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27 avril 2025
L'APPEL DE LA LSFP
La Ligue Sénégalaise de football professionnel (LSFP) appelle les autorités à ‘’plus d’équilibre’’ dans la gestion des manifestations sportives nationales, après le report de deux rencontres de Ligue 1 prévues ce dimanche
La Ligue Sénégalaise de football professionnel (LSFP) appelle les autorités à ‘’plus d’équilibre’’ dans la gestion des manifestations sportives nationales, après le report de deux rencontres de Ligue 1 prévues ce dimanche à cause de l’incapacité de ses services à assurer la sécurité.
‘’La LSFP se désole de cette pratique sécuritaire injuste et discriminatoire envers les acteurs du football, et appelle les autorités à plus d’équilibre dans la gestion des manifestations sportives nationales’’, a déploré l’instance chargée de la gestion du football professionnel dans un communiqué transmis à l’APS.
La LSFP déclare avoir une’’ nouvelle fois été informée‘’ par l’autorité de la Police sénégalaise de l’incapacité de ses services à assurer la sécurité des matchs US Gorée-Guédiawaye FC, prévus dimanche au Stade Municipal de Grand Yoff, ainsi que AJEL-OSLO au Stade Ngalandou Diouf de Rufisque.
Elle rappelle que le match AS Pikine-Génération Foot, initialement prévu ce dimanche, a dû être déplacé à samedi afin de se libérer de l’emprise de l’Arène Nationale.
‘’Il est difficile de comprendre en quoi des matchs prévus à Grand Yoff et Rufisque pourraient entraver le déploiement sécuritaire de 40 agents de sécurité au minimum. La psychose sécuritaire liée au combat de lutte devrait se limiter à l’Arène Nationale’’, fait remarquer la LSFP.
PERFORMANCES DES LIONS CE WEEK-END
Boulaye Dia et Pape Guèye font partie des footballeurs sénégalais les plus en vue ce week-end dans les championnats étrangers, avec Idrissa Guèye et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Ils ont tous été buteurs avec leur club, Lamine Camara et Aliou Badji ...
Boulaye Dia et Pape Guèye font partie des footballeurs sénégalais les plus en vue ce week-end dans les championnats étrangers, avec Idrissa Guèye et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Ils ont tous été buteurs avec leur club, Lamine Camara et Aliou Badji s’étant illustrés par des passes décisives.
Boulaye Dia, entré en jeu à la 74e minute de la rencontre contre Naples, a marqué son septième but en championnat et offert le point du nul à la Lazio de Rome, samedi, en match comptant pour la 25e journée du Calcio, l’élite du football italien.
Dia n’avait plus marqué depuis trois journées. L’ancien joueur de Salernitana (Italie) a inscrit neufs buts et délivré trois passes décisives en trente matchs, toutes compétitions confondues.
Son coéquipier en équipe nationale, Pape Guèye, pensionnaire de Villarreal (LaLiga espagnole), a également été buteur avec son équipe contre Valence. Il a marqué son deuxième but de la saison, d’une magnifique frappe du pied gauche, à l’entrée de la surface adverse, dans le cadre de la 24e journée du championnat.
Lille stoppe Rennes de Habib Bèye
En Ligue 1 française, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye a inscrit son premier but de la saison avec Brest (9e). Le défenseur des Lions de 22 ans a égalisé à un but partout contre Auxerre, lors de la 22e journée. Les deux équipes se sont finalement quittées sur un score de parité (2-2).
L’As Monaco de Lamine Camara et Krépin Diatta a écrasé le FC Nantes, qui évoluait à dix dès la huitième minute, après avoir ouvert le score. Les Canaris ont ensuite pris sept buts contre des monégasques plein de réalisme à domicile.
Lamine Camara a été est passeur décisif sur le deuxième but du Japonais Takumi Minamino, avant de céder sa place à la 61e mn, au même moment où Diatta faisait son entrée en jeu.
L’ancien défenseur des Lions Habib Bèye, sur le banc du Stades Rennais depuis le 31 janvier dernier, n’a pu enchaîner avec une troisième victoire avec le club breton. En infériorité numérique contre Lille depuis la 75e mn, Rennes a finalement encaissé deux buts de son adversaire en fin de partie (80e et 86e mn).
Lyon de Moussa Niakhaté, Strasbourg de Habib Diarra, et Angers de Bamba Dieng (blessé) et Ibrahima Niane ont battu respectivement Montpelier (4-1), Reims (1-0) et Lens (2-0).
Buteur lors de la victoire de la dernière journée contre Clermont (3-1), Idrissa Guèye du FC Metz s’est illustré en marquant son troisième but de la saison, samedi, à l’occasion de la 23e journée de la Ligue 2 française contre Guingamp. Les Messins se sont imposés par 3 buts à 0.
Ils sont deuxièmes derrière Lorient où évoluent les Sénégalais Soumano Sambou et Formose Mendy.
L’équipe lorientaise a battu Troyes, 1-0, vendredi. Titulaire pour ce match, Sambou, double buteur lors de la journée précédente, est sorti à la 70e minute de la rencontre. Mendy, qui joue de moins en moins, a participé aux neuf dernières minutes de ce match.
Aliou Badji, dans le même championnat, a inscrit l’unique but de la rencontre ayant opposé vendredi son équipe, le Red Star, à Martigues. L’attaquant sénégalais compte désormais 27 buts au total.
Iliman Ndiaye et Nicolas Jackson indisponibles plusieurs semaines
En Premier League anglaise, Everton, en déplacement et sans Iliman Ndiaye, blessé et absent pour plusieurs semaines selon son entraîneur, a battu Crystal Palace d’Ismaila Sarr (2-1).
Un peu dans la même situation que son compatriote Illiman Ndiaye, Nicolas Jackson sera éloigné des pelouses pendant deux mois, après sa déchirure musculaire remontant à la 24e journée.
Sans lui, les Blues ont perdu contre Brighton en championnat (3-0), vendredi, après avoir baissé pavillon face à la même équipe (2-1), le 8 février dernier, en 16e de finale de la FA Cup.
Illiman Ndiaye et Nicolas Jackson, régulièrement appelés en équipe nationale, vont sans doute manquer les matchs des cinquième et sixième journées des éliminatoires de la Coupe du monde (19 et 22 mars) contre respectivement le Soudan et le Togo. Le groupe B est dominé par le Soudan (10 points), suivi du Sénégal (8 points).
Tottenham de Pape Matar Sarr s’est imposé contre Manchester United, 1-0, en match comptant pour la 25e journée. Sarr est entré en jeu à la 64e mn.
LES LIONNES QUALIFIÉES SANS JOUER
L’équipe nationale féminine du Sénégal a validé son billet pour le second tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine 2026 sans avoir à disputer le moindre match. En cause, le forfait de la sélection tchadienne...
L’équipe nationale féminine du Sénégal a validé son billet pour le second tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine 2026 sans avoir à disputer le moindre match. En cause, le forfait de la sélection tchadienne, qui était initialement son adversaire au premier tour.
Dans une lettre adressée au Secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération tchadienne de football a officialisé son retrait des éliminatoires en raison de « retards » dans la procédure de décaissement des fonds alloués à sa participation. Cette décision annule donc la double confrontation qui était prévue entre les Lionnes et les Sao du Tchad, le 21 février à Abidjan et le 26 février à Thiès.
Grâce à ce forfait, les joueuses de Mame Moussa Cissé accèdent directement au second tour de ces éliminatoires, où elles affronteront la Côte d’Ivoire. Une opposition plus relevée attend donc les Lionnes, qui devront redoubler d’efforts pour obtenir leur billet pour la phase finale de la CAN 2026, prévue au Maroc.
En parallèle, l’équipe féminine du Sénégal se concentre sur la CAN 2024, qui se jouera du 5 au 26 juillet à Casablanca et Rabat. Logées dans le groupe A en compagnie du Maroc, pays hôte, de la Zambie et de la République démocratique du Congo, les Lionnes poursuivent leur préparation pour cette compétition continentale.
LE PALAIDOYER DU SG DU GOUVERNEMENT POUR UN « PLAN SOCIAL JUSTE »
Ahmadou Al Aminou Lo, ministre secrétaire général du gouvernement, a, lors de son passage dans l’émission Point de vue sur la RTS, abordé plusieurs sujets d’actualité, notamment la situation sociale et économique du pays...
Ahmadou Al Aminou Lo, ministre secrétaire général du gouvernement, a, lors de son passage dans l’émission Point de vue sur la RTS, abordé plusieurs sujets d’actualité, notamment la situation sociale et économique du pays. Il a plaidé pour un « plan social juste » tout en insistant sur le respect de l’état de droit et la nécessité d’un changement de posture des syndicats y compris les membres du gouvernement.
« Ce n’est pas des licenciements, mais il faut un plan social juste en ramenant les choses à leur juste proportion », a déclaré le ministre, soulignant que la situation économique du pays exige des ajustements.
Il a appelé les organisations syndicales à collaborer avec le gouvernement et à abandonner toute posture « corporatiste » qui pourrait compromettre la stabilité économique du pays. « Le gouvernement ne peut faire qu’une chose : ramener l’orthodoxie », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de réformes pour assainir les finances publiques.
M. Lo a également exhorté les Sénégalais à prendre en charge leur propre développement à travers des initiatives telles que les « patriotesbonds » et les « civismebonds ». Ces mécanismes viseraient à mobiliser des ressources internes pour financer des projets de développement national. « Il faut qu’on crée maintenant de la croissance pour nous-mêmes », a-t-il martelé, déplorant le fait que le pays ait longtemps favorisé la croissance économique d’autres nations au détriment de son propre développement.
Le ministre secrétaire général du gouvernement a également mis en avant la « Vision Sénégal 2050 », qui prévoit un retour à une souveraineté économique et alimentaire. « Il faut qu’on revienne à produire ce qu’on mange et à intéresser les Sénégalais dans le financement de leur développement », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de réorienter les ressources nationales vers des initiatives bénéfiques pour la population.
En évoquant les défis budgétaires du pays, Ahmadou Al Aminou Lo a assuré que la situation économique pouvait être redressée dans un délai de 24 mois, à condition que tous les acteurs adoptent une posture de rigueur et de discipline financière.
« L’État s’est engagé à rendre la vie moins difficile », a-t-il promis, tout en appelant à des efforts collectifs pour accompagner les réformes en cours.
LA REPRISE IMMINENTE RADIOTHÉRAPIE A L'HÔPITAL DALAL JAMM
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé, dans un communiqué officiel, la reprise imminente des activités de radiothérapie à l’Hôpital Dalal Jamm, après une série de pannes ayant affecté le fonctionnement des installations.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé, dans un communiqué officiel, la reprise imminente des activités de radiothérapie à l’Hôpital Dalal Jamm, après une série de pannes ayant affecté le fonctionnement des installations.
« L’interruption était due à des facteurs environnementaux, notamment l’impact des embruns marins sur les appareils et le réseau informatique, ainsi qu’à une instabilité de l’alimentation électrique », renseigne le communiqué.
« Face à ces difficultés, l’arrêt des activités avait été décidé afin de garantir la qualité et la sécurité des traitements. Pendant cette période, les patients ont été redirigés vers le Centre Hospitalier National Cheikh Ahmadoul Khadim pour assurer leur prise en charge », ajoute la source.
Le ministère assure que des mesures définitives ont été prises pour assurer une disponibilité fonctionnelle continue des équipements de Dalal Jamm. Parmi ces interventions, on note la mise aux normes des réseaux électrique et informatique, la régénération de la source de curiethérapie et la préparation d’un contrat pour l’upgrade des accélérateurs. Ces améliorations permettront d’augmenter la capacité de prise en charge, passant de 60 à 120 patients par jour.
La reprise des activités est prévue pour la semaine prochaine, selon le communiqué. Par ailleurs, le ministère de la Santé rappelle son engagement à améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer au Sénégal.
L’ouverture prochaine du Centre national d’oncologie et du service d’oncologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec est présentée comme une solution structurelle pour renforcer l’offre de soins contre le cancer dans le pays.
Serigne Moustapha Saliou Mbacké tire sa révérence
Touba vient de perdre un érudit. Serigne Moustapha Saliou Mbacké fils du défunt Khalife général, Serigne Saliou Mbacké est rappelé à Dieu. Serigne Moustapha a été le porte-parole de son père pendant son Khalifat. Le chef de l’Etat apprenant la nouvelle rend hommage à Serigne Moustapha Saliou Mbacké, une «homme de foi et de sagesse». Diomaye présente ses condoléances à sa famille, au Khalife général des Mourides et à l’ensemble de la communauté musulmane.
Le Plan Takkal en marche
N’est-on pas en train de copier le plan takkal de Me Wade pour améliorer l’alimentation en énergie ? C’est la question que pose le député, Cheikh Ahmed Tidiane Youm au ministre de l’Énergie, Birame Souleye Diop. Dans sa question écrite adressée au ministre, le député rappelle que pour répondre à la demande croissante en électricité, le gouvernement du Président Macky Sall durant son dernier mandat avait contracté avec la société énergétique Turque karpower, l'installation d'une centrale électrique flottante d'une capacité de 235 MW pas loin du port de Dakar nommée «karadeniz powership aysegul sultan » pour satisfaire 15% de la demande électrique du pays. A l’en croire cette démarche rappelle en partie le plan Takkal « Que la lumière soit » qui avait été mis en place par le régime du Président Maître Abdoulaye Wade pour résoudre le déficit de production auquel était confronté la Senelec. D’après le responsable du PUR cette fausse solution avait non seulement été inefficace mais était un gouffre financier qui révéla des pratiques contraires à la bonne gouvernance. Ainsi, dans un souci de transparence et d'une meilleure gestion des finances publiques, Cheikh Tidiane Youm réclame le contrat signé entre l'Etat du Sénégal et la société énergétique Turque pour l'installation de cette centrale. Il souhaite également avoir le montant exact dépensé à ce jour et savoir si cette centrale flottante avait fait l'objet d'une étude d'impact environnemental et social ainsi que les politiques, les plans, les programmes, les études régionales et sectorielles pour une évaluation environnementale.
Des champs de chanvre indien détruits dans les îles Karones
Les armées ont découvert des champs de chanvre indien lors d'une vaste opération de sécurisation dans les îles Karones menée le 14 février. Les soldats appuyés par des d'unités de la Gendarmerie ont détruit plusieurs hectares de champs de chanvre indien, indique la Dirpa.
Deux syndicats du supérieur se démarquent
On annonce un mouvement d’humeur des travailleurs des universités. Le syndicat des travailleurs des établissements scolaires et universitaires (STESU) du Sénégal et le syndicat majoritaire des personnels administratif, technique et de service (PATS) des établissements publics d'enseignement supérieur et des centres des œuvres universitaires se démarquent. Ces syndicats informent qu’ils ne sont pas concernés par les mouvements d'humeur annoncés pour ce lundi 17 février 2025. A leur en croire, des négociations prometteuses sont entamées avec les autorités, notamment le ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de l'Innovation. Ainsi ils demandent aux travailleurs de rester à l'écoute du bureau national.
