L’opérateur historique, leader sur le marché concurrentiel du mobile, introduit de nouvelles offres dont le lancement s’est fait hier, mardi 11 mai, à Dakar, à l’occasion d’un Afterwork Presse.
Dans un marché sénégalais du mobile qui voit arriver quelque 2 144 818 nouveaux abonnés, portant ainsi le parc à 11 470 646 d’abonnés (soit une augmentation de 22,64 %), selon le rapport d’analyse 2012 de l’Artp (Autorité de régulation des télécommunications et des postes), l’opérateur historique Sonatel qui domine encore très largement dans ce segment, même si sa part de marché a légèrement baissé tout au long de l’année 2012, passant de 65,23% à 62,06% (Rapport), passe à la vitesse supérieure. Le lancement, hier mardi 11 juin à Dakar, de sa nouvelle gamme mobile prépayée Orange, participe de la dynamique de l’opérateur d’adapter davantage ses offres dans un marché de plus en plus concurrentiel.
Aussi les innovations intervenues dans sa nouvelle gamme de services prépayés devraient-elles, selon les responsables, permettre aux clients de bénéficier de l’abondance, la tarification et l’expiration de leur crédit. Ces nouveautés concernent la modification du mode de tarification qui passe de la cadence à la seconde tandis que la grille tarifaire est simplifie, pour les jeunes, mais aussi les clients professionnels du secteur informel qui bénéficieraient des plus bas tarifs à la seconde de cette nouvelle grille avec.
Une nouvelle gamme mobile prépayée qui sauvegarde par ailleurs le crédit en réactivant le reliquat de crédit en cas de recharge, et ce, jusqu’au plus tard 6 mois après la fin de validité. Ce même modem offre également la possibilité en fonction du cumul de rechargements effectués durant un mois de se communiquer sur 2 numéros gratuitement. Mieux, le client devrait désormais bénéficier d’un suivi automatique et détaillé de sa consommation.
Toujours, dans cette perspective, Même les services internet ont subi les innovations avec une nouvelle clé dénommé «clé internet Révolution» qui, selon les responsables, offre un débit allant jusqu’à 21 Mégabits par seconde et une démocratisation de l’internet mobile qui baisse de 80% le tarif du kilo octet sur les nouveaux Pass Internet au volume.
Ndèye Khady Guèye démonte le blanchiment de capitaux et le détournement de deniers publics
L'ancienne administratrice du Fonds de promotion économique (Fpe) a vécu, hier, sa première audition dans le fonds devant le doyen des juges Mahawa Semou Diouf. Une audition à l'issue de laquelle, Ndèye Khady Guèye qui a répondu à toutes les questions, a démonté les accusations qui pèsent sur elle. Selon nos sources, la fille de Lena Fall Diagne a non seulement réfuté le détournement de deniers publics, mais également l'accusation de blanchiment de capitaux pour un montant de 2,5 milliards de francs qui lui sont reprochés.
Interrogée sur les sociétés et entreprises auxquelles elle aurait des parts, l'ancienne Administratrice du Fpe, a, selon nos sources, rétorqué au juge qu'elle avait tout acquis dans la légalité. Il faut à ce propos signaler que l'agent judiciaire de l'Etat, a brillé par son absence, lors de cette audition. Ce qui fait que la question de l'hypothèque de ses biens ainsi que celle relative à ses actions à la Banque nationale de développement économique (Bnde) n'ont pas été évoqué lors de son audition d'hier.
En réalité, l'Agent judiciaire de l'Etat veut qu'elle libéré ces actions à la Bnde qui est actuellement bloquée par un défaut d'agrément que la Bceao refuse de délivrer, tant que Ndèye Khady Guèye ne cède pas ses parts. Et selon nos confrères de l'As quotidien, les autorités judiciaires ont l'intention de proposer à la détenue de renoncer à ses actions en échange d'une liberté provisoire. Il faut signaler, en outre, que lors de ce face à face avec le doyen des juges, les avocats de Ndèye Khady Guèye n'ont pas plaidé la liberté provisoire. Ce qu'ils ne manqueront pas de faire incessamment, après l'audition au fond de leur cliente.
