L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI - NOTRE EPOQUE
A peine pubères, vous les verrez trainer avec des fortunes incroyables. De quoi faire le bonheur des agresseurs. Elles trimballent de coûteux accessoires. IPhone dernier cri, de belles robes, des chaussures à 100 mille balles, des cheveux dits naturels mais qui sont des tifs provenant de vieilles blanches et qui donnent à nos femmes des allures de guenons. De petits riens. Les délurées ne font leurs courses qu’en taxi, si elles ne roulent pas dans de belles bagnoles offertes par de gentils mecs aux fortunes de provenances douteuses. Mais puisque l’argent n’a pas d’odeur… Aux heures de crime, pendant que les jeunes de leur âge sont au lit, ces adolescentes se préparent à aller affronter les nuits chaudes de la capitale avec la complicité de leurs mamans ou de leurs pères qui trouveront à leurs gentilles filles des soutiens. D’ailleurs, elles ne s’intéressent guère aux garçons de leur âge, pas même aux mecs du coin même s’ils ne sont pas pauvres. Leurs cibles, c’est pour la plupart de vieux hommes inoffensifs en apparence mais qui ont besoin de sensations fortes. Ces petits plaisirs dont leurs bourgeoises d’épouses ne peuvent plus les combler. Vous voulez un dessin ? Bien entendu, ces plaisirs s’offrent au prix fort. Et ils casquent fort. Et quand ça tourne mal, bonjour les dégâts! Elles vous colleront au p…. une histoire de viol que nos magistrats goberont facilement avant d’envoyer les malheureux au purgatoire pour dix ans, oubliant que les plaignantes, aux allures de gamines, sont déjà bien rodées et se font sauter depuis leurs 15 ans. Voire avant. Les plus téméraires parmi ces donzelles vivent en concubinage dans une des cités qui pullulent en ville et souvent en compagnie d’autres ados. Ces garçons étant eux - mêmes dans des deals et d’autres coups fumants. Ils volent et agressent. Se font entretenir par de vieilles et riches rombières qui veulent retrouver une seconde jeunesse ou se rappeler certains plaisirs. Prendre leur pied quoi ! D’autres tombent facilement dans le piège « LGBT » qui rapporte gros. Ainsi est notre époque avec des ados qui tirent les ficelles. Il nous faut donc faire avec et cesser de jouer les hypocrites. Justement, la « petite » Dieynaba est victime de ce système.
KACCOOR BI
HAUSSE DES PRIX MACKY SALL EXIGE LA PRESERVATION DU POUVOIR D’ACHAT DES MENAGES
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a insisté hier sur l’’’impératif de préserver le pouvoir d’achat’’ des ménages. ‘’Sur la régulation des prix de denrées de première nécessité, le chef de l’Etat rappelle au Gouvernement l’impératif de préserver le pouvoir d’achat des ménages et la stabilité des prix des denrées et produits de première nécessité sur l’ensemble du territoire national’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres. Les prix des produits de plusieurs denrées de base ont connu une hausse substantielle ces derniers jours dans notre pays, poussant le gouvernement à convoquer mardi le Conseil national de la consommation. Lors de cette rencontre, le directeur du commerce intérieur, Oumar Diallo, a indiqué que, malgré son homologation, le prix du riz brisé ordinaire est passé de 260 francs CFA le kg au détail à 360 CFA à Dakar. Concernant le fer à béton, il a signalé que le prix de la tonne est passé de 400 000 à 620 000 francs CFA pour le fer importé, le prix du fer local étant passé dans le même temps de 270 000 à 550 000 francs CFA La farine de blé a également vu son prix passer de 124 467 francs à 163 989 francs CFA entre septembre et avril 2021, selon le directeur du Commerce intérieur. Face à cette situation, le ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo, a demandé au directeur des douanes de suspendre la taxe conjoncturelle à l’importation appliquée sur le sucre raffiné importé, et ce jusqu’au 15 octobre.
