Dakar, 9 déc (APS) – La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) rappelle l’importance des organisations de la société civile dans la défense des droits de l’homme à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme qui sera célébrée jeudi.
’’L’élargissement et la diversification de la société civile face aux grands défis du moment est dans l’intérêt de tous. Une Francophonie forte suppose une société civile forte, et surtout authentiquement militante’’, déclare Michaëlle Jean dans un communiqué reçu à l’APS.
Dans le même document, Mme Jean souligne que dans certains États de la Francophonie, plusieurs organisations de la société civile (OSC) ‘’rencontrent des entraves à la mise en œuvre de leurs actions, notamment pour leur enregistrement et leur accréditation’’.
’’Plusieurs subissent également des mesures de suspension provisoire de leurs activités ainsi que des restrictions à l’accès aux financements privés et/ou venant de l’étranger’’, déplore t-elle.
La patronne de l’OIF rappelle que les États ‘’doivent veiller à ne pas porter atteinte à l’action des organisations de la société civile en se fondant sur des critères arbitraires ou illégaux’’ et ajoute que ces ‘’obstacles à la nécessaire contribution de la société civile aux enjeux démocratiques de notre époque constituent des atteintes à la liberté d’association’’.
Le communiqué souligne que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) porte ‘’une attention particulière’’ à la participation effective de la société civile à la gouvernance démocratique de ses États membres.
Elle organisera en 2016 la Conférence des organisations internationales non gouvernementales (OING) et des OSC qui se tiendra à Madagascar en marge du Sommet des chefs d’État et de gouvernements membres de l’OIF, annonce-t-on.
LES VALEURS ANCESTRALES CAMEROUNAISES DÉVOILÉES À TRAVERS LA SCULPTURE
Dakar, 10 déc (APS) – Le sculpteur Camerounais, Moustapha Moctar étale, à travers ses oeuvres d’art exposées au pavillon Tertiaire du centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) de Dakar, un pan important des valeurs ancestrales de son pays natal.
A travers la sculpture de Moustapha Moctar, le Cameroun, pays hôte de la 24ème édition de la foire internationale de Dakar (FIDAK) veut ainsi montrer à la face du monde sa vraie valeur ancestrale.
Au pavillon tertiaire affecté au pays hôte, le visiteur est fasciné par l’exposition remarquable de statuts en bois et en bronze, des objets d’art symbolisant la richesse et la diversité culturelles et artistiques camerounaises.
’’Au-delà du lucre, nous exposons pour montrer au monde comment nous préservons notre culture qui est un symbole de paix’’, a soutenu M. Moctar accroché par l’APS.
Parmi ces objets représentatifs des dix provinces du Cameroun, il y a de beaux statuts de lions, sculptés en bronze qui montrent la force du pays.
’’Ce travail de longue haleine est obtenu en mélangeant l’acier par moulage au bronze", a expliqué Moustapha Moctar, fier de cette oeuvre qu’il qualifie d’"essence même de mon existence".
Aucun espace n’est laissé libre dans ce stand où même les murs sont garnis de jolis chapeaux en plumes et de différentes couleurs utilisés autrefois par les princesses camerounaises.
’’Chaque couleur a un sens bien précis’’, a relevé l’artiste camerounais expliquant que les chapeaux en vert signifient la végétation et les blancs représentent la paix qui existait dans le passé.
Les petites chaises placées par-ci par-là dans le stand convoquent les trônes de l’ethnie "panswa" de l’ouest camerounais, a appris M. Moctar précisant qu’on les utilisait pendant les cérémonies d’intronisation d’un roi ou d’un chef coutumier.
’’Seule la lignée royale a le droit de s’asseoir sur ce trône sacré. Le citoyen lambda n’y avait pas accès au risque d’y laisser sa vie’’, a-t-il avancé.
Pour ce sculpteur, "ces objets d’art sont le reflet du Cameroun réuni dans toute sa diversité, l’emblème et le pouvoir de nos ancêtres’’.
LE PROGRAMME ÉCONOMIQUE DU SÉNÉGAL PAR LE FMI ET À LA UNE
Dakar, 10 déc (APS) - Le programme économique du Sénégal, adopté "sans débat" par le Fonds monétaire international (FMI), et l’inculpation du fossoyeur du cimetière musulman de Pikine (banlieue dakaroise), font partie des principaux sujets traités par la livraison de jeudi de la presse quotidienne.
Selon le quotidien national Le Soleil, le programme économique et financier du Sénégal "a été approuvé, mardi dernier, par le FMI lors de la première revue, suivant la procédure du défaut d’opposition".
