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3 mai 2025
Par Samuel SARR
À YEWWI, ILS VIOLENT ET VIOLENTENT LES FEMMES
De quel problème souffrent-ils pour promouvoir et nourrir toute cette haine contre les femmes qu’ils violent et violentent ? Alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur le viol d’Adji SARR, ce sénile député, membre aussi de Yewwi frappe, comme dans un match
De quel problème souffrent-ils pour promouvoir et nourrir toute cette haine contre les femmes qu’ils violent et violentent ? Alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur le viol d’Adji SARR, ce sénile député, membre aussi de Yewwi frappe, comme dans un match de football, d’un coup de pied brutal, cette mère de famille qui serait en état de grossesse.
Avait-il pensé à son épouse ou à sa sœur en faisant ce geste barbare dont les images ont fini de faire le tour du monde ? Cherchait-il volontairement à interrompre la grossesse pour empêcher la naissance de ce futur sénégalais ? Voir deux députés s’acharner contre une femme devant les caméras est l’image qu’on n’aimerait pas voir au Sénégal, un exemple de la démocratie et d’Etat de droit.
Aucune femme au monde ne mérite ce traitement méchant et déshonorant dont les auteurs semblent être des hommes déséquilibrés sans cœur, de mauvais pères de famille aussi.
Une volonté de réprimander la déclaration de Mme Amy Ndiaye sur Serigne Moustapha SY, ne pourrait justifier cette violence inacceptable et intolérable contre une mère de famille sans défense.
Moustapha Sy est un leader de parti politique légalement enregistré dans les livres du Ministère de l’Intérieur. Sur le terrain politique, Monsieur Sy ne saurait se prévaloir de son manteau de chef religieux. Il sera traité comme n’importe quel chef de parti. On lui reconnait sa liberté d’expression qu’il a toujours manifestée à satiété et souvent d’une virulence incendiaire, d’un acharnement ciblé contre les chefs d’Etat Abdou DIOUF, Abdoulaye WADE et aujourd’hui Macky SALL.
Dans ses diatribes sélectives, Monsieur SY n’épargne même pas le Vénéré Khalife Général des Tidianes ni son défunt Vénéré père Abdoul Aziz Al Amine qui ne sont pourtant pas dans l’arène politique.
Lorsqu’on s’engage en politique, il faut accepter le retour des coups que l’on donne aux autres. Le président Macky SALL ne perdrait pas son temps à polémiquer avec Monsieur SY. Mais d’autres responsables de sa coalition qui ont fait de la défense de la République leur mission, s’en chargeront.
Malgré tout, on se privera de rappeler toutes les déclarations controversées de Monsieur Sy leader de « PUR » contre de hautes personnalités politiques et religieuses de ce pays. Ses affidés militants ou disciples, devront s’attendre à des répliques ; puisque le terrain politique n’est pas un salon de massage. C’est un véritable ring.
Le président Macky SALL n’est pas Abdou DIOUF et il est différent de Me Abdoulaye WADE. Et, Monsieur SY semble perdre de vue cet aspect autour du caractère du président de la République réfractaire aux surenchères politiques.
Par ailleurs, cette brutalité dont l’honorable député Mme Amy NDIAYE a été victime, contraste d’avec les enseignements du Vénéré Serigne Cheikh Tidiane SY Al Makhtoum, un Grand érudit doublé d’un intellectuel respecté dans toute la Ummah islamique et ailleurs. Le Vénéré Al Makhtoum nous a toujours rappelé que l’Islam accorde une place privilégiée à la femme dans la société. Ce ne fut pas un simple discours pour lui. Dans ses pratiques de tous les jours, il nourrissait un grand respect pour la Femme : nos mamans, nos sœurs, nos filles.
Aucune société civilisée ne saurait tolérer cette violence méchante et sauvage de ces deux députés de Yewwi à l’égard de cette femme. Les dérives s’enchainent à l’Assemblée nationale, depuis son ouverture le 12 Juillet 2022. L’image dégradante que ces députés de l’opposition renvoient au reste du monde n’honore pas notre pays. Les députés de Yewwi intellectuellement très limités, brillent de par leur comportement malsain dans l’hémicycle créant un profond regret dans les rangs de leurs électeurs.
Tous les démocrates de ce pays doivent condamner les agissements de Guy Marius Sagna, Barthélémy Dias, Abass FALL et les autres qui pensent pouvoir prendre en otage ce pays par des actes de violence et de menace.
Le peuple sénégalais est très mature. Et il est évident que certains parmi leurs électeurs, ont déjà regretté d’avoir voté pour la liste de Yewwi lors des législatives et des locales. Car les personnes qu’ils ont envoyées leur représenter à l’Assemblée nationale, ont fini de montrer de quoi ils sont capables.
Le nom de votre coalition ne rime pas avec vos agissements de tous les jours, pénalement répréhensibles. Car, ce n’est pas par le viol et la violence que vous arriverez à Yewwi Askanwi.
