Cheikh Mouhamadoul Mansour Sy Dabakh fut samedi un porte-parole inspiré. «Nous devons donner aux fidèles talibés, la liberté d’agir, de savoir, de s’interroger et d’avoir droit à des réponses ponctuelles conformes à la Charia. Les liens entre les talibés et leurs maîtres méritent une révision.» Ce sont là les propos tenus lors de la cérémonie officielle du Gamou par le porte-parole du jour du Khalife général, Cheikh Mouhamadoul Mansour Sy Dabakh, qui n’a pas fait dans la langue de bois quant à la nécessité d’une «révision totale de notre vision par rapport à la religion».
Le fils de Mame Abdou, revenant longuement sur les «rapports interhumains» devant exister entre les fidèles, d’inviter ces derniers à «s’abstenir de se jeter d’insoutenables paroles en considération de notre amour envers Allah». L’ancien ambassadeur du Sénégal au Koweït pense à la nécessité d’une «complémentarité entre tous les foyers religieux du Sénégal, pour ne travailler exclusivement que pour le compte du Tout-Puissant».
Et de poursuivre : «Nous devons, en bons croyants, être très sincères les uns envers les autres, nous ne sommes pas des écuries de lutteurs, nous ne devons pas avoir de problèmes entre Sunnites, Chiites, entre confréries ; notre existence se doit de reposer sur des rapports sincères avec notre Créateur qui a bon dos.» Il est revenu sur le thème du Gamou autour d’une recommandation laconique extraite du Coran : «Ne dites aux gens que du bien», pour finir par inviter les fidèles à «mieux pratiquer cette injonction divine».
Le marabout a beaucoup insisté sur «l’instauration de rapports plus civilisés et plus équilibrés entre les uns et les autres, aussi bien dans les relations humaines que dans la vie en société», évoquant «la dépravation des mœurs et des dérives via les réseaux sociaux et les supports médiatiques», dénonçant «le comportement des députés à l’Assemblée nationale».
BABACAR DIOP INVITE A UN NOUVEAU CONTRAT AVEC LA NATURE
L’environnement se dégrade de plus en plus. Les villes sont aménagées n’importe comment avec des décombres partout et des ordures.
Les activités humaines dégradent l’environnement et face à cette blessure écologique, «il nous faut adopter une nouvelle pratique publique, réorganiser notre environnement et apporter un nouveau regard», a estimé Dr Babacar Mbaye Diop qui invite à passer un nouveau contrat avec la nature.
L’environnement se dégrade de plus en plus. Les villes sont aménagées n’importe comment avec des décombres partout et des ordures. Alors devons-nous continuer à négliger la dimension morale de l’écologie qui pose la question de devoir et la place que nous accordons à la nature, aux espèces animales et végétales, mais aussi à notre milieu de vie ? Ne devons-nous pas avoir un nouveau regard face à notre environnement ? Notre environnement doit-il être esthétique ? Quelle démarche écologique devons-nous adopter pour vivre sainement dans notre milieu ? Quelle est la place de l’écologie dans la création artistique au Sénégal ? Quel doit être le rôle des acteurs de l’esthétique, les architectes, les paysagistes, les aménagistes ? Comment peut-on comprendre le lien entre l’esthétique de l’environnement et l’éthique environnementale ?
Voilà autant de questions que Dr Babacar Mbaye Diop, professeur assimilé au Département de philosophie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et directeur de l’Institut supérieur des arts et des cultures (Isac), a essayé de répondre brièvement lors de sa communication sur le thème : «Ethique et esthétique de l’environnement», qu’il animait mardi dernier à la Galerie nationale d’art. Dr Babacar Mbaye Diop part du postulat que le regard esthétique pourrait améliorer notre rapport à l’environnement, et que les artistes peuvent jouer un rôle important pour aider l’humanité à sauver la planète. «Nous devons rendre cette terre saine à nos enfants. Quand on parle de l’esthétique, plus souvent, on la range dans le domaine des beaux-arts ou dans le domaine du design. Or, à mon avis, la définition de l’esthétique ne se limite pas seulement aux œuvres d’art. Elle accorde désormais une place de choix à l’esthétique de la nature, mais aussi à notre environnement quotidien», a-t-il fait savoir tout en soulignant qu’aujourd’hui, la situation sur le plan environnemental est alarmante. Mais face à ce désordre, face à cette blessure écologique, «il nous faut adopter une nouvelle pratique publique, réorganiser notre environnement et apporter un nouveau regard. Donc il faut qu’on signe un nouveau contrat avec la nature. Et l’éthique de l’environnement est aujourd’hui une des meilleures alternatives pour apprendre aux populations cette nécessité qu’il y a de rendre plus beau et plus sain notre environnement quotidien», analyse Dr Babacar Mbaye Diop.
