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4 mai 2025
LA PRODUCTION INDUSTRIELLE S’EST DÉTÉRIORÉE DE 4, 3 %
La production industrielle hors égrenage de coton a enregistré en juillet une baisse de 4, 3 % comparativement à son niveau du même mois de l’année précédente
Dakar, 13 sept (APS) – La production industrielle hors égrenage de coton a enregistré en juillet une baisse de 4, 3 % comparativement à son niveau du même mois de l’année précédente, a-t-on appris de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
‘’En juillet 2022, la production industrielle hors égrenage de coton s’est détériorée de 4,3% relativement à celle de la même période de 2021. Cette diminution est essentiellement imputable à la contreperformance notée dans la production des industries extractives (-9,9%) et manufacturières (-5,1%)’’, indique l’ANSD dans un rapport.
Le document rapporte que la production d’électricité, de gaz et d’eau (14,5%) et celle des industries environnementales (7,4%) se sont améliorées sur la période sous revue comparativement à la période correspondante de l’année précédente.
Durant les sept premiers mois de 2022, la production industrielle s’est repliée de 2,8%, par rapport à la période correspondante de 2021, relève le rapport dédié à l’indice harmonisé de la production industrielle.
Pour sa part, l’activité d’égrenage de coton a été marquée par un arrêt de production en juillet 2022, en liaison avec le cycle de production du coton, fait savoir l’ANSD.
Elle fait état dans le même temps d’une détérioration de 6, 2 % de sa production sur les sept premiers mois de 2022, comparativement au cumul sur la même période de 2021.
QATAR 2022, BOUNA SARR FORFAIT
C’est un véritable coup dur pour le Sénégal. Son défenseur international Bouna Sarr (13 sélections) est forfait pour le mondial au Qatar (20 novembre-18 décembre). Le joueur âgé de 30 ans va être opéré du tendon rotulien, aujourd’hui, pour une blessure
C’est un véritable coup dur pour le Sénégal. Son défenseur international Bouna Sarr (13 sélections) est forfait pour le mondial au Qatar (20 novembre-18 décembre). Le joueur âgé de 30 ans va être opéré du tendon rotulien, aujourd’hui, pour une blessure qui le handicape depuis deux saisons.
Bouna Sarr (30 ans, 1m 77, 65 kg) ne foulera finalement pas les pelouses du Qatar en fin d’année. Le latéral droit des « Lions » va être opéré, aujourd’hui, du genou afin de réparer son tendon rotulien. En effet, l’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille souffre d’une gêne récurrente et douloureuse qui l’empêche de s’exprimer sur le terrain comme il le voudrait depuis deux saisons. Ce dernier ne rejouera pas avant début 2023 et est donc forfait pour la Coupe du monde Qatar 2022.
Cette gêne peut expliquer le faible temps de jeu de Bouna Sarr durant cette période. Seulement cinq matches de Bundesliga la saison dernière et zéro minute disputée durant cet exercice (18 matches disputés en tout en trois saisons). Et pourtant, c’est avec ce genou défaillant qu’il a réussi à s’imposer en tant que titulaire indiscutable sur le flanc droit de la défense du Sénégal et à conquérir avec sa sélection la première Coupe d’Afrique des nations de son histoire en début d’année.
Provenant de l’Olympique de Marseille à l’été 2021 après six saisons, Bouna Sarr croyait franchir un nouveau palier en s’engageant avec le Bayern Munich pour trois saisons. Mais, barré par la forte concurrence à son poste, le joueur n’a jamais réussi à s’imposer au sein de l’équipe bavaroise. Conscient de ses difficultés, il avait envisagé de quitter le club avant de finalement rester. Au début du mercato estival, le double champion d’Allemagne affirmait même qu’il n’était pas contre un retour au sein du club phocéen qu’il considère comme son club de cœur.
par Oumou Wane
À L’ASSEMBLÉE COMME DANS LA RUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le moment grave que nous traversons ne devrait plus être à l'opposition politique, mais à la République. Il en va de notre modèle démocratique autant que de notre image internationale d’encourager une vision progressiste du pays
Chaque jour notre pays se déchire davantage et s'enfonce un peu plus une crise politique factice. Hier encore, ce lundi 12 septembre 2022, le vote pour l’attribution du perchoir à l’Assemblée nationale a tourné au pugilat. En effet, au-delà de l’escalade verbale habituelle, le bras de fer entre l’opposition et la coalition présidentielle a viré à la confrontation.
Est-ce donc cela la rupture promise par l’opposition ? L’amateurisme et le désordre ? Ce sentiment de chaos n’est pourtant pas le reflet de notre société. Il est le résultat de l’esprit incendiaire de l’opposition qui nuit à la stabilité du pays.