Le Sénégal qui rêvait de bouleverser la hiérarchie, à l’occasion des demi-finales du groupe B de la Coupe d’Afrique de rugby, n’a pas atteint son objectif. Car, il est tombé sur un adversaire beaucoup plus fort, hier, au stade Iba Mar Diop. Face à la Namibie, la deuxième nation africaine de rugby, hier, au stade Iba Mar Diop, le Sénégal s’est incliné par 35 à12. Un résultat lourd, mais qui n’a pas surpris les responsables du rugby national. Y compris le coach Jean-Marc Foucras.
«Il y a une grande différence entre les deux équipes. Même si les joueurs sénégalais ont fait une bonne prestation dans la première période. Les cursus ne sont pas les mêmes. Ils sont plus forts dans la cohésion du groupe et physiquement. Même si on a réussi à gérer le match, lors de la première mi-temps. La Namibie est le numéro 2 africain après l'Afrique de Sud. C'est une équipe professionnelle qui participe régulièrement au Championnat du monde, contrairement au Sénégal qui est une équipe amateur», explique le technicien français du Sénégal.
D’ailleurs, le président Guédel Ndiaye avait prévenu que les «chances du Sénégal dans ce tournoi sont faibles». Son explication était très simple : «On avait mis nos moyens financiers dans l’organisation pour relever un défi. Ce qui fait qu’on n’avait pas mis notre équipe dans de bonnes conditions de préparation en lui trouvant des matches amicaux. Comme c’est le cas pour la Namibie, qui ont joué beaucoup de matches amicaux».
Après cette correction, les «Lions» qui avaient pourtant tenu en première mi-temps (13-6) et en début de seconde période (13-9 et 16-12), vise désormais la troisième place du podium. «Même avec cette défaite nous ferons le maximun pour faire plaisir au public sénégalais en gagnant notre prochain match de samedi face au Botswana», rassure Foucras, qui évoque un manque de fraicheur physique de ses joueurs pour inquiéter les Namibiens.
Pour sa part, le capitaine des «Lions», Steeve Sargos, estime que l'équipe n'a pas trop suivi les consignes l'entraineur : «Nous avons fait beaucoup d'erreurs au niveau de l'organisation du groupe et des contre attaques. Et la Namibie était opportuniste. Mais on reste la tête haute afin de faire un bon match la prochaine sortie contre le Botswana».
En éliminant le Sénégal, la Namibie va rencontrer la Tunisie en finale, samedi prochain, à partir de 16h 30. Les Tunisiens ont battu une modeste équipe du Botswana (43-12). Auparavant, le Sénégal et le Botswana vont essayer de sauver l’honneur, à l’issue du match de classement pour les 3e et 4e place, prévu à 14h 30. Et le public est encore invité à se déplacer massivement pour encourager les «Lions».
Le président inquiet de la baisse des recettes
FOOT, GESTION DES RESSOURCES FINANCIERES de L’AS PIKINE
La santé financière de l’As Pikine n’est pas au beau fixe. Pour preuve, les recettes du club fanion de cette ville de la banlieue ne cessent de baisser. En effet, en 2011, date de l’épopée où le club a été consacré vainqueur de la Coupe de la Ligue de football, les recettes tournaient autour de 121 millions de francs Cfa. En 2012, après avoir perdu son titre devant le Niary Tally, les rendements étaient de 95 millions. Et cette année, les bénéfices avoisinent les 55 millions. Ces révélations ont été faites par le président du club, Modou Fall, en point de presse hier, au stade Alassane Djigo.
«Une seule personne ne peut s’occuper un club, à plus fort raison à l’ère du professionnalisme. Nous n’avons pas assez de sponsors. C’est pour cela nous avons prévu un dîner de gala pour la recherche des moyens afin de renflouer nos caisses. Après la première édition du gala, nous avions dépensé 18 millions et nous avons récolté plus de 50 millions. Et ces retombées ont été versées dans les caisses du club. Nous voulions récidiver cela», lance le président Fall.
L’autre idée agitée lors de cette rencontre avec les journalistes est l’actionnariat du club, où les 51% ont été attribués au club, le 10% au maire de la commune d’arrondissement de Pikine et le reste aux mécènes de la ville. Interpellé sur ce geste, le président explique que l’ère du présidentialisme est révolu : «Aucun président ne peut se prévaloir d’être élu à vie. Et pour éviter qu’ils s’éternisent, désormais tout un chacun peut le démettre de son poste. Je suis prêt à rendre le tablier s’il y a des gens plus compétents que moi».
