L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI – FANFARONNADE
Le Sénégal ? Un sacré pays avec une classe politique exceptionnelle, des citoyens à part dont la réputation est de maugréer. Les actes de violence, il ne faut pas compter sur eux. Trop classe, trop racés, trop civilisés. Et depuis l’avènement des réseaux sociaux, c’est dans leurs salons luxueux qu’ils manifestent leur rage et leur rancœur. Comme au bon vieux temps du « défouloir ». La presse ? Tout autant remarquable. On y voit du tout et du n’importe quoi. Et c’est ça qui fait son charme. L’expression plurielle de la démocratie. Des coups de gueule, de rage et souvent des partis-pris flagrants. Faut bien que l’on vive. Ce pays étant le seul où un canard s’échange à 100 francs sans que les gens ne se bousculent dans les kiosques. Bon, y en a des lecteurs qui s’arrêtent à parcourir les unes au niveau des kiosques comme au niveau des réseaux sociaux pour se faire leur religion et venir ensuite traiter des journalistes de corrompus. Vous insisterez pour leur demander la première phrase du texte qui explique leurs courroux, ils persisteront dans l’accusation. Ça fait toujours le charme de nos citoyens qui ont la manie d’accuser sans preuves. De tout ça, Kàccoor bi en rigole. Comme cette accusation grotesque du beau-frère du Chef à l’endroit de Sonko. Des enfantillages qui ont pourtant fait la « Une » de quelques périodiques. Belle farce ! On pouvait bien se passer de ces accusations farfelues. Parait qu’il tient une conférence de presse. Si c’est pour revenir sur le supposé aplatissement de Sonko dans son bureau. Là, il ne faudra plus rien attendre de « Magnsor». Rien ! Ce sera le désastre. Mais si c’est pour répondre des accusations de prévarication, là on applaudit. Il ne faudrait pas qu’il en fasse une affaire de famille. Comme le frangin qui a donné le nom d’une école de sa commune d’accueil au grand frère. Comme si Guédiawaye était dépourvue de fils dignes de donner leurs noms à des établissements scolaires. Quelle famille !
Kaccoor Bi
GUEDIAWAYE ALIOU SALL BAPTISE LE CEM DAROU SALAM AU NOM DE MACKY SALL
Que peut-il bien se passer de spécial dans la tête d’Aliou sall ? Le maire de Guédiawaye a décidé de baptiser le CEM darou salam en lui donnant le nom de son chef d’Etat de frère. Pour bien « mackyller » sa trouvaille qui n’est pas géniale, il est passé par son conseil municipal. Sans surprise, 63 des 65 conseillers municipaux ont validé ces décisions de l’édile de la ville. Outre cet acte, d’autres écoles de la ville ont été rebaptisées. « Je donne les exemples du lycée de Pikine qui est appelé ainsi mais qui est dans le territoire de Guédiawaye, qui désormais va s’appeler lycée Serigne Bassirou Bara Mbacké, qui est une figure religieuse connue. C’est ainsi d’ailleurs qu’à côté du domicile de Serigne Mansour SY Borom Daradji, il y a le lycée appelé le lycée Banque islamique, qui désormais va porter le nom de Serigne Mansour SY. Mais il n’y a pas que les religieux, les laïcs aussi ont été honorés. C’est ainsi que le CEM de Darou Salam va porter le nom du président Macky Sall. Le Professeur Iba Der Thiam a été choisi comme étant le parrain du CEM de la Cité des enseignants, ainsi de suite » s’est justifié le maire de Guédiawaye. Ce conseil municipal a aussi autorisé l’édile de Guédiawaye à mettre en location des édifices municipaux. «On va se retrouver avec un bâtiment et des espaces libérés. Il était important qu’en tant que maire, je vienne solliciter l’approbation du Conseil municipal pour pouvoir les favoriser à travers la location donc le bail à travers des partenariats publics-privés. Je dois rappeler que l’article 106 du Code des collectivités territoriales me donne en tant que maire toute la prérogative de louer les biens de la Mairie», explique Aliou sall.
