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27 avril 2025
LE CROUS DE SAINT-LOUIS DÉMENT LES RUMEURS SUR UN DEUXIÈME DÉCÈS À L’UGB
Le Centre Régional des Œuvres Universitaires a tenu à rassurer la communauté universitaire et le public en général, affirmant qu’il n’y a eu aucun autre décès d’étudiant récemment.
Le Centre Régional des Œuvres Universitaires de Saint-Louis (CROUS) a publié un communiqué de presse aujourd’hui pour démentir « formellement » les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant un deuxième décès d’étudiant à l’Université Gaston Berger (UGB).
Le CROUS a tenu à rassurer la communauté universitaire et le public en général, affirmant qu’il n’y a eu aucun autre décès d’étudiant récemment.
Face à la propagation de fausses nouvelles, le CROUS appelle à la responsabilité et au discernement.
Il souligne, en outre , l’importance de vérifier les informations auprès de sources officielles avant de les partager, afin d’éviter de semer la confusion et l’inquiétude au sein de la communauté.
Toutefois, le directeur du CROUS, Dr Babacar Diop, a réitéré l’engagement du centre à assurer le bien-être des étudiants et à fournir des informations fiables.
Il a également, appelé à privilégier les sources officielles pour toute information concernant l’université.
LES SYNDICATS SE MOBILISENT POUR DES CONDITIONS DE TRAVAIL DIGNES
Le Grand Rassemblement des forces syndicales du Sénégal s’est tenu à la Bourse du Travail, au siège de la CNTS Keur Madia, réunissant divers syndicats de travailleurs de plusieurs secteurs clés du pays.
Le Grand Rassemblement des forces syndicales du Sénégal s’est tenu à la Bourse du Travail, au siège de la CNTS Keur Madia, réunissant divers syndicats de travailleurs de plusieurs secteurs clés du pays. Face aux multiples difficultés auxquelles sont confrontés les employés, les intervenants ont appelé à un renforcement du front syndical et à des mesures urgentes pour améliorer les conditions de travail.
Unité syndicale pour des solutions durables
Le président de la commission technique des centrales syndicales, Pape Bourama Diallo, a souligné l’importance d’une mobilisation collective : « Élargir le front syndical pour relever les défis. C’est ensemble que nous pourrons régler les problèmes des travailleurs. »
Pétrole : une sous-traitance jugée abusive
Dans le secteur pétrolier, Sana Konaré a dénoncé l’absence de son syndicat dans les discussions gouvernementales et les pratiques de sous-traitance des employés, contraires, selon elle, à la législation du travail. Il a également pointé du doigt la précarisation de l’emploi et l’accumulation des dettes envers les travailleurs. « Les ressources n’appartiennent plus à l’État, mais à la population », a-t-il martelé.
La Poste : un secteur en crise
Représentant les travailleurs de La Poste, Ibrahima Sarr a qualifié cette rencontre de « foire aux problèmes », dénonçant la mal gouvernance qui, selon lui, a conduit l’institution dans une situation critique. « La Poste est la première institution pillée et détournée de sa mission essentielle. C’est du sabotage ! », a-t-il déclaré, appelant les nouvelles autorités à ne pas ignorer les réformes engagées.
Port autonome de Dakar : vague de licenciements
Le secteur portuaire est également en crise. Abdoul Ndiaye, représentant des travailleurs du Port autonome de Dakar, a dénoncé le licenciement de plus de 700 jeunes, affirmant que « 781 personnes sont actuellement arrêtées alors que certaines ont plus de 10 ans d’expérience ». Il a également fustigé le directeur du port, qu’il accuse de favoriser des embauches en CDI au détriment des employés en contrat précaire.
Eau et impôts : un frein aux revendications salariales
Dans le secteur de l’eau, Omar Ba a alerté sur la situation précaire des intérimaires de Seneau et le poids des impôts sur le revenu, qui freine les avancées salariales : « Les combats pour les salaires sont entravés par les impôts », a-t-il déclaré.
Croix-Rouge : 11 mois sans salaire
Les travailleurs de la Croix-Rouge sénégalaise font face à une situation alarmante. Selon Omar Dieye, certains employés accusent 11 mois sans salaire, tandis que d’autres sont à la retraite depuis un an sans percevoir leurs indemnités. Il dénonce une gouvernance chaotique, marquée par l’absence de couverture maladie pour les employés.
Licenciements massifs dans l’administration
Le secteur administratif n’est pas épargné. Un représentant du syndicat des travailleurs de l’administration a révélé que 44 agents en CDI ont été licenciés au ministère des Mines, tandis que 93 personnes ont perdu leur emploi à la Direction de l’Emploi sans motif valable. À la SONAGED, 31 travailleurs n’ont pas perçu de salaire depuis trois mois.
Transport : un secteur délaissé
Dans le secteur du transport urbain, Malick Diop a dénoncé l’absence de renouvellement des taxis jaunes et noirs promis par le gouvernement, ainsi que l’arrivée illégale de multinationales qui accaparent le marché sans cadre légal. Il pointe également du doigt la prolifération de particuliers exerçant illégalement le métier de transporteur, mettant en péril l’activité des professionnels du secteur.