L’environnement, qui est constitué de l’ensemble de la biodiversité terrestre et marine, autrement dit toutes les espèces animales et végétales, est menacé aujourd’hui. Et d’après lui, parler d’esthétique environnementale revient à dire comment embellir notre cadre quotidien et le rendre vivable. Tandis que l’éthique l’environnementale, c’est la responsabilité que l’être humain a envers son environnement. Par ailleurs, il estime que par rapport à ça, l’être humain a une responsabilité et un devoir envers son environnement. Dans son speech, il rappelle que l’esthétique d’aujourd’hui ne doit plus se limiter à faire de l’art pour l’art. «L’art doit aussi avoir une tâche d’embellir notre vie», a précisé Dr Diop qui ajoute également que dans l’art environnemental, l’artiste et l’œuvre d’art dialoguent directement avec la nature.
LE FONGIP DEGAGE 20 MILLIARDS
Le Fongip, l’Unacois Yessal et l’Union des mutuelles du Partenariat pour la mobilisation de l’épargne et du crédit au Sénégal (Um-Pamecas) ont signé jeudi, une convention tripartite
Pour faciliter l’accès au financement des membres de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Yessal), le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) a mis en place une ligne de garantie de 20 milliards de francs Cfa à l’Union des mutuelles du Partenariat pour la mobilisation de l’épargne et du crédit au Sénégal (Um Pamecas). La convention tripartite a été signée jeudi.
Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip), l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Yessal) et l’Union des mutuelles du Partenariat pour la mobilisation de l’épargne et du crédit au Sénégal (Um-Pamecas) ont signé jeudi, une convention tripartite. Ladite convention consiste en une ligne de garantie de 20 milliards de francs Cfa mise en place à l’Um-Pamecas par le Fongip, afin de faciliter l’accès au financement des membres de l’Unacois Yessal, notamment aux porteurs de projets d’agro-industrie et de transformation de produits locaux.
«Cette convention participe à la mise en œuvre des premières mesures retenues par le chef de l’Etat, lors de la concertation sur la cherté de la vie. Et c’est dans ce sens que le Fongip s’est positionné comme un instrument d’appui au développement du secteur privé», a déclaré l’administratrice du Fongip à la cérémonie de signature.
L’objectif de cette collaboration, indique Thérèse Faye, «est de définir le cadre d’intervention efficace du secteur privé, afin de réduire le déséquilibre des marchés à travers le financement d’un programme d’industrialisation et d’activités liées à la transformation des produits agricoles et d’élevage, piscicoles et des activités liées au commerce».
Selon toujours l’ancienne directrice de la Case des tout-petits, «cette convention va déterminer d’une part, le cadre général de collaboration entre les parties consentantes, et d’autre part, le mécanisme de financement des membres de l’Unacois Yessal par l’Um-Pamecas». Ainsi, précise l’Administratrice générale du Fongip, «il s’agira dans un premier temps, d’identifier les Pme/Pmi membres de l’Unacois Yessal et les cibles du Fongip, ainsi que leurs besoins spécifiques, puis dans un second temps, de mettre un plan de financement tracé et adossé à une ligne de crédit et de garantie mis en place par le Fongip».
En fait, ce projet «va appuyer tout projet ayant un impact dans l’économie du pays», ajoute Thérèse Diouf Faye. A l’en croire, la mise en œuvre économique de ce projet permettra, à coup sûr, de rendre les Pme/Pmi, et les acteurs économiques de l’Unacois Yessal, plus compétitifs. Et c’est ce qui explique, dit-elle, en outre, l’implication du Fongip, afin de faciliter l’accès aux financements des acteurs économiques membres de l’Unacois Yessal qui contribuent de manière substantielle au développement socio-économique du pays.
Cette convention, renseigne Modou Faye, Directeur général de l’Um-Pamecas, «sera mise en œuvre à travers les programmes que nous sommes en train aujourd’hui de mettre en œuvre au niveau du Fongip, financés par les partenaires au développement comme la Banque mondiale avec le projet Eter, (Emploi transformation, économie et relance) et un autre programme financé par la Banque africaine de développement (Bad) qui est un programme d’accélération de l’industrialisation de la compétitivité et de l’emploi, qui contribue significativement à la prise en charge des mesures prises par le gouvernement pour accompagner davantage le secteur privé national dans un contexte marqué par la relance de l’économie».
Pour Thérèse Faye, «cette convention va créer des synergies fortes entre les trois entités et va ouvrir des voies à des interventions efficaces en vue d’atteindre les objectifs escomptés, à savoir produire, transformer et exporter ce que nous produisons. Car ce n’est pas avec l’importation qu’on pourra se développer. Il faut produire ce que nous consommons et consommer aussi local».
Malheureusement, se désole Allé Dieng, Secrétaire exécutif de l’Unacois Yessal, au Sénégal, plus de 60% de nos produits sont importés.
LE BILAN PASSE DE 4 A 7 MORTS
C’est une situation qui fait peur. Après 1 puis 4 morts, le bilan de l’explosion de la chaudière la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (Star) ne cesse de s’alourdir, passant à 7 morts.
C’est une situation qui fait peur. Après 1 puis 4 morts, le bilan de l’explosion de la chaudière la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (Star) ne cesse de s’alourdir, passant à 7 morts. Il reste encore deux personnes en vie, mais en soins intensifs.