Par coïncidence, c’est au moment où les opposants agressaient cette femme que le président de la République Macky SALL coupait le ruban pour ouvrir la nouvelle Université Amadou Makhtar MBOW après avoir déployé des moyens énormes pour soutenir les daaras. Cet homme a compris l’importance de l’éducation de qualité qui manque à cette opposition et à ses leaders.
PAR Jean-Baptiste Placca
DU FOOTBALL AU PANAFRICANISME
Avec des valeurs communes, des règles claires, respectées par tous, dans le sérieux et la rigueur, l'Afrique aura toujours de bonnes chances de s'en sortir. Au football comme dans le développement industriel
« Chaque Africain vibre pour chacune des équipes africaines présentes au Qatar », disiez-vous ici la semaine passée. Qu’est-ce que cela suppose de l’importance du football dans la vie des nations africaines ?
Dans chaque pays, la sélection nationale est le lieu où s’estompent les rivalités, comme les dissensions politiques, confessionnelles, régionalistes ou autres. Le football joue un rôle tout aussi inestimable au niveau continental. Il n’y a, pour s’en convaincre, qu’à écouter les messages des auditeurs de toutes nationalités, régulièrement relayés par le service des sports de RFI, durant les retransmissions. C’est la magie du sport-roi que d’irradier de telles sensations à l’Afrique. S’il fallait une preuve ultime de ce que le rêve panafricaniste n’est pas totalement mort, ou qu’il peut encore être ressuscité, elle est dans cette capacité des Africains à vibrer et à souffrir pour des sélections africaines autres que la leur, dans la ferveur et avec une spontanéité, que les politiques sont bien incapables d’insuffler à leurs peuples.
Le football au secours du panafricanisme, n’est-ce pas d’un optimisme un peu excessif ?
Cela ne signifie nullement qu’il suffirait d’actionner cette solidarité panafricaine dans le football pour que, sans aucun effort d’imagination, sans un leadership clairvoyant, les États-Unis d’Afrique surgissent de six décennies de manque de courage politique et de balkanisation voulue ou subie.
Sans Idrissa Gana Gueye suspendu, le sélectionneur national va devoir recomposer son milieu de terrain pour défier l’Angleterre ce dimanche en match comptant pour les huitièmes de finale de ce Mondial 2022.
Le compte à rebours a été lancé depuis la qualification actée mardi après le succès contre l’Équateur (2-1). Le Sénégal en découdra avec l’Angleterre dans une rencontre où les Lions seront les outsiders. Un match difficile attend les coéquipiers d’Ismaïla Sarr ce dimanche au Al Bayt Stadium. Ils devront livrer une prestation sérieuse de bout en bout pour éliminer les Anglais et prolonger l’aventure. Mais les Lions devront faire sans le patron du milieu de terrain.
Averti contre la Tri, Idrissa Gana Gueye est suspendu pour cette rencontre contre l’Angleterre pour cumul de cartons. Une absence notable tant le milieu de terrain d’Everton a livré un premier tour de qualité. Faisant partie de ces joueurs sénégalais à avoir disputé l’intégralité des trois premiers matchs avec Édouard Mendy, Youssouf Sabaly et Kalidou Koulibaly, il jouait à merveille son rôle de relayeur, d’amorceur du pressing sénégalais et participait grandement à l’animation offensive. Un travail de sape qui va forcément manquer à une équipe sénégalaise qui devra imposer sa patte face à un milieu anglais de qualité.
Nampalys en pôle
Aliou Cissé sera amené à composter un trio inédit pour son entrejeu. Le sélectionneur national devrait disposer sa formation dans un 4-3-3 à l’image de celui qui a été mis en place contre l’Équateur et les Pays-Bas. Avec cette suspension de Gana Guèye, Cheikhou Kouyaté constituait une bonne alternative dans un profil box-to-box avec son expérience et son volume de jeu. Mais touché aux ischios depuis le premier match, Cheikhou Kouyaté n’a toujours pas repris l’entraînement collectif et sera forfait pour dimanche. C’est Nampalys Mendy qui devrait ainsi prendre la place de Gana dans le onze de départ.
Il formerait un trio inédit avec Pathé Ciss et Pape Gueye. Ce serait la première fois que ces trois seront alignés dans la même rencontre. Le joueur de Leicester est un joueur d’expérience et a effectué deux bonnes prestations lors des deux premières rencontres avant d’effectuer une bonne entrée en jeu contre la Tri. Nampalys fait également partie de ces joueurs de confiance de Cissé, et ça fera bientôt un an. Il a aussi l’avantage d’évoluer en Premier League comme cinq autres de ses coéquipiers. Même s’il ne joue plus régulièrement depuis deux saisons, cet aspect constitue un atout en sa faveur pour une éventuelle titularisation. Mais Mendy a montré de meilleures aptitudes dans le rôle d’essuie-glace devant la défense qu’en relayeur. Á moins que Ciss évolue plus haut et lui laisse le rôle de sentinelle.
