Au micro d'Ousmane Lo sur le programme radio new-yorkais African Time, Pape Ndao rappelle tous les points saillants de l'actualité de la semaine au Sénégal, il revient notamment sur l'affaire Cheikh Tidiane Gadio en expliquant bien la procédure judiciaire à laquelle l'ancien ministre du Séngal est confronté.
Le journal de 20 h de la RTS du vendredi 29 Décembre 2017.
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2017, ALLUMÉE PAR LE PÉTROLE ET LE GAZ
La découvertes des ressources fossiles a fait l’objet de débat sur la gestion de ces ressources naturelles dans différents endroits comme au Conseil économique, social et environnemental, à l’assemblée nationale, mais aussi dans la presse
L’année 2017 a été marquée par des découvertes de gisements de pétrole et de gaz. Celles-ci ont fait l’objet de débat sur la gestion de ces ressources naturelles dans différents endroits comme au Conseil économique, social et environnemental, à l’Assemblée nationale, mais aussi dans la presse.
Les différentes de couvertes de gisements de pétrole et de gaz au Sénégal ont alimenté des débats durant l’année qui arrive à sa fin. Le pétrolier écossais, Cairn Energy, avait mis la main sur un important gisement d’or noir dans le puits FAN south-1. Dans un communiqué, Simon Thomson, le patron de Cairn, disait que « Fan sud est notre dixième réussite au Sénégal depuis les trois dernières années et notre deuxième puits dans la partie profonde du bassin, à côté de la découverte Fan-1. Les résultats de FAN South seront intégrés à ceux de Fan-1 et seront ajoutés à ceux du champ SNE. Cela aidera la co- entreprise à mieux évaluer le potentiel du bassin en eau profonde, au large du Sénégal ». Pour rappel, Fan south-1 est situé sur le prospect FAN South, à 90 km au large du bloc Sangomar Deep offshore et à 30 km au sud-ouest de FAN-1. Cairn est l’opérateur du champ SNE avec 40% des participations totales. L’américain Conocophillips en détient 35%, FAR Ltd 15% et Petrosen, la société́ publique sénégalaise du pétrole, les 10% restants. Une autre découverte de nouveaux gisements d’hydrocarbures au Sénégal avait été enregistrée. Il s’agit de la société australienne Far limited qui détient 15% de Rufisque offshore, Sangomar offshore et Sangomar Deep. Ces derniers ont été repérés au nord de Sangomar. Cette compagnie avait annoncé avoir découvert une colonne de pétrole et de gaz de haute qualité, dans trois endroits différents au niveau du puits SNE. Depuis les premières découvertes de gisements, les compagnies internationales ont multiplié les découvertes d’hydrocarbures Sénégal. Ce qui a provoqué la ruée des firmes vers le pays de la teranga qui rêvait de devenir un ‘’carter de l’or’’ dans les prochaines années, avec le début de l’exploitation de ces ressources. Parmi eux, on peut citer les compagnies anglo-saxonnes spécialisées dans l’exploration, comme l’américain Kosmos energy qui avait découvert le méga-gisement gazier sénégalo-mauritanien de grand-tortue, le britannique Cairn Energy avec la découverte des ressources pétrolières de Sangomar profond et exploitant les sites de Rufisque offshore et de Sangomar offshore. Ainsi, d’autres compagnies commencèrent à s’intéresser, à savoir le géant français TOTAL sur le champ de Rufisque offshore profond (ROP).
Ruée des géants pétroliers vers le Sénégal
En décembre 2016, le colossal pétrolier britannique BP avait annoncé avoir trouvé un accord avec le groupe américain Kosmos Energy pour une prise de participation dans l’exploration gazière au large du Sénégal et de la Mauritanie. Au mois de mars, le plus grand groupe de production et d’exploration pétrolière de Chine (CNOOC) devenait un opérateur d’un bloc à la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Cette entreprise chinoise qui avait fait son entrée dans cette partie du pays, est déjà présente en Ouganda, au Ghana et au Nigeria.