D’1 à 4 morts puis 7 morts : le bilan de l’explosion de la chaudière de l’usine de la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (Star) ne cesse de s’alourdir.
C’est une situation qui fait peur, car toutes ces personnes décédées dans l’explosion de la chaudière de la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (Star) à Nébé, dans le département de Diourbel (Centre), avaient été transférées à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff et à l’hôpital Principal de Dakar. Alors que huit autres personnes étaient prises en charge au Centre hospitalier régional Heinrich Lübke de Diourbel.
Il y a quelques jours, un expert médical regrettait l’absence d’unités de prise en charge des grands brûlés qui a retardé la prise en charge des malades. Ce service n’est même pas prévu à l’hôpital Khadimoul Khadim, qui a été inauguré il y a quelque temps.
Il faut savoir que l’explosion a fait d’énormes dégâts. Le ministre du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Kâ, a promis aux promoteurs et responsables de l’usine, un appui de l’Etat, sans autre précision, avant d’annoncer l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités et élucider les causes de cet incident.
Construite à Nébé, un village situé dans la commune de Tokki-Gare, l’usine Star, spécialisée dans le raffinage d’huile d’arachide, a démarré ses activités en juin 2021. L’explosion de la chaudière de cette usine a provoqué dès sa survenue, un mort et neuf blessés.
LE SENEGAL EN PREMIERE CLASSE MONDIALE
Le Sénégal vient d’être déclaré pays à la plus régulière moyenne de croissance économique pour la décennie 2011-2021.
Les performances économiques du Sénégal, analysées suivant différents angles, lui ont permis de réaliser la croissance moyenne la plus régulière au cours de la décennie 2011-2021, le classant à la tête de tous les pays du monde.
Le Sénégal vient d’être déclaré pays à la plus régulière moyenne de croissance économique pour la décennie 2011-2021. World Economics, le site qui fait autorité en matière de données statistiques dans le monde, classe le pays de Macky Sall au premier rang des pays dont le taux de croissance a régulièrement progressé au cours de des dix dernières années, aussi bien parmi les pays de la classe A que ceux classés dans la catégorie B, en termes de fiabilité des statistiques économiques. Le Sénégal est classé dans la catégorie B. Cela n’est pas négligeable, si l’on sait que beaucoup de pays africains sont classés dans les catégories C et D.
Le classement de World Economics prend en compte pour sa liste, des éléments comme la fiabilité des données statistiques nationales, le niveau de gouvernance, le niveau de l’informel dans l’économie, l’index de corruption, entre autres. Pour être du niveau B, les pays doivent être au-dessus de la moyenne pour tous ces éléments. Ceux dont les données ne remplissent pas ces conditions, sont dans les catégories inférieures, C et D. Il est vrai que la majorité des pays occidentaux sont classés dans la catégorie A, c’est-à-dire des plus fiables. Ce qui n’est pas étonnant quand on sait que ce sont leurs concitoyens qui font et publient les données, mais cela est une autre histoire.
Le classement de World Economics n’a pris en compte que les pays des catégories A et B, et le Sénégal est en tête dans toutes ces deux catégories, en termes de la qualité et la régularité de son taux de croissance, qui a été de 5,3% en moyenne. Il est suivi, sur cette liste, par la Roumanie, pays de catégorie A, et la Lituanie, pays de catégorie B. Leur niveau de croissance à toutes les deux a été de 3,5% pour la même période, même si leur niveau de gouvernance a été plus élevé que celui du Sénégal. Avec 58,4/100, le pays de la Teranga est au-dessus de la moyenne, mais pas extraordinaire.
Néanmoins, le second pays africain sur la liste des 10 premiers pays à croissance moyenne régulière est le Maroc dont la moyenne a été de 2,6% de croissance pour la période, avec un taux de gouvernance encore moins bon que celui du Sénégal, car situé à 51,3/100. Le pays africain suivant, et qui est d’ailleurs le 11ème et dernier de la liste, est l’Ile Maurice, pays classé dans la catégorie A. Sa croissance moyenne n’a pourtant été que d’1,6% sur la période, même si en termes de gouvernance, le pays fait 81,5%, comme une bonne partie de pays occidentaux.
Cela peut paraître futile, mais l’exercice auquel s’adonnent les économistes de World Economics est largement scruté par les économistes et les partenaires économiques et financiers, ainsi que les éventuels investisseurs. Les indicateurs du site sont pris en compte dans les décisions d’investir ou de prêter assistance à un pays. Que ce site estime donc que le Sénégal a pu réaliser des performances économiques sur une longue durée, même si des esprits chagrins ne manqueront jamais de noter que la croissance ainsi générée n’a pas été totalement inclusive, pourrait fortement aider à convaincre des partenaires à venir chercher des possibilités d’investir ici.