"Cette procédure est retenue lorsque la mise en œuvre" d’un programme "est jugée très satisfaisante et ne nécessite pas de délibération de la part des membres du conseil d’administration" de l’institution financière internationale, explique Le Soleil.
Cette perspective était prévisible si l’on tient compte des résultats de la mission effectuée par le FMI au Sénégal, "suite de la demande d’un accord triennal au titre de l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE)", relève Libération.
Enquête rapporte que le FMI ne ’’veut plus’’ des plafonds d’endettement non concessionnel qui s’appliquaient au Sénégal, d’où la décision de les éliminer.
L’institution de Bretton Woods a par ailleurs invité "le gouvernement à la mise en on oœuvre urgente d’un plan de restructuration de Sénégal Airlines qui ne pèse pas indûment sur les finances publiques".
Outre ce sujet, de nombreux autres quotidiens traitent de l’inculpation du fossoyeur du cimetière musulman de Pikine, une commune de la grande banlieue dakaroise, après une série de profanations qui a ému les populations locales.
"Le fossoyeur enterré à Rebeuss", affiche par exemple Le Quotidien dans sa manchette consacrée à ce sujet. "Après quatre jours d’enquête et de recherche d’indices par la police, le fossoyeur Saër Gringue a été déféré au parquet hier, mercredi, et placé sous mandat de dépôt", écrit La Tribune.
"Les charges qui pèsent sur lui sont énormes", le fossoyeur étant poursuivi pour violation de sépultures et pratiques de sorcellerie, précisent La Tribune, Le Populaire et L’Observateur. "Il risque jusqu’à 5 ans de prison", ajoute le dernier cité de ces trois quotidiens.
Le populaire reprend ensuite le fil de cette affaire et rappelle qu’après des cas précédents en juin 2014 et septembre 2015, "deux corps, ceux d’un vieil homme et d’un bébé, ont été exhumés le vendredi 4 décembre 2015" dans ce cimetière. "Et avant-hier mercredi 9 décembre, poursuit le journal, deux autres corps ont été encore exhumés".
De l’avis de Waa Grand place, l’inculpation de fossoyeur boucle l’enquête ouverte dans cette affaire. Le Témoin quotidien note pour sa part que des "complices ont été identifiés", qui sont en train d’être "traqués". "Le réseau des profanateurs va bientôt tomber. Du moins si l’on en croit des sources proches de l’enquête", indique Le Témoin quotidien.
Le quotidien L’As annonce que le Sénégal et le Mali ont retiré à Abbas Jaber la concession de la société Transrail dont il était jusque-là chargé de la gestion. Un organe transitoire "sera bientôt mis en place (…), en attendant de faire l’état des lieux, et d’aller vers un nouveau programme de relance", précise L’As.
Sud Quotidien ouvre sur la corruption au Sénégal. "La gangrène", estime ce journal via sa Une. Il cite diverses personnalités qui témoignent de la gravité de ce phénomène, parmi lesquelles Nafi Ngom Keïta. "La corruption est devenue un fléau aux conséquences incalculables", affirme la présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).
L'E-COMMERCE PEUT-IL REMPLACER LE COMMERCE TRADITIONNEL AU SÉNÉGAL?
Tel un nouveau gadget, l’e-commerce occupe de plus en plus une place importante dans les habitudes des consommateurs sénégalais, et les enseignes d’e-commerçants sont de plus en plus nombreuses, au point où certains se demandent si ce nouveau mode d’achat ne finira pas par sonner la fin du commerce traditionnel dans notre pays.
Pas un jour ne se passe sans que les consommateurs sénégalais soient interpelés par les nombreuses annonces d’e-commerçant qui rythment désormais le marché de la distribution au Sénégal. Il faut dire que le secteur est en pleine croissance, et le nombre de sénégalais qui font leurs achats en ligne est en augmentation permanente.
« Acheter sur Internet c’est pratique et c’est moins cher », c’est du moins le point de vu d’une bonne partie de ces adeptes de l’achat en ligne. Ces critères soulignés sont certainement les fondements qui expliquent le mieux la croissance fulgurante de l’e-commerce ces deux dernières années dans notre pays.
La toile sénégalaise est désormais comparable à un grand centre commercial, on y trouve de tout, services hôteliers, vente de voiture, marketplace, électroménagers, informatiques, habillement… rien n’est laisser de côté par les e-commerçant.
En combinant des coûts fixes relativement bas et des boutiques et services en lignes disponibles 24/24h, on serait même tenté de croire que ces e-commerçants ont une longueur d’avance sur le commerce traditionnel. En terme de fréquentation, l'e-commerce et les magasins physiques font désormais quasiment jeu égal sur les comportements d'achats des sénégalais, notamment chez la classe moyenne.
