LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Macky Sall vole au secours d’AKS
Les membres de l’UNACOIS qui étaient présents lors du Conseil présidentiel ont tiré à boulets rouges sur le ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall (AKS) à cause de l’interdiction du plastique. «S’il doit l’interdire, il doit le faire dans les frontières, mais il ne peut pas attendre que ce produit soit dans les boutiques pour venir l’interdire », fulminent El Malick Cissé et ses camarades. Face à ces critiques, le chef de l’Etat est monté au créneau pour défendre AKS. Selon Macky Sall, AKS applique la politique environnementale du gouvernement. Toutefois, le Président trouve que le ministre de l’Environnement pèche dans la communication. «Je l’ai toujours dit, il doit être plus conciliant dans les négociations et arrêter d’être toujours renfrogné.»
Macky Sall va retirer les cars rapides
Le président de la République va retirer les Cars rapides de la circulation. «Un véhicule qui a plus de 40 ans ne doit plus transporter des personnes », a déclaré le Chef de l’Etat. Macky Sall, qui présidait le conseil présidentiel sur l’investissement, affirme qu’il va moderniser les transports en commun et cela passe, selon lui, par le retrait des cars rapides. Quant au Train express régional (TER) qui va assurer le transport entre Dakar et l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), le chef de l’Etat annonce qu’il sera mis en service dans les prochains mois. Ce qui lui fait dire que notre pays va connaître, dans les prochains mois, un développement très moderne du transport urbain, avec le démarrage du Train express régional bientôt en 2021.
Niasse bouclier de son patron
Décidément, la langue de «Kocc» pose des problèmes. Et ce, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Hier, voulant traduire «Serigne Abdou Lahad néna sa kharit warou la tek loumou atanoul, warou la khagne loumou meune», Macky Sall a eu tous les problèmes du monde. Et c’est le président Moustapha Niasse qui a volé à son secours pour lui permettre de poursuivre son discours.
Idrissa Seck à Touba…
A quelques jours du Grand Magal de Touba, le ballet des hommes politiques continuent dans la capitale du Mouridisme. Après la visite du président de la République Macky Sall chez le khalife général des mourides ce lundi, Idrissa Seck était hier dans la cité religieuse. Le patron de Rewmi était accompagné de Malick Gakou, Déthié Fall et Amath Kourouma. Arrivé à 12h10mn dans la ville sainte, il est allé directement chez Serigne Mountakha qui a formulé des prières pour lui et sa délégation, avant de passer chez Serigne Moussa Nawel. Le candidat malheureux lors de la dernière élection présidentielle n’a pas fait de déclaration au sortir de son audience avec le successeur de Serigne Sidy Moukhtar.
…Khalifa Sall aussi
Idrissa Seck n’était pas le seul opposant à aller à Touba pour rendre visite au patriarche de Darou Minane. L’ancien maire de Dakar a été également reçu par le khalife général des mourides. A l’instar de ses autres collègues politiciens, Khalifa Ababacar Sall a eu droit à des prières de la part du saint-homme. Après avoir pris congé du chef suprême des mourides, le leader politique a rencontré le président du comité d’organisation du Grand Magal, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. Lors de leurs échanges, Khalifa Sall a rendu hommage au fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, pour son immense œuvre.
120 kg de chanvre indien saisis à Koungheul
Quelques jours seulement après une saisie record de 2,282 tonnes de chanvre indien à Koungheul, les soldats de l’économie ont mis la main sur 120 autres kilogrammes. La saisie a été effectuée dans la région de Ziguinchor, plus précisément au village de Koba, situé dans le département de Bignona. D’après le Colonel Abdoulaye Diallo, chef de subdivision au Bureau régional Sud des Douanes, les éléments du poste de Selety à Bignona ont fait cette prise au cours d’une opération de contrôle dans le village. Selon le Douanier, la drogue était transportée sur une moto. Mais dès qu’il a vu les gabelous, le trafiquant qui conduisait l’engin a pris la fuite, laissant tomber ses quatre sacs pour se fondre dans la nature. C’est ainsi que les soldats de l’économie ont pris les quatre colis.
Sokhna Aïda Diallo vers Médinatou Salam
Les nombreux bœufs qui ont été acheminés à Keur Samba Laobé laissent croire que Sokhna Aïda Diallo, qui réclame sa légitimité sur le trône des Thiantacounes, pourrait tenir son magal à Keur Samba Laobé (Mbour). Après que l’interdiction lui a été faite de tenir un magal à Ngabou, et son hadiya refusé, beaucoup de camions ont transporté des bœufs à Médinatou Salam. Mais, c’est motus et bouche cousue chez les talibés. Ces derniers, comme l’a demandé leur guide, n’ont pas voulu donner des explications. Toutefois, à Keur Samba, cela risque aussi de ne pas être aussi facile d’y tenir un magal, car l’autre camp des Thiantacounes qui a fait allégeance à Serigne Thioune, fils aîné de Cheikh Béthio, se veut formel : «A Médinatou Salam, il n’y aura pas de manifestation religieuse, car le Ndigël de Serigne Touba est à suivre à la lettre.» D’après certaines indiscrétions, ces bœufs sont réservés au gamou et s’ils sont aussi nombreux, c’est parce que Sokhna Aïda veut battre le record par rapport à l’année passée.