DE MAL EN PUR
Sortie de Moustapha Sy contre le régime : «Macky Sall, mon seul adversaire, ne m’empêchera pas de me hisser plus haut»
Cheikh CAMARA (Envoyé spécial à Tivaouane) |
Publication 10/10/2022
Le responsable moral du Dahiratoul Moustarchidina wal Moustarchidaty, Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, qui était au Champ de courses de Tivaouane pour les besoins du Mawlid, après avoir magnifié la présence symbolique à ce Gamou, de la Conférence des leaders de Yewwi askan wi, conduite par Khalifa Sall, avec à ses côtés Ousmane Sonko, Aïda Mbodji, Cheikh Tidiane Youm, entre autres, et souligné «la nécessaire poursuite de notre compagnonnage avec cette coalition jusqu’à la magistrature suprême», s’en est pris à ses détracteurs.
Que dire ? Le guide spirituel des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, reste le même. Le président du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) a aujourd’hui plus que jamais réaffirmé son ancrage sans réserve dans la Coalition Yewwi askan wi. «Jusqu’à ce que nous arrivions à nos fins», à savoir la conquête du pouvoir à la prochaine Présidentielle de 2024. Le guide religieux, qui a insisté sur «l’irrévocabilité» de sa qualité de membre à part entière de la Coalition Yewwi askan wi, s’engage à accompagner ses «camarades» jusqu’au résultat final qui sera sanctionné par la prise du pouvoir par la grâce d’Allah. Aussi, le Cheikh a lancé des piques à ses détracteurs. «Macky Sall, mon seul adversaire, ne m’empêchera pas de me hisser plus haut et d’atteindre mes objectifs. J’ignore qui va nous jouer un sale tour, mais c’est sûr que ce ne sera pas lui. D’ailleurs, avant-hier, lors de sa visite auprès du khalife, il a évité de passer devant ma maison, croyant que les gens allaient le huer. Qu’il sache que je ne suis pas indiscipliné», assène Serigne Moustapha Sy, qui ne manque pas d’inviter la Coalition Yewwi askan wi à «davantage resserrer la ceinture, d’autant que l’Assemblée nationale doit être le cadet de leurs soucis».
Dans la perspective de la Présidentielle de 2024, Serigne Moustapha Al Makhtoum d’inviter ses alliés de la Coalition Yaw à «faire face aux obstacles, car ils seront nombreux, mais les capacités de les esquiver sont réelles».
Il dénonce un complot inter-Etats contre lui
Le guide spirituel des Mou¬tarchidines wal Matar¬chidaty, s’en prenant au régime du Président Macky Sall, de faire état des «multiples complots concoctés contre ma personne par le chef de l’Etat et son régime, de concert avec d’autres Etats, pour m’arrêter». A l’attention de ses partisans, il remarque : «Il vous faut beaucoup de détermination pour arriver à destination, parce qu’ils s’activent inlassablement pour saboter votre travail, ce par tous les moyens imaginables. Il vous faut prendre conscience de l’immensité de vos responsabilités par rapport à l’objectif fixé en 2024, qui demande un engagement sans faille.» Et de poursuivre : «Je suis à présent l’objet de manœuvres souterraines, machiavéliques inimaginables. Lors d’un voyage en terre chérifienne, sur demande du ministre sénégalais de l’Inférieur (sic), le ministre marocain de l’Intérieur avait donné des instructions à ses services pour mon arrestation à mon arrivée à l’aéroport. Mon passeport a été confisqué pour, selon eux, invalidité, alors qu’y figurait le cachet de Paris. Toute une journée, j’ai été retardé à l’aéroport, pour une banale comédie orchestrée, selon les agents assermentés, par les autorités gouvernementales sénégalaises. Mais leur tentative de me rapatrier sera vouée à l’échec.»
Entre autres machinations, Serigne Moustapha Sy évoque «un autre complot orchestré par le gouvernement sénégalais, en complicité avec les autorités de la République-sœur de Mauritanie, pour mon enlèvement par une bande d’inconnus». Le guide religieux dit avoir échappé de justesse à ces manigances grâce à des «alertes reçues de proches dans les services de renseignements». Serigne Moustapha enchaîne les révélations : «Un autre jour, on devait recevoir un hôte Chérif venant d’Algérie, qui souhaite rencontrer les Moustarchidines Wal Moustarchidaty. Tout était fin prêt pour l’accueil, mais à notre grande surprise, il a finement appelé pour dire que leur ambassadeur lui a notifié l’interdiction de ce voyage.» Il poursuit qu’«un jour, un agent dans les services de renseignements secrets m’a appelé me demandant de n’honorer à aucune invitation en Mauritanie d’ici 2024, parce que le gouvernement était en train de concocter un complot pour une invitation à un colloque, ce en vue d’un enlèvement». Toujours dans longue liste de complots contre sa personne, le fils de Al Makhtoum d’évoquer une conférence qui devait s’organiser en Gambie, mais à 48 heures de l’évènement, on lui fait savoir que le Président Adama Barrow, qui se trouvait alors en visite au Sénégal, venait de faire un discours pour interdire toute forme de manifestation en terre gambienne.
Serigne Moustapha, au cours de sa conférence de ce dimanche, au Champ de courses, revenant sur l’actualité, devait mettre en garde certaines ambassades des pays arabes très proches du régime, par rapport à une certaine indifférence affichée à l’encontre du mouvement moustarchidine. Il a annoncé la «fin du régime de Macky Sall» et demandé à ces dernières de «faire très attention, d’autant que les jours de Macky à la tête du pays sont comptés».
