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27 avril 2025
AFFAIRE UNSINE DE POISSON, LE TRIBUNAL DE THIES OUVRE LE SECOND PROCES
Ce matin, les membres du Collectif Taxawu Cayar seront au Tribunal de grande instance de Thiès, accompagnés de leur avocat, pour assister à la deuxième audience du procès qui les oppose à l’usine Tpm (ex Barna Sénégal).
Ce matin, les membres du Collectif Taxawu Cayar seront au Tribunal de grande instance de Thiès, accompagnés de leur avocat, pour assister à la deuxième audience du procès qui les oppose à l’usine Tpm (ex Barna Sénégal). Mor Mbengue et ses camarades qui ont porté plainte, demandent « la fermeture de l’usine de farine de poisson ». Au tribunal, informe un communiqué du collectif, ils vont dévoiler les « preuves » de la pollution de l’eau de la ville. « Des vidéos et des photos seront disponibles et une déclaration sera publiée par Greenpeace Afrique après l’ajournement du tribunal », mentionne la note. Pour ce combat, le collectif peut compter sur le soutien de chefs religieux et coutumiers de Cayar qui ont tenu une grande mobilisation suivie d’une déclaration de presse le week-end dernier. Pour rappel, Babacar Diallo, directeur général de l’usine de farine et d’huile de poisson Barna Sénégal, lors d’une conférence de presse le 22 septembre dernier, soutenait que le collectif ayant porté plainte contre l’usine serait un groupe de 3 individus.
Par Laurent Ferrara
LE BREXIT, PREMIER DÉCLENCHEUR DE L'AGONIE ÉCONOMIQUE BRITANNIQUE
Au Royaume-Uni, la polémique sur le projet de paquet de mesures pour relancer l’économie britannique, qui frôle la récession et enregistre près de 10 % d’inflation en rythme annuel, n’en finit pas
Au Royaume-Uni, la polémique sur le projet de paquet de mesures pour relancer l’économie britannique, qui frôle la récession et enregistre près de 10 % d’inflation en rythme annuel, n’en finit pas. Lundi 3 octobre, le chancelier de l’Échiquier (l’équivalent du ministre des Finances), Kwasi Kwarteng, a annoncé que le gouvernement retirait finalement la disposition la plus controversée de son « évènement fiscal » : la suppression du taux d’imposition à 45 % pour les ménages les plus aisés.
L’exécutif opère ainsi un revirement par rapport à son programme de mini-choc fiscal, présenté le 23 septembre dernier et fortement dénoncé depuis par l’opposition. Le dévoilement de ce plan avait notamment conduit à une chute historique de la livre sterling sur les marchés trois jours plus tard, les investisseurs redoutant une explosion de la dette britannique. Le dimanche 2 octobre, la première ministre Liz Truss, en poste depuis un mois mais déjà a des niveaux records d’impopularité, avait reconnu des « erreurs » de communication mais maintenait que la politique de baisse des impôts était une « bonne décision ».
Pourtant, contrairement au scénario initial souhaité par Liz Truss et Kwasi Kwarteng, il n’existe pas d’évidence empirique qu’une baisse des taxes pour les plus riches soit bénéfique pour l’activité économique.
Un policy-mix qui manque de cohérence
Surtout, la combinaison des politiques monétaires et budgétaires du Royaume-Uni, ce qu’on appelle le policy-mix, ne semble pas cohérente. En effet, comme la plupart des banques centrales, la Banque d’Angleterre (BoE) se situe actuellement dans un cycle de hausse de ses taux directeurs pour essayer de lutter contre l’inflation et de la faire revenir à la cible de 2 %. Le 21 septembre dernier, deux jours avant l’annonce des mesures fiscales, le comité de politique monétaire de la (BoE) avait notamment décidé de monter son taux directeur (Bank Rate) de 0,5 point de pourcentage à 2,25 %.
D’autre part, la banque centrale avait simultanément décidé de réduire progressivement au cours des douze prochains mois le stock d’obligations d’État qu’elle avait acheté, ce qui contribue également au durcissement des conditions financières. Or, la littérature académique récente converge sur les conséquences macroéconomiques négatives d’un tel resserrement qui accroît fortement le risque de basculer dans une récession économique.
Au bilan :
l’inflationque cherche à combattre la Banque d’Angleterre va être alimentée par une baisse des taxes décidée par le gouvernement ;
l’objectif d’une hausse de la croissance économique ambitionné par le gouvernement va être contrecarré par le durcissement des conditions financières déclenché par la banque centrale.
De plus, ce plan de relance n’est pas autofinancé, mais sera alimenté par de l’endettement public. Cela peut poser question dans un contexte de dette publique déjà considérée comme élevée (99,6 % du PIB au premier trimestre 2022), conséquence de plusieurs années de chocs économiques négatifs.
Le risque est également grand de voir une partie de cette relance budgétaire fuiter par les importations, ce qui accroîtrait d’autant le déficit commercial britannique, évalué à environ 30 milliards de livres au deuxième trimestre 2022 (total des biens et services). De plus, les premières évaluations menées au Royaume-Uni ont souligné que ce programme fiscal va clairement bénéficier aux ménages les plus riches.