Les taches exorbitantes et la prise en charge salariale découlent d’un bon système managérial. Et la maire Pape Sagna Mbaye a pris la mesure à partir de l’année prochaine de prendre en charge les salaires de 15 joueurs du club. L’apport du maire fait partie des objectifs du club qui vise une place en Afrique. Même si Pikine est déjà éliminé des Coupes du Sénégal et de la Ligue. Mais l’espoir est toujours permis et le président y croit toujours.
«Il reste encore un an dans notre mandat. Cette année, nous n’avions que 28 joueurs et deux juniors qui ont fait la montée. Et mon souhait est d’être une vitrine du football sénégalais. Nous voulons être un club d’élite», souligne Modou Fall, qui n’a pas omis d’appeler à une gestion rationnelle de la pelouse du stade.
Il a également lancé un appel à l’édile de la ville. Selon lui, «pour fournir un spectacle, il faut de belles pelouses».
Pour une plus grande visibilité, Pikine organise un dîner de gala samedi prochain et un concert. Le budget est de 23 millions dont les dix sont déjà décaissés par le maire, parrain de la manifestation.
Le Grand Serigne de Dakar demande aux parties de fumer le calumet de la paix
SENSIBLE AU DIFFEREND QUI OPPOSE L’ETAT ET LES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS
Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar a accepté de jouer les bons offices pour amener le gouvernement et les syndicats d’enseignants à la négociation. C’est ainsi qu’hier, sous ses nouveaux habits de Grand Serigne, il avait reçu à son domicile, le Grand Cadre des syndicats d’enseignants, aux fins de mener la médiation entre l’Etat et les camarades de Mamadou Lamine Dianté et Cie. Cela en vue d’entamer des pourparlers entre le gouvernement et ledit Grand cadre pour trouver une solution définitive à la crise qui secoue le système éducatif.
Initiateur de la rencontre tenue chez lui, Abdoulaye Makhtar Diop a joué sa partition pour sauver l’école sénégalaise. «Je sais que le gouvernement doit être très certainement dans les mêmes dispositions, pour que nous surmontions les écueils afin de permettre à la famille de l’école sénégalaise de retrouver un climat serein, pour qu'elle puisse terminer l’année scolaire et, organiser des examens en évaluant les élèves. J’en appelle à la compréhension de toutes les parties prenantes, avec la phase de médiation que nous entamerons, pour amener le gouvernement et les syndicats à se retrouver autour d’une table et à revoir les plates-formes de négociation. Nous allons entamer cette médiation sans délai». Et sans perdre de temps, il a promis qu’il allait, dans les premières heures qui suivent le départ de la délégation de syndicalistes d’enseignants «essayer d’entrer en contact avec les autorités de la République afin que le plan d’action qui est en cours ne connaisse pas de difficultés».
«J’en appelle à la compréhension de toutes les parties prenantes»
Marième Sakho Dansokho, présidente du Comité scientifique de la Coalition des syndicats d’enseignants de se justifier à la suite d’Abdoulaye M. Diop. «Notre système éducatif traverse une crise très grave. La situation est très critique. Et, c’est pourquoi nous nous félicitons de la rencontre que nous avons eue avec le Grand Serigne de Dakar. Nous nous félicitons de cette rencontre parce que nous misons beaucoup d’espoir sur la médiation qu’il a décidé de mener entre les autorités et les organisations syndicales de l’enseignement pour sortir définitivement de cette situation. C’est une situation grave, que nous n’avons pas voulue, qu’on n’aurait pas souhaité voir, mais malheureusement nous avons été contraints d’en arriver là», dit-elle avant de poursuivre : «Nous aurons souhaité que les autorités acceptent de nous rencontrer autour de la table sur les questions qui interpellent les enseignants. Et au-delà des enseignants, l’ensemble des acteurs dont les populations dans leur globalité, parce que l’éducation interpelle tout le monde, c’est le facteur le plus déterminant pour amener notre pays vers le développement».
Concluant, ses camarades et elle disent fonder aujourd’hui leur «espoir sur cette médiation qui va être entamée par le Grand Serigne, puisque cela fait partie de ses prérogatives. Nous savons aussi que c’est en connaissance de cause qu’il va aborder cette mission», dit-elle.
