L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI - DEREGLEMENTS SOCIAUX
Galsen, comment ça va ? Toujours dans l’euphorie de l’inauguration d’un Ter, d’un stade digne d’une coupe du monde en plus de s’être qualifié à cette compétition mondiale ? Et, cerise sur le gâteau, Roi du football continental…. Et quoi encore ? Notre président, si aimé, préside aux destinées de l'Union africaine… L’embellie dans la grisaille d’un pays en crise sociale, économique et également politique. Des histoires de mœurs qui font exploser les réseaux sociaux devenus la chasse gardée de vrais cannibales qui y livrent une véritable entreprise de destruction morale et psychologique. Une violence inouïe qui n’épargne même pas nos mômes, devenus des monstres. Une fillette de 8 ans assassinée de façon monstrueuse par un… adolescent de 17 ans. Ça devrait mettre dans la rue tout un peuple. Non pas pour que le meurtrier soit guillotiné, mais pour exprimer notre compassion à la famille de la disparue et rendre hommage à celle-ci. On n’a pas fini de se scandaliser de ce meurtre, que l’on nous balance la vidéo d’un autre môme qui y massacre son camarade de classe. Un futur tueur, s’il séjourne longtemps en prison. Ce pays traverse une grave crise existentielle, mais tout le monde feint de ne rien voir. Aucune voix de leaders pour dire un seul mot sur ces deux faits rangés dans la catégorie des « chiens écrasés ». Ça ne semble émouvoir personne et on feint d’oublier que cette jeunesse est à l’image de la société sénégalaise et ses dirigeants obséquieux. Vous avez écouté le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr ? Il prête l’oreille à ceux qui lui distillent des ondes positives. Ce n’est pas lui, qui se croit si indispensable, qui démissionnera. Dans le registre des mœurs politiques, c’est le Chef qui s’illustre avec sa cynique entreprise de destruction de l’opposition en débauchant des maires sans éthique et à la moralité douteuse… Mais bon, pour faire oublier tout cela au bon peuple, il y aura un programme spécial Cash Transfert d’un montant de 43 milliards de francs. Intervenant à trois mois tout juste des élections législatives du 31 juillet, on peut dire que voilà une initiative désintéressée !
KACCOOR BI
PASSY UNE NÉGLIGENCE MÉDICALE COÛTE LA VIE À MOUSTAPHA CISSÉ, LES POPULATIONS SE RÉVOLTENT
Les populations de Passy, dans la région de Kaffrine ont déversé leur bile sur le centre de santé de la localité hier suite à une négligence médicale qui a coûté la vie à un nommé Moustapha Cissé. Ce dernier, opérateur économique très connu à Passy, avait été évacué dans ledit centre de santé suite à un malaise. Malheureusement il n’y avait aucun agent de santé pour sa prise en charge. Pape Dièye, qui avait accompagné le patient, a indiqué que jusqu’à une heure du matin, Moustapha Cissé n’avait pas pu être pris en charge. « C’est lui-même qui m’a déposé chez moi. Et 30 minutes après, un ami m’a appelé pour me dire que Moustapha a eu un malaise vers 2 heures du matin. Nous avons appelé au centre de santé pour avoir une ambulance. Mais malheureusement, l’ambulance n’était pas disponible. Nous avons alors appelé son gendre qui a amené sa voiture pour qu’on puisse évacuer Moustapha » raconte Pape Dièye sur Senenews. N’ayant pas trouvé le personnel soignant sur place, le chauffeur et un aide-soignant se sont rendus chez le Dr Dièye qui refusera de se déplacer arguant qu’il n’était pas de garde. Du moins, selon Pape Dièye. Face à cette situation, les parents n’avaient de choix que de conduire le malade vers une clinique privée. Et c’est vers 4 heures du matin que le décès de Moustapha Cissé a été constaté. Le médecin-chef du centre se dit déterminé à situer les responsabilités. Les populations de Passy, qui ont manifesté leur courroux, ne comptent pas laisser passer une telle négligence qui a coûté la vie à un des leurs. Qu’elles prennent garde à une grève de And Gueusseum qui va paralyser tous leurs centres et postes de santé !
NOMINATIONS LES COMMISSAIRES ABDOUL WAHABOU SALL ET MAME SEYDOU NDOUR DEVIENNENT CONTRÔLEURS GÉNÉRAUX DE POLICE
Des promotions ont été notées dans la Police. Les commissaires Abdoul Wahabou Sall, actuel directeur des ressources humaines de la police, et Mame Seydou Ndour, actuel directeur de la police de l'air et des frontières (Dpaf) ont été nommés promus par le Chef de l’Etat Macky Sall au grade de contrôleur général de la Police nationale. Le corps des commissaires de Police est doté de deux grades hors hiérarchie dénommés Inspecteur général de Police et Contrôleur général de Police dont les indices de rémunération, les avantages, les privilèges, les prérogatives et les conditions de promotion sont fixés par décret. Pour être nommé au grade de Contrôleur général de Police, il faut être Commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle ou être Commissaire divisionnaire âgé de cinquante (50) ans au moins et ayant accompli deux années d’ancienneté au minimum, dans le grade.