Le Royaume-Uni semble donc dans une impasse face à la crise, d’autant plus que le pays reste plombé par les conséquences du Brexit.
Un investissement en baisse depuis 2016
En quelques années, l’économie britannique a connu une suite de quatre chocs négatifs : la crise financière globale et la récession qui a suivi en 2008-09, la sortie de l’Union européenne (Brexit) votée par référendum en juin 2016, la pandémie de Covid-19 en 2020-21 et enfin la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine à la suite de l’invasion russe du 24 février 2022.
Si trois de ces chocs ont été subis et sont liés à des événements extérieurs, le Brexit reste une crise que les Britanniques se sont auto-infligés en votant en faveur de la sortie de l’Union européenne. Ce choc est peut-être celui qui a fait le plus de dégâts en termes économiques, notamment en entamant la confiance des agents économiques, domestiques et étrangers.
En effet, l’incertitude de politique économique est montée rapidement à un plus haut historique suite au choc du Brexit, puis est ensuite restée à des niveaux élevés lors de l’arrivée de la pandémie de Covid-19 (voir Graphique 1).
Cette incertitude élevée de politique économique, sur une période relativement longue, s’est traduite par une faiblesse persistante de l’investissement des entreprises. En effet, dans la littérature économique, l’incertitude est considérée comme un des facteurs déterminants des décisions d’investissement, avec la demande anticipée et les coûts de financement.
Si on compare le Royaume-Uni avec un pays partenaire, relativement similaire mais n’ayant pas été directement affecté par le Brexit, par exemple la France, on observe clairement un écart croissant dans les niveaux d’investissement des entreprises.
Au deuxième trimestre 2022, l’investissement des entreprises au Royaume-Uni est 7 % en dessous de son niveau de mi-2016 (au lendemain du référendum), alors qu’il est 17 % au-dessus en France (voir Graphique 2).
Sur la période récente, le PIB britannique n’a dépassé son niveau d’avant-Covid qu’au premier trimestre 2022. Les premiers résultats pour le deuxième trimestre 2022 indiquent toutefois une baisse du PIB de -0,1 % par rapport au trimestre précédent.
Dans ce contexte macroéconomique fragile, la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine est venue accentuer les pressions inflationnistes déjà visibles dans la reprise post-Covid. La croissance annuelle de l’indice des prix à la consommation se situe à 9,9 % en rythme annuel au mois d’août. Même si une grande partie de cette hausse est liée au choc énergétique, l’inflation sous-jacente (hors énergie, alimentation, alcool et tabac) se situe à 6,3 %, suggérant des effets de second tour non négligeables.
En particulier, le prix des biens s’est accru de 12,9 % sur an, notamment sous l’effet de contraintes sur l’offre. Cette hausse de l’inflation est diffusée à l’ensemble de l’économie : 80 % des biens et services contenus dans le panier de consommation ont connu une inflation supérieure à 4 %, contre 60 % en zone euro.
La sanction des marchés
Actuellement, l’absence de cohérence du policy-mix et le manque de crédibilité du plan de relance sont pointés par les marchés financiers. Le taux d’intérêt des obligations d’état britanniques est monté à 4,5 % le mardi 27 septembre, un plus haut historique depuis le milieu d’année 2008 (voir Graphique 3). Cette hausse des taux longs n’est pas un signal positif émis par les marchés. Certes la composante « anticipation » des taux longs s’est accrue sous l’effet de la hausse des anticipations de taux courts, mais les primes de risque, réelles et nominales, ont été très certainement réévaluées.
Sur le marché des changes, la livre s’est dépréciée d’environ 20 % depuis un an face au dollar américain atteignant la valeur de 1,07 au 27 septembre.
Certes, il existe un effet dollar dans cette évolution, au sens où la monnaie américaine s’est appréciée contre un grand nombre de devises, comme cela est systématiquement le cas lors de périodes de crise globale. Mais la livre s’est aussi dépréciée s’agissant du taux de change effectif nominal, c’est-à-dire contre un panier de 27 devises, d’environ 7 % depuis le début de l’année.
Quel est l’effet d’une telle dépréciation sur l’inflation ? La Banque d’Angleterre (BoE) possède une règle empirique pour évaluer cela. La transmission d’une dépréciation de la livre à l’inflation se fait en deux temps de la manière suivante : d’abord l’effet se produit sur les prix à l’import (entre 60 % et 90 %), puis l’effet in fine sur les prix à la consommation, en supposant constant le comportement de marge des entreprises, dépend de l’intensité en importations de la consommation, estimée à environ 30 % au Royaume-Uni. Finalement, le coefficient de transmission se situe entre 20 % et 30 % selon la BoE.
Par conséquent une dépréciation en termes effectifs de 7 % se traduirait par une hausse du niveau des prix entre 1,5 % et 2 % depuis le début de l’année. Cela n’est pas négligeable et souligne l’effet boomerang du décryptage du policy-mix par les marchés financiers sur l’activité économique.