BAMBA DIENG TOUJOURS MALTRAITE, ILS SONT A BOUT DE NERFS
Ce samedi, l'OM s'est fait surprendre par Ajaccio en Ligue 1 au Stade vélodrome. Bamba Dieng, entré en jeu en fin de rencontre, a plutôt séduit les fans phocéens
Ce samedi, l'OM s'est fait surprendre par Ajaccio en Ligue 1 au Stade vélodrome. Bamba Dieng, entré en jeu en fin de rencontre, a plutôt séduit les fans phocéens
L'OM a subi un énorme coup d'arrêt en Ligue 1 face à Ajaccio ce samedi. Une défaite surprenante qui a mis en lumière quelques carences inquiétantes chez les hommes d'Igor Tudor. Car encore une fois, le secteur offensif de l'OM n'aura pas répondu aux attentes. Que ce soit Alexis Sanchez ou encore Gerson, le compte n'y est pas.De plus en plus d'observateurs ou fans marseillais souhaitent voir l'OM faire de nouveau confiance à Bamba Dieng. Rentré à la 77e minute ce samedi contre les Corses, le Sénégalais s'est démené, amenant fraicheur et percussion. De quoi frustrer encore plus les suiveurs du club phocéen.
DIENG, LES SUPPORTERS SONT à CRAN !
Ces dernières heures, Le Phocéen s'est plaint du traitement qui était infligé à Bamba Dieng par Tudor et l'OM. Car pour le média, le champion d'Afrique mérite de jouer bien plus en Ligue 1, alors qu'il ne peut pas le faire en Ligue des champions, n'étant pas inscrit sur la liste du coach phocéen. Pour Le Phocéen, l'ancien de l'Hellas Vérone doit prendre conscience que Luis Suarez et Alexis Sanchez ne sont que deux comme solutions offensives crédibles. Trop peu pour les ambitions de l'OM, qui ne doit pas rester sur ses positions du dernier mercato, quand le club a tout fait pour se débarrasser de Dieng. Est mis également en avant le soutien populaire dont peut bénéficier Dieng, acclamé lors de son entrée en jeu ce samedi. Comme précise aussi Le Phocéen, son placement à la pointe de l'attaque marseillaise serait un coup à tenter, sachant que l'OM n'a rien à perdre. « Positionné à la pointe de l'attaque, il permettrait à Sanchez de reculer d'un cran et d'être associé à Harit dans l'entrejeu. Une option qui aurait vraiment de quoi déstabiliser pas mal de défense adverse. Et que peut-il arriver si Tudor l'aligne plus souvent ? Soit il sera un bel attaquant sur qui l'OM pourra compter, voir le vendre un meilleur prix qu'actuellement, soit il déçoit, mais ce ne sera pas pire que d'autres joueurs de l'effectif ».
Reste à savoir si Igor Tudor baissera la garde face à la gronde sur le sujet Dieng
SOKHNA NDATTE CISSE, UNE AME BIEN NEE
Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre d’années. Agée seulement de 13 ans et demi, Sokhna Ndatté Cissé est Championne du monde de récitation du Saint-Coran à Dubaï.
Agée de moins de quatorze ans, Sokhna Ndatté Cissé a honoré le Sénégal devant la Umma islamique, en devenant Championne du monde de récitation du Saint-Coran à Dubaï. Issue de la famille de Serigne Mor Mbaye Cissé, grand érudit à Diourbel, elle a commencé à étudier le Coran depuis 2015.
Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre d’années. Agée seulement de 13 ans et demi, Sokhna Ndatté Cissé est Championne du monde de récitation du Saint-Coran à Dubaï. Elle devient ainsi la première femme sénégalaise à remporter ce prestigieux et sélectif concours qui a réuni cette année 52 pays de la Umma islamique. On peut dire que celle qui a porté le Sénégal sur le toit du monde lors de cette compétition est dans son élément. Fille de Serigne Moustapha Cissé et de Sokhna Soda Gadiaga, elle est issue de la famille de Serigne Mor Mbaye Cissé, grand érudit à Diourbel.
Selon un communiqué de la Fédération nationale des associations d’écoles coraniques du Sénégal, la lauréate internationale étudie depuis 2015 au Daara Mahdoul Maharif Al Islamiya dirigé par le maître coranique Serigne Cheikhouna Cissé. Elle y a mémorisé le Saint-Coran en 2018 et poursuit actuellement des études en sciences religieuses dans le même établissement.
D’après la même source, « la Sénégalaise, nouvelle championne du monde, a eu à participer auparavant à des compétitions nationales et internationales. En 2020, elle a remporté la finale régionale de Diourbel du Grand Prix SENICO de récitation du Saint-Coran avec 99 points sur 100 points, la meilleure performance nationale ».
Le document renseigne que Sokhna Ndatté Cissé « s’est finalement classée troisième avec 98,16 à la phase nationale dudit concours. En août dernier, elle était arrivée deuxième au Grand prix international Cheikh Ahmadou Bamba avant de gravir, en ce mois d’octobre, la première marche du podium international de récitation du Saint Coran à Dubaï ».