Collectivités territoriales : une grève prolongée
Le secteur des collectivités territoriales est en pleine crise, avec une longue grève des travailleurs. Moussa Sissoko a exprimé son inquiétude face à une situation qui prend des proportions alarmantes, appelant à une révision des textes régissant ce secteur.
Secteur maritime : une urgence nationale
Enfin, dans le secteur maritime, Cheikh Tidiane Ndiaye a tiré la sonnette d’alarme sur l’absence d’une convention avec les exploitants du pétrole offshore après quatre années de combat syndical. Il dénonce une situation où des Sénégalais travaillent sans assistance ni encadrement.
Une mobilisation nécessaire
Face à ces multiples revendications, les syndicats présents ont appelé à une unité d’action pour faire pression sur les autorités et exiger des réformes profondes afin de garantir des conditions de travail dignes pour tous les travailleurs sénégalais.
ABASS FALL PRÔNE DES RÉFORMES POUR UNE MEILLEURE POLITIQUE D’EMPLOI
Le ministre du Travail a présidé ce vendredi 14 février l’atelier de validation du document d’orientation de la Conférence Sociale. Cet événement vise à repenser les politiques d’emploi face aux défis persistants du chômage.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Abass Fall, a présidé ce vendredi 14 février l’atelier de validation du document d’orientation de la Conférence Sociale. Cet événement vise à repenser les politiques d’emploi face aux défis persistants du chômage, qui demeure une préoccupation majeure au Sénégal.
Malgré une population active représentant 61,3 % de la population totale, le taux de chômage reste élevé, en grande partie à cause de l’inadéquation entre la formation et le marché du travail, de la précarité de l’emploi et d’un manque d’opportunités durables, notamment pour les jeunes et les femmes. Selon le Ministre, il est impératif d’adopter des réformes structurelles pour adapter les politiques d’emploi aux réalités économiques actuelles.
Cependant, la lutte contre le chômage est entravée par un manque de coordination des initiatives existantes et une territorialisation insuffisante des actions. De nombreuses politiques ont été mises en place, mais leur impact reste limité en raison de leur manque d’intégration et de leur déconnexion avec les réalités locales.
Face à ces défis, le Ministre a insisté sur la nécessité de développer des stratégies concertées, basées sur la promotion d’un emploi décent, l’amélioration de l’employabilité et la création d’opportunités économiques inclusives. Il a souligné que cette approche s’aligne sur la Vision Sénégal 2050, qui met l’accent sur le développement du capital humain et l’équité sociale.
Pour réduire durablement le chômage, le Ministre appelle à une meilleure intégration des politiques d’emploi, une réforme du système de formation et un soutien accru aux entreprises locales, afin de favoriser un environnement propice à la création d’emplois durables et à l’insertion professionnelle des jeunes.
LE CASSE-TETE DES PASSEPORTS AES AU CONSULAT DE FRANCE
L’impossibilité pour les détenteurs du nouveau passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES) d’obtenir un visa français au consulat de Bamako relèverait d’un blocage administratif.
L’impossibilité pour les détenteurs du nouveau passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES) d’obtenir un visa français au consulat de Bamako relèverait d’un blocage administratif.
Des citoyens maliens se heurtent à un refus systématique du consulat de France à Bamako d’accepter leurs passeports AES (Alliance des États du Sahel) pour les demandes de visa, créant une situation complexe pour de nombreux voyageurs.
Selon plusieurs témoignages, le consulat français refuserait catégoriquement les passeports AES comme document de voyage valide dans le cadre des procédures de demande de visa. Un cas emblématique est celui d’un voyageur qui, ayant perdu son passeport Cédéao contenant un visa en cours de validité, s’est vu refuser la poursuite de sa procédure après avoir obtenu un passeport AES en urgence.
Cependant, une source diplomatique proche du dossier a expliqué à APA que cette situation ne relève pas d’une non-reconnaissance officielle des passeports AES par la France, mais plutôt d’un retard administratif côté malien. En effet, le ministère malien des Affaires étrangères n’aurait pas encore transmis les spécimens de passeports nécessaires aux représentations diplomatiques étrangères pour permettre l’authentification des documents.
Pourtant, fin janvier, le général Daoud Aly Mohammedine, ministre malien de la Sécurité, avait affirmé que toutes les dispositions avaient été prises auprès de l’OACI et que les missions diplomatiques avaient été informées de la mise en place de ce nouveau document de voyage.
Cette situation administrative, dont la résolution reste sans échéance précise, pénalise particulièrement les citoyens maliens devant voyager en urgence vers la France.
Par Wagane Faye
POURQUOI N'Y JETTERAIS -JE PAS MON GRAIN DE SEL?
