Kaïré 2 attendu
La défunte saison, Kaïré 2 avait annoncé son retour en grande pompe. Malheureusement pour lu i, les choses ne se sont passées comme prévues. Face à Gabar Singh le 7 décembre dernier, le poulain de Boy Kaïré n’y a vu que du feu. Le manque de compétition l’avait perdu et pour cette saison, il est attendu pour faire mieux.
Yékini va briser le silence après le Gamou
Yékini avait fait la révélation dimanche dernier sur la Tfm qu’il va briser le silence juste après le Gamou de Tivaoune. C’était au micro de Lamine Samba, animateur de l’émission Joganté. La sortie de Yékini est attendue par ses nombreux fans, mais aussi par le monde de la lutte.
Eumeu Sène à l’émission «Ce Matin, C’est à Nous»
Le double tombeur de Balla Gaye 2 dont la dernière en date remonte au 5 avril 2015 au stade Demba Diop était hier matin à la télévision 2Stv dans l’émission «Ce Matin, C’est à Nous». Celui que l’on surnomme le Fou de Tay Shinger était l’invité de l’animatrice Ya Awa
Balla Gaye 2 rencontre le père d’Aziz Ndiaye
Dimanche dernier, Balla Gaye 2 a effectué le déplacement à Tivaoune pour répondre à l’appel du promoteur Aziz Ndiaye. Après leur brouille juste après sa défaite contre Bombardier le 8 juin 20014, ils ont fumé le calumet de la paix. Balla Gaye 2 en a profité pour rencontrer El Hadji Allé Ndiaye, père du promoteur Aziz Ndiaye, sous les yeux de Malick Gackou, Bécaye Mbaye, Gaston Mbengue, Alioune Guèye, Massata Ndiaye, Baye Ndiaye et de nombreux acteurs de la lutte.
Eumeu Sène et Mod’Lô en tour née
Les ténors de la lutte avec frappe seront en tournée durant 5 jours. Modou Lô et Eumeu Sène vont sensibiliser sur la planification familiale, les mariages préco ces. Le chef de file de l’écu rie Tay Shinge r va sillonner Louga, Saint-Louis etc., tandis que le Roc des Parcelles Assainies sera du côté de Mbour, Tambacounda, Matam
Birame Gningue de retour au bercail
Le parrain de Modou Lô, Birame Gningue, est de retour au bercail. Après un séjour de plus de trois semaines, l’homme de confiance du Roc des Parcelles Assainies is back. On espère que les choses devraient s’accélérer du côté de Pape Abdou Fall pour la concrétisation de l’affiche tant attendue entre Mod’Lô et Gris Bordeaux.
Le cri du coeur de Brise de Mer
Trouvé avant-hier à la plage de Diamalaye, le lutteur Brise de Mer de l’école de lutte Sakku Xam Xam a lancé un appel à l’endroit des promoteurs : «SVP, écrivez sur moi dans Sunu Lamb. Je suis un jeune lutteur qui s’entraîne tous les jours. Je veux un combat, que les promoteurs me soutiennent.» Un message qui ne va certainement pas tomber dans l’oreille d’un sourd.
Saloum Saloum et son dibi
Qui disait que les lutteurs adoret la viande fraîche. Après l’effort, le chef de file de l’école de lutte Birahim Ndiaye a invité Bébé Birahim à manger un bon dibi à l’Unité 4. Une invitation que Bébé Birahim a accueillie avec plaisir.
La nouvelle salle de musculation d’Ousmane Camara
L’entraîneur de l’écurie Door Dooraat a créé une salle de musculation pour la préparation physique des pensionnaires de sa formation. Ousmane Camara veut aider les lutteurs à mieux gérer leur corps en direction d’un combat de lutte avec frappe.
Le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne a appelé, hier, les assureurs à développer davantage de proximité pour créer plus d’emplois. C’était à l’ouverture des journées portes ouvertes organisées par la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurance (Fssa).
« Je vous appelle à un pacte autour de l’emploi. Le secteur des assurances peut aller chercher des marges de progression. Cette marge pourrait se décliner en termes de richesses nouvelles pour le secteur. Le secteur pourrait développer davantage de proximité avec les populations pour la création d’emplois », a déclaré le chef du gouvernement qui présidait, hier, les journées portes ouvertes de l’assurance, organisées par la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurance (Fssa).
Selon le Premier ministre, les assureurs pourraient davantage décentraliser leurs activités dans des villes comme Touba, Kaolack, Maka Coulibantan, etc. « Cela permettra d’avoir plus de valeur ajoutée mais aussi d’emplois (...). Oui pour la présence des acteurs auprès des destinataires de nos stratégies de développement. Il y a du potentiel pour les jeunes sénégalais. Le secteur privé national peut davantage créer de richesses et d’emplois dans le domaine de l’assurance », a dit Mahammad Boun Abdallah Dionne.
Le Premier ministre a rappelé que les assureurs ont une mission fondamentale d’évaluer, d’anticiper et de gérer des risques sur le court et long terme. Selon lui, c’est ce qui justifie « les fortes attentes du gouvernement pour une implication plus forte du secteur de l’assurance dans le financement du Plan Sénégal émergent ».
Il a salué le choix du thème des journées portes ouvertes : « Contribution du marché sénégalais des assurances au financement du Plan Sénégal émergent ». « Vous me rassurez sur votre engagement à jouer votre partition dans la réalisation de ce plan. Un plan porteur d’une généreuse ambition d’inscrire le Sénégal sur la voix du progrès, de la prospérité et de la justice sociale », a dit le Premier ministre.
Contribuer au Pse
Les assurances du Sénégal ont émis, hier, le souhait de participer à la couverture des risques que comportent les grands projets réalisés par l’Etat dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent. « Nous sommes prêts à apporter notre contribution, notamment dans la couverture des risques », a déclaré Mor Adj, le président de la Fédération des sociétés d’assurance du Sénégal (Fssa). Selon M. Adj, les assurances veulent aussi jouer un rôle important dans le Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture (Pracas), notamment dans la couverture des tracteurs et autres matériels utilisés par ce projet de l’Etat.
Le président de la Fssa a loué la place qu’occupe le secteur des assurances dans l’économie du pays. « L’année 2014, première année du Pse est celle où le chiffre d’affaires du marché des assurances du Sénégal a dépassé, pour la première fois, la barre symbolique des 100 milliards de FCfa. Cette coïncidence préfigure déjà la place des assureurs du Sénégal dans la communauté des partenaires qui soutiennent le Pse », a-t-il dit.
« Le chiffre d’affaires 2014 a ainsi progressé de 5 % par rapport à 2013. Les indemnités versées aux clients et bénéficiaires de contrats d’assurance sont passées de 47 milliards de FCfa en 2013 à 52 milliards de FCfa, soit une progression de 9 %. Les concours à l’économie sous forme de placements se sont élevés à 234 milliards au 31 décembre 2014 contre 202 milliards au 31 décembre 2013 en progression de 32 milliards à 15% », a ajouté le président de la Fssa.
A en croire le président, les assureurs occuperont plus facilement leur place prépondérante si le gouvernement du Sénégal qui a pris des mesures importantes en matière de fiscalité, les poursuit et accélère la mise en preuves des décrets d’application de la législation comme par exemple dans le domaine de la construction des bâtiments et travaux publics à la loi a été votée depuis plus de 5 ans.
Un chiffre d’affaires de près de 103 milliards en 2014
M. Dionne a souligné le dynamisme du secteur qui est le 4ème marché de la Cima avec un chiffre d’affaires de près de 103 milliards en 2014. Le secteur dispose d’un stock de placements, au 31 août 2015, de 209 milliards de FCfa. Ces placements restent dominés par les dépôts bancaires qui représentent près de 41 %, les valeurs mobilières 19,44 %, l’immobilier 17,45 % et les titres de participation pour 17,10 %.
Contribution à l’investissement national à hauteur de 10 %
Le Premier ministre a dit qu’en 2014, la contribution de l’industrie des assurances à l’investissement national se situait à 10 %. « Ce chiffre pourrait être dépassé avec un accroissement et une meilleure diversification des placements », a encore dit M. Dionne. « En 2014, l’industrie des assurances a contribué au Pib du Sénégal à hauteur de 1.30 % avec une densité moyenne de prime par habitant de 7.282 FCfa.
Ces chiffres traduisent éloquemment toute la marge de progression dont l’industrie des assurances pourrait encore bénéficier », a ajouté le Premier ministre. Selon lui, la capacité de financement de l’économie par le secteur sera donc d’autant plus forte que la branche vie, qui fait le quart du chiffre d’affaires du marché en 2014, avec une croissance intéressante de 10 % contre 6 % pour la branche dommages, occupera une place prépondérante dans les assurances.
