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3 mai 2025
L'OPPOSITION BOYCOTTE LE VOTE DU PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE
Le scrutin a démarré avec retard, l’opposition exigeant notamment le départ des ministres élus députés, le député-maire de Dakar, Barthélémy Dias fustigeant notamment le format de l’élection pour la présidence du Parlement
Les députés de l’opposition ont boycotté le vote de l’élection du président de l’Assemblée nationale et des membres du bureau de l’institution, qui vient de démarrer, à l’occasion de l’ouverture, ce lundi, de la 14ème législature, a constaté l’APS.
Le scrutin a démarré avec retard, l’opposition exigeant notamment le départ des ministres élus députés, le député-maire de Dakar, Barthélémy Dias fustigeant notamment le format de l’élection pour la présidence du Parlement.
"J’ai remarqué qu’au moins quatre collègues de l’opposition n’avaient, dans leur enveloppe reçue, que les candidatures de Mamadou Lamine Thiam, Amadou Mame Diop et celle de Ahmed Aïdara", a-t-il dénoncé.
Pour permettre la reprise des travaux, qui ont connu un long blocage, la présidente de séance, Aida Sow Diawara, a requis la présence de gendarmes dans l’hémicycle.
L’entrée des forces de l’ordre a fait monter la tension d’un cran. La présidente de séance, après avoir essuyé des jets de bouteilles d’eau, a été évacuée par les gendarmes qui ont demandé en vain aux députés de regagner leur place. Finalement, les travaux ont pu reprendre mais sans la participation de l’opposition, qui a choisi de boycotter le scrutin.
Au total, quatre candidatures ont été reçues lundi par la présidente de séance, pour le poste de président de l’Assemblée nationale.
L’installation des députés devant siéger à l’Assemblée nationale durant la 14e législature, initialement prévue à 10h, s’est ouverte à 14 heures 39 minutes. Le vote pour l’élection du président de l’institution se déroule à bulletin secret.
Après la mise en place du bureau, les députés vont constituer les commissions.
L’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, 96 ans, élu sous la bannière de la coalition Wallu Sénégal, ne siégera pas à l’Assemblée nationale. Il a été remplacé par Saliou Dieng.
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DES FORCES DE L'ODRE CONVIÉS À L'HÉMICYCLE
C’est une scène inédite qui s’est produite à l’Assemblée ce lundi lors de l’installation des députés de la nouvelle législature. Face au blocage des travaux suite à des questions de procédure, les gendarmes sont intervenus pour faire régner l’ordre
C’est une scène inédite qui s’est passée à l’hémicycle ce lundi lors de l’installation des députés de la nouvelle législature. Face au blocage des travaux suite à des questions de procédure, les gendarmes sont intervenus pour faire régner l’ordre.
D’ailleurs, ce fait est prévu par le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui prévoit, en son article 5 » que « Le Président, seul, a la police de l’Assemblée. Il est chargé de veiller à la sûreté intérieure de l’Assemblée. Il peut, à cet effet, requérir la Force armée et toutes les autorités dont il juge le concours nécessaire. Cette réquisition peut être adressée directement à tous officiers et fonctionnaires qui sont tenus d’y déférer immédiatement, sous les peines prévues par la loi (article 3 de l’ordonnance n° 60-l4 du 3 septembre 1960). Il peut faire expulser de la salle des séances ou faire arrêter toute personne qui trouble l’ordre ».
Le président n’étant pas encore élu, cette prérogative revient à la présidente de séance, Aïssatou Sow Diawara.
SADIO MANÉ ET LE BAYERN, UN MARIAGE À CONSOLIDER
Arrivé en grande pompe à Munich mais moins efficace dernièrement, Sadio Mané doit encore se fondre dans le jeu bavarois pour faire oublier Lewandowski. Le sénégalais en a l'opportunité dès mardi en C1, face au FC Barcelone de "Lewy"
Arrivé en grande pompe à Munich mais moins efficace dernièrement, Sadio Manédoit encore se fondre dans le jeu du Bayern pour faire oublier Robert Lewandowski. L'attaquant sénégalais en a l'opportunité dès mardi en Ligue des champions, face au FC Barcelone de "Lewy" (21h00).
A Munich, l'été est bien terminé. A la Säbener Strasse, le camp d'entraînement du Bayern, le ciel bleu azur et les températures au-dessus des 30 degrés ayant accompagné les débuts bavarois de Mané ont laissé la place à un ciel gris d'automne.
Une météo au diapason des performances du Sénégalais, buteur dès ses débuts avant de marquer un peu le pas dernièrement, loin des attentes générées par l'ancien attaquant de Liverpool (30 ans), arrivé en Bavière pour 40 millions d'euros environ.
"Ce que j'attends de Sadio, c'est qu'il transmette toute son expérience en Ligue des champions aux autres joueurs de l'équipe", a expliqué l'entraîneur Julian Nagelsmann avant la victoire inaugurale de Bayern sur la pelouse de l'Inter Milan (2-0), la semaine dernière. "Qu'il les tire vers les haut, qu'il se montre dangereux devant le but, qu'il marque, qu'il fasse des passes décisives."