La jeune Sénégalaise Sokhna Ndatté Cissé, qui s’est classée, le jeudi 6 octobre 2022, première au Concours international de récitation du Saint Coran à Dubaï aux Emirats Unis, rentre au Sénégal demain. A 16h30, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass, le peuple sénégalais va l’accueillir avant de la conduire pour l’honorer à la Maison du Saint-Coran située à côté du Fort-B (Hann Maristes) à Dakar.
MANE SECK, UN CURSUS PLUS QUE PARFAIT
Face à 18 « têtes bien faites » venues représenter leurs pays à la finale du concours « Ma thèse en 180 secondes » au Québec, la doctorante Mané Seck a honoré le Sénégal en remportant le 1er prix du jury.
Face à 18 « têtes bien faites » venues représenter leurs pays à la finale du concours « Ma thèse en 180 secondes » au Québec, la doctorante Mané Seck a honoré le Sénégal en remportant le 1er prix du jury. Une performance que présageait son cursus scolaire qui doit être donné en exemple aux apprenants
Le Sénégal vient encore d’entrer dans l’histoire. Et ce, de la meilleure des manières. Mané Seck a remporté le 1er prix du jury du concours « Ma thèse en 180 secondes » édition 2022, organisé le 06 octobre au Québec. Doctorante en physique, elle est pensionnaire de l’école doctorale des sciences et des technologies de l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Sa présentation a porté sur «l’élaboration et la caractérisation des nanomatériaux à base de gomme arabique et amandier : orientation vers la green electronics».
Le concours « Ma thèse en 180 secondes » est un concours qui permet à des doctorants issus d’universités francophones de présenter en 180 secondes leur sujet de recherche avec des termes simples afin de convaincre un jury et le public. La finale de l’édition 2022 qui s’est déroulée au Théâtre Outremont à Montréal au Canada a accueilli 19 finalistes. Le deuxième prix a été attribué à Sophie Ravara de la Suisse. Et c’est Jihane Kenfaoui du Maroc qui a remporté le prix du public.
Mané Seck est née à Louga où elle a effectué son cursus scolaire, du préscolaire au Lycée. Elle a obtenu son Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires (CFEE) à l’école primaire Grand Louga I en 2003, son Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) en 2007 au Collège d’Enseignement Moyen El Hadj Djily Mbaye, et son Baccalauréat en série S1 en 2010, au Lycée Malick Sall. En 2011, elle est admise à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, où elle s’est engagée dans les études supérieures jusqu’au Doctorat. A l’UFR SAT, elle a obtenu un Diplôme d’Etudes Universitaires Générales (DEUG) en Mathématiques, Physique et Informatique en 2012, une Licence en Physique Appliquée en 2013, et un Master en Energies Renouvelables en 2015. En 2017, elle a commencé un doctorat en Physique Appliquée, spécialité « matériaux et dispositifs électroniques », et elle l’a soutenu le 19 février 2022.
Pour rappel, le mardi 28 juin 2022, Mané Seck a été sacrée lauréate de la finale nationale du concours « Ma thèse en 180 secondes » et s’était illustrée par la qualité de sa prestation et la pertinence de son objet d’étude. Ce qui lui a permis de représenter le Sénégal à Montréal lors de la finale internationale.
Pour la finale nationale, les universités publiques du Sénégal ont été représentées. Il s’agit notamment de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) et l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB).
Co-organisé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) et l’Agence Universitaire de la Francophonie, cette finale nationale a réuni 11 doctorants qui ont exposé sur diverses thématiques aussi pertinentes les unes que les autres.
79 accidents, 186 blessés et 5 décès sur l'axe Tivaouane…
Le bilan macabre des accidents de la route se poursuit. En marge du Gamou de Tivaouane, les autorités sécuritaires avaient mis en place un poste de commandement opérationnel (PCO) mixte constitué d’éléments de la police, de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers. Ainsi depuis mercredi dernier jusqu'au dimanche, il a été constaté cinq décès sur les routes. La gendarmerie a, pour sa part, constaté 20 accidents ayant fait deux décès et 43 blessés. De son côté, la police a répertorié 9 accidents ayant causé quatre blessés. Elle a aussi découvert un corps sans vie, selon l’Aps. La Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) a effectué, quant à elle, 81 sorties, dont 50 pour accidents, assisté 178 blessés, 139 pour cause d’accident de la route. Elle a aussi noté trois décès et transporté un corps sans vie.
…135 individus interpellés
Au moins 135 individus ont été interpellés, en marge du Gamou de Tivaouane, pour diverses infractions depuis mercredi. C'est ce qu'a annoncé le poste de commandement opérationnel mixte du Gamou de Tivaouane dans un communiqué. La gendarmerie a, de son côté, interpellé 22 personnes pour agressions et associations de malfaiteurs. La police a, pour sa part, interpellé 113 personnes, 11 personnes pour détention de chanvre, 9 pour ivresse publique, une pour conduite sans permis, une pour faux et usage de faux et 91 pour identification.