À l’issue d’une séance cacophonique qui ne fait pas honneur à notre classe politique, c’est finalement Amadou Mame Diop, maire de Richard Toll et actuel directeur général de la SAPCO, qui a été élu président de l’Assemblée, dans une pagaille indescriptible et après que l’hémicycle ait été protégé par les gendarmes.
L’opposition qui a, quant à elle, échoué à présenter un candidat unique s’est vue privée de toutes les chances de l’emporter, d’autant que ses députés ont purement et simplement boycotté le vote de l’élection du président de l’Assemblée nationale de la 14ème législature.
Est-ce bien sérieux et quelle image cela donne-t-il de nos institutions ? Guy Marius Sagna refusant de voter et déchirant son bulletin devant toute l’Assemblée, allant jusqu’à s’emparer de l’urne. Barthélémy Dias arrachant le micro à Cheikh Seck et invitant Yaw à rejeter les enveloppes contenant les bulletins de vote.
Est-ce là le nouveau visage politique sénégalais, un pittoresque et lamentable cohorte d’amateurs qui se comportent sur les fauteuils de l’Assemblée nationale comme dans les rues à exacerber la tension et détériorer le bien public ? C’est juste choquant et qui plus est très mauvais en termes de calcul politique.
À ce jeu-là, Macky Sall qui a su une fois de plus rassembler ses troupes et mobiliser derrière ses barons des jeunes vaillants gladiateurs, ne pouvait que l’emporter haut la main.
Le moment grave que nous traversons ne devrait donc plus être à l'opposition politique, mais à la République. Il est indispensable de rompre le cycle infernal de la violence, et pour cela, les nouvelles générations de dirigeants politiques doivent apprendre la culture du dialogue pour participer activement à renouveler les forces vives de la nation.
Pour ne rien arranger, cet état de révolte permanent masque aux yeux des plus jeunes les progrès sociaux historiques accomplis par notre pays ces dernières années, et pire encore, empêche une grande mobilisation démocratique vers des perspectives d’émergence.
Dans ce climat général délétère et violent, il appartient désormais aux représentants de tous les partis politiques d’entrer dans une dynamique constructive, de condamner la violence sans la moindre ambiguïté et de tout mettre en œuvre pour répondre aux cris de colère poussés par les jeunes sénégalais.
Il en va de notre modèle démocratique autant que de notre image internationale d’encourager une vision progressiste de notre pays et de montrer la réalité d’un Sénégal qui sait aussi être optimiste malgré les problématiques sociales lourdes.
Il y a une société sénégalaise avec un socle commun de tolérance et d’ouverture sur le monde, un pays qui fonctionne et pour qui c’est la stabilité qui compte et qui considère que la force est à la loi.
Il s’agit de préserver la République démocratique pour la parfaire de plus en plus et la protéger des dérives idéologiques.
Ces comportements violents et hors cadre démocratique, doivent alerter et faire réfléchir nos jeunesqui sont notre plus grand espoir de changement quant à leurs choix politiques. Une jeunesse sénégalaise que les autorités de l’État ont intérêt à écouter et considérer pour transformer sa formidable énergie en un nouveau récit porteur de sens pour le pays.
par Nioxor Tine
LES PECCADILLES DE YEWWI ET LES FORFAITURES DE BENNO
Les évènements regrettables du 12 septembre 2022 à l’Assemblée ne font que traduire la perversion de notre système politique remodelé par le président Macky, dans lequel seuls les hommes politiques intrépides ou blasés arrivent à évoluer
À l’instar de notre équipe nationale de football, il semble bien que notre opposition politique rencontre beaucoup de difficultés pour terminer la compétition épique, qui l’oppose à l’autocrate en chef de Benno Bokk Yakaar.
Si Yewwi et Wallu s’en sont bien tirées lors des deux premières compétitions électorales (locales et législatives), elles auraient moins bien réussi leur rentrée politique, entre rivalités stériles autour du poste de président de l’institution parlementaire et comportements "inappropriés", à la lisière du politiquement correct, selon les canons classiques de la démocratie bourgeoise.
Il faut être conscient des limites du parlementarisme bourgeois, qui, selon Marx, ne sert, tout au plus, qu’à désigner tous les cinq ans, quel membre de l’élite politique devait représenter et fouler aux pieds (ver- und zertreten) le peuple laborieux. C’est d’avec cela qu’il faut rompre, mais en bonne intelligence avec le mouvement populaire. C’est seulement ainsi qu’on arrive à relativiser certaines dispositions de la Constitution et/ou du règlement intérieur de l’Assemblée et de différencier l’essentiel de l’accessoire.
Les évènements regrettables du 12 septembre 2022 à l’Assemblée ne font que traduire la perversion de notre système politique remodelé par le président Macky, dans lequel seuls les hommes politiques intrépides ou blasés arrivent à évoluer.
Cela dit, l’irruption des forces de défense et de sécurité dans l’enceinte de l’hémicycle de la place Soweto, ne constitue aucunement une surprise, car reflétant la gouvernance autocratique en cours et préfigurant un potentiel coup de force, dans le futur, en vue d’imposer une troisième candidature illégale à un mandat indu.
Arrêtons donc de jouer aux vierges effarouchées !
Notre pays a vécu des péripéties beaucoup plus rocambolesques depuis le kidnapping suivi d’exil forcé de Karim Wade, la prise en otage du député-maire Khalifa Sall, les procès irréguliers, les nombreux manifestants assassinés, la signature de contrats léonins, au grand dam d’un ministre de l’Énergie, les nombreux scandales étouffés, dont celui de Pétrotim, la défenestration de l’ancienne patronne de l’OFNAC, la prolongation de l’âge de la retraite pour certains magistrats triés sur le volet…
Même le profil du nouveau président de l’Assemblée Nationale, un ami de la famille royale – pardon présidentielle - pose problème, comme l’a si pertinemment relevé l’ancienne et malheureuse tête de liste de Benno aux dernières législatives.
Donc ceux qui ont encore des capacités d’indignation en réserve, peuvent en faire usage, quand ils auront fini de tirer les oreilles des chenapans de Yewwi, pour leurs peccadilles parlementaires, qui ne doivent surtout pas de masquer les gravissimes forfaitures du régime de Benno.
En réalité, il est temps que la classe politique, dans son ensemble tire les leçons de la défaite politique de Benno aux dernières législatives et s’inspire des idéaux des Assises nationales pour entreprendre des réformes institutionnelles venues à maturité, à commencer par le respect de la limitation des mandats du président de la République.
OUMAR YOUM (BBY), BIRAME SOULEYE DIOP (YAW) ET LAMINE THIAM (WALLU) AUX COMMANDES
Finalement, Yewwi askan wi n’aura pas 2 groupes pilotés par Pastef et Taxawu Sénégal. Cette coalition de l’opposition dispose d’un groupe dirigé par Birame Souleye Diop, député maire de Thiès-Nord et administrateur de Pastef.
Finalement, Yewwi askan wi n’aura pas 2 groupes pilotés par Pastef et Taxawu Sénégal. Cette coalition de l’opposition dispose d’un groupe dirigé par Birame Souleye Diop, député maire de Thiès-Nord et administrateur de Pastef. Cela semble être le compromis entre Taxawu Sénégal et Pastef. Il s’agit pour les patriotes de soutenir Barthélémy Dias mais en contrôlant le groupe. M. Diop aura comme adjoint son camarade Cheikh Thioro Mbacké, coordonnateur Pastef Touba. Pour Benno bokk yaakaar, Me Oumar Youm sera aux commandes et aura comme adjointe Adji Mergane Kanouté qui conserve ce poste. Pour Wallu Sénégal, Mamadou Lamine Thiam est le président du groupe parlementaire avec comme vice-président Abdou Bara Dolly Mbacké.
Par Mariama Badji
BALINGHOR 2022, MON BUKUT A MOI
En terre Casamançaise au Sénégal, le Bukut est un événement multidimensionnel, fondamental et majeur dans l’existence et la civilisation de la communauté diola, en parfaite fusion avec d’autres communautés alliées et voisines.
En terre Casamançaise au Sénégal, le Bukut est un événement multidimensionnel, fondamental et majeur dans l’existence et la civilisation de la communauté diola, en parfaite fusion avec d’autres communautés alliées et voisines.
L’édition précédente du Bukut du village de Balinghor, tenue en 1982, alors toute petite fille encore frêle et cheveux perlés au vent, j’ai eu la chance de la vivre, en toute innocence, mais avec un intérêt particulier pour les danses, chants et autres us et coutumes des familles de Bakinta et Balève. Ces souvenirs-là sont restés vivaces quand, 40 ans après, je me suis retrouvée mère de famille dont un jeune adolescent devant, naturellement, faire son entrée dans le bois sacré. Dès lors, en 2022, l’innocence a fait place à l’engagement et à la prise de responsabilité.
Ce Bukut Balinghor 2022 a révélé, oh quelle fierté, mon ancrage dans ma culture diola, surprenant plus d’un.
En effet, dès que la date avait été retenue, les préparatifs étaient déclenchés au niveau individuel et familial et nous avions commencé à porter nos perles afin de mieux divulguer le Bukut qui arrivait ; les concertations, réunions et rencontres familiales permettaient de mettre en exergue et valoriser le rôle fédérateur nous étant dévolu en famille. Et cela traduit toute la quintessence du Bukut qui, au-delà des moments de retrouvailles, nourrit et pérennise le sentiment d’appartenance, la commune volonté de vivre ensemble, l’exigence de solidarité et de partage.
