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3 mai 2025
Développement
LES PROSTITUÉES NIGÉRIANES VIVENT L'ENFER EN FRANCE
Dans les rues des grandes villes de France, elles sont aujourd'hui les plus nombreuses, devant les filles de l'Est ou les Chinoises, selon les autorités, et pratiquent les tarifs les plus bas, à partir de 10 euros la passe
"Je croyais qu'une fois en France, j'allais étudier, que l'enfer allait s'arrêter", raconte Joy, forcée à se prostituer pour payer son exil. Comme elle, des centaines de jeunes Nigérianes en quête d'une vie meilleure, finissent, après un voyage traumatisant, sous la coupe d'un réseau de prostitution.
Dans les rues des grandes villes de France, elles sont aujourd'hui les plus nombreuses, devant les filles de l'Est ou les Chinoises, selon les autorités, et pratiquent les tarifs les plus bas, à partir de 10 euros la passe.
La plupart arrivent d'Italie, où elles ont passé jusqu'à plusieurs années. "Les réseaux nigérians se déplacent vers la France en provenance d'Italie", confirme Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii). La lutte contre les mafias nigérianes engagée par le gouvernement italien a forcé ces réseaux à se déplacer vers le Sud-Est de l'Hexagone.
A Marseille, où la part des prostituées nigérianes a nettement augmenté ces dernières années, Michel Martinez, chef de la brigade de répression du proxénétisme (BRP), a appris à connaître ces réseaux "très organisés": "Au pays, les filles sont recrutées par une "madame", souvent une ancienne prostituée, qui les surveille et les met au travail, tandis que les hommes s'occupent du passage, de la logistique, de récupérer l'argent".
Leur parcours --Niger, Libye puis Italie en général-- dure 2-3 mois "pendant lesquels elles sont privées de nourriture, violées, et elles commencent à travailler car elles n'ont pas d'argent pour payer le voyage". Le prix de l'exode: 50.000 euros en moyenne, qu'elles doivent rembourser en se prostituant.
Happy, qui a aujourd'hui refait sa vie à Marseille, a par exemple laissé derrière elle deux enfants au Nigeria pour fuir un mari violent. Forcée à se prostituer par ses passeurs pour payer son voyage vers l'Europe, elle finit par fuir l'Italie, où elle était "persécutée par la police, les hommes", raconte-t-elle à l'AFP, et traverse les Alpes, enceinte de 8 mois. "C'était terrible", décrit-elle en anglais, "j'ai dû grimper, sauter, courir avec mon gros ventre, mais j'y suis arrivée et j'ai sauvé mon bébé".
Les proxénètes sont très difficiles à "coincer", pointe aussi Michel Martinez: "Ce sont des personnes très peu visibles: elles n'utilisent pas le téléphone, sont très mobiles, changent de perruque, d'adresse, de numéro... Parfois les "madames" s'échangent même les filles pour brouiller les pistes".
Pour faire tomber les réseaux, la police s'appuie sur les associations, qui peuvent convaincre les filles de porter plainte. Une démarche "extrêmement délicate" selon Lionel Arsiquaud, éducateur spécialisé de l'Amicale du Nid à Marseille, qui a vu "exploser" les arrivées de Nigérianes, qui représentent maintenant 80% de son public. "C'est d'autant plus difficile qu'elles ne se sentent pas victimes de traite humaine", développe ce travailleur social.
"Elles ont peur de tout, ce sont des invisibles", renchérit Elisabeth Moiron-Braud, secrétaire générale de la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof). "Quand elles arrivent en France, elles ont un lourd passif, elles ont été traitées comme du bétail en Libye".
Joy, à qui on avait fait miroiter des études en France, a été recrutée à Benin City, plaque tournante de trafics en tous genres. "Dans mon pays, on ne parle pas de prostitution, on dit qu'on va "se faire sponsoriser le voyage"", souligne-t-elle. Il y a 10 ans, cette coiffeuse "très pauvre", qui peine à manger chaque jour, fait confiance à un homme qui dit vouloir l'aider.