Toutefois, ces découvertes de ressources naturelles ont alimenté des débats. Lors de son passage à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions d’actualité, Mahammad Boun Abdallah Dionne était revenu sur la question du pétrole. Le cas du groupe français TOTAL qui est entré dans les recherches et l’exploitation que certains qualifiaient comme une continuation de la colonisation, était au rendez-vous. Ainsi, le Premier ministre avait balayé d’un revers de main cette idée en soulignant qu’il n’y a pas eu de passe-droit en faveur des Français dans cette affaire. « Dire que Total a été favorisé, c’est faux. Il y a eu appel d’offres. Le pétrole sénégalais aiguise les appétits de toutes les grandes puissances du monde », avait-il soutenu. Et d’ajouter que les Américains, les Français, les Anglais et même les Chinois sont entre le Sénégal et la Guinée Bissau. Les Russes, à travers Gazprom, veulent disposer d’un permis d’exploiter. « Le Président a fait le choix de la diversité, que tous les pays qui ont les moyens de s’engager dans la recherche de ressources naturelles au Sénégal seront accueilli à bras ouverts», avait conclu le PM.
Expertise ghanéenne attendue
Concernant la gestion de ces ressources naturelles, le Président du Ghana, Nana Akufo Addo, en visite de travail et d’amitié à Dakar, comptait mettre à profit l’expérience de son pays en matière de pétrole au service Sénégal. « Notre séance de travail s’est axée sur la gestion des ressources naturelles, l’exploitation du pétrole et du gaz afin de mettre l’expertise du Ghana à profit. Et le Président s’est montré disponible pour une coopération bilatérale sur le terrorisme et la stabilité de nos pays », avait soutenu le Président Ghanéen. Ce que le Président sénégalais Macky Sall avait beaucoup apprécié. « Toutes les expériences réussies devront nous servir à éviter de faire des erreurs que beaucoup de pays africains ont eu à faire dans la gestion de leur ressources naturelles ». Juste après cette visite M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, le communiqué du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur avait annoncé qu’une mission sénégalaise devrait se rendre prochainement au Ghana pour s’inspirer de l’expérience de ce pays dans la gestion des ressources naturelles comme le gaz et le pétrole.
Le CESE pour anticiper sur la gestion
Dans le souci d’une meilleure gestion, le Chef de l’Etat Macky Sall avait invité le Conseil économique, social et environnemental (CESE) à réfléchir sur les modalités d’une gestion durable des ressources naturelles, dans un contexte marqué par les récentes découvertes de gaz et de pétrole au Sénégal. C’est chose faite car le thème retenu pour la deuxième édition des Journées Portes ouvertes du CESE portait sur : « La gestion durable des ressources naturelles ». De ce fait, cette année a été marquée par une série de panels pour réfléchir sur les enjeux, les impacts et les défis d’exploitation du pétrole et du gaz découverts récemment au Sénégal.
LA BAD PORTE L'AFRIQUE
4000 milliards seront injectés dans les économies du continent en 2018 en soutien aux pays membres de l'institution financière
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a autorisé l’institution financière, pour le soutien des pays membres, à lever jusqu’à 8 milliards de dollars, soit plus de 4.000 milliards de FCfa en 2018.
Pour aider les pays africains à trouver des financements à leurs projets économiques, la Banque africaine de développement (Bad) va lever 8 milliards de dollars, soit plus de 4.000 milliards de FCfa en 2018. « Dans le cadre de son mandat de soutien à ses pays membres régionaux, la Banque africaine de développement (Bad) a obtenu, mercredi 13 décembre 2017, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, de son Conseil d’administration le feu vert pour lever jusqu’à 8 milliards de dollars américains (Eu) sur les marchés de capitaux », indique un communiqué de l’institution financière. Notée triple A par les agences internationales de notation les plus réputées (Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s), la Banque dispose d’une gamme d’instruments financiers lui permettant de procéder facilement à des émissions libellées en dollars américains, en euros, en livre sterling et en dollar australien, selon la même source.
Au cours des cinq dernières années, la Banque africaine de développement a porté une attention toute particulière sur les investissements à forte responsabilité sociétale et environnementale notamment à travers l’émission d’obligations vertes qui a forgé sa réputation dans ce domaine. « Nous avons accru notre visibilité sur les marchés des capitaux et nous continuerons à lever des fonds auprès des investisseurs du monde entier dans le but de fournir à nos clients des ressources compétitives », a affirmé Hassatou N’Sele, vice-présidente par intérim en charge des finances et de la trésorerie à la Banque. En novembre 2017, la Bad avait lancé un programme d’obligations sociales axé sur les défis de développement que l’Afrique doit relever.