Plusieurs combinaisons sont possibles et Nampalys devrait y figurer pour contrecarrer le milieu anglais qui pourrait être composé de Jude Bellingham, Declan Rice et Jordan Henderson (ou Kalvin Phillips). Pour leur part, Pathé Ciss et Pape Gueye devraient enchaîner une deuxième titularisation de suite après avoir tenu leur rang lors de la précédente rencontre. Une autre paire de manches les attend néanmoins face à un milieu technique et impactant de l’Angleterre. Ils seront attendus pour apporter cette intensité, ce pressing tout terrain et une grinta à toute épreuve.
Pape Matar ou Krépin, une option plus offensive
Le technicien aux dreadlocks pourrait également être appelé à titulariser un joueur à vocation plus offensive. Pape Matar Sarr et Krépin Diatta pourraient faire l’affaire dans ce rôle de relayeur-animateur. Cela dans le souci d’apporter plus de créativité et une certaine animation dans le jeu. Mais il semble peu probable qu’Aliou Cissé joue cette carte d’autant plus que les deux joueurs n’ont pas été crédités de bonnes performances durant cette Coupe du monde. Le sociétaire de Tottenham a toutefois montré de belles dispositions en compagnie de Pathé et Pape Gueye en amical en septembre dernier face à la Bolivie qui est un adversaire d’un calibre largement inférieur à l’Angleterre. Mais son jeune âge de même que ses sautes de concentration pourraient lui coûter une place de titulaire. Transparent lors de ses deux titularisations contre les Pays-Bas et le Qatar, Krépin a perdu du crédit aux yeux d’Aliou Cissé qui ne devrait pas le lancer d’entrée dans une rencontre aussi capitale. Son manque de prise d’initiative et de confiance constituent un frein à un éventuel come-back dans le onze de départ
MONDIAL, L'AFRIQUE PEUT SE METTRE À RÊVER
Avec deux représentants qualifiés pour les phases finales, le continent africain égale son record de 2014. Opposés à deux poids lourds pour le compte des huitièmes de finale, le Maroc et le Sénégal symbolisent la montée en puissance du foot africain
Avec deux représentants qualifiés pour les phases finales sur les cinq engagés le 20 novembre, le continent africain égale son précédent record de 2014. Opposés à deux poids lourds pour le compte des huitièmes de finale, le Maroc et le Sénégal symbolisent la montée en puissance du football africain sur la scène internationale.
Oubliée la campagne 2018 en Russie où l’Afrique a fait chou blanc. En 2022, l’Afrique est reçue deux sur cinq en huitièmes de finale et égale sa performance d’il y a huit ans. Au même stade de la compétition en 2014, le Nigeria butait alors sur l’équipe de France (2-0) tandis que l’Algérie craquait au terme d’un match épique contre le futur vainqueur du tournoi, l’Allemagne (2-1 après prolongation).
« C’est très positif, se réjouit l’ancien international marocain, Abdeslam Ouaddou. Cela démontre que les équipes africaines s’améliorent, évoluent. D’autant que c’est la première fois qu’elles ont toutes à leur tête des sélectionneurs locaux. C’est de bonne augure pour le football africain. »
Dimanche 4 décembre et lundi 5 décembre, le Sénégal et le Maroc s’attaquent à deux gros morceaux, respectivement l’Angleterre et l’Espagne. Si ni l’un ni l’autre ne part pas favoris a priori, ce statut d’outsider n’ampute pas moins leurs chances de rallier le tour suivant.
Le Maroc en pleine bourre
Mieux, il semble même avoir galvanisé les Marocains, auteurs d’un début de Mondial impressionnant. Les Lions de l’Atlas, portés notamment par une hargne et un collectif soudé, ont remporté une poule des plus relevées. Et avec la manière : en accrochant d'abord les Croates (0-0), finalistes malheureux du dernier Mondial. Puis en détroussant le troisième de ce même tournoi, la Belgique (0-2), par ailleurs deuxième nation au classement Fifa. Le succès final devant le Canada (1-2) parachève un coup rondement mené. « Quand on a la possibilité d’écrire l’histoire, on s’en souvient toute sa vie [...] On ne veut pas s’arrêter là, on veut être une équipe dure à jouer. On doit réaliser de quoi on est capable », se félicitait le coach, Walid Regragui. Se dressent désormais face à eux une Roja qualifiée sur le fil au terme d’une dernière journée du groupe B haletante.
Un parcours remarquable incarné, entre autres, par la renaissance sous le maillot marocain de Hakim Ziyech, écarté pendant plus d’un an de la sélection durant l’ère Vahid Halilhodzic. Ou encore le travail de sape de Sofyan Amrabat et la solidité de l’arrière-garde composée de Romain Saïss et Nayef Aguerd. Cette qualification interrompt, en outre, un long intermède de 36 ans sans dépasser le stade des poules. En huitième du Mondial 86, le Maroc s’était incliné sur la plus petite des marges face à la République fédérale d’Allemagne.