Dans ses bagages, elle emmène tous les livres qu'elle possède pour ses futures études. Le voyage dure un an, durant lequel son "sponsor", qui l'avait recrutée, la force à se prostituer. "Je couchais avec des hommes arabes, souvent armés, j'étais tellement battue et violée que je ne pouvais plus marcher ni m'asseoir, mais j'étais sûre qu'en France tout s'arrangerait", raconte la jeune femme aux longs cheveux bouclés. Quand elle raconte à ses compagnes d'infortune qu'elle va étudier, "elles se moquent" d'elle.
Arrivée en France, elle comprend que son calvaire ne fait que commencer: "La "madame" du réseau m'a dit que je lui devais 40.000 euros et que pour ça je devais aller sur le trottoir".
Pour Lionel Arsiquaud, les réseaux ont d'autant moins de mal à tenir les filles sous leur coupe qu'il s'agit de personnes "conditionnées, dans leur pays, à être esclaves de maison ou dans les champs, à ne pas toujours être payées pour leur travail".
Des jeunes filles, parfois mineures, issues de familles "malveillantes et maltraitantes, qui parfois les vendent aux passeurs et à la "madame"". En général, explique Célia Mistre, directrice de l'Amicale du Nid 13, "elles souhaitent arrêter parce qu'elles sont enceintes ou à cause des violences, pas tant à cause de la prostitution qu'elles ont intégrée psychologiquement comme un poids à porter".
Un fardeau sanctuarisé par le rituel du "juju", un rituel vaudou qui lie les filles jusqu'à la mort à leur "madame". Joy se souvient d'une cérémonie "effrayante, où je devais donner du sang, des cheveux, une dent même". Quand elle trouve la force de quitter le réseau en 2015, sa "madame" appelle ses parents au Nigeria pour les menacer d'activer le "juju" contre eux.
Aujourd'hui maman de deux petites filles nées à Marseille, Joy tente d'obtenir des papiers pour travailler légalement en France. Depuis qu'elle a porté plainte contre ses proxénètes, la trentenaire se sent "comme entre parenthèses", dans l'attente d'une nouvelle vie.
PAR Mame Birame WATHIE
PROCESSUS DE MOUTONNISATION DES POPULATIONS
Que Macky Sall décide unilatéralement de réviser la Constitution ne surprend pas - C’est plutôt l’absence de contre-pouvoir ou d’opposition qui interroge
Généralement, c’est à la veille de l’ouverture des classes que la question sur la tenue des élèves est débattue. Au Sénégal, à quelques jours du mois de Ramadan, alors que les vacances sont plus proches que la rentrée scolaire, on trouve le moyen d’en faire un sujet d’intérêt national. Et, pendant que les Sénégalais, se voilant la face, déchirent le tissu qui couvre l’unité nationale, Macky Sall et son régime violent, au grand jour, la Constitution. Un nouveau tripatouillage de la charte fondamentale du pays opéré par des députés dont certains ne cachent même plus leur appartenance à la race moutonnière.
Le président Sall est dans la peau d’un nouvel élu. Comme si son premier mandat n’avait jamais existé, il se focalise sur la présidentielle du 24 février dernier pour mettre le feu sur tout ce qui s’est passé avant. Son slogan, « Fast-Track », n’est pas le seul élément de langage sur lequel le leader de l’APR s’appuie pour se dresser en homme nouveau. C’est, en effet, toute une machine qui est mise en branle pour couper définitivement le pont entre le mandat en cours et le précédant. C’est d’abord le quotidien national « Le Soleil » qui consacre un dossier de deux pages traitant du train de vie de l’Etat. Et le journal de renseigner qu’entre 2000 et 2019, 20.000 véhicules ont été achetés par l’Etat (plus de 1000 par an). Et « Le Soleil » d’estimer le coût moyen unitaire des véhicules à 25 millions FCFA, soit un montant total avoisinant les 500 milliards FCFA. Et, ajoute le journal, pour la réparation de ces véhicules, 18 milliards sont annuellement décaissés par l’Etat dont les agents portent les factures d’eau, d’électricité et de téléphone à plus de 100 milliards F CFA par an. Seulement, le journal dirigé par Yakham MBAYE, membre de l’APR et ancien secrétaire d’Etat à la Communication, n’essaie de savoir pourquoi depuis 2012, Macky SALL n’a pas mis fin à ces pratiques. C’est cette même dynamique qui a poussé le tout nouveau ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique à révéler que « 261 travailleurs fictifs recevaient 60 millions FCFA par mois », dans le cadre de la gestion des ordures. Abdou Karim Fofana n’ignore pas qu’en faisant de telles déclarations, c’est le régime de Macky Sall qu’il met en accusation. En effet, l’Entente Cadack-CAR, qui s’occupait du ramassage des ordures de la capitale, a été écartée par le décret n°2015-1703 du 26 octobre 2015 qui transfère le programme de gestion des déchets solides urbains de la région de Dakar à l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG). Une décision politique qui cherchait à affaiblir Khalifa Sall. Ce dernier s’en était plaint auprès de la Cour suprême qui l’avait débouté.
Pour Macky Sall et ses partisans, leur mandat vient de débuter, les forfaitures passées ne sont pas à prendre en compte. Le leader de l’APR en a annoncé la couleur lors de la cérémonie de prestation de serment. Comme s’il n’avait pas été à la tête de l’Etat ces sept dernières années, il s’est posé en nouvel arrivant non imprégné des « mauvaises réalités ». Ainsi, comme un Président qui vient d’être élu, il engage des réformes et se dit déterminé à réduire le train de vie de l’Etat qu’il a participé à rendre dispendieux.
Que Macky SALL décide unilatéralement de réviser la Constitution ne surprend pas. Il a déjà posé de nombreux actes déconsolidant la démocratie sénégalaise qu’il a balafrée. C’est plutôt l’absence de contre-pouvoir ou d’opposition qui interroge. Ceux qui l’attendaient du côté de l’Assemblée nationale ont eu, ce samedi, des raisons de totalement déchanter. Non pas parce que les députés ont adopté la loi à la majorité absolue, mais parce que cette législature est en train de donner en exemple la docilité pour ne pas dire la « moutonnerie ». « Moi je suis là pour le président Macky Sall. Les lois que Macky Sall amène ici, c’est vous qui les regardez mais pas moi. J’attends le vote pour lever la main », a lancé le député Momath Sow qui met à terre son honorabilité. Avant lui, c’est le député -maire de Toubacouta, Pape Seydou Dianko, qui déclarait : « Je ne suis pas allé à l’Assemblée nationale pour m’occuper de textes ou de projets de loi. Je ne suis là-bas que pour régler des comptes aux députés qui auront le culot de s’attaquer au Président Macky Sall ou au président Moustapha Niasse. C’est bon d’être un député : On t’appelle Honorable, tu vas à l’Assemblée, cartable en main, les gendarmes t’ouvrent les portes, tu arpentes les escaliers et entres dans une salle climatisée. Non, il n’y a rien de tel ! Celui qui a fait ça pour toi, tu lui es redevable à jamais et dois te battre de toutes tes forces pour qu’il soit maintenu au pouvoir».
C’est véritablement ce sentiment découlant à la fois de l’ignorance et de l’égoïsme qui a jadis facilité la colonisation qui gagne de plus en plus le Sénégalais. Et qui avait poussé Maître Jackson Francis Kamga à fâcher le juge Malick Lamotte. Le bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, avait lancé, lors du procès de Khalifa Sall : « Les Sénégalais, habituellement, loquaces, sont devenus silencieux. Sont-ils castrés, tétanisés ? ».