Doit-on s’attendre à la fin du commerce traditionnel ?
Du point de vu de nombreux acteurs d’e-commerce au Sénégal, il ne faut pas voir dans la croissance de leur secteur, la fin du commerce traditionnel, mais juste une nouvelle façon de . « Il est indéniable que l’e-commerce est de plus en plus présent au Sénégal, comme partout en Afrique, mais il serait maladroit de penser que l’on puisse aujourd’hui se détacher du commerce traditionnel.
Peut-on imaginer le grand Sandaga réduit à un grand désert commercial ? Je ne le pense pas. Il faut plutôt voir le développement de ce secteur comme une complémentarité au commerce traditionnel », Explique Ismael Cabral Kambel, chargé des relations publique à la plateforme en jovago.com.
Avec des milliers d'années d'expérience, les commerçants traditionnels sont vraisemblablement plus aguerris à la vente et ont probablement encore beaucoup à apprendre à leurs homologues e-commerçants nouveaux venus et fans de technologie. Et pour continuer à s’imposer les commerçants traditionnels peuvent compter sur le marchandage, une pratique devenue avec les années une composante essentielle de la transaction commerciale dans notre pays. Tout se discute, ou du moins se négocie.
Même si les consommateurs trouvent souvent moins cher en ligne l’absence de négociation avec le vendeur reste un frein. « Pour mes achats je préfère me rendre au marché, ici, je vois l’article que j’achète et je peux négocier jusqu’à la moitié du prix », explique Aïda Kébé, une habitué des grands espaces commerciales des HLM. Autre avantage, le lèche vitrine, un plaisir des yeux. Faire les magasins est avant tout une activité sociale, un moyen de rêver.
Toutefois, il faut reconnaitre que l’e-commerce a apporté de nombreux bouleversement dans les habitudes des consommateurs, notamment chez les plus jeunes dont les technologies n’ont aucun secret. On ne parlera donc pas de fin du commerce traditionnel mais de complémentarité entre ces deux composantes, présentant chacun des avantages pour les consommateurs.
Tout en louant les efforts accomplis par le gouvernement dans la gestion de la dette et de l’équilibre macroéconomique, la revue du Fmi fait des remarques sur la gestion de certains secteurs importants.
Macky Sall s’est félicité en Conseil des ministres, de la conclusion favorable par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi), de la première revue du programme économique et financier du Sénégal, appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe).
Il est vrai qu’en adoptant la revue en procédure «du défaut d’opposition, c’est-à-dire sans réunion formelle du Conseil d’administration», le Conseil d’administration du Fonds monétaire a également pris le soin d’éliminer «les plafonds d’endettement non-concessionnel qui s’appliquaient au Sénégal», suivant les recommandations de la politique du Fmi sur les limites d’endettement pour les pays à faibles risques de surendettement.
Toutefois, sous le langage enthousiaste, on sent pointer les critiques du Fonds concernant la gestion des recettes fiscales, qui devraient être préservées à travers des mesures essentielles concernant les dépenses. Il y a aussi la restructuration de Senegal Airlines, par un programme qui ne devrait pas «peser indûment sur les finances publiques».
L’autre bémol du communiqué du Fmi à l’issue de sa mission, porte sur les agences qui ont été dissoutes, et dont les employés cherchent toujours un point de chute.
Le communiqué souhaite par ailleurs, que le gouvernement poursuive «les efforts visant à fixer le plafond des salaires des employés des agences autres que les Dg et à signer des contrats de performance avec certaines agences».
Le Fonds souverain dirigé par Amadou Hott est depuis longtemps à la recherche de moyens innovants lui permettant de mobiliser des fonds structurants pour financer ses activités. Une idée a été de se faire confier la gestion des infrastructures routières commerciales. Ageroute, qui s’y était opposé, n’a rien pu faire face à la volonté de Macky Sall, qui a fait pencher la balance.
Le communiqué du Conseil des ministres d’hier nous apprend que le chef de l’Etat Macky Sall et son gouvernement, ont fini par donner raison au Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), dans le bras de fer qui l’opposait à Ageroute.
Dans le langage sibyllin des communiqués gouvernementaux, on nous apprend que parlant de la «gestion du portefeuille de l’Etat et du renforcement du rôle de levier du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) dans le financement de l’économie et la restructuration des entreprises en difficulté, le président de la République invite le Premier ministre à veiller à la rationalisation et à la redynamisation de la gestion du portefeuille de l’Etat».
Il est précisé dans un paragraphe plus bas que, dans ce cadre, «le chef de l’Etat indique au gouvernement la nécessité d’assurer, par des mécanismes appropriés, la rentabilisation durable des importants investissements de l’Etat dans les infrastructures à but commercial, notamment, l’autoroute Ila Touba, l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), l’autoroute Aibd-SomoneMbour, les infrastructures publiques réalisées dans les pôles urbains».
