L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI : Dos au mur
le petit Gorgui connu pour sa roublardise maintiendra-t-il le statut du ni non, ni oui ? Non, non, il ne nous fera pas cet affront d’être moins vertueux que son homologue Ivoirien qui n’a rien fait comme exploit, si ce n’est d’avoir respecté la Constitution de son pays. Dans les règles de l’art et le respect du jeu démocratique. Voudra-t-il, notre Ngorsi, qu’on le range dans le même sac que le vénal Condé ? surtout qu’il est, lui, un jeune parmi ces vétérans de la politique qui ont guerroyé avant de parvenir au pouvoir. Contrairement à ces derniers, lui si candide dans ses habits de martyr, on l’avait adopté avant qu’il nous montre son vrai visage. sa gestion qu’il voulait sobre et vertueuse, est devenue des plus calamiteuses. D’une férocité extrême, il « tue » tous ses potentiels adversaires. Dos au mur ! Il a dû maudire Ouattara pendant que les prétendants au Trône, qui n’osent éternuer, se payaient quelques belles chorégraphies dans le secret de leur bureau. ses jeunes hâbleurs, qui sont d’une nullité effarante, foutront certainement la paix à ceux qu’ils accusent de traitrise, parce que ambitieux et voulant, eux aussi, diriger le pays. En tout cas, le Chef craint de dire la vérité à nos chefs religieux qui sont en train de jouer avec le feu de ce virus qui tue ! sans être dans la même situation que notre charmant pays, l’Arabie saoudite a interdit la Oumra. Et si la situation n’est pas maitrisée, ses dirigeants interdiront sans état d’âme le grand pèlerinage. En Iran, les grandes prières du vendredi sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Et pourtant, à ce que l’on sache, ces deux pays ne sont pas moins musulmans que le Sénégal ! Mais voilà, là-bas, les pouvoirs sont solides et courageux tandis que chez nous… Kàccoor Bi
LA COMMUNAUTE MOURIDE EN DEUIL EL HADJ MBACKIOU FAYE PERD SON GRAND-FRERE
Après la disparition accidentelle de serigne Abdourahmane Fall Tilala, la communauté mouride vient d’être frappée par un autre deuil. le représentant du Khalife général des Mourides à Dakar, El Hadj Mbackiou Faye, par ailleurs administrateur de la mosquée Massalikoul Djinane de Colobane, a perdu son grand-frère El Hadji Pape Amadou Faye. Décès survenu, hier jeudi, vers 20 heures des suites d’une longue maladie. la levée du corps est prévue ce vendredi matin à 10 heures, à l’hôpital Principal de Dakar. Il sera inhumé à Touba. Notable à Grand-Dakar et fervent talibé de serigne Touba, Pape Faye, comme on l’appelait, était un homme d’une dimension sociale et spirituelle sans commune mesure. Discret et effacé, Pape Faye était le plus grand transporteur de Grand-Dakar pour avoir consacré toute sa vie au travail. Et surtout au rayonnement du mouridisme en France durant les années 70. Après serigne Abdourahmane Fall Tilala, les quartiers jumelés de Grand-Dakar et Niary Tally perdent encore un illustre fils. En cette douloureuse circonstance, « le Témoin » présente ses condoléances les plus attristées à El Hadj Mbackiou Faye et à toute la communauté mouride.
