Voilà deux ans que l’opposition guinéenne lutte pour contraindre le président de la République, Alpha Condé, à organiser des élections législatives et sortir le pays de sa gouvernance autocratique. Elle a payé le prix fort de sa détermination car la rue aura eu raison du teigneux président élu en décembre 2010 et arc-bouté au pouvoir au prix d’une répression violente. Ces émeutes, rien que ces derniers mois, auront causé la mort, selon des sources variables, d’entre 12 et 40 personnes.
Aujourd’hui, c’est donc contraint et forcé que le Président guinéen a accepté de sortir de la gouvernance d’exception, car sans Assemblée nationale, pour rétablir la légalité républicaine et démocratique. Il a, au terme de cinq jours de discussions avec le collectif de l’opposition, lâché du lest en prenant à son compte les principales revendications de ses adversaires. Comme ceux-ci l’exigeaient, les élections législatives n’auront pas lieu le 30 juin.
La Commission Electorale Nationale Indépendante a maintenant la latitude de fixer une nouvelle date. Mais en attendant, elle devra tenir compte du vote des Guinéens de l’étranger — autre doléance de l’opposition —, de la refonte du fichier électoral, mais surtout de l’impartialité de la société sud-africaine Waymark-Sabary, maintenue dans ses fonctions en dépit des récriminations des opposants.
Qui plus est, des experts indépendants mandatés par le PUND, l’Union Européenne, les représentants diplomatiques américains, la CEDEAO et l’ONU auront pignon sur rue pour vérifier la validité des procédures et la sincérité du scrutin. Les fameux CARLE, Commission Administrative de Recensement des votes des Electeurs reprendront également du service, avec toutes les garanties d’indépendance comme le réclamait l’opposition. Les accords entre le pouvoir et l’opposition guinéens ont donc été signés lundi à la faveur de la médiation du négociateur international de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, M. Said Djinnit. Le diplomate onusien aura obtenu en quelques jours ce que le pouvoir et l’opposition n’ont pu avoir en deux ans et demi de conflit sanglant.
L’opposition guinéenne en a également profité pour arracher dix autres concessions politiques qu’on peut ainsi résumer : contraindre la mouvance présidentielle à donner des garanties sûres pour l’ouverture d’enquêtes sérieuses sur les émeutes de ces deux dernières années, indemniser des victimes des manifestations et s’assurer que les auteurs de ces actes inqualifiables soient punis avec une extrême sévérité, ou encore obtenir la neutralité absolue de l’administration dans l’organisation des élections. En contrepartie, elle cédé sur la demande de départ de l’opérateur de saisie sud-africain dont elle contestait la neutralité.
On sait ce que peut valoir l’acquiescement de Alpha Condé pressé d’en finir avec une opposition qu’il jugeait « molle » mais qui, au bout du compte, aura montré par sa détermination, sa force morale et ses capacités de mobilisation qu’il n’en était rien. Le président guinéen ne semble pas en effet briller par ses propensions à respecter ses engagements. L’opposition guinéenne en a souvent fait les frais. Les promesses présidentielles durent le temps d’une rose et apportent rarement les fruits espérés. Cette rupture de confiance a provoqué une radicalisation extrême, brutale, parfois démesurée de l’opposition. Ce qui a conduit dans les rues de Conakry comme à l’intérieur du pays à des violences politiques persistantes dans un climat de crise économique et sociale et aigue.
Garantie internationale
La garantie internationale qui couvre ces accords est suffisamment forte et crédible, pour faire espérer que la Guinée a évité le pire. Et surtout qu’elle entrera dans une ère apaisée de son expérience démocratique. Pour l’heure, seul le Bloc Libéral de Faya MIllimimo, un petit parti, n’a pas trouvé son compte dans ces accords. Car les poids lourds de l’opposition guinéenne, à l’image de Cellou Dalein Diallo, en sont partie prenante. L’ensemble des acteurs politiques et issus de la société civile avaient, il est vrai, répondu présents ce lundi au Palais du Peuple de Conakry à l’invitation du facilitateur onusien Saïd Djinnit.
