UNE HAUSSE DE 10 % DE LA BANDE PASSANTE PEUT GÉNÉRER 1,38 % DE POINT DE CROISSANCE
TIC ET DEVELOPPEMENT
Selon un rapport du cabinet Dalberg, cité, hier, à Dakar, par le président du club Directeurs des systèmes informatiques (Dsi) Sénégal, une augmentation de 10 % de la bande passante peut occasionner 1,38 % de point de croissance.
Citant le rapport Dalberg sur les Tic et le développement, le président du club Directeurs des systèmes informatiques (Dsi) Sénégal, Jean Jacques Ntap, a soutenu qu’une augmentation de 10 % de la bande passante peut occasionner 1,38 % de point de croissance pour le cas du Sénégal. Cependant, il faut une politique à deux étages impliquant l’Etat et les entreprises, a-t-il ajouté. C’est tout l’importance des notions comme le cloud computing, la sécurité, l’Internet mobile ou encore le processus des entreprises, qui constituent d’ailleurs le thème central de cette quatrième édition de «Cio mag it forum», tenu, hier, à Dakar. A son avis, il faut s’appuyer sur ces concepts pour développer nos pays. Pour étayer ses propos, M. Ntap a cité un rapport de Boston consulting group selon lequel le centre de gravité des Tic est passé des pays développés vers les pays émergents et que le nombre d’internautes a augmenté de 238 millions à 1,3 milliard de FCfa. A sa suite, le directeur de publication de «Cio mag», Mohamadou Diallo, a soutenu que le «cloudcomputing» va s’imposer et imposer un changement de paradigme. Selon le directeur de cabinet du ministère de la Communication et de l’Economie numérique, Ababacar Guèye, le cloud computing va s’imposer au nom de l’externalisation et de la mutualisation des infrastructures. Cette solution permettra d’accéder à des niveaux de performances jamais égalés, a-t-il fait savoir. C’est pourquoi M. Guèye a invité toutes les entreprises sénégalaises à s’intéresser à cet élan d’innovation et de modernité. Les conclusions des travaux contribueront à la stratégie nationale de développement de l’économie numérique.
Il a rappelé aussi la volonté des autorités à accompagner toutes les initiatives visant l’éclosion d’une société numérique inclusive. Selon lui, le rôle des Dsi n’est plus celui de gestionnaire de système d’information de l’entreprise. Le directeur de cabinet a, en outre, appelé les Dsi à s’impliquer dans la dématérialisation des procédures administratives et de la modernisation de l’Etat.