GESTION DES INONDATIONS LES PIQUES DE MACKY SALL A SES MINISTRES
La gestion des inondations par le gouvernement n’a pas donné satisfaction au président de la République. En Conseil des ministres, ce mercredi 1er septembre, il a vertement interpellé ses ministres en leur demandant de prendre à bras-le-corps ce dossier. « Le Président de la République indique, sur la problématique des inondations, la nécessité pour le Gouvernement d’avoir une posture d’anticipation dans l’acquisition des équipements adéquats et adapter la formation des intervenants, tout en développant le sens des urgences et d’accélération des procédures », indique le communiqué. Alors autrement dit Oumar Guèye, Antoine Diome, Serigne Mbaye Thiam et Cie sont sommés d’être plus dynamiques dans la gestion des inondations. Outre les mesures conjoncturelles, Macky Sall veut aussi qu’on lui propose des mesures structurelles pour les 10 ans qui suivent l’actuel plan dont la fin est prévue en 2023. « Le Chef de l’Etat souligne également la nécessité pour le Gouvernement de préparer la formulation d’un nouveau programme décennal de gestion des inondations (2023-2033), en cohérence avec le Plan national d’Aménagement et de Développement des Territoires (PNADT) et dans une dynamique de développement de la politique d’assainissement ». Macky Sall veut également la généralisation de l’élaboration des plans directeurs d’urbanisme et d’assainissement dans toutes les collectivités territoriales du pays ainsi que le renforcement des ressources humaines, logistiques et financières de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Dans ce cadre, Macky Sall demande la signature d’un ‘’contrat de performances innovant avec l’Etat ».
MACKY A SES MINISTRES « LE TEMPS EST AU TRAVAIL, DANS L’EFFICACITE, LA QUALITE, L’EFFICIENCE ET LA PERFORMANCE »
Le chef de l’Etat n’est pas content de son équipe. Il a profité hier de la reprise du Conseil des ministres pour remonter les bretelles à ses ministres. A l’entame de ses propos, le président Macky Sall a, en effet, rappelé « aux ministres et secrétaires d’Etat, la nécessité d’asseoir la solidarité, l’anticipation et le pragmatisme dans la conduite de l’action gouvernementale et dans le suivi évaluation des politiques publiques ». Il a également, à cet égard, indiqué que « les orientations politiques sont bien définies dans tous les secteurs, les programmations budgétaires, effectuées ». Dès lors, poursuit-il, « chaque Ministre doit s’atteler, au quotidien, avec ses administrations publiques mobilisées, à la réalisation des objectifs fixés, par le Président de la République, dans les délais prescrits ». Le Chef de l’Etat, sans doute irrité par les lenteurs notées dans la prise en charge en amont des inondations, entre autres dossiers, indique que « le temps est au travail, dans l’efficacité, la qualité, l’efficience et la performance : le Gouvernement doit plus que jamais, délivrer, cultiver la diligence et le résultat permanent, à la satisfaction des populations », renseigne le Communiqué du conseil des ministres. Le problème c’est que le président de la République fait ces injonctions alors que presque tous les ministres sont d’ores et déjà en campagne pour les élections locales ! Et n’ont donc guère le temps de travailler, lui-même Macky Sall passant le plus clair de son temps à manœuvrer en direction de ces locales présentées par l’Opposition comme des primaires avant la présidentielle de 2024 !
PROFONDE CRISE A L’HOPITAL LE DANTEC LE DG BABACAR THIANDOUM SUR « BRANCARD » EJECTABLE
La Commission médicale de l’hôpital Le Dantec regroupant les professeurs, médecins, infirmiers et autres agents de santé organise une conférence de presse. Un face-à-face avec les journalistes qui aura lieu, ce jeudi à 10 heures, à la salle Bacterio. L’objectif : Dénoncer la situation de dégradation des conditions de prise en charge des patients et des bâtiments hospitaliers en ruine. Les médecins conférenciers profiteront de l’occasion pour déplorer la rupture récurrente des produits pharmaceutiques, le sous-équipement des blocs opératoires et la gestion financière de l’hôpital. En tout cas, « Le Témoin » quotidien jure que cette conférence risque de provoquer le limogeage du directeur général, Babacar Thiandoum, déjà sur « brancard » ou « civière » éjectable. Suivant de près la crise qui plombe cette structure de référence, le président Macky Sall avait alloué une subvention spéciale de 500 millions cfa à l’Hôpital Le Dantec pour lui permettre de sortir du coma financier et technique. Et surtout d’éponger la totalité de la dette de l’établissement estimée en 2020 à plus de 600 millions cfa. « J’ai demandé au directeur de travailler avec la commission sur un plan de trésorerie, un plan d’utilisation de la ressource, pour validation avant d’engager les dépenses. Cette réunion lui permettra de proposer au chef de l’Etat une nouvelle allocation budgétaire pour un « endettement zéro » avait suggéré le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr à propos de cette allocation de survie. Depuis lors, rien n’a changé ! Au contraire, la maladie de l’Hôpital s’est aggravée jusqu’à pousser le personnel médical à demander son euthanasie voire sa démolition. Ou alors dans le meilleur des cas sa « délocalisation » en Gambie voisine ! Hier mercredi, au moment où « Le Témoin » bouclait cette édition, quelques responsables de la commission médicale avaient été reçus au ministère de la Santé pour un plan de sauvetage et surtout de musellement. Peine perdue ! Car les membres de la commission médicale ont décidé de tenir, ce matin, leur conférence de presse. Une conférence de tous les déballages et de tous les dangers !