CANICULE EXTRÊME KAOLACK FRÔLE…L’ENFER
Si l’enfer n’est autre que la colère des flammes de Dieu qui s'abattent sur les pécheurs et autres fautifs, force est de constater que la région de Kaolack frôle…l’enfer. Ou alors se trouve dans l’antichambre de l’enfer. Toujours est-il que depuis deux semaines, les Kaolackois sont durement frappés par une vague de canicule extrême dont les températures avoisinent les 46°C et 50°C à l'ombre. Pire, cette très forte chaleur coïncide avec le mois de ramadan obligeant certaines personnes fragiles ou malades à ’interrompre leur jeûne. Pendant ce temps, « Le Témoin quotidien » vous raconte les faits et gestes d’un célèbre animateur religieux et islamologue d’une télévision privée de la place. Tenez ! Dimanche dernier, l’islamologue est venu à Kaolack pour une conférence religieuse comme chaque année en ce mois de ramadan. Tentes et chapiteaux sont dressés pour la circonstance. Après avoir bravé la très forte chaleur, notre conférencier a fini par détaler c’est-à-dire s’extraire de la tente où il faisait 48°C. Ce, au bout de 30 minutes seulement pour une conférence qui devait durer quelques cinq (05) heures d’horloge. Pour tenter de camoufler la fuite voire la déroute caniculaire de l’honorable conférencier venu de Dakar ou de Tivaouane, le maitre de cérémonie (Mc) a tenté de rassurer l’assistance en ces termes : « Finalement, notre éminent conférencier est parti car on vient de l’appeler pour une urgence à Dakar » a-t-il déclaré sans convaincre. Pour preuve, après la prière de Tisbar (14h), certains co-conférenciers et autres invités de marque, comme l’autre, en ont profité pour aller se fondre dans…la nature. Et pour de bon ! Bilahi walahi Kaolack tanganaa !!!
CREATION DES ECOLES DE FORMATION EN SANTE VERS UNE RATIONALISATION !
Bientôt, le ministre de la Santé, en collaboration avec son homologue de l'Enseignement supérieur, va passer au peigne fin les écoles de formation et entrer dans un processus de vérification de la qualité des enseignements dispensés dans ces dites écoles de formation en santé. "Les instructions reçues ont été clairement notées par moi-même et le ministre de l'Enseignement supérieur. Nous allons avec l'Anaqsu passer au peigne fin et entrer dans un processus systématique de vérification de la qualité à ce niveau", a fait savoir le ministre de la santé au cours de son face à face avec la presse. "Audelà de l'exercice du métier sur le théâtre sur le point de prestation sur le service, il y a d'autres points qu'il faut formater en amont. Nous travaillons là-dessus et l'instruction reçue, c'est d'évaluer systématiquement ce qui s'y fait et de prendre les mesures qui s'imposent". Voilà qui est dit. On tend droit vers une rationalisation de ces écoles qui poussent comme des champignons !
NECROLOGIE ME AMADOU KA DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LINGUÈRE ET LE PORT DE DAKAR ENDEUILLÉS
Le président du Conseil départemental de Linguère Me Amadou Ka a perdu hier sa fille Woury Ka. Ce n’est pas l’homme politique seulement qui est endeuillé par cette difficile perte, mais aussi le Port autonome de Dakar où Mme Woury Ka travaillait. D’ailleurs à la levée du corps hier à la morgue de l’hôpital Principal, une foule immense composée de la famille de Me Amadou Ka, de responsables politiques de la mouvance présidentielle notamment les délégations des ministres Aly Ngouille Ndiaye et Samga Ndiobène Ka, de travailleurs du Port autonome de Dakar conduits par leur directeur général Aboubacry Sédikh Bèye a tenu à rendre hommage à Woury Ka. Des témoignages éloquents sur le parcours familial, mais surtout professionnel d’une dame qui était amie à tout le monde au Port autonome de Dakar. Sa disponibilité au travail et surtout sa gentillesse ont été magnifiés par le Dg du Port, mais aussi ses collègues des services financiers. Il faut signaler que Me Amadou Ka a été jusqu’à une date récente Président du Conseil d’administration du Port autonome de Dakar avant d’être remplacé par Moussa Sy, ancien maire des Parcelles Assainies. Après la levée du corps, le cortège funèbre s’est ébranlé vers Dahra pour l’inhumation. Le Témoin présente ses sincères condoléances à Me Amadou Ka pour cette épreuve douloureuse qu’il traverse.
NON-RESPECT DE LA PARITÉ LES BUREAUX MUNICIPAUX DE THIÈS-OUEST, THIÈS-EST ET THIÈS-NORD INVALIDÉS
Les bureaux municipaux des communes de Thiès-Ouest, Thiès-Est et Thiès-Nord vont devoir se reconstituer suite à la décision de la Cour d’appel de Thiès qui a prononcé, ce jeudi 28 avril 2022, l’annulation des équipes municipales constituées autour des nouveaux maires de ces dites collectivités territoriales. La même mesure frappe une soixantaine de bureaux municipaux de la région de Thiès pour non-respect de la loi sur la parité. Les recours ont été introduits par l’Observatoire national sur la parité, le Réseau de veille et d’alerte pour le respect effectif de la parité (Rnva) et le Conseil sénégalais des femmes (Cosef). Il a été prononcé l’annulation des bureaux municipaux à Thiès-Est, Thiès-Ouest, Thiès-Nord, Thiènaba, Thiadiaye, Thilmakha Ndiayene Sirakh, Mékhé Niakhéne, Tassette, Tivaouane entre autres formés au lendemain des élections locales du 23 janvier dernier. Il est reproché à ces institutions municipales d’avoir foulé aux pieds la loi sur la parité dans l’élection des adjoints au maire.