LES PATRIOTES PREPARENT LA RESISTANCE
Tel Barthélémy Dias dans l’affaire Ndiaga Diouf, Ousmane Sonko veut gagner la bataille d’opinion.

Ousmane Sonko sera envoyé dans les prochains jours en plénière pour la levée de son immunité parlementaire. Il s’ensuivra certainement son audition devant le juge d’instruction du 8e Cabinet. En attendant, ses partisans suivent de très près la tournure des évènements et préparent la riposte.
Tel Barthélémy Dias dans l’affaire Ndiaga Diouf, Ousmane Sonko veut gagner la bataille d’opinion. Et il se donne tous les moyens pour parvenir à ses fins. Convaincus qu’il y a une machination politique derrière cette affaire, ses partisans veulent s’ériger en boucliers pour lui éviter un quelconque emprisonnement, comme ce fut le cas avec Khalifa Sall et Karim Wade. Ils ne croient nullement à une affaire privée.
Pour eux, c’est une manipulation politique orchestrée par des personnes proches du pouvoir pour liquider le leader de Pastef. Et pour faire échouer une «telle entreprise », les partisans de Sonko préparent activement la résistance. D’après nos informations, en plus de réunions secrètes, les patriotes se parlent sur des réseaux cryptés afin de peaufiner leur stratégie de défense. Même la diaspora sera au cœur de cette stratégie pour ne pas tomber facilement sous le coup de la loi sénégalaise. Autrement dit, Pastef ne compte pas se laisser faire et s’opposera à toute tentative d’emprisonnement de son leader. D’ailleurs, très suspicieux et craignant des infiltrations, ils ont limité les accès dans de nombreux groupes WhatsApp des cellules du parti.
D’après nos informations, ils n’acceptent plus depuis quelques temps de nouveaux membres dans les groupes. Mieux, toutes les personnes actuellement en détention ont été retirée des groupes WhatsApp. Une manière de maitriser et d’encadrer la communication. Le mot d’ordre public : c’est qu’ils vont se mobiliser pour faire face au camp adverse. Comment ?
La task-force du Pastef s’active pour voir la stratégie la plus efficace pour faire reculer le pouvoir. En attendant, Pastef continue de recevoir le soutien des autres formations politiques comme «Dooleel Pit-Senegal Ngir defaraat reewmi» qui exige l’arrêt des persécutions contre l formation patriote. Dans un communiqué parvenu à «L’As», l’organisation a salué tous les compatriotes qui se sont soulevés pour défendre les libertés, notamment les jeunes et appelle à la résistance toutes les forces sociales soucieuses de la préservation de la justice.
Après l’exil forcé de Karim Wade et la détention arbitraire de Khalifa Sall, poursuivent les membres de «Dooleel Pit-Senegal Ngir defaraat reewmi», la majorité s’emploie à faire emprisonner le député Ousmane Sonko, un des derniers obstacles à son «projet totalitaire». «Ils (Ndlr : les tenants du régime) auraient, ensuite, comme la volonté d’organiser, à leur guise, la transmission du pouvoir, à travers des élections tronquées, afin d’assurer la pérennité de leur régime honni, au-delà de 2035. Dooleel PIT-Senegal Ngir Defaraat Reewmi exige du Président de la République la prise de toutes les dispositions utiles pour : «- mettre fin à cette tragicomédie et assurer les conditions d’un exercice serein, crédible et égalitaire de l’action judiciaire, - arrêter immédiatement les persécutions dirigées contre les membres du parti Pastef libérer tous les jeunes sénégalais arbitrairement détenus, dont le seul crime est d’avoir résisté à l’injustice». Ils dénoncent également les manœuvres politico-judiciaires dirigées contre un homme politique qui, ces dernières années, est devenu le symbole vivant du refus de la domination néocoloniale par la jeunesse patriotique du pays.