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2 mai 2024
PAR Achille Mbembe
FACE À L'ÉCONOMIE DE LA PRÉDATION, LA DÉMOCRATIE DES COMMUNAUTÉS
Ni le vieux modèle occidental, ni sa version chinoise ne permettront au continent de briser les chaînes de l’appauvrissement. La prospérité et le bien-être ne sont pas synonymes de ponction indéfinie des corps humains et des richesses matérielles
La civilisation industrielle n’est pas immortelle. Mélange de puissance et de vulnérabilité, elle est foncièrement fragile. Nous avons eu le loisir de le constater à la faveur de la pandémie, lorsque les moteurs du monde eux-mêmes, à savoir les populations humaines, ont été ébranlés. Et ce n’est pas fini.
Depuis l’avènement de la modernité occidentale, les humains sont engagés dans une interminable guerre contre le vivant. Grâce notamment aux découvertes scientifiques et technologiques, l’humanité a accompli des progrès gigantesques. Sur tous les plans. Ceux-ci n’ont guère permis, du moins jusqu’à présent, de vaincre la mort. Mais ils ont contribué, à peu près partout, à une nette amélioration des conditions de vie, à un recul des maladies et à un allègement significatif des souffrances sur terre.
Ces progrès ont cependant nécessité le développement d’un système d’extraction et de gaspillage sans précédent des richesses de la planète. Au demeurant, ce système ne survit que grâce à la combustion constante et ininterrompue de carburants fossiles et de masses gigantesques d’énergie qu’il faut aller chercher de plus en plus loin dans les entrailles de la Terre et au fond des océans.
Marquer une pause
Le plus grave, aujourd’hui, c’est la rapidité avec laquelle l’humanité est en train de détruire la couche d’ozone. C’est la concentration, dans l’atmosphère, de dioxyde de carbone, d’oxyde nitreux, de méthane. Et que dire des poussières extrêmement ténues, des rejets de gaz toxiques, des substances invisibles, des fines granulations et particules de toutes sortes ?
Pour ce qui concerne l’Afrique en particulier, c’est la déplétion des stocks de pêche, la dégradation des mangroves, la hausse des flux de nitrate et l’altération des zones côtières. C’est aussi le bradage des forêts, l’épandage agricole, l’artificialisation des sols, la perte des espèces rares, bref, la destruction de la biosphère.
À la faveur de la pandémie, il aurait donc fallu marquer une pause, ouvrir les yeux, nous laisser secouer et prendre de la distance. Demain ne saurait être simplement une répétition d’hier. Ce dont le continent a besoin, c’est d’une grande transition.
Il faut en effet repenser de fond en comble la question fondamentale du bien-être collectif ou, si l’on veut, du développement. La croissance économique et matérielle ne saurait, à elle seule, justifier autant de dégâts. En tant que projet historique de transformation, le développement en Afrique doit être fondé sur une conception élargie de la santé, celle des êtres humains et, avec eux, celle de toutes les autres composantes du vivant.
Les autorités sénégalaises veulent faire des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 une réussite pour le continent africain. Ainsi, elles multiplient les démarches pour cet évènement.
Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, à travers l'Ageroute, s’implique dans l'organisation des jeux olympiques de la jeunesse de Dakar (joj 2026). En effet, les deux entités ont signé hier une convention pour la réhabilitation des espaces sportifs en perspective de cette compétition.
Les autorités sénégalaises veulent faire des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 une réussite pour le continent africain. Ainsi, elles multiplient les démarches pour cet évènement. Après le ministère de l'Hygiène Publique, le ministère du Tourisme et des Transports aériens et le ministère de l'Intérieur, c’est au tour du ministère des Infrastructures de s’impliquer, à travers l’Ageroute, de s’impliquer pour la réussite de l’évènement.
A cet effet, il s’est tenu hier à Saint-Louis un protocole de signature de partenariat entre le Cnoss et l’Agence française de développement (AFD). «L'acte que nous posons ce jour symbolise la constance dans le partenariat entre le Gouvernement du Sénégal et le Mouvement olympique tel que l'a voulu le chef de l'Etat Macky Sall en présidant, en mai 2019, le premier Conseil Présidentiel consacré à la préparation de la 4ème édition des JOJ », a déclaré Mamadou Diagna Ndiaye. Selon le président du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), l'État et les différents acteurs sont tous mobilisés pour accueillir le reste du monde.
Ainsi, les réhabilitations des différents sites sportifs financées par l'AFD constituent un volet important en vue de l’organisation de cette compétition. «Il est utile de rappeler que le projet JOJ Dakar 2026 met un accent fort sur la dimension «Héritage», et privilégie la réhabilitation d'infrastructures sportives afin de contribuer à accroître l'offre de lieux de pratique du sport au profit de la jeunesse. Grâce à son concours financier, l'AFD assure la prise en charge totale des travaux pour la remise à neuf du Stade Iba Mar Diop, de la Piscine Olympique et du Parc adjacent au niveau du Tour de l’œuf, et enfin de la Caserne Samba Diéry Diallo», a ajouté le président du Cnoss.