En fin de compte, ces évolutions de marché à la suite de l’annonce du plan de relance ont contribué de manière additionnelle au durcissement des conditions financières, ce qui renforce la probabilité d’une récession dans les mois à venir. La plupart des perspectives de croissance pour 2023 restent pessimistes : selon les prévisions intermédiaires de l’OCDE publiées le 26 septembre, le PIB britannique devrait stagner en 2023 par rapport à 2022, ce qui laisse envisager quelques trimestres de croissance négative.
Par ailleurs, la Banque d’Angleterre a publié le 26 septembre les hypothèses de son scénario de stress-test pour le système bancaire britannique : l’hypothèse d’une profonde récession au Royaume-Uni et simultanément pour l’économie mondiale sera envisagée lors de cet exercice.
À la vue des conséquences sur les marchés financiers des différentes annonces de politique économique, la BoE a infléchi sa position en annonçant le 28 septembre qu’elle reprenait immédiatement ses achats de titres souverains britanniques, du moins de manière temporaire jusqu’au 14 octobre.]
L’argument mis en avant est le risque de stabilité financière pour le système britannique, dont elle a également la charge. Ce revirement de position rapidement après l’annonce initiale du plan de relance par le gouvernement est un bel exemple de dominance fiscale, principe selon lequel la politique monétaire dépendant de la politique budgétaire. Ce changement d’orientation monétaire s’est traduit par une volatilité accrue sur les marchés financiers.
Pour réduire cela, le dilemme entre la politique budgétaire et la politique monétaire devra se résoudre rapidement, soit par l’affirmation de la banque centrale de sa détermination à combattre l’inflation, soit par la clarification par le gouvernement de sa stratégie de financement de son plan d’action.
LE CENTRE «DELLOSI» INVITE LA COMMUNAUTÉ À S’IMPLIQUER
L’errance des malades mentaux doit être une préoccupation au cœur des priorités de l’Etat et des collectivités territoriales.
L’errance des malades mentaux doit être une préoccupation au cœur des priorités de l’Etat et des collectivités territoriales. C’est l’appel lancé par les responsables du centre d’accueil pour déficients mentaux, « DELLOSI » à l’occasion d’une visite de courtoisie de la fondation SOCOCIM, qui répondait à l’appel à l’aide de ces promoteurs.
Le centre « DELLOSI » de Rufisque appelle les autorités et la communauté à plus de considération vis-à-vis des déficients mentaux, en errance dans les rues de nos centres urbains. C’est le cri lancé par l’un des promoteurs du centre à l’occasion de la visite d’une délégation de la fondation Sococim. Ce centre initié dans le cadre du confinement au début de la covid 19 offrait un espace de confinement et de suivi pour ces personnes laissées à elles-mêmes.
Après la pandémie, le centre qui était dans un premier établi dans l’enceinte de l’école élémentaire Matar Seck de Rufisque est aujourd’hui abrité dans une des maisons libérées dans le cadre du projet du Train Express Régional. Mais la prise en charge des besoins du centre pose des difficultés aux initiateurs qui invitent les différentes autorités à en faire aujourd’hui une affaire de la communauté pour permettre à ces personnes surtout aux enfants autistes abandonnés dans les rues de pouvoir jouir de leurs droits tels que stipulé par les textes. « Pourtant sur le plan juridique, ils sont protégés et ont le droit de rester à l'école jusqu'à l'âge de 16 ans », a dit Ameth Daff, un des deux responsables du centre Aujourd’hui, plus d’une dizaine de déficients mentaux ont trouvé un refuge dans ce lieu tenu par deux acteurs citoyens Ameth Daff et Bou Mouhamed Fall, qui ont une passion pour ces enfants. Aujourd’hui, la prise en charge des pensionnaires des lieux est une véritable gageure pour eux, l’hébergement, la restauration et les visites médicales au niveau de l’hôpital psychiatrique de Thiaroye et des autres établissements sanitaires les charges sont trop lourdes sur leurs épaules, soutenues par les aides de quelques bonnes volontés.
Dans le cadre de l’appui pur faire face à ces charges la fondation Sococim a offert un chèque d’1.500.000 frs CFA. Mais au-delà de ces appuis ponctuels, les initiateurs ont plaidé pour une prise charge par la communauté de ces cas de personnes qui ont juste besoin d’une assistance pour retrouver leurs esprits et retourner en famille. « . « Ils sont tous récupérables et ont tous un dossier médical. Mais ils ont une prise en charge plus chère aussi bien pour eux que pour leurs accompagnants également. Et, tu comprends pourquoi au bout d'un moment, certaines familles abandonnent leurs enfants dans la rue ou vont le confier à un marabout pour l'oublier là bas » a expliqué Ahmet Daff.