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
BOCAR THIAM, PARANGON DE LA TRANSHUMANCE FAST-TRACK
EXCLUSIF SENEPLUS - Il a tourné casaque quand les sucettes ministérielles distribuées au sein du PS lui sont passées sous le nez - Un coup de poignard planté dans le dos de Tanor par les recruteurs du Palais
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 05/05/2019
« Maître Moussa Bocar Thiam maire de Ourossogui et porte-parole adjoint du Parti socialiste, organise une conférence de presse ce samedi 27 avril 2019 à partir de 16H à la maison de la Presse sénégalaise sise à la Corniche Ouest.
Compte tenu de l’importance de l’évènement, nous sollicitons auprès de votre organe de presse, une couverture médiatique. En vous remerciant des dispositions que vous voudriez bien prendre pour une suite favorable à notre demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de notre considération distinguée ».
Tel est le contenu de la demande datée du 26 avril envoyée par Maïmouna Diop, membre du pool de communication de la présidence. Au moment où cette missive était en train d’être rédigée, Moussa Bocar Thiam était encore membre du bureau politique du Parti socialiste (PS) et porte-parole adjoint dudit parti. Donc, envoyer une demande de couverture depuis le palais pour parrainer médiatiquement une intra-transhumance ne relève ni de la loyauté, ni de l’élégance, ni de l’éthique politique. Un coup de poignard que les sergents recruteurs tapis dans les officines du Palais ont planté dans le dos d’Ousmane Tanor qui, actuellement, est alité à l’Hexagone pour des raisons de maladie.
Libre à Moussa Bocar Thiam d’aller brouter dans les prairies beige-marron ! Mais de là à faire publiciser sa transhumance par le service communicationnel dirigé par El Hadji Kassé, il y a tout un pacte éthique tacite que les communicants de la Présidence ne respectent pas vis-à-vis de leurs alliés. Cette migration du maire de Ourossogui est si rapide et si désinvolte que Moustapha Diakhaté, ancien de cabinet du président Sall, connu pour son franc-parler, a montré toute son hostilité pour cette intra-transhumance. C’est ainsi qu’il le fit savoir en ces termes sur sa page Facebook : « Pour l’unité et la consolidation de la majorité présidentielle, l’Alliance pour la République doit s’interdire d’accueillir en son sein, tout transfuge d’un parti de la coalition. Pendant sept ans, avec ses alliés historiques de BBY, renforcés par des apports nouveaux, le Président Sall s’est doté d’un solide socle politique que son parti doit jalousement protéger. Pour cette raison et par loyauté à l’égard de ses partenaires, l'APR ne peut pas servir de réceptacle aux frustrés des partis alliés du président de la République ».
Un autre Moustapha, cette fois-ci Cissé Lo, avait eu la même attitude hostile quand Sada Ndiaye a quitté la plaine aride des Bleus pour aller se rassasier dans les fertiles prairies des Marron-beige. Amer, il disait ceci : « mes chers amis de l’Alliance Pour la République, nous devons vivre dans la dignité et mourir dans la dignité. La question que je me pose est : Où se trouve le Sénégal des valeurs et des hommes intègres ? L’APR doit refuser d’être le dépositoire des ordures politiques et des lâches. Nous devons ensemble combattre les Sada Ndiaye et ses complices. Je pense objectivement que Sada Ndiaye ne devrait pas être notre allié. Je dis bien que rien et rien ne peut et ne doit justifier l’acceptation de son adhésion à l’APR. Il faut inculquer aux jeunes qui nous observent le culte des valeurs et de la dignité. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Ne tuons pas notre bébé, l’APR, qui est en phase de maturation et qui a besoin d’une sève nourricière pour s’accommoder aux mutations futures. »
C’est dire qu’au sein de l’APR, il y en a encore, si mimines soient-ils, des politiciens qui croient que dans la politique, il y a un minimum d’éthique et d’élégance qui détermine les postures et choix politiques.