Par ailleurs, le patron du Cnoss estime que cet élan de solidarité va permettre aux différents sportifs de bénéficier de ces joyaux sportifs. «Cette complicité entre nos équipes respectives est le meilleur gage de succès des projets retenus. Nous sommes à l’évidence à un tournant décisif annonciateur du lancement des études préalables à un démarrage imminent des travaux sur le terrain. Le ministre et moi sommes en concordance pour vous engager à redoubler d'efforts pour mener à bien ce programme qui va constituer un important legs du mouvement sportif», a-t-il soutenu.
De son côté, la directrice adjointe de l'Agence Française de Développement (AFD Afrique), Diane Jegam, a indiqué que la cérémonie de signature de la convention de délégation de maîtrise d'ouvrage entre le CNOSS et l'AGEROUTE est un premier pas vers l'octroi du financement de l'AFD à l'Etat du Sénégal pour un projet emblématique. «Il s’agit de la réhabilitation des infrastructures sportives JOJ 2026. Au cours des dernières années, l'implication de l'AFD dans la constitution d'un portefeuille de projets combinant sport et développement s'est amplifiée et fondée sur une vision 100% lien social», affirme-t-elle. Toutefois, rappelant que l’AFD a pour but de favoriser la pratique du sport, la directrice adjointe soutient que l’AFD vise à favoriser l'équité, via le financement d'infrastructures sportives durables et de qualité, afin de permettre à tous de faire du sport. «La réhabilitation des infrastructures sportives dans Dakar servira cet objectif», a déclaré Diane Jegam.
MANSOUR FAYE DONNE DES ASSURANCES
Pour le ministre des Infrastructures, l'Ageroute rejoint le cercle des partenaires du COJOJ pour la préparation de l'organisation de ce premier évènement olympique africain. L’annonce est du ministre Mansour Faye présent à la rencontre. «Le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) de Dakar 2026, en sa qualité de structure organisatrice des Jeux Olympiques de la Jeunesse, et l'Agence Française de Développement (AFD) ont retenu mon département à travers l'AGEROUTE comme maître d'Ouvrage délégué pour la réalisation des infrastructures routières d’accompagnement ainsi que des équipements sportifs sur financement de l'AFD», informe Mansour Faye qui assure que les stades seront livrés à temps. «Les procédures sont très avancées pour le choix des bureaux d'études expérimentés et d'entreprises hautement qualifiées pour ce genre de travaux. Le planning convenu d'un commun accord avec le COJOJ et le CIO sera respecté», a promis le ministre.
L’ONG HORIZON SANS FRONTIERE CRIE A DES ACTES D’INTIMIDATION REPETES SUR SON PRESIDENT
Après un séjour en Espagne, Boubacar Sèye a été arrêté hier à l’aéroport international Blaise Diagne par la Police de l’Air et des Frontières et mis à la disposition de la Section de recherche de la gendarmerie nationale.
Après un séjour en Espagne, Boubacar Sèye a été arrêté hier à l’aéroport international Blaise Diagne par la Police de l’Air et des Frontières et mis à la disposition de la Section de recherche de la gendarmerie nationale. Considérant l’arrestation de leur président comme une tentative d’intimider et de museler les personnes qui décrient la mauvaise gestion de l'État du phénomène migratoire, l’ONG Horizon Sans Frontière appelle à sa libération immédiate et sans condition.
Était-il classé sur la liste des personnes les plus recherchées de la république ? En tout cas, la Direction de la Police de l’Air et des Frontières n’a pas perdu son temps pour mettre la main sur le président de l’ONG Horizon sans frontière.
En effet, Boubacar Sèye a été arrêté dès sa descente d’avion. C’est le concerné lui-même qui a donné l’information sur sa page Facebook dès les premières heures de la journée d’hier. «Je viens d’être arrêté par la Police de l’Aéroport à ma descente d’avion», a écrit le président de ladite organisation non gouvernementale qui avait accusé en octobre dernier les autorités sénégalaises de s’être partagé une somme de 118 milliards de FCFA allouée par l’Union Européenne dans le but de faire face au phénomène de l’émigration clandestine.
D’ailleurs, selon des sources concordantes, ce sont ces propos qui ont conduit à son arrestation. Profondément touchée, son organisation a, dans un communiqué de presse, dénoncé les méthodes indignes et de persécutions utilisées par les autorités contre son Président au Sénégal. Pour le Secrétaire général de HSF, Tamsir Ousmane Ba, ces interpellations et arrestations opèrent sur la personnalité morale de HSF comme s’il s’agissait d’un malfaiteur en fuite, ce qui viole les principes du respect de la dignité humaine. « HSF considère ces actes comme de sérieuses atteintes au droit à la dignité, à l’intégrité morale et à la liberté d’opinion et d’expression et n’ont pour but que de museler les personnes qui luttent contre la mauvaise gouvernance et surtout la mauvaise gestion du phénomène de l’émigration clandestine au Sénégal », dénoncent-ils, non sans condamner fermement ces actes d’intimidation, d’arrestation, d’interpellation arbitraires et de traitements inhumains de son Président.