Après des débuts tonitruants en Supercoupe d'Allemagne (un but), puis trois réalisations (dont un doublé) sur les trois premières journées de Bundesliga, le Bayern pensait avoir trouvé en Sadio Mané le remplaçant de la machine à buts Lewandowski.
- Adopté par le public -
La belle mécanique s'est toutefois quelque peu grippée, entraînant avec elle une baisse de l'efficacité de Mané, vainqueur avec le Sénégal de la Coupe d'Afrique en début d'année 2022.
Julian Nagelsmann espère voir l'ancien Messin adopter à l'avenir un rôle de "leader".
Son expérience des matches à haute intensité en Ligue des champions, lui qui a disputé trois finales de C1 (2018, 2019 et 2022), avec un sacre en 2019, doit permettre au Bayern de passer avec succès son premier gros test mardi contre le Barça, martyrisé il y a un an en phase de groupes à l'Allianz Arena (3-0) et au Camp Nou (3-0).
"Il a le bon caractère pour diriger le groupe", a ajouté Nagelsmann.
Discret avec les médias depuis son transfert, il n'a en revanche pas ménagé ses efforts pour se faire adopter du public munichois, avec un franc succès. Il a ainsi passé près d'une heure à signer des autographes lors d'un entraînement ouvert au public à deux jours du début de la saison européenne du Bayern il y a une semaine.
Et début août, il n'a pas boudé son plaisir en rejoignant, mégaphone à la main, le parcage des supporters du Bayern ayant fait le déplacement à Francfort (victoire 6-1) pour l'ouverture de la Bundesliga.
Positionné en pointe de l'attaque munichoise à Milan mercredi dernier, il s'est englué dans la défense interiste, mais la diversité offensive munichoise a permis au Bayern de s'en sortir, grâce cette fois à une prestation de classe de Leroy Sané, double buteur.
Laissé au repos sur le banc du Bayern samedi contre Stuttgart, Mané est rentré pour les dix dernières minutes, impuissant pour empêcher un troisième match nul consécutif en Bundesliga, le plus mauvais départ munichois en championnat depuis douze saisons.
Face au Barça, dans la compétition reine du foot européen, Sadio Mané est attendu au tournant: sera-t-il le digne successeur de Lewandowski ? Réponse mardi, avec un duel direct face au buteur polonais.
J'AI DÉCIDÉ DE REMETTRE LA MUSIQUE AU CENTRE DE MA VIE
L’universitaire et musicien sénégalais Felwine Sarr, dont le nouvel album vient de sortir, dit avoir décidé de ramener la musique au centre de sa vie après avoir mis en veilleuse cette dimension de sa carrière ces dernières années
L’universitaire et musicien sénégalais Felwine Sarr, dont le nouvel album vient de sortir, dit avoir décidé de ramener la musique au centre de sa vie après avoir mis en veilleuse cette dimension de sa carrière ces dernières années, histoire de lui redonner l’importance qu’elle avait dans sa trajectoire.
Dans cette perspective, "Naïssan" (Printemps en langue arménienne), le nouvel album que Sarr a sorti vendredi, se veut la traduction d’une quête intérieure de l’artiste.
"J’ai décidé de remettre la musique, de lui redonner l’importance qu’elle avait, elle avait une grande importance dans ma vie et durant ces dernières années, elle a été un peu expulsée, autre chose a pris la place, j’ai envie de la ramener au centre", a dit l’artiste dans un entretien téléphonique avec l’APS, depuis l’université de Duke, aux USA, où il enseigne désormais.
L’universitaire affirme avoir fait de la musique un choix personnel, depuis son adolescence, au lycée notamment, plus qu’une affaire de famille, bien que huit membres de la fratrie Sarr font également de la musique, à l’image de Sahad Sarr ou encore de Saliou Waa Guendoum Sarr alias "Alibéta".
"J’ai toujours monté des groupes de musique, même ici à Durham (Caroline du Nord), j’ai un groupe, à Dakar aussi. Quand j’étais étudiant à la Fac à Orléans (France) il y en avait", rappelle l’interprète de "Soukeyna Ndong", l’un des morceaux de son nouvel opus.
Felwine Sarr a parallèlement toujours fait de la production et créé des labels. "Là, j’en suis à mon deuxième label, je produis des artistes", renseigne celui dont la vie a toujours réservé une place centrale.
"Malheureusement, je l’avais mis en veilleuse ces dernières années, je veux lui redonner une place juste", déclare l’universitaire, également écrivain et économiste.
Un album intimiste, poétique
Eloigné de la scène musicale pendant dix-sept ans et son dernier album ’’Dolé’’, qui date de 2005, Felwine Sarr revient au-devant de l’actualité avec un nouvel album dont les chansons témoignent d’une véritable recherche intérieure.
"C’est un album de chansons à textes, intimiste, un disque poétique, philosophique et spirituel qui dévoile une intériorité et une intimité. Cela singularise +Naïssan+ qui exprime d’autres visages de mes préoccupations", explique l’auteur-compositeur.
Si la sortie de cet album et sa préparation ont pris beaucoup de temps, c’est que Felwine Sarr se trouvait happé par ses enseignements à l’université ainsi que par ses activités littéraires.