Pour réussir le pari de la récupération et de leur insertion sociale, les deux responsables estiment que les collectivités doivent être impliquées davantage, en mobilisant leurs réseaux de relais, notamment les « badienou gokh », les imams et les délégués de quartiers. Avec le concours de ces acteurs communautaires un dispositif d’alerte et d’information pourrait être mis en place pour permettre une intervention rapide du centre. En perspective de la journée mondiale de la santé mentale prévue le 10 octobre prochain, le centre « DELLOSI » entend porter un plaidoyer fort pour la problématique de la prise en charge des déficients mentaux soit au cœur des préoccupations de la communauté.
«LE MAINTIEN À DOMICILE, C’EST L’AVENIR»
«Le maintien à domicile des personnes âgées c’est l’avenir. C’est un système de protection sociale qu’il faut développer mais qu’il faut encadrer». Une recommandation du professeur Mamadou Koumé, médecin-gériatre, gérontologue.
«Le maintien à domicile des personnes âgées c’est l’avenir. C’est un système de protection sociale qu’il faut développer mais qu’il faut encadrer». Une recommandation du professeur Mamadou Koumé, médecin-gériatre, gérontologue.
Depuis le 03 octobre dernier, les étudiants en spécialisation en gériatrie au Sénégal sont en séminaire dans le cadre de la rentrée universitaire 2022-2023. Une rencontre qui devrait prendre fin demain, vendredi 7 octobre 2022 à Dakar. En collaboration avec des spécialistes de la prise en charge des personnes âgées de la France, le Sénégal ou encore l’Afrique compte s’inspirer du modèle français afin de bâtir un modèle africain basé sur les réalités socioculturelles des pays du continent noir.
Pour le professeur Mamadou Koumé, initiateur de cette rencontre et par ailleurs directeur du Centre de gériatrie de Fann, «la France est en avance sur la prise en charge des personnes âgées. Depuis plus de cent ans, elle a mis en place plusieurs modèles. Il est bon de s’en inspirer». Plusieurs nationalités prennent part à cette rencontre. En formation au Sénégal, ces participants devront présenter le modèle de leur prise en charge des personnes âgées dans leur pays. «L’objectif recherché est qu’à la fin de cette rencontre, que nous puissions discuter d’un modèle adapté à nos réalités et dégager des protocoles de prises en charge», a lancé le Pr Koumé Aujourd’hui, la présence de plusieurs étudiants pour le DES de gériatrie-gérontologie démontre l’importance de bien prendre en charge les personnes âgées afin de les accompagner dans leur vieillissement. Et, dans cet accompagnement pour vieillir en bonne santé, des initiatives comme les soins à domicile se multiplient. Pour le professeur Koumé, «le maintien à domicile des personnes âgées, c’est l’avenir ; c’est un système de protection sociale qu’il faut développer mais qu’il faut encadrer».
Le spécialiste a laissé entendre que les soins à domicile sortent un peu du système traditionnel de soin. «Elles ont l’habitude d’être soigné à l’hôpital ; mais vous vous rendez compte qu’en gériatrie, pour ce qui concerne les personnes âgées, la guérison à 100% à l’hôpital ne doit pas être envisagée parce que cela va prolonger la durée de séjour. Dès qu’elle retrouve son autonomie, il faut continuer les soins à domicile».
Toutefois, Pr Koumé a souligné : «il y a d’autres personnes âgées qui sont atteintes d’autres pathologies qui les clouent à domicile. Pour cela, il faut que la personne qui a perdu son autonomie puisse bénéficier de toute la logistique de prise en charge qui n’est pas purement médicale».
Avec la floraison des structures d’offre de soin à domicile, Pr Koumé a estimé qu’«il faut poser la réflexion qui devrait pouvoir nous amener à dire à l’autorité comment il faut structurer. Il faut l’organiser,tout doit être encadré, sur le plan juridique et sur le plan organisationnel, pour éviter des dérives parce qu’il ne faut pas tomber sur le scandale. Oui, attention ! Au niveau du Centre de gériatrie, nous faisons des soins à domicile ; mais cela ne concerne que nos patients qui sont hospitalisé dans ledit service».
Revenant sur la généralisation des Centres de gériatrie dans tout le pays, le spécialiste des maladies des personnes âgées de répondre : «c’est une question qui va être reposée au président de la République parce que c’est lui-même qui avait donné des instructions, en 2015, pour la construction de Centre de gériatrie dans toutes les régions du Sénégal. Il l’a réactualisé, il l’a réaffirmé il y a trois semaines. Cela veut dire qu’il reste toujours une priorité du chef de l’Etat. Nous avons anticipé en construisant un Centre de gériatrie à Thiès, nous connaissons exactement le budget d’organisation de ce centre, le dossier est ficelé et je pense que le dossier sera soumis au ministre de la Santé pour mettre en œuvre cette décision politique».
Le Sénégal, dans sa politique de prise en charge des personnes âgées, détient plusieurs modèles dont l’offre de la gratuité à travers la Couverture maladie universelle (Cmu), la protection sociale avec l’Ipres, mais aussi le Fonds national de retraite (Fnr). Il y a également le Plan sésame pour les personnes âgées ne bénéficiant ou n’étant pas couvert par ces régimes (Cmu, Ipres et Fnr) précités.
