La 18ème journée de Ligue 1 est marquée ce samedi par le choc au sommet décisif pour le titre entre l’AS Pikine et Jaraaf, à Alassane Djigo. Les Pikinois, relégués à 3 points des Médinois, sont dans l’obligation de gagner sous peine d’hypothéquer leurs chances de conquérir un premier titre de champion.
La Ligue 1 pour le compte du présent exercice pourrait aborder un virage important lors de cette 18ème journée avec deux affiches qui mêlent les trois équipes de tête. L’un des duels qui cristallisent les attentions est sans doute le choc entre l’AS Pikine et le Jaraaf, à Alassane Djigo.
Dimanche, l’US Ouakam se rend à Caroline Faye pour défier le champion sortant Diambars.
AS Pikine / Jaraaf : Les Pikinois n’ont pas le choix
L’AS Pikine (2ème, 30 pts) avait toutes les cartes en main pour se retrouver en tête de la Ligue 1 au sortir de cette 18ème journée. Les Pikinois auraient leur destin entre leurs mains au moment de faire face au Jaraaf s’ils avaient battu Touré Kunda. Mais, le nul arraché in extremis par les Mbourois à Alassane Djigo (1-1, 17ème j.) a tout changé. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le Jaraaf (1er, 33 pts) avait gagné, portant alors son avance à trois points sur les Banlieusards. Une situation qui donne plus d’enjeu à l’affiche de ce samedi, car l’AS Pikine est dans l’obligation de gagner pour ne pas perdre du terrain sur le Jaraaf. Un nul comme à l’aller (0-0, 5ème j.) ne serait pas forcément un mauvais résultat mais maintiendrait toujours les partenaires d’Adama Mbaye à trois points du leader.
Une défaite, par contre, hypothéquerait sérieusement les chances des Pikinois et ouvrirait un boulevard au Jaraaf.
Diambars / USO : Ouakam condamné à l’exploit
Troisième à trois points du Jaraaf, l’US Ouakam (3ème, 30pts) se rend dimanche chez le champion sortant Diambars. Les Ouakamois peuvent profiter du duel entre Jaraaf et Pikine à condition néanmoins de réaliser un bon résultat à Caroline Faye face à l’Institut de Saly qui, sauf, miracle ne conservera pas son titre. Les «Académciens», qui comptent 10 points de retard sur le Jaraaf, ont été surpris trois fois cette saison à Caroline Faye dans les derbys face à Touré Kunda et Stade Mbour ainsi qu’à l’occasion de la réception de l’AS Pikine, concédant toujours une défaite sur le même score de 1 à 0.
Port / NGB : Les Portuaires au ralenti
Port (4ème, 26 pts) n’a gagné qu’une rencontre lors des 7 dernières journées. Et cette victoire est intervenue lors de la phase retour face au Casa Sports (1-0, 16ème j.). Désormais à 7 points du leader, les joueurs de Malick Daff visent à présent le podium. NGB (13ème, 17 pts), qui lutte pour le maintien, doit pour sa part glaner des points afin de quitter la zone rouge.
TK / Casa : Les Mbourois pour rebondir
Défait par le Jaraaf lors de sa dernière sortie à domicile, Touré Kunda (5ème, 24 pts) cherchera à rebondir pour rester au contact du peloton de tête. L’équipe mbouroise s’appuiera sur sa solidité défensive pour contrarier une équipe ziguinchoroise maîtresse à Kolda mais très fébrile à l’extérieur cette saison, le Casa Sports (8ème, 20 pts) n’ayant gagné aucune rencontre hors de ses bases en championnat cette saison.
Suneor / Mbour : Al Ousseynou retrouve les siens
Al Ousseynou Sène retrouve Suneor, son ancienne équipe. L’actuel coach du Stade Mbour avait quitté les Huiliers après 7 journées, suite à une brouille avec les dirigeants. Pour ce match retour, il va s’asseoir sur le banc du Stade Mbour dans une opposition qui promet beaucoup. Car du côté de Suneor, l’objectif reste plus que jamais la victoire pour s’éloigner des relégables.