215 motos immobilisées et 26 malades évacués, 39 personnes assistées
Restons toujours à Tivaouane où la gendarmerie a immobilisé 215 motocyclettes en marge du Gamou. La Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) a effectué 26 évacuations de malades et 05 pour d’autres motifs non spécifiés. Elle a aussi assisté 28 personnes pour maladie et 11 pour autres causes. Les Sapeurs-pompiers ont également procédé à la mise sous surveillance de 37 individus à la suite de consultations médicales gratuites dont avaient bénéficié 304 patients
Kédougou : un conducteur de mototaxi tué dans un accident
Un conducteur de mototaxi âgé d’une vingtaine d’années a perdu la vie dans un accident survenu vendredi dans la soirée sur la route de Bandafassi, une commune du département de Kédougou, au sud-est du pays, a appris l’Aps de source policière. Le drame est survenu après que la moto que le jeune homme conduisait a heurté à vive allure une voiture 4x4 stationnée à hauteur du point de contrôle de la sortie de la localité de Fadiga. Selon plusieurs témoignages, la victime conduisait sans casque de protection la moto qui était dépourvue de lumière. Le corps de la victime a par la suite été déposé à la morgue de l’hôpital Amath Dansokho de Kédougou par les sapeurs-pompiers, a assuré le commissaire de la police centrale de Kédougou, Balla Fall.
Kaolack : 45 arrestations opérées en marge du Gamou
Au total, 45 personnes ont été arrêtées pour diverses raisons en marge des célébrations à Médina Baye du Mawlid, l’anniversaire de la Naissance du Prophète Mouhamed (PSL), a appris l’Aps de source policière. «Dans un bilan à mi-parcours, nos éléments sur le terrain ont procédé à l’interpellation de 45 individus pour vérification d’identité et délit de vols aggravés entre autres», a notamment fait savoir le commissaire central de Kaolack (centre),Aliou Ba. Le chef du service régional de la sécurité publique a également indiqué que 8 accidents de la circulation ayant occasionné un décès et d’autres dégâts matériels ont été jusque-là constatés. Le commissaire Ba a rappelé que 500 éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) sont venus en renfort aux 156 éléments du corps urbain du commissariat central, du commissariat d’arrondissement de Ndorong et de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP). «Depuis pratiquement un mois, nous sommes à pied-œuvre pour une meilleure sécurisation des personnes et des biens. Un dispositif sécuritaire a été arrêté et a commencé à être déroulé depuis pratiquement le 27 septembre», a-t-il expliqué. Il a signalé qu’un poste de police avancé (PPA) avait été installé sur l’esplanade de la grande mosquée de Médina Baye, dans le cadre de la cérémonie officielle du Gamou. Une salle de vidéosurveillance installée dans les locaux du commissariat central de Kaolack a permis de renforcer l’efficacité du commandement opérationnel des opérations sur le terrain, a souligné Aliou Ba
La Coalition Républicaine/Samm Sunu Rew remontée contre BBY
L’absence des membres de la coalition Républicaine/Samm Sunu Rew (CR/2SR) dans le nouveau gouvernement, sur les listes de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux Législatives et au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), n’agrée pas son coordonnateur national, par ailleurs, directeur de l’emploi, Pape Modou Fall. Dans une déclaration parvenue à «L’As », ils dénoncent en effet le manque de considération de la coalition Benno Bokk Yaakaar à leur endroit. Pourtant, regrette M. Fall, la coalition Républicaine est composée de jeunes leaders combattants, conquérants, armés de la ferme volonté de servir dignement la république et d’accompagner la vision éclairée du Président Macky Sall. A l’en croire, leur entité n’a ménagé aucun effort pour contribuer de manière significative à la triomphe de Benno Bokk Yaakaar aux élections législatives du 31 juillet 2022.
Promenade du Président Macky Sall à Wakhinane Nimzatt
Le couple présidentiel s’est tapé une promenade dans la banlieue. Le Président Sall était à Wakhinane Nimzatt dans le département de Guédiawaye, à l’insu du maire Racine Talla qu’il n’a appelé que lorsqu’il est arrivé dans le quartier. Au volant de son véhicule, des passants sur la Vdn3 et à Guédiawaye étaient surpris de voir le chef de l’Etat en compagnie de son épouse Marième Faye Sall. Il s’est arrêté sur la Vdn3 et à Hamo Tefess pour échanger avec des jeunes qui ont saisi l’opportunité pour lui faire part de leurs préoccupations, notamment des problèmes d’assainissement et de fourniture d’eau de la cité. Le Président Sall leur a expliqué que « les cités ont un assainissement interne… ». D’autres passants se sont approchés du véhicule du Président Sall pour lui serrer la main. Très contents, certains lui ont fait des compliments : «Vous êtes le meilleur ! Continuez de travailler pour votre pays, tout le monde vous aime. » Le Président Macky Sall et la Première dame ont communié avec ces jeunes qui vaquaient à leurs occupations et ont posé des questions à certains passants qui avaient reconnu le couple présidentiel.