Macky Sall veut aider le Khalife des Layennes à réaliser le projet
CONSTRUCTION D’UN ECO-VILLAGE A MALIKA POUR 20 MILLIARDS
Le gouvernement du Sénégal va accompagner la réalisation du projet d’éco-village du Khalife général des Layennes, qui sera installé dans la zone de Malika, pour 20 milliards de Cfa. Le Président Macky Sall l’a annoncé hier lors de sa visite de courtoisie qu’il a effectuée chez Chérif Abdoulaye Thiaw Lahi.
Le président Macky Sall s’est rendu hier, au lendemain de la cérémonie de clôture du 133ème appel de Seydina Limamou Lahi. «Je n’ai pas pu venir avant, compte tenu d’un calendrier national et international trop chargé. J’avais obtenu de lui (le khalife), qu’il me reçoive ce mardi pour venir partager avec lui les préoccupations de la communauté layenne», a-t-il dit hier au sortir de la visite de courtoisie qu’il a effectuée chez le khalife Chérif Abdoulaye Thiaw Lahi.
Et la visite, a aussi été l’occasion pour la communauté layenne de présenter au président de la République, la maquette du projet du khalife ayant trait à la construction d’un éco-village dans la zone de Malika.
Macky Sall qui dit avoir connaissance du plan a déclaré que «ce projet d’aménagement dans la zone de Malika sur lequel la communauté sollicite l’Etat pour la mise à disposition d’une assiette, est une chose qui peut être faite en tenant compte des contraintes liées à la nature du terrain». «C’est une doléance qui peut être satisfaite», a estimé le chef de l’Etat.
Saluant l’exemplarité des comportements des jeunes Layeennes, le président de la République a estimé que la jeunesse du pays doit s’inspirer de cet exemple. Car, a-t-il constaté qu’ «ils sont toujours à la pointe du combat. Ils ont compris également que c’est par le travail qu’on se réalise». Il a aussi réaffirmé la volonté du gouvernement à s’investir dans les lieux de cultes et soutenir toutes les communautés religieuses. «Nous sommes dans une République laïque qui a une obligation de soutenir le culte, d’accompagner les foyers religieux, en particulier, lors ce que de grands événements, comme l’appel de Limamou, se passent ainsi que les grands événements religieux», a-t-il fait part.
Le promoteur, Libass Niang, a lui dévoilé les contours du projet d’éco-village. «Nous voulons faire une extension de notre village de Malika pour que ce soit pour le pays, un modèle d’organisation et un modèle de paysage reconnu au niveau national et international. Ce projet initié sur 100 ha de zone verte, est un projet mixte qui non seulement aura un aménagement paysage mais aussi des zones sportives et des zones religieuses. Le coût du projet est de 20 milliards. C’est un financement qui se fait en revolving en fonction de la réussite des premières phases», a-t-il informé, affichant son optimisme quant à l’implication des bailleurs qui ont manifesté leur intérêt.
Et d’après le promoteur, et le projet qui pourra employer 6 à 7 mille personnes pour la réalisation, comptera des concessions, des hôtels des appartements, des terrains sportifs, etc. Il a aussi ajouté que’«Il y aura un volet mixte énergie avec une centrale qui est déjà agréée de 40 Mw qui va être du solaire de l’éolienne».
Les retombées économiques de la coopération décentralisée magnifiées
JOURNEE CHEIKHOUL KHADIM EN ITALIE
El Modou GUEYE (Envoyé spécial) |
Publication 12/06/2013
PONT VIGO, Italie - La journée annuelle dédiée au fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, s’est tenue ce samedi dans la ville de Brescia commune de Ponte Vigo. C’était en présence de Serigne Mame Mor Mbacké Mourtala et d’une forte délégation gouvernementale conduite par Mme Seynabou Gaye, ministre des Sénégalais de l’Extérieur, accompagnée de Moustapha Cisse Lo, vice-président de l’Assemblée nationale, de l’ambassadeur du Sénégal à Rome et de plusieurs autres personnalités. Entre autres, Pape Diop, l’ex-président du Sénat et Oustaz Alioune Sall, conseiller économique et social.
Les discours de cette année ont été essentiellement axés sur le développement de la coopération décentralisée et les retombées économiques qui peuvent en découler pour le Sénégal. D’ailleurs, la grande annonce faite par les Sénégalais qui ont pris part à cette journée dédiée chaque année au fondateur du mouridisme est l’achat dans un futur proche d’un vaste domaine agricole de trois kilomètres qui abritera un grand centre commercial, un abattoir, une école, un espace d’aviculture et d’exploitation de cultures comme le Kandia, entre autres. Le porte-parole de ces Sénégalais a souligné que ceci permettra de renforcer le partenariat entre le Sénégal et l’Italie. Ce, à travers une coopération multiforme pour le bien être des deux pays.
