L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI : CONTORSIONS
Après que de folles enragées ont forcé la main du Chef à signer la loi criminalisant le viol, voilà que des voix s’élèvent de partout pour pointer du doigt les incohérences de cette hérésie judiciaire. Et après de larges secteurs de l’opinion — dont votre canard préféré, premier à avoir dénoncé cet instrument d’émasculation des hommes qu’est cette loi —, ce sont les magistrats et avocats qui se plaignent de la précipitation du Chef à vouloir faire plaisir à cette minorité de femmes aigries et acariâtres. Car l’écrasante majorité des femmes est dans les rangs depuis belle lurette et, svp, dans des ménages polygames où ces braves dames font des courbettes et génuflexions à leur Aladji Ass. Bien entendu, elles ne veulent pas mourir idiotes ni vieilles filles sans avoir gouté aux délices de la vie, et finir acariâtres comme nos féministes enragées, voyant en tout homme un danger public. Grand bien leur fasse à ces femmes que nous respections et vénérons contrairement à leurs sœurs « libérées » ! Ceux qui disaient que la loi criminalisant le viol serait dissuasive doivent se demander ce qui explique cette folie qui s’est subitement emparée des violeurs. Une starlette du très décrié « Sen Petit Galé », une émission dans laquelle des mômes se livrent à des contorsions canailles, cette starlette, donc, vient d’être victime de la petite attention d’un mec. Est-il coupable ? C’est aux juges de le dire. Mais une chose est certaine : on ne loue pas un appartement à une fille qui aurait pu loger dans la cellule familiale pour lui conter des histoires afin qu’elle trouve le sommeil. Il y a anguille sous roche. Quand de petites filles sont ainsi exposées offrant à un public d’adultes des danses salaces, il y a toujours dans le groupe de spectateurs des mecs qui se pourlèchent les babines, rêvant de lendemains canailles quand le fruit sera mûr. Et le moins que l’on puisse dire est que cette émission, plutôt que de produire des sages, est en passe de nous offrir des dévergondées. Où est donc la petite Mame Diarra ? A faire la canaille aux Usa. Pendant que l’on célébrait donc la femme, un mec dépité achevait son ex alors qu’un autre qui a tout l’air d’un drogué violait l’enfant de 3 ans de son épouse. Croyez- nous, plutôt que de prisons, il faut construire des asiles d’aliénés. Car ce pays est devenu fou.
KACCOOR BI.
AFFAIRE KARIM WADE DES FAUCONS DE L’APR RECLAMENT L’AUDIT DE LA CREI
Pour avoir réactivé la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (Crei) afin de traquer Karim Wade, l’ancienne ministre de la Justice et Garde des sceaux, Mme Aminata Mimi Touré, n’a qu’à surveiller ses arriérés. Après le énième revers international de l’Etat, qui vient encore d’être débouté cette fois-ci par le tribunal de première instance de Monaco, les détracteurs de Mimi Touré comptent revenir à la charge pour réclamer, cette fois-ci, l’audit de la Crei où des de milliards de francs ont été dépensés sans aucun recouvrement significatif, ni résultat dans l’affaire Karim Wade. Bien qu’il n’aime pas ce genre, « Le Témoin » est obligé de faire cette délation : des pontes du parti au pouvoir préparent un mémorandum dans lequel ils vont lister les milliards dépensés par l’Etat durant quatre ans, pendant la traque aux biens dits mal acquis. Ces gorges profondes tiennent à rappeler les 30 missions rogatoires jugées exagérées envoyées à travers le monde, les honoraires faramineux des avocats sénégalais, français et américains estimés à plusieurs milliards cfa. Sans oublier la mise à contribution de nombreux magistrats, gendarmes, conférenciers, policiers, hommes d’affaires, notaires, banquiers, pourfendeurs et experts financiers qui se sont frotté les mains. « Le président Macky Sall a été abusé dans l’affaire de la Crei et sa bonne foi trompée par son entourage d’alors. Et les jours à venir, on va tout démontrer ! » nous souffle un faucon de la République. Comme quoi, attention au retour de flammes !
AFFAIRE DES DIPLOMATES SIERRA LEONAIS ARRETES A L’AIBD LE PROCUREUR DE MBOUR ECARTE LE FINANCEMENT DU TERRORISME
Il y a quelques semaines, « Le Témoin » avait révélé l’histoire de ces diplomates sierra-leonnais et libyens arrêtés à l’aéroport Blaise Diagne de Diass en possession de 90.460 dollars soit 45 millions cfa. Il s’agit des nommés Mohamed Ottmane Mohamed Ameth, Ismaila Ibrahima Koroma et Mohamed Samura. En dehors du délit de sortie illégale de devises, les douaniers les prenaient aussi pour des membres d’un réseau de financement du terrorisme. Entendus, ils ont tour à tour déclaré que les fonds provenaient de l’Association mondiale de l’appel islamique (Amai) sise en Libye pour le paiement des enseignants et prédicateurs partenaires en Sierra-Léone et Libéria. C’est dans ce cadre que les mis en cause ont été remis à la Division des investigations criminelles (Dic) pour continuation d’enquêtes et faire la lumière sur cette affaire. Sur la base des investigations de la Police, le Procureur du Tribunal de Mbour a finalement décidé d’abandonner les poursuites pour blanchiment de capitaux et financement du terrorisme. Par contre, le délit de transport de devises sans autorisation est avéré car les mis en cause ont trouvé un règlement transactionnel avec l’administration des douanes. Ouf, tout est bien qui finit bien !
DIVISION DE LA JUSTICE MILITAIRE CONCOURS DE PLAIDOIRIE POUR LE RECRUTEMENT D’AVOCATS MILITAIRES
Dans le cadre de la formation permanente du personnel des forces de défense et sécurité, la Division Justice Militaire organise à partir de ce mardi 10 mars 2020 un concours de plaidoirie au profit des différents corps assujettis au code de justice militaire. Il s’agit de l’Armée, la Gendarmerie nationale, la Brigade nationale des Sapeur-pompiers, la Police nationale, les Eaux et forêts, l’Administration pénitentiaire, la Douane et les Parcs nationaux. Cette activité se tiendra au cercle mess mixte de la Gendarmerie nationale (caserne Samba Diery Diallo) qui sera transformé en Tribunal militaire devant lequel plaideront les candidats issus des différents corps. Chaque corps va présenter deux candidats qui, au-delà du Code de procédure civile, doit normalement maitriser le Code de justice militaire. Les lauréats issus de ce concours de plaidoirie auront l’honneur et le privilège d’être agrées devant toutes les juridictions militaires comme avocats. « Le Témoin » quotidien est convaincu que le concours sera âprement disputé, mais dans le fair-play, entre frères d’armes. Lesquels auront l’occasion de pratiquer l’art oratoire, avoir le plaisir de s’amuser avec les mots, et convaincre le jury pour atteindre les demies-finales ainsi que la finale. De la concurrence en perspective pour les avocats professionnels membres du barreau présidé par notre ami le Bâtonnier Pape Leyti Ndiaye !
GUEGUERRE A L’APR LA REPONSE DE AMADOU BA
Le ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba, était à l’Assemblée nationale ce lundi pour l’adoption d’une convention évitant la double imposition entre le Sénégal et la Turquie. Il n’a pas échappé aux journalistes qui l’ont interpellé en tant que responsable politique aux Parcelles Assainies sur la guéguerre qui mine ces derniers jours la coordination APR des Parcelles Assainies. Amadou Ba a condamné fermement les actes (Ndlr, une attaque contre ses partisans qui tenaient une conférence de presse) qu’il juge d’une autre époque et clarifie. ‘’C’est le champ politique, nous avons quelques problèmes internes que nous réglerons aux Parcelles Assainies. Nous sommes tous de la même famille. Il y a quelques militants qui ne sont pas contents et nous les recevrons pour trouver des solutions. L’objectif est de renforcer le parti au niveau des Parcelles Assainies. L’objectif, c’est, au-delà du parti, de renforcer tous les alliés du président de la République’’, a indiqué le ministre hier à la sortie de l’Assemblée nationale. Interpellé sur son « exclusion » du parti présidentiel décrétée par certains responsables, Amadou Ba a répondu ce qui suit. ‘’Ce qu’il faut retenir, et je l’ai toujours rappelé, c’est que le président de la République m’a fait confiance et m’a demandé de faire de la politique et je continuerai à faire de la politique tant qu’il me le demandera’’. Sous ce rapport, il a soutenu que ‘’dans tout parti, il peut y avoir des frustrations ça et là, justifiées ou pas. Nous tenterons, maintenant, d’apporter des éléments de solution. Je pense que c’est ce que nous devrions faire tout en déplorant ce qui vient de se passer » a-t-il conclu.
LUTTE CONTRE L’EVASION FISCALE LES ASSURANCES DU MINISTRE AMADOU BA
La double imposition n’existe plus entre le Sénégal et la Turquie. Ce lundi, le Sénégal a élargi davantage son champ de partenariat avec l’adoption en session unique du projet de loi No2/2020 autorisant le président de la République à ratifier la convention entre le gouvernement de la République du Sénégal et le gouvernement de la République de Turquie en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, signé à Antalya, le 14 novembre 2015. L’examen de ce texte vient ainsi porter à 18 le nombre de conventions de non double imposition et de lutte contre l’invasion fiscale conclu par notre pays. La convention ratifiée hier a pour but, d’une part, d’éviter la double contribution fiscale des nationaux des 2 états et d’autre part, de prévenir la fraude et l’évasion fiscale internationale qui sont évolutives, multiformes et complexes et qui menacent la préservation de l’assiette fiscale. Pour le Sénégal, les différents impôts concernés par la convention sont entre autres l’impôt sur les sociétés, l’impôt minimum forfaitaire sur les sociétés, l’impôt sur le revenu des personnes physiques, la contribution forfaitaire à la charge des employeurs et la taxe de plus-value sur les terrains bâtis ou non bâtis. S’agissant de la Turquie, les impôts visés sont l’impôt sur le revenu et l’impôt des sociétés.
INSOLITE AU STADE CAROLINE FAYE LE MAIRE FALLOU SYLLA VICTIME D’UN PICKPOCKET LORS DE LA HADRATOUL JUMMAH POPULAIRE
La scène se passe de commentaires. C’est de l’insolite à nous arracher à tout prix un brin de raillerie. Le maire de Mbour, El Hadj Fallou Sylla, venu rehausser de sa présence la cérémonie de la Hadratoul Jummah populaire de la fédération des jeunes Tidianes de Mbour vendredi dernier au stade Caroline Faye, a été victime de pickpockets. En effet, au moment de se payer des livrets sur la Tariqa Tidjanya auprès d’un commerçant qui avait exposé sa marchandise, l’édile de la ville s’est vu soutirer son calepin qui contenait une somme d’argent ainsi que ses pièces d’identité et autres. Certains fidèles mis au parfum de cette note discordante dans cette Hadratoul Jummah ont vite fait de crier à «l’infiltration». «Da nou nio rax» (Des éléments étrangers se sont invités à notre affaire), ont-ils pesté. Prions tout simplement pour que le ou les indélicats fidèles — des infidèles, devrait-on dire — , soient démasqués au plus vite pour que notre maire puisse retrouver au moins ses pièces administratives. Après l’épisode de sa condamnation en première instance à deux ans de prison dont trois ferme dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire de la place publique de Mbour, notre pauvre maire, qui a le mental éprouvé, a besoin quand même de sérénité pour continuer de gérer les affaires de la capitale de la Petite côte.
ACCIDENT SUR L’AXE POUT-THIES UN MORT, 24 BLESSES DONT 4 GRAVES
La route poursuit sa série macabre. Elle continue de tuer. Et ce lundi 9 mars 2020, sur l’axe Thiès-Pout, à hauteur de Allou Kagne, une collision frontale s’est produite entre un véhicule particulier Berlingo immatriculé SL 8756-B en partance pour Dakar et un car «Ndiaga Ndiaye» immatriculé LG 5660-B. Un violent choc qui s’est soldé par un mort sur le coup et 24 blessés dont quatre graves. « Nous avons été informés de cet accident de la circulation à 8h 52mn, et nous sommes arrivés sur les lieux à 9h 07. Quand nous sommes arrivés, nous avons constaté que le corps était coincé dans le véhicule mais avec nos matériels et les différentes techniques nous avons pu l’extraire du véhicule », explique le capitaine commandant de la 21e Compagnie d’incendie et de secours de Thiès, Mouhamed Bobo Diallo. Lequel exhorte les chauffeurs à la prudence et à éviter « les excès de vitesse » qui sont, à son avis, à l’origine de beaucoup d’accidents sur cet axe Thiès-Pout. Aussi l’officier des sapeurs-pompiers a invité les conducteurs à se conformer au code de la route pour mettre un terme à la recrudescence des accidents de la route. Le corps sans vie de la victime et les blessés ont été acheminés au centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Ndiéguene de Thiès par les soldats du feu.