(SenePlus.Com, Dakar) - La Ligue démocratique (LD) vote "Oui" pour le projet de révision de la Constitution, qui sera soumis au référendum le 20 mars. Le Bureau politique du parti, réuni hier, samedi 5 mars, en a décidé ainsi, selon le porte-parole de la LD, Moussa Sarr.
Dans un entretien accordé au journal Le Quotidien, il y a quelques semaines, le coordonnateur des cadres jallarbistes, Alpha Ousmane Aw, avait annoncé la couleur. Il affirmait que son parti votera "Oui" le 20 mars et que la réunion du 5 mars ne sera qu’une formalité pour valider cette position.
Cette anticipation n’était pas du goût de trois membres de la structure en question. Dans un communiqué conjoint, Mamadou Lamine Sanokho, Ousmane Ndoye et Mouhamadou Sylla, responsables des cadres de la LD respectivement à Tivaouane, Dakar et Paris, rappelaient que seul Bureau politique, qui ne s’était pas encore réuni, est habilité à donner la position officielle du parti. Et que la déclaration d’Alpha Ousmane Aw ne saurait engager ni les cadres ni la LD. Le trio de préciser que leur parti pouvait aussi choisir de voter "Non".
Ça ne sera pas le cas. Ce qui ne laisse aux partisans du "Non" d’autre choix que de s’aligner, de rentrer leur position personnelle. Ces derniers observeront-ils cette règle de discipline ?
Le PS panse ses plaies sans Khalifa Sall
En tous cas au Parti socialiste (PS), au sujet du référendum du 20 mars, le décor de dissensions internes étalées au grand jour est campé. Les Socialistes se réunissent ce dimanche pour déterminer leur position officielle pour le référendum du 20 mars. La première tentative, hier, samedi 5 mars, a échoué. Des partisans du "Non" ont pris à partie les défenseurs du "Oui" dont le secrétaire général du Parti, Ousmane Tanor Dieng, et mis à sac la salle de réunion du bureau politique.
Ce matin, les Verts se sont retrouvés à huis clos et sous la protection d’un important dispositif de forces de l’ordre autour de la Maison du Parti. Khalifa Sall, le maire de Dakar, Aïssata Tall Sall, l’édile de Podor, et Bamba Fall, celui de la Médina, qui ont appelé à voter "Non" au référendum du 20 mars, ne sont pas présents à la réunion selon les médias sur place. Des fissures évidentes qui annoncent des lendemains mouvementés dans les rangs du PS.
PAR IDIATOU DIALLO ET FODÉ MANGA DE SENEPLUS
VIDEO
DÉSARROI DE PARENTS D'ÉLÈVES
VIDÉO SENEPLUS - Ils s'inquiètent de l'avenir de leurs enfants avec la récurrence des grèves des enseignants
Idiatou Diallo et Fodé Manga |
Publication 06/03/2016
(SenePlus.Com, Dakar) - Depuis quelques semaines, les syndicats d’enseignement du moyen-secondaire et du supérieur multiplient les mouvements d'humeur ponctués de grèves. Ces perturbations sont liées au non-respect par les autorités des engagements pris. Parmi les points de revendication, il y a la revalorisation des titres des enseignants et l’accès aux soins de santé. Pour le moment, aucune solution n’est trouvée et les apprenants sont laissés à eux-mêmes. Au grand dam des parents d’élèves à qui SenePlus a tendu le micro.
L’IMPORTANCE D’UNE AGRICULTURE FORTE DANS L’ÉCONOMIE
Pape Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural
Paris, 5 mars (APS) - L’agriculture sénégalaise est en train de se transformer positivement, a relevé samedi à Paris Pape Abdoulaye Seck, soutenant que ’’sans une agriculture forte, il n’est pas possible d’avoir une économie forte’’.
’’L’agriculture sénégalaise est en train de se transformer positivement et durablement au profit de nous tous car sans agriculture forte, il n’est pas possible d’avoir une économie forte’’, a dit le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural qui s’exprimait au terme d’un panel à l’occasion de la journée Sénégal dédiée à la diaspora dans le cadre de la 53ème édition du SIA de Paris.
Selon lui, cette agriculture sénégalaise est en train de ’’faire peau-neuve’’, affirmant : ’’ Ce qu’on a vu dans ce SIA, le Sénégal peut en faire autant si on n’a pas peur et heureusement on n’a pas peur’’.
Revenant sur la journée dédiée à la diaspora, M. Seck a magnifié cette opportunité d’échange pour ‘’répondre aussi à leur question en vue de faciliter leur réinsertion dans notre pays’’.
’’Les différents services de l’administration ont essayé de montrer à la diaspora que notre agriculture va dans la bonne direction, il y a des progrès absolument remarquable qui sont à noter’’, a-t-il relevé.
’’C’est une forme d’encouragement en montrant que les choses sont loin d’être sombre. Au contraire, nous sommes en train de construire un future agricole radieux et ils ont effectivement leur place dans le cadre de la construction de ce future-là’’, a t-il dit.
Le gouvernement va accompagner la diaspora ’’pour renforcer et fortifier la base productive dans notre pays pour que nous puissions tendre résolument vers ce bond et sûrement vers l’indépendance alimentaire du Sénégal’’, a t-il ajouté.
TANOR A EU CHAUD
Le bureau politique du PS se termine en queue de poisson – Les partisans du "Oui" pris à partie
(SenePlus.Com, Dakar) - Tanor hué, Khalifa Sall acclamé, Willane malmené, la voiture de Serigne Mbaye Thiam caillassée, la salle de réunion mise à sac… La réunion du bureau politique du Parti socialiste, tenue ce matin au siège des Verts à Colobane, s’est terminée en queue de poisson. Les partisans du "Non" pour le référendum du 20 mars ont exprimé, avec les muscles, leur colère contre le secrétaire général du PS, qui soutient le "Oui". Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour disperser les manifestants et permettre à Tanor de quitter les lieux sans accrocs.
Selon le porte-parole des Socialistes, Abdoulaye Willane, qui s’est exprimé sur la RFM, la réunion reprendra ce dimanche à la Maison du parti. "Nous prendrons nos dispositions", a-t-il assuré. Pour le maire de Kaffrine, les violences sont l’œuvre de nervis qui peuvent être à la solde de responsables du parti, mais aussi d’éléments extérieurs au PS, qui voient à travers le poids des Verts sur l’échiquier politique comme une menace.
Ousmane Tanor Dieng a appelé à voter "Oui" pour le référendum de révision de la Constitution. Une position contraire à celle de responsables socialistes de premier plan comme le maire de Dakar, Khalifa Sall, et celle de Podor, Aïssata Talla Sall, qui ont appelé à voter "Non".
La réunion de ce samedi devait permettre de déterminer la position officielle du PS en vue de la consultation du 20 mars. Il faudra repasser.
PAR FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA DE SENEPLUS
VIDEO
LA SENTINELLE VOUS REGARDE
ASSANE DIAGNE RÉDACTEUR EN CHEF DE AFRICA CHECK
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA |
Publication 05/03/2016
(SenePlus.Com, Dakar) - La communication ne s’encombre pas forcément de la vérité. Mais en matière de journalisme, la vérification des faits une étape primordiale avant la publication de l’information. Toutefois, cette étape est parfois omise ou négligée dans le processus de recherche et de diffusion de l’information.
Check Africa, la version francophone de la plateforme de vérification des faits créé par la Fondation AFP veut remettre cet aspect au cœur de sa pratique journalistique. Objectif visé ? Filtrer les infos que l’on reçoit. Ainsi pour Africa Check, aucune information n’est a priori une parole biblique d'où qu'elle vienne.
Toute déclaration, toutes statistiques peut être passée au crible de la vérification avec les techniques d’investigation journalistiques.
Il s’agit pour les journalistes d'Africa Check d’en savoir plus pour, soit rectifier, apporter des précisions ou, au besoin, confirmer les informations données qui sont relayées par des médias.
Pour Assane Diagne, le rédacteur en chef d’Africa Check, le but de cette plateforme est d’aider les décideurs dans la gouvernance.
Vérifiez donc bien vos statistiques, vos déclarations parce qu’une sentinelle vous regarde.
Assane Digane au micro de Seneplus.com.
PAR FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA DE SENEPLUS
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
HABRÉ MÉRITE SON SORT
VIDÉO SENEPLUS - Entretien avec Reed Brody de "Human right watch"
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA |
Publication 05/03/2016
SenePlus.Com, Dakar) - Les Chambres africaines extraordinaires, spécialement créées pour juger Hissène Habré, ont requis la perpétuité contre l'ancien Président tchadien, à l’issue de son procès tenu à Dakar. Verdict au mois de mai. Ce réquisitoire satisfait Reed Brody de "Human right wath" pour qui, le refus de collaborer avec le tribunal de Habré enlève un certain intérêt au procès, faute de confrontations d'idées, mais n’entame en rien la crédibilité du jugement.
Reed Brody s'en explique dans la deuxième partie de l'entretien qu'il a acordé à SenePlus.
Voir la vidéo.
Cliquez sur SENEPLUS pour voir la premère partie de l'entretien.
(SenePlus.Com, Dakar) - Il a été incontournable dans le processus ayant abouti au jugement d’Hissène Habré. Depuis 16 ans Reed Brody parcourt le monde, surtout le Tchad et le Sénégal, pour obtenir l’ouverture du procès de l’ancien Président tchadien. Dans son périple, il a rencontré à quatre reprises le Président Wade et croisé 19 ministres de la Justice, 12 du Sénégal et 7 du Tchad. Dans la première partie de l’entretien qu’il a accordé à SenePlus l’Américain, un cauchemar pour Habré, se dévoile.
Cliquez sur SENEPLUS pour voir la deuxième partie.
Comme chaque semaine, au micro de Dame Babou sur African Time, Pape Ndao fait un tour d'horizon de l'actualité de la semaine dernière en wolof pour vous. Écoutez.