MATERIEL DE CAMPAGNE DE CELLOU DALEIN DIALLO
Trois conteneurs bloqués à la frontière dans une de ses éditions, « Le Témoin » quotidien avait dénoncé l’exclusion des Guinéens vivant au Sénégal de la présidentielle du 18 octobre 2020 par le président sortant Alpha Condé. Se sentant minoritaire au pays de la Téranga, Alpha Condé craint que la majorité écrasante des Peulhs guinéens vote en faveur de son principal opposant Cellou Dalein Diallo. Pire, le président Condé a pris la décision de faire bloquer tout le matériel de campagne électorale de Cellou Dalein Diallo à la frontière entre le Sénégal et la Guinée. Il s’agit de trois camions transportant des conteneurs renfermant des supports de communication et de propagande c’est-à-dire des tee-shirts, des casquettes et des drapelets à l’effigie du candidat Cellou Dalein Diallo. Tous ces lots d’une valeur de plusieurs dizaines de millions CFA ont été commandés et imprimés à Dakar pour être acheminés à Conakry. Malheureusement, les policiers et douaniers guinéens ont interdit d’accès des camions dans leur territoire. D’ailleurs, empêcher l’entrée de ce matériel de campagne constitue l’une des raisons ayant poussé le président Alpha Condé à prendre les devants pour la fermeture des frontières entre nos deux pays. Ceux qui disaient qu’Alpha Condé est le pire président anti-démocratique de la Guinée ont eu finalement raison !
AGRESSION DE LA CAMERAWOMAN DE DAKARACTU LA BAVURE POLICIERE DE TOUS LES ACQUIS !
L’agression de notre consœur Mme Adja Ndiaye camerawoman de dakaractu par des agents de la police n’a pas encore fini de provoquer des vagues d’indignation de la part des professionnels de la presse et autres organisations des droits humains. Naturellement, les organisations féminines aussi ont condamné l’acte barbare commis sur cette brave chasseuse d’images qui ne faisait que son travail. depuis lors, le directeur de publication de dakaractu, notre confrère et ami serigne Diagne, et Bamba Kassé, secrétaire général du synpics ainsi que la Coordination des associations de presse, la Cap, l’Appel, le Cedeps, le Cored, le Ctpas, le synpics, l’Unpjs et Reporters sans Frontières (Rsf) se sont mobilisés pour que justice soit faite. Afin qu’il n’y ait plus jamais ça ! À toute chose malheur est bon. Car, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a regretté cet incident avant de demander l’ouverture d’une enquête administrative interne pour situer les responsabilités. En recevant les organisations de défense des journalistes, le ministre s’est engagé à faire cesser définitivement les violences envers les acteurs de médias et particulièrement les reporters sur le terrain qu’ils partagent avec les forces de l’ordre. Maintenant, il ne reste qu’à consolider ces acquis !
OPERATIONS CONTRE LES SACHETSPLASTIQUES MACKY SALL ENCOURAGE LE MINISTRE ABDOU KARIM SALL
depuis quelques temps, le ministre de l’Environnement, Abdou Karim sall, multiple les opérations contre les emballages et sachets plastiques dont la loi interdisant leur usage est déjà entrée en vigueur. Malheureusement, commerçants, importateurs et fabricants récalcitrants ont fait une levée de boucliers pour attaquer le ministre et ses gendarmes de l’environnement. Dans cette lutte, le ministre Abdou Karim sall vient de bénéficier d’un renfort de taille. Il s’agit du président de la République Macky sall. Interpellé sur les agissements d’Abdou Karim sall, le chef de l’Etat s’est dit satisfait de sa croisade contre les plastiques. « Il déroule une politique, mais avec l’aval gouvernemental. Le ministre Abdou Karim sall respecte tout ce qui est dans son domaine environnemental et il le fait bien ! » a répondu le Président à un industriel du plastique.
ME SERIGNE AMADOU MBENGUE SUR L’ARTICLE 5 –UEMOA DES JURISTES FONT OBJECTION !
Dans notre rubrique « Coin des Lettres » d’hier, l’honorable avocat Me serigne Amadou Mbengue a fait une plaidoirie retentissante sur les tracasseries d’une interpellation à la police ou à la gendarmerie. L’avocat-écrivain a profité de ses « Contes et légendes » pour déplorer et condamner les nombreux cas de violations de l’Article 5 de l’Uemoa. En effet, Me Mbengue a fustigé le fait que les officiers de police judiciaire (Opj) lui ont interdit d’assister son client lors de l’enquête préliminaire. Eh bien ! Me serigne Amadou Mbengue n’aurait jamais imaginé la très forte audience de notre quotidien chez les juristes, magistrats, avocats, policiers, gendarmes, militaires et autres agents de corps habillés. Car, dès la parution de l’article, de nombreux juristes et Officiers de police judicaires ont appelé pour faire des objections. selon ces lecteurs pas comme les autres, durant la garde à vue, l’avocat a seulement 30 minutes pour communiquer avec son client et non le droit d’assister à l’interrogatoire fait par les policiers ou gendarmes. « Par contre devant le juge d’instruction, l’avocat a le droit d’assister à l’interrogatoire » recadrent-ils. Merci d’avoir enrichi le débat !