Existe-t-il parmi les observateurs certains qui n’auraient pas constaté que depuis la passation de pouvoir du Président Macky SALL à son successeur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, le Président sortant et ses partisans ne font pas preuve de fair-play ?
Existe-t-il parmi les observateurs certains qui n’auraient pas constaté que depuis la passation de pouvoir du président Macky Sall à son successeur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le président sortant et ses partisans ne font pas preuve de fair-play ? Ils se sont remis aussitôt sur le ring, des propos plutôt de mauvaise foi à la bouche, sans se donner la peine de réfléchir aux causes et conséquences de leur défaite.
Pour ce qui est des causes, le manque de moyens était exclu. Au contraire, les mauvaises langues parlent d’excès de moyens comparativement à l’adversaire vainqueur. Quant à ce qui justifierait que depuis l’institution du multipartisme, aucun candidat aux présidentielles n’a été élu, comme le président Diomaye Faye, avec une si forte majorité, dès le premier tour. Non plus aucune liste de candidatures aux législatives, quelles que soient les figures qui l’avaient constituée, ne l’a jamais remporté avec une majorité si écrasante de députés, comme ce fût le cas pour la liste présentée par le tout nouveau parti Pastef, dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Faisons observer en passant que celui-ci l’avait échappé bel, à travers les innombrables traquenards que ses adversaires qui ne répugneraient pas de le voir plutôt mort que vivant, plaçaient sur sa route.
Sonko l’avait échappé bel
Le brave Sonko n’oubliera pas de si tôt une certaine scène particulièrement violente sur la corniche au niveau de Soumbédioune. Ça s’était passé lorsque, se rendant au palais de justice dans sa propre voiture pour aller répondre à une convocation, un bataillon de gendarmes le stoppa, puis l’extirpa très violemment, non sans dégâts matériels de son véhicule, le balança dans leur car de dotation.
Pour ne pas heurter la sensibilité de certains, mieux vaut s’arrêter là, car les détails qui suivirent qu’un des gendarmes qui n’exécutaient que des ordres avait relatés plus tard dans la discrétion, ne sont pas à raconter. Il va de soi que les ordres qu’exécutaient les gendarmes contre Ousmane Sonko ne pouvaient être donnés que par des autorités qui ne voulaient pas que du bien à celui-ci.
Que les bras armés de l’ancien régime soient aujourd’hui à l’œuvre, faisant tout ce qu’ils peuvent faire de nuisible au nouveau régime ne se discute pas.
En tout cas le peuple qui suit tout ce qui se passe situera les responsabilités le moment venu. Néanmoins la paix partout dans le pays reste toujours souhaitée.
Si le plan des agitateurs venait à prospérer, tout serait prêt pour maintenir notre pays dans une agitation sempiternelle, qu’on croyait pourtant devoir cesser pour le temps nécessaire à des opposants sérieux de faire un bilan d’étape des réussites et peut-être des quelques manquements éventuels, du nouveau pouvoir.
Participations aux débats
Autant parler pour ne rien dire ne nous fait pas avancer, autant rester muet alors qu’il y a des agitations stériles tendant à protéger des fautifs qui ne devraient pas en avoir besoin, étant donné que le service public de la Justice de notre pays qui était ce qu’il était les douze dernières années, change de visage.
Bien sûr, des bavardages sans contenus ne semblent pas être ce que veulent les nouvelles autorités. Cela a perdu des régimes qui croyaient être sur une bonne pente, se laissant tromper par des applaudissements qui n’attesteraient pas de progrès mais qui empêchaient aux gouvernants applaudis à tort de faire leur introspection.
C’est pourquoi le fait de jeter son grain de sel aux débats, chaque fois que de besoin, est à encourager. C’est ça participer à juste raison.
Pour cette contribution, j’oriente le sel que je jette, sur deux débats que je suis ces temps-ci : l’un sur le Code de la Famille, notamment concernant le sort des femmes ; l’autre sur les critiques proférées sans raison par les militants de l’ancien régime sur ceux du nouveau. Quelques fois, s’en mêlent, des spécialistes en tout, mais en rien, qui évitent de se mouiller, mais qui sont as dans l’art de critiquer toute initiative des gouvernants.
Jeter son grain de sel dans les échanges autour du sort des femmes viendrait à son heure, vu les positions de certains islamistes sur la question.
Mon nom de famille n’étant ni Mbacke, ni Sy, ni Laye et j’en passe, je ne m’étonnerais pas que mon intervention si mesurée soit-elle dans ce débat étonne certains, à tort, c’est ma conviction. Pourtant les religions étant des préoccupations sociétales concernant tout le monde, à mon avis personne ne doit en faire une chasse gardée pour une catégorie de citoyens donnée, aussi respectables qu’ils soient.
Je peux donc dire ce que je pense sur les questions qui avaient été débattues par les associations islamiques, et lors des assises de la Justice, tenues du 28 mai au 04 juin 2024 au cours desquelles était apparue une certaine dichotomie concernant les femmes.
