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2 mai 2025
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JEUNES DE TOUTES LES CONDITIONS, FORMEZ-VOUS !
Diplômés, pas diplômés, peu diplômés, très diplômés, les compétences en numérique vous seront indispensables pour entrer dans le monde professionnel au cours de ce millénaire. C’est à cette fin que l’Université virtuelle du Sénégal a lancé Force N.
Il est presque impossible aujourd’hui de faire abstraction des aptitudes en numérique dans le monde professionnel quel que soit le secteur d'activités. A contrario, être agile dans le domaine des technologies de l'information et de la communication peut augmenter les chances d’employabilité et surtout d’auto-emploi. L’Université virtuelle du Sénégal l’a bien compris comme explique son chargée ce communication.
Dans un contexte où l'emploi se fait rare et que le chômage va en grandissant dans différents pays du continent, l'entrepreneuriat est vraisemblablement la solution. Et pour être réussir dans l’entrepreneuriat, la formation est indispensable pour les jeunes. C’est en ce sens que l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) a conçu le programme «Formation ouverte pour le renforcement des compétence dans le numériques de FORCE N à l’intention des jeunes sénégalais, afin de les doter de différentes capacités
Lors de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat organisé récemment à Dakar par Jokkolabs, AfricaGlobe Tv a interviewé la chargé de communication du programme pour en savoir plus sur cette initiative. Qui est éligible à la Force N ? Combien de temps dure la formation ? Quelles sont les filière de formation ? Est-ce que c’est réellement gratuit ?
Réponse dans cette entrevue.
KEEMTAAN Gi - AFFLIGEANT!
On se désolait hier du comportement peu recommandable de certains de nos députés. Quand de part et d’autre on cautionne les insultes, encourage des invectives puisque ça fait plaisir à l’autre camp, insinue des cochonneries sur des gens absents et qui ne sont même pas des élus, ça donne ce à qui on a assisté hier à l’Assemblée nationale. Un spectacle des plus affligeants. Depuis l’ouverture de cette session, les nerfs étaient à fleur de peau. Hier, ce fut l’acte de trop avec une députée - pas du tout commode — qui a reçu une gifle et un coup de pied au ventre. Toute violence, qu’elle soit physique ou verbale, doit être condamnée. Et on la condamne fermement sans parti pris. Une femme, quand on veut la battre, on la corrige avec des fleurs. Ça, c’est la conception de l’amour du Kàccoor qui aime les femmes, les adore et les chérit. Elles sont la raison de vivre de ceux qui savent le bonheur qu’elles procurent sur terre. Mais voilà, il n’y a pas qu’elles à subir des atrocités. La preuve, un confrère nous rappelait que Bissau a accueilli, il y a quelques jours, une marche contre les « violences faites aux hommes ». Oui, oui, ça existe à gogo chez nous aussi. Dans le sud donc de ce pays frère, une femme avait écrasé les testicules de son mari. Aïe, aïe !!! Tout autant qu’on ne doit pas exercer des violences sur les femmes, on doit se mettre à l’esprit que l’on ne doit pas s’attaquer à la foi de milliers de personnes. Encore que quand un marabout déserte les « daaras » pour se propulser dans l’arène politique, il doit s’attendre à recevoir des coups. Jamais les Sénégalais ne se sont sentis aussi divisés que sous l’actuel régime. Jamais non plus il n’y a eu tant de violences et de crimes non élucidés. On attend toujours les résultats des enquêtes de la commission fantôme mise sur pied pour élucider les circonstances et les auteurs des morts de mars 2021. En fait, c’est la société sénégalaise dans son entièreté qui est devenue violente. Hélas, les indignations pour condamner ces violences sont bien sélectives… KACCOOR BI - LE TEMOIN
ISMAËL MADIOR FALL ESQUIVE SUR LE 3EME MANDAT:«J’ASSUME MES POSITIONS POLITIQUES»
Le ministre de la Justice n’a pas été prolixe devant les parlementaires pour répondre à certaines questions posées par ces derniers. Selon Ismaël Madior Fall, s’il cherchait l’humilité, il serait resté dans des amphithéâtres. Etant ministre et homme politique, il donc assume ses positions politiques. Le garde de Sceaux se dit étonné d’entendre que le Sénégal a une justice à double vitesse. Il n’en est rien, estime-t-il, puisque, selon lui, la justice est incontrôlable. Elle a sa manière de fonctionner. C’est ce qui se passe toujours dans les grandes nations. Le Sénégal a une Justice de qualité où très souvent l’État est condamné. « La prochaine réforme est d’encadrement de la criminalisation du viol que nous allons vous proposer» dit-il. D’après Ismaïl Madior Fall, le bracelet électronique va résoudre beaucoup de problèmes. A l’en croire, la modernisation de la Justice est bien une réalité au Sénégal avec un certain nombre de réformes qui ont déjà été opérées. Aucune Justice n’est parfaite, convient-il, il n’en est pas moins vrai que notre Justice est un modèle de référence, d’après le Garde des Sceaux. « Nous avons une justice de qualité » a-til martelé devant les parlementaires.