A la faveur de la mise en œuvre de ses cinq priorités stratégiques dites « High 5 », la Banque africaine de développement a lancé des obligations thématiques dédiées aux piliers suivants : « Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique », « Industrialiser l’Afrique » et « Eclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ». Cette dernière a été récemment récompensée par un prix.
Selon sa haute direction, la banque continuera d’explorer les perspectives d’émissions obligataires en devises africaines afin de faciliter le financement de ses opérations en monnaie locale et de promouvoir le développement des marchés obligataires locaux en Afrique.
LE TRÉSOR PUBLIC EN VOIE DE CERTIFICATION
Nous nous sommes engagés à faire certifier d’autres administrations du Trésor en l’occurrence la Direction de la dette publique au cours de l’année 2018 - L’objectif étant d’arriver à terme à faire certifier toutes leurs structures
Le directeur général du Trésor, Cheikh Tidiane Diop, a annoncé mercredi à Dakar, la mise en place, en 2018, d’un processus de certification au sein des administrations sous sa dépendance du trésor public d’ici 2018.
"Nous nous sommes engagés à faire certifier d’autres administrations du Trésor en l’occurrence la Direction de la dette publique au cours de l’année 2018", a-t-il déclaré lors d’un panel sur "Recette du général trésor (RGT) certifiée Iso 9001 version 2015".
Selon M. Diop, ce processus touchera également les autres structures du Trésor, l’objectif étant d’arriver à terme à "faire certifier toutes leurs structures et toutes leurs procédures à la grande satisfaction des usagers".
"Le défi n’était pas de certifier, mais de l’être et de le demeurer, afin de faire en sorte que les autres structures de l’administration générale, de la comptabilité et du Trésor soient certifiées", a-t-il dit.
Il assure que pour l’administration publique sénégalaise en général, la certification "représente une grande fierté, car cela l’inscrit en droite ligne vers les objectifs fixés par les plus hautes autorités", à savoir "placer leurs actions dans la gestion, le résultat et l’amélioration de l’offre des services".
"Cette certification de la RGT, en plus de nous satisfaire, pour la rigueur de nos processus, l’intégrité et la transparence des processus de notre métier, revêt également un aspect très particulier du point de vue de l’offre et des services du côté de nos usagers", a-t-il fait valoir.
Selon lui, les différents segments de de la Direction générale du Trésor ont fait l’objet d’enquêtes de satisfaction client, qui "ont corroboré la qualité de l’offre qu’ils donnent".
Le receveur général du Trésor, Ndèye Arame Fall Sall, note que le processus de certification "permet d’avoir une culture de la mesure pour aller vers l’amélioration des services".
L'EXPÉRIENCE SUR LES RACES "NDAMA" ET "GOBRA" RÉUSSIE
Le projet d'amélioration de la disponibilité et de la diffusion du matériel génétique amélioré de bovins au Sénégal, a fait de bons résultats, selon le directeur scientifique de l'ISRA
Le projet d’« amélioration de la disponibilité et de la diffusion du matériel génétique amélioré de bovins «Ndama» et «Gobra» au Sénégal » exécuté dans les centres de recherche zootechnique (Crz) de Kolda et de Louga a permis d’avoir de bon résultats, selon les acteurs.
Lancé en mars 2016, après un financement du Fonds national de recherches agricoles et agroalimentaires (Fnraa), le projet d’amélioration de la disponibilité et de la diffusion du matériel génétique amélioré de bovins « Ndama » et de «Gobra» au Sénégal a présenté ses résultats hier. Malgré sa courte durée, le directeur scientifique de l’Isra, El Hadji Traoré, a indiqué que le projet a eu de bons résultats dans l’amélioration génétique de la race « Ndama » vache présente au Sud du Sénégal et de la race «Gobra» présente dans la zone nord du pays. Concrètement, le projet a permis d’obtenir, selon Docteur Traoré, la réintroduction de sang neuf dans les noyaux de sélection par l’acquisition d’animaux provenant du milieu éleveur, la caractérisation phénotypique des animaux des noyaux de sélection, la collecte de semence de Zébu «Gobra» et «Taurin Ndama» et leur utilisation pour l’insémination artificielle.