Ngor / Linguère : Relever la tête
Après avoir pris quatre buts face au Stade Mbour à Caroline Faye, le week-end dernier, Ngor (12ème, 18 pts) est attendu au tournant face à la Linguère (9ème, 20 pts), ce dimanche. Le vice-champion, en pleine tourmente, doit retrouver le goût de la victoire face à des Saints- Louisiens qui peinent à s’éloigner de la zone rouge. Ce match est d’autant plus important qu’il pourrait plonger le vaincu dans la zone rouge en cas de victoire de Niary Tally sur Port.
DUC / Yeggo : Comme la victoire est difficile !
Les Étudiants du DUC (11ème, 18 pts) n’ont toujours pas gagné depuis la phase retour. La victoire semble donc impérative et pourrait précipiter la dérive du navire de Sicapois qui restent sur 16 matchs sans victoire. En plus de cette mauvaise série, Yeggo (14ème, 10 pts) a perdu son coach, Mbaye Badji, parti après l’élimination des 32èmes de finale de la Coupe du Sénégal de son équipe.
Programme 18ème journée
Samedi 26 avril 2014
Stade Demba Diop
16h00 DUC / Yeggo
18h00 Port / NGB
Stade Alassane Djigo
17h00 AS Pikine / Jaraaf
Dimanche 27 avril 2014
Stade Caroline Faye
17h00 Touré Kunda / Casa Sports
19h00 Diambars / US Ouakam
Stade Ely Manel Fall
17h00 Suneor / Stade Mbour
Stade de Ngor
17h00 Ol. Ngor / Linguère
Meilleur buteur
13 buts : Ibrahima Diop (Jaraaf)
9 buts : El Hadj Adama Mbaye (AS Pikine)
LE TRIOMPHE DE WADE A LA UNE DES QUOTIDIENS DAKAROIS
Dakar, 26 avr (APS) - Les quotidiens sénégalais ont relevé samedi la qualité de l'accueil réservé vendredi soir à Dakar à l'ancien chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, soulignant le triomphe d'un dirigeant battu à la présidentielle, deux ans plus tôt.
"L'ancien président de la République (est) enfin à Dakar", annonce L'As Quotidien avant de signaler que "Wade a débarqué en chef de guerre" revigoré par "une marée humaine impressionnante" à son accueil.
"Accueilli en héros, Wade jubile, menace et prend date", note Walfadjri qui cite un propos de l'"opposant historique": "Que Macky (Sall) décode le message" du peuple venu à sa rencontre, lui l'ex-président.
L'Observateur reprend le constat pour indiquer que le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS) a effectué deux heures de "Marche bleue", formule qu'il donnait à ses caravanes électorales. "Wade descend Macky et ses alliés", ajoute le journal.
"Retour en fanfare du Pape du Sopi: Wade-mën-show défie Macky", titre Le Populaire, faisant dans la dérisoire sur les traits de caractère du vieux politicien, capable de soulever des foules lors de ses apparitions en public.
"Ce n'est qu'un début. (...). Ça, Macky devra y répondre, sinon le réveil (lui) sera dur", poursuit le journal citant encore Me Wade, qui intervenait lors d'un rassemblement de plusieurs milliers de ses partisans au siège de son parti.
Le Quotidien signale aussi l'"accueil triomphal" réservé à Abdoulaye Wade (87 ans) et constate que "Gorgui (le vieux) a mis Macky groggy", tout en promettant à son successeur une prochaine "démonstration de force" pour "redresser le pays".
"Si je suis venu, c'est que j'ai entendu vos gémissements", écrit Enquête qui cite l'ancien président du Sénégal qui était absent depuis deux ans, en séjour à Paris. "Wade, un retour en messie", renchérit ce quotidien dakarois.
Son éditorialiste relativise toutefois la portée de la loi du nombre --"des millions de personnes" à l'accueil de Me Wade, et soutient que si l'opération de communication lui a réussi, "sur le plan politique, cette démonstration de force risque d'avoir un effet circonscrit". Le suivi n'est pas garanti, selon le commentateur.
"Liesse populaire pour Wade: Le +Monstre+ fait toujours rêver!", selon Direct-Info, tandis que La Tribune relève l'accueil "en grandes pompes" obtenu par le "Pape du Sopi", mais c'est pour le flétrir par cette remarque: "Wade est là, et après?".