Massaly tire sur le régime PASTEF
Mouhamadou lamine Massaly Président du parti l’Union pour une Nouvelle République (UNR) ne lâche pas encore les nouvelles autorités du pays. C’est ainsi que ses critiques acerbes contre leur gouvernance ne cessent de résonner partout. «Quand la vérité nous interpelle face aux mensonges et manipulations, se taire c’est être acteur et complice» a-t-il notamment indiqué dans une déclaration rendue publique ce week-end. «Tous les gros mensonges sur notre récente histoire politique ponctuée par des évènements sanglants entre 2021 et 2024 ont survécu grâce au silence coupable des intellectuels, à la propagande des bourreaux et leurs adeptes, et au complexe de certains. La stratégie des pro-dictatures consiste à s’acharner contre toute personne qui décide de ne pas faire le mouton en suivant cette voie. Et pour cela, ils n’ont ni limite ni gêne. Des injures publiques aux calomnies, en passant par la caricature et la désinformation, ils forgent ainsi leur tactique de dissuasion » écrit-il.
Grogne chez les récupérateurs de Mbeubeuss
La colère monte à Mbeubeuss. En effet, des récupérateurs et recycleurs opposés au Projet de modernisation de cette décharge sont montés au créneau pour menacer de se faire entendre dans les prochains jours suite à une lettre émanant de l’autorité préfectorale les sommant de déguerpir les lieux. Une missive qui, aux yeux des récupérateurs sonne comme une provocation. Ils promettent la riposte.
Yeumbeul nord réclame des infrastructures
Les militants du Pastef des secteurs Cité Comico, Hamdallaye de la Commune de YeumbeulNord et environs plaident pour l’appui de leur collectivité territoriale pour le bitumage de routes, la construction de structures sanitaires et la réhabilitation de leur première maternité sous menace ruine. Un plaidoyer formulé lors de leur journée annuelle médicale de consultation gratuite, la deuxième édition du genre qui a noté la présence de plusieurs responsables politiques locaux du parti au pouvoir dont le député Mouhamed Souaré qui a promis de sensibiliser ses collègues pour le renforcement du département de Keur Massar en infrastructures.
Arrestation de belles de nuit
Exerçant le plus vieux métier du monde, elles ne veulent pas s’inscrire au fichier sanitaire et en plus, elles s’adonnent au racolage. Kh. Bangoura, M. Sessay, Kh. Camara, J. Nancy sont tombées sur une patrouille des hommes du Commissaire Abdou Sarr à la Cité Mixta. Sommées de présenter leurs cartes, elles ont eu du mal à s’expliquer. Mieux, deux d’entre elles de nationalité étrangère n’avaient pas de permis de séjour. Ce qui va motiver leur garde à vue et leur déferrement au parquet pour non inscription au fichier sanitaire et racolage et un séjour irrégulier pour M. Sessay et J. Nancy.
Arrestation d’un footballeur et d’un élève avec de faux billets
Un footballeur du nom de M. Dione ainsi que l’élève J. D. âgé de 17 ans sont actuellement sous les verrous pour détention et tentative d’écoulement de mise en circulation de faux-billets de banque. Les mis en cause se sont présentés dans une boutique aux Parcelles pour tenter de narguer le propriétaire, A. Diallo avec deux faux-billets de 10 mille francs. Ce dernier a alerté son voisin frigoriste. Ils sont interpellés et conduits à la police des Parcelles. Ils ont reçu des tickets gratuits pour la prison.
Concours national de projets
La finale du Grand concours national de projets et génie en herbe Inter Grandes Écoles a vécu. Cette rencontre avait comme parrain Ibrahima Diop, Administrateur général du Fonds pour l’Habitat social (FHS). A cette occasion, il a délivré un important message aux jeunes qu’il appelle à plus d’engagement pour participer activement au développement du pays. M. Diop rappelle que l’avenir du continent repose sur une jeunesse bien formée, notamment sur les technologiques, la digitalisation et l’intelligence artificielle Évoquant le thème, «L’innovation technologique au service du développement durable pour un Sénégal prospère et souverain », il demeure convaincu que les jeunes auront une place prépondérante à y occuper. Il est d’avis que leur avenir dépend de leur capacité d’innover, de créer et d’entreprendre. Que ce soit dans l’habitat social, la santé, l’industrie ou les énergies renouvelables…
Marieme Soda Ndiaye abuse de son pouvoir
Le Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience logé au ministère de la Famille et des Solidarités est secoué par une vague de licenciements. « L'injustice continue de s'abattre sur le monde du travail. La directrice générale, Marième Soda Ndiaye, vient de licencier injustement 10 travailleurs, dont huit sont des femmes. Ils détiennent tous un contrat à durée indéterminée (CDI). Elle a foulé aux pieds le droit de ces travailleurs, dont la majeure partie à un Master. Elle avance le motif selon lequel leurs contrats n'ont pas fait l'objet d'autorisation du ministère des Finances, alors que c'est la direction générale à l'époque qui avait besoin de renforcer son personnel et avait soumis au niveau du conseil d'administration ces recrutements favorablement acceptés dans le respect de toutes les procédures régissant le Code du travail», explique le collectif interministériel des agents de l'Administration sénégalaise dans un communiqué. Il précise que les contrats avaient même le visa de l'inspection du travail. Le secrétaire général du collectif, Oumar Dramé dénonce un abus de pouvoir.