D’autant que, rappelle l’ONG, Boubacar Sèye, contacté par les services de la DIC pour déférer à une convocation sur des déclarations qu’il aurait soutenues, s’était mis d’accord avec le responsable de la DIC qu’à son retour de voyage, il se rendrait lui-même dans leurs locaux. C’est pourquoi Horizon Sans Frontière a exhorté les autorités sénégalaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour la libération immédiate et sans condition de leur président Boubacar Sèye. Mais aussi, elle a demandé aux autorités sénégalaises de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à tous les actes de harcèlement et d’intimidation sur la personne morale de leur organisation.
Réitérant son engagement de contribuer à la lutte pour un Etat de droit et démocratique, HSF a lancé un appel au gouvernement du Sénégal à respecter et à garantir le droit à la dignité et à l’intégrité morale, les droits à la liberté d’opinion, la liberté d’expression et enfin à la liberté de circulation. Seydi Gassama d’Amnesty international dénonce un manque d’élégance des autorités judiciaires
Aussitôt informé, le Directeur Exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International a dénoncé la manière de procéder peu élégante des autorités judiciaires qu’il assimile à une réaction digne d’un Etat policier. «Nous dénonçons cette manière de procéder des autorités judiciaires sénégalaises. Boubacar Sèye n'est pas un fugitif et il est régulièrement domicilié au Sénégal. Une convocation aurait pu lui être servie et il y aurait répondu devant la police ou la gendarmerie», a-t-il réagi sur les réseaux sociaux avant d’exiger sa libération sans condition. En outre, le défenseur de droits de l’Homme dit suivre l’affaire de très près dans le but d’assister Boubacar Sèye, très actif dans la défense des droits des migrants.
LES EXPLICATIONS DE LA POLICE
Le commissaire Mohamed Guèye, chef du bureau des relations publiques de la Police, clarifie les raisons de l’arrestation de Boubacar Sèye à l’aéroport International Blaise Diagne. Selon lui, c’est la brigade de recherches de la gendarmerie qui avait adressé à la Direction de la Police des Airs et des Frontières une demande d’opposition d’entrée et de sortie du territoire de Boubacar Sèye. Et c’est dans le cadre de la collaboration entre la Police et la Gendarmerie que les limiers de l’aéroport Blaise Diagne ont interpellé M. Sèye dès sa descente d’avion.
Par la suite, Boubacar Sèye est mis à la disposition de la brigade de recherches de la gendarmerie. Le commissaire Guèye rappelle que cette collaboration n’est pas nouvelle entre les deux corps.
LA GENDARMERIE DEMANTELE UNE REDOUTABLE BANDE DE CRIMINELS
La cellule d’enquêteurs mise en place par la gendarmerie nationale a porté ses fruits. En atteste le démantèlement d’un vaste réseau de criminels qui opéraient dans la zone de la Légion Centre ouest (LCO) qui couvre les régions de Thiès et Diourbel.
La cellule d’enquêteurs mise en place par la gendarmerie nationale a porté ses fruits. En atteste le démantèlement d’un vaste réseau de criminels qui opéraient dans la zone de la Légion Centre ouest (LCO) qui couvre les régions de Thiès et Diourbel.
Encore une bande de malfaiteurs de moins. Elle a été démantelée par la gendarmerie nationale à travers sa cellule d’enquêteurs mise en place pour lutter contre l’insécurité grandissante et qui a pris des proportions démesurées, notamment dans la zone de la Légion Centre Ouest(LCO) qui couvre les régions de Thiès et Diourbel.
En effet depuis la fin de l’année 2019, des vols à mains armées ont connu une hausse dans cette zone. C’est ce qui a poussé la gendarmerie à mettre en place cette cellule qui, dès le début du mois de juillet 2020, a mené des investigations qui lui ont permis de mettre hors d’état de nuire une bande de criminels de dimension nationale. Initialement déployés à la Lco pour lutter contre les vols à mains armées et résoudre les cas non élucidés, les enquêteurs se sont retrouvés face à une bande qui s’est exclue toute limite sectorielle.
En effet, d’après un communiqué de la Gendarmerie, il a été découvert qu’un réseau très organisé, avec à sa tête un trinôme, était à la base de la quasi-totalité des attaques à mains armées dans cette zone. Les investigations ont permis de découvrir que ce groupe d’individus avait déjà mené des actions criminelles dans la région de Louga, mais aussi à Diourbel, Thiès, Kaolack, Kaffrine, Tambacounda et Kolda. C’est ainsi que la gendarmerie a pu répertorier au moins dix braquages à leur actif avec un préjudice financier qui dépasse les deux cents (200) millions FCFA.
En plus des vols et braquages orchestrés, informe la gendarmerie, «les malfaiteurs exerçaient des violations démesurées sur les victimes, leur occasionnant des sévices corporels graves». D’ailleurs, renseignent les pandores, quatre parmi eux faisaient l’objet de recherches depuis plus de cinq ans pour des faits similaires.
Après deux mois d’investigations, la gendarmerie a dénombré treize braquages dont seize arrestations de présumés malfaiteurs qui ont été déférés au niveau des parquets de leur lieu d’arrestation. Par ailleurs, la gendarmerie a saisi par devers les malfaiteurs cinq fusils, trois pistolets de fabrication artisanale, cinq coupecoupe, une somme de trois millions neuf cent mille (3.900.000) FCFA, trois cents (300) dollars US, un véhicule et une moto mais aussi des téléphones portables.
Poussant leurs investigations plus loin, les enquêteurs ont été redéployés dans la Légion Centre où le reste de la bande a été localisé. Ainsi, après une semaine d’investigations, les enquêteurs ont arrêté deux malfaiteurs dont le principal cerveau des vols à mains armées perpétrés dans les régions de Louga, Diourbel, Thiès, Kaolack, Kaffrine et Tambacounda.
Faisant l’historique des arrestations, la Gendarmerie révèle dans son communiqué que le premier a été arrêté le 11 janvier 2021 à Ndiebel et le chef de la bande le lendemain à Katakel à 12km au sud de Kaffrine. Ils avaient en leur possession un fusil à pompe de fabrication russe avec neuf cartouches de 12 mm, ainsi qu’un nombre important de téléphones portables, la somme de deux cent mille (200.000) francs CFA, quatre-vingt et un (81) bœufs dont une bonne partie de race, trente-quatre (34) moutons de race et vingt-huit(28) chèvres.
BUTIN EMPORTE PAR LA BANDE ENTRE 2015 ET 2020 : Plus de 19 millions Fcfa, 102 millions de matériels, des cartes de crédit…
Les populations de Diourbel, Mbour, Louga, Tamba, Kolda et Kaffrine peuvent pousser un gros ouf de soulagement avec le démantèlement de la bande de malfaiteurs qui ont perturbé leur sommeil ces cinq dernières années. Selon la Division de Communication de la Gendarmerie, pour la seule région de Diourbel et plus précisément à Mbacké, un braquage à main armée commis le 18 janvier 2015 a permis à la bande d’emporter des matériels d’une valeur de 102 millions FCFA. Au cours de cette opération, il y a eu un blessé grave. Dans le département de Mbour, les braqueurs ont perpétré en mars 2019 à Saly un vol au cours duquel ils se sont enfuis avec la somme de 1 074 000 FCFA. Mais c’est dans la région de Kaolack que les malfaiteurs ont réussi un gros coup puisqu’ils ont réussi à mettre la main sur la rondelette somme de 19,8 millions Fcfa. A Ndoulo dans la région de Diourbel, ils ont orchestré un braquage qui s’est mal terminé. D’autant qu’il a occasionné un blessé et un mort. Toutefois, les malfaiteurs sont parvenus à partir avec un butin de 2 millions FCFA en numéraires, plus 80 cartes de crédits téléphoniques (Orange). A Yang Yang et Dahra (localités situées dans la région de Louga), la bande a perpétré un braquage et emporté 500 000 FCFA et 2 500 000 FCFA. Dans la nuit du 15 au 16 juin 2020, les malfrats ont visité le département de Koumpentoum, plus précisément la localité de Koutiaba où quarante-trois ovins ont été portés disparus. Dans la région de Kaffrine, ils ont commis, dans la nuit du 10 au 11 juillet 2020, un vol qui a occasionné trois blessés graves.
ANTONIO GUTERRES FUSTIGE LE «VACCINATIONALISME»
Il ne manque pas de vaccins sûrs et efficaces contre la Covid19. Mais l’égoïsme et le manque de solidarité mondiale créent une grande disparité en ce qui concerne leur disponibilité.
La Covid-19 continue de faire des dégâts dans le monde. Il a été annoncé hier que le seuil des 2 millions de morts a été franchi. Raison pour laquelle le Secrétaire général des Nations unies António Guterres exhorte à davantage de solidarité entre les pays. Sans quoi, dit-il, le «vaccinationalisme» est voué à l’échec.
Il ne manque pas de vaccins sûrs et efficaces contre la Covid19. Mais l’égoïsme et le manque de solidarité mondiale créent une grande disparité en ce qui concerne leur disponibilité. Ainsi, tout porte à croire qu’il y a un vaccin pour les forts et un vaccin pour les faibles. C’est pourquoi le Secrétaire général des Nations unies a fait hier une sortie dans ce sens. Dans un message vidéo, António Guterres a d’abord reconnu que les gouvernements ont la responsabilité de protéger leurs populations. Toutefois, il précise que le «vaccinationalisme» est voué à l’échec et ne fera que retarder un relèvement à l’échelle mondiale. «On ne viendra pas à bout de la Covid-19 si chaque pays agit de son côté», a-t-il souligné.