MODERNISATION DU SERVICE PUBLIC, RÉFORME PHARE DU PSE
Dakar, 9 déc(APS) - Le ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public, Viviane-Laure Bampassy, a estimé, mercredi, que la modernisation du service public constitue l’une des réformes phares du Plan Sénégal émergent (PSE), le nouveau référentiel des politiques publiques.
‘’La mise en œuvre des politiques publiques dépend d’une administration de qualité. Tous les pays qui sont aujourd’hui émergents se fondent sur leur administration. C’est ce qui est à l’origine des centres de services partagés’’, a expliqué Mme Bampassy, lors du vote du budget de son département.
Celui-ci est arrêté, pour la gestion 2016, à la somme de 1 828 635 360 francs CFA contre 1 479 628 880 francs CFA en 2015, soit une hausse de 349 006 480 francs CFA en valeur absolue et 23,59% en valeur relative.
Viviane Bampassy est longuement revenue sur les initiatives structurelles que son département mène pour moderniser l’administration.
‘’Parmi les actions menées, il y a l’ouverture aux usagers en 2016. Il y aura des consultations citoyennes pour recueillir l’avis des usagers sur les services rendus par l’administration et leurs attentes pour avoir à terme une administration réellement performante pour capitaliser les expériences des différentes administrations’’, a -t-elle annoncé.
Elle a exhorté à aller vers des réformes plus audacieuses, capables de porter le PSE.
Viviane Bampassy a également annoncé la mise en place prochaine d’un code de déontologie des agents de l’Etat. ‘’Il y a une dynamique de transparence qui est enclenchée dans l’administration. Il y a un projet de code général de déontologie des agents de l’Etat. Je viens de recevoir le rapport’’, a-t-elle révélé.
Il a souligné que ce code ‘’fera l’objet d’un processus de validation avec l’ensemble des acteurs avant sa validation et son adoption par l’Assemblée nationale’’.
Viviane-Laure Bampassy a par ailleurs assuré que la phase pilote de la gestion biométrique des effectifs dans la Fonction publique a démarré avec cinq ministères.
Il s’agit des ministères de la Justice, de la Fonction publique, des Affaires étrangères, de la Santé et de l’Action sociale, des Infrastructures, et des Transports terrestres.
‘’Après évaluation en fin 2016, le dispositif sera étendu à l’ensemble des ministères et aux établissements publics’’, a poursuivi le ministre de la Fonction publique.
Selon le dernier audit, la Fonction publique sénégalaise compte 129 400 agents.
Le budget global du gouvernement pour 2016 a dépassé la barre des 3000 milliards, dont près de 2000 milliards en ressources internes.
MANKEUR NDIAYE FACE AUX AMBASSADEURS ET CONSULS GÉNÉRAUX
Dakar, 9 déc (APS) – Une séance de travail a réuni mercredi à Dakar le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, et les ambassadeurs et consuls généraux, en perspective de la 5ème Conférence générale qui va regrouper ces derniers, à partir de ce jeudi.
’’’Nous avons tenu à faire une pré-conférence sur les activités qui démarrent demain mais également expliquer aux ambassadeurs, consuls généraux, attachés militaires et aux chefs de bureau économique sur le sens de la conférence’’, a expliqué le ministre des Affaires étrangères.
La 5ème conférence générale des ambassadeurs et consuls généraux du Sénégal s’ouvrent à Dakar jeudi sur le thème : ‘’Plan Sénégal Emergent et intégration régionale".
Au cours cette rencontre avec l’ensemble du corps diplomatique sénégalais, la question de la sécurité, les composantes sectorielles du PSE (Elevage-Education-Mines) feront l’objet de larges discussions.
‘’Il est important lorsque l’on représente son pays de connaître sa politique afin de la défendre et aussi de le vendre sur le plan international’’, a souligné Mankeur Ndiaye.
Il a annoncé la mise en œuvre d’un fonds de coopération internationale au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur pour soutenir la formation du corps diplomatique sénégalais.
Auparavant, les ambassadeurs et consuls généraux ont visité le Centre international de conférence Abdou Diouf.
Abuja, 9 déc 2015 (AFP) - Le fondateur des premières radio et télévision privées du Nigeria a été inculpé mercredi de fraude et blanchiment d'argent, dans le cadre d'une vaste affaire de corruption présumée sur des achats d'armements pour l'armée.
Raymond Dokpesi, 64 ans, patron de Raypower FM et de la chaîne Africa Independent Television (AIT), a comparu devant une haute-cour fédérale à Abuja.
