SenePlus publie ci-dessous, l'intégralité des nominations au Conseil des ministres de ce mercredi 22 février 2017.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mouhamadou Bamba MBOW, Expert en Stratégie marketing et management organisationnel, est nommé Directeur Général de l’Agence Sénégalaise de Promotion touristique en remplacement de Monsieur Abdoulaye THIAM, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamadou Lamine DIOUF, titulaire d’un Master en Gestion et Finances Publiques, est nommé Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement (DAGE), au Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moustapha DIOP, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite
Monsieur Mohamed DIENG, Inspecteur de l’Education populaire de la Jeunesse et des Sports, est nommé Inspecteur technique au ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, en remplacement de Monsieur Abdoulaye BA, appelé à d’autres fonctions.
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SEYDI GASSAMA DEMANDE À LA FAMILLE DE ELIMANE TOURÉ D’ENGAGER DES POURSUITES JUDICIAIRES
Dans son rapport 2016/17 publié ce mercredi 22 février 2017, la section sénégalaise de Amnesty International a dénoncé les conditions carcérales et les morts en détention. L’occasion égament pour Amnesty de déplorer la mort du transitaire Elimane Touré, dans les locaux du Commissariat du Port de Dakar. Seydi Gassama, directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international a recommandé à la famille du défunt d’engager les poursuites contre la police et la gendarmerie.
«Il y a deux jours, on nous a dit que celui qui est mort au Commissariat du Port s’est pendu. On devrait vraiment réfléchir sur ces cas. Une personne confiée à la police pour une garde à vue, doit être à la vue de la police. Donc si cette personne se suicide, la responsabilité de la police est engagée. Parce qu’on avait confié cette personne à la police pour qu’elle la surveille, l’interroge le temps qu’on puisse le remettre au procureur. Donc si cette personne se suicide, c’est qu’il y a eu des négligences quelque part et je crois que la famille (éplorée) doit poursuivre la police et la gendarmerie ne serait-ce que pour négligence».
Dans ses propos, il a relevé la légèreté des propos avancés par les forces de l’ordre pour dégager leurs responsabilités sur les morts de personnes dans les locaux de la police ou de ceux de la gendarmerie. «Depuis maintenant un an, le seul discours qu’on entend de la police et de la gendarmerie, c’est : « Ils se sont suicidés ». Et on a bien vu, à Médina Yoro Foula, la thèse de suicide a été bien battue en brèche par les populations. Parce que le chef de village et l’imam sont intervenus plusieurs fois la nuit pour faire arrêter des coups contre un détenu qui est finalement décédé. La gendarmerie a parlé de suicide. Alors que cette personne a été tabassée toute la nuit et qu’il criait. Et que tout le quartier entendait ses cris».
Six personnes mortes en détention en 2016
Seydy Gassama a aussi relevé pour le déplorer la situation des détenus dans les prisons sénégalaises. Lesquelles, dit-il, étaient toujours surpeuplées. «La maison d’arrêt de Rebeuss à Dakar comptait environ 2 090 détenus, pour une capacité d’accueil maximale de 1 600 personnes. Au moins six personnes sont mortes en détention en 2016. Un gardien a notamment été tué par balles pendant une mutinerie à la prison de Rebeuss en septembre. Quarante-et-une autres personnes ont été blessées, dont 14 gardiens de prison. Autant de raisons qui ont poussé M. Gassama à s’insurger contre le recours excessif à la force. Il trouve même que «l’Année 2017 semble très mal commencer». Il en veut pour preuve que «le 14 février dernier, dans la région de Kédougou un jeune orpailleur a été froidement abattu par un douanier auxiliaire alors même qu’il n’était pas armé et qu’il ne présentait aucun danger».
LE VICE-PRÉSIDENT DE LA BM ATTENDU VENDREDI EN GAMBIE
Dakar, 22 fév (APS) - Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Makhtar Diop, se rendra en Gambie vendredi, annonce communiqué transmis à l’APS.
"Lors de cette visite d’une journée, M. Diop rencontrera le président Adama Barrow et des membres du nouveau gouvernement, notamment M. Amadou Sanneh, ministre des Finances et des Affaires économiques et gouverneur du Groupe de la Banque mondiale pour la Gambie", indique le texte.
Il ajoute que "Makhtar Diop va également rencontrer les organisations de la société civile, y compris les organisations de jeunes et le mouvement +Gambia Has Decided+, ainsi que des membres du secteur privé".
Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique visitera également le collège de Kotou, bénéficiaire du programme d’appui de la Banque mondiale au secteur de l’éducation en Gambie.