« Connaissant le coach et sa mentalité, je sais que l’un de ses points forts est de fédérer, confie Abdeslam Ouaddou. Walid est jeune et connaît les codes de cette génération de joueurs, leur cheminement. Le projet de jeu est cohérent et l’équipe joue avec ses armes. Je pense que le Maroc a la possibilité d’être ambitieux. »
Bis repetita pour Aliou Cissé ?
Et il en va de même pour le Sénégal. Amputé de son joyau, Sadio Mané, blessé à l’aube du tournoi, les Lions de la Téranga se sont extirpés de leur poule lors de la dernière journée. Empruntés et défaits d’entrée par les Pays-Bas (0-2), ils ont ensuite redressé la barre contre, il est vrai, un faible Qatar (3-1), puis de façon bien plus convaincante contre l’Equateur (1-2). « On a vu un autre visage du Sénégal, solidaire, capable de se battre sur toutes les actions. C’est ça le nouveau visage du Sénégal », a souligné le sélectionneur, Aliou Cissé, à l’issue de la rencontre.
Même sans le second du dernier Ballon d’Or, les champions d’Afrique alignent, non seulement un onze qui a fier allure, mais bénéficient d’une profondeur de banc. « On constitue un groupe homogène, on peut pallier l’absence de tout le monde. C’est un groupe. On me parle d’individualités, moi je parle de collectif et je pense que c’est le collectif qui amène le Sénégal en huitièmes », a d’ailleurs insisté Aliou Cissé.
Un constat corroboré par Abdeslam Ouaddou. « Le Sénégal a les atouts pour déséquilibrer l’Angleterre, qui travaille bien depuis une dizaine d’années et qu’il ne faut pas sous-estimer. Mais les Sénégalais ne doivent pas les craindre. Ils ont de la vitesse, de la taille et une intelligence tactique. » Sans doute leur faudra-t-il monter encore en régime face à Harry Kane et consorts, pour l’heure, moins impressionnant dans le jeu que par ses talentueuses individualités offensives.
Ce pallier atteint concrétise d’ores et déjà une année 2022 exceptionnelle, après la victoire en Coupe d’Afrique des Nations en février. Mais les coéquipiers du défenseur et capitaine Kalidou Koulibaly comptent bien marcher dans les pas de leurs prédécesseurs de 2002. A l’époque, la bande du virevoltant El Hadji-Diouf et du capitaine... Aliou Cissé, était tombée avec les honneurs en quart de finale face à la Turquie.
« Pas à rougir de leur niveau face aux grandes nations »
Plus que jamais, les formations africaines semblent être à même de bousculer, a minima, les habituelles grandes nations du football mondial. Plus encore qu’auparavant, elles peuvent s’appuyer sur des éléments de stature internationale, coutumiers des joutes européennes et de la discipline du haut niveau. « Et à la différence d’il y a 20 ans en arrière, ils ont développé une certaine intelligence individuelle et collective, une maîtrise tactique, dans leurs clubs européens respectifs, abonde l’ancien défenseur de l’AS Nancy-Lorraine. Ces équipes n’ont pas à rougir de leur niveau face aux grosses nations. »
Un bond en avant que l’ex-coéquipier de Walid Regragui en sélection justifie par la prise de conscience des fédérations. « Elles se structurent et se professionnalisent, à l’image de la fédération marocaine. Et puis, on n’assiste plus à ces épisodes de grèves de joueurs avant les tournois comme on avait l’habitude d’en voir. » Et ce dernier de pointer une dernière marche à gravir pour briser le plafond de verre des quarts et rêver d'un sacre mondial. « Le développement de la formation, la mise en place d’infrastructures et d’une politique sportive à destination de la jeunesse. »
Reste que tout un continent fait désormais bloc derrière ses derniers représentants. Les Algériens poussent comme un seul homme derrière leurs « frères marocains ». Walid Regragui s’est lui dit « très heureux pour Aliou Cissé » et le Sénégal qui « nous a montré la voie. » Une unité « extraordinaire » selon Abdeslam Ouaddou qui s’attend à quelques « surprises. » Et peut-être au début d'une odyssée africain.
Des victoires de prestige pour le Cameroun et la Tunisie
Les autres représentants n’auront pas moins fait bonne figure. Les Camerounais sortent ainsi par la grande porte après une victoire de prestige (1-0) glanée dans les derniers instants contre un Brésil, certes remanié, mais favori de la compétition. Une rencontre marquée par une scène iconique. Celle du capitaine, Vincent Aboubakar, expulsé dans la foulée de son but, tout sourire avec l’arbitre, pour un second carton jaune après avoir enlevé son maillot pour célébrer.