LONASE
La Loterie nationale du Sénégal (LONASE) a décidé de ne plus attribuer de nouvelle licence d’exploitation à une société de jeux en ligne, a révélé son directeur général Toussaint Manga. Dans le cadre de la digitalisation, les jeux en ligne sont en train de faire une progression énorme, a fait remarquer Toussaint Manga, samedi, lors d’une visite de travail à Thiès. Il a ajouté que, face à cette situation, la LONASE a pris, depuis son arrivée à la tête de cette structure, une « décision très forte, afin de préserver cette société ». Au niveau des jeux physiques, entièrement gérés par la LONASE, les sociétés qui interviennent sont des partenaires techniques et (c’est)la LONASE (qui) exploite, a-t-il expliqué. Avec l’avènement de la digitalisation et des jeux en ligne, la société n’ayant pas beaucoup d’expérience dans ce domaine, avait libéralisé ce secteur, au profit d’entreprises, la LONASE, se contentant de percevoir une redevance.
ABDOU PADANE FAIT JAILLIR LA LUMIÈRE
Abdou Padane, responsable de la plateforme Génomique de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), a réussi à concilier Poésie et science
Poésie et science sont deux activités qui semblent bien différentes. Mais le Dr Abdou Padane, responsable de la plateforme Génomique de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), a réussi à les concilier. Il vient de publier un recueil de poèmes intitulé «La lumière dans l’ombre».
Responsable de la plateforme Génomique de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) et auteur de 28 publications scientifiques, Dr Abdou Padane n’est pas que scientifique. Il a fait découvrir ses talents littéraires à travers la publication de La lumière dans l’ombre, un recueil de poèmes dont la cérémonie de dédicace s’est tenue vendredi dans les locaux de l’Iressef à Diamniadio. Que Dr Padane puisse voguer de la science, pour laquelle il faut se plier au «creuset de la rationalité et de la vérité objective», à la poésie qui donne libre cours «à toutes les possibilités et à tous les imaginaires», a émerveillé le président de l’Iressef, Pr Souleymane Mboup, qui a présidé la cérémonie. «Effectivement, on se pose la question comment un scientifique peut être poète ? Poésie et science, d’emblée, sont deux activités qui semblent bien différentes», a posé Pr Mboup.
Pour l’auteur, les 24 poèmes formant ce recueil sont une extériorisation de séquences de sa vie d’enfant et d’adolescent qu’il a voulu partager avec les autres. «La littérature me permettait d’exprimer un ressenti, des amertumes, des injustices que j’ai vécues au courant de l’enfance et de l’adolescence (…) Dans la chaleur et l’obscurité de la nuit au cœur de notre modeste concession (à Kaolack, Ndlr), Dieu a éclairé mon esprit, m’inspirant des vers qui jaillissaient comme une source intarissable. Dieu nous parle en permanence, à travers des signes perceptibles ou non. Il suffit d’être attentif pour les décrypter et en faire une symphonie où de la poésie qu’on choisit de garder pour soi ou de partager. J’ai fait le choix de les partager», a fait savoir le scientifique-poète qui s’est aussi essayé au hip-hop pendant l’adolescence. «A travers ce recueil, vous avez démontré tout votre génie. Vous y avez concentré et condensé les émotions et sentiments les plus humains», a relevé pour sa part Pr Mamadou Seck, préfacier du recueil dont le thème central est l’amour. C’est d’ailleurs à l’image de son comportement d’adolescent «têtu» et en «quête de liberté» que s’articulent ses vers. «Je me dis qu’il faut que la personne soit libre. Je n’ai jamais aimé être guidé vers un environnement ou un autre. Mon avis, c’est que l’expression doit être libre, elle ne doit être guidée par aucune règle. C’est pourquoi j’ai fait le choix d’une poésie libre et narrative, sans aucune contrainte ni aucune règle», a-t-il relevé. «Les Africains ont eu à faire de la poésie, mais comme nous avons l’habitude d’une expression orale, on n’a pas pu matérialiser cela à travers des recueils de poèmes. Mais pour moi, fondamentalement, l’Afrique est le berceau de la poésie», a-t-il motivé son choix d’écriture. La lumière dans l’ombre en librairie, Dr Padane ne compte pas quitter de sitôt l’univers littéraire. «Ce recueil est un coup d’essai qui me motive aujourd’hui à continuer à publier les écrits que j’ai faits des années avant. Je vais continuer aussi à écrire, à m’exprimer, à adapter cette écriture au contexte actuel», a-t-il dit, annonçant un roman déjà achevé et corrigé, n’attendant que publication.
LE MINISTERE DE LA SANTE INDEXE L’ENVIRONNEMENT POUR LA PANNE DE LA RADIOTHERAPIE DE DALAL JAMM
Depuis plusieurs jours, les malades du cancer doivent se rendre jusqu’à Touba pour bénéficier d’un traitement. Les activités du centre de radiothérapie de Dalal Jamm vont reprendre cette semaine
Depuis plusieurs jours, les malades du cancer doivent se rendre jusqu’à Touba pour bénéficier d’un traitement. Les activités du centre de radiothérapie de Dalal Jamm vont reprendre cette semaine. L’annonce a été faite par le ministère de la Santé et de l’action sociale dans un communiqué. Dans le même document, il a été expliqué que l’érosion marine a causé la panne des installations de la radiothérapie du centre de Dalal Jamm.