L’opposition dite républicaine était représentée par Cellou Dalein Diallo de l’UFDG, Lansana Kouyaté du PEDN, Sidya Touré de l’UFR et Aboubacar Sylla de l’UFC. Du côté de la mouvance présidentielle, on notait entre autres la présence de Dr Saliou Bella du parti AFIA, de Hadja Nanténin Chérif. Le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana et quelques membres du gouvernement étaient également de la partie.
Si l’optimisme est de rigueur dans la capitale guinéenne, les attentions resteront braquées cependant sur le nouveau chronogramme que proposera la CENI pour l’organisation de nouvelles élections. L’opposition guinéenne semble opter pour des délais raisonnables, et se donner le temps de se remobiliser autour d’objectifs politiques en abandonnant la rue. Elle compte ainsi, tout en gardant l’œil vigilant sur le processus, requinquer ses troupes et imposer pourquoi pas au pouvoir une forme de cohabitation institutionnelle qui limitera considérablement les pouvoirs du Pr Alpha Condé tenté par le totalitarisme.
Ira-t-elle en rangs dispersés ou compte-t-elle sur une coalition déjà si hétéroclite pour prendre possession à la fois de l’Assemblée nationale et d’une partie du pouvoir exécutif, le vainqueur des élections devant forcément diriger le gouvernement ? Mais l’histoire politique récente a montré que la greffe aura beaucoup de mal à tenir entre les grands leaders de la coalition de l’opposition, dont le principal dénominateur est l’engagement contre le pouvoir.
RPG en danger
Le pouvoir du président Alpha Condé joue gros dans ces élections législatives à venir. La refonte du fichier électoral ne fait pas partie de ses atouts essentiels. En effet, il comporte trop d’incertitudes pour favoriser la victoire de son parti, le RPG, aussi aisément qu’il aurait pu l’imaginer si le boycott de l’opposition était effectif. Les élections présidentielles de 2010 ont été entachées d’irrégularités, souvent à la défaveur de l’opposant Cellou Dalleïn Diallo, vainqueur du premier tour, avant d’être miraculeusement battu quelques mois plus tard par le Président actuel. De grands quartiers de Conakry et du pays peul n’ont pas vu leurs votes pris en compte.
Or le redémarrage des CARLE va changer les données parce que le recensement sera, du moins l’espère-t-on, plus juste. De plus, le vote des Guinéens de l’étranger souvent favorable à Cellou Diallo, pourra peser lourd dans la balance au moment des décomptes, pour un scrutin encore incertain, et ce malgré cette belle éclaircie dans le ciel guinéen que constitue l’accord conclu entre le pouvoir et l’opposition.
Les gendarmes de Saint-Tropez retrouvent le lynx en goguette de vacanciers russes
NICE, (AFP) - Les gendarmes de Saint-Tropez (Var) ont retrouvé un lynx de 18 kilos qui s'était échappé vendredi d'une luxueuse propriété louée par des Russes, ont-ils annoncé samedi.
"Il y a beaucoup d'extravagance ici et il faut innover. Avant c'était juste les belles voitures", a commenté un gendarme interrogé par l'AFP.
Le gros félin, plus précisément un serval, a été retrouvé tout près de son domicile situé dans un quartier résidentiel de Gassin , à 10 km de Saint-Tropez .
Les gendarmes ont été épaulés par la police municipale de Gassin pour attraper avec une perche spéciale l'animal, repéré prostré près d'un arbre vers 21h00 vendredi, après s'être fait la belle le matin.
Les servals, qui ne sont pas une espèce protégée, peuvent devenir dangereux après un retour de quelques jours dans la nature, a précisé l'office national de la chasse à la gendarmerie.
Les gendarmes de Saint-Tropez interrogeaient samedi après-midi le propriétaire russe pour savoir dans quelles conditions le lynx a été amené dans la région. Un appel à la population avait été lancé vendredi dans le journal local Var Matin.
La recherche a été finalement plus aisée que celle d'un autre félin très médiatisé qui s'était échappé fin avril d'une propriété de Saint-Tropez: Rontonton, la chatte préférée de Brigitte Bardot. Objet d'une récompense de la part de sa propriétaire effondrée, la chatte avait été retrouvée près de trois semaines plus tard.