La claire compréhension de ces valeurs constitue un viatique indispensable pour qui veut jouer son rôle au Bukut. Nous avions compris l’essentiel et nous y sommes allés, avec enthousiasme et générosité.
La route allant de Senoba à Bignona, parsemée de creux, de dos de… chameaux et de multiples autres défoncements, représente un douloureux calvaire que ne mérite point la belle Casamance. Les images défilent, du vert à perte de vue, des maisons humbles, voire des masures autour desquelles déambulent des chèvres de toute petite taille. A cet instant, mon garçon qui s’exclame : « Mamy, pourquoi il n’existe pas ici de bonnes routes qui auraient permis aux jeunes de voyager, faire des découvertes et mieux connaître cette merveilleuse partie de notre pays ? »
Pour ma part, mon cœur a saigné, surtout en pensant aux personnes malades, personnes âgées ou porteuses de certains types de handicap.
Enfin, à 15h, toute de rouge vêtue, je foule le sol de Balinghor, bercée et tout aussi enorgueillie par les sonorités et couleurs des jeunes et femmes qui revenaient de Djimende. Puis, cap sur Kingnong, l’un des vieux quartiers de Balinghor. Oussou, mon garçon, semble anxieux, cela se note sur son visage pendant qu’il avait déjà arboré la tenue propre aux initiés ; à cet instant, il appréhende la danse exigée à l’arrivée. Et arrive Khady, venue à la rescousse avec les autres cousines qui remplissent l’espace et enclenchent des envolées lyriques. Les hommes de la famille nous reçoivent et à eux, je livre leur fils, pour ne plus avoir aucun droit sur lui jusqu’à la fin du Bukut. Oussou parti, les femmes nous indiquent notre chambre et nous prenons nos aises. Hélas, c’était pour peu de temps, car les choses sérieuses allaient vite arriver.
Au Bukut, les femmes, notamment les mamans des initiés, les tantes paternelles et maternelles sont fortement présentes et jouent un rôle incommensurable sur l’ensemble du processus, de la préparation à la clôture. En réalité, ce rôle, au-delà de la gestion de la « marmite », porte nettement sur la protection et la sauvegarde de la famille…
Les activités culinaires, domaine sensible, y sont d’une telle complexité qu’elles nécessitent beaucoup d’efforts d’organisation renouvelés pour pouvoir s’adapter en permanence à des situations changeantes du jour au lendemain. Et là, se manifeste encore une fois toute l’importance des dynamiques de solidarité qui vont au-delà de la famille, pour toucher toute une communauté aux multiples ramifications.
En définitive et assurément, la fonction multiple du Bukut, sa dimension et ses impacts appellent d’innombrables efforts de tous ordres, singulièrement au plan financier, avec un coût très difficile à pré-estimer. Malgré tout, il me plaît de souligner, relativement aux dépenses qui se sont imposées, que je suis loin de regretter tous les moyens importants que j’ai mobilisés, en plus des appuis et contributions consentis par des amis, des collaborateurs, des voisins très proches que je tiens à remercier ici, infiniment.
Le Bukut a été l’occasion de s’enrichir de nouvelles rencontres et de mieux s’imprégner de la culture et des valeurs du terroir dont l’importance et le sérieux qui sont formellement accordés aux liens de sang…
Lors de ce Bukut à moi, j’ai eu l’immense plaisir d’y accompagner mon fils, qui a pu aller rendre visite à ses oncles, tantes, grands-parents, contribuant ainsi à raffermir ses liens de sang, avec la complicité des cousins, mères, belles-mères, belles-sœurs qui ont été d’un grand soutien.
Ici, c’est un devoir pour moi de noter que l’implication des frères de mon mari a permis de ne pas ressentir son absence involontaire pour des raisons professionnelles…
Dès lors, puisque les initiés ont pu entrer dans le bois, y bien manger et en ressortir une semaine après sains et saufs ; que les tantes ont pu venir, s’investir et rentrer toutes ravies ; que nous avons pu réunir les conditions optimales pour assurer la prise en charge des besoins vitaux, je peux affirmer que mon Bukut à moi a été une belle aventure, riche et apprenante qui va constituer une source inépuisable d’inspiration dans mon vécu personnel et socio familial et pour le renforcement de notre sentiment d’appartenance à une communauté unie, engagée et solidaire dans notre pays.
Je suis fière d’avoir fait ma part de Bukut, dans le frisson, la confiance et l’espoir !
Que le Seigneur nous accorde d’être là au prochain Bukut, dans 30 ou 40 ans, en étant aptes à y prendre part !!!
L’AFRIQUE TRAÎNE TOUJOURS LE PAS AVEC UN TAUX DE 21%
Une réunion de haut niveau portant sur l’initiative pour l’amélioration des vaccins en Afrique de l’ouest et du centre s’est tenue, lundi 12 septembre à Dakar. Une occasion pour faire le point sur la couverture vaccinale en Afrique qui se chiffre à 21%.
Une réunion de haut niveau portant sur l’initiative pour l’amélioration des vaccins en Afrique de l’ouest et du centre s’est tenue, lundi 12 septembre à Dakar. Une occasion pour faire le point sur la couverture vaccinale en Afrique qui se chiffre à 21%.
La réunion régionale de haut niveau de l’Afrique de l’ouest et du centre devrait permettre d’atteindre les résultats suivants : la sensibilisation accrue. L’alerte des acteurs clés sur les principaux facteurs à l’origine de la faible prise vaccinale dans la région de l’Afrique de l’ouest et du centre. Il est attendu également que les parties prenantes nationales, régionales et internationales de haut niveau s’engagent politiquement à soutenir une stratégie intersectorielle, intégrative pour atteindre l’objectif de vaccination de 70% dans la région de l’Afrique de l’ouest et du centre.
Richard Mihigo, responsable mondial adjoint du partenariat pour la fourniture de vaccins Covid 19, en prenant la parole, a avancé : « Beaucoup de chemins restent à faire. Il faut renforcer notre système sanitaire. Assurer la disponibilité des vaccins ; mettre en place des plateformes de distribution des vaccins ; mener des interventions sanitaires et non sanitaires ; assurer la formation du personnel qui mérite une attention particulière.
Parce que M. Mihigo, également directeur de la fourniture de vaccins Covid 19, coordination et intégration Gavi estime que « Nous sommes à 14% pour la région Afrique de l’ouest et 21% pour tout le continent africain ».
« Le Sénégal est à 16% de couverture vaccinale »
Venu présider la réunion, Marie Khémess Ngom Ndiaye a indiqué que « Grace aux efforts combinés des différents acteurs, notre pays pu faire face aux différentes vagues de contamination. Toutefois la situation actuelle est marquée par un faible taux de couverture vaccinale ne dépassant guère 16% pour la première dose ».
De l’avis du ministre, ce tableau est pratiquement le même pour plusieurs pays de la partie occidentale et centrale de notre continent. « Nous sommes encore loin de l’objectif fixé par l’Oms », a-t-elle dit.
Par conséquent, le chef du département de la santé estime que « la relance de la vaccination à travers l’adoption et l’exécution de nouvelles mesures s’impose si nous voulons vaincre la pandémie et mettre nos populations à l’abri de ses effets néfastes ».
« Plusieurs axes de réflexion se dégagent et touchent la lutte contre l’hésitation vaccinale, les actions à mener pour susciter la demande en vaccination, les moyens à mobiliser pour assurer une disponibilité suffisante en vaccins, la logistique à installer pour une conversation de qualité des vaccins, enfin les dispositions à prendre pour atteindre les cibles sur l’ensemble du territoire », a proposé Marie Khémess Ngom Ndiaye.
OUMAR YOUM, BIRAME SOULEYE DIOP ET LAMINE THIAM EN APARTÉ
Ouverte à 12h22, la séance a été suspendue à 13h31. Le président de l’Assemblée nationale informe que les trois présidents de groupe parlementaire Me Oumar Youm (BBY), Birame Soulèye Diop (Yewwi) et Lamine Thiam (Wallu) sont en discussions pour s'accorder
Ouverte à 12h22, la séance a été suspendue à 13h31. Le président de l’Assemblée nationale, Dr Amadou Mame Diop, informe que les trois présidents de groupe parlementaire, Me Oumar Youm (BBY), Birame Soulèye Diop (Yewwi) et Lamine Thiam (Wallu) sont en discussions pour trouver un terrain d’entente. Yewwi Askan Wi (YAW), qui n’a toujours donné sa liste pour la composition des postes de huit vice-présidents, conteste l’ordonnancement de la liste dévoilée par Dr Amadou Mame Diop.
Yewwi revendique les 3e, 5e et 8e places alors que Benno occupe les 4 premières, la 7e étant pour Wallu.
Le constat est fait que les travaux ont démarré comme hier, dans la cacophonie, et des insultes ont fusé.
Prenant la parole, le député Cheikh Seck (BBY), rappelant les dispositions du règlement intérieur, soutenant « qu’on ne peut pas réinventer la roue », indiquera : « nous ne pouvons que se conformer au respect de notre règlement intérieur si tant est même qu’il y a des suffisances, c’est à nous de régler ça plus tard. »
Il a relevé, citant les dispositions de l’article 14, que « les candidatures doivent être déposées au bureau de l’Assemblée au plus tard avant celle fixée pour l’ouverture de la séance en cours. Ce qui n’a pas été fait. Si à l’ouverture de la séance, aucune contestation n’a été soulevée, il est procédé sans autre formalité au scrutin ».