"Wade n'a qu'à laisser le gouvernement travailler", dit le rappeur "Fou Malade", alors que le ministre Mor Ngom, toujours dans La Tribune, assure que "la traque (des avoirs illicites) sera poursuivie jusqu'à son terme et le droit sera dit".
Libération tente le portrait croisé, sous le titre: "Retour d'un ex-président sous le manteau d'un opposant: Wade égal à lui-même". Il commente aussi la ligne de défense de l'avocat et père de l'ex-ministre Karim Wade, en prison depuis un an pour le délit présumé d'enrichissement illicite.
«NOUS NE SENTONS PAS MBAGNICK NDIAYE»
PAPE ABDOU FALL COGNE SUR LE MINISTRE DES SPORTS
Aïssatou FAYE et Ndèye Coumba FALL |
Publication 26/04/2014
Le promoteur Pape Abou Fall bande ses muscles. Dans un entretien qu’il a accordé hier à Sunu Lamb, chez lui à Ouakam, le patron de PAF Production a dit toute sa déception sur le ministre des Sports et de la Vie associative, Mbagnick Ndiaye, dont il n’a pas encore senti la complète implication dans la lutte. «Mbagnick Ndiaye jamais au stade pour suivre nos combats»
«Personnellement, je n’ai aucun problème avec le ministre des Sports Mbagnick Ndiaye. Mais nous ne le sentons pas. Depuis qu’il a été nommé, il ne s’est jamais présenté au stade pour suivre nos galas de lutte comme il le fait lors des galas de Ndef Leng par exemple. Pourtant, ses prédécesseurs l’ont toujours fait. Depuis que le ministre des Sports est là, nous rencontrons beaucoup de problèmes.»
Pape Abdou Fall n’y est pas allé de main morte pour qualifier le ministre des Sports. Pis, le patron de PAF production estime qu’ils sont lésés par leur ministère de tutelle alors que ça ne devrait pas être le cas. «En tant qu’homme de la lutte il (le ministre) ne devrait pas se comporter de la sorte. Nous ne le sentons pas», insiste-t-il regrettant par ailleurs le report du Drapeau du chef de l’Etat.
À l’en croire, «ce drapeau, c’est comme une institution. On doit pérenniser cette manifestation. Le président de la République, Macky Sall, est de la région de Fatick, de même que le ministre des
Sports, Mbagnick Ndiaye. On devait tout faire afin que tous les moyens soient réunis pour un bon
déroulement du Drapeau du chef de l’Etat. Ils y gagneraient plutôt».
«CHEIKH YERIM SECK N’EST PAS PLUS MODELE QUE NOUS»
Pape Abdou Fall n’a pas manqué de se prononcer sur de nombreuses questions brûlantes de l’actualité apportant notamment une réplique à Cheikh Yérim Seck qui, dans son dernier livre, a vertement dénigré la lutte et ses acteurs. Pour le promoteur, «il est mal placé pour fustiger notre sport. Nous sommes des gens honnêtes qui contribuent au développement de leur nation en y investissant notre argent».
L’auteur de «Ces goulots qui étranglent le Sénégal» n'a pas fini d'en prendre pour son grade : «Cheikh Yérim Seck n’est pas plus modèle que nous. Je vous dis que quiconque s’attaque à mon domaine d’activité me trouvera sur son chemin. Je défendrai toujours mon travail parce que c’est quelque chose de bien qui ne va pas à l’encontre des recommandations divines. Je m’en arrête là. Gare aux détracteurs de la lutte !» À bon entendeur…
L’échec du combat Gouye Gui / Zoss est encore frais dans les mémoires. Sa Thiès et Jordan doivent alors descendre dans l’arène pour montrer une autre image de la lutte et redonner le sourire aux nombreux amateurs.
Sa Thiès et Jordan ont la lourde responsabilité de faire oublier le fiasco né du combat qui s’est terminé sur un goût d’inachevé entre Gouye Gui et Zoss de Door Dooraat, lundi 21 avril dernier. Le dénouement de cette confrontation, victoire par décision médicale suite à la fracture du doigt du Roi du simpi, a laissé sur leur faim les amateurs.