Sur le Code de la Famille
Le Code de la Famille n’étant rien d’autre qu’un ensemble de lois, il n’y a rien de mal à y envisager des retouches, voire une réforme, l’adaptant à l’évolution de la société dans le temps, qui n’est pas statique.
Certains sont farouchement opposés à l’idée d’égalité entre l’homme et la femme, privilégiant le sexe fort. Cette attitude est une réminiscence de certaines traditions de l’ancien temps. Mais une tradition évolue en fonction de l’évolution impactant les modes de vie, l’économie en général.
La tradition islamique avec le mode de vie qu’elle incarne repose sur des coutumes arabes qui évoluent aussi à leur rythme, qui évoluent quand même.
Ça bouge quelques fois dans toutes les religions, révélées ou pas. Aucun croyant dans aucune d’elles ne peut entreprendre une démarche pouvant figer les us et coutumes des populations de sa zone d’influence.
On peut contester cette vérité à haute voix, mais seul dans sa chambre, en y réfléchissant il peut arriver qu’on revoit ses positions.
Réformer le Code de la Famille, oui, mais pas d’autorité absolue, sans au préalable faire relativiser les rigueurs en matière de religion, autant que possible, sans même déplacer une virgule dans la Charia. A ce sujet, l’avis consultatif de certains chefs religieux et des sociologues, ne serait pas de trop. Disons de tout sachant en islamologie comme de la chrétienneté.
Il va de soi que, pour telle ou telle raison à caractère religieux, vouloir tenir d’une main de fer la femme dans une situation d’infériorité vis-à-vis de l’homme, n’est pas réaliste. Ne sont-ils pas à égalité dans le domaine des capacités intellectuelles ? Si oui, et bien sûr que c’est oui, à part l’exercice des métiers qui nécessitent une force physique particulière, tout ce que l’homme peut faire, la femme peut le faire.
Donc l’homme et la femme ont les mêmes possibilités d’accès à la création des richesses, ce qui est déterminant à plusieurs égards dans presque tous les domaines.
En ce qui concerne l’autorité parentale, le genre de vie qui se mène au sein des couples n’est plus le même qu’il y a une certaine époque. Les considérations qui prévalaient ces temps là, qui étaient peut être conformes au niveau mental de développement, mais non suffisantes pour laisser aux maris toute l’autorité parentale sur les enfants, a changé. Inutile de développer une batterie d’arguments pour en convaincre qui que ce soit. Ceux qui soutiennent de nos jours, peut-être certains du bout des lèvres, que toute l’autorité parentale doit rester au père de famille, ne me semblent pas avoir fait sincèrement le tour de la question. Ou alors, pour un motif d’islamisme passablement cerné, ils s’interdisent de dire ce qu’ils pensent sincèrement. En tout cas il incombe à ceux-ci de donner leur point de vue sur les cas fréquemment rencontrés à l’égard des pères de famille qui, à cause de leur conduite désastreuse et manifestement nuisible à l’éducation des enfants, le législateur a prévu des dispositions légales permettant aux juridictions de leur ôter leurs droits civiques dans des cas précis, donc d’exercer une quelconque part dans l’autorité parentale sur eux par rapport à leur mère.
Le partage successoral
Un point non moins sensible, qui concerne encore les femmes, est tout aussi préoccupant : le sort réservé aux femmes dans le partage successoral des biens laissés vacants par un père après son décès. La Charia prohibe toute dérogation sur ses prescriptions. Que Dieu en garde les fidèles de le tenter, ces prohibitions étant intangibles, tout musulman doit les respecter à la lettre.
Restons avec le sort des femmes pour aborder ce qui dérange dans le partage successoral entre homme et femme et exposons une solution tendant à une compensation en faveur d’une sœur défavorisée par rapport à son frère.
Rappelons que selon la Charia le partage des biens laissés vacants par un père après son décès, à ses enfants, s’effectue par un partage où la part du frère est le double de celle de sa sœur. Rien à dire, encore une fois, c’est une règle immuable.
Mais ne faudrait-il pas chercher un moyen en faveur d’une femme, très attachée à son père, qui était à son chevet tout le temps qu’une longue maladie l’avait gardé au lit jusqu’à son dernier souffle. Quant à son frère, qui avait disparu dans la nature, sans le moindre souci pour son père, qui aurait pourtant souhaité le voir aux côtés de sa sœur pour participer à son assistance, lui le père, devenu grabataire.
Que ce garçon adepte de la belle vie daignât, une des rares fois répondre à l’appel de sa sœur, l’informant de la mort de leur père, relevait du hasard. Il débarqua dès qu’il le put, et toute honte bue il demanda à sa sœur, qui s’était déjà occupée de tout, aidée par des parents lointains et des voisins, pour l’accomplissement des formalités mortuaires y compris l’enterrement. Ce qui resterait à faire avant que ce fils inutile retourne dans son pays d’émigration, demanda-t-il. La pauvre sœur le fixa d’un regard, éberluée, lui dit : « pose la question au Chef et à l’Imam du quartier ». Ce qu’il n’osa pas faire, s’imaginant que ce serait l’occasion de se faire traiter de tous les noms d’oiseau, parce que tout le voisinage était au courant de tout.