En revanche, le mystère de la panthère noire aperçue par plusieurs témoins dans le département voisin des Alpes-Maritimes en janvier reste entier. Elle n'a jamais été retrouvée.
PARIS, (AFP) - Huit otages européens sont toujours détenus au Sahel par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a affirmé qu'ils étaient "en vie".
Aqmi a également indiqué dans un communiqué publié samedi qu'il allait diffuser "prochainement une nouvelle vidéo" des huit otages, dont cinq Français.
Le président François Hollande a affirmé dimanche qu'il avait "toute raison de penser" que les otages français détenus par Al-Qaïda étaient "vivants", en ajoutant que Paris était "toujours à la recherche de contacts" pour les faire libérer.
- Quatre Français -- Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret -- ont été enlevés le 16 septembre 2010, à Arlit, site d'extraction d'uranium dans le nord du Niger, par Aqmi qui a revendiqué le rapt quelques jours plus tard. Françoise Larribe, l'épouse de Daniel, avait été capturée en même temps que lui mais avait été libérée en février 2011 ainsi qu'un Togolais et un Malgache. Les sept personnes étaient collaborateurs du groupe nucléaire public Areva et de son sous-traitant Satom.
Samedi, 1.000 jours après leur enlèvement, les proches des quatre détenus français se sont rassemblés dans plusieurs villes de France.
- Un Français, Serge Lazarevic, enlevé dans la nuit du 24 novembre 2011 à Hombori (nord-est du Mali), reste également détenu par Aqmi.
Serge Lazarevic et un autre Français, Philippe Verdon, en voyages d'affaires selon leurs proches, ont été enlevés dans leur hôtel. Le 9 décembre, Aqmi a fait publier deux photos des deux Français, venant en appui d'un communiqué publié la veille par l'organisation revendiquant l'enlèvement.
Le 19 mars 2013, Aqmi a annoncé que Philippe Verdon avait été exécuté.
A la mi-mai, le président Hollande a évoqué les otages d'Hombori, "dont l'un, M. Verdon, est revendiqué comme mort par ses ravisseurs sans que nous en ayons la preuve".
- Trois Européens, un Suédois, un Néerlandais et un Britannique ayant aussi la nationalité sud-africaine, ont été enlevés le 25 novembre 2011 à Tombouctou, dans le nord du Mali. Un quatrième --un Allemand-- a été tué en tentant de résister à son enlèvement. Celui-ci est également revendiqué les 8 et 9 décembre par Aqmi qui fait publier deux photos des trois Européens.
Le 21 août 2012, les trois Occidentaux sont apparus dans une vidéo diffusée par la chaîne du Qatar Al-Jazeera qui les présente comme étant Stephen Malcolm, un Britannique et Sud-africain, Johan Gustafson, un Suédois, et Sjaak Rijke, un Néerlandais.
Par ailleurs, un Français, Gilberto Rodriguez Leal, a été enlevé le 20 novembre 2012 dans l'ouest du Mali, près de Kayes, ville proche des frontières avec le Sénégal et la Mauritanie. Le 22, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a revendiqué l'enlèvement.
Un autre Français, Francis Collomp, a été enlevé le 19 décembre 2012 par une trentaine d'hommes armés qui ont attaqué la résidence de la société pour laquelle il travaillait dans le nord du Nigeria. Ansaru, un groupe islamiste qui serait lié au groupe islamiste nigérian Boko Haram, a revendiqué l'enlèvement.
La 31e édition de la Mermaid Parade, la parade des sirènes, s'est déroulée samedi 22 juin à Coney Island et, pour cette journée où toutes les extravagances sont permises, des centaines de New Yorkais déguisés ont défilé.