A en croire l’auteur, la partie artistique était prête depuis longtemps, les chansons ayant été écrites sur la durée, mais il fallait trouver le temps pour aller en studio afin d’assurer la partie technique.
"J’ai travaillé l’esthétique de l’album, la production autour de la distribution, j’ai fait tout le côté technique. La partie artistique n’était pas difficile, mais il fallait se poser, réfléchir au concept, en faire un projet, choisir les chansons, les remasteriser et les mettre dans le circuit", précise-t-il.
"Naïssan" a été enregistré à Orléans, en France, avant d’être mixé et masterisé à Dakar.
La sortie de ce nouvel album, pensé par son auteur bien avant la pandémie du coronavirus entre 2019 et 2021, coïncide avec la période post-Covid-19, et renvoie naturellement à la renaissance, à la vie, à cette quête intérieure.
"Naïssan" s’inspire d’un texte de Louis Aragon
"L’idée de la renaissance guide cet album, un monde s’effondre, un autre renaît. Il y a une genèse renouvelée d’autres choses parce qu’on est dans un processus de recréer le monde", insiste Felwine Sarr, parlant à ce sujet d’une "heureuse coïncidence".
Selon Felwine Sarr, "Naïssan" s’inspire d’un texte de Louis Aragon qui appelle à un retour des choses, de la vie et du printemps.
Une métaphore mise en avant dans cet album dont chacune des chansons fait référence à une chose précise relevant de l’univers intérieur de l’artiste, pour dire que "le monde est à refaire, la vie renait toujours".
"Cela tombe à pic et arrive à une période où l’on doit réinventer les modèles économiques, sociaux, écologiques, culturels", insiste-t-il.
Dans cette production, Felwine Sarr part à la rencontre de sa vie intérieure et donne un peu moins de relief à son engagement social par la musique.
"En même temps que j’avais ces chansons engagées, j’avais une quête intérieure. +Dolé+ (son premier groupe de musique) a reflété ce côté engagé socialement, mais avec le temps et l’âge aussi, j’ai voulu me proposer un album qui réfléchit sur la vie", explique l’interprète de "Naïssan".
Il y a le monde, la politique, la société, mais aussi il y a la vie intérieure qui a une dimension tout aussi importante, fait valoir Felwine Sarr.
Un lien avec les oeuvres littéraires de l’auteur
Son nouvel album solo et ses douze morceaux traitent des aspects les plus singuliers de la vie humaine.
L’album est aussi influencé par la chanson, en témoigne le titre "Docteur Diène", dans lequel Felwine Sarr propose un mélange de plusieurs langues (wolof, sérère et anglais).
"J’ai fait un album où les arrangements étaient épurés (...)’’, ce qui "laisse de la place aux chansons, aux textes, aux mélodies et aux harmonies. J’ai voulu faire un album qui s’écoute, on y retrouve la variété des choses que j’écoute", souligne le musicien-interprète.
Le musicien poursuit cette idée en s’aidant d’instruments modernes - clavier, saxophone, piano et guitare - et en misant à la base sur le folk, avec des nuances de reggae, de jazz et d’autres styles de musique ouest africains.
Felwine Sarr, natif de Niodior, dans les îles du Saloum, à l’ouest du Sénégal, chante certes en sérère, mais aucune sonorité sérère ne se retrouve dans son nouvel album. Il promet prochainement un album dans ce genre.
Tout juste reconnaît-il un lien entre sa musique et ses œuvres littéraires, car dit-il les textes de ses chansons sont écrits comme un écrivain écrirait son roman.
"Oui, on peut faire un lien entre ma littérature et ma poésie, car quand j’écris un texte dans un album de chanson, je l’écris comme un écrivain, je tiens à ce que le texte soit littéraire et poétique. Dans ma musique, il y a un zeste littéraire à l’intérieur de la chanson", fait-il savoir.
Après la sortie de son nouvel album ce 9 septembre, Felwine Sarr prépare des concerts dès décembre au Sénégal et un peu partout en Afrique, en attentant que l’album soit disponible pour les mélomanes début 2023.
QUATRE CANDIDATURES POUR LA PRÉSIDENCE DE L'ASSEMBLÉE
Benno Bokk Yakaar a choisi le Docteur Amadou Mame Diop. YAW a présenté Bathélémy Diaz. Mamadou Lamine Thiam est désigné par Wallu/ Sénégal. Ahmed Aidara est lui aussi candidat sous la bannière de Yewwi Askan wi
Au total, quatre candidatures ont été reçues lundi par la présidente de séance, pour le poste du président de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.
La coalition Benno Bokk Yakaar a choisi le Docteur Amadou Mame Diop, élu sous la liste départementale de Dagana.
Du côté de l’opposition, la Coalition Yewwi Askan wi a présenté Bathélémy Diaz comme candidat au poste de président.
Le député Mamadou Lamine Thiam porte la candidature de Wallu/ Sénégal.
Le député Ahmed Aidara, membre de Yewwi Askan wi, est lui aussi candidat à ce poste de président de l’Assemblée nationale.