ACCUSE D’AVOIR RECRUTE 72 CHARGES DE MISSION ET CONSEILLERS EN UN JOUR MIMI TOURE PORTE PLAINTE CONTRE BARA NDIAYE
Invité par notre consoeur Maïmouna Ndour Faye de la 7tv, l’Administrateur de la Maison de la presse a accusé Mme Aminata Touré d’avoir recruté 72 Chargés de Mission et Conseillers en un jour. Des accusations que la Présidente du Conseil Économique, social et Environnemental (Cese) n’a pas voulu laisser passer. Elle a ainsi porté plainte contre Bara Ndiaye... Tout porte à croire que Bara Ndiaye, Administrateur de la Maison de la Presse, a franchi le Rubicon dans sa croisade contre Aminata Touré, la Présidente du Conseil économique, social et environnemental. Une sommation interpellative a été en effet envoyée par voie d’huissier pour qu’il confirme ses déclarations. Invité par Maïmouna Ndour Faye, le maire de Méouane avait accusé l’ancien Premier ministre en ces termes : «Je vous donne une information et si Aminata Touré la nie qu’elle porte plainte contre moi pour diffamation : en un jour, elle a recruté soixante-douze Chargés de Mission et Conseillers. Elle l’a fait ces derniers jours au Conseil économique, social et environnemental. Je parle à la télévision, nous sommes dans un Etat de droit (Ndlr, ah bon ?) avec une justice, si ce que je dis n’est pas avéré, qu’elle porte plainte. Elle tisse son réseau.» Considérant que cela relève de la pure diffamation dans le but de porter atteinte à sa réputation, Mme Aminata Touré a immédiatement saisi, selon un communiqué de presse, ses avocats pour servir une citation directe à Bara Ndiaye. Ça craint pour l’Administrateur de la Maison de la Presse pris au mot par Aminata Touré, s’il ne parvient pas à démontrer devant le tribunal le recrutement par la Présidente du Cese de soixante-douze Chargés de Mission et Conseillers en une seule journée…
HAUSSE DU PRIX DE L’ELECTRICITE MAMADOU NDOYE DEFEND MAKHTAR CISSE
L’information a été livrée par nos confrères de Canal 221. Selon qui Mamadou Ndoye estime que la hausse du prix de l’électricité ne se justifie pas par « une mauvaise gestion de Senelec, d’ailleurs cela ne vient même pas de la Senelec ». L’ex-secrétaire général de la ligue démocratique (ld) et ancien ministre de l’Alphabétisation sous le président Abdou Diouf avant de travailler pour le compte de la Banque mondiale, Mamadou Ndoye, donc, croit dur comme fer que la hausse du prix de l’électricité est une décision du gouvernement, parce que ce dernier a besoin d’argent liquide. « C’est ça la vérité. Les gens ont attaqué Makhtar Cissé, parce qu’il fut un temps, il avait déclaré que le Sénégal pouvait baisser le prix de l’électricité, ce qui était vrai. Parce que si cela ne dépendait que de la Senelec, le prix de l’électricité allait baisser considérablement. Mais, cette hausse n’est pas une décision de la Senelec, c’est l’Etat qui a besoin de l’argent », déclare l’ex-patron de ld qui était invité à l’émission Face à Pape Alé sur la senTv.
LEOPOLD SEDAR SENGHOR
Officiellement, le Sénégal n’a plus qu’une porte d’entrée aérienne : l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). Ce qui est vrai…en partie seulement. Car, censé être transformé en aéroport militaire, « Léopold Sédar Senghor » est toujours en activité. Chaque jour, des appareils y atterrissent… qui ne sont pas toujours militaires ! Les riverains peuvent en témoigner qui, nuit et jour, voient des aéronefs s’y poser. la question que nous posons en ces temps de coronavirus est la suivante : existe-t-il un dispositif sanitaire à l’aéroport Léopold Sédar Senghor pour contrôler les passagers qui débarquent des appareils qui y atterrissent ? On attend avec impatience la réponse des autorités !
SERIGNE ABDOURAHMANE FALL TILALA REPOSE DESORMAIS A TOUBA
C’est à 15 heures pile que le véhicule qui transportait la dépouille de serigne Abdourahmane Tilala a franchi le seuil du portail du cimetière Bakhiya de Touba, relate DakarActu. L’autre véhicule dans lequel se trouvait sa défunte épouse suivait juste derrière. Quelques minutes auparavant, c’était la prière mortuaire pour les deux disparus non loin de la grande mosquée et plus précisément dans la partie Est, à quelques mètres des anciens cimetières. Pour les besoins la cérémonie, le Khalife Général des Mourides avait envoyé serigne Fallou Mbacké Abdou Khadre. À côté, il était possible de remarquer une forte présence de chefs religieux, et plus particulièrement de descendants de serigne Massamba Mbacké. C’est ainsi, accompagné d’une foule impressionnante, que serigne Abdourahmane Fall Tilala a été inhumé, à une dizaine de mètres d’un autre illustre mouride : serigne Cheikh Béthio Thioune. Il était exactement 15 h 25 minutes. À peine l’inhumation terminée, le véhicule de la défunte épouse de Tilala s’est ébranlé vers l’est. Sokhna Faty Gaye a aussi été inhumée à Bakhiya. Cette petite-fille de serigne Massamba aura le privilège de reposer à jamais à quelque 200 mètres de son valeureux époux. Des pleurs et parfois des cris ont rendu l’atmosphère plus pesante. la gendarmerie était là pour éviter les débordements. Il faut signaler que Bou Faye, lui aussi décédé à la suite de l’accident, a été inhumé à Diourbel, en cours de route. Me Alioune Badara Cissé, le Médiateur de la République, et Moussa sy, maire des Parcelles assainies où habitait Tilala ces dernières années, sont parmi les hommes politiques aperçus à Bakhiya.