Les Tunisiens rentrent, pour leur part, au pays non sans moins de fierté. En attendant les suites de la réclamation de la Fédération française de football, suite à l’annulation du but égalisateur d’Antoine Griezmann, les Aigles de Carthage ont glané la première victoire de leur histoire face au tenant du titre (1-0), largement remodelé aussi pour l’occasion. Les coéquipiers du fraîchement retraité international, Wabhi Kazhri, peuvent néanmoins nourrir quelques regrets quant à leur première période ratée face à l’Australie (0-1) qui leur coûte une qualification historique.
Le Ghana enfin, dernier quart de finaliste africain en Coupe du monde, avait fort à faire pour se dépatouiller d’une poule compétitive. Ils ont d’abord rendu les armes contre l’armada portugaise (2-3) au terme d’un des matchs les plus spectaculaires de la phase de poule. Ils ont ensuite fait trébucher la surprenante Corée du Sud (2-0) avant de s’incliner face à l’Uruguay (0-2). Celui-là même qui l’a privé d’une demi-finale en 2014 (1-1, 2-4 tirs au but).
DANUBE HOME S’INSTALLE AU SENEGAL !
Leader mondial en ameublement et décoration, son grand Showroom a ouvert ses portes à Yoff
Leader mondial en ameublement et décoration, la multinationaledubaïote Danube Home s’installe au Sénégal. L’achat et la création de la filiale « Danube Home Sénégal » sont nés de la vision et de l'ambition de l’homme d’affaires Oumar Guèyede faire bénéficier les Sénégalais des produits de la mondialement célèbre marque « Danube Home ». Oumar Guèye qui ambitionne surtout de devenir le leader de l'immobilier de luxe au Sénégal et dans la sous-région.Située sur la route de l’Aéroport (Yoff), le grand Showroomde Danube Home a été inauguré ce lundi.
Créateur et fabricant de meubles en bois massif de qualité, canapés, salons, fauteuils, chambres à coucher de luxe et décoration design, la multinationale dubaïote « Danube Home » s’installe au Sénégal ! Après avoir conquis les Emirats Arabes Unis, l’Europe, l’Asie, les Usa et le reste du monde, la filiale sénégalaise de« Danube Home » ambitionne de devenir la destination privilégiée de nos compatriotes très exigeants en matière de produits d’ameublement et de décoration haut de gamme. Situé sur la route de l’aéroport de Dakar-Yoff, le Showroom de « Danube Home » a été inauguré, avant-hier, par des responsables de la firme venus des Emirats Arabes Unis.
L’achat et la création de la filiale « Danube Home Sénégal » sont nés de la vision et de l'ambition du célèbre homme d’affaires Oumar Guèye « Star Energy » ou « Sosetra ». Avoir après fait ses preuves dans le pétrole, l’immobilier, la métallurgie (fer à béton) et l’agriculture, le fils du défunt magnat de l’industrie Idrissa Guèye a décidé d’investir dans l’ameublement et la décoration à travers la marque « Danube Home ». Ce, au grand bonheur des Sénégalais devenus de plus en plus exigeants et capricieux dans le luxe et le confort mobilier. D’où l’ambition de « Danube Home Sénégal » dirigé par Ousmane Diop de devenir leader de l'immobilier de luxe au Sénégal et dans la sous-région. Un pari gagné d’avance dès lors que les produits « Danube Home » se distinguent par leur bon rapport qualité/prix/design comme l’atteste la visite guidée au cours de la cérémonie d’inauguration du Showroom. Justement à l’issue de ce marathon de luxe et de confort à travers les meubles, salons, lits, cuisines, fauteuils, armoires, tables etc., M. Ousmane Diop, directeur général de « Danube Home Sénégal », a exprimé sa satisfaction de voir cette multinationale dubaiote ouvrir ses portes à Dakar. « Avec des produits de qualité haut de gamme en provenance de Dubaï, « Danube Home Sénégal » est bien parti pour figurer dans le top des marques de choix dans la construction, la décoration et l'ameublement. Aujourd'hui, la société emploie plus de 600 collaborateurs au Sénégal, hommes et femmes, qui, de par leur expertise et leur engagement, s'activent au quotidien pour hisser le groupe Danube Home Sénégal vers le sommet de ses ambitions » a expliqué le Dg Ousmane Diop. Il s’est félicité du partenariat gagnant-gagnant entre la société sénégalaise Blueprint et Danube Home qui a homologué et catalogué l’arrivée de la marque dubaoite à Dakar. « Dans la foulée, nous avons signé une convention de franchise pour sécuriser la marque afin d’ouvrir d’autres boutiques de grande surface à l’enseigne « Danube Home » dans les pays limitrophes de la sous-région » a indiqué le Dg Ousmane Diop.