Ce qui n’est pas le cas car il y a contestation. Il souligne, toujours selon les termes de l’article 14, « que la séance doit être suspendue et le scrutin ne peut avoir lieu qu’une heure après. »
Poursuivant, il n’a pas manqué d’égratigner le camp adverse, arguant « qu’ils ne parviennent pas à s’entendre. »
Par ailleurs, a-t-il dit : « c’est très urgent. Il y a, ici, beaucoup de parlementaires qui doivent aller au Magal (de Touba). On n’a pas de temps à perdre ».
Signaler que Barthélémy Dias est finalement arrivé à l’Assemblée.
Du côté du pouvoir, Abdoulaye Diouf Sarr a été choisi pour remplacer Abdou Mbow, au poste de premier vice-président. Mame Diarra Fam (Wallu, opposition) a pris la parole pour exiger le respect de la parité.
par Mohamed Lamine Ly
LA RÉGULATION DOIT PRIMER SUR LA RÉPRESSION AU SEIN DU SYSTÈME SANITAIRE
Il est navrant de constater que seuls quelques dysfonctionnements du système sanitaire font l’objet de traitement disproportionné et parfois biaisé de la part d’une certaine presse friande de scoops et de buzz
Depuis l’affaire feu Sokhna Astou de Louga, notre système sanitaire est pris dans une spirale judiciaire, caractérisée par l’emprisonnement systématique des professionnels de la santé officiant dans les structures où ces tragédies ont eu lieu. Cette manière de procéder n’est qu’une des multiples conséquences d’une gouvernance autoritaire et de la judiciarisation de la vie publique de notre pays, accentuées depuis la seconde alternance de 2012.
Curieusement, pour une fois, le drame de Kédougou survenu au début de ce mois semble plus poser le problème de dysfonctionnement de la Justice - qui aura manqué de sérénité - que celui de notre système sanitaire, comme l’ont confirmé d’éminents spécialistes et les autorités du ministère en charge de la Santé.
De fait, c’est bien cette hantise de servir de bouclier aux puissants de l’heure, loin d’être irréprochables, de les protéger contre la clameur populaire, qui amène souvent certains "procureurs du Prince" à faire fausse route.
Une justice discriminatoire
Depuis la survenue de la deuxième alternance en mars 2012, l’exacerbation de la nature hyper-présidentialiste de notre État se manifeste, entre autres, par l’instrumentalisation de notre système judiciaire, conduisant à des atteintes aux droits et libertés, qui même si elles concernent, au premier chef, hommes politiques et activistes, peuvent aussi atteindre n’importe quel citoyen, se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment.
S’agissant de la Santé, il s’agit le plus souvent de faire des professionnels du secteur, les boucs émissaires des errements des politiques publiques définies et coordonnées par l’Exécutif National, en l’absence de toute redevabilité et dans l’indifférence totale d’un pouvoir législatif pourtant chargé du contrôle de l’exécution des politiques publiques.
A contrario, les hommes du pouvoir (et dans une moindre mesure, les forces de défense et de sécurité, en cas de bavures), ont toujours bénéficié d’une impunité systématique, malgré les nombreux crimes et délits que leur reprochent le peuple et même parfois, les corps de contrôle de la République.
Tout cela montre, d’une part, la nature profondément discriminatoire de notre système judiciaire, si prompt à préserver les intérêts des hommes de pouvoir et des classes possédantes et d’autre part, sa philosophie fondamentalement répressive, pour laquelle, la détention est la règle et la liberté, l’exception.
Une santé à deux vitesses
Il est navrant de constater que seuls quelques dysfonctionnements du système sanitaire font l’objet de traitement disproportionné et parfois biaisé de la part d’une certaine presse friande de scoops et de buzz.
Pourtant, aussi douloureux que puissent être ces incidents malheureux, ils ne constituent que la face visible de l’iceberg, parmi les innombrables drames survenant dans les lieux de soins, liés davantage à des plateaux techniques incomplets et à une mauvaise organisation du système sanitaire, qu’à des facteurs humains.
L’opinion publique devrait davantage se préoccuper d’actes fort regrettables, posés, de manière unilatérale, par les pouvoirs publics dans le cadre de la politique nationale de santé. Si nous prenons l’exemple récent de la fermeture intempestive du plus grand hôpital national de notre pays, il serait très instructif d’investiguer le devenir de milliers de patients anonymes, souffrant d’affections chroniques pouvant, en l’absence de soins adéquats, voir leur pronostic vital mis en jeu.
Dans le même ordre d’idées, la pandémie de Covid-19 a mis en exergue les manquements du système de soins, avec insuffisance ou parfois même absence totale de respirateurs, de salles de réanimation, de médecins réanimateurs et même d’oxygène dans de nombreuses structures situées dans les régions et même, dans les grandes villes, dont la capitale, Dakar.