VERS LA REALISATION DU MUSEE DU MOURIDISME
Cheikh Fantamady Mbacké Ibn Serigne Fallou Mbacké est le promoteur du musée sur le mouridisme. Son coût est estimé à 15 milliards. Il pourrait être opérationnel en 2024 voire 2025 et sera financé par les talibés mourides. Il explique son projet pour Emedi
Cheikh Fantamady Mbacké Ibn Serigne Fallou Mbacké est le promoteur du musée sur le mouridisme. Son coût est estimé à 15 milliards. Il pourrait être opérationnel en 2024 voire 2025 et sera financé par les talibés mourides. Il explique son projet pour Emedia.sn
« L’idée du musée remonte assez longtemps parce que, j’en ai parlé à Serigne Saliou Mbacké qui l’avait bien accueilli. Ensuite, j’en ai parlé aux khalifes successifs que sont Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké, Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké et Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Lorsque Serigne Mountakha est devenu khalife, il a réitéré le ndigueul, il a même donné un nom. Ainsi, on a commencé à collecter quelques objets appartenant au Cheikh. Mais, cela ne se limite pas seulement aux objets. Il y a aussi les étapes du Gabon, de la Mauritanie, de Thiéyene et à Diourbel où, nous nous intéressons le plus parce que, c’est dans cette ville où il a le plus séjourné. C’est la période la plus longue, la moins contraignante et la plus stable. C’était presque une semi-liberté, l’étape de Diourbel. Durant cette période, il y a la naissance d’une certaine créativité sur le plan artisanal, il y a beaucoup d’objets qui ont été construits sous le ndiguel du Cheikh. On peut en citer le dieufiré (des sacs en cuir qui peuvent contenir des copies du saint coran et des khassaides. Ces objets sont d’un raffinement extraordinaire. D’ailleurs, on se demande comment ils ont pu confectionner ces objets en ce moment là. Le Cheikh est venu à Diourbel en 1912 et cela correspond pour moi, à une période renaissance artistique. Entre 1920 et 1927, il y a eu une production extraordinaire d’arts décoratifs et cela pourrait être une source d’inspiration qui va influencer l’art sénégalais et l’art africain. Le musée est une opportunité pour Touba et une chance pour l’université. Il se situe sur la route de Ndiourbel. Sa superficie est de 2 ha.
Le coût du projet est de 15 milliards qui sera entièrement pris en charge par les talibés mourides et la fin des travaux est prévue dans deux ans. Il sera un centre de documentation, de recherches et d’études spécialisées sur le mouridisme ».
AMINATA ASSOME DIATTA PREND SES RESPONSABILITES
Le prix du ciment est en hausse depuis mars dernier, entrainée par, entre autres, le conflit entre la Russie et l’Ukraine, passant de 65.000 et 66.000 F CFA, depuis le début de l’année, à 68.000 ou 69.000 F CFA, dans certains commerces de Dakar.
Le prix du ciment est en hausse depuis mars dernier, entrainée par, entre autres, le conflit entre la Russie et l’Ukraine, passant de 65.000 et 66.000 F CFA, depuis le début de l’année, à 68.000 ou 69.000 F CFA, dans certains commerces de Dakar.
Après Dangote, filiale de Dangote Cement du milliardaire éponyme, responsable de 25% de la production nationale, qui a mis ses employés en congé payé depuis août 2022, parmi les trois géants de la production du ciment au Sénégal, c’est au tour de Sococim, filiale du français Vicat, d’arrêter sa production (10 000 tonnes par jour) de ciment début septembre. Seul donc Ciment du Sahel est encore actif soit à peine 40% de la production nationale.
Le directeur administratif et financier de Dangote ciment, Ousmane Mbaye, insistait, à l’occasion, sur « l’urgence » d’une homologation par l’État des prix du ciment, afin de les stabiliser. « Je pense que tout le monde a intérêt que l’homologation se fasse très rapidement pour que les prix soient stabilisés, pour que chacun sache à quel prix il doit acheter le ciment », avait-il dit.
À travers un arrêté parvenu à Emedia, et signé depuis le 9 septembre dernier, le ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (PME) a fixé le prix de la tonne de ciment, ex-Usine, à 67 000 F CFA, et celui du distributeur, à 73 000 F CFA.
Dans une lettre circulaire signée ce lundi 12 septembre, et adressée aux Gouverneurs de régions, le Secrétaire général du ministère concerné, Samba Ndao, invite « dans les meilleurs délais », les réunions des Conseils régionaux de la consommation, à déterminer les différentiels de transports applicables sur le prix du ciment administré dans les régions. Le document ajoute que « dans les autres régions, le prix plafond ex-Usine, fixé à l’article 1er du présent arrêté, est majoré d’une part, d’un différentiel de transport, déterminé par les Conseils régionaux, et d’autre part, d’une marge bénéficiaire de 3 000 F CFA, par tonne ».
DOUBLE CONFRONTATION SENEGAL MAROC, LA LISTE DES JOUEURS DEJA DISPONIBLE
En perspectives de la double confrontation Maroc/Sénégal, à Rabat, lors de la prochaine fenêtre FIFA du 19 au 27 septembre, le coach de la sélection U23 du Sénégal, Demba Mbaye, vient de publier une liste de 23 joueurs dont 5 locaux seulement.
En perspectives de la double confrontation Maroc/Sénégal, à Rabat, lors de la prochaine fenêtre FIFA du 19 au 27 septembre, le coach de la sélection U23 du Sénégal, Demba Mbaye, vient de publier une liste de 23 joueurs dont 5 locaux seulement. Il a expliqué que « choisir, c’est exclure ». Et qu’à son niveau, « être joueur local, ce n’est pas un critère de sélection ». Il a rappelé qu’en termes d’ambition, « le premier défi », c’est de passer le cap des deux tours de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la catégorie prévue en 2023. Débrief !!!
« Choisir, c’est exclure »
« Ce n’est jamais facile de sélectionner. Parce que quand on choisit, on exclut. C’est un peu difficile d’exclure des gens. Par contre, nous avons procédé de façon très méthodique. C’est-à-dire que nous avons utilisé diverses plateformes, qui nous permettent d’avoir un suivi statistique des joueurs. Donc, on a tracé l’ensemble des joueurs sénégalais qui étaient en mesure de répondre à une convocation. Donc là, à notre grande surprise, il y a eu beaucoup de joueurs. Le joueur sénégalais s’exporte partout dans le monde. Nous avons passé trois mois à recueillir des données pour pouvoir aujourd’hui présenter une première liste qui nous parait cohérente. Sans doute certains diront qu’ils manquent un tel mais ce qu’il faut savoir, c’est quand sélection, le travail c’est de choisir les joueurs qui vont répondre aux attentes vis-à-vis du modèle de jeu. »
5 joueurs locaux
« Il y a de très bons joueurs dans le championnat sénégalais, auquel j’ai participé, en entraînant deux équipes (Niary Tally, 2017-2018, et Génération Foot, 2018-2019). Donc, je connais la qualité des joueurs locaux. Cependant, on est en sélection, notre travail, c’est de répondre à certaines exigences notamment celle de l’efficacité et celle de la capacité à atteindre des objectifs. Vous, vous voyez qu’il n’y a que cinq joueurs locaux. Moi, je dis, que ce n’est pas un critère de sélection. C’est-à-dire, le plus important aujourd’hui, c’est d’être sénégalais. Je ne fais pas de différence entre les Sénégalais qui jouent dans le championnat local et (ceux) qui jouent dans les championnats extérieurs. »
Matchs amicaux
« Ces deux matchs de préparation en vue des prochaines échéances qui sont les deux tours qualificatifs pour la CAN U23 qui aura lieu en 2023, au Maroc. L’objectif de ce premier stage, c’est de pouvoir rassembler et évaluer les joueurs qui jouent à l’extérieur. On est sur une fenêtre Fifa, donc, ça nous permet de rassembler les joueurs ciblés à l’extérieur. Ça nous permet de créer une dynamique de groupe, les (joueurs) profiler aussi sur le plan technique, physique et mental. Mais aussi de voir sur le plan de la motivation, voir si ces joueurs vont correspondre à ce qu’on attend d’eux. Là, on est au niveau international, c’est le top niveau. Donc, bien évidemment, on aura des exigences bien précises vis-à-vis de ces joueurs. Les premières conversations que nous avons eues avec eux montrent déjà qu’ils sont contents d’être en sélection (nationale), fiers et déterminés. »
La limite d’âge
« Il s’agit des joueurs nés, dans la tranche d’âge 2001-2005. Effectivement, c’est une catégorie un peu compliquée. Nous avons des disparates de niveaux de compétition. C’est-à-dire certains d’entre eux, nés en 2001, sont déjà titulaires dans des championnats professionnels en Europe, d’autres en Afrique. Donc, il va falloir trouver un point pour juguler l’ensemble des attentes et exigences, pour que les joueurs puissent s’y retrouver et fournir collectivement un effort commun. »
Les objectifs visés
« En termes d’ambition, je pense clairement que nous devons regarder loin. Le premier défi, c’est déjà de faire deux très bons matchs au Maroc. Derrière, nous avons deux tours de qualification pour la CAN. Le premier aura lieu entre le 20 et le 30 octobre. L’idée, c’est de bien se préparer. L’adversaire qu’on aura face à nous, ce sera le vainqueur de la confrontation entre le Burkina Faso et la Gambie. Deux adversaires qui ont démontré, ces dernières années, leurs capacités à avoir de très bonnes équipes de jeunes. Ce sera des matchs très disputés. Mais, je pense que nous serons prêts. Parce qu’aujourd’hui, c’est un enjeu majeur pour le Sénégal que de se qualifier dans un premier temps pour la CAN, mais aussi dans un second temps, pour les Jeux olympiques (JO). Pour ce faire, nous devrons être très pragmatiques et aborder les matchs les uns après les autres. Dans chaque match, il faudra que nous soyons déterminés et qu’en termes d’identité de jeu, que cela corresponde à notre propre qualité de jeu. L’identité de jeu, c’est une question fondamentale, sur laquelle l’ensemble de la DTN (Direction technique nationale) a travaillé. Nous avions à notre tête, le sélectionneur national, Aliou Cissé, et le DTN, Mayacine Mar. On a eu beaucoup de réunions et beaucoup de travaux qui abordaient ces sujets-là ».En perspectives de la double confrontation Maroc/Sénégal, à Rabat, lors de la prochaine fenêtre FIFA du 19 au 27 septembre, le coach de la sélection U23 du Sénégal, Demba Mbaye, vient de publier une liste de 23 joueurs dont 5 locaux seulement. Il a expliqué que « choisir, c’est exclure ». Et qu’à son niveau, « être joueur local, ce n’est pas un critère de sélection ». Il a rappelé qu’en termes d’ambition, « le premier défi », c’est de passer le cap des deux tours de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la catégorie prévue en 2023. Débrief !!!