"Cette visite sera l’occasion pour le Groupe de la Banque mondiale de réaffirmer son soutien à la population gambienne. M. Diop accordera également une attention particulière aux priorités du gouvernement pour le développement du pays."
Selon la Banque, la Gambie a vu son PIB chuter d’un cinquième de sa valeur entre 2013 et 2016, malgré la reprise de 4,7% sur laquelle Banjul tablait pour 2015, après 0,9% en 2014 en plein crise Ebola, dans la sous-région.
L'UTILISATION DES CONTRACEPTIFS MODERNES A UN IMPACT ÉNORME SUR LE DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE
Pape Gaye, président directeur général d’Intrahealth international
Dakar, 22 fév (APS) – L’utilisation des contraceptifs modernes a un impact énorme sur le développement socio-culturel et économique des pays, car leur permettant de bénéficier du dividende démographique, a affirmé mercredi le président directeur général d’Intrahealth international, Pape Gaye.
Cela est valable,‘’surtout s’ils investissent dans l’éducation et les opportunités d’emploi des jeunes’’, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l’APS.
Selon lui, la planification familiale a un impact sur tout ce qui touche les objectifs du développement durable (ODD), et en sus de cela, ‘’elle [la PF] sauve la vie des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents’’.
Le mouvement mondial de la planification familiale, a-t-il précisé, est un des programmes de développement les plus importants qui existent depuis plus de cinquante ans, et il est reconnu que la planification familiale est "un investissement à effet coût-efficacité énorme".
En effet, a expliqué M. Gaye, pour chaque dollar investi dans la planification familiale, il est possible de récupérer 150 dollars de retour, si l’on considère l’impact sur la santé, la productivité, l’environnement et la société à tous les niveaux.
A ce propos, il a vanté le récent lancement du projet ‘’The challenge initiative’’ (TCI), une plateforme d’accélération de la planification familiale en Afrique de l’Ouest francophone, qui vise à contribuer à l’amélioration de la santé des populations urbaines les plus pauvres.
‘’Le TCI est une assistance technique appropriée, qui encourage les pays à travers les villes à s’engager à mobiliser des ressources propres dont celles des collectivités locales, afin de lever le fonds de subvention mis en place par la Fondation Bill et Mélinda Gates’’, a-t-il expliqué.
Le PDG d’Intrahealth international précise qu’il y a aussi d’autres bailleurs engagés dans cette levée de fonds de subvention, qui permet d’accélérer la mise en œuvre des plans d’action de planification familiale budgétisés des pays.
‘’Le TCI, a souligné Pape Gaye, est une opportunité de diversification des financements à travers le hub francophone chargé d’appuyer les pays engagés dans l’Unité de coordination du partenariat de Ouagadougou (UCPO) pour l’implémentation d’un paquet porteur.
Selon lui, ce programme cadre avec les autres objectifs planétaires qui préoccupent l’Afrique, notamment les ODD, la Couverture maladie universelle (CMU), le partenariat public privé, mais surtout le développement du continent africain.
‘’Pour que ce développement puisse s’effectuer de façon efficiente, il faut prendre en compte le facteur démographique, de la même manière que l’ont fait les Asiatiques’’, a-t-il exhorté. Cela justifie d’autant "l’importance de la planification familiale’’, a-t-il estimé.
D’après le PDG d’Intrahealth international, ce sujet concernant la planification familiale, assez controversé il y a une trentaine d’années, l’est encore peut-être aujourd’hui dans certains milieux. ‘’Pour nous, acteurs de développement, il faudrait que nous soyons courageux, osions en parler et fassions le plaidoyer afin que ce facteur soit pris en compte, si nous voulons accélérer le développement du continent’’, a-t-il jugé.
LUTTE-FACE À FACE NESS VS SA THIÈS PRÉVU, MARDI PROCHAIN
Ness et Sa Thiès vont se retrouver, mardi prochain, à la Tfm, pour leur duel verbal, en direction de leur combat du 09 avril 2017, au stade Demba Diop, annonce la structure, Gfm Entertainment. Il a par ailleurs précisé que le face à face sera enregistré à 20 heures.
Rappelons que cette affiche a pour parrain le maire de Linguère et ministre des mines, Aly Ngouille Ndiaye.
LA POLICE FRANÇAISE BOUCLE LE QUARTIER
Opération commando de l’opposition sénégalaise au consulat de Paris
Les représentants de l’opposition et de la société civile sénégalaise à Paris passent à la vitesse supérieure. Après plusieurs semaines de protestations à coups de communiqués contre la «façon cavalière» du consul général Amadou Diallo de gérer les inscriptions sur les listes électorales, ils ont investi ce mercredi matin le consulat.
L’opération surprise a été coordonnée en toute discrétion. À l’ouverture des inscriptions à 9h, ils ont fait irruption dans la grande salle du rez-de-chaussée qui abrite les opérations depuis le 18 décembre. Selon nos informations, leur porte-parole s’est alors adressé aux usagers dans la salle qui avaient déjà leur ticket de passage, afin de leur expliquer le but de leur action «commando».
À en croire les opposants en colère, ils ont «bloqué» les inscriptions de «longues minutes», avant de laisser les Sénégalais s’inscrire, ce après avoir obtenu une audience en urgence avec le consul général qui était venu à leur rencontre.
Mais d’autres sources soutiennent le contraire. Elles avancent que les usagers se sont opposés…aux opposants lorsque ces derniers ont annoncé leur intention de «bloquer» les opérations d’inscription qui étaient sur le point de démarrer. Selon des témoins, ces usagers qui ont pris rendez-vous depuis plusieurs semaines, via le serveur dédié sur Internet, ont ainsi refusé d’être «pris en otages», de «faire les frais des protestations de l’opposition».
Toujours est-il que, après un bon quart d’heure de cacophonie, de tiraillements entre opposants, administration, et usagers, le consul Diallo et les manifestants ont entamé une réunion d’explication au quatrième étage.
La réunion qui a débuté peu après 10h était toujours en cours quand ces lignes sont éditées.
Il nous revient que les débats sont houleux car les opposants se montreraient très intransigeants sur leurs revendications.
Pendant ce temps, dehors, la police française, appelée à la rescousse, boucle l’accès au consulat. Six fourgonnettes sont dépêchées sur place pour cette intervention. Durant toute cette matinée, il faut montrer patte blanche pour que les CRS vous laissent entrer au 22 rue Hamelin (16e arrondissement).
Cette action commando de l’opposition et de la société civile sénégalaise à Paris intervient quelques heures seulement après qu’ils aient rendu public une lettre ouverte réquisitoire, dans laquelle ils annoncent avoir«récusé» le consul général Amadou Diallo.
On sait tous que ce n’était pas une relation d’amour entre Robert Mugabe et Barack Obama durant ses 8 années passées à la Maison Blanche. Le président américain se présentait comme un défenseur de la démocratie et des droits de l’Homme et pensait qu’en Afrique, Mugabe en était l’un des principaux opposants.
Agé aujourd’hui de 93 ans, le président du Zimbabwe va se représenter comme candidat à sa propre succession. Cela démontre qu’il n’a aucune crainte à se faire viser par toutes sortes de sanctions et de critiques internationales.
C’est justement à l’occasion de son 93ème anniversaire qu’il a voulu démontrer une fois de plus qu’il y était encore pour longtemps, jusqu’à ce que mort l’en sépare.
Il a aussi profité de l’événement, avec le franc parler qui le caractérise, pour dire ce qu’il pense de l’ère Trump et des nouvelles relations entre son pays et les USA, longtemps restées sous tensions à l’ère Obama.
« Quand il s’agit de Trump et de ses idées nationalistes…je suis d’accord » ? affirme-t-il, faisant allusion au vieux concept de Monro remis à jour : « l’Amérique aux américains ». Il poursuit en affirmant qu’ « il faut donner du temps à Donald Trump. Il peut même revoir les sanctions contre le Zimbabwe », a conclu Robert Mugabe.
Sachant Trump imprévisible, on attend de voir comment vont aller les relations bilatérales entre les deux pays, unis malgré eux par des liens très historiques.
Venu répondre à la convocation des enquêteurs de la Dic, Khalifa Sall s’est présenté à 11 heures. Mais le maire de Dakar n’a pas pu échanger avec son avocat, Me El Hadji Diouf. Ce que déplore, frustré, ce dernier.
«C’est de la persécution, de l’humiliation et la violation des droits de Khalifa Sall. Il a été enlevé pour le faire entrer manu-militari avant l’interrogatoire, avant la confrontation qui est prévue ce mercredi. Non seulement ils m’ont empêché d’accéder aux locaux de la police, (mais) ils refusé tout échange entre Khalifa Sall et moi-même son avocat», déplore-t-il.
El Hadji Diouf, face à la presse, estime que «Khalifa est pris en otage. Ils m’ont dit que ce n’est pas possible, ce qui veut dire que Khalifa Sall est gardé à vue. Ce qui est une violation du droit. La défense que je représente exprime son indignation, dénonce vigoureusement la dictature qui ne dit pas son nom», a martelé Me El Hadji Diouf peu avant l'audition de son client devant les enquêteurs de la Dic.