Sa Thiès et Jordan ont donc du pain sur la planche. Ils doivent livrer un combat explosif. Leurs prestations doivent être à la hauteur des enjeux de ce duel. Outre le règlement de comptes à distance entre Balla Gaye 2 et Eumeu Sène, il y va des intérêts de Sa Thiès et Jordan. Le cadet du Roi des arènes a été discrédité après son premier revers contre Malick Niang de Yoff. Les critiques les plus sévères étaient tombées sur sa tête.
Le fils de Double Less devra rectifier le tir en mettant tout le monde d’accord sur sa supériorité devant Jordan de Tay Shinger, qui reste toutefois sur deux victoires de suite contre Boy Nar et Forza. Il voudra confirmer et prouver qu’il n’y a jamais deux sans trois. Sa troisième performance,
Jordan veut la marquer devant un adversaire de taille. Aussi, voudrat- il effacer le revers de son leader Eumeu Sène contre Modou Lô, le 31 janvier dernier.
Programme 49e journée
Dimanche 27 avril
Stade Demba Diop
Grand combat
Sa Thiès (Double Less) / Jordan (Tay Shinger)
Combats spéciaux
Modou Anta (Thiès Mbollo) / Yékini Jr (Door War)
Quench (Lansar) / Khadim Ngom (Tay Shinger)
Combats préliminaires
Bébé Ass (Lansar) / Garga 2 (Yeumbeul Mbollo)
Boy Diola (Tay Shinger) / 5h du matin (Rock Énergie)
Papa Sow Jr (Fass) / Paby (Djimbory)
Yékini Junior (Louga) / Leppeuy Bakh (Sakku Xam Xam)
Les amateurs seront servis ce dimanche avec la confrontation qui opposera Modou Anta de Thiès Mbollo et Yékini Jr de Door Waar. Un choc aux enjeux énormes entre deux adversaires dont l’ambition est de se hisser au sommet de la lutte sénégalaise.
Pour son baptême du feu avec l’écurie Door Waar, Yékini Jr sera très attendu. Après avoir claqué la porte de l’école de lutte Ndakaru, le Zorro de Grand Médine n’a pas droit à l’erreur. Il aura en face de lui Modou Anta, un adversaire teigneux, coriace et courageux.
Pour venir à bout du Tigre de Thiès, Yékini Jr devra batailler ferme, boucher les angles, lui empêcher d’utiliser sa prise favorite qui est la ceinture. Ce ne sera point une partie facile pour l’ex-pensionnaire de Ndakaru qui nourrit l’espoir de confirmer sa dernière victoire acquise contre Santang Gningue (3 décembre 2011) et, par la même occasion, décrocher sa 15ème victoire. Il partage les mêmes ambitions avec Modou Anta qui, lui aussi, sort d’une belle victoire devant Bathie Séras (23 juin 2013) et qui aura à coeur de se défaire du Zorro pour signer la 15ème victoire de sa carrière. C’est tout l’intérêt de ce combat entre deux protagonistes comptabilisant chacun 14 victoires.
Qui va décrocher la 15ème ? Les amateurs qui viendront en masse au stade Demba Diop seront édifiés à la fin de cette confrontation qui s’annonce épique et palpitante. Pronostic interdit.
Palmarès Modou Anta
14 victoires
Moustapha Ndiaw, Pape Mbaye, Cheikh Kane, Sakal, Cheikh Niang, Sankoss, Youssou Ndour de Lébougui, Beau Gars, Sococim, Mamady Ndiaye, Ouza Sow, Boy Sèye, Balla Diouf, Bathie Séras
3 défaites
Moussa Ndoye, Bébé Saloum, Lac Rose
Palmarès Yékini Jr 14 victoires
Mbaye Diouf 2, Abdou Diouf de Force Tranquille, Moussa Dama, Mbaye Dione 2, Bèye Bèye, Thionck Essyl, Khadim Sarr, Géant, Ness, Sacadior 2, Douglas, Super Étoile, Super Diamono, Santang Gningue
5 défaites
Lac de Guiers 2, Issa Pouye, Tapha Tine, Elton, Tonnerre
UN REPORTAGE PHOTOS DE BOUBACAR BADJI DE SENEPLUS
MULTIPLE PHOTOS
COUP D’ÉCLAT RÉUSSI
LE RETOUR DE WADE : DES PRÉPARATIFS À L’APOTHÉOSE À LA PERMANENCE DU PDS
S’il n’a pu parader en plein jour et tenir son meeting à la Place de l’Obélisque, comme initialement prévu mercredi dernier, Abdoulaye Wade, arrivé à Dakar hier vendredi dans la nuit, a réussi un véritable coup d’éclat. Trois jours durant, il a polarisé les attentions, bousculé l’ordre public et sabordé la quiétude du pouvoir de Macky Sall.