Aussi indique-t-il que les fabricants doivent redoubler d’efforts et collaborer avec le Mécanisme COVAX et les pays du monde entier pour garantir un approvisionnement suffisant et une distribution équitable. Cela étant, il exhorte les pays à s’engager dès maintenant à partager les excédents de doses de vaccins. «Il sera ainsi plus facile de faire vacciner d’urgence l’ensemble du personnel de santé partout dans le monde et de prévenir un effondrement des systèmes de santé», affirme Monsieur Guterres. Il pense que la priorité doit aussi être donnée aux autres personnes en première ligne : le personnel humanitaire et les populations à haut risque. Pour gagner la confiance du public, il souligne qu’il est essentiel d’accroître la confiance dans les vaccins et les faire mieux connaître grâce à une communication efficace fondée sur des faits.
Selon António Guterres, la science continue d’avancer et d’être porteuse de nouveaux espoirs mais il ne faut «pas oublier les gestes simples et efficaces que nous pouvons toutes et tous adopter pour nous protéger et protéger les autres : porter un masque, respecter la distanciation physique et éviter les foules». «Nous ne pourrons vaincre le virus que d’une seule façon : en étant unis», a déclaré le Secrétaire général. «La solidarité mondiale sauvera des vies, protégera les populations et permettra de terrasser ce virus redoutable», a-t-il fait savoir.
DEUX MILLIONS DE PERSONNES MORTES DEPUIS L’APPARITION DE LA COVID-19
L’ONU voudrait ainsi que les vaccins soient considérés comme des biens publics mondiaux : des vaccins du peuple. A en croire son Secrétaire général, il faut garantir le financement intégral du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT) et de son Mécanisme COVAX, dont l’objectif est de rendre le vaccin disponible et abordable pour toutes et tous. Selon lui, les grandes économies de la planète ont une responsabilité particulière à cet égard. Or, précise-t-il, force est pourtant de constater l’existence aujourd’hui d’«un vide vaccinal». A l’inverse des pays à revenus élevés, les pays les plus pauvres sont privés d’accès aux vaccins, laisse entendre Monsieur Guterres.
A l’en croire, une telle situation constitue un succès pour la science mais représente un échec pour la solidarité, d’autant que certains pays concluent des accords parallèles, se procurant même des vaccins au-delà de leurs besoins. Par ailleurs, le Secrétaire général des Nations unies a déploré hier le lourd tribut payé par la population mondiale à la pandémie de coronavirus, soulignant que deux millions de personnes ont perdu la vie. «Nous avons franchi un cap douloureux : deux millions de vies fauchées dans le monde à cause de la pandémie de Covid19 », a déclaré le Secrétaire général dans son message vidéo. «Derrière ce chiffre faramineux, il y a des noms et des visages : le sourire qui n’est plus qu’un souvenir, le siège à jamais vide lors des repas, la pièce qui résonne du silence d’un être cher », a ajouté António Guterres. Le patron de l’ONU a regretté également l’aggravation des effets meurtriers de la pandémie, faute d’une action concertée au niveau mondial. «Il est temps que la communauté internationale se montre plus solidaire, pour honorer la mémoire de ces deux millions d’âmes », a-t-il appelé.
SERIGNE BABACAR SY MANSOUR «DECONFINE» SES VERITES
Le chef religieux a déploré le relâchement concernant la Covid-19 avant de s’exprimer sur la question de l’homosexualité au Sénégal
Après des mois de mutisme, le Khalife général des Tidianes Serigne Babacar Sy Mansour est sorti de sa réserve pour asséner ses vérités aux Sénégalais et aux autorités de ce pays. Le chef religieux a déploré le relâchement concernant la Covid-19 avant de s’exprimer sur la question de l’homosexualité au Sénégal.
S’il y a quelqu’un qui n’a pas lésiné sur les moyens pour lutter contre la Covid-19 depuis son apparition au Sénégal en mars, c’est bien le Khalife général des Tidianes. En effet, les recommandations sanitaires ont été observées à la lettre dans la cité religieuse de Seydi Hadji Malick Sy depuis l’apparition des premiers cas de Covid-19 jusqu’à maintenant. Les Ziarra et le Gamou ont été annulés. Et les mosquées fermées pour empêcher le virus de circuler à Tivaouane. Et le Khalife Serigne Babacar Sy Mansour a pris le contrepied du président de la République lorsque ce dernier avait ordonné aux Sénégalais de vivre avec le virus. Tivaouane était restée confinée. Et manifestement, les évolutions de la maladie dans le pays avec la deuxième vague lui ont donné raison. A ce sujet, le Khalife a indiqué hier que les Sénégalais sont dans une inquiétude permanente depuis mars.