La preuve par Grand Hyatt et Burj Khalifa
Avec ses 44 représentations à travers le monde, « Danube Home » a participé à la réalisation de plusieurs projets d’ameublement et de décoration aux Emirats Arabes Unis notamment le Burj Al Arabe, le Shangri Hôtel, le Grand Hyatt, le Burj Khalifa, l'Aéroport international de Dubaï etc… « Au delà du Sénégal, cinq pays de la sous-région se sont déjà manifestés pour accueillir des filiales de Danube Home. Cette franchise va nous permettre de conquérir la sous-région avec l’ouverture de plusieurs boutiques. Déjà, nous avons reçu la visite de nombreux clients gambiens, ivoiriens, mauritaniens et bissau-guinéens qui ont préféré venir s’approvisionner à Dakar plutôt que d’aller à Dubai » s’est réjoui le directeur général de Danube Home Sénégal.
La montée en puissance du Groupe Zenil
Selon le Pdg Oumar Guèye« Star Energy », son ambition est de bâtir des entreprises détenues et dirigées par des Sénégalais afin de contribuer et d'accompagner le développement de l'économie du pays. « Étant donné que le Sénégal est un pays qui se développe, qui a besoin de modernité, de luxe et un peu plus de confort. Donc la stratégie est d'avoir un business qui puisse raffermir toutes ces valeurs en les rendant également accessibles » a-t-il ajouté avant de remercier l’Etat qui les a accompagnés, lui et ses partenaires, dans leur vaste programme d’investissement visant à améliorer l'environnement des affaires pour l’économie du pays ? « La preuve, Danube Home Sénégal est prêt à exporter et exposer ses produits partout dans les magasins de la sous-région africaine et le reste monde » a ajouté le Pdg Oumar Guèye « Star Energy » du Groupe Zenil/Danube Home.
Avec l'arrivée de « Danube Home Sénégal » détenue par la société Blueprint, le Groupe Zenil comprend aujourd'hui quatre entités, chacune spécialisée dans un secteur d'activité spécifique : Vital Agro dans la production et la commercialisation de riz local sous la marque Rixel, Star Energy, spécialisée dans la distribution d'hydrocarbures raffinées,NellSteel, qui évolue dans la transformation et la commercialisation de fer et d'aciers de construction, et enfin Blueprint dans l’ameublement et la décoration ayant comme franchise « Danube Home » avec plus de 23.000 produits.
ALIOU CISSÉ MALADE, MAIS SERA D'ATTAQUE DIMANCHE
Le sélectionneur des Lions du football est alité "depuis deux jours", mais il devrait conduire les Lions lors du match de huitième de finale du Mondial devant opposer dimanche le Sénégal à l'Angleterre, selon son adjoint Régis Bogart
“Il (Aliou Cissé) ne se sent pas bien et est malade depuis deux jours”, a dit Bogaert, qui a animé la conférence de presse d’avant-match du Sénégal en lieu et place de Cissé.
“On espère le revoir ce soir à l’entraînement. Mais une certitude, demain, il va amener les joueurs au match”, a ajouté le technicien français.
L'équipe nationale de football du Sénégal, amputée de deux de ses cadres, va affronter dimanche l'équipe d'Angleterre, avec l'ambition de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe du monde 2022.
La rencontre est prévue à 19 heures au stade Albayat, à Doha.
LES PAYS-BAS FILENT EN QUARTS DE FINALE DU MONDIAL
Très bien organisée à défaut d'être brillante, la machine néerlandaise a dominé les États-Unis (3-1) samedi pour être la première sélection à rallier les quarts de finale du Mondial, en marquant deux buts quasiment identiques
Imperturbables en défense et diablement efficaces en attaque. Au Stade International Khalifa de Doha, les Pays-Bas ont encore appliqué la recette de Louis van Gaal, la même qui avait permis au sélectionneur d'emmener son équipe en demi-finale du Mondial-2014.
Et comme au Brésil, les Néerlandais pourraient croiser en quarts de finale la route de l'Argentine, qui les avait privés d'une finale il y a huit ans. L'Albiceleste affronte l'Australie dans la soirée (20h00).
"On s'attend à affronter l'Argentine", a glissé le gardien Andries Noppert après la rencontre, au micro de la télévision publique néerlandaise. "Contre Messi, il faudra aussi faire le boulot."
Ce sont deux rouages qui faisaient déjà fonctionner les mécanismes néerlandais en 2014 qui ont permis aux Pays-Bas de l'emporter: l'attaquant Memphis Depay et le défenseur Daley Blind, à chaque fois à la réception d'un centre en retrait de Denzel Dumfries.
Depay a ouvert le score à l'issue d'un joli mouvement collectif des Oranje, dans lequel il a servi de relais puis de finisseur au point de penalty (10e), marquant son premier but depuis le 17 septembre. Puis Blind l'a imité en croisant aussi sa frappe du pied droit au même endroit (45e+1).
- Les promesses américaines -
Passeur à deux reprises, Dumfries s'est ensuite mué en buteur (81e) en reprenant un centre de... Blind, pour éteindre les derniers espoirs de la Team USA, nés d'un but très chanceux inscrit par l'entrant Haji Wright (76e) après une passe de Christian Pulisic.