« Choisir, c’est exclure »
« Ce n’est jamais facile de sélectionner. Parce que quand on choisit, on exclut. C’est un peu difficile d’exclure des gens. Par contre, nous avons procédé de façon très méthodique. C’est-à-dire que nous avons utilisé diverses plateformes, qui nous permettent d’avoir un suivi statistique des joueurs. Donc, on a tracé l’ensemble des joueurs sénégalais qui étaient en mesure de répondre à une convocation. Donc là, à notre grande surprise, il y a eu beaucoup de joueurs. Le joueur sénégalais s’exporte partout dans le monde. Nous avons passé trois mois à recueillir des données pour pouvoir aujourd’hui présenter une première liste qui nous parait cohérente. Sans doute certains diront qu’ils manquent un tel mais ce qu’il faut savoir, c’est quand sélection, le travail c’est de choisir les joueurs qui vont répondre aux attentes vis-à-vis du modèle de jeu. »
5 joueurs locaux
« Il y a de très bons joueurs dans le championnat sénégalais, auquel j’ai participé, en entraînant deux équipes (Niary Tally, 2017-2018, et Génération Foot, 2018-2019). Donc, je connais la qualité des joueurs locaux. Cependant, on est en sélection, notre travail, c’est de répondre à certaines exigences notamment celle de l’efficacité et celle de la capacité à atteindre des objectifs. Vous, vous voyez qu’il n’y a que cinq joueurs locaux. Moi, je dis, que ce n’est pas un critère de sélection. C’est-à-dire, le plus important aujourd’hui, c’est d’être sénégalais. Je ne fais pas de différence entre les Sénégalais qui jouent dans le championnat local et (ceux) qui jouent dans les championnats extérieurs. »
Matchs amicaux
« Ces deux matchs de préparation en vue des prochaines échéances qui sont les deux tours qualificatifs pour la CAN U23 qui aura lieu en 2023, au Maroc. L’objectif de ce premier stage, c’est de pouvoir rassembler et évaluer les joueurs qui jouent à l’extérieur. On est sur une fenêtre Fifa, donc, ça nous permet de rassembler les joueurs ciblés à l’extérieur. Ça nous permet de créer une dynamique de groupe, les (joueurs) profiler aussi sur le plan technique, physique et mental. Mais aussi de voir sur le plan de la motivation, voir si ces joueurs vont correspondre à ce qu’on attend d’eux. Là, on est au niveau international, c’est le top niveau. Donc, bien évidemment, on aura des exigences bien précises vis-à-vis de ces joueurs. Les premières conversations que nous avons eues avec eux montrent déjà qu’ils sont contents d’être en sélection (nationale), fiers et déterminés. »
La limite d’âge
« Il s’agit des joueurs nés, dans la tranche d’âge 2001-2005. Effectivement, c’est une catégorie un peu compliquée. Nous avons des disparates de niveaux de compétition. C’est-à-dire certains d’entre eux, nés en 2001, sont déjà titulaires dans des championnats professionnels en Europe, d’autres en Afrique. Donc, il va falloir trouver un point pour juguler l’ensemble des attentes et exigences, pour que les joueurs puissent s’y retrouver et fournir collectivement un effort commun. »
Les objectifs visés
« En termes d’ambition, je pense clairement que nous devons regarder loin. Le premier défi, c’est déjà de faire deux très bons matchs au Maroc. Derrière, nous avons deux tours de qualification pour la CAN. Le premier aura lieu entre le 20 et le 30 octobre. L’idée, c’est de bien se préparer. L’adversaire qu’on aura face à nous, ce sera le vainqueur de la confrontation entre le Burkina Faso et la Gambie. Deux adversaires qui ont démontré, ces dernières années, leurs capacités à avoir de très bonnes équipes de jeunes. Ce sera des matchs très disputés. Mais, je pense que nous serons prêts. Parce qu’aujourd’hui, c’est un enjeu majeur pour le Sénégal que de se qualifier dans un premier temps pour la CAN, mais aussi dans un second temps, pour les Jeux olympiques (JO). Pour ce faire, nous devrons être très pragmatiques et aborder les matchs les uns après les autres. Dans chaque match, il faudra que nous soyons déterminés et qu’en termes d’identité de jeu, que cela corresponde à notre propre qualité de jeu. L’identité de jeu, c’est une question fondamentale, sur laquelle l’ensemble de la DTN (Direction technique nationale) a travaillé. Nous avions à notre tête, le sélectionneur national, Aliou Cissé, et le DTN, Mayacine Mar. On a eu beaucoup de réunions et beaucoup de travaux qui abordaient ces sujets-là ».