RENTRÉE SCOLAIRE, MACKY VEUT LEVER TOUS LES ÉCUEILS
Le président a donné des instructions pour que tout soit mis en œuvre afin d’éviter des perturbations de l’année scolaire
Présidant la réunion hebdomadaire du conseil des ministres hier, mercredi 5 octobre, au palais de la République, le président Macky Sall a donné des instructions pour que tout soit mis en œuvre afin d’éviter des perturbations de l’année scolaire. La rentrée pour les élèves est fixée ce jeudi 6 octobre, soit trois jours après celle du personnel enseignant.
Le président de la République Macky Sall a réuni son gouvernement en conseil des ministres hier, mercredi 5 octobre. Lors de cette rencontre qui s’est tenue à quelques heures de la rentrée scolaire prévue ce jour, jeudi 6 octobre, le chef de l’Etat, a donné des instructions à ses ministres.
Abordant la question, il a demandé au Premier ministre et aux ministres concernés, «de veiller au respect du quantum horaire et à la qualité du système éducatif en vue de consolider l’école de la réussite et de l’excellence». A ce titre, Macky Sall a rappelé, «l’impératif de préserver un dialogue social permanent avec la communauté éducative pour asseoir un climat scolaire apaisé garantissant durant toute l’année 2022-2023, la continuité des enseignements et apprentissages ».
A la faveur de l’émergence du « Numérique à l’Ecole », le président de la République a invité le Premier ministre et les ministres impliqués à accentuer, «l’informatisation des établissements scolaires et à engager avec les collectivités territoriales, un vaste programme de reconstruction et de réhabilitation des écoles qui devra intégrer l’amélioration de leur cadre de vie avec pour objectif la réadaptation de l’architecture de nos écoles, collèges et lycées».
Au demeurant, relève le compte rendu de la rencontre, «le président Macky Sall a invité les ministres en charge de l’éducation et de la formation professionnelle, à veiller sans cesse à l’orientation scolaire et professionnelle des élèves et à travailler à atteindre 30 % des élèves dans la formation professionnelle. Macky Sall a aussi insisté sur « la nécessité de l’évaluation des programmes scolaires qui doivent mettre l’accent sur l’instruction civique, l’esprit scientifique, le développement technologique et numérique, le sport; mais également sur le renforcement des connaissances en matière d’histoire, de géographie et de culture ».
Enfin, il a engagé le gouvernement au regard des enjeux, « à changer de paradigme pour inventer l’Ecole du Futur pour faire des élèves des citoyens exemplaires ».
Face à ses ministres, Macky Sall n’a pas manqué de rappeler « les efforts exceptionnels consentis » ces dernières années, par l’Etat, pour la construction et l’équipement d’écoles, de collèges, de lycées et de salles de classes, mais également pour le recrutement d’enseignants et la revalorisation notable de leurs rémunérations, améliorant ainsi leurs conditions de travail ».
AMIDOU DIÉDHIOU DU SELS LIVRE LA RECETTE
Le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou, liste les défis et les attentes pour un bon démarrage des cours et une année scolaire apaisée.
Ce jeudi 6 octobre, c’est le jour J pour les élèves qui font leur rentrée scolaire, après près de trois mois de vacances. Joint par téléphone hier, mercredi 5 octobre, le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou, liste les défis et les attentes pour un bon démarrage des cours et une année scolaire apaisée.
«En tant qu’organisation syndicale, le souhait premier que nous exprimons, est d’arriver à une année scolaire très apaisée, très studieuse, une année où tous les acteurs tireront profit. Maintenant, à côté de ça, naturellement, il y a des préalables. C’est que d’abord, l’école étant une chose de tous, il faut que chaque acteur travaille à jouer le rôle qui est attendu de lui.
Les collectivités territoriales, à mon avis, doivent s’investir et à temps. Il faut mettre en place les fournitures scolaires. Ça ne doit pas attendre le mois de décembre ou janvier pour en faire une activité politique de grande envergure ; mais il faut également, au niveau local, que les populations organisées à la base comme les ASC s’organisent pour nettoyer, désherber et rendre les écoles fréquentables. Il faut, enfin, que l’Etat lui-même, pour les écoles qui sont inondées ou qui sont habitées par des sinistrés, mette en place un dispositif de pompage pour évacuer les eaux. C’est ça qui revient pour que les écoles puissent accueillir les potaches demain (aujourd’hui, ndlr). Si ce n’est pas fait, les gens doivent mettre à profit le weekend pour le faire, pour permettre aux enfants, dès lundi, de démarrer les enseignements.
Sur le côté syndical, nous aussi nous avons des attentes. Le gouvernement a été remanié. Les ministres de la Fonction publique, de l’Education nationale et des Finances ont changé. Nous pensons que chacun de ces ministres doit avoir en ligne de mire, à l’esprit l’ensemble des accords qui ont été signés le 26 février 2022. Le ministre de la Fonction publique doit savoir que des questions pendantes lui attendent. La première, qui est une question globale, c’est comment éradiquer la question des lenteurs administratives ? Il faut arriver à mettre systématiquement fin aux lenteurs administratives.