Le Premier ministre, Aminata Touré, ainsi que plusieurs membres du gouvernement et de partis de la Majorité ont beau chercher à banaliser le moment, le retour de Wade au Sénégal, après deux ans d’absence, aura été probablement l’événement politique le plus marquant depuis la présidentielle de 2012.
‘’Macky Sall ne peut pas ignorer ce message’’, s’est exclamé le pape du Sopi du haut du podium où il s’adressait à ses militants et sympathisants qui ont rallié la permanence du Pds dans la nuit du vendredi au samedi. Wade n’a pas tort.
La cadence du gouvernement est toujours jugée lente, la traque aux biens supposés mal acquis n’est pas sûre de produire les résultats espérés, le parti du Président (Apr) est empêtré dans les querelles internes, Benno fonce vers la division… Dans ce contexte de malaise, voir les populations réserver à Wade, battu il y a à peine deux ans à la présidentielle, une mobilisation aussi forte ne manquera certainement pas de faire réfléchir Macky Sall.
Durant ces trois jours, SenePlus était à la pointe de l’actualité. En une trentaine de photos, nous vous faisons revivre les péripéties du retour d’Abdoulaye Wade au Sénégal. Un événement qui a mis face-à-face deux camps : la République avec un impressionnant déploiement de forces de sécurité et la ‘’Rue publique’’ incarnée par les militants et les sympathisants du Pds et leurs alliés.
L’effervescence médiatique que suscite le retour annoncé de Abdoulaye Wade au Sénégal après deux années d’absence, consécutive à sa défaite à l’élection présidentielle de 2012, scelle le retour non pas de «l’enfant prodige» mais bien celui du looser prodigue !
Au delà du pouvoir de nuisance maléfique dont il est indéniablement doté, ce retour constitue son ultime baroud d’honneur au peuple sénégalais qu’il a floué puis trahi après 26 ans d’opposition et 12 ans d’une gestion calamiteuse des affaires publiques et maîtrisée des «affaires privées» (son fort) !
Bien qu’on ne puisse contester le bond qualitatif opéré en termes d’infrastructures majeures parfois inachevées (Aéroport International Blaise Diagne) et inégalement réparties sur l’ensemble du territoire, nous regrettons le prix exorbitant que le peuple sénégalais et les contribuables ont dû payer pour les voir émerger...
Mais au-delà, et c’est le plus grave, la situation laissée à son successeur et ancien très proche collaborateur, a achevé de mettre au grand jour la méga-entreprise de prévarication organisée au sein de l’Etat ( Présidence, ministère des Finances, Trésor public, Impôts et Domaines, Cadastre et Agences pléthoriques) au point de faire dire à de très fins observateurs politiques locaux que son magistère a consacré «la démocratisation de la corruption tout en corrompant la Démocratie dans un même élan» !
Là où nous devons rester vigilants et non pas amnésiques voire nostalgiques, c’est dans notre capacité à mener un inventaire exhaustif et objectif du passage de ces chefs de gangs et de leurs clans à la tête de nos Etats...
En effet, triste sort que celui réservé à un peuple qui ne reconnaît plus ses bourreaux... et à une génération, la nôtre, qui pour magnifier son destin s’en remet systématiquement à des «messies» venus de l’Antiquite (Makhtar Mbow ou Cheikh Hamidou Kane etc. pour les Assises nationales) et aujourd’hui Wade pour construire une opposition aux maquillages de Macky... Quelle honte !
D’autant qu’il se prévaut dans une interview hier matin sur les ondes de Rfi de vouloir organiser sa succession à la faveur de ce retour, afin d’installer le «Libéralisme au Sénégal pour les 50 prochaines années...»