La très talentueuse Mme Maurouard, romancière (La Joconde noire), poétesse (Jusqu’au bout du vertige), critique littéraire (Les beautés noires de Baudelaire), livre ici un document original sur l’histoire d’Haïti, du temps colonial où les Blancs étaient maîtres incontestés de l’île. Pas tous les Blancs. En effet, le Code Noir (1615 confirmé en 1685 par Louis XIV) interdisait l’installation des Juifs aux colonies, et l’expulsion de ceux qui s’y trouvaient déjà.
Car, pas mal de Juifs chassés du Brésil par la conquête des Portugais (1654) avaient remonté la côte pour se réfugier dans les îles Caraïbes (notamment Jamaïque, Curaçao, Barbade et saint Domingue). D’autre part, plusieurs Juifs aussi quittèrent la France pour les îles, soit avant le Code Noir, soit après l’Edit de Nantes (1683) qui chassait également les protestants. Dans les îles où l’on manquait de main d’œuvre, on pratiquait la Traite des nègres, cependant que la plupart des colons français s’installaient planteurs pour cultiver la canne et lancer l’industrie du sucre et du rhum. Opération tellement rentable que la France n’hésita pas, sous pression de l’Angleterre, à lâcher ses colonies du Canada et de Louisiane, pour conserver ses îles à sucre (Martinique, Guadeloupe, saint Domingue).
Mais ces îles avaient aussi besoin de structures commerciales auxquelles les colons ne connaissaient pas grand-chose. Et là, les Juifs dont c’était la profession ancestrale étaient bien utiles pour organiser l’achat et les prix, le conditionnement, le transport, les entrepôts et la vente dans les ports d’arrivée, Nantes, Bordeaux, La Rochelle ; où (comme par hasard) d’autres Juifs les relayaient, ces villes ayant été les seules à être officiellement autorisées à conserver des Juifs. On n’allait pas ruiner la France pour des questions religieuses, si importantes soient-elles !
Elvire Maurouard plonge ainsi sa sonde dans les Archives du Ministère de la Marine (article Juif) et dans le recueil de Moreau de Saint Mery sur les Lois et Constitutions des colonies françaises. Et elle en retire quelques documents exemplaires, qu’elle commente très objectivement.
Après avoir brièvement rappelé la condition des Juifs à Saint Domingue où ils étaient « tolérés », sans qu’on se souciât d’appliquer les décrets de Roi, cependant que la colonie prospérait et enrichissait les villes françaises, Madame Maurouard s’arrête aux années 1764 (soit près d’un siècle plus tard) au moment où le Comte d’Estaing est nommé gouverneur général des Colonies et représentant sa Majesté. En France, c’est le règne de Louis xv, le duc de Choiseul étant son Ministre de la Marine et son plus proche conseiller. On est en plein 18ème siècle, siècle des Lumières, époque de Rousseau, Voltaire, etc. Et l’on se targue d’être libéral, c’est-à-dire tolérant. Envers les protestants et les Juifs entre autres. Quoique… (voir Affaire Callas en Métropole !).
Le comte d’Estaing est aussi un noble libéral, et arrive à saint Domingue plein de grands projets de « développement », dirait-on aujourd’hui. L’île lui paraît sous-équipée et mal administrée. Il faudrait multiplier les routes, les bateaux, les relais de poste, les fontaines, les auberges, les batteries. L’Etat est riche en main d’œuvre (pas question de se passer des esclaves) mais pauvre en numéraires (la France ne prévoit pas de budget idoine) et donc il faut de l’argent.
Le Gouverneur va donc le prendre où il se trouve et d’abord chez les gros commerçants, les Juifs et quelques colons très fortunés. Initiative très mal reçue, l’impôt extraordinaire pour travaux publics est ressenti comme excessif ! Les premiers à se plaindre sont les Juifs, qui écrivent à leurs ressortissants de Bordeaux, dont David Gradis est le personnage le plus riche et influent et qui transmet la plainte en haut lieu. Mais le Gouverneur d’Estaing prévient de son côté le Duc de Choiseul de la « conspiration » contre sa politique, dont il démontre le bien-fondé.
Et par ailleurs, décidé à briser leur résistance, il rappelle aux Juifs l’article du Code Noir (1685) qui leur interdisait de posséder des biens aux colonies ; et à leur descendants d’hériter de leur fortune, celle-ci devant revenir à l’Etat. Mais pratiquement, cet article n’était pas appliqué et la tolérance envers les Juifs leur avait permis de devenir ces émigrés prospères.