Cette élégance et cette éthique ont déserté Moussa Bocar Thiam qui, en mode fast-track, a tourné casaque quand les sucettes ministérielles et autres hochets distribués au sein de son parti lui sont passés sous le nez. La déclaration qu’il a émise pour justifier sa migration marron est tellement superficielle qu’un néophyte en matière de science politique décrypterait facilement que les vils soubassements de sa transhumance sont purement d’ordre alimentaire. « J’ai fait partie du pool de communication du président Macky Sall et je l’ai élu à 86% à Ourossogui, mais aussi dans tous les fronts, tous les débats pour faire comprendre à l’opinion sénégalaise, les avantages que les Sénégalais pouvaient avoir pour réélire le président Macky Sall. Il est temps pour ma personne de prendre conscience des limites de la volonté du PS d’opter pour une dynamique conquérante. Je déclare solennellement m’être retiré du Parti socialiste… Je me mets à la disposition du président de la République », a-t-il laissé entendre lors de son baptême apériste parrainé publiquement par le catéchuménat d’El Hadji Hamidou Kassé. Tout ce verbiage n’est qu’une imposture pour emprunter le péage sans embûches qui mène vers les ors et dorures du palais de la République. Là-bas, il espère tailler bavette et s’empiffrer avec le bataillon parasitaire qui a pignon sur rue à la présidence de la République. En sus, Moussa Bocar sait que lors des prochaines locales, sa reconduction à la tête de la mairie de Ourossogui est incertaine. Depuis qu’il a été élu maire en 2014, la confrontation avec les membres apéristes locaux a atteint un point culminant de sorte que ses jours sont comptés à la tête de ladite commune. Par conséquent, sa survie et son salut politiques dans la localité de Ourossogui sont tributaires de son nomadisme à l’APR.
On a toujours senti dans les discours de Moussa Bocar Thiam teintés d’un pseudo-radicalisme ostensible, sa prise de distance vis-à-vis de Tanor et du PS. Quand il s’est agi, juste après la présidentielle, pour le Secrétaire général, de tendre une main fraternelle aux socialistes bannis dont Khalifa Sall en premier, l’alors porte-parole adjoint n’a pas barguigné un seul instant pour torpiller l’initiative tanorienne. « Le parti n’est pas dans une dynamique de démarchage d’ex-camarades… Le retour tant évoqué n’était pas à l’ordre du jour ; et que ceux qui veulent réintégrer le parti savent où ils doivent passer pour y parvenir », a-t-il déclaré intuitu personae. En réalité, un tel discours très récurrent dans la bouche incendiaire de Bocar annihile toute possibilité de retrouvaille, voire de réunification des frères socialistes profondément divisés par l’affaire Khalifa Sall. Et depuis que l’affaire Khalifa Sall a été déclenchée, Moussa Bocar Thiam, tel un pion de l’APR au sein des socialistes, a toujours adopté un discours extrémiste pour anéantir le maire de Dakar. Et le panurgisme naïf des moutons socialistes les a conduits à adopter bêtement la même attitude intransigeante du porte-parole adjoint du parti qui, manifestement, n’a jamais voulu d’un homme politique d’une grande stature comme Khalifa Sall en face de Macky Sall à la dernière présidentielle. Voilà un opportuniste de la 25e heure qui n’a même pas fait un cursus honorum politique au sein du PS et qui se voit propulser au stratégique porte-parolat, au point de se comporter comme Dieu le père dans un Parti socialiste connu pour son sens de l’organisation et le respect de la hiérarchie des responsabilités.
Aujourd’hui, il a cocufié Ousmane Tanor Dieng et les siens quand il a senti que dans le partage du festin gouvernemental fumant, il n’est même pas invité à en renifler seulement les volutes enivrantes. Puisque nous sommes dans l’air du fast-track, le Pontife Sall auquel il a fait allégeance ne manquera pas de faire gouter à ce nouveau baptisé le pain eucharistique. A moins que le sacrement de son baptême ne mène vite vers l’extrême-onction synonyme d’une mort politique imminente. N’est-ce pas Sada Ndiaye ?
C’est l’un des continents les plus riches en ressources naturelles. Pourtant, ses populations sont parmi les plus pauvres - À qui profitent les richesses de l'Afrique ?