Le Quotidien avait annoncé dans son édition n°3779 du mardi 8 septembre 2015, que l’Etat a préparé depuis le 15 décembre 2014, un décret n°2014-1607, «portant transfert d’actifs de l’Etat au profit du Fonsis». Ce décret donnait des droits d’exploitation des infrastructures comme les autoroutes à péage Aibd-Thiès-Touba, Mbour-Fatick-Kaolack, en y ajoutant l’exploitation des chemins de fer Sendou-Falémé, un projet mort-né de Mittal Arcelor, ainsi que Dakar-Aibd, qui est en gestation.
Mieux, indiquait Le Quotidien, «la décision présidentielle donne également au Fonsis, la prérogative de valoriser les surfaces foncières attenantes sur une bande de 150 mètres de part et d’autre de l’emprise».
Face à ce qui ressemblait fort à un hold-up en plein jour, Ageroute avait pondu un mémorandum, également exploité dans le même numéro du journal Le Quotidien. Dans son document, l’agence avait souligné que l’Etat ne pouvait transférer au Fonsis, qui est une personne morale de droit privé, non concessionnaire de la gestion du domaine public, la gestion du domaine public autoroutier. Et les juristes de l’Agence ont même précisé : «Un décret procédant à un tel transfert serait entaché d’illégalité.»
Il faut pourtant croire que les réserves des juristes d’Ageroute n’ont pas freiné le Président Macky Sall dans sa volonté de chercher des sources de financement alternatives au Fonsis, afin de lui permettre de boucler ou d’approcher les 500 milliards de Cfa qui devraient constituer la base de son financement.
Et pour montrer sa détermination à continuer à foncer dans la voie qu’il s’est choisie, Macky Sall, informe le communiqué, «demande au Premier ministre de préparer dans les meilleurs délais, la tenue d’une réunion présidentielle sur la gestion du portefeuille de l’Etat et la stratégie de l’Etat actionnaire».
Il faudrait sans doute attendre les jours à venir, pour savoir à qui le Président Sall et son gouvernement ont l’intention de céder l’exploitation de ces ouvrages. Et surtout, plus important, comment ils ont fait pour surmonter les réserves d’Ageroute.
Fossoyeur…
Après son déferrement hier par la police de Pikine devant le procureur de Ndakaaru, le fossoyeur du cimetière de Pikine a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République. Saer Gningue qui a passé sa première nuit en prison est poursuivi pour les délits de "sorcellerie et violations de sépultures". Son placement sous mandat de dépôt intervient à la suite de macabres découverts récurrentes dans le même cimetière d'exhumations de corps. Après des cas précédents en juin 2014 et septembre 2015, deux corps, ceux d'un vieil homme et d'un bébé ont été exhumés le vendredi 4 décembre 2015. Et avant-hier mercredi 9 décembre, deux autres corps ont encore été exhumés. Tout cela alors que Saer Gningue poussait le cynisme jusqu'à avertir la police des découvertes macabres. Le vendredi 4 décembre, jour de la découverte des corps exhumés d'un vieil homme et d'un bébé, Saer Gningue qui avait été interpellé par nos capteurs, était péremptoire. Visez la suite…
…Inculpé
«Les faits ont probablement eu lieu aux abords de 6h du matin. J’ai trouvé les corps à mon arrivée à huit heures et je ne pouvais pas prendre la responsabilité de les enterrer sans avoir prévenu la police. C’est quand ils nous en ont donné l’ordre qu’on a de nouveau enterré les corps», confiait-il. Lors de la reconstitution des faits tout comme lors de ses auditions qui ont eu lieu avant-hier, Saer Gningue qui a reconnu les faits avait refusé de livrer ses complices et commanditaires. En tout cas, rien que pour le délit de "violation de sépulture", il tombe sous le coup de l'article 354 du Code pénal qui dispose en son alinéa 1 : "Sera puni d'un emprisonnement de trois mois à un an, et de 50 000 à 180 000 francs d'amende , quiconque se sera rendu coupable de violation de tombeau ou de sépulture, sans préjudice des peines contre les crimes ou les délits qui seraient joints à celui-ci".
Meurtre
Drame hier, à Ouakam, plus précisément à la cité El Malick Sy, située derrière le monument de la Renaissance. En effet, suite à une bagarre entre deux jeunes maçons originaires du même village, Ndomboul, l’un d’entre eux a poignardé mortellement son protagoniste. Pape Diop, la victime, est décédé aussitôt. Son corps a par la suite été évacué par les sapeurs-pompiers, tandis que l’auteur du coup mortel, qui se nomme Gueth, a été arrêté par la gendarmerie qui a rappliqué sur les lieux et a ouvert une enquête.
Etat-actionnaire
La gestion du portefeuille de l'Etat préoccupe SMS qui demande au Pm, Momo Dionne de veiller à sa "rationalisation" et à sa "redynamisation". Dans ce cadre, il a instruit le Gouvernement "la nécessité d’assurer, par des mécanismes appropriés, la rentabilisation durable des importants investissements de l’Etat dans les infrastructures à but commercial, notamment, l’autoroute Ila Touba, Aibd, l’autoroute Aibd-Somone-Mbour, les infrastructures publiques réalisées dans les pôles urbains". Il a d'ailleurs demandé au Pm de "préparer dans les meilleurs délais la tenue d’une réunion présidentielle sur la gestion du portefeuille de l’Etat et la stratégie de l’Etat actionnaire". Il n'a pas manqué de faire état du "renforcement du rôle de levier du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) dans le financement de l’économie et la restructuration des entreprises en difficulté.
SMS content…
Dopé par le récent rapport de Transparency International et Afrobaromètre qui classe le Sunugaal parmi les pays africains où la corruption recule, SMS a réaffirmé "son engagement permanent à renforcer la transparence et à éradiquer les fléaux de la corruption et de la fraude, sous toutes leurs formes". Il a ainsi exhorté le gouvernement à "œuvrer sans relâche à la consolidation de la gouvernance vertueuse, facteur essentiel pour la réalisation de notre ambition collective d’un (Sunugaal) émergent". SMS s'est en outre félicité de "la décision du Conseil d’Administration du Fonds monétaire international (Fmi) qui a conclu favorablement le mardi 08 décembre 2015, la première revue du programme économique et financier du (Sunugaal), suivant la procédure du défaut d’opposition, et éliminant les plafonds d’endettement non concessionnel qui s’appliquaient au (Sunugaal)".
…Des efforts reconnus…
Soulignant que "cette procédure est retenue lorsque la mise en œuvre du programme est jugée très satisfaisante et ne nécessite pas de délibération de la part des membres du Conseil d’administration", il a encouragé le gouvernement à poursuivre les efforts reconnus par le Fmi, dans la gestion de la dette et des finances publiques". Selon les explications fournies par le grand argentier "la décision relative à la conclusion de cette revue sera effective à compter du 15 décembre 2015". Amadou Ba ajoute que "le rapport préparé par les services du Fmi sur la première revue estime que les objectifs de croissance inscrits dans le programme Ispe sont réalisables". Cependant, explique-t-il, "pour atteindre les objectifs de croissance du Pse, les services du Fmi soulignent l’importance de créer un espace économique pour les Pme et les Ide en accélérant les réformes dans le secteur de l’énergie, en s’attaquant à la recherche de rentes et en améliorant l’environnement des affaires".
…Par le Fmi
Selon les services du Fmi, poursuit le ministre des Finances, "des mesures portant sur les dépenses fiscales seront essentielles pour préserver les recettes et libérer le potentiel économique de manière à atteindre les objectifs de croissance ambitieux du Pse. Ils ont suggéré que les avantages liés à chaque dépense fiscale soient évalués par rapport à leur coût et aux objectifs visés". Il faut noter toujours, selon Amadou Ba, que "les services du Fmi se félicitent de l’engagement des autorités à maintenir le déficit budgétaire de 2015 et 2016 en ligne avec le programme Ispe, notamment en continuant l’exécution prudente du budget et en utilisant au besoin l’espace budgétaire créé par la réserve de précaution. Ils ont également salué la décision des autorités d’élargir et d’institutionnaliser la réserve de précaution, d’adopter un ancrage pour la dette publique et d'analyser les implications budgétaires des projets de Partenariats Public-Privé".
Recommandations
Autres recommandations du Fmi, son invite au gouvernement à "poursuivre les efforts visant à fixer le plafond des salaires des employés des agences autres que les Dg et à signer des contrats de performance avec certaines agences", mais aussi la mise à jour et le renforcement du plan de restructuration des agences. Le Fmi demande que les employés des agences qui seront dissoutes soient affectés à d’autres postes. Il conseille également "la mise en œuvre urgente d’un plan de restructuration de Sunugaal Airlines qui ne pèse pas indûment sur les finances publiques"
SMS à Tivaouane
Après Touba où il est allé à la veille du Magal, SMS va débarquer à Tivaouane la capitale du tidianisme au Sunugaal. Ce sera le samedi 19 décembre 2015 "pour manifester la solidarité de la nation à la communauté musulmane, particulièrement à la famille du vénéré Seydi El Hadji Malick Sy (Rta), durant ce moment de ferveur religieuse et de prières pour la paix, la stabilité et la prospérité du (Sunugaal)". A l'occasion de la célébration du Maouloud, SMS demande "au gouvernement, en rapport avec les foyers religieux concernés, de prendre toutes les dispositions nécessaires, en vue d’assurer un bon déroulement des manifestations prévues à cette occasion, sur toute l’étendue du territoire national".
