YEWWI ASKAN WI EST DANS UNE DYNAMIQUE DE VIOLENCE INSURRECTIONNELLE
Le Secrétariat exécutif national de l’APR, Mor Ngom, déplore la sortie de certains leaders de l'opposition appelant les jeunes à la « résistance » à l’occasion de la comparution de Barthélémy Dias, mercredi, dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf

Face à la presse mardi, le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République (Apr) a déploré avec la dernière énergie la sortie lundi de certains leaders de la coalition Yewwi Askan appelant les jeunes à la « résistance » à l’occasion de la comparution de Barthélémy Dias, ce mercredi matin, dans le cadre de l’affaire relative au meurtre du jeune Ndiaga Diouf.
« Manifestement, l’opposition radicale organisée dans la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) est dans une dynamique de violence insurrectionnelle qui ne dit pas son nom », a notamment regretté lancien ministre Mor Ngom, qui a lu la déclaration liminaire de la coalition présidentielle.
« Il est tout de même curieux que pour une assignation à comparaître en chambre d’Appel pour le 10 novembre 2021 que Barthélémy Dias nous débite encore le coup de la thèse du complot politique, déjà utilisé par Sonko, à propos d’une affaire l’opposant à la famille de Ndiaga Diouf ; affaire pour laquelle, lui-même avait fait appel, suite à sa condamnation en première instance pour 2 ans de prison dont 6 mois ferme et une amende de 25 millions de francs à verser à la famille du défunt », a-t-il souligné.
S’agissant, par ailleurs, des notifications de rejets de certaines listes de candidatures, il affirme que « personne ne peut comprendre que les dirigeants de la coalition de l’opposition extrémiste puissent appeler leurs mandataires à aller envahir les préfectures et sous-préfectures, sans attendre que la saisine des tribunaux sur ces questions n’ait été traitée par ceux-ci ».
En somme, résume Mor Ngom, ces deux prétextes sont avancés pour justifier une telle opération devant l’opinion et mobiliser les jeunes.