La justice lui reproche d'avoir contribué à détourner, entre octobre 2014 et mars 2015, 2,1 milliards de nairas (près de 10 millions d'euros) destinés aux achats d'armes, pour financer la campagne électorale du Parti démocratique populaire (PDP) de l'ex-président Goodluck Jonathan pour la présidentielle de mars 2015.
Cet argent lui aurait été remis, selon l'accusation, par le Conseiller à la sécurité nationale de l'époque, le colonel Sambo Dasuki, arrêté le 1er décembre et inculpé d'avoir détourné au total environ deux milliards de dollars en effectuant des achats fictifs d'armement dans le cadre de la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram.
Sambo Dasuki était un homme-clé du régime du président Jonathan, qui briguait un nouveau mandat sous l'étiquette PDP, mais qui a été battu par le candidat de l'opposition Muhammadu Buhari. Celui-ci, une fois investi, a lancé une vaste campagne anti-corruption.
Raymond Dokpesi a plaidé non-coupable mais la justice a ordonné son maintien en détention jusqu'à une audience de libération sous caution jeudi. La date du procès du patron du groupe Daar Communications a été fixée au 17 février 2016.
Son avocat Mike Ozekhome a estimé les accusations "sans fondement et ridicules". Le colonel Dasuki affirme pour sa défense que tous les paiements auxquels il a procédé ont été ordonnés par le président Jonathan.
Un ancien secrétaire d'Etat aux Finances, Bashir Yuguda, et un ancien gouverneur de l'Etat du Sokoto, Attahiru Bafarawa, ont également été arrêtés dans cette affaire.
Conakry, 9 déc 2015 (AFP) - La Guinée et l'ONU ont rendu un hommage solennel mercredi à Conakry à deux soldats guinéens tués fin novembre dans une attaque jihadiste à Kidal, dans l'extrême nord-est du Mali voisin.
Le lieutenant-colonel Marwane Diallo et l'adjudant-chef Jacob Loua, dont les corps ont été rapatriés lundi, ont été salués lors d'une cérémonie d'obsèques marquée par un défilé militaire au camp Samory Touré, siège du ministère de la Défense et de l'état-major, en présence de leurs proches, de nombreux ministres, responsables de l'ONU et de diplomates.
Ils ont reçu à titre posthume des médailles militaires dans l'Ordre national du mérite pour "services rendus à la Nation", selon un décret présidentiel. Ils ont également reçu du Mali de hautes distinctions militaires, d'après un diplomate malien en Guinée.
Les deux hommes, qui faisaient partie des quelque 850 soldats du contingent guinéen de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), ont péri dans une attaque à la roquette contre le camp de la Minusma dans la nuit du 27 au 28 novembre à Kidal, revendiquée par le groupe jihadiste malien Ansar Dine.
Un civil contractuel de l'ONU a aussi été tué dans l'attentat, qui a également fait, selon l'armée guinéenne, quinze blessés parmi ses soldats qui ont été rapatriés. "Cette lâche attaque (...) ne peut que renforcer notre volonté à lutter contre la barbarie et l'obscurantisme", a déclaré le ministre délégué à la Défense, Abdoul Kabélé Camara.
La Guinée "ne se laissera pas imposer un mode de vie contraire à ses valeurs de liberté et de laïcité incarnées par la République", a-t-il assuré.
"L'engagement de nos forces armées au sein de la Minusma pour la stabilisation au Mali ne sera pas remise en cause par des bandes de terroristes. Nous ne céderons pas à la peur, à la panique et au découragement", a dit le chef d'état-major des armées, le général Namory Traoré.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la suite d'une rébellion à dominante touareg.
Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés à la suite du lancement, en janvier 2013 à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.
KABORE AURA UNE CÉRÉMONIE D'INVESTITURE "DIGNE DE CE NOM"
Ouagadougou, 9 déc 2015 (AFP) - Le président de la transition burkinabé Michel Kafando a promis mercredi une cérémonie d'investiture "digne de ce nom" lors de la passation des pouvoirs au président élu, Roch Marc Christian Kaboré, qui aura lieu avant la fin de l'année.
Le parti de l'ex-président Blaise Compaoré, chassé par la rue fin octobre 2014 après 27 ans au pouvoir et qui n'a pas pu participer à la présidentielle, a pour sa part félicité M. Kaboré, plus de huit jours après l'annonce des résultats.
"L'investiture que nous allons préparer est un événement digne de ce nom. Ca sera la première fois dans l'histoire du Burkina qu'un président civil va remettre le pouvoir à un président civil donc, je pense qu'il faut aussi mettre le cachet nécessaire", a dit M. Kafando, à l'issue de la rencontre avec son successeur qui a duré une demi-heure.
Six des huit présidents de l'histoire du Burkina Faso sont des militaires. Le pays a connu au moins une demi-douzaine de coups d'Etat. Michel Kafando, un diplomate à la retraite, avait été choisi par un collège électoral pour diriger la "transition" d'un an ouverte après la chute de M. Compaoré. Son pouvoir a échappé à un putsch le 17 septembre, grâce à la mobilisation populaire et l'opposition d'une partie de l'armée restée loyale au gouvernement.
"Je sais qu'il y en a qui sont pressés, mais il va falloir quand même que nous observions toutes les formalités juridiques", a précisé Michel Kafando, sur un ton amusé, notamment la validation des résultats par le Conseil constitutionnel. Il a promis une investiture "au mois de décembre". De sources concordantes, l'investiture de Kaboré est attendue le 22 décembre.
"Aujourd'hui, le Burkina Faso revient à une vie constitutionnelle normale", a affirmé M. Kaboré.
Ancien baron du régime, il a été élu fin novembre dès le 1er tour avec 53,49% des voix lors d'élections présidentielle et législatives dont la transparence et la crédibilité ont été saluées par la communauté internationale.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l'ancien parti-Etat habitué à remporter tous les scrutins, a adressé mercredi dans un communiqué ses "chaleureuses félicitations" au nouveau président, que beaucoup au sein de la formation qu'il a dirigée pendant 11 ans considèrent comme un traître.
Kaboré avait quitté le CDP en 2014 pour fonder avec d'autres apparatchiks du parti le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Le MPP est devenu la première force politique du pays (55 des 127 députés) et a exclu toute collaboration avec le CDP (18 sièges).
Abidjan, 10 déc 2015 (AFP) - Visé par une procédure de la justice française, le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a quitté la France vers 21h pour rentrer à Abidjan, a affirmé mercredi un porte-parole de la présidence ivoirienne.
"L'avion de M. Soro a décollé du Bourget (Paris) pour Abidjan" vers 21h locale et GMT, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la présidence. Abidjan a convoqué mardi l'ambassadeur de France et émis de "vives protestations" après la délivrance d'un mandat d'amener contre M. Soro par la juge d'instruction parisienne Sabine Khéris.
La magistrate souhaite entendre M. Soro dans le cadre de la plainte déposée en 2012 par Michel Gbagbo, fils de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour "enlèvement, séquestration et traitement dégradant et inhumain".
"Le problème n'est pas de s'opposer à une décision de justice mais de faire en sorte que les choses se passent conformément au droit international", a ajouté Bruno Koné, le porte-parole gouvernemental ivoirien.
"La bonne qualité des relations (...) entre la France et la Côte d'Ivoire imposent que des démarches d'information soient faites au minimum au niveau des autorités du pays ne serait-ce que par rapport à la dignité de la personne concernée", a-t-il dit.
"Sur le fond, par les voies habituelles, notamment dans le cadre d'une commission rogatoire, la justice française pourra saisir la Côte d'Ivoire et entendre la personnalité concernée (...) mais il faut que tout cela se fasse dans le respect des uns et des autres et dans le respect du droit international", a-t-il dit.
Mardi soir, les avocats de M. Soro avaient affirmé avoir fourni au juge les documents "attestant du caractère officiel" de la visite, à l'occasion de la COP21, du président de l'Assemblée ivoirienne en France et qu'il n'était donc plus visé par un mandat.
M. Soro, deuxième personnage de l'Etat, fait partie de la coalition au pouvoir dirigée par Alassane Ouattara, réélu président fin octobre dès le premier tour.
CONSTANCE TOMA'MYAÏ DECONSTRUIT LES HABITUDES CULTURELLES
«Les Traditions-prétextes-Le Statut de la femme à l’épreuve du culturel » est un essai de l’ancienne ministre ivoirienne de la Famille et de la Promotion de la femme, Constance Toma'mYaï. Ce livre est une dénonciation du conditionnement dans lequel sont maintenues des générations d'hommes et de femmes sous le fallacieux prétexte des habitudes culturelles appelées traditions.