Mesures individuelles
L'administration pénitentiaire a un nouveau patron. Le magistrat Cheikh Amadou Tidiane Diallo a été démis hier de ses fonctions en Conseil des ministres. Il est remplacé par le Lieutenant-Colonel Daouda Diop qui devient le nouveau Directeur de l’administration pénitentiaire au ministère de la Justice. La Direction de l'emploi a un nouveau boss après le départ à la retraite de Mme Marie Sèye. Elle est remplacée par Demba Diop, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale.
Plébiscite
Hier les députés, sous la présidence d'El Pistolero ont plébiscité Seck-Ndanaan en votant sans débat, à l'unanimité des députés présents et par acclamation le projet de budget 2016 du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural. Les députés "nak" ont voulu ainsi sanctionner positivement la politique agricole de SMS traduite en actes par Seck-Ndanaan. Une reconnaissance de plus pour le triple académicien (membre titulaire de l’Académie des sciences du (Sunugaal), de l’Académie africaine des sciences, de l’Académie mondiale des sciences/sciences agricoles) sous le magistère de qui, la Fao a primé le Sunugaal, en septembre dernier, en marge de l'Ag de l'Onu, pour l'atteinte de l'Omd 1, avant de lui décerner une médaille "pour sa contribution en tant que personnalité scientifique, consacre un parcours exceptionnel et un travail sans répit pour le développement de l’agriculture au (Sunugaal), en Afrique et dans le monde".
Productions record
Il faut aussi rappeler qu'il y a quelques jours, lors de son discours inaugural à l'université d'été du Ps, le Sg OTD avait salué le travail abattu par Seck Ndanaan avec "les résultats déjà obtenus pour l’agriculture de notre pays, notamment pour la présente campagne agricole et dans le processus d’autosuffisance en riz". D'ailleurs, selon le service de Com de Seck-Ndanaan, au-delà des "productions record enregistrées cette année, avec des résultats tangibles et palpables, c’est une grande première dans l’histoire du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural que des députés manifestent autant de satisfaction et d’optimisme pour ce secteur aussi technique et stratégique, préférant, de facto, se soustraire à l’épreuve fatidique de ces débats houleux". Poursuivant, le ministère note que "cette marque de reconnaissance et de confiance des élus du peuple, loin d’être fortuite, se justifie au regard des performances enregistrées dans cette présente campagne agricole et qui augurent des lendemains meilleurs pour la transformation structurelle de l’économie du (Sunugaal)".
Recrutement
Restons avec le ministère de Seck-Ndanaan qui prévoit d’ici à la fin de l’année 2016, de prendre un quota de 400 agents, dans le cadre du programme de recrutement de la Fonction publique. L’annonce a été faite hier par le ministre selon qui, "cette décision de renforcement du personnel du ministère fait suite à la baisse constatée des effectifs, les années antérieures". Et le problème a persisté "du fait des admissions à la retraite et des départs vers des projets, agences et organisations internationales". Et pour montrer que ce n'est pas parole en l'air, le ministère de l'Agriculture et de l'Equipement rural renseigne que "c’est inscrit dans les prévisions du titre 2 relatif aux dépenses de personnel, qui se chiffrent à 1 846 844 000 F Cfa pour le compte de l’année à venir.
4,16 millions de …
Le nombre de participants au Magal de Touba ne cesse d'augmenter au fil des années. Dix jours après l'édition 2015 qui s'est tenue le 1er décembre, l'ingénieur statisticien économiste Moubarack Lo balance des chiffres après avoir expliqué que son Institut de recherche "Emergence', a effectué, à la demande du Comité d'organisation du Magal, le comptage des véhicules entrant dans la ville sainte de Touba durant le Magal 2015. Il explique que des enquêteurs expérimentés ont été postés aux différentes entrées de Touba (Ngabou, Entrée Mbacké, Entrée Darou Mousty, Entrée Dahra) par équipes de deux personnes qui se sont relayées 24h sur 24.