Ici, nous devons construire une alternative générationnelle solidement ancrée dans les valeurs fondatrices de cette Nation, qui sera constituée d’un pôle de gauche fort, totalement acquis dans le panafricanisme prôné par les Pères Fondateurs de l’Indépendance et résolument déterminé à s’atteler au «mieux- être» des Sénégalais et des Africains.
Enfin, pour mémoire, se souvenir que nous sommes ce peuple qui a été capable en un demi-siècle de faire abandonner le pouvoir à Senghor en 20 ans, faire partir Diouf en 19 ans et Wade en 12 ans.
Macky Sall n’a qu’à s’atteler à «performer» car 5 ans c’est court, et demain est vite arrivé !!!
A bonne entendeur Salut
«IL NOUS FAUT SORTIR DE L’UNIVERSITE CE QUI N’Y A PAS SA PLACE»
MARY TEUW NIANE SUR L’IMMIXTION DE LA POLITIQUE ET DES ACTIVITES PARTISANES OU RELIGIEUSES DANS L’ESPACE UNIVERSITAIRE
Il est temps, à en croire le Conseil économique, social et environnemental de mettre un terme «à la propagande politique et religieuse au sein des universités». Le ministre Mary Teuw Niane est déterminé à éradiquer ce phénomène qui est en train de transformer les universités
Depuis quelques années, on assiste à la prolifération de «dahira» et de manifestations politiques au sein des universités. Un phénomène qui a été déploré par le Conseil économique, social et environnemental (Cese).
En effet, hier, lors d’une session ordinaire portant sur un projet de rapport autour de la pacification de l’espace scolaire et universitaire, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane, a été interpellé sur la question de l’immixtion de la politique et des activités partisanes dans l’espace universitaire.
A en croire Mary Teuw Niane, «les conseillers ont beaucoup insisté sur la nécessité pour les partis politiques de former leurs militants pour que dans l’espace universitaire qu’ils aient l’attitude qui sied puisque c’est un espace de débats, d’idées, d’échanges intellectuels».
Sur ce, renchérit le ministre, «c’est vrai que c’est un espace de citoyens qui ont leur religion, qui doivent la pratiquer, mais cet espace a une mission fondamentale qui est la production, la transmission, la diffusion des connaissances et que ceci doit être central et ne pas être un espace
de prosélytisme religieux qui n’est pas le sien».
Toutefois, indique Mary Teuw Niane : «Nous ne pouvons pas empêcher que des partis politiques puissent avoir des militants dans les universités». Par contre, avertit-il, «qu’il ait des activités qui conduisent à de la violence, nous allons réagir de la manière la plus forte pour l’empêcher».
Déterminé à éradiquer ce phénomène qui est en train de transformer les universités, le ministre
soutient avec fermeté : «Il nous faut sortir de l’Université ce qui n’y a pas sa place. Et que les uns et les autres comprennent que si nous voulons la qualité, l’excellence, il y a des sacrifices importants à faire». En ce sens, il renseigne que «le directeur du Centre des oeuvres universitaires de Dakar (Coud) est en train de faire un travail de sensibilisation, de discussion avec les "dahira" et autres associations dans l’espace universitaire pour que les uns et les autres comprennent que ce n’est pas un espace où on devrait mener certaines activités.
Et nous allons aller petit à petit mettre un terme à des activités qui amènent de la nuisance sonore». Parce que, fait remarquer Mary Teuw Niane, «c’est dans un espace paisible qu’on construit le savoir. Et sur ça je suis convaincu que nous aurons le soutien des religieux». «C’est un travail dur, il y aura des grèves, des crises, mais il ne faut pas reculer si nous voulons avancer et aider les jeunes», déclare-t-il.
Par ailleurs il faudra signaler que du côté des conseillers, l’Université ne peut pas être un espace de religion et de politique. «L’Université ne doit pas être un espace de propagande», soutient le conseiller Mamadou Diouf qui indique qu’«il y a des gens qui, sous le sceau de la religion, font des choses qui n’ont rien à voir avec la religion ». Outré, il ajoute : «L’université doit rester un espace de savoir. Il n’est pas là pour un parti politique ou un gouvernement, il est pour tout le monde».