PRISON DE SEBIKHOTANE : PAPE ALE NIANG ENGAGE UNE GREVE DE LA FAIM, CE VENDREDI
Notre confrère Pape Alé Niang a décidé de passer à la vitesse supérieure pour se faire libérer. Depuis sa cellule de la prison à Sébikotane, il annonce qu’il va entamer une grève de la faim à compter du vendredi 2 décembre, pour dénoncer «mon emprisonnement injuste et arbitraire». « Chers (es) compatriotes, à compter de ce vendredi 02 décembre, j’ai décidé d’observer une grève de la faim pour dénoncer mon enlèvement sur les allées Papa Guèye Fall, ma séquestration etma torture psychologique dans les locaux de la Sûreté Urbaine, mon emprisonnement injuste et arbitraire à la prison de Sébikotane » écrit notre confrère.
AFFAIRE PAPA ALE NIANG : LE SG DE REPORTERS SANS FRONTIERES (RSF) INDIGNE
Le secrétaire général de Reporters sans Frontières (RSF), Christophe Deloire, a affiché son indignation sur l’affaire Pape Alé Niang. A sa sortie d’une visite rendue au confrère à la prison de Sébikotane, il a exhorté hier le président de la République Macky Sall à respecter ses engagements en matière de liberté de la presse. « Nous nous souvenons tous qu’à sa première élection, le président Macky Sall a formellement annoncé qu’aucun journaliste ne serait en prison au Sénégal pendant son exercice du pouvoir», a déclaré Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, cité dans un communiqué de son organisation. «Nous appelons le président Macky Sall à mettre fin sans attendre à cette infraction aux principes de la liberté de la presse», a ajouté M. Deloire à l’occasion de sa visite à Pape Alé Niang. Lors de sa rencontre avec M. Deloire, le journaliste est apparu «mobilisé, déterminé, évoquant ses dernières enquêtes, qui lui ont valu d’être incarcéré», dit RSF dans un communiqué. RSF vient d’élargir le champ d’action de son bureau de Dakar — dirigé par notre confrère Sadibou Marone — à l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, soit plus de 40 pays.
KAOLACK :LE PALUDISME FAIT DES RAVAGES !
Après la pandémie du Covid-19 et ses conséquences dramatiques, place au paludisme ! Au moment de boucler cette édition tard dans la nuit d’hier (jeudi 01 décembre 2022) « Le Témoin » quotidien vous révèle que le paludisme est en passe de « décimer » la région de Kaolack. La preuve, toutes les structures sanitaires comme l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass l’Infirmerie du camp militaire, le poste de santé de Sara Ndiougary, de Boustane et autres sont submergés. Faute de lits, des patients gravement atteints sont hospitalisés à…même le sol. Au delà de la crise sociale due à la cherté des denrées alimentaires, les Kaolackois sont frappés de plein fouet par une autre crise sanitaire. «Depuis une semaine, pratiquement tous les membres de ma famille sont hospitalisés, les uns après les autres au poste de santé de Sara Ndiougary. J’ai dépensé entre 30.000 cfa et 40.000 cfa par personne pour une perfusion antipaludique communément appelée à Kaolack « Cocktail ou Diamante ». Dans certains cas graves, la perfusion reste et demeure le seul traitement de salut ! » déplore le vieux M. A. Diop, commerçant domicilié au quartier Boustane.
GESTION DES INONDATIONS 2012-2022 : PLUS DE 511 MILLIARDS DE FRANCS EXECUTES SUR 766 DANS LE PGDI
Sur un budget total de plus de 766 milliards de francs CFA, la somme de 511 milliards 134 298 456 francs CFA a été exécutée pour le Programme décennal de Gestion des Inondations(PGDI),selon leministre de l’Eau et de l’Assainissement. Un nouveau programme va bientôt être mis en place pour couvrir les dix prochaines années (2023-2033). En 2012, le président de la République Macky Sall avait lancé le Programme décennal de Gestion des Inondations pour une durée de dix ans entre 2012 et 2022. Le PGDI étant arrivé à terme, un autre Programme décennal devra être mis en place. Pour la décennie 2012-2022, un budget de 766 milliards de francs CFA avait été alloué au projet. Hier, lors d’un atelier de formulation du nouveau Programme qui va de 2023 à 2033, le ministre Serigne Mbaye Thiam, en charge de l’Eau et de l’Assainissement, a fait une esquisse de bilan de ce programme sur le plan financier. «L’évaluation faite en septembre 2021 montre que le programme initial a été exécuté à hauteur de 511 134 298 456 F CFA, soit 66,64 %’’, a déclaré le ministre. A l’en croire, les sous-programmes les plus avancés dans la mise en œuvre de la première phase du PDGI concernent les volets aménagement du territoire et gestion des eaux pluviales avec “respectivement 212,07 % et 159,31 % de réalisation par rapport aux prévisions de 2012.
GESTION DES INONDATIONS 2012-2022 : PLUS DE 511 MILLIARDS DE FRANCS EXECUTES SUR 766 DANS LE PGDI (BIS)
Poursuivant, Serigne Mbaye Thiam a indiqué que les prévisions financières du PDGI montrent que, sur le budget estimatif de 766 milliards FCFA arrêté pour la période 2012-2022, 5,5 milliards ont été affectés au volet aménagement du territoire contre 277milliardspourla composante gestion des eaux pluviales. Les 483 milliards de francs CFA sont revenus à la composante relative à la restructuration urbaine et au relogement des populations, selon le ministre de l’Eau et de l’Assainissement. Cependant, il a reconnu une contre-performance constituée par la composante ‘’restructuration urbaine et relogement”, dontle taux de réalisation n’a été que de 11,76 %.