Mieux, on attend de lui la modification du décret 74-347, du décret 2006-392 devant permettre de trouver une solution à la douloureuse question des enseignants décisionnaires. Ça, c’est pour nous une question urgente qui ne doit pas attendre. Egalement, 5000 enseignants ont été recrutés par le gouvernement du Sénégal l’année dernière. Normalement, le 1er octobre, chaque enseignant devrait pouvoir constituer un dossier et le déposer pour être intégré dans la Fonction publique ; mais, jusqu’à ce jour, l’information que nous avons ne rassure pas.
Pour le ministère des Finances, nous attendons non seulement l’épuration des prêts DMC mais aussi, à la fin du mois de janvier 2023, la mise en œuvre de l’accord sur les augmentations des salaires. Pour ça, nous pensons qu’il doit anticiper. Le Comité de suivi, qui avait été mis en place, doit être anticipé et qu’il nous fasse des propositions sur comment il compte mettre en œuvre l’accord financier pour qu’il n’y ait pas d’erreurs dans le calcul qui pourraient amener des perturbations dans le système éducatif. Il y a également des fonctionnaires qui perçoivent à La Poste. Mais, du fait des difficultés que La Poste traverse, ces enseignants ne parviennent plus à avoir leurs salaires à temps. On ne les paie pas à temps et quand le salaire est payé, c’est soit la moitié qu’on te paie ou les trois quart. Nous estimons que le directeur général du budget doit trouver une solution à cette difficulté-là.
Pour le ministre de l’Education, nous l’appelons à l’ouverture, à l’accessibilité et au sens du dialogue et du partage. Il doit aussi créer un espace de dialogue permanent qui va permettre d’anticiper sur les difficultés que pourrait connaître le système éducatif.
De la même manière, nous attendons qu’il reprenne les discussions sur la revendication liée aux indemnités des agents d’administration. C’est-à-dire des agents qui sont dans les IEF (Inspections de l’éducation et de la formation, ndlr), les IA (Inspections d’académie, ndlr) ou même au niveau du ministère de l’Education nationale qui abattent un travail qui leur donne droit à des indemnités. Pour nous, il faut arriver à la création de ces indemnités.
Le ministère de l’Urbanisme avait promis aux syndicats d’enseignants de délivrer les dernières attestations des actes, c’est-à-dire des zones d’aménagement au plus tard le 31 décembre. Nous l’attendons fortement sur cette question pour qu’on puisse nous dire, pour qu’en fin décembre toutes les parcelles soient délivrées aux syndicats d’enseignants. Nous avons de nouveaux chantiers pour le système ; mais pour s’en occuper, il faut que le passif qui est là soit complètement résorbé».
KEEMTAAN GI - CETTE VIE QUE L’ON NE VOIT PLUS EN ROSE…
Ainsi, ils veulent nous peindre la vie en rose ! Nous la rendre plus belle, plus vivante et indolente. Pour commencer, ils ont donc organisé une concertation sur la vie chère et nous font miroiter l’Eden avec un budget de 2023 qui serait considérablement en hausse par rapport aux autres années et en montrant les brillantes perspectives que va nous apporter l’exploitation du pétrole et du gaz découverts dans notre sous-sol. En attendant, rien ne change dans le quotidien morose des Sénégalais. Il ne faudrait même plus d’ailleurs parler de mo-rose » mais plutôt de « mo-noir » tellement ce quotidien est difficile ! Victimes de cette galère, les détaillants ne veulent pas se faire hara kiri c’est-à-dire acheter plus cher les denrées et les vendre moins cher. On leur demande de s’appauvrir en quelque sorte pour alléger le portefeuille du consommateur ! Dans les marchés, le panier de la ménagère est tellement léger que les femmes le tiennent avec le petit doigt. Et au moment où l’école rouvre ses portes, des pères de familles peinent à retrouver un sommeil réparateur. Dans les établissements privés, on ne semble pas avoir conscience que les gens n’en peuvent plus et tirent la langue. On y pratique des frais de scolarisation abusifs en plus de la cherté des fournitures qui semblent avoir échappé aux mesures édictées par l’Etat contre l’inflation. Le public n’est pas non plus épargné par ces frais de scolarité. Plus de vingt mille francs par tête de môme. La vie est devenue tellement laborieuse que, dans ce charmant pays des paradoxes, on ne vit plus. On tente de survivre. Chacun cherchant à trouver où s’accrocher pour ne pas se retrouver à terre, écrasé par un quotidien toujours morose. Ou mo-noir ! Et pendant que les hommes politiques nous coûtent la peau des fesses à travers différentes institutions dont certaines sont budgétivores et superflues, la grande masse cherche le diable pour lui tirer la queue. La preuve par cette noria de cyclomoteurs sur les routes de la capitale conduits par des jeunes qui vivent d’une activité jusque- là circonscrite à l’intérieur du pays. Morose, qu’on vous dit… Ou, plutôt, monoir le mot rose étant interdit d’emploi dans ce pays ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ECOLE MACKY SALL RAPPELLE LES EFFORTS EXCEPTIONNELS DE L’ETAT