«Tout pouvoir est provisoire ; celui qui l’exerce doit savoir qu’il aura un jour à rendre des comptes.» Albert Jacquard (1925) - Petite philosophie à l’usage des non-philosophes.
S’il y a un pater qui craint le pire pour son fils, c’est bel et bien l’ancien chef d’Etat, Abdoulaye Wade. Ce dernier, jadis maître incontesté et incontestable qui dirigeait le pays d’une main de fer, n’a vraiment jamais su dissocier les affaires familiales de la République.
Il avait ainsi doté ses proches (fils & fille) parmi les plus proches, des postes de responsabilités les plus juteux de l’appareil d’Etat. Le plus célèbre d’entre eux étant sans conteste Karim Wade, plus connu sous le sobriquet de «ministre du Ciel et de la Terre» ; tellement ses prérogatives et autres portefeuilles ministérielles dépassaient l’entendement.
Sa position stratégique dans les différentes équipes gouvernementales conjuguée à la complicité tacite de ses sbires lui ont permis de s’adonner à des pratiques peu orthodoxes et qui n’honoraient guère la République.
Nul n’est sans ignorer que pendant le temps qu’il est resté aux différents gouvernements, Karim Wade a cassé du «gros» sucre dans le dos du Peuple sénégalais meurtri par l’insatiabilité, l’arrogance et la démesure de cet enfant gâté et terrible de la République.
Ceci lui vaut sans doute son actuel séjour carcéral, la saisie de nombre de ses biens, mais aussi son futur et inévitable jugement.
Au vu de son patrimoine financier et foncier amassé en un temps record et qui donne le tournis, il est malheureusement devenu par la force d’un amour parental irréfléchi mais aussi de ses propres agissements, l’homme le plus traqué de sa génération tant les charges qui pèsent contre lui sont considérables.
Toutefois, avant l’incarcération de «son fils», Abdoulaye Wade, sentant l’étau judiciaire se resserrer autour de son protégé, avait fait dans la menace et tenté ainsi en vain d’enrayer la machine judiciaire. Mais c’était sans compter avec la détermination affichée des «traqueurs».
Depuis lors, les nuits de Wade-père sont devenues plus que troubles.
Sans nul doute, Karim Wade paie pour sa cupidité excessive qui avait fini de dévoiler sa vraie nature, mise à nue à travers différents scandales (financiers et fonciers) qui ont marqué son «règne».
La récente annonce par le juge d’instruction du juge- ment prochain de celui qu’il considérait comme «le plus intelligent de tous les Sénégalais» a fait sortir Wade-père de ses gongs. Il enchaîne sorties médiatiques incendiaires, invectives et autres menaces qui n’ont de but que de faire flancher Dame justice et blanchir un fils «trempé dans la merde» jusqu’au coup.
Son nom est cité presque dans les pires deals et autres scandales financiers et fonciers que le Sénégal n’ait jamais connus. Sur ce, Abdoulaye Wade, tel un «papa- poule» aveuglé par un instinct paternel fou, a sauté de son nid cossu de Versailles toutes griffes dehors déterré sa hache de guerre, pour venir sauver le soldat Karim; le tout dans un slogan évocateur de : «Mon fils ou l’hécatombe».
Ce fils qui a fini de creuser sa propre tombe.
Ce qui est triste dans cette affaire restera à jamais le comportement peu honorable affiché par cet ancien chef d’Etat qui devait adopter une attitude digne de son rang. Son modus operandi consiste en fait à défaut de sauver ce «fils prodigue» à user de sa capacité de nuisance en chauffant ses militants à bloc, mettre le régime en place en mal avec le Peuple, semer le doute dans le cœur des Sénégalais, le désordre, la zizanie totale, et rendre ainsi le pays ingouvernable.
Ce qui serait impardonnable, surtout venant d’un vieux de plus de 90 ans. Toutefois, vouloir à tout prix dédouaner «son fils» tout en essayant de perturber la quiétude des honnêtes citoyens n’est pas digne d’un homme d’Etat.
Pis, c’est même insulter la mémoire collective que de s’adonner à un tel bluff. Ce serait ingrat de la part de ce nonagénaire que de vouloir prendre en otage et ainsi hypothéquer l’avenir d’une population à majorité jeune.