Cette même pandémie a également mis en évidence l’exigence accrue en matière de démocratie sanitaire justifiée par les inconvénients de l’approche directive en matière de santé, à l’origine d’un large mouvement de déni de la maladie et de défiance contre les mesures préventives préconisées, qu’il s’agisse d’interventions non pharmaceutiques ou de la vaccination anti-Covid, même celle des personnels soignants.
Cette fronde envers les potentats de la Santé mondiale, liés par des accointances plus que douteuses aux tenants de la philanthropie capitaliste, est à l’origine d'une suspicion croissante à l’égard des professionnels de la santé.
D’où la vanité des approches purement corporatistes et la nécessité de repenser, de concert avec toutes les composantes de la Nation, notre système sanitaire de fond en comble.
Un système sanitaire à refonder
Malgré les multiples contraintes pesant sur lui, liées à un sous-financement chronique, notre système sanitaire, devenu plus complexe, semble être confronté à une crise de croissance, liée à une inéquité territoriale manifeste, mais surtout à un hiatus flagrant entre demande et offre de soins.
Cette crise relève de plusieurs facteurs :
Le développement fulgurant du secteur privé de la santé laissé à lui-même, est de plus en plus mercantiliste, avec échange de mauvais procédés avec le secteur public,
Si l’implication accrue des communautés est positive et a contribué à une diversification des acteurs, la participation communautaire est caporalisée par les représentants locaux du pouvoir central (délégués de quartiers, chefs de villages…) et /ou parasitée par des logiques politiciennes,
Le transfert de la compétence Santé et action sociale souffre du manque de moyens caractéristique de notre processus de décentralisation et de l’absence d’ambition des gestionnaires de collectivités territoriales ayant, pour la plupart, de faibles capacités technico-administratives et réduites à un rôle de succursales des partis politiques dominants,
L’autonomie hospitalière est instrumentalisée par les élites politico-syndicales, au détriment des travailleurs et des usagers et est devenue synonyme
de dérégulation tarifaire rendant l’accès aux soins difficile pour les couches modestes et
de clientélisme, avec une mainmise de certains groupes sur la nomination de directeurs et le recrutement massif de personnels non qualifiés
Cet état de fait rend indispensable une régulation de la part des pouvoirs publics, dont on n’attend plus seulement la coercition et la contrainte, mais l’utilisation de méthodes normatives plus souples, afin de canaliser les comportements des différents acteurs, en vue d’atteindre un équilibre et de garantir le fonctionnement harmonieux du système sanitaire.
Il y a nécessité urgente de doter notre pays d’une véritable politique de santé, qui n’existe plus, depuis la Déclaration de la politique de santé et d’action sociale de juin 1989. La mise en œuvre de cette politique devrait se faire, de manière inclusive, grâce à la mise en place d’un Conseil National de Santé (qui a existé en 1983), dans lequel serait représentés les principaux acteurs du secteur de la Santé et de l’Action sociale. Il pourrait, entre autres, lors de convocations ponctuelles, formuler des avis ou propositions en vue d’améliorer le système de santé publique et élaborer chaque année un rapport sur le respect des droits des usagers du système de santé.
De plus, le ministère de la Santé a forcément besoin d’une instance d’aide à la prise de décision sur la base de rapports et qui pourrait procéder au suivi annuel et à l’évaluation pluriannuelle de la politique sanitaire.
Malheureusement, dans un pays aux solides traditions hyper-présidentialistes et jacobines, la volonté proclamée de promotion de la dynamique communautaire, de responsabilisation des collectivités territoriales et d’autonomisation des établissements publics de santé se heurte à la toute-puissance du parti-État, qui tient lieu de pouvoir exécutif.
C’est ce qui rend urgente l’instauration de la démocratie sanitaire, c’est-à-dire le dialogue et la concertation entre les administrations sanitaires, les professionnels de santé et les usagers, ce qui présuppose une exigence de redevabilité de la part de tous les acteurs.
Ce ne sont là que quelques pistes de réflexion pour remettre notre système sanitaire sur les rails et éviter ces pénibles moments, où toute une catégorie socio-professionnelle est vouée aux gémonies, alors que la conception et le pilotage des politiques publiques sont dévolues aux hommes politiques.
Dr Mohamed Lamine Ly est secrétaire Général de la COSAS
Aminata Touré, qui a désapprouvé le choix de Macky Sall pour la présidence de l’Assemblée, n’a pas attendu le vote lundi. L'ancienne Première ministre s'explique à travers une interview parue dans les colonnes de l’Observateur - EXTRAITS
L’ancienne Première ministre n’a pas pris part hier, lundi, à l’élection du président de l’Assemblée nationale. Elle a quitté l’Hémicycle avant le scrutin, en réclamant à Farba Ngom sa procuration. En vain. Ce dernier a refusé de lui remettre l’habilitation. Ainsi, le vote de l’ancienne ministre de la Justice a été enregistré pour le compte du candidat de Benno pour la présidence de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, qui sera élu.