Depuis la fermeture de l’hôpital Le Dantec, les malades du cancer sont souvent confrontés à des périodes de souffrance. Ces derniers mois, ils vivent un calvaire avec la panne de la radiothérapie de l’hôpital Dalal Jamm. Certains ont même alerté sur la situation, en soulignant que la seule radiothérapie disponible se trouve à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba. Depuis le mois de décembre, les gens en parlent, mais le ministère de la Santé ne s’est pas prononcé sur cette question. C’est ce 15 février que le département dirigé par Ibrahima Sy a décidé, à travers un communiqué, de se livrer à une séance d’explications et d’annoncer dans la foulée que «la reprise des activités du centre de radiothérapie de Dalal Jamm est prévue pour la semaine prochaine».
Le communiqué souligne que des «pannes répétitives ont été notées au niveau des installations de la radiothérapie de l’hôpital Dalal Jamm, principalement dues à l’environnement avec les embruns marins qui attaquent les pièces des appareils et le réseau informatique». A cela, fait savoir le Msas, «s’ajoute une instabilité électrique résultant des fluctuations de l’alimentation sur le réseau local». Par conséquent, renseigne le ministère de la Santé, «l’arrêt a été décidé face à cette situation qui ne permettait plus de garantir la qualité et la sécurité nécessaires à la fourniture du service de radiothérapie».
Dans la même dynamique, le ministère de la Santé tente de minimiser la gravité de la situation en soutenant que «les dispositions nécessaires ont été prises pour que les patients nécessitant une radiothérapie soient pris en charge au niveau du deuxième centre de traitement situé au Centre hospitalier national Cheikh Ahmadoul Khadim». Et d’ajouter : «A la fin du mois de décembre 2024, après la dernière cohorte de patients pris en charge, le ministère de la Santé a mobilisé les ressources nécessaires pour régler définitivement cette problématique de disponibilité fonctionnelle continue des accélérateurs de Dalal Jamm.» Il assure ainsi que «la mise aux normes des réseaux électrique et informatique a été réalisée en attendant la construction d’un nouveau poste transformateur». Selon toujours le document, «la source de curiethérapie a également été régénérée, et le contrat pour la mise à niveau des accélérateurs est en cours de signature». Ces interventions, est-il dit, «permettront de renforcer la qualité des traitements tout en augmentant la capacité de prise en charge, la faisant passer de 60 à 120 patients par jour»
Pour rassurer les malades, le ministère de la Santé informe que «les dispositions nécessaires sont en train d’être prises pour trouver une solution durable et viable». Dans cette perspective, il soutient que «l’ouverture prochaine du Centre national d’oncologie et celle de l’hôpital Aristide Le Dantec constitueront une solution et amélioreront la prise en charge des cancers au Sénégal».
L'ANNONCE D'UN RECHAUFFEMENT DU FRONT SOCIAL A LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce lundi anticipent sur l’impact social du redressement économique résultant de la situation des finances publiques du Sénégal, à la lumière du dernier rapport de la Cour des comptes...
Les quotidiens parvenus lundi à l’APS anticipent sur l’impact social du »redressement économique » résultant de la situation des finances publiques du Sénégal, à la lumière du dernier rapport de la Cour des comptes faisant étant d’une dette publique et d’un déficit budgétaire bien plus élevés que ce qui a été publié et communiqué aux partenaires de le régime sortant.
Intitulé « Rapport définitif sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 à mars 2024 », ce documenta confirmé les prévisions alarmantes du Premier ministre Ousmane Sonko en novembre dernier, en faisant état d’un déficit représentant 99,67 % du PIB. Cela se traduit, selon les autorités, par une marge de manœuvre quasi inexistante pour l’État du Sénégal et des dettes colossales à rembourser.
« Les Sénégalais sont avertis. Après la sortie du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, évoquant les faibles marges de manœuvre de l’Etat, c’est au tour du ministre, secrétaire général du gouvernement de décrire une situation chaotique des finances publiques », rapporte L’Observateur.
Ahmadou Al Aminou Lo « a confirmé la situation chaotique des finances publiques révélée par le rapport de la Cour des comptes », avant d’en appeler à « une responsabilité collective pour sortir de la crise », écrit le quotidien L’As.
Il « a insisté sur le fait que le redressement économique nécessitera des efforts », ajoute le journal, selon lequel dans cette optique, l’Etat « prévoit de baisser les salaires ». « Des coupes sombres en vue », renchérit le quotidien Les Echos, avant d’ajouter qu’en conséquence, les « goorgoorlu », ménages les plus modestes, vont « trinquer ».
« Pour sortir de l’ornière, le gouvernement mise sur deux leviers principaux. D’abord une réduction drastique du train de vie de l’Etat, avec notamment une rationalisation du nombre d’agences publiques. Ensuite une meilleure mobilisation des recettes, particulièrement en matière d’impôt foncier et d’impôt sur le revenu », explique le quotidien Tribune, citant le ministre, secrétaire général du gouvernement.
Ce dernier indique, dans les colonnes du même journal, que les agents de l’Etat dont les salaires sont élevés seront amenés à faire « un effort temporaire ou définitif », assurant que les petits salaires, en revanche, seront épargnés.
Certains titres notent cependant que cet appel au sacrifice ne passe pas auprès des syndicats en particulier, au point que certains journaux évoquent en perspective une « ébullition du climat social », selon la formule du quotidien Enquête.