C’est pourquoi Serigne Mame Mor Mbacké a profité de l’occasion pour rendre hommage aux Sénégalais qui ont, selon lui, fait montre de patriotisme, mais aussi d’abnégation dans le travail pour avoir mis a contribution leur séjour en Italie pour le développement du Sénégal. Pour le guide religieux, c’est le comportement des Sénégalais, particulièrement les talibés mourides, qui a amené le maire de la ville de Ponte Vigo de déclarer la journée Cheikhoul Khadim chômée et payée. Geste qu’il a magnifié avec les remerciements de toute la communauté mouride.
La cérémonie officielle qui a réuni plus de 5000 personnes, selon les organisateurs, était un moment fort de récital de Coran et de «Khassaïde», mais surtout une occasion pour Moustapha Cissé Lo, qui portait la parole de la délégation gouvernementale conduite par le ministre Seynabou Gaye, d’annoncer une convention de réinsertion des Sénégalais d’Italie qui souhaitent retourner au bercail.
Selon le vice-président de l’Assemblée nationale, «c’est une convention de 25 hectares signée entre le ministre de l’Agriculture et sa collègue des Sénégalais de l’Extérieur. Elle permettra l’insertion de nos compatriotes à travers un financement de 300 millions de francs au départ qui sera porté par le chef de l’Etat à un milliard». D’ailleurs, l’allégement des conditions de financements porte le nombre de demandeurs à huit cent, selon lui.
Serigne Mame Mor Mbacké et sa délégation se rendent ce mercredi à Rimini pour un vaste rassemblement dans cette ville de la côte atlantique, au Sud de l’Italie.
Macky Sall invité à prendre part au sommet du G8
POUR SON ENGAGEMENT A ŒUVRER POUR LA TRANSPARENCE FONCIERE ET FISCALE
Le président de la République du Sénégal, Macky Sall prendra part au prochain sommet du G8 qui se tiendra du 17 au 18 Juin à Lough Erne en Irlande du Nord. C’est S. E. M. John Marshall, ambassadeur de la Grande Bretagne au Sénégal qui l’a annoncé hier lors d’un point de presse pour exposer les propriétés du Royaume Unis au cours de sa Présidence du G8. Et selon John Marshall, le Président Macky Sall a été invité à prendre part à ce sommet, parce qu’il s’occupe du comité exécutif du Nepad mais également parce qu’il œuvre dans la transparence foncière et fiscale. Il a précisé que «les leaders du G8 tiendront une réunion à Lough Erne en Irlande du Nord les 17 et 18 juin. Ils discuteront des problèmes de sécurité, des problèmes économiques et autres plus urgents.
Toutefois, la priorité sera accordée aux thèmes du commerce, de la fiscalité et de la transparence dans l’ordre du jour».
Aussi, ajoute-t-il : «Le président Macky Sall fait partie d’une poignée de dirigeants du monde à avoir été invités à un déjeuner avec les leaders du G8 pour discuter de ces questions. Il a également accepté une invitation à participer à une rencontre organisée le 15 juin en prélude au Sommet. Rencontre au cours de laquelle, un débat plus large aura lieu sur le commerce, la fiscalité et la transparence avec le secteur privé, des représentants de la Société civile et des gouvernements».
Revenant sur les trois thèmes qui constituent l’agenda du G8, à savoir le commerce, la fiscalité et la transparence, John Marshall de dire : «Nous souhaitons atteindre la prospérité à l’échelle mondiale, en promouvant des économies ouvertes, des gouvernements ouverts et des sociétés ouvertes». S’agissant du commerce, il a précisé que «l’un des objectifs que nous voulons atteindre est le lancement des négociations relatives à une zone de libre échange entre l’Europe et les Etats-Unis. En plus des échanges que celle-ci apporterait à l’Europe et aux Etats-Unis le reste du monde en bénéficierait également, avec des gains qui pourraient générer 132 milliards de dollars à l’échelle mondiale».