Monsieur d’Estaing leur enjoignit donc de soutenir sa politique et, pour les y aider, leur nomma un « syndic » juif, de ses amis, chargé de percevoir auprès de ses congénères l’impôt extraordinaire « pour le bien public ». Bien entendu les colons français de Saint Domingue, ainsi « doublés », conspirent contre le Gouverneur afin d’obtenir cette fois l’expulsion des Juifs, comme l’autorisait l’Edit de Nantes toujours théoriquement en vigueur. Mais l’Etat, la Cour et le bien public des colonies bénéficiaient trop des contributions fiscales comme des activités commerciales des Juifs ; et les interventions des amis qu’ils avaient partout firent tarder les enquêtes et rapports ordonnés à ce sujet par un Ministre de la Marine qui n’était plus le même.
Si bien que, l’esprit du temps évoluant, le roi signa un Mémoire destiné au successeur de Monsieur d’Estaing, où il stipulait que les Lois du Royaume à l’égard des Juifs et des protestants décrétaient qu’ils ne soient plus inquiétés, « pourvu qu’ils s’abstiennent de tout exercice public de la religion qu’ils professent ».
On ne les chassa donc pas… mais on continuait, ici et là, de saisir leurs héritages. Cela dura jusqu’à la Révolution. Les Juifs, qu’ils soient « portugais nouveaux chrétiens » ou pratiquant la religion de Moïse, demeurent privés d’un statut les protégeant, eux et leurs biens. Ainsi, selon les différents ministres de Paris, et les gouverneurs exerçant dans les Caraïbes françaises, les Juifs furent tour à tour menacés, désignés comme « sans patrie », spéculateurs, dangereux pour la société nationale, concurrents des Français ; ou au contraire utiles au commerce, enrichissant le pays où ils travaillent, pacifiques voisins qu’il faut fréquenter sans fanatisme.
Cette investigation d’Elvire Maurouard nous apprend beaucoup de choses en moins de cent pages. Elle étaye surtout cette réflexion d’Elvire, qui demeure bien actuelle : « Une communauté ne résout pas ses problèmes en s’acharnant sur une autre ! »
Lilyan Kesteloot
IFAN, Dakar
Cheikh Bamba Diéye: ’’On ne s’improvise pas maire de Saint-Louis’’
Saint-Louis, 23 juin (APS) – Le maire de Saint-Louis, Cheikh Bamba Diéye, a déclaré samedi qu’on ne peut pas s’improviser maire de Saint-Louis ou se lever un beau jour pour diriger cette ville, estimant que l’édile de la première capitale du Sénégal doit avoir certaines qualités humaines.
Décrivant le portrait robot de celui qui doit occuper le poste de maire au cours d’un meeting organisé dans son quartier natal de Santhiaba par un de ses militants, M. Diéye a estimé que ce maire devra être ‘’un homme de synthèse, un exégèse à la croisée des religions musulmane et chrétienne et être aux confluents de toutes les cultures’’.
Les guides religieux Cheikh Ahmadou Bamba et El Hadj Malick ont tous chanté Saint-Louis et ‘’dans le Coran on retrouve des signes qui peuvent renvoyer à cette ville mythique avec l’évocation de la rencontre des eaux (le fleuve et la mer)’’, a expliqué M. Diéye insistant sur la dimension historique de la ville.
‘’Saint-Louis a été la ville qui a le point de départ des cahiers dd doléances et a été la première capitale du Sénégal et de l’Afrique occidentale française’’, a rappelé son maire, soulignant que les différents prétendants au poste de maire le trouveront sur leur chemin.
‘’Aujourd’hui la mairie aiguise les appétits grâce au travail que j’ai abattu avec mon équipe et il y a beaucoup d’argent et comme ils n’aiment que la fortune, mais qu’ils sachent qu’ils me trouveront sur leur chemin’’, a dit M. Diéye ‘’prêt à faire face à l’adversité’’ qui s’annonce pour les prochaines locales.