« Après le rapport de la Cour des comptes, place aux rapports de force. Face aux ‘promesses non tenues’, universitaires, étudiants et travailleurs de tout bord, autour d’organisations syndicales, adoptent une posture plus hostile pour espérer remporter la partie dans ce bras de fer gouvernement vs syndicats », ajoute Enquête.
L’info souligne surtout que cette nouvelle donne compromet « toute chance de sceller avec le gouvernement un pacte de stabilité sociale, comme le souhaite le chef de l’Etat », qui « compte beaucoup sur la stabilité sociale pour mener sa mission à la tête du pays ».
Il a appelé et « donné des instructions en ce sens. Sauf que sur le terrain, la réalité est loin d’aller dans le sens de la volonté du président de la République », les travailleurs s’étant déjà mis « en ordre de bataille », pour protester notamment contre le « non-respect des accords » conclus avec le gouvernement, ajoute L’info.
Selon cette publication, les travailleurs dénoncent également « l’indifférence des nouvelles autorités de tutelle, les vagues de licenciements dans plusieurs secteurs notamment l’administration publique ». C’est dans ce contexte particulier que le quotidien Libération relaie les assurances du chef de l’Etat. « Je demande aux Sénégalais de nous faire confiance. Les difficultés sont réelles mais nous les transformerons en opportunités », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et des relations avec les Institutions également n’est pas en reste. « Abbas Fall tente de parer au plus pressé », en vue d’apporter des réponses aux revendications des syndicats, lit-on dans les colonnes du journal Le Quotidien.
« Sous la pression des centrales syndicales », il « a cherché à apporter des réponses à leurs revendications, mais en vérité, plusieurs questions restent en suspens », ajoute Le Quotidien. Les syndicats de l’enseignement supérieur et de la santé par exemple « ont commencé leur cycle de grève », selon ce journal.
« Le bras de fer » entre le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur et le ministère de tutelle »se durcit. Les universités publiques sont à nouveau secouées par un mouvement de grève [à venir], mardi 18 et mercredi 19 février. L’inertie du gouvernement face aux revendications et la démarche [du ministère de tutelle] pour la résolution des problèmes de l’enseignement supérieur sont pointées du doigt », signale de son côté Sud Quotidien.
Le rappel à Dieu de Serigne Moustapha Saliou Mbacké, à l’âge de 82 ans, fait la une de certains quotidiens. « Une belle lumière s’est éteinte », affiche Walfquotidien, en annonçant cette triste nouvelle. »Connu pour son franc parler, ses sorties étaient souvent attendues aussi bien par la communauté mouride que le reste de la Ummah islamique », écrit Walfquotidien au sujet du défunt, fils de Serigne Saliou Mbacké, cinquième calife général des mourides.
« Il a profondément influencé le califat de son vénéré père, Serigne Saliou Mbacké, en tant que porte-parole pendant des années », renseigne Le Soleil. Vox Populi revient sur les circonstances de son décès, en détaillant qu’il a été rappelé à Dieu »après avoir dirigé la prière [de Maghrib, quatrième prière de la journée] et discuté avec Serigne Hamsatou Mbacké Ibn Serigne Souhaibou », rapporte Vox Populi.
Pour le reste, Le Soleil s’intéresse à la participation du président de la République au sommet de l’Union africaine tenu ce week-end à Addis-Abeba, en Ethiopie, une rencontre lors de laquelle Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé, selon Le Soleil, »sa détermination à œuvrer pour ‘une Afrique unie et prospère' », indique le journal.
« A Addis-Abeba où il a pris part aux travaux de la 38e session ordinaire de l’Union africaine, le président Bassirou Diomaye Faye a pris des engagements fermes de matérialiser la volonté du Sénégal [d’œuvrer] pour une Afrique plus souveraine, unie et prospère », insiste L’Observateur.
Par Moumar gueye
L’AES ET LE PEN SENEGAL REMERCIENT LE CHEF DE L’ÉTAT !
En sa qualité de Premier Protecteur des arts et des lettres, il a rappelé au Gouvernement l’impérative nécessité de promouvoir le Livre et la Lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur !
Je voudrais au nom de l’Association des Écrivains du Sénégal (AES), du PEN Sénégal et de l’ensemble des écrivains de notre pays, adresser mes sincères remerciements au Chef de l’Etat, Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Premier Protecteur des Arts et des Lettres, à M. le Premier Ministre et à l’ensemble du Gouvernement. Pourquoi ces remerciements ?
À l’occasion du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025, le Chef de l’État a chaleureusement salué le travail remarquable des hommes et femmes de lettres, ainsi que la vitalité de la production littéraire nationale dans tous les domaines, ce qui constitue un patrimoine inestimable pour le Sénégal. En sa qualité de Premier Protecteur des arts et des lettres, il a rappelé au Gouvernement l’impérative nécessité de promouvoir le Livre et la Lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur !
C’est avec un immense plaisir que l’AES, le PEN SÉNÉGAL et le monde du Livre et de la Lecture, ont appris cette heureuse et pertinente déclaration du Chef de l’Etat ! Dans sa communication, Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Premier Protecteur des arts et des lettres, a invité le Ministre en charge de la Culture, à mobiliser l’assistance et les partenariats nécessaires, afin de mieux accompagner les associations d’écrivains. Le Chef de l’Etat a rappelé que nos associations d’écrivains sont d’utilité publique et doivent être davantage impliquées dans la mise en œuvre des politiques publiques, notamment celles culturelles relevant de l’agenda national de transformation de l’horizon 2050.