Dr Abdourahmane Diouf brocarde Ismaïla Madior Fall
Le président du parti «And Wattu Askan Wi Ligueyel Euleuk» (Awalé) a «un peu de pitié» pour le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Ce dernier qui soutenait mordicus en 2017, lors de son premier passage au ministère de la Justice, qu'il était impossible au Sénégal de faire plus de deux mandats consécutifs, semble varier sur sa position d'hier sur l’intention prêtée au Président Sall de briguer un 3e mandat. En effet, intervenant hier dans l'émission Jury du dimanche de Iradio, Ismaïla Madior Fall a laissé entendre que sa parole sur le 3e mandat n'est que doctrinale. Suffisant pour Dr Abdourahmane Diouf de tourner en dérision le ministre de la justice. Selon lui, l'actuel ministre de ce département répétait : « Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Ce n'est pas le juriste doctrinaire qui parlait comme il le soutient mais plutôt, ajoute-t-il, c'est la plume du Président, Constituant, Initiateur et Rédacteur. Avec un peu d'humour, le président du parti «Awalé » dit espérer qu’Ismaïla Madior Fall n'ira pas demander au juge constitutionnel de lui interpréter ses propres mots, phrases et virgules. Un peu de pitié pour le Droit constitutionnel ! S’est-il exclamé.
Moussa Tine exprime sa peur sur le troisième mandat
Le président de l’Alliance démocratique/Pencoo a également réagi aux propos du ministre de la Justice sur le troisième mandat. Moussa Tine dit exprimer encore une peur justifiée. Car, dit-il, le troisième mandat tue et n'est pas du cinéma. On a eu assez de morts sous ce régime, a alerté le président de l'Alliance démocratique qui dit : «Doyna nak !» (ndlr : ça suffit).
Le bilan passe à sept décès à l’usine Star
Le nombre de personnes décédées dans l’explosion d’une chaudière de la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (STAR) est passé à sept après le rappel à Dieu à l’hôpital Principal de Dakar d’une des victimes, a appris l’APS de sources concordantes, dimanche. La victime ayant succombé à ses blessures à Dakar est le sixième décès enregistré parmi les neuf personnes blessées qui avaient été admises mardi aux urgences après l’explosion. Une personne avait été déclarée morte sur le coup. Construite à Nébé, un village de la commune de Tokki-Gare, dans la région de Diourbel, l’usine STAR, spécialisée dans le raffinage d’huile d’arachide, a démarré ses activités en juin 2021.
Les cultures cotonnières attaquées par les insectes
Le ministre de l’Agriculture de l’Équipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire a réservé sa première visite aux régions de Tambacounda et de Kolda. Accueilli hier par l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Aly Ngouille Ndiaye a visité le site de Wadjatoulaye, dans la commune de Linkéring. Avant de faire cap sur Mandat Douane où il a été reçu par le gouverneur de Kolda et le préfet de Vélingara. Le ministre de l’Agriculture veut constater de visu les attaques des champs de coton par des insectes qui risquent d’anéantir les espoirs des paysans. La situation reste préoccupante dans les régions de Kolda, Tambacounda, Kaffrine et Kédougou. Le ministre de l’Agriculture est attendu aujourd’hui à Kondokho dans le département de Saraya. Il vole au secours de plus de 25 000 familles. Il a rassuré les paysans que des mesures sont prises pour minimiser les pertes de production.
Bilan de la police durant le Gamou
La police nationale a tiré le bilan de la couverture de l’édition 2022 du Maouloud dans plusieurs foyers religieux du pays, notamment à Tivaouane, Kaolack, Louga, Thiès, Touba, etc. La mobilisation de 3 500 policiers, des moyens logistiques et un soutien technique performants, composés de drones et de caméras de surveillance, ont permis l’interpellation entre Tivaouane et Kaolack, de 294 personnes pour plusieurs faits infractionnels. Selon un communiqué de la police, 136 individus ont été interpellés pour vérification d’identité ; 27 pour détention, usage, offre et cession de chanvre indien ; 33 pour ivresse publique manifeste ; 32 pour vol ; 15 pour recel ; 01 pour rixe sur la voie publique ; 38 pour nécessité d’enquête ; 03 pour association de malfaiteurs ; 02 pour usurpation de fonction ; 01 pour filouterie de transport, 03 pour destruction de biens appartenant à autrui, 01 pour homicide involontaire par accident de la circulation et 02 pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Au terme des auditions, les limiers ont déféré au parquet 72 individus.
Bilan de la police durant le Gamou (bis)
Restons avec les limiers qui sont satisfaits du bilan. A cet effet, dans le cadre de la lutte contre la drogue, 300 grammes de chanvre indien ont été saisis. Au plan de la sécurité routière, 61 pièces ont été saisies ; 41 véhicules mis en fourrière et 10 motos immobilisées. En outre, ajoute la même source, 33 accidents de la circulation routière ont été constatés dont 17 avec blessures corporelles ; 15 avec dégâts matériels et 01 mortel. Pour permettre un retour sécurisé des pèlerins, la police a prévu un désengagement de manière progressive de son dispositif.