…Pèlerins à Touba
Après ces précisions, Moubarack Lo renseigne que le nombre de véhicules venus à Touba dans la période du Magal (jusqu'a une semaine avant le Magal, période pendant laquelle les voyageurs affluent à Touba) est estime à 132 540 vehicules (y compris les rotations) contre 110 104 en 2011, soit 22 436 véhicules de plus". Il ajoute que "le nombre de participants pour l'édition 2015 est estimé à 4,12 millions de personnes (soit près de 33% de plus qu'en 2011, environ un million de personnes de plus)". Et parmi ces 4,12 millions de participants, Moubarack Lo renseigne qu'"il y a 3,16 millions de voyageurs et 956 000 personnes vivant à Touba et dans les autres villes et villages du département de Mbacké (sur la base de l'extrapolation des résultats du recensement général de la population effectué par l'Ansd en 2013)".
CORRUPTION AU SENEGAL : la gangrene
La présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a plaidé pour une implication du secteur privé dans la lutte contre la corruption. Selon Nafi Ngom Keita qui s’exprimait hier, mercredi 9 décembre, lors d’un forum organisé par la Coalition du secteur privé contre la corruption (Cspc), la lutte contre la corruption doit se faire dans une démarche inclusive
CAN U-23/ LE NIGERIA ELIMINE LE SENEGAL EN DEMI-FINALE : Un rêve brisé
Le rêve de s’offrir le trophée africain s’est évaporé pour l’équipe nationale du Sénégal après sa défaite concédée, hier en demi-finale de la Can U23 face au Nigéria. Les «Lions» se sont inclinés sur la marque de (1-0) et ont compromis du coup leurs chances de s’emparer de deux tickets qualificatifs aux Jeux olympiques. Le match de la 3ème reste toutefois, leur ultime chance de composter leur ticket pour Rio de Janeiro (Brésil). Ce sera ce samedi face à Afrique du Sud, battue, elle aussi par l’Algérie (2-0).
DEMI FINALES CAN U23 - SENEGAL-NIGERIA : 0-1 : Les chiffres qui disaient la défaite
Le Sénégal at tendra samedi prochain pour ten ter de disputer pour la deuxieme fois les Jeux olympiques, après 2012. Ce sera à l’issue du match de classement qui va l’opposer à l’Afrique du Sud. Les «Lions» qui avaient, hier, la possibilité de concocter directement leur billet, ont été surpris par le Nigeria (10), au stade Léopold Sédar Senghor, en demifinale.
MBAYE DIOUF DIA : «L’objectif n’a jamais été de gagner la Can»
«On ressent une grosse déception. Il y avait de la place pour gagner ce match, mais en football le meilleur ne gagne pas toujours. Mais il ne faut pas se tromper. Car l’objectif n’a jamais été de remporter cette Can, même si ça faisait partie des plans. L’objectif était de se qualifier pour les Jeux olympiques. On est toujours dans cette dynamique. Car il nous reste encore une chance avec ce match de classement à disputer. Il faut se remobiliser et préparer ce match sereinement. N’ou blions pas qu’en 2012, on s’était qualifié à l’issue des barrages, après avoir terminer 4e à la Can.»
SERIGNE SALIOU DIA : «Par moments, le Nigeria n’a pas joué le jeu»
«On a perdu cette demifinale, mais je félicite les joueurs. Ils se sont battus, ils se sont donnés. Les joueurs voulaient vraiment la qualification aux Jo. Malgré le carton rouge (d’Ousseynou Thioune à la 72e mn) on a continué à pousser, mais les dieux du football n’étaient pas avec nous. En plus, on avait en face une équipe du Nigeria qui refusait de temps en temps de faire le jeu. Malgré tout, on a eu quatre occasions nettes.
AFRIQUE DU SUD-ALGERIE : 0-2 - La maitrise était Algérienne
La Can U23 tire à sa fin. Et on est proche de la ligne d’arrivée. Samedi, on saura le vainqueur de ce marathon lancé le 28 novembre dernier, entre l’Algérie et le Nigeria qui s’affrontent pour la der. Déjà qualifiées pour les Jeux olympiques de Rio2016, les deux sélections chercheront chacune à boucler de la plus bel le des manières leur marche glorieuse.
TR ANSFERT : Saivet, saveur Anglaise
A la porte de Saivet, le tapis commence à s’user. On ne compte plus les clubs de Premier League qui s’annoncent, tapent à la porte et affichent leurs intentions de le recruter. A ce jour, Bour nemouth et South ampton semblent les plus déterminés à finaliser le dossier en vue du mercato qui s’ouvre dans trois semaines.
ATHLETISME - SCANDALES A L’IAAF : Sebastian Coe visé par la justice française après Lamine Diack
La justice française a ouvert une enquête préliminaire sur les conditions d’attribution des Mondiaux2021 à la ville américaine d’Eugene. Sebastian Coe pourrait être inquiété
TANG XOL : Senegal la ngi !