Pour ce qui a trait à la fiscalité, le Royaume-Uni souhaite concentrer les efforts du G8 sur l’observation des lois fiscales, tant dans les pays développés que ceux en développement. Il cherchera à lutter contre l’évasion fiscale en examinant les options qui s’offrent pour développer l’échange d’informations fiscales.
Ces problèmes, l’évasion fiscale et la propriété réelle sont aussi pertinents dans un pays comme le Sénégal qu’ils le seront en Grande Bretagne. Il estime qu’«en améliorant les systèmes fiscaux internationaux et les moyens dont disposent les pays en développement pour interagir avec eux et en réduisant l’espace accessible dans les pays développés pour cacher les flux financiers illicites, nous pouvons, non seulement nous assurer que les affaires marchent mieux pour le G8 mais également pour les pays en développement. Pour ce qui concerne la transparence «nous sommes d’avis que des sociétés ouvertes et des gouvernements ouverts aideront à atteindre une prospérité durable à l’échelle mondiale», dit-il.
Parlant des transactions foncières opaques et des systèmes d’enregistrement foncier complexes, il fait savoir qu’«ils favorisent la corruption, ne prennent pas les droits des citoyens en compte et nuisent aux entreprises légitimes tentant d’avoir accès à la terre pour un investissement productif. Le G8 souhaite lever le voile sur l’acquisition des biens immobiliers et veiller à ce que la terre agricole soit exploitée pour un développement responsable».
ILS COLLECTENT DES FONDS ET RECRUTENT POUR DES ACTIVITES TERRORISTES AU SENEGAL, EN SIERRA LEONE, EN COTE D'IVOIRE ET EN GAMBIE
LE DEPARTEMENT DU TRESOR AMERICAIN FICHE 4 REPRESENTANTS DU HEZBOLLAH EN AFRIQUE DE L’OUEST
Le département du Trésor Américain tape un grand coup dans la galaxie Hezbollah en épinglant quatre de ses dirigeants en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de quatre personnes d’origine libanaises qui servent de collecteur de fonds et de recruteurs pour le compte du Hezbollah en Sierra Leone, au Sénégal, en Côte d'Ivoire et en Gambie. Ils se nomment Ali Ibrahim al-Watfa, qui opère en Sierra Léone, Abbas Loutfe Fawaz, établi à Dakar au Sénégal, Ali Ahmad Chehade, basé en Côte d’Ivoire, et Hicham Nmer Khanafer se trouvant en Gambie.
Selon le Département du Trésor Américain, ils sont chargés d’«organisation dans ses efforts pour étendre son influence dans toute l'Afrique occidentale». Ils organisent les collectes de fonds, le recrutement des membres de l’organisation et jouent au besoin le rôle d’«ambassadeurs du Département des relations extérieures du Hezbollah». Au terme de leur identification, il est désormais interdit à toute personne, surtout aux Etats-Unis, de faire des affaires avec les quatre incriminés sous peine de passer pour leurs complices. Pis, tous leurs avoirs sur toute juridiction américaine sont gelés.
Selon le document produit par le Département du Trésor américain, l’identification de ces quatre Libanais, «conformément à l'ordonnance 13224, qui vise les terroristes et leurs partisans», expose davantage «la portée alarmante des activités du Hezbollah et sa détermination à créer un fonds mondial et un réseau de recrutement pour soutenir sa violence et les entreprises criminelles partout dans le monde». Alors même que «le Hezbollah prétend être une organisation de résistance», poursuit le document, «son vaste réseau mondial envoie de l'argent et des agents pour mener des attaques terroristes à travers le monde et les combattants sur les lignes de front de la guerre civile syrienne».
L’identification de ces quatre Libanais n’est qu’une bataille de gagnée dans la guerre contre le terrorisme. «Comme le Hezbollah continue à utiliser son réseau mondial d'agents et sympathisants pour étendre son influence maligne au-delà des frontières du Liban, nous allons continuer à utiliser tous les outils à notre disposition et agir pour perturber ces efforts», a déclaré le sous-secrétaire pour le terrorisme et le renseignement financier David S. Cohen.
Au-delà des «opérations terroristes», le Département du Trésor dit avoir «mis en évidence les liens du Hezbollah au vaste trafic de stupéfiants et les opérations de blanchiment d'argent». C’est pourquoi il invoque l’application de l'article 311 du Patriot Act contre les maisons de change libanais qui transfèrent des capitaux illicites dans le système financier international.