Docteur Mame Mahé Diouf, coordonnatrice du projet, a rappelé que les objectifs étaient, entre autres, d’assurer la variabilité génétique au sein des noyaux de sélection des «Ndama» et «Gobra», de disposer d’une banque de semence dans les zones d’intervention du projet. 70 veaux des races « Ndama » et « Gobra » ont été acquis et mis en quarantaine. Au terme de l’observation, le poids moyen des animaux a avoisiné 400 kilogrammes pour le Zébu Gobra de Dahra et plus de 200 kilogrammes pour la race Ndama de Kolda. Pour le Centre de recherche zootechnique de Kolda, 224 animaux dont 56 mâles ont été étudiés avec extraction de sang, de génetypage, etc.
12.201 doses de semences collectées
Pour la collecte de semence en vue de la préservation des races, Dr Mame Balla Sow du centre de Dahra a révélé que 12.201 doses de semences ont été collectées dont 71 % pour les «Gobra» et 29 % pour les «Ndama». L’analyse de la collecte de semence a révélé aussi que la race «Gobra» a la meilleure qualité de semence. Pour le développement, 15 femelles ont été inséminées dont 6 gestations obtenues pour le moment ; ce qui est un résultat meilleur par rapport au passé, d’après Dr Sow. Il poursuit qu’avec la masse pondérale obtenue, si les races locales sont mises dans de meilleures conditions, elles peuvent avoir un meilleur poids et ainsi viser l’autosuffisance en viande et en lait.
El hadji Traoré, le directeur scientifique de l’Institut sénégalais de recherche agricole, est revenu sur l’importance de ce projet compte tenu du fait que «l’élevage bovin extensif joue un rôle important dans l’économie sénégalaise». «Malgré les faibles performances des races locales, elles contribuent plus que le système semi intensif à la satisfaction de la demande nationale en produits d’origine animale», a-t-il déclaré. Ce qui fait dire au Docteur El Hadji Traoré que l’augmentation des productions animales ne peut être envisagée qu’avec un meilleur mode de conduite et l’amélioration génétique des races locales.
A ce propos, l’Isra détient dans ses deux Centres de recherche zootechnique (Crz) de Kolda et de Dahra, des bovins élites de race «Ndama» et «Gobra» issus des programmes de sélection. «Bien que ces programmes aient connu des difficultés, ces matériels génétiques performants sont entretenus avec une vive attention. La conservation in vivo in situ des ces animaux élites est impérieuse surtout en l’absence d’une banque de semences», a affirmé le directeur scientifique de l’Isra qui demande une collaboration entre les acteurs de la chaîne de valeur.
Le directeur du Laboratoire national d’élevage et de recherche vétérinaire de l’Isra (Isra/Lnrv) a déclaré que le projet a suscité des attentes, notamment la valorisation des résultats de recherche en sélection animale en favorisant une large diffusion du progrès génétique par la pratique de l’insémination artificielle, outil biotechnologique très vulgarisé au Sénégal, le renforcement de la collaboration entre la recherche, le développement et les éleveurs. Le projet a permis aussi d’impulser une reprise des programmes de sélection animale dans les Centres de recherche zootechniques (Crz).
LA FAO ET L'ANPEJ RÉCONFORTENT LES JEUNES
Les deux organisations proposent un guide définissant un travail et un emploi rural décents, et expliquant le rôle de l’Etat dans la prise en charge de l’emploi des jeunes
L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) s’associent pour améliorer le rôle des collectivités locales dans la prise en charge de l’emploi des jeunes.
Fruit d’un partenariat lancé il y’ a trois ans, les deux organisations ont présenté un guide définissant un travail décent et un emploi rural décent, et expliquant le rôle de l’Etat dans la prise en charge de l’emploi des jeunes.
Le guide, un des points importants du projet destiné à la promotion de « l’approche pays intégrée pour l’emploi décent des jeunes en milieu rural » a été présenté aux acteurs du secteur, aux pouvoirs publics et à la presse en présence d’Amadou Lamine Dieng Directeur de l’ANPEJ et en présence aussi de Damian Cardona Onses représentant par intérim de la FAO au Sénégal. Ce dernier a insisté sur la porté international du travail présenté.
« Ce guide présente de façon simple une thématique complexe qui a des ