sénégalais arrêtés en Guinée
Les autorités du Sénégal sont au chevet des quelque 300 pêcheurs sénégalais arrêtés en Guinée pour le délit d’exercice de la pêche sans autorisation, a assuré, dimanche à Saly-Portudal, le capitaine de vaisseau Ibrahima Diaw, directeur de la protection et de la surveillance des pêches. «On est en train de chercher une solution avec les autorités sénégalaises qui sont en Guinée. Des mesures ont été prises (…) Le problème sera résolu. L’ambassadeur du Sénégal dans ce pays est au chevet de nos compatriotes», a-t-il déclaré à l’APS. M. Diaw intervenait à une réunion d’un groupe de travail international sur la pêche. «On pense que ça va être réglé dans quelques heures ou quelques jours», a-t-il promis, ajoutant : «Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime du Sénégal a pris le dossier en main et est en train de le régler». Les pêcheurs sénégalais doivent être sensibilisés sur les règles des pays voisins en matière de pêche, afin qu’ils évitent d’entrer en territoire maritime étranger sans autorisation, a-t-il dit. «Nous entretenons un dialogue permanent avec nos voisins, mais il faut savoir qu’il y a des lois en vigueur dans chaque pays, au niveau régional et au niveau international, qu’il faut respecter», a rappelé Ibrahima Diaw.
Tout le littoral se retrouve à Mboro
La communauté musulmane du littoral, de Dakar à Saint-Louis, s’est retrouvée ce week-end à Mboro, à l’occasion de la traditionnelle visite de Cheikh Adiouma Khalife de Guet Ardo. Et pour la 7e année, Aymérou Gningue président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a porté le message du Président Macky Sall. Selon lui, un pays ayant des ressources aussi importantes comme le pétrole et le gaz ne doit jamais être confié à n’importe qui. C’est ainsi qu’il a sollicité les prières du guide religieux, comme il l’avait fait en 2017, alors qu’il était tête de liste BBY dans le département de Tivaouane. «Cette année encore, je suis la tête de liste et je ne pouvais pas manquer de venir solliciter vos prières pour une victoire de la liste du Président Macky Sall tant au niveau départemental que national», a-t-il souligné. Pour El Hadji Djiby Sow représentant du Khalife dans le littoral, il ne faudra pas oublier les populations du littoral dans la distribution des retombées du pétrole et du gaz. Elles exploitent déjà des périmètres qui ont créé des milliers et des milliers d’emplois. Il a demandé au président de la République d’effectuer une tournée économique dans le littoral pour mieux se rendre, de visu, toutes les potentialités économiques de la zone. D’ailleurs, il souligne que ces potentialités recommandent même d’aller vers la nomination d’un ministre Délégué résidant dans le littoral.
Remous dans BBY à Mbour
Après la publication des listes des élections législatives du 31 juillet 2022, les frustrés se signalent au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby). Dans le département de Mbour, c’est le parti Rewmi qui se rebelle après les socialistes. La réunion convoquée par la tête de liste départementale de la mouvance présidentielle, Oumar Youm, dimanche, a été boycottée par des pontes de l'Alliance Pour la République (Apr) et de tous les alliés du parti présidentiel. D’après nos confrères de Dakaractu, cette colère s’explique par la non-investiture des responsables du Ps et de Rewmi qui estiment que le Président Macky Sall n’a pas de considération pour eux. C’est pourquoi, la réunion de remobilisation convoquée par le coordonnateur départemental de Bby, Oumar Youm, a été un fiasco total. À cela, s'ajoute une mauvaise répartition géographique des investis, car sur les 8 postes en compétition, les 05 investis de Bby sont issus de la commune de Mbour. Il est à souligner que le Rewmi et l'Afp ne comptent aucun investi dans le département. Le cas du députémaire Pape Songo Diouf continue également de faire grincer des dents. L’édile de Nguékhokh est zappé des listes de BBy. En définitive, cette situation explosive qui prévaut au sein de la coalition Bby ne présage rien de bon et devrait logiquement bénéficier à la coalition Yaw. D’ailleurs, le Rewmi compte organiser une réunion dimanche prochain pour statuer sur la question et dégager sa position sur les Législatives.