Publié en 2014 aux Jd Editions d’Abidjan, « Les Traditions-prétextes-Le Statut de la femme à l’épreuve du culturel » remet en cause et démystifie la tradition selon laquelle la femme doit toujours rester docile et soumise. L’auteur, Constance Toma'mYaï, ancienne ministre ivoirienne de la Famille et de la Promotion de la femme, attire l’attention sur le constat selon lequel l’attachement aux « valeurs traditionnelles », à la dimension culturelle, est évoqué pour légitimer la marginalisation des femmes et justifier les violences qui leur sont faites.
Ce livre cherche à déconditionner, déconstruire et démystifier ce condensé de préjugés et de mythes volontairement construits sur la femme et qui ruinent les programmes de développement sur le continent africain. Cela, dans l’objectif de changer le regard des femmes et de la société sur la place et le rôle de ces dernière. Pour l’auteur, « les fausses valeurs assimilées au fil du temps, alors qu’elles sont fondées sur des mensonges, finissent par devenir des vérités ». D’où l’urgence de les remettre en cause.
D’après Constance Toma'mYaï, il urge d’intégrer dans la recherche des solutions du continent, les questions liées aux bouleversements dus aux injustices créées depuis des lustres, et tolérées par l’humanité. Selon elle, l’Afrique a certes été humiliée, « mais nous devons aussi, de manière endogène, reconnaître que la femme africaine a été et continue d’être l’oubliée des indépendances, des révolutions démocratiques à particules… ».
Le livre, à travers les expériences personnelles de l’auteur, cherche à faire éclater les carcans qui empêchent aux femmes de retrouver la place qu’elles méritent dans la société. Il s’agit d’une sorte d’instrument de conscientisation de la gente féminine afin qu’elle prenne son destin en main. L’auteur, par l’entremise d’un essaim de questionnements, balise la voie pour obliger les femmes à assumer toutes les responsabilités pouvant conduire à un véritable changement.
« Chaque jour, la famille, la société s'évertuent pour faire accepter que la place qui est faite aux femmes est ce qu'il y a de mieux, parce que...cela a toujours été ainsi ! Vous conviendrez avec moi que comme argument pour discriminer négativement les femmes, on ne saurait trouver mieux ! », laisse-entendre la fondatrice de l’Association ivoirienne des droits des femmes (Aidf).
Prise en compte des aspirations légitimes de la femme
Dans « Les Traditions-prétextes-Le Statut de la femme à l’épreuve du culturel », il ne s’agit point d’un procès fait à nos traditions. Mais un rappel qu’à travers le monde et les âges, les coutumes ont toujours existé avec leurs bons et mauvais côtés. C’est ce mauvais côté cherchant à éterniser la femme dans le statut des opprimés et justifiant l'oppression par les habitudes culturelles que dénonce Toma’mYaï.
A ses yeux, « nous devons aller au-delà des clichés et autres préjugés sans fondement pour proposer des alternatives viables et acceptables, respectant les droits humains des femmes ». De l’avis de ce professeur, spécialisé dans la rééducation des troubles du langage, la femme africaine vit un paradoxe : légitimement elle a pris sa place dans toutes les luttes de revendications qui ont jalonné l'histoire de nos peuples.
Toutefois, le débat à l'ordre du jour aujourd'hui est la prise en compte des aspirations légitimes de la femme. Une alternative qui, pense-t-elle, passerait par une démocratisation de la société dans sa globalité en renforçant ou en créant une sorte de consensus sur cette problématique. « Il ne s'agit plus de ré-découvrir les femmes mais de les prendre effectivement en compte dans les statistiques.
Construire l'Etat de droit n'est pas seulement possible ; c'est un impératif. Nos dirigeants ne peuvent plus se permettre de considérer le statut de la femme comme une option. Ils ont le devoir de l'intégrer dans toutes les sphères de leurs projets », avance l’auteur, ajoutant qu’il est temps de passer des discours politiques à des actions concrètes réduisant jusqu'à faire disparaître les écarts de chances entre les citoyennes et les citoyens. Seulement pour y arriver, la consultante internationale préconise la levée des obstacles politiques. Pour elle, une volonté politique hardie manque au progrès du continent.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
BALLON DE SONDE
Le message du ministre de l’Intérieur est implicite, ambivalent et provocateur. Même la sérénité, le sérieux et la sobriété affichés de l’homme ne se prêtent pas à cette catégorie de circonvolutions
Momar Seyni Ndiaye, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 10/12/2015
Volontairement ou non, le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a jeté un véritable pavé dans la mare politique. Il serait étonnant, en tout cas qu’il n’ait pas suscité, à dessein, cette onde de choc, déclarant froidement que la loi de finances en discussion n’avait rien provisionné de ce qui pourrait ressembler au financement d’un référendum. Rien de moins.