Les services de Jacob J. Lew qui annoncent également avoir ciblé «les réseaux de soutien du Hezbollah dirigés par Ali Mohamad Saleh en Amérique du Sud», soulignent que toutes «ces actions combinées ont exposé et perturbé les tentatives du Hezbollah d’étendre son influence au-delà des frontières du Liban». Mais, confessent-ils, «le Hezbollah a montré qu'il est déterminé à adapter et à utiliser ses réseaux internationaux afin de soutenir les attaques terroristes contre des civils à travers le monde».
Qui sont les 4 cibles du Département du Trésor Us
Ali Ibrahim al-Watfa (Sierra Leone), 43 ans, aussi appelé Ali Ibrahim al-Wafa ou Al Haji Ibrahim Alie. Il a été officiellement nommé comme agent de liaison permanent Hezbollah en Sierra Leone par le Département des Affaires étrangères du Hezbollah. Il est un membre éminent de l’organisation et a aidé à diriger une cellule du Hezbollah à Freetown, en Sierra Leone, qui se concentre sur la collecte de fonds pour le groupe. Al-Watfa coordonne le transfert de fonds de la Sierra Leone au Hezbollah au Liban.
Abbas Fawaz Loutfe (Sénégal), 35 ans, dit Abbas Fouaz ou Abbas Abou Ahmad Fawaz. Il est un fonctionnaire du Département des affaires étrangères du Hezbollah du Département qui sert en tant que Chef du Hezbollah au Sénégal. Il joue un rôle clé dans les activités du Hezbollah et recrute des membres pour l’organisation. Après le conflit israélo-Hezbollah conflit de 2006, Fawaz a créé un groupe de partisans du Hezbollah et, profitant de l'augmentation de nationalisme libanais générée par le conflit, est devenu plus actif dans la promotion du Hezbollah et la collecte de fonds pour le groupe. Fawaz utilise des supermarchés qu’il possède et exploite à Dakar, au Sénégal, pour recueillir des fonds pour le Hezbollah et attirer des partisans. Fawaz a organisé une visite à Dakar, au Sénégal, des membres du Hezbollah du Liban pour promouvoir les intérêts du Hezbollah, obtenir un soutien parmi les expatriés libanais et solliciter des dons financiers.
Il s’est rendu au Liban pour rencontrer des responsables du Hezbollah afin de discuter de la sécurité par rapport à la mise en accusation des membres du Hezbollah potentiel par le Tribunal spécial des Nations Unies pour le Liban (Tsl) pour l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005. Avant son voyage au Liban, Fawaz a identifié des dizaines de ressortissants libanais résidant au Sénégal pour qui il voulait organiser un voyage au Liban si les responsables de la sécurité du Hezbollah le jugeaient utile. Fawaz a aussi dirigé un groupe de membres du Hezbollah et des sympathisants lors de réunions secrètes afin de trouver des moyens d'accroître les efforts de collecte de fonds et de promouvoir la popularité du Hezbollah parmi les ressortissants libanais à Dakar. Fawaz a été profondément impliqué dans les efforts du Hezbollah pour influencer le choix d'un directeur d'un institut islamique influent à Dakar, et a également été un personnage clé dans l'organisation de voyages pour une délégation de haut niveau du Hezbollah du Liban.
Ali Ahmad Chehade (Cote d’Ivoire), 52 ans, nommé souvent Ali Shihadi ou Abou Hassan Ali Chehade ou Abou Hassan Jawad. Il est le représentant du Département des affaires étrangères du Hezbollah en Côte d'Ivoire et à ce titre, a tenté de coordonner les déplacements des membres du Hezbollah, du Sénégal à la Côte d'Ivoire. Chehade qui a été envoyé en Côte d'Ivoire depuis le Liban par la haute direction du Hezbollah, est aussi un recruteur lié au terroriste international Abd Al Munim Qubaysi.
Hicham Nmer Khanafer (Gambie), 48 ans également identifiable sous le nom Hisham Khanafir. Khanafer a été un membre actif et influent du Hezbollah en Gambie, où il a été impliqué dans le recrutement et la collecte de fonds pour l’organisation. Il a organisé des réunions hebdomadaires pour les membres du Hezbollah et les partisans locaux à son domicile, et il a organisé des collectes hebdomadaires de fonds pour le Hezbollah et des campagnes de recrutement dans une mosquée locale.