Le colonel (ER) Kébé retenu pendant 3h à Aibd
L’ancien Directeur de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa) n’en a pas fini avec ses démêlés judiciaires. De retour au Sénégal, après plusieurs mois passés aux États-Unis, le colonel à la retraite Abdourahim Kébé a été interpellé samedi à l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) et son passeport confisqué durant plusieurs tours d’horloge. L’ancien officier rapporte qu’après avoir passé le contrôle de sécurité, il est allé récupérer ses bagages pour partir. A sa grande surprise, un policier s’est présenté devant lui pour récupérer son passeport sans donner les raisons. M. Kébé a insisté pour savoir les raisons de la confiscation de son passeport en vain. Après quelque temps, le policier revient l’informer qu’il attend des instructions pour lui restituer le passeport. Certainement des instructions du ministre, selon l’officier à la retraite, parce qu’ils communiquent avec le ministre de l’Intérieur. Ainsi, il a attendu pendant plus de trois heures. Le limier est revenu lui rendre le passeport sans autre explication. Abdourahim Kébé promet d’y revenir prochainement.
Barthélémy Dias donne le ton depuis Paris
Le maire de la ville de Dakar s’est encore défoulé sur le régime de Macky Sall après la publication des listes retenues pour participer aux élections législatives prochaines. Hors du pays, Barthélémy Dias a dénoncé l’arrêté du ministre de l’Intérieur et la décision du Conseil constitutionnel. Pour le maire de Dakar, Macky Sall est simplement dans une logique de distraire les Sénégalais parce qu’en réalité, «c’est juste l’élection présidentielle de 2024 qui le préoccupe». A l’en croire, tout ce tintamarre sur les Législatives, c’est juste pour se projeter facilement vers un 3e mandat, car il est conscient de la force de l’inter coalition Wallu-Yewwi. Face à la presse à Paris en présence des investis de la coalition Yaw, Barthélémy Dias pense que c’est au peuple de régler le problème parce qu’il est bien souverain pour dire non à ce qui se trame. A l’en croire, le rassemblement de mercredi ne sera que le début d’une longue lutte contre le troisième mandat. Il veut d’ailleurs que la diaspora envahisse le même jour les consulats et les ambassades pour manifester son amertume. Barthelemy Dias appelle à une vaste mobilisation mercredi à Dakar.
L'étudiante portée disparue à l’UGB retrouvée
Il y a eu plus de peur que de mal. Les étudiants de l’université Gaston Berger de SaintLouis redoutaient l’assassinat de leur camarade portée disparue. D’autant qu’une étudiante avait été portée disparue avant d’être retrouvée morte. Mais selon le Centre régional des œuvres universitaires de SaintLouis (Crous), l'étudiante qui était portée disparue a été retrouvée saine et sauve et a regagné le campus universitaire. Le Directeur du Crous regrette la diffusion de fausses informations relatives à la disparition de l’étudiante alors qu’elle est rentrée, installant la communauté universitaire dans une psychose totale.
Ndiaga Sylla pas en phase avec les sages
L’expert électoral, Ndiaga Sylla, n’est pas en phase avec la décision rendue par le Conseil constitutionnel. Pour Ndiaga Sylla, au lieu d'user de son pouvoir de régulation, il est regrettable de constater que le Conseil constitutionnel conduise à l'impasse et achemine le pays vers des menaces sur la stabilité politique et sociale. Lorsqu'on rend inéligibles des adversaires à la Présidentielle et irrecevables des candidatures de l'opposition aux Législatives par crainte d'une cohabitation, lorsque le juge électoral valide les décisions du ministre chargé des Élections avec des motivations laconiques ou de simples affirmations, en violation du droit fondamental de suffrage, lorsque l'Administration et le juge s'arrogent le droit de décider à la place des électeurs, cela est assimilable à un coup d'État de la démocratie. A l’en croire, c’est le socle de la République qui s'écroule et la stabilité politique et la paix sociale sont menacées.
Les startups sénégalaises sur le toit du monde…
En prélude à la Conférence Mondiale pour le Développement des Télécommunications (CMDT) qui a commencé hier au Rwanda, l’Union Internationale des Télécommunications a initié la première édition du Sommet mondial de la jeunesse, ‘’Generation Connect Global Youth Smmit Kigali 2022.’’ Ainsi, des jeunes issus de 115 pays du monde se sont donné rendez-vous pour nouer des relations fortes visant à participer activement à la transformation du monde avec les usages des technologies numériques. A l’issue de la compétition, l’équipe des startupeurs du Sénégal a été sélectionnée parmi les 6 pays africains qui devront élaborer le document de travail pour le continent autour du thème : « stimuler l’emploi décent et améliorer les compétences des jeunes dans l’économie numérique ». Selon Mlle Awa Ndiaye, ce programme permet à davantage de jeunes Africains d’accéder à un travail décent dans l’économie numérique, grâce à un cycle itératif d’actions spécifiques à chaque pays. A rappeler que le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara et le Directeur de l’Autorité de Régulations des Télé communications et des Postes (ARTP), Abdoul Ly prennent part à la rencontre