Exhortant les populations à respecter les mesures barrières, il a souligné qu’il faut avoir peur pour l’avenir. «Si on ne fait pas attention, il y aura une autre vague, car on dit souvent qu’il n’y pas deux sans trois. Les spécialistes les plus pessimistes parlent même de quatrième vague », prévient le marabout. Donnant par ailleurs des recommandations sur des prières à faire pour «exorciser» ce satané virus, il a invité les populations à ne pas avoir honte de la maladie. «Beaucoup ont honte de se faire tester, mais ceux qui sont malades sont nombreux dans le pays. D’autres aussi sont gênés d’annoncer que certains de leurs proches sont morts à cause de la maladie», se désole Serigne Babacar Sy Mansour avant d’ajouter : «Ces gens oublient que le jour et la manière de quitter ce bas-monde ont été décrétés par le Seigneur avant notre naissance».
«QUE LES DÉPUTÉS SACHENT QU’ILS RÉPONDRONT DE LEURS ACTES LE JOUR DU JUGEMENT DERNIER !»
Par ailleurs, le guide religieux est revenu sur l’affaissement des valeurs dans le pays et a décrié les propos désobligeants émanant de certaines autorités du pays. «Force est de reconnaître que ces dernières années, le pays est plongé dans une ambiance nauséabonde où les insultes, les calomnies et les propos désobligeants de la part d’autorités qui ont de grandes responsabilités sont les maux les mieux partagés dans le pays», s’indigne-t-il tout en rappelant que si le médecin qui doit soigner tombe malade, le patient ne peut qu’être à l’agonie.
Se prononçant en outre sur la question de l’homosexualité et sur sa dépénalisation, il prévient les députés de ne jamais voter une loi allant dans ce sens. «Que ceux qui sont à l’Assemblée nationale sachent qu’ils répondront de leurs actes le jour du Jugement dernier !», tranchet-il. Le Khalife général des Tidianes signale aussi pour s’en désoler que les Sénégalais sont devenus trop laxistes.
A l’en croire, le pays est construit sur des valeurs qui ne doivent jamais s’effriter.
ENTRE ZONES D’OMBRE ET NON-DITS
La politisation à outrance de la question du troisième mandat suscite moult interrogations
La politisation à outrance de la question du troisième mandat suscite moult interrogations. En effet, depuis la réélection de l’actuel chef de l’Etat pour un second et dernier mandat de cinq ans en février 2019, le Sénégal est suspendu à cette question qui semble reléguer toutes les autres au second plan.
A qui profite vraiment la politisation à outrance du débat public notamment avec cette question de la troisième candidature de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, lors de la présidentielle de 2024. Alors qu’on croyait le débat autour de la possibilité d’un chef d’état élu de briguer plus de deux mandats à la tête du pouvoir exécutif définitivement tourné au Sénégal avec le référendum constitutionnel du 20 mars 2016 organisé (une consultation du peuple organisée par le régime en place autour des quinze points de réformes dont justement le verrouillage du nombre de deux mandats prévus par l’actuelle Constitution adoptée en 2001), et bien ce n'est pas encore le cas.
Comme une trainée de poudre, la question du troisième mandat continue de polluer et monopoliser non seulement le débat politique mais le débat public en général. Aujourd’hui, tous les faits et gestes du président de la République sont analysés à la lumière de cette question de la troisième candidature.
La Constitution qui a été pourtant très claire sur le fait que désormais « nul ne peut faire plus de deux mandats successifs » ne semble pas convaincre les adeptes de ce débat sur la possibilité ou non de l’actuel chef de l’Etat à se représenter pour une troisième fois en 2024. Résultats, derrière tous les actes qu’il pose dans le cadre de l’exercice de ses prérogatives présidentielles, on ne parle que de troisième mandat. Il en est ainsi du projet de loi n° 46/2020 modifiant la loi No 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et l’état de siège adopté par l’Assemblée nationale.
Alors que ce texte, adopté le 11 janvier dernier, permet à la Constitution de prendre dorénavant en compte la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires dans ses champs prioritaires, cette innovation a été malheureusement noyée par les suspicions d’une bonne partie de la classe politique et de la société civile qui craignent un détournement d’objectif quant à l’usage prochaine de cette loi sur l’état d’urgence et l’état de siège par l’actuel chef de l’Etat qui semble changer de ton sur la question du troisième mandat. En effet, la nouvelle écriture des articles 24 nouveau et 25 nouveau de la loi No 69-29 du 29 avril 1969 qui écartent l’Assemblée nationale au profit du président de la République qui peut déléguer ses pouvoirs au « Ministre de l’Intérieur, tout ministre dont l’intervention est nécessaire, les gouverneurs et les préfets » dans le processus devant conduire à la mise en branle d’un régime d’exception en cas de catastrophes naturelles et sanitaires, à son exécution et son renouvellement dans un délai d’un mois, a provoqué un sentiment de méfiance chez bon nombre d’acteurs de la scène politique mais aussi de la société civile.
Ces derniers, loin de rejeter cette réforme, dénoncent plutôt une « marginalisation de l’Assemblée nationale sur des questions aussi importantes que l’exercice des droits des citoyens dans un contexte de gestion des situations d’urgence sécuritaire et sanitaire ». Pendant ce temps, les autres questions non moins importantes pour le sénégalais lambda sont reléguées au second plan.