Les mesures de sécurité prises à cet effet par les autorités sont salutaires en ce sens qu’il en va de la stabilité du pays; gage de la sûreté et du bien-être de tout un chacun. L’Etat ayant le monopole de la violence, force devra rester à la loi.
Fini les temps où Wade, ce politique dans l’âme, nous tenait en haleine, en perpétuelle campagne électorale au lieu de se tourner vers l’essentiel. Quand est-ce-que ces Libéraux se rendront- ils à l’évidence que la roue a fini de tourner, que le peuple sénégalais les a vomis ?
Ce que Monsieur Abdoulaye Wade semble oublier, c’est qu’il n’est plus ce mythe qui a longtemps ébloui et intrigué les Sénégalais. Néanmoins, ses agissements traduisent la mégalomanie, l’égocentrisme et la roublardise d’un chef d’Etat has been qui vit encore dans le passé.
Qui ne serait pas ravi du retour au pays d’un ancien président de la République, de surcroit digne fils du terroir ? Toutefois, ce retour qui est un non-évènement serait sujet à controverse s’il revêt une connotation politique et/ou de troubles à l’ordre public.
L’on se rappelle encore de l’accaparement et du zèle ressentis au succès apparent relatif à l’organisation du sommet de l’Oci, de la réalisation de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio, mais aussi de la vente de la troisième licence de téléphonie mobile a Sudatel, au parfum de scandales financiers sans précédent.
Sur ces entrefaites, qui disait à qui voulait (et/ou ne voulait pas) l’entendre et sans gêne que : «Karim, je dirai à ta mère que tu as bien travaillé ?».
Cependant, quand on n’est pas prêt à voir «son fils» répondre de ses actes et payer pour ses errements, mieux vaut le tenir hors de l’appareil d’Etat qui voudrait que le droit de rendre compte soit érigé en lettres d’or.
Et Karim dans tout ça ? Cet adulte qui s’est toujours comporté en enfant gâté doit avoir la honte de sa vie en voyant un vieux nonagénaire venir lui «sauver sa peau». Quel digne fils laisserait son père de cet âge lui venir en secours ? Il a à jamais déshonoré le nom des Wade.
Toutefois, la stratégie (digne de celle de la terre brûlée) adoptée par cet éternel fauteur de troubles* qu’est Abdoulaye Wade, de tirer «son fils» des entrailles de la justice s’avère perdue d’avance en ce sens que ce dernier est plus que jamais tenaillé entre le marteau de Dame justice et l’enclume de la prétention du détenu politique.
DES INCONNUS VISITENT LE BUREAU DU DEPUTE THIERNO BOCOUM ET EMPORTENT SES DEUX ORDINATEURS
Le député Thierno Bocoum a été victime d’un cambriolage, dans la nuit du jeudi au vendredi. C’est son bureau qui se trouve à l’intérieur de son domicile, sis aux Parcelles assainies Unité 24, qui a reçu la visite des individus mal intentionnés. Ces derniers qui avaient certainement bien préparé leur coup, n’étaient, en effet, intéressés que par les deux ordinateurs du « rewmiste». Des ordinateurs installés dans son bureau. Il faut à ce propos signaler que les malfrats ont commis leur forfait alors Thierno Bocoum était absent.
En effet, ces derniers ont défoncé la fenêtre, avant d’introduire un long bâton avec un clou à l’extrémité. Par ce moyen, ils ont déplacé un fauteuil du bureau accolé au mur et ont fait tomber les deux ordinateurs sur le fauteuil. Ce, après quoi, les deux voleurs n’ont eu qu’à tirer le fauteuil vers eux, pour récupérer les ordinateurs. Leur forfait accompli, ces derniers ont vite fait de prendre la poudre d’escampette. Joint par téléphone, Thierno Bocoum a confirmé le vol en retraçant comment les cambrioleurs ont réussi ce vol avec effraction, tout en soutenant que ce sont ces voisins qui lui ont signalé le vol.
Une plainte contre X a été déposée par le « rewmiste » au commissariat des Parcelles assainies, pour élucider ce vol, somme toute bizarre et qui suscite plusieurs questionnements.