De fil en aiguille le partage successoral fut effectué comme le veut la Charia. Sa part dans son patrimoine personnel, direction l’Aéroport. La lecture du Coran comme cela se fait d’habitude, c’est sa sœur qui s’en était chargée, à ses frais qu’elle avait couverts par sa minable part d’héritage, sans la moindre participation de son frère.
Qui ne s’apitoierait pas de ce qui s’est ainsi passé ? Et ce récit n’est qu’un exemple parmi des centaines dans notre pays, pour balayer devant notre porte.
La hargne des Mackyistes
Pour en revenir à la politique, l’absence de pause dans les préoccupations politiciennes permanentes chez les mackyistes, contre le nouveau pouvoir et ses responsables, c’est à n’y rien comprendre. Bien sûr, ceux qui auraient subi injustement des traitements humiliants seraient en droit de sauter sur la première occasion pour tenter de se venger. Mais les observateurs qui ont suivi le déroulement des difficultés entre le président Macky Sall et son opposition principale qu’étaient les responsables de Pastef, savent que ce sont plutôt ces derniers qui, durant trois ans au moins, avaient subi toutes sortes de maltraitances physiques et morales que leur infligeaient les maitres absolus du pouvoir de l’époque avec la complicité de certains militants encagoulés.
Inutile de tirer la couverture de son côté, tout le monde sait qui avait fait quoi dans les dilapidations des maigres biens du pays. D’aucuns peuvent faire semblant d’oublier, sans oublier. A ce propos j’avais écrit une contribution quelques mois après le changement de régime, laquelle contribution ayant été publiée dans certains organes de presse sous le chapeau : « l’ancienne majorité devenue la nouvelle opposition semble avoir la mémoire courte ». Il n’est pas utile d’égrainer les traitements inhumains que les Pastéfiens ont subis durant leur opposition au régime de Macky SALL. « Leupay jeex, sudul nguuru Yalla ». Dommage que certains, une fois sur le trône, n’en prennent pas conscience.
Quand on entend certains des mackyistes traiter de tous les noms d’oiseau les leaders du régime actuel, les accusant notamment de violer les lois, on se demande s’ils risqueraient d’accepter une comparaison entre Macky Sall au pouvoir et le duo Diomaye-Sonko. En tout cas tous les acteurs politiques ont en mémoire suite à la distribution d’argent, les promesses pendant la précampagne et la campagne électorale et les résultats étonnants pour certains, des élections, que irréversiblement les électeurs sont réveillés, de telle sorte que qui n’en prend pas conscience et qui croit pouvoir toujours tourner la tête des électeurs chaque fois qu’on a besoin de leurs votes le moment venu, c’est celui-là qui n’est pas encore réveillé. Si certains observateurs cessaient de se limiter à dire, sans doute avec mépris, « politik daal du dara » et jetaient de temps en temps leur grain de sel dans les débats sociopolitiques, l’éveil de nos concitoyens y gagnerait davantage.
Tordre de rires les baobabs de Ndiongolor
Mais la façon de nos politiciens de faire de la politique a beau être particulièrement détestable, si tous les citoyens qui le regrettent s’en détournent, cela ferait l’affaire de ceux qui en vivent. Car laissés certains « politiciens professionnels » en faire à leur tête, en se contentant de les mépriser, le pays irait à la dérive. Ne se soucie de méprise que ceux qui ont de la vergogne. Qui peut concevoir que diriger notre pays de la manière que l’on sait, pendant tant d’années avant d’être chassés du pouvoir de la manière que l’on sait également, était compatible avec la recherche d’un troisième mandat ? Nos anciens dirigeants, des « je m’en foutistes », ne se gênent pas de tenir des propos qui font « tordre de rires les baobabs de Ndiongolor». Comment est-ce que ceux-ci, auxquels je souhaite la chance de pouvoir continuer à humer l’air libre, se permettent-ils de ne pas « laisser la Justice faire son travail » pour que les sénégalais soient édifiés sur les dilapidations de sommes impensables dont certains sont accusés. Il faut qu’on sache si c’est à tort ou à raison que leurs noms sont à la Une des Journaux tous les jours.
Soutenir que les autorités qui cherchent à leur faire regretter de s’être comportés comme ils le faisaient quand ils menaient une vie de « balakhal madaa », c’est faire regretter aux honnêtes gens de n’avoir pas piqué des milliards et des milliards comme eux du budget de l’Etat.
Le coude du président Sall et les suspects
En tout cas faire partie des suspects dont l’ex-garant de la Constitution avait avoué mettre son coude sur leurs dossiers, n’est pas bon signe pour les concernés. En tout cas, pour avoir besoin de protéger ses amis contre l’application à leur égard des textes dont l’objet est de sanctionner les voleurs de la République, il faut être convaincu qu’ils n’avaient pas les mains propres.