Il est largement revenu sur son bilan énumérant les réalisations durant son magistère : projet touristique de la ville d’une valeur de 17 milliards, logements sociaux aux populations victimes de l’avancée de la mer, transport gratuit pour les élèves, réhabilitation des bâtiments de la commune et de l’agence de développement communal, etc.
COUPE DU SÉNÉGAL DAMES : LA FÊTE GÂCHÉE DANS LES DERNIÈRES SECONDES
Dakar, 23 juin (APS) - La finale de la Coupe du Sénégal basket dames, samedi au stadium Marius Ndiaye, a été gâchée dans les ultimes secondes, par les incidents provoqués par les supporters du Dakar Université Club (DUC), obligeant les forces de l’ordre à réagir.
La rencontre a été interrompue alors que le Saint-Louis basket club (SLBC) était sur le point de remporter la partie (66-65) à 6 secondes de la fin. Ce match a pourtant démarré dans une ambiance festive. La marrée jaune et noire des supporters du DUC a noyé les quelques inconditionnels du SLBC. Sur le teraflexe, les deux équipes ne se font pas de cadeau dans le premier quart-temps.
Face aux étudiantes qui misent sur les tirs longs, les Saint-louisiennes optent pour un jeu intérieur alléchant. Emmenées par Ndèye Sène, les filles du SLBC tiennent tête aux duchesses dans ce premier quart temps marqué par le score de 19-19.
Dans le second quart temps, les deux équipes développent un jeu très défensif. A la mi-temps, les étudiantes prennent un petit avantage de quatre points (34-30). Au retour des vestiaires, les protégées de l’entraîneur Maguette Diop du DUC prennent l’envol. Très adroites, elles creusent l’écart.
En défense, les duchesses empêchent les incursions des Saint-louisiennes, installant la nervosité dans le camp du SLBC. Les protégées de l’entraîneur El Hadj Diop éprouvent du mal à contenir les assauts des duchesses. A la fin du 3e quart temps, le score est de 53-44 pour le DUC.
A l’entame de l’ultime quart temps, la très expérimente ailière du SLBC, Ndèye Sène, prend le dessous sur les étudiantes. Les deux équipes sont alors à égalité de points (54-54) à cinq minutes de la fin. Les dernières minutes vont être âprement disputées.
Ndèye Sène crée la sensation en réussissant un tir à trois points à quatre minutes de la fin. Le SLBC prend l’avantage, réveillant ses inconditionnels.
A 35 secondes de la fin du match, les deux équipes sont à égalité (60-60). A la fin du temps réglementaire, le score est à égalité (60-60) et la prolongation s’impose pour départager les équipes. Dans les prolongations, les Saint-louisiennes se montrent plus décisives grâce à Ndèye Sène.
Au moment où les filles du SLBC commencent à espérer remporter la Coupe du Sénégal, les duchesses marquent trois points et mènent de deux points ( 65-64) à 22 secondes. Sur une contre-attaque, l’équipe de Saint-Louis inscrit deux points.
Les supporters du DUC crient au vol, estimant que le chrono a été bloqué pour permettre aux Saint-louisiennes de gagner. Installé dans la loge officielle, un responsable du DUC protestataire a du obtempérer aux injonctions des éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) qui l'ont menotté.
Mécontents de ce geste, les supporters du DUC commencent alors à jeter des sachets d’eau et des pierres sur l’aire jeu, obligeant l’arbitre à interrompre la rencontre. Les éléments du GMI ripostent par des grenades lacrymogènes.
Venu présider la finale, le président de l’Assemblée nationale, Mousatpha Niasse, et les autres autorités sont conduits au salon d’honneur. Des joueuses du SLBC s’évanouissent. Sur les gradins, c’est le sauve-qui-peut général.
Autriche: décès de Hans Hass, pionnier de la plongée sous-marine
VIENNE, 22 juin 2013 (AFP) - Le biologiste et cinéaste autrichien Hans Hass, un précurseur de la plongée sous-marine autonome au même titre que le Français Jacques-Yves Cousteau, est décédé à l'âge de 94 ans, a annoncé samedi sa famille.