MEDIAS L’ANCIEN DG DU SOLEIL CHEIKH THIAM LANCE BUSINESS NEWS
les médias sénégalais se sont enrichis d’une nouvelle publication, « BUSINESS NEWS » lancée par l’ancien directeur général du quotidien national « le soleil » Cheikh Thiam. la publication, un magazine économique des décideurs est un mensuel. Après un détour au niveau du Club des investisseurs du Sénégal du grand manitou de la SEDIMA Babacar Ngom, Cheikh Thiam a décidé de retrouver, ce qu’il a toujours connu et aimé, la presse notamment la presse économique. Dans l’édito du premier numéro février-mars, il écrit que « BUSINESS NEWS ambitionne de participer activement au débat économique, en Afrique en général et au Sénégal plus particulièrement. A travers une approche professionnelle novatrice qui revient à donner la parole aux acteurs économiques, ce journal est l’aboutissement d’une passion pour l’information économique et financière qui bouillonne en nous depuis d’un quart de siècle ». le premier numéro présente une mise en page bien faite. Il pose le débat sur le classement Mercer 2019 : Dakar, 13e ville africaine la plus chère. Bon vent, cher confrère !
MAISON DE LA PRESSE : Monsieur le Président, et si vous rembarriez votre Bara ?
Selon la Constitution, le président de la République nomme aux envois civils et militaires. Et, de fait, il peut même nommer son cheval — qui est l’emblème de son parti — comme Ambassadeur comme le fit jadis Caligula si tel est son bon plaisir ! Là, n’est pas le problème. Le problème c’est que la Presse est un métier à part. Un métier composé d’hommes et de femmes jaloux de leur liberté. Des artistes qui n’admettent pas d’être corsetés ou embrigadés. Et les lieux où ils se retrouvent doivent symboliser cette liberté. Non seulement ils doivent être des espaces de liberté mais encore, ceux qui les dirigent ne doivent pas être assujettis ni, en principe, encartés. En tout cas, c’est ce qui est souhaitable. Dans toutes les grandes démocraties du monde, les Maisons de la Presse sont donc l’affaire des journalistes. Sauf au Sénégal où le président de la République, plutôt que de laisser la profession, comme c’est l’usage, choisir l’Administrateur de sa Maison, si tant est qu’elle lui appartient bien sûr, a nommé un jeune militant de son Parti ! Un jeune journaliste, certes, mais qui n’a jamais réellement exercé et qui, en tout cas, n’a pas le profil en termes d’ancienneté pour diriger une Maison de la Presse. Résultat : Une bonne partie des journalistes, pour protester contre cet état de fait, n’y met jamais les pieds. Hélas, ce jeune homme, plutôt que d’essayer d’effacer ce péché originel en se démultipliant pour animer cette Maison de tous les journalistes, se distingue plutôt par des sorties claniques de politique politicienne pour dézinguer, tel Don Quichotte, des adversaires du président de la République au sein de son parti. On veut bien ! Sauf que ces combats internes à l’APR n’intéressent pas la Presse et brouillent la visibilité déjà très obscurcie de sa Maison qui donne l’air d’une permanence annexe de l’APR ! Pour dire que le président ferait œuvre de salubrité publique en débarrassant la Presse nationale du sauvageon qu’il a nommé à la tête de cette structure qui appartient en principe à tous les journalistes du Sénégal. Lesquels voient avec beaucoup de peine ce jeune homme donner l’impression d’utiliser leur Maison comme un tremplin pour mener des combats picrocholins contre d’invisibles ennemis de son chef au sein du parti présidentiel !
Le Témoin