Ce jeudi 06 octobre 2022, les élèves retournent en classe. En Conseil des ministres ce mercredi 05 octobre, le chef de l’Etat a évoqué la rentrée scolaire. Il a adressé ses encouragements et ses meilleurs vœux à toute la communauté éducative du Sénégal. Puis, il a rappelé les efforts exceptionnels consentis ces dernières années par l’Etat pour la construction et l’équipement d’écoles, de collèges, de lycées et de salles de classes, mais également pour le recrutement d’enseignants et la revalorisation notable de leurs rémunérations, améliorant ainsi leurs conditions de travail. A cet égard, le président de la République a demandé au Premier ministre et aux ministres concernés de veiller au respect du quantum horaire et à la qualité du système éducatif en vue de consolider l’école de la réussite et de l’excellence. A ce titre, Macky Sall a rappelé l’impératif de préserver un dialogue social permanent avec la communauté éducative pour asseoir un climat scolaire apaisé garantissant, durant toute l’année 2022- 2023, la continuité des enseignements et apprentissages. A la faveur de l’émergence du « Numérique à l’Ecole », le président de la République a invité le Premier ministre et les ministres impliqués à accentuer l’informatisation des établissements scolaires et à engager avec les collectivités territoriales un vaste programme de reconstruction et de réhabilitation des écoles qui devra intégrer l’amélioration de leur cadre de vie avec pour objectif la réadaptation de l’architecture de nos écoles, collèges et lycées. Pour des écoles qui n’ont même pas de toilettes, tu parles !
INVENTER L’ECOLE DU FUTUR
Restons avec la rentrée scolaire pour que dire que le chef de l’Etat a invité les ministres en charge de l’éducation et de la formation professionnelle à veiller sans cesse à l’orientation scolaire et professionnelle des élèves (travailler à atteindre 30 % des élèves dans la formation professionnelle) ; à l’évaluation des programmes scolaires qui doivent mettre l’accent sur l’instruction civique, l’esprit scientifique, le développement technologique et numérique, le sport ; mais également sur le renforcement des connaissances en matière d’histoire, de géographie et de culture. Le président de la République a engagé le Gouvernement, au regard des enjeux, à changer de paradigme pour « inventer l’Ecole du Futur » afin de préparer nos élèves à être des citoyens exemplaires.
CANCER DES FEMMES
Le cancer surtout celui frappant les femmes est une forte préoccupation du président de la République. Profitant du mois du cancer dénommé Octobre Rose, Macky Sall a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de mobiliser toutes les ressources et le plaidoyer nécessaires, en vue d’accentuer la lutte contre le Cancer, notamment les cancers qui frappent les femmes, en accompagnant au mieux la prise en charge des malades, ainsi que les initiatives et actions des associations engagées pour freiner la progression de cette maladie au Sénégal. Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a rappelé au ministre de la Santé et de l’Action sociale, la nécessité de prendre toutes les dispositions pour assurer un suivi adéquat de la réalisation, dans les délais, du Centre national d’Oncologie.
PROJET DE LOI DE FINANCES UN «BUDGET DE SOLUTIONS» 2023 PROJETÉ À 6400 MILLIARDS DE FRS
Le budget 2023 est projeté à 6400 milliards de frs. La révélation a été faite hier par le chef de l’Etat qui a profité de l’occasion pour évoquer le projet de loi de finances pour l’année 2023. Le chef de l’Etat s’est félicité de l’évolution favorable du budget de l’Etat dont la projection pour l’année à venir est arrêtée à plus de 6400 milliards de francs CFA. Cette amélioration budgétaire est portée par une croissance projetée à 10,1% à la faveur du début d’exploitation des hydrocarbures à travers les projets Grande Tortue-Ahmeyin (GTA) et Sangomar. Le président de la République a rappelé au Gouvernement ses orientations pour « un budget de solutions », compte tenu du contexte particulier marqué par l’inflation, l’appréciation du dollar et le renchérissement du coût de la vie. Il a notamment relevé la consolidation de notre souveraineté budgétaire avec un taux de couverture des dépenses publiques sur ressources internes de l’ordre de 83 %, permettant le renforcement de la solidarité nationale et des politiques d’inclusion sociale. Dans cet esprit, le président de la République a indiqué la nécessité d’assurer la protection des consommateurs et des ménages et la poursuite des projets majeurs du Plan Sénégal émergent dans le cadre de la loi de finances 2023.
MESURES INDIVIDUELLES
• M. Mamadou Bassirou NDIAYE, Magistrat, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs.
• M. Maguette NIANG, Ingénieur statisticien-démographe de classe exceptionnelle, précédemment Coordonnateur de la Direction générale du Budget, est nommé Directeur général du Budget au Ministère des Finances et du Budget, poste vacant.
• M. Ousmane SYLLA, Ingénieur Industriel, est nommé Directeur général de la Société anonyme DAKAR DEM DIK, en remplacement de Monsieur Omar Bounkhatab SYLLA, appelé à d’autres fonctions.