«LE PRESIDENT N’EST PAS DANS UNE POSTURE D’UN CHEF D’ETAT QUI FAIT SON DEUXIEME ET DERNIER MANDAT…»
Momar Diongue, journaliste analyste politique, se prononce sur la politisation du troisième mandat
Le président de la République, Macky Sall, est dans une dynamique de fragilisation des institutions, de renforcement de tous les pouvoirs entre ses mains, le tout accompagné d’une œuvre d’affaiblissement de l’opposition. Et ce qu’il vient de faire avec cette modification de la Loi sur l’état d’urgence et l’état de siège est dans la lignée des actes qu’il a posés depuis sa réélection le 26 février 2019.
Cette situation de dépouillement des pouvoirs de l’Assemblée nationale au profit de l’exécutif a commencé lors du référendum de 2016 avec la réforme qui empêche désormais l’Assemblée nationale d’avoir la possibilité de voter une motion de censure contre le gouvernement. De plus, si vous vous rappelez bien, aussitôt après sa prestation de serment, le premier acte qu’il a eu à poser et qui a surpris tout le monde, c’était la surpression du poste de Premier ministre. Or, la Primature avait été considérée comme une institution.
Malheureusement, elle fut la première institution à disparaître avec la suppression du poste de Premier ministre. La deuxième chose est que le président Macky Sall est toujours dans une logique d’élargissement de sa majorité. À la faveur du dialogue national, il a eu à copter Idrissa Seck qui est arrivé deuxième à l’issue de l’élection présidentielle de 2019 au sein de la majorité.
Ensuite, il y a Oumar Sarr et ses camarades sortis des flancs du Parti démocratique Sénégalais (Pds) qui l’ont rejoint. Et récemment, on l’a (président Macky Sall) entendu se targuer à la suite de ses ralliements d’avoir environ 95% de l’électorat avec lui au sein de sa majorité. Après le ralliement d’Idrissa Seck qui incarnait en quelque sorte le chef de l’opposition, il y a des menaces à peine voilées pour pouvoir museler quelqu’un comme Ousmane Sonko. Donc, quelqu’un qui est dans cette dynamique laisse penser qu’il se prépare pour 2024. Le président n’est pas dans une posture d’un chef d’état qui fait son deuxième et dernier mandat mais plutôt dans une posture de quelqu’un qui se prépare à briguer un troisième mandat ».
RESILIENCE DES INSTITUTIONS A L’HYPER-PRESIDENTIALISME
« Le cas de l’Assemblée nationale est une illustration parfaite que le président est dans une dynamique de vassalité des institutions. Surtout quand vous êtes dans un pays où la majorité mécanique du président de la République est prête à fonctionner à tout moment mais aussi que le président de cette Assemblée est plutôt préoccupé à multiplier les gages de loyauté et n’est plus dans ce que Badinter disait le devoir d’ingratitude.
Pour rappel, quand celui-ci a été porté à la présidence du Sénat français par le président Mitterrand, il n’avait pas hésité à lui dire Monsieur le président, normalement je devrais vous être reconnaissant d’avoir fait de moi le président du Sénat mais il se trouve, pour l’intérêt de la République que je vais être obligé d’être ingrat vis-à-vis de vous et ce que je mettrais en avant, ce n’est pas vos intérêts à vous personnellement mais ceux de la nation française. C’est ce qu’on appelle le devoir d’ingratitude et on est tout à fait à l’opposé avec quelqu’un comme Moustapha Niasse. Combien de questions orales ou de questions d’actualité sont déposées sur la table du président de l’Assemblée nationale et sur lesquelles Moustapha Niasse, pour ne pas gêner le président Macky, a mis sous le coude. Ensuite, lors de la prestation de serment du président Macky, tout le monde a entendu les propos très flagorneurs du président du Conseil constitutionnel à son endroit. Il l’a même félicité pour sa victoire éclatante et n’a pas hésité à jeter des fleurs à son épouse pour avoir contribué de façon active à la victoire de son époux.
Nos institutions sont fragilisées et vassalisées. Et récemment, on a vu la présidente de l’Ofnac mettre la pression sur le procureur de la République en indiquant lors de son passage à une émission dans une radio de la place qu’il y avait un certain nombre de dossiers traités par son organe et déposés sur la table du procureur de la République. Mais dans son discours de fin d’année, le président en réponse à cette sortie de Seynabou Ndiaye Diakhaté, a déclaré que l’Ofnac et elle n’ont qu’à se contenter uniquement de faire leur rapport mais que la suite de ces rapports lui incombe ».