Dans une note transmise au nouveau président du groupe de la majorité, Oumar Youm, avant de quitter l’Hémicycle, l’ancienne chef du gouvernement a fait savoir que l’utilisation de sa procuration se ferait contre son gré puisqu’elle ne voterait pas pour le candidat proposé par Macky Sall.
Dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur, elle réitère sa position et en profite pour solder ses comptes avec le couple présidentiel qu’elle accuse de promouvoir les contre-valeurs et de lui avoir fait subir beaucoup d’injustices. «Je parle au nom de tous les indignés de l’Alliance pour la République (APR) et de Benno Bokk Yakaar», a-t-elle clamé. Extraits.
«L’injustice de trop»
«Je voudrais encourager les jeunes à continuer à croire aux valeurs de loyauté, de mérite et d’équité, même si pour l’élection du président de l’Assemblée nationale, aucune de ces valeurs n’a été mise en avant par le président de la coalition Benno Bokk Yakaar. J’ai passé ma vie à lutter contre l’injustice, j’en ai subi pas mal dans mon compagnonnage avec Macky Sall, mais là, c’est celle trop. Celle qui privilégie les liens familiaux par-dessus le mérite militant, ce n’est pas tolérable.
«Un choix strictement familial»
«Il est clair et établi que le choix est strictement familial, c’est connu de tous. Mais à ce moment, il fallait que le cousin fasse le tour du Sénégal, 5175 km exactement et le travail préalable. Il n’y a pas de responsables pour aller au front et d’autres pour ramasser les fruits. La politique, ce n’est pas du servage où certains, forts de leur appartenance familiale, attendent que les autres travaillent pour eux.
Liens entre Amadou Mame Diop et le couple présidentiel
«Ils sont connus de tous et établis avec la famille de Mansour et Marième Faye. Je parle au nom de tous les indignés de l’Alliance pour la République (APR) et de Benno Bokk Yakaar (BBY). J’aurais pu laisser passer, négocier un poste honorifique, mais il y a des moments où il faut se regarder dans la glace et se demander si on vit pour les valeurs pour lesquelles on s’est battu toute sa vie. Je me suis battue contre l’injustice et je continuerai à le faire.
Le coup de fil de Macky Sall
«Pour être claire, je n’ai pas participé au vote, je n’ai pas voté pour le candidat du président de la coalition BBY parce que c’est un choix injuste, subjectif et beau-familial. (…) Le président de la coalition Benno n’a pas jugé utile de nous rendre visite à notre séminaire pour échanger avec ses députés et expliquer les critères de son choix. J’ai reçu son coup de fil dans l’enceinte de l’Assemblée pour revenir sur ses engagements précédents. Il n’y a pas de problème dans un changement d’avis, il faut juste que ce ne soit pas du népotisme ou de la dictature.
«Choix de Macky Sall ou de la Première dame»
«Le président de la coalition a discuté avec plusieurs responsables dont moi-même. Il sait ce que nous nous sommes dit. Je ne dévoilerai jamais le contenu de nos discussions privées. Mais à l’arrivée, je conteste son choix ou celui de la Première dame. Pour être claire, je n’ai pas démissionné de mon poste de député. Mais je reste une militante de la justice et de l’équité. La politique, telle que je la conçois, ce n’est pas un jeu de cache-cache ni de tromperie. On doit se faire confiance. Ce n’est pas de la naïveté du tout, c’est ma conception d’un compagnonnage.
Le troisième mandat
«C’est une question qui est derrière nous. Depuis longtemps, je l’ai dit à satiété et je suis convaincue qu’il fera une déclaration après la nomination de son Premier ministre pour annoncer qu’il ne fera pas de troisième mandat. Même si je ne suis pas d’accord avec lui sur sa décision concernant la présidence de l’Assemblée nationale, je pense que c’est un homme d’honneur qui tient parole.
«Pourquoi, diantre, démissionner de l’Assemblée ?»
«Une chose est sûre, je ne compte pas du tout démissionner de l’Assemblée nationale. Pourquoi, diantre, le ferais-je ? Je pense qu’il faut des députés qui fassent de bonnes propositions de loi comme celle sur les incompatibilités familiales avec certaines fonctions publiques que je compte faire. Ainsi, on avancera sur la question de l’implication des familles dans les affaires de l’Etat.
«Je ne suis pas intimidable»
«Je saisi le Président sur les intimidations et autres actions envisagées par certains soi-disant faucons du Palais et proches de la famille Faye. Je ne suis pas intimidable et j’interpelle le Président Macky Sall à cet effet. Je suis comptable de mes propres décisions et de ma propre éthique. Je suis engagée et militante. Mais je ne peux accepter l’injustice, d’où qu’elle vienne.»