Au nom du monde du Livre et de la Lecture regroupant les écrivains, les éditeurs, les correcteurs, les libraires, les critiques littéraires, les traducteurs et les imprimeurs, nous adressons nos plus sincères remerciements et encouragements au Chef de l’Etat M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à M. le Premier Ministre Ousmane Sonko et à l’ensemble du Gouvernement, pour cette salutaire volonté d’ouverture et de bienveillance à l’endroit des acteurs et promoteurs du Livre et de La lecture au Sénégal.
L’Association des Ecrivains du Sénégal (AES) et le PEN Sénégal sont disposés à accompagner, à conseiller et à assister les autorités en charge de l’Éducation et de la Culture, pour une forte promotion du Livre et de la Lecture, conditions sine qua non, pour une bonne gestion du patrimoine culturel et éducatif de notre pays. En effet, nul ne doit ignorer cette vérité immuable et historique du Poète Président L. S. Senghor : « la Culture est au début et à la fin de tout développement ».
Monsieur le Président de la République, l’AES et le PEN Sénégal vous expriment leur profonde gratitude et vous adressent très respectueusement leurs très chaleureux compliments ! C’est l’occasion pour nous de vous affirmer que, Madame le Ministre Khady Diène Gaye et M. Le Secrétaire d’Etat, le Pr. Bacary Sarr nous ont significativement accompagné à travers la Direction du Livre et de la Lecture dirigée de main de maître par le Professeur Ibrahima M. Lô. Ces autorités nous ont constamment accompagné pendant la maladie et les obsèques du Président A. B. Bèye (Qu’Allah (SWT) soit satisfait de lui). Nous remercions également le Général de Corps d’Armée Mbaye Cissé, Chef d’Etat Major Général des Armées, pour tout ce qu’il a fait pour le Président Alioune Badara Bèye pendant ses moments les plus difficiles.
Excellence, Monsieur le Président de la République, nous nous réjouissons partout et avec fierté à travers le monde, du fait que le Sénégal ne compte aucun écrivain harcelé, embastillé ou exilé pour cause d’insécurité !A l’image du PEN international, cette célèbre association d’écrivains fondée en 1921 par Cathérine Amy Dawson Scott, le PEN Sénégal a pour but de rassembler des écrivains de tout pays attaché aux valeurs de paix, de tolérance et de liberté sans lesquelles, la création devient impossible. Voici les fondamentaux du PEN international et du PEN Sénégal :
1. La littérature ne connaît pas de frontières et doit rester la devise commune à tous les peuples en dépit des bouleversements politiques et internationaux ;
2. En toute circonstance et particulièrement en temps de guerre, le respect des œuvres d’art, patrimoine commun de l’humanité, doit être maintenu au- dessus des passions nationales et politiques ;
3. Les membres du PEN useront en tout temps de l’influence en faveur de la bonne entente et du respect mutuel des peuples. Ils s’engagent à faire tout leur possible pour écarter les haines de races, de classes et de nations pour répandre l’idéal d’une humanité vivant en paix dans un monde uni ;
4. Le P.E.N défend le principe de la libre circulation des idées entre toutes les nations et chacun de ses membres, a le devoir de s’opposer à toute restriction de la liberté d’expression dans son propre pays ou dans sa communauté, aussi bien que dans le monde entier, dans toute la mesure du possible.
Il se déclare pour une presse libre et contre l’arbitraire de la censure en temps de paix. Le P.E.N affirme sa conviction que le progrès nécessaire du monde vers une meilleure organisation politique et économique, rend indispensable, une libre critique des gouvernements et des institutions.
Et comme la liberté implique des limitations volontaires, chaque membre s’engage à combattre les abus d’une presse libre, tels que la diffamation, les publications délibérément mensongères, la falsification et la déformation des faits à des fins politiques et personnelles. Peut-être admis comme membre du P.E.N tout écrivain, éditeur, journaliste, metteur en scène et traducteur souscrivant à ces principes, quelles que soient sa nationalité, son origine ethnique, sa langue, sa couleur ou sa religion !
Avant de terminer, je voudrais rappeler que depuis sa création le PEN Sénégal a été présidé successivement par les écrivains dont les noms suivent : L.S. Senghor, Ousmane Socé Diop, Birago Diop, Ousmane Sembène, Mbaye Gana Kébé et le Colonel Moumar Guéye.Il est de mon devoir de rendre hommage à mes honorables prédécesseurs et de remercier tous les Gouvernements qui se sont succédés au Sénégal et qui ont constamment accompagné, soutenu et impliqué les écrivains du Sénégal dans la gestion des affaires de notre pays. Nous avons toujours bénéficié de l’accompagnement des Gouvernements à l’occasion de la Journée internationale de l’Écrivain africain, pour la promotion du savoir à travers la promotion du Livre et de la Lecture ! Je terminerai mon propos par une prière pour le Président Alioune Badara Bèye, qu’Allah SWT soit satisfait de lui et le gratifie de ses innombrables bienfaits dans les jardins du Paradis céleste.