Ce qu’il faut déplorer, et qui est effectivement déplorable, est le silence de ceux qui n’ignorent pas que ceux qui dirigent le pays, le font conformément au programme de bonne gouvernance qu’ils avaient exposé lors des deux dernières campagnes électorales. Apparemment les majorités écrasantes d’électeurs qui leur ont fait confiance ne constateraient pas, en tout cas, au moins pour le moment, une gouvernance décevante qui motiverait que le tout nouveau né groupe des « 72 » de la nouvelle opposition, auquel je souhaite bonne chance, se mette à rêver de pouvoir tourner des têtes contre le nouveau régime et à se constituer en épouvantail. On ne peut jurer de rien mais disposeraient-ils de répliques dissuasives si à chaque cas inventé, on leur cite un cas de même nature, mais authentiquement prouvé.
Est de mauvaise foi, quelqu’un qui, faisant face au plein soleil, soutient mordicus qu’il ne le voit pas.
L’ARTP ET LES ARMÉES EN SYNERGIE
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et les armées sénégalaises ont procédé, vendredi, à la signature d’un protocole d’accord, suivie de la remise de deux véhicules de contrôle équipés
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et les armées sénégalaises ont procédé, vendredi, à la signature d’un protocole d’accord, suivie de la remise de deux véhicules de contrôle équipés, a constaté l’APS.
S’exprimant au cours de la cérémonie , le directeur général de l’ARTP, Dahirou Thiam, a magnifié ‘’ la belle et fructueuse collaboration qui a toujours prévalu entre nos deux institutions et qui se poursuit encore aujourd’hui par la signature d’un protocole d’accord’’.
‘’La mise en œuvre effective de l’accord de partenariat contribuera sans doute à la réalisation des principaux objectifs communs que nous nous sommes fixés’’, a souligné le patron de l’ARTP.
En marge de la signature du protocole d’accord, il a été procédé à la remise de deux véhicules de contrôle équipés, acquis dans le cadre du Système d’information, de gestion et de contrôle automatisé du spectacle des fréquences (SIGAF).
‘’Je suis convaincu que les véhicules qui vous sont transférés contribueront à renforcer vos moyens de détection et de contrôle des fréquences à la fois civils et militaires’’, a déclaré M. Thiam, précisant que le système acquis permet de ‘’faciliter, voire d’automatiser certaines tâches de gestion et de contrôle des fréquences’’.
Il en est de même, selon lui, du ‘’traitement des demandes d’autorisation, de l’assignation des fréquences, du traitement des brouillages, des campagnes d’émissions de contrôle itinérantes, de la détection et de la localisation des missions licites et illicites’’. Il y a également »le décodage des signaux dans les gammes de fréquences couvertes par le système, l’appui à la coordination des fréquences aux frontières et la facturation des usagers du spectacle ».
Au-delà des véhicules, l’ARTP a réitéré sa volonté ‘’à œuvrer aux côtés des Armées ‘’pour apporter sa pierre à l’édifice’’. ‘’Nous n’attendons de récompenses que l’émulation fournie par votre devise : on nous tue, on ne nous déshonore pas’’, a soutenu M. Thiam.
Le colonel Babacar Diagne, représentant du chef d’état-major des Armées (CEMGA), Mbaye Cissé, s’est réjoui de ce don de l’ARTP à la direction des transmissions et de l’informatique des armées.
Selon lui, ‘’les véhicules que les Armées ont reçus sont essentiels pour améliorer leur efficacité sur le terrain dans un contexte de montée en puissance capacitaire des Armées, en général, et de la direction des transmissions et de l’informatique des armées, en particulier’’.
‘’Ils permettront à nos équipes de répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins en termes de guerre électronique, de recherche électronique et de veille stratégique qui sont au cœur de nos missions’’, a expliqué l’officier supérieur. Il soutient que « cette initiative louable entre dans le cadre du concept Armée-Nation et traduit la volonté affichée de nos deux institutions de collaborer étroitement dans la mise en œuvre des missions régaliennes partagées et qui leur sont dévolues’’.
Pour le colonel Babacar Diagne, »le soutien de l’ARTP témoigne de l’importance de la collaboration entre nos deux institutions pour le bien-être, pour la sauvegarde de la sécurité et de l’intégrité du territoire’’
FRANC A LASSAUT D'AMA BALDE DIMANCHE
Les lutteurs Franc (Jambar Wrestling Academy) et Ama Baldé (Ecurie Falaye Baldé) vont s’affronter, dimanche, à l’Arène nationale de Pikine, dans l’un des combats les plus attendus et les plus indécis de la saison de lutte.
Les lutteurs Franc (Jambar Wrestling Academy) et Ama Baldé (Ecurie Falaye Baldé) vont s’affronter, dimanche, à l’Arène nationale de Pikine, dans l’un des combats les plus attendus et les plus indécis de la saison de lutte.
Organisée par Albourakh Events, cette confrontation revêt les allures d’un derby entre deux quartiers populaires de la banlieue dakaroise : Parcelles Assainies et Pikine.