Qui plus est, le calendrier républicain ne porte aucune mention d’une quelconque autre élection que celle prévue pour les législatives de 2017 et la présidentielle de… 2019. Donc, pas question d’une joute électorale présidentielle, dans un peu moins de quinze mois. En d’autres termes, une seule élection présidentielle en vue, celle de 2019, conformément au calendrier républicain.
Que les alliés ou adversaires du Président en concluent qu’il n’y aurait pas d’élection présidentielle en 2017, en d’autres termes que le Président Sall aurait renoncé à réduire son mandat, n’engage qu’eux-mêmes, aux yeux du ministre de l’Intérieur. Qui, lui, reste figé à son premier degré de lecture «technique» de ses prévisions budgétaires inscrites réellement sur l’actuelle loi de finances. Il laisse ainsi aux politiques, comme d’une sorte de grain à moudre, la part d’interprétation de son métalangage, si habilement servi. Surtout quand il s’empresse d’ajouter que l’organisation d’une consultation référendaire relève d’une simplicité proverbiale et les moyens nécessaires facilement mobilisables.
Ancien ministre du Budget, il serait erroné de croire qu’Abdoulaye Daouda Diallo ignore les principes de base de l’élaboration d’une loi de finances : la prévision, la planification des recettes et des dépenses, à partir des ressources financières disponibles ou à trouver. Comme on ne peut le soupçonner de surdité ou d’amnésie, ce très proche collaborateur du Président Sall, l’a certainement entendu déclarer urbi et orbi qu’un référendum serait organisé en 2016. Pourquoi sur la foi de la déclaration présidentielle, il ne prévoirait de provisionner un poste «Référendum» et parer à toute éventualité ?
Ce n’est pas au ministre de l’Intérieur qu’on apprendrait qu’une loi de finances rectificative (LFR) est souvent, un incident budgétaire (comme toute révision budgétaire), une mesure d’exception qui traduit une défaillance dans la prévision et la planification, outils fondamentaux dans la gestion rationnelle. À moins qu’il ait reçu des instructions fermes, pour ne prévoir l’organisation du référendum, on voit pas mal, comment à son niveau, une telle évidence peut-être méconnue, d’un administrateur civil, à plus forte raison, d’un ancien ministre du Budget.
Dans un budget ou figure, à l’indifférence générale, près de six milliards francs Cfa pour équiper l’État de caméras de surveillance, on peut bien en provisionner autant pour l’organisation d’un référendum, maintes fois annoncé par le Président himself. La sécurité démocratique vaut bien la sécurité physique dans un pays qui est loin d’être menacé par le terrorisme.
Le marketing de la peur est un couteau à double tranchant, car installer la psychose de la peur pour justifier des dépenses somptuaires, peut valoir un retour de bâton.
Dans la même foulée, en analysant la temporalité des deux évènements (le référendum de 2016 et l’élection présidentielle de 2009), on retiendrait que leur annonce concomitante par le ministre de l’Intérieur, délivre un message fort révélateur, qu’on peut ainsi résumer : «Jusqu’à preuve du contraire, il n’y aura pas de réduction du mandat du Président Sall». Et par simple effet de syllogisme : pas de référendum en 2016, pas de présidentielle en 2017, donc pas de réduction du mandat en cours du Président Sall. Cet amalgame est d’autant plus surprenant qu’Abdoulaye Daouda Diallo, prenait langue avec la Commission électorale nationale autonome (CENA) sur le calendrier de 2016, quelques heures seulement (hic) avant son passage devant l’Assemblée nationale.
L’évocation simultanée du calendrier électoral de 2019 et des prévisions budgétaires de 2016 est-elle donc une déduction logique d’un éventuel revirement du Président Sall ? L’étape d’une élection présidentielle en 2017, étant automatiquement sautée ou occultée, dans le verbatim de l’influent ministre de l’Intérieur. Difficile à admettre, compte tenu de la récurrence martelée avec laquelle, le Président Sall dit sa détermination à respecter son engagement d’avant second tour. Même, il est vrai, en nuançant de plus en plus son propos ! Parce que tout simplement, sans référendum, comment envisager une élection présidentielle en 2017 ? Sauf si, perspective déjà écartée par le Président lui-même, il décidait de démissionner de son poste, pour donner corps à sa promesse.