LA SECTION SAES/FASEG DE L’UCAD FIXE UN ULTIMATUM AU RECTEUR
Face à ce qu’elle qualifie « d’abus de pouvoir de la part du Recteur », la section SAES/FASEG (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur/Faculté des sciences économiques et de gestion) menace de suspendre toutes les activités pédagogiques de la facult
Face à ce qu’elle qualifie « d’abus de pouvoir de la part du Recteur », la section SAES/FASEG (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur/Faculté des sciences économiques et de gestion) menace de suspendre toutes les activités pédagogiques de la faculté et de tenir une conférence de presse si rien n’est fait à propos de leurs revendications dans les 48 heures.
Dans un communiqué de presse qui nous est parvenu hier, vendredi 15 juin, elle exige «le retrait sans délai de 5 arrêtés de recrutements illégaux» et «le paiement de salaires qui sont dus à leurs 9 nouveaux collègues». «Suite à l’assemblée générale extraordinaire qui s'est tenue le jeudi 14 janvier 2021, la section SAES/FASEG tient à informer l'opinion de la situation de crise qui prévaut dans ladite faculté depuis deux ans.
En effet, les instances délibérantes de la faculté avaient recruté 11 enseignants et le Recteur s'est arrogé le droit de recruter aussi 5 autres enseignants à partir de son bureau. Devant veiller à l'application des textes de gouvernance, le Recteur se permet de les violer et tente de distraire la faculté avec cette forfaiture flagrante», a indiqué le communiqué.
Selon la section SAES/FASEG, «les différents départements n'ont pas donné d'attestation de prise de service aux 5 enseignants du Recteur (et non de la faculté) face à cette situation». Mieux, ajoutera-t-elle, «en tant que seul ordonnateur du budget, le Recteur a décidé, encore une fois de ne pas payer les 9 collègues qui ont fourni toutes les pièces requises par la direction des ressources humaines ; une autre violation de la législation nationale et internationale du travail».
La section SAES/FASEG informe ainsi «l'opinion et les autorités qu'elle reste intransigeante sur ces questions et tiendra le Recteur pour responsable de toutes les perturbations qui pourront d'écouler d'un blocage des salaires des nouveaux collègues et du non retrait des arrêtés illégaux».
LE COMITE EXECUTIF ENTERINE LA NOTE DU COMITE D’URGENCE
Le Comité Exécutif de la CAF a ratifié la décision prise samedi dernier, par son Comité d’urgence relative à son processus électoral.
Le Comité Exécutif de la CAF a ratifié la décision prise samedi dernier, par son Comité d’urgence relative à son processus électoral. C’était au cours d’une réunion tenue hier, vendredi 15 janvier à Yaoundé, à la veille de la cérémonie d’ouverture du Championnat d'Afrique des Nations Cameroun 2020. Le Président de la FIFA, Gianni Infantino, invité spécial du tournoi, était présent.
La décision prise samedi dernier 7 janvier par le Comité d’urgence de la CAF enjoignant l’ordre à la commission de gouvernance de laisser à la Fifa le soin de poursuivre le processus électoral en perspective de l’Assemblée générale prévue le 12 mars prochain à Rabat, a été ratifiée par le Comité Exécutif. Au cours de la réunion du ComEx, informe un communiqué publié dans le site de la CAF, un certain nombre de décisions ont été prises concernant les compétitions, le processus électoral et la situation au sein de la Fédération tchadienne de football.
ÉLECTIONS DE LA CAF
Le Comité Exécutif a ratifié la décision du Comité d'Urgence de la CAF qui stipule : «La Commission de Gouvernance de la CAF devra soumettre, à la Commission de Contrôle de la FIFA, les candidatures reçues pour le Poste de Président de la CAF, étant entendu que le Président de la CAF a vocation à devenir le Vice-Président de la FIFA. La Commission de Gouvernance de la CAF devra déterminer, avec la Commission de Contrôle de la FIFA, une date d’officialisation dans les plus brefs délais, de la liste définitive de tous les candidats à toutes les élections à savoir : membres du Comité Exécutif, membres Conseil de la FIFA et Président de la CAF ».
COMPÉTITIONS
En ce qui concerne les aspects des compétitions, le Comité Exécutif a décidé de : La désignation du Maroc comme hôte de la Coupe d'Afrique des Nations Féminine 2022 ; La modification du nombre minimum de joueurs autorisés à démarrer un match en raison de la COVID-19 afin de permettre aux équipes de jouer avec moins de 15 joueurs pendant cette période. Si une équipe a 11 joueurs pour jouer un match, le match continuera. En cas d'absence de gardien de but, un autre joueur peut remplacer le gardien de but à condition que le nombre total de joueurs sur le terrain soit de 11. La COVID-19 ayant influencé le retrait de plusieurs équipes de diverses compétitions, le Comité Exécutif a décidé d'accorder l'amnistie à tous les cas de retraits enregistrés entre mars 2020 jusqu'à ce jour.
CAS DE LA FÉDÉRATION TCHADIENNE DE FOOTBALL
Le Comité Exécutif a recommandé la mise en place d'une mission conjointe CAF-FIFA, pour aider à la formulation de voies de sortie de crise entre la Fédération Tchadienne de Football et les autorités gouvernementales.