C’est l’un des continents les plus riches en ressources naturelles. Pourtant, ses populations sont parmi les plus pauvres. À qui profitent les richesses de l'Afrique ? AJ+ est allé en Côte d'Ivoire pour essayer de comprendre.
AUDIO
DIANO BI AVEC OUSMANE NDAW
Le coordonnateur de l'UCG, fait le tour de l'actualité au micro de Maodo Faye, dans l'émission dominicale en Wolof
Ousmane Daw est au micro de Maodo Faye dans l'émission dominicale "Diano-bi" (Wolof) sur Sud FM.
par Lebel N'GORAN
C'EST LA FAUTE AUX BLANCS !
Les africains sont des enfants - Ce sont les blancs qui les maintiennent dans le CFA, les blancs arment les terroristes - Et ensuite envoient leurs armées venir jouer aux gendarmes et aux voleurs - Cela permet de faire main mise sur l'or, l'uranium, etc.
Hier, la chancelière allemande était au Burkina. Pays sous la furie des terroristes ou islamistes ou islamistes terroristes.
Il y'a quelques années le Mali se faisait presque assujettir pas des hordes de combattants islamistes. Sauvé in extrémiste par l'armée française et tchadienne...
Idem pour la Côte d'Ivoire dont une rébellion a pendant 10 ans plié le pouvoir central sous les caméras du monde.
Le Nigeria, le Cameroun, le Niger subissent les yo-yo de Boko Haram...
L'Afrique de l'ouest est un champs de bataille.
Les africains, certains africains, rejettent tout sur l'extérieur. C'est la faute aux blancs. C'est la faute aux américains. C'est la faute à la France...
L'esclavage, la religion, la colonisation, le sous développement, les migrants, la pauvreté, la prix des matières premières, le Sida, le paludisme. ..
C'est la faute au blancs ! Un refrain qui éloigne la responsabilité individuelle et collective !
Les africains sont des enfants. Ce sont les blancs qui les maintiennent dans le CFA. Les blancs arment les terroristes. Et ensuite envoient leurs armées venir jouer aux gendarmes et aux voleurs. Cela permet de faire main mise sur l'or, l'uranium, le pétrole...
Soyons sérieux qu'est ce ce qui pourrait empêcher les occidentaux, les blancs d'assujettir l'Afrique à visage découvert ? L' ONU ? L'UA ?
Je ne dis pas que certains intérêts ne profitent pas de cette situation, de ces opportunités bon marché et surtout faciles ! Les occidentaux se posent où ils veulent et quand ils veulent... Ce n'est même pas un débat !
Les africains sont incapables de commercer entre eux. Incapables d'assurer leur sécurité. Incapables de maintenir l'ordre pour beaucoup. Les africains sont incapables de faire preuve de solidarité. Les africains sont racistes entre eux. Les africains préfèrent donner les marchés aux européens, chinois... Les africains préfèrent des dirigeants qui sont bien vus en Europe. Les africains préfèrent vendre tout à vil prix. Beaucoup d'africains pensent encore que la couleur de peau est importante en 2019. Que porter un prénom occidental est chic. Ils préfèrent l'église, la mosquée, le champagne, les vacances en Europe...
Le président Burkinabé demande à la chancelliere allemande de dire à l'Europe d'arrêter d'équiper les terroristes. A sa place je demanderai à quitter le G5 Sahel qui est une invention française, financée par l'Europe et avec mes pairs, je travaillerai à régler le problème. Comme des hommes, comme des présidents responsables.
Sinon de Paris à New York, de Moscou à Pékin on écoute comme sur une radio FM tout ce qui se passe à l'UA et dans les palais présidentiels. C'est un secret de polichinelle. Il n'y a rien de secret ou de confidentiel en Afrique. Oui j'exagère, je sais... C'est quand même la Chine qui a offert le siège de l'UA ! Où l'on y a découvert des micros et des serveurs reliés directement à Pékin ! Cette naïveté africaine est stupéfiante et infantile !