Entre egotrip et déclarations fracassantes, les deux camps ont rivalisé d’ardeur pour faire monter l’adrénaline de ce combat d’envergure médiatique et populaire.
Pensionnaire de Jambar Wrestling Academy et lieutenant de Modou Lo, Franc a défié les lutteurs de Pikine.
L’ancien champion de lutte traditionnelle et champion d’Afrique avait lancé un défi à Emeu Sène, après sa dernière victoire devant Bombardier. Et il avait multiplié les sorties médiatiques au point d’agacer les lutteurs de Pikine.
Face au refus d’Emeu Sène d’en découdre avec lui, Franc va finalement croiser le fer avec son »jeune frère » Ama Baldé, qui veut relever le défi lancé à Pikine.
En acceptant d’affronter le pensionnaire de Jambar Wrestling Academy, le fils de l’ancien champion de lutte des années 1970-1980, Falaye Baldé, voudra faire oublier sa défaite amère face au mentor de son challenger.
Ama Baldé n’a pas encore digéré son revers face au »roi des arènes ». Après une courte préparation en France, il est revenu à Dakar pour peaufiner sa stratégie, afin d’espérer battre l’un des lutteurs les plus coriaces de l’arène.
Considéré comme un lutteur technique et courageux, Ama Baldé a la lourde tâche de défendre les couleurs de Pikine face à un adversaire considéré comme très technique.
En effet, Franc demeure invaincu, avec 13 victoires en autant de sorties. Il espère ainsi battre Ama Baldé, 14 victoires et trois défaites, pour poursuivre son ascension dans l’arène.
CE QUE RECLAMENT LES ETUDIANTS APRÈS LE SUICIDE DE MATAR DIAGNE
Le rapport d'autopsie de l'étudiant de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, confirme la thèse du suicide. Bouleversée par cette nouvelle, la Coordination des Étudiants de Saint-Louis appelle les autorités à mettre en place ...
Le rapport d'autopsie de l'étudiant Matar Diagne, de l'Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, confirme la thèse du suicide. Bouleversée par cette nouvelle, la Coordination des Étudiants de Saint-Louis appelle les autorités à mettre en place un accompagnement psychologique au sein du campus pour prévenir de tels drames.
Un rapport d’autopsie sans équivoque
Le rapport final de l’autopsie, communiqué aux étudiants, confirme que Matar Diagne s’est donné la mort dans sa chambre. Cette conclusion, bien que difficile à accepter, met fin aux spéculations sur les causes du décès.
Un appel à un soutien psychologique
Face à cette tragédie, Alpha Issaga Diallo, président de séance de la Coordination des Étudiants de l’UGB, insiste sur la nécessité d’un suivi psychologique pour les étudiants afin d’accompagner les jeunes en détresse et éviter d’autres drames similaires.
Un drame évitable ?
Pour la Coordination des Étudiants, ce décès aurait pu être évité si un dispositif d’écoute et d’accompagnement avait été en place. Ce triste événement met en lumière la nécessité d’une meilleure prise en charge du bien-être mental des étudiants, souvent confrontés à une forte pression académique et sociale.
Vers des actions concrètes ?
Les étudiants espèrent que cet appel sera entendu et que des mesures seront rapidement mises en place pour renforcer l’accompagnement psychologique au sein du campus.
VIDEO
UNE LONGUE ATTENTE DES INDEMNISES
Rokhiatou Gassama, fondatrice du collectif des victimes et familles de victimes des violences électorales de 2012 au Sénégal salue la volonté des nouvelles autorités d’assister les victimes politiques de 2021 et 2023. Cependant, elle déplore que...
Rokhiatou Gassama, fondatrice du collectif des victimes et familles de victimes des violences électorales de 2012 au Sénégal, salue la volonté des nouvelles autorités d’assister les victimes politiques de 2021 et 2023. Cependant, elle déplore que celles de 2012 n’aient jamais été pleinement indemnisées. Elle plaide pour une loi empêchant toute personne reconnue coupable d’incitation à la violence d’accéder au pouvoir ou à un poste électif.
Rokhiatou Gassama, fondatrice du Collectif des victimes et familles de victimes des violences électorales de 2012 au Sénégal, s’est exprimée sur la récente décision des nouvelles autorités d’indemniser les victimes des crises politiques de 2021 et 2023. Pour elle, cette initiative n’est pas mauvaise, mais elle souligne une inégalité de traitement, car les victimes de 2012 n’ont pas toutes été prises en charge par l'ancien régime.
Selon le collectif, une quinzaine de personnes avaient perdu la vie lors des violences électorales de 2012, et de nombreux blessés avaient été recensés. Malgré les nombreuses démarches entreprises, y compris la saisine de la justice, ces victimes n’ont jamais obtenu réparation.
Face à cette injustice persistante, Rokhiatou Gassama appelle à l’instauration d’une loi ou de mécanismes empêchant tout acteur politique impliqué dans la manipulation des jeunes ou dans l’incitation à la violence d’accéder à des fonctions électives ou à des postes de pouvoir.