Ibrahima Wade risque 3 mois de prison
Son nom ne dit pas grand-chose, mais il s’agit du jeune homme qui a heurté avec sa moto le policier Abdoulaye Diouf, lui occasionnant une fracture à la jambe. Et l’agent était dans l’exercice de ses fonctions. Hier au tribunal de Mbour, Ibrahima Wade, poursuivi pour refus d’obtempérer, conduite sans permis et coups et blessures contre le flic, a comparu. Le jeune homme dont les blessures sont visibles sur le corps n’était pas sorti indemne de l’accident. Devant la barre, il a réfuté le délit de refus d’obtempérer. Toutefois, il a présenté ses excuses pour avoir commis une faute. Selon l’avocat du prévenu Me Seyni Ndione, la famille d’Ibrahima Wade a pris en charge les frais médicaux. Pour permettre à son client de se soigner, il a demandé la liberté provisoire qui, malheureusement, a été rejeté par le tribunal qui a mis l’affaire en délibéré jusqu’au 13 octobre prochain.
Mouvement «Guédiawaye laa bokk»
Guédiawaye est sous haute tension avec l’approche des élections locales et la volonté du maire de la Ville, Aliou Sall de procéder à la location de certains édifices. Un acte jugé incohérent et insoutenable par le mouvement «Guédiawaye laa bokk» que dirige le journaliste du groupe de presse Dmedia, Ahmed Aïdara. Par la voix de Ramatoulaye Diène, les responsables de ce mouvement appellent à la mobilisation générale contre les agissements du maire Aliou Sall et de son équipe. Selon eux, la situation de la Ville est sérieuse avec les problèmes liés au bradage du foncier sur le littoral, l’hypothèque de certains espaces municipaux et la décision de baptiser du nom de Macky Sall un établissement scolaire. Autant de maux qui, selon Ramatoulaye Diène, nécessitent une mobilisation citoyenne de tous les dignes fils de Guédiawaye contre ce qu’elle considère comme l’injustice du siècle dans l’histoire de la décentralisation à Guédiawaye.
Insécurité aux Hlm Patte d’Oie
Les langues se délient aux Hlm Patte d’oie de Grand Yoff, plus précisément au niveau de la gare des cars rapides qui font face à la station d’essence. Des agresseurs y ont effectué une descente inopinée en s’attaquant à des gens qui se rendaient très tôt au travail. Armés de couteau, les bandits ont emporté de l’argent et violenté les personnes qui refusaient d’abdiquer pour ensuite se fondre dans la nature. Arrivée quelques minutes plus tard, la Police n’a fait que constater que les dégâts.
A Ba viole sa fillette
Qu’est-ce qui se passe dans la tête de A. Bâ au point qu’il viole sa propre fillette âgée seulement de 11 ans ? Ce sont les questions qui alimentent les conversations à Tally Bou Mak. Âgée de 11 ans, la fillette est issue de son premier mariage. Dénoncé par sa mère et son ex-épouse, le quidam a été déféré au parquet. Les faits se sont produits jeudi dernier. Et c’est la dame A.B.B, habitant Yeumbeul, qui s’est présentée spontanément à la Police de Pikine. Elle aurait expliqué que sa fille de 11 ans aurait dit à sa grand-mère paternelle qui réside à Pikine Tally Bou Mak, dans la même maison que son père A. Ba, que ce dernier abusait d’elle et qu’elle en avait marre de subir ses sévices sexuels. Sans tarder alors, les hommes du Commissaire Arona Ba dont ceux de la Brigade de recherches se lancent aux trousses du mis en cause A. Ba âgé de 37 ans, pour le placer en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Interrogé sur ses agissements délictuels, A. Ba réfute les faits qui lui sont reprochés avant d’accuser son ex-femme A.B.B et sa sœur homonyme de sa fille d’avoir orchestré cette affaire de viol. Cependant, les résultats des examens gynécologiques, suite à une réquisition de la Police, ont prouvé des attouchements sexuels sur la fille de 11 ans. Suffisant alors pour qu’A. Ba soit placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour viol commis sur sa fille.
Thierno Bocoum sur la relance de l’économie
La relance de l’économie sénégalaise durement affectée par le coronavirus fait toujours débat. De l’avis de Thierno Bocoum, celle-ci se fera par un changement de paradigme dans notre approche de résolution des problèmes, mais pas dans l’activation d’un guichet de distribution d’espoir. Pour le leader du mouvement Alliance Générationnelle pour les Intérêts de la République (Agir), le programme de résilience économique et sociale mis en place durant la pandémie Covid-19 a montré les faiblesses de l’Etat en termes de diagnostic et de proposition de solutions. Selon lui, la démarche de résilience n’a finalement abouti qu’à une vulnérabilité de notre économie avec l’utilisation inefficiente de nouvelles ressources financières par voie d’emprunt. La conséquence, d’après l’ancien compagnon d’Idrissa Seck, c’est que le Sénégal continuera après la Covid-19 à subir les méfaits liés aux échanges extérieurs ou aux flux financiers. Thierno Bocoum sur la relance de l’économie (bis) Thierno Bocoum est convaincu que l’espoir nourri par l’exploitation du gaz et du pétrole peut être freiné par la non-maîtrise des fluctuations des cours internationaux de ces ressources. Le leader du mouvement Agir affirme que la forte dépendance du Sénégal à l’importation de denrées essentielles met notre pays à la merci de l’évolution imprévisible des cours mondiaux de ces produits. Selon lui, à cela, il faut greffer les incertitudes autour de notre politique monétaire avec le renvoi aux calendes grecques de la mise en place d’une nouvelle monnaie. L’ancien membre du parti Rewmi précise que ces facteurs exogènes viendront s’ajouter aux choix de politiques budgétaires déséquilibrés, un endettement exponentiel, des investissements non productifs et un affaiblissement de notre secteur privé national. Convaincu que les mêmes causes produisent les mêmes effets, Bocoum demande un changement de paradigme. Car, selon lui, la relance de l’économie sénégalaise ne devrait pas se fonder sur les mêmes pratiques.