On ne peut pas quémander de l'aide tout le temps et être responsable.
On ne peut pas jouer les faibles tout le temps et penser que les mots vont guérir les maux.
Il s'agit de responsabilité.
L'Afrique ne peut pas dire tout le temps :
C'EST LA FAUTE AUX BLANCS !
PS : Le couturier de ce général n'est pas un blanc, c'est sûr!
KOFFI OLOMIDÉ DE RETOUR EN FRANCE
Sa musique, sa relation au public, son succès, ses affaires judiciaires : le roi de la rumba congolaise est de retour en Europe pour la première fois depuis 8 ans et nous dit tout !
Ce samedi, Koffi Olomidé était l’invité de TV5Monde. Sa musique, sa relation au public, son succès, ses affaires judiciaires : le roi de la rumba congolaise est de retour et nous dit tout !
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OBJECTION AVEC ABDOU AZIZ KEBE
Le professeur agrégé de Droit public à l'Ucad est l'invité de Baye Oumar Guèye
Abdou Aziz Kebe, professeur agrégé de Droit public, est au micro de Baye Omar Gueye de (Sud Fm) dans l'émission Objection.
L’INSTITUT PARLEMENTAIRE D’AFRIQUE, PRIX D’EXCELLENCE DU CAVIE
Le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE) décerne le Trophée d’Excellence de la Compétitivité Africaine à l’Institut Parlementaire d’Afrique (IPAY) de Yaoundé.
Les états généraux de l’intelligence économique africaine des 29 et 30 avril 2019 au King Fadh Palace Hotels de Dakar, ont été l’occasion, pour le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE) de décerner le Trophée d’Excellence de la Compétitivité Africaine à l’Institut Parlementaire d’Afrique (IPAY) de Yaoundé.
Pour Guy Gweth, président du CAVIE et membre de la House of Pubic Affairs de l’université Paris Dauphine, « l’IPAY est précédé d’un héritage qui raconte une belle histoire. » En recevant son Trophée, la directrice de l’IPAY, Madame Hélène Ndongo-Seh, épse. Noukong, a dit sa gratitude au CAVIE et assuré des dispositions de son établissement à étendre son leadership au niveau continentale au profit des parlements africains.
L'IPAY est l'héritier du CEFAP créé en 1995 au sein de l’Assemblée nationale du Cameroun à la faveur de la signature des actes constitutifs par son président pour répondre aux besoins en formation de son personnel et de celui des autres parlements du continent.
Au plan général, la démocratie et l'état civil les droits de l'homme constituent aujourd'hui l’incontournable triptyque en politique des temps modernes. Les Etats et les organisations internationales les considèrent comme les standards et normes de référence de la bonne gouvernance. Le consensus actuel est que la bonne gouvernance joue un rôle moteur dans l'essor des pays en développement. La charte africaine de la démocratie des élections et de la gouvernance en tant qu’instrument juridique de l'acte constitutif de l'Union africaine considère le renforcement des capacités des parlements comme un élément déterminant de l'implémentation d'une véritable gouvernance politique en Afrique.
Au plan spécifique L'IPAY répond à de nombreuses sollicitations en termes de formation et de renforcement de capacités des pays de la CEMAC et de la CDEAO et au-delà et s'appuie sur des partenariats de longue date avec l'ENA de Paris ou le Pôle finances publiques de Dakar à travers la coopération française à Yaoundé. L’institut a une vocation panafricaine et bilingue qui offre désormais un catalogue de formations à l'intention des parlements du continent. Pour y parvenir, l'IPAY s'appuie sur des partenariats institutionnels tels que l'Assemblée parlementaire de la francophonie, l'UNESCO, le CAFRAD et l'ENAP du Canada.
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LAMB, L'ACTU BRÛLANTE PAR KHADIM SAMB
EXCLUSIF SENEPLUS - AFRICAN TIME - La chronique hebdomadaire diffusée en wolof tous les week-end à New-York