LA 13E LÉGISLATURE EN RESUME
Élus le 30 juillet 2017 et installés officiellement le 14 septembre 2017 dans leur fonction de représentants du peuple sénégalais pour la période 2017-2022 les députés de la 13ème Législature ont procédé à la clôture de la session ordinaire le 1er juillet
Élus le 30 juillet 2017 et installés officiellement le 14 septembre 2017 dans leur fonction de représentants du peuple sénégalais pour la période 2017-2022, les députés de la 13ème Législature ont procédé à la clôture de la session ordinaire, le 1er juillet dernier, avant les élections Législatives du 31 juillet 2022, consacrant l’avènement de la 14e législature.
« Quels que soient les enjeux et les circonstances, je me suis toujours employé à garder à l’esprit, les priorités liées à l’intérêt général », avait affirmé, à l’occasion, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, en remerciant chacun de ses collègues députés, au-delà « des barrières politiques. » Ainsi, dressait-il un premier bilan effectué en attendant les adieux qui auront lieu ce lundi 12 septembre, avec l’installation des futurs députés et la passation de pouvoir.
Défini par l’article 59 de la constitution, le rôle de l’Assemblée nationale est de notoriété publique. Il s’agit de voter les lois, contrôler l’action du gouvernement et d’évaluer les politiques publiques. Sur ce registre, l’observateur de la vie parlementaire peut se poser des questions sur le travail abattu par les députés pendant ces cinq dernières années.
En cinq ans de mandat (2017-2022), note une source parlementaire, les députés n’ont fait que cinq propositions de loi. Sur cette liste, une seule qui, d’ailleurs, ne concerne pas directement les intérêts des populations, a été adoptée. Il s’agit de la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Qu’en est-il pour les quatre autres propositions sur le permis à points, la criminalisation de l’homosexualité, la création des conseils de quartier ou de village et la modification de l’article 6 du Code de la presse ? Elles ont été rejetées.
En revanche, le gouvernement, en soumettant aux députés 148 projets de loi, a joué à fonds sur ses prérogatives. Et, sans grande surprise, ils ont tous été adoptés. Ce qui fait dire au député sortant Alioune Souaré, qui est spécialiste du droit parlementaire que « nous avons une Assemblée nationale qui a passé tous ces cinq ans à consommer des projets de loi. Nous avons une Assemblée qui a été moins productive (alors que) l’article 80 de la Constitution indique que l’initiative des lois appartient concurremment au président de la République et aux députés ».
En matière de contrôle de l’action du gouvernement, le bilan n’a pas été aussi des plus reluisants. Ils n’ont lancé que deux commissions d’enquête (sur les inondations et l’affaire des 94 milliards de francs CFA) et posé quinze questions écrites. Ils n’ont ni posé de question orale ou d’actualité ni auditionné un ministre.
Pour l’évaluation des politiques publiques aussi, l’Assemblée nationale s’est illustrée par sa timidité entre 2017 et 2022. Le Comité qui devait être mis en place en ce sens (article 97 du Règlement intérieur), n’a jamais fonctionné puisque n’ayant pas été installé.
L’éclaircie dans la grisaille
L’Assemblée nationale du Sénégal, à en croire son président sortant, Moustapha Niasse, a pris des options claires pour des réformes dont le maître mot est la modernisation, pour améliorer les outils de travail et le fonctionnement de l’Institution.
À ce titre, Niasse soutient qu’ « aujourd’hui, l’interprétation simultanée, qui concerne six langues nationales et le français, est une réalité, depuis décembre 2014, grâce à la coopération avec l’Union européenne » est une réalité au sein de l’hémicycle.
Poursuivant son propos, il souligne que L’USAID et l’ONG 3D leur ont permis de « numériser la bibliothèque et les archives qui datent de la période de l’Afrique Occidentale Française, où les huit anciens territoires étaient représentés, en cet hémicycle ».
Last but not least, avec le Projet KOICA, la numérisation des résultats des activités législatives et l’amélioration de l’accessibilité aux informations législatives, pour les chercheurs, les étudiants et les doctorants, sont sur de bons rails. Et « dans cette direction, tout sera mis en œuvre pour développer une application capable d’afficher les résultats du vote électronique. Il sera également mis en place un système de gestion des enregistrements pour les activités législatives et le site web de l’Assemblée nationale sera amélioré », a fait savoir Moustapha Niasse.
Un bilan pollué par divers scandales
La 13ème législature, pour ce qui la concerne, sera toujours évoquée dans les souvenirs de la postérité. Non pas parce qu’elle est au même niveau que les autres, même la 12ème reste plus intéressante ; mais surtout parce qu’elle a été à l’origine de controverses qui continuent de rythmer la vie sociopolitique du pays.