• M. Abdoulaye NDAO, Spécialiste des Organisations, est nommé Directeur général de l’Agence de Développement local, en remplacement de Monsieur Malal CAMARA, appelé à d’autres fonctions. M. Djimo SOUARE, Spécialiste en Développement territorial et en Management des organisations de l’économie sociale et solidaire, est nommé Coordonnateur du Programme national des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), poste vacant.
• M. Abdou DIOUF, Inspecteur principal du Trésor, précédemment Coordonnateur de la Cellule d’Etudes et Planification du Ministère des Finances et du Budget, est nommé Coordonnateur de la Direction générale du Budget, en remplacement de Monsieur Maguette NIANG.
• Docteur Ndèye Yacine Gueye, Economiste de l’Education, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Pape Sambaré Ndiaye appelé à d’autres fonctions.
• M. Mandiaye DIOP, Economiste-Planificateur, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Loisirs.
L’ÉMOTION DE L’ANCIEN DG DE DAKAR DEM DIKK
A peine, le communiqué du conseil des ministres officialisant son départ de la tête de Dakar Dem Dikk, Omar Bounkhatab Sylla s’est fendu un texto pour remercier le président de la République. « Alhamdoulilah, je remercie son Excellence Monsieur le Président de la République qui (m’avez) (excusez du peu c’est peut-être l’émotion) nommé à la tête de l’entreprise de transport Dakar Dem Dikk. Pendant ces années (18 mois exactement), nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Grande fut la joie au moment de la nomination, intacts restent notre honneur et notre dignité en ce moment. « Les hommes passent, les institutions demeurent ». Un grand merci aux parents, amis, collaborateurs et connaissances. Vivement que notre Sénégal se développe dans la joie et la paix » écrit l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk. Le président du « Mouvement Valeurs » de Louga qui avait pris une disponibilité pour s’éloigner de la magistrature avait vu sa gestion décriée par les travailleurs de DDD. Ces derniers avaient même déclenché un mouvement d’humeur le 05 septembre dernier pour demander le départ de Omar Bounkhatab Sylla. Ils ont finalement obtenu gain de cause. Ce dernier est remplacé par Ousmane Sylla, Ingénieur Industriel. Le nouveau Dg de DDD originaire de Kédougou dont il est par ailleurs le maire est aussi député à l’Assemblée Nationale. Un poste qu’il devrait surement quitter pour rejoindre la Direction de DDD.
NOMME COORDONNATEUR PRODAC DJIMO SOUARÉ PREND SA REVANCHE
La patiente n’a que des vertus. Cet adage, Djimo Souaré, député APR et président du conseil départemental de Goudiry, l’a sans doute intériorisé puisqu’il a été nommé hier Coordonnateur du Programme national des Domaines agricoles communautaires (PRODAC) en remplacement de Papa Malick Ndour nommé ministre de la Jeunesse. Seulement ni nous nous intéressons à ce Djimo Souaré, c’est juste pour vous rappeler que nous avions écrit il y a un mois qu’au lendemain du limogeage surprenant de Pape Amadou Sarr Dg de la DER en mars dernier, le président de la République avait initialement porté son choix sur lui pour remplacer Pape Amadou Sarr. Le décret avait même été préparé, ce qu’apprenant, Marième Faye Sall était entrée dans une colère noire et opposé son veto à cette nomination. Elle avait une candidate, Yaye Aby Sèye, pour ce poste. Ce que femme veut président voulant, Macky s’était exécuté et le pauvre Djimo Souaré avait été recalé. Il avait pris son mal en patience et voilà que cette patience vient d’être récompensée puisque, même s’il a perdu la der avec ses milliards, il vient d’hériter d’une autre boîte à milliards, le Prodac. Demandez donc à Mame Mbaye Niang ! Lorsque nous avions écrit que Marième Faye Sall avait opposé son veto à la nomination de Djimo Souaré, certains avaient traîné dans la boue le Témoin pour remettre en cause notre information. Nous avions fait le dos rond parce qu’on savait notre information béton. Djimo Souaré a attendu son heure qui est venue ce mercredi 05 octobre. Et se consolera avec cette boîte à milliards qui, visiblement, n’intéresse pas la Première dame…
L’EMPRESSEMENT SUSPECT DU MINISTRE CHEIKH OUMAR ANNE
Un détail ne nous a pas échappés hier à propos des nominations en conseil des ministres. C’est l’empressement suspect du nouveau ministre de l’Education nationale Dr Cheikh Oumar Anne. En effet, l’une de ses premières mesures a été de défenestrer Pape Sambaré Ndiaye, le Dage du ministère de l’Education nationale qu’il a trouvé sur place pour le faire remplacer par son ancien Dage, Docteur Ndèye Yacine Guèye qui était avec lui au ministre de l’Enseignement supérieur. Honni soit qui mal y pense ! Pourquoi donc, en effet, commencer par faire remplacer celui qui gère les sous de ce ministère qualifié de « mammouth » par l’ancien ministre de l’Education nationale français Claude Allègre ? Comme dirait El Hadj Moustapha Guèye, « Yalla rek a kham » !