Rien n'y a fait, ces Pays-Bas n'ont pas tremblé; il auraient même pu alourdir le score en deuxième période en étant plus précis, et qu'importe les critiques que Van Gaal et son 5-3-2 génèrent au pays.
"En 2014, c'était exactement la même chose, c'était très négatif", avait rappelé le sélectionneur avant la rencontre. "Idem aujourd'hui, toujours la même histoire, donc j'y suis habitué et je pense que mes joueurs aussi y sont habitués. On va continuer tranquillement sur le chemin sur lequel on est embarqué."
Il ne faut donc pas s'attendre à voir ces Oranje mécaniques sortir de leur style de jeu froid, parfois restrictif, au tour suivant. D'autant que dans ce système, le phénomène Cody Gakpo (trois buts), le revenant Depay (deux mois sans jouer avant le Mondial) et l'intenable Dumfries font des étincelles.
La Team USA a bien essayé d'enrayer la machine néerlandaise, en vain. Mais lors de ce Mondial, la jeune équipe de Gregg Berhalter a montré de belles promesses. Elle voudra les confirmer lors de la prochaine Coupe du monde, celle de 2026, qui se déroulera en partie aux États-Unis.
PAR Charles Faye
ASSEMBLÉE MMA
Heureusement, il y a cette Coupe du monde et nos Lions, pour nous extirper, brièvement hélas, de la bêtise ayant pignon sur rue dans nos institutions, notamment l’Assemblée nationale, où les muscles et l’obscurantisme ont pris leurs quartiers
Heureusement, il y a cette Coupe du monde et nos Lions, pour nous extirper, brièvement hélas, de la bêtise ayant pignon sur rue dans nos institutions, notamment l’Assemblée nationale, où les muscles et l’obscurantisme ont pris leurs quartiers, dictant leur incurie.
Qu’est-ce que notre parlement aurait été, si son agencement avait favorisé le face-à-face, majorité-opposition, à l’architecture demi-circulaire propice aux consensus ?
Au vu des pugilats qui s’y multiplient, j’imagine le “ndawrabine” des “moussors”, et les vols planés des “marakisses”.
Au regard de ce que devient notre société, de la pauvreté grandissante et suffocante du discours politique, je ne serais pas surpris, que les fins analystes et redoutables débatteurs fassent leurs valises et livrent les sièges aux incultes, aux fans de Jacky Chan, qui transformeront l’hémicycle en cage octogonale du MMA.
Il faut franchement être à l’envers en ces moments inclusifs, exclusivement réservés à nos Gaïndés redoutables rivaux de l’heure des politiques du reste, pour se créer une fan zone de casseurs de femmes.
La vitesse à laquelle l’intolérance et l’insulte facile s’invitent dans nos institutions et quotidiens stressants pressant et compressant le minimum requis de décence, ne peut que produire des fruits amers. Et pour ne rien arranger, la démocratie, les traits tirés, s’embourbe dans une panne d’inspiration.
Qu’est-ce l’Assemblée nationale si ce n’est un Conseil d’administration, dont la charge n’est pas de définir la stratégie ou encore de définir le mode d’organisation de l’entreprise Sénégal, mais de débattre, de proposer, d’amender, de voter des lois et enfin de contrôler l’action du gouvernement, qu’il peut faire démettre par le vote d’une motion de censure, en vue de protéger les actionnaires sénégalais.
Faudrait-il encore que bon nombre de députés connussent l’architecture morale de notre Assemblée nationale, leur liberté d’expression et leur irresponsabilité.
Ce serait un bon début, avant de comprendre quelque chose aux actions dont les mandants attendent les dividendes.
D’ici à ce que d’aucuns pigent leur mission, on jouera les temps additionnels et prolongations interminables.
Place donc à nos Gaïndés qui affronteront dimanche les Anglais, en huitièmes de finale de la plus belle des Coupes du monde de football au Qatar.
Avec une pensée fraternelle pour les Lions de l’Atlas également qualifiés pour les huitièmes, ainsi que pour les Ghanéens et Camerounais.
Quant aux inciviles tabasseurs de femmes, pas la peine de leur faire un dessin sur les civilités, la galanterie et l’élégance. Cela prendrait un temps fou. Carton rouge tout simplement.
LA COLONISATION ARABE ÉTAIT PIRE QUE LA COLONISATION EUROPÉENNE
L’auteur du « Messie du Darfour », Abdelaziz Baraka Sakin, revient avec « La Princesse de Zanzibar », un roman éblouissant d’audace sur une période tragique
Avec Le Messie du Darfour, puis Les Jango, Abdelaziz Baraka Sakin nous a régalés, sur des sujets difficiles, de deux romans sur son Soudan natal, duquel il a dû s'exiler. Il nous emmène cette fois du côté de Zanzibar, dans un périple aventureux aussi palpitant que drôle, même si la toile de fond l'est beaucoup moins. Ce maître ès ironies, à l'imagination ô combien fertile et audacieuse, brode allègrement sur des bases historiques documentées.