Salam ale kum Senegaal la ngi ! Maale kum salaam Senegaal la ngi ! Na nga def ? Ça va Senegaal la ngi ! Ma ngi fi c’est ça, Sengaal la ngi !… Ces paroles sont à retrouver dans un tube du groupe de rap Bat’haillon Blin-D de Fou Malade et Niagass. Comme quoi on fut fan de rap. Waaye leegi moom moy loolu. Juste pour dire que buum deloo tina ca mboy mboy ga ! Comme d’habitude, on va encore chantonner : «xalaam demoon na bay neex, waye bum ga dog na.» Yomb na daal !
ECHOS DE LA TANIERE - EUROPA LEAGUE DES SENEGALAIS - Kara, Khouma et BON en danger
L’ultime journée de la phase de poules de l’Europa League pourrait être fatale pour les formations de nombreux footballeurs sénégalais. Anderlecht de Kara Mbodj, Sion de Moussa Konaté, la Fiorentina de Babacar Khouma et le Lokomotiv Moscou de Baye Oumar Niasse doivent obligatoirement gagner contre Qarabag, Liverpool, Belenenses et Skenderbeu pour assurer leur qualification pour les 16èmes de finale.
Deuxième de la poule B avec 8 points, Sion de Moussa Konaté joue sa qualification face aux reds de liverpool (1er, 9 pts.) déjà qualifiés. Une rencontre qu’il ne faudra pas perdre. les Suisses, qui n’ont besoin que d’un nul pour se hisser en 16èmes de finale de l’Europa league, seront privés de Moussa Konaté, blessé à la main. Dans l’autre rencontre de la poule, Bordeaux (4ème, 3 pts.) de lamine Sané et Henri Saivet, déjà éliminé, essaiera de céder la dernière place du groupe au rubin Kazan (3ème, 5 pts.).
Anderlecht de Kara Mbodj, 2ème de la poule j avec 7 points, n’a pas encore assuré sa qualification au prochain tour. les Belges qui se sont relancés en s’imposant sur la pelouse de Monaco (0-2), lors de la 5ème journée, accueillent les Azéris de Qarabag (4ème, 4 points). Pour être sûrs de franchir la phase de groupes, Kara Mbodj et ses coéquipiers doivent s’imposer. En cas de nul ou de défaite, une victoire de Monaco qui se déplace à tottenham (1er, 10 pts.) éliminerait le club du défenseur central sénégalais.
Fiorentina de Babacar Khouma, qui occupe la 2ème place de la poule I avec 7 points, doit s’imposer lors de la réception des Portugais de Belenenses (4ème, 5 pts.) qui ont encore des chances de se qualifier malgré leur dernière place.
Dans la poule H, aucune équipe n’est encore à l’abri d’une élimination. le lokomotiv Moscou (2ème, 8 pts.) de Baye Oumar Niasse, qui sort d’une cuisante défaite (2-4) à domicile contre le Sporting (3ème, 7 pts.), doit se ressaisir lors de son déplacement chez le dernier, Skenderbeu (3 pts.), déjà éliminé. En cas de match nul ou de défaite de Baye Oumar Niasse et ses coéquipiers, une victoire du Sporting qui accueille le premier du groupe, Besiktas (9 pts.), les éliminerait.
Assurés de disputer les 16èmes de finale de l’Europa league, la lazio rome (1er, 13 pts.) de Baldé Diao Keita et Saint-étienne (2ème, 8 pts.) de Bayal Sall joueront la dernière journée du groupe G sans pression. les clubs des deux Sénégalais se croisent pour un duel sans grand enjeu puisque les laziale sont sûrs de terminer à la première place. éliminé de la course pour le prochain tour, Dnipro (3ème, 4 pts.) de Pape Guèye, finaliste malheureux de la dernière édition de l’Europa league, tentera de sauver sa 3ème place face aux Norvégiens de rosenborg (4ème, 2 pts.). cette ultime journée de la phase de poules de l’Europa league sera aussi décisive pour Fenerbahçe (2ème, 8 pts.) d’Abdoulaye Bâ. Les turcs qui accueillent le dernier du groupe A, le celtic (2 pts.), ont intérêt à gagner pour éviter d’être dépassés par l’Ajax (3ème, 6 pts.) qui croise Molde (1er, 10 pts.).
Auteur d’un parcours sans faute dans le groupe D, Naples (1er, 15 pts) de Kalidou Koulibaly a remporté toutes ses 5 rencontres. Les Napolitains essaieront de décrocher un 6ème succès de suite à l’occasion de la réception des Polonais du legia (4ème, 4 pts.).