Attendus sur le terrain des propositions de lois et de contrôle de l’action gouvernementale, le travail de la 13ème Législature a été plutôt pollué par divers scandales impliquant des parlementaires notamment du groupe de la majorité parlementaire, Benno Bokk Yakaar (BBY). Seydina Fall alias Bougazelli, alors député et membre de l’Alliance pour la République (APR, parti au pouvoir), a été arrêté en flagrant délit par des Gendarmes de la Section de recherches (SR), le 14 novembre 2019, au niveau de la station d’essence de Ngor. Il s’agit de l’affaire de trafic présumé de faux billets de banque. Le représentant du peuple est placé sous mandat de dépôt à la suite de son face-à-face avec le Procureur avant de bénéficier, le 10 juin 2020, d’une liberté provisoire pour des raisons de santé.
Ce sera au tour de deux autres de ses collègues députés de faire l’objet d’une citation dans une affaire de trafic présumé de passeports diplomatiques : El Hadji Mamadou Sall et Boubacar Biaye. Jugés en mai dernier, Boubacar Biaye a écopé d’une peine de 2 ans dont 5 mois ferme. Mamadou Sall doit purger, lui, une peine de 2 ans dont 6 mois ferme.
Plus tôt, en février 2022, du côté de l’opposition, le leader de Pastef / Patriotes et candidat classé 3e, à l’élection présidentielle de 2019, Ousmane Sonko, avait perdu son immunité parlementaire, dans le cadre de l’affaire sweet beauty, sur fond d’accusations de viol et menaces de mort. Scellant le sort de l’opposant, les députés de BBY avaient choisi d’approuver les recommandations de la commission ad hoc chargée d’examiner la procédure. Dans son rapport, ladite commission avait établi que « le député Ousmane Sonko doit aller se défendre devant la justice et l’accusatrice (Adji Sarr) doit avoir la possibilité de se défendre devant la justice, seule compétente pour dire le droit et faire triompher la vérité. »
La 13e législature a laissé une autre mauvaise image, celle d’avoir été au centre des insanités et injures et d’abriter des scènes de pugilat dignes des gladiateurs, lors de sessions très mouvementées.
Par ailleurs, l’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards F CFA avait blanchi l’ancien Directeur général des domaines, Mamour Diallo, alors que l’Office national de lutte contre la fraude et corruption (OFNAC), saisie d’une plainte déposée par le député Ousmane Sonko, après investigation, a demandé au procureur de la République dans un rapport, d’ouvrir une information judiciaire.
Ainsi, entre autres perspectives, il s’agira pour les nouveaux députés de travailler à corriger l’image ternie du député.
Joséphine Diallo, la gardienne du temple, tire sa révérence
La 13e Législature a été marquée par des notes tristes dont le décès de Marie Joséphine Diallo, 71 ans, défunte Secrétaire générale de l’Assemblée nationale, 26 ans durant. Avant son enterrement le samedi 22 mai dernier, l’Assemblée nationale lui a rendu un vibrant hommage. Le cercueil, recouvert des couleurs du Sénégal, a été exposé sur le parvis de la place Soweto, devant l’Assemblée nationale, « dans sa maison », où les députés toute obédience confondue, lui ont rendu hommage. L’émotion était perceptible sur les visages de l’assistance. Le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, qui a dirigé la cérémonie d’hommage, en présence d’anciens présidents de l’Assemblée nationale, de l’ancien Premier ministre Adjibou Soumaré et de la présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, entre autres.
« Nos cœurs saignent. Oui, ils saignent », a poursuivi Niasse, lors de la cérémonie d’hommage, faisant remarquer que « jusqu’à sa mort, (elle) est restée apolitique, mais patriote et c’est cela qui est remarquable ».
WADE ABSENT, LES CANDIDATS A LA PRÉSIDENCE CONNUS
Initialement prévu à 10 heures, la séance d’installation officielle des députés devant siéger à l’Assemblée nationale pour la 14e législature a commencé à 14 heures 39 minutes.
Initialement prévu à 10 heures, la séance d’installation officielle des députés devant siéger à l’Assemblée nationale pour la 14e législature a commencé à 14 heures 39 minutes. Comme annoncé par Emedia, la séance est présidée par le Doyen d’âge de l’Assemblée, la députée de Benno Bokk Yaakaar Aïda Sow Diawara. Elle est assistée des deux députés les plus jeunes, Sokhna Ba et Serigne Abo Mbacké. À noter que l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, 96 ans, élu sous la bannière de la coalition Wallu Sénégal, ne s’est pas présenté à l’hémicycle. Il a été remplacé par Saliou Dieng.
À l’ouverture de la séance, la présidente a procédé à l’appel nominatif (163 députés présents). Par la suite, les députés vont élire le président de l’Assemblée nationale et les membres du bureau de l’institution. Les candidats qui se sont déclarés à ce poste sont Mamadou Lamine Thiam (coalition Wallu), Barthélémy Dias (Yewwi askan wi), Amadou Mame Diop (Benoo Bokk Yaakaar), Ahmed Aïdara (député de Yewwi). Le vote se déroulera à bulletin secret. Après la mise en place du bureau, les députés vont constituer les commissions.