D’un côté, ils veulent que l’on applique la peine de mort au Sénégal, parce que, disent-ils, c’est la justice divine ; de l’autre, ils demandent aux autorités étatiques de faire preuve de clémence dans la traque des biens supposés mal acquis.
Un bien curieux discours, surtout venant de la part de ceux qui sont supposés (Allah reconnaîtra les siens) proches de Dieu. Depuis le début de l’opération de la traque des biens supposés mal acquis, c’est le branle-bas pour «sauver» du naufrage des personnes sur qui pèsent de profonds soupçons de détournements de deniers publics.
«Na ngène si dawal yermandé (faire preuve de clémence, en wolof)» ! Ce qui gène dans ce discours, c’est le non dit ou ce qu’il suggère : passer les biens mal acquis au compte de pertes et profits (Biens perdus). C’est inacceptable. Ce «yermandé» ne sera pas non plus une prime à la mal gouvernance et au népotisme. En attendant le châtiment de la tombe, tous ceux qui se sont salis les mains, doivent répondre de leurs actes.
Car, faire preuve de clémence à l’endroit de supposés prévaricateurs, serait en même temps se montrer injuste envers ces millions de Sénégalais qui végètent du fait de la faute lourde de ceux qui se sont accaparés le bien de tous.
De plus, « Yeurmeundé » ne peut être parcellaire car, il serait gravement injuste d’appeler à la clémence pour les uns et pas pour les autres, dans une société où l’on proclame, à souhait, le retour des valeurs et vertus sociales et républicaines. Pendant qu’on y est, pourquoi n’a-t-on donc pas demandé clémence pour tous ceux-là qui croupissent, depuis des lustres, dans les geôles sans jamais être jugés ?
Allons plus loin d’ailleurs, en faisant libérer tous les détenus de droit commun ou politique s’il en est. Au nom du « yeurmeunde ». Non, il est des précédents dangereux qu’il faut se garder de commettre. Ceux qui parlent de «yermandé», pensent-ils, un seul instant, à ces femmes qui meurent en couche, faute de perfusion ; à ces jeunes qui affrontent la mer en furie, à l’appel des sirènes, faute d’emplois ; à ces étudiants dont l’avenir est obstrué, faute de projet de société clair ; à ce paysan pris dans le tourbillon de la disette, parce que victime de la loi du marché etc. Tous ont quelque chose en commun : la source de leur malheur est à chercher dans cet argent du contribuable détourné et qui a pris la destination de paradis fiscaux ou autres comptes bancaires.
Espérons que le Président Macky Sall n’entendra pas cet appel à «faire preuve de clémence» à l’endroit de ceux qui sont supposés avoir pillé ce pays. A moins de penser que la République est son bien personnel pour «faire preuve de clémence». La loi doit s’appliquer de façon implacable à toute personne dont la culpabilité a été établie, sans distinction de religion, encore moins de «tarikha». Ceux qui parlent de «Yermandé», ont-ils lu ou relu la Sourate, Al-Anam (Les bestiaux), Verset 93, où Dieu parle du châtiment de la tombe destiné aux injustes parmi les hypocrites et les mécréants : «Et si tu voyais les prévaricateurs lorsqu'ils seront dans les profondeurs de la mort, tandis que les anges tendront les mains et diront : que vos âmes apparaissent, aujourd'hui vous allez être rétribués du châtiment de l'humiliation pour le mensonge proféré contre Dieu, et pour vous être écartés de Ses signes en vous enflant d'orgueil.»
Dieu est juste et il suffit, pour s’en convaincre, de parcourir le verset : « La secousse, Sourate 99, 7 et 8 : « Quiconque fait un bien fût-ce du poids d'un atome, le verra ; Et quiconque fait un mal fût-ce du poids d'un atome, le verra.» C’est à Lui qu’il faut demander clémence.
Mais en attendant le jour du Jugement dernier, soldons nos comptes avec tous ces prédateurs qui sèment la graine du mal dans le sol de la République. Pas de pitié pour ces gens dont le crime, s’il est établi, serait des plus abominables. Nous ne voulons pas de ce «pansement affectif », pour parler comme le psychologue Serigne Mor Mbaye. Prenons le risque de regarder dans le miroir pour nous libérer de nos aliénations. Le vrai «Yermandé » ou clémence se trouve là.
Vous avez dit « Yermandé » et quoi encore.
* : mot wolof qui signifie : faire preuve de clémence