Le décès remonte à dimanche dernier et l'enterrement réservé à ses proches a eu lieu samedi. "Avec Hans Hass s'éteint l'un des derniers grands explorateurs de la nature du vingtième siècle", selon un texte diffusé par sa famille sur son site internet.
Docteur en zoologie, il est connu pour ses nombreux documentaires sur la vie sous-marine et ses travaux sur les requins. Son long métrage en mer rouge lui apporte la notoriété en 1950.
Le reconnaissance lui permettra par la suite de passer plusieurs années à sillonner les mers à bord d'un voilier laboratoire, le "Xarifa", accompagné de cinéastes et de scientifiques.
Des expéditions qu'il financera en parti lui même grâce aux recettes de ses films ou de ses conférences. Il en sortira son documentaire le plus célèbre "L'aventure est au fond de la mer". Au total, ce Viennois a écrit une trentaine de livres et produits plus de 70 films.
Brad Pitt annule la promotion de son film au Brésil
RIO DE JANEIRO, 23 juin 2013 (AFP) - L'acteur américain Brad Pitt a renoncé à venir à Rio de Janeiro pour la promotion du film "world war Z", en raison du contexte social au Brésil, a annoncé samedi le distributeur du film.
Selon un communiqué officiel de Paramount, l'annulation de la visite est motivée par les "événements en cours au Brésil". La vedette américaine et le metteur-en-scène Marc Foster devaient participer lundi à l'avant-première du film, à Rio.
"Toute l'équipe du film World war Z adresse son respect et sa considération au peuple brésilien dans ce moment d'inquiétude et de réflexion que traverse le pays", souligne le communiqué.
Le Brésil est secoué par une vague historique de manifestations sociales convoquées par des jeunes de la classe moyenne via les réseaux sociaux et soutenues par 75% des Brésiliens, selon un sondage publié samedi. Quelque 1,2 million de Brésiliens ont participé jeudi à des manifestations, parfois émaillées de violences, dans tout le pays.
Les Brésiliens protestent contre l'indigence des services publics, en premier lieu les transports en commun, alors que l'Etat a dépensé 11 milliards d'euros pour l'organisation du Mondial en 2014. Ils fustigent aussi la classe politique dans son ensemble et la corruption qui gangrène le pays.
Les institutions sociales doivent s'adapter à l'évolution rapide de la sécurité sociale, selon un administrateur
Saly-Portudal, 22 juin (APS) – Les services offerts par les institutions sociales, les formalités administratives et "la maîtrise des dépenses" par exemple, doivent s'adapter à l'évolution rapide qui caractérise la sécurité sociale, selon le président du conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale (CSS), Mamadou Racine Sy.
"Les différentes branches de la sécurité sociale doivent accompagner ces évolutions, qui nécessitent une amélioration permanente des offres de services", a dit M. Sy à un atelier de la CSS et de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES).
Ces deux institutions sociales travaillent ensemble à "un projet commun de formation" dédié aux "métiers de la sécurité sociale", à l'intention de leurs agents. Mamadou Racine Sy dit avoir constaté qu'en matière de sécurité sociale la "demande [est] de plus en plus exigeante".
En raison de cette situation, le "rapprochement" de la CSS et de l'IPRES est devenue une nécessité, selon lui. Ces deux institutions sociales doivent veiller à "la mutualisation des moyens humains, financiers, matériels et techniques" dont elles disposent, a-t-il souligné.
La gestion des cotisations, le contrôle et le recouvrement, le paiement des prestations, la prévention des risques et maladies professionnelles font partie des filières que va renforcer le projet de formation que préparent la CSS et l'IPRES, a-t-il expliqué.
Selon M. Sy, les contrôleurs, les inspecteurs, les techniciens de guichet, les caissiers, les gestionnaires, les médecin-conseils, les infirmiers, les archivistes, les standardistes, les comptables, les chargé du contentieux et d'autres agents des institutions sociales seront davantage formés, lorsque que ce projet arrive à terme.