Pour elle, il est urgent de prévenir de telles tragédies et d’assurer que toutes les victimes de violences politiques, sans distinction d’année, bénéficient d’un même traitement.
CLASSEMENT DES JOUEURS AFRICAINS LES MIEUX PAYES
Ce jeudi, Marca a dévoilé son classement des 100 sportifs les mieux payés du monde. Parmi eux, trois stars africaines se démarquent dans le top 50.
Ce jeudi, Marca a dévoilé son classement des 100 sportifs les mieux payés du monde. Parmi eux, trois stars africaines se démarquent dans le top 50.
Dans un football où les salaires explosent, les joueurs africains ne sont pas en reste. D’après Marca, trois stars du continent figuraient parmi les joueurs les mieux rémunérés au monde en 2024. Mohamed Salah, Riyad Mahrez et Sadio Mané se partagent le podium des sportifs africains aux revenus les plus élevés, portés par les salaires colossaux offerts en Europe et au Moyen-Orient.
3. Sadio Mané (43,7 millions d’euros par an – Al-Nassr)
Arrivé à Al-Nassr à l’été 2023 après une saison mitigée au Bayern Munich, Sadio Mané se place sur la 3e marche de ce podium avec un salaire de 41,3 millions d’euros (environ 28 milliards CFA) par an, plus 2,4 M€ (enviton 1 milliard CFA) de revenus issus de ses contrats sponsoring. Un montant qui en fait le 67e sportif le mieux rémunéré au monde.
L’attaquant sénégalais traverse une période contrastée en Arabie saoudite. Sur les 11 derniers matchs de 2024, il n’avait inscrit qu’un seul but. Malgré tout, ses statistiques restent solides : 13 buts et 3 passes décisives en 29 matchs cette saison, et 26 buts pour 20 passes décisives en 76 matchs depuis son arrivée à Al-Nassr. Lié au club saoudien jusqu’en 2026, le Lion a tenu à clarifier sa situation face aux rumeurs de départ : il compte bien honorer son contrat.
2. Riyad Mahrez (50 millions d’euros par an – Al-Ahli)
Parti de Manchester City pour rejoindre Al-Ahli à l’été 2023, Riyad Mahrez continue de toucher un salaire vertigineux de 48 millions d’euros par an (plus 2 M€ de sponsoring-Environ un total de 32 milliards FCFA). Un montant qui le place au deuxième rang des joueurs africains les mieux rémunérés et au 44e rang des sportifs mondiaux. Si son début de saison a été compliqué, l’international algérien a su retrouver son niveau ces dernières semaines.
Avec 20 contributions décisives en 26 matchs (buts + passes décisives), il prouve qu’il reste un atout majeur pour son équipe. D’ailleurs, il est actuellement le deuxième meilleur passeur de la Saudi Pro League avec 5 offrandes. Malgré quelques doutes sur son adaptation au football saoudien, la direction d’Al-Ahli a tranché : Mahrez est lié au club jusqu’en juin 2027, et le président Khaled Al-Issa a assuré qu’il ne partira pas avant la fin de son contrat. Il continuera donc de recevoir de telles sommes, pendant encore deux ans au moins.
1. Mohamed Salah (52,8 millions d’euros par an – Liverpool)
À 32 ans, Mohamed Salah reste l’un des joueurs les plus influents de la planète. En témoigne sa saison exceptionnelle avec Liverpool, où il affiche déjà 27 buts et 19 passes décisives en 35 matchs. Leader offensif des Reds et considéré comme le meilleur joueur du monde, l’ailier égyptien justifie pleinement son salaire astronomique de 33,6 millions d’euros par an et ses 19,2 M€ de revenus sponsoring (environ un total de 34 milliards FCFA, un montant qui le place à égalité avec Vinicius Junior dans la hiérarchie des joueurs les mieux payés et qui en fait le 38e sportif le mieux rémunéré du monde.
On remarque donc que Salah, malgré son salaire “à l'européenne”, moins élevé que ceux de Mané et Mahrez, les devance grâce à ses contrats publicitaires.
Cependant, son avenir à Liverpool est plus incertain que jamais. En janvier 2025, Salah a lâché une bombe en annonçant son départ à la fin de la saison. Son contrat expirant en juin 2025, certaines rumeurs laissent à penser que son prochain défi pourrait l’emmener vers l’Arabie saoudite, où Al-Ittihad et Al-Hilal seraient prêts à lui offrir un dernier contrat XXL.
Si ces trois stars africaines figurent parmi les joueurs les mieux payés au monde, elles restent cependant loin du duo Cristiano Ronaldo – Lionel Messi. Le Portugais, toujours en tête, perçoit des revenus astronomiques de 251,7 millions d’euros par an (environ 164 milliards FCFA), tandis que l’Argentin suit avec 129,7 millions d’euros (environ 84 milliards CFA).