APPLICATION DE LA TAI SUR LE BLE ET LE MAÏS A PARTIR DE CE JEUDI
Le démarrage de l’application de la Taxe d’Ajustement à l’Importation (TAI) sur le blé et le maïs prendra effet à partir de ce jeudi 02 septembre jusqu’au 31 décembre 2022, annonce un communiqué reçu ce mercredi du ministère des Finances et du Budget. La TAI estimée à -5% sur le blé et le maïs fait partie ‘’des mesures complémentaires de protection du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO’’, indique la même source. Selon elle, la Taxe d’Ajustement à l’Importation (TAI) a été décidée lors des réunions du comité de Gestion de l’Union douanière, des directeurs généraux des Douanes et des ministres des Finances de la CEDEAO. Ces réunions sur l’application de la TAI ‘’se sont tenues à Abuja, au Nigéria, les 18 au 22 novembre 2019’’, précise-t-on.
FATICK 14 MORTS DANS UN ACCIDENT ENTRE DIOUROUP ET DJONGOLOR
Une collision entre un bus et un camion a fait 14 morts et une vingtaine de blessés, dans la nuit de mardi à mercredi, entre Diouroup et Djongolor, dans l’arrondissement de Tattaguine, a appris l’APS. Le bus de transport en commun en partance pour Sédhiou est entré en collision avec un camion transportant du bois de chauffe. Sept personnes sont mortes sur le coup tandis que les trois autres ont succombé à l’hôpital régional de Fatick où ont été évacués les blessés. Selon un responsable des pompiers, les opérations de secours ont duré plus de 5 tours d’horloge. Le maire de Sédhiou, par ailleurs ministre de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop, s’est rendu dans cet hôpital pour s’enquérir de la situation et apporter sa solidarité et son appui pour la prise en charge des blessés ainsi que pour l’évacuation des corps sans vie. Il a magnifié le professionnalisme des services de secours qui ont fait preuve d’une grande promptitude dans l’assistance et l’évacuation des victimes.
KAOLACK LE CHAUFFEUR DU CAMION MALIEN CONDAMNE A 4 ANS DE PRISON FERME
Le chauffeur du camion malien à l’origine du violent accident qui avait fait 4 morts à Kaolack le 15 août dernier a été édifié sur son sort ce mercredi. Jugé hier, Idrissa Doumbiya a été condamné à 4 ans de prison ferme en plus de la suspension, pour 2 ans, de son permis de conduire. Devant les juges du Tribunal de Grande instance de Kaolack, Idrissa Doumbiya a reconnu avoir dormi au volant. Il a été même incapable de restituer le film des événements à la demande du juge. Il a tenu à préciser que c’est suite à l’absorption de médicaments pour soigner un mal qu’il a dormi au volant. Idrissa Doumbiya avait prévu de garer le véhicule à la sortie de Kaolack pour se reposer. D’ailleurs, il a indiqué que c’est son apprenti qui avait attiré son attention en l’informant qu’il venait de passer sur un taxi. Dégâts lourds. 4 personnes tuées. A la suite de cet accident, il y avait eu des saccages de camions maliens à Kaolack et de camions sénégalais à Kayes. Le calme était revenu après que les ministres des Transports des deux pays étaient montés au créneau pour appeler à un apaisement.