Ainsi de sa Princesse de Zanzibar, qui vient de paraître, toujours aussi bien traduit par Xavier Luffin, dont il nous explique, de passage à Paris, l'origine : à l'époque où il s'intéressait à la littérature omanaise, car l'auteur travaille beaucoup à des anthologies, Abdelaziz Baraka Sakin tombe sur deux livres datant de la colonisation des Omanais à Zanzibar. « L'un était lesMémoires de la fille du sultan, l'autre était écrit par un chef militaire qui capturait les esclaves. J'ai été frappé par le fait que la princesse parle de la vie fastueuse des Omanais à Zanzibar, et décrive les Zanzibarites comme des gens qui ne faisaient rien, des paresseux, alors que les Africains faisaient tout, cultivaient la terre, s'occupaient des récoltes, et jusqu'à laver les corps des maîtres. Ce contraste entre ce paradis pour les Omanais et cet enfer vécu chez eux par les Africains m'a interpellé. La vie de l'individu simple, celui dont personne ne se préoccupe, ce qu'on appelle le vide historique a motivé mon roman, qui vient le combler. »
Haro sur Zanzibar
Avec sa verve prodigieuse, Baraka Sakin installe son histoire au cœur d'Unguja, l'île principale de l'archipel, alors aux mains des Omanais, où l'esclavage bat son plein, et les Anglais, Français et Allemands se battent pour coloniser Zanzibar. « Mais qu'est-ce qu'ils nous veulent ces Européens ? L'île nous appartient, […] cette terre est à nous, son peuple aussi, nous sommes ses maîtres », s'étonne le sultan au pouvoir ! La « princesse récemment bénie de dieu », fille du sultan (« récemment béni lui-même », voyez le côté farceur du conteur), est l'unique enfant de ce tyran pourtant hyperactif sexuellement, on ne compte plus le nombre de femmes qui passent par son lit.
Quoique ! L'auteur établit une page de ses records tous secteurs confondus : « Tout au long de sa vie, sans que l'on puisse en délimiter avec certitude la durée, il tua 883 Africains, 7 Arabes omanais et 20 Yéménites. […] Il vendit 2 779 670 esclaves, hommes, femmes et enfants. Il copula avec 300 esclaves, écoulant dans leur vagin environ 15 gallons de sperme […] » La princesse, folle de bijoux (ah, quelle scène avec le bijoutier indien !), mariée à un homme d'affaires qui guigne le sultanat, exige d'être son unique épouse, c'est déjà dire que la jeune femme a du caractère, comme dans tous les romans de l'auteur, marqué par la figure de femme forte de sa mère, nous confiait-il à la sortie de son premier livre.
Lorsqu’on décide de descendre dans l'arène politique, que l’on soit marabout, prêtre ou professeur d’université, devient-on un citoyen ordinaire avec ses implications : l’acceptation du débat démocratique, le non-usage de la force dans la brutalité
Et vlan ! Une gifle, un coup de pied assené jeudi dernier à Mme Amy Ndiaye Gniby, députée-maire, en pleine session budgétaire à l’Assemblée nationale. Violent et désastreux est cet acte, pour ce qu’il donne à voir de la société sénégalaise, en ce moment de lutte et de dénonciation contre les violences faites aux femmes. Et c’est d’autant plus abject qu’il s’est produit dans l’enceinte de la représentation nationale, une institution censée voter des lois pour protéger les populations de toutes conditions.
Parce qu’il est inqualifiable, ce qui vient de se passer doit être sanctionné. Rien, absolument rien, ne saurait en effet l’absoudre. Faut-il le rappeler, on est dans le champ politique, un espace profane où tous les hommes et les femmes se valent, sont d’égale dignité, et méritent par conséquent respect et considération.
Aussi, lorsqu’on décide de descendre dans une telle arène, que l’on soit marabout, prêtre, professeur d’université ou autre, devient-on un citoyen ordinaire, avec tout ce que cela implique : l’acceptation du débat démocratique. En d’autres termes, le non usage de la force dans la brutalité et la bestialité de son expression.
Ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux aujourd’hui, et plus particulièrement à l’Assemblée nationale, n’augure rien de bon et invite chacun et chacune d’entre nous, à un sursaut salvateur. Pour dire stop, ça suffit !
Il est en effet des moments où aucune excuse n’est recevable du fait qu’on ne peut trouver des raisons à l’injustifiable, sous peine de voir la porte s’ouvrir grandement et sans filtre à toutes sortes de dérives. Aussi importe-t-il plus que jamais d’ériger des lignes rouges à ne pas franchir. Il s’agit là d’une condition indispensable au vivre-ensemble.