La réaction qui a suivi la sortie d’Abdoulaye Daouda Diallo a délié les langues aussi bien dans la majorité présidentielle que dans l’opposition. Le PDS et ses alliés du FPDR, ont agité le mouchoir rouge et dénoncé une «nouvelle manœuvre présidentielle». Dans Benno Bokk Yakaar, la LD (cette fois, sans langue de bois,) a, par l’entremise de son porte-parole Moussa Sarr, sonné le tocsin, pour ramener le Président à ses promesses. La société civile a lancé des cris d’orfraie, pour tenter de recadrer le ministre de l’Intérieur. Et dans le camp de l’APR, Seydou Guèye porte-parole devenu très réactif, a assuré le SAV, en plaçant les surprenants propos du ministre de l’Intérieur dans leur contexte actuel. Et surtout en rappelant que l’engagement présidentiel serait tenu, selon le calendrier que le principal concerné décidera par lui-même.
L’assourdissant mutisme de l’AFP et du PS, traduit certainement, leur gêne devant tant de valse-hésitation, de rétropédalage et de cacophonie. Il est vrai que dans ces deux formations, la réactivité n’est pas inscrite dans les habitudes politiques. Qu’importe ! Même le commun des mortels, le Sénégalais lamda, semble désarçonné par dans ce brouillard. La sortie, certainement inopportune d’Abdoulaye Daouda Diallo, relève-t-elle de l’intox, du ballon de sonde d’un pré-conditionnement, autrement dit, une préparation psychologique à une décision que devrait prendre le Président Sall, sous peu ? Qui sait, lors de sa prochaine adresse à la Nation à l’occasion du nouvel an.
Le ministre de l’Intérieur est probablement un des meilleurs ministres du gouvernement de la seconde alternance. Jusqu’à présent aucun dérapage verbal ne lui est connu. Sa parole est rare, sobre et crédible. C’est pourquoi, il est difficilement concevable que sa sortie fût improvisée et d’une surprenante maladresse. Il y a manifestement de l’entropie dans sa déclaration, car son adresse comporte un impressionnant nombre de messages que tout le monde, selon où il se trouve, peut à sa guise, décortiquer. Son message est pour ainsi dire implicite, ambivalent et un tantinet provocateur, même la sérénité, le sérieux et la sobriété affichés de l’homme ne se prêtent pas à cette catégorie de circonvolutions.
En effet, il eût été plus simple pour Abdoulaye Daouda Diallo de se cantonner au Budget 2016, pour que cette loi ne comporte pour l’heure, aucune inscription budgétaire relative au référendum. En promettant de faire face à toute éventualité en cas de besoin. Son dérapage sur 2017 et 2019 a suscité les réactions normales et alimenté la polémique, ajoutant ainsi, au tumulte autour de la réduction du mandat du Président Sall.
À l’évidence les conséquences de cette mis-communication sont très dommageables à l’image du Président Sall. Ses adversaires trouvent une occasion rêvée d’enfoncer le clou sur son «indécision» et son jeu à cache-cache, avérés ou non. Les dénégations ou autres recadrages du porte-parole n’y peuvent rien.
Bien au contraire, ils contribuent à noircir le tableau assombri de l’image présidentielle affectée par l’attentisme, l’incertitude, l’indécision compulsifs sur le calendrier républicain. Ses partisans incapables de percer son secret (exemple son conseiller juridique), nage dans des eaux troubles. Ils sont obligés, à défaut de rester mutiques, donner dans la langue bois, le discours convenu, sans crédibilité et sans consistance. Le 31 décembre, le président de la République aura une occasion rêvée de délivrer les Sénégalais d’une angoisse rampante face au flou installé dans les échéances politiques à venir.
Ce jeu du chat et de la souris a suffisamment duré. Autrement, c’est la vitrine démocratique qui en prendrait un sérieux coup, alors qu’en RDC, au Congo, au Burundi et au Rwanda, la gestion des mandats présidentiels empestent la vie politique et menace l’équilibre social. Et surtout au moment le Burkina qui vient de sortir d’un long tunnel de la déraison démocratique, fait figure de proue dans les pratiques politiques valorisantes.
Le Sénégal ne devrait en aucun cas s’immerger dans les vieux démons de la mal-gouvernance politique, en voulant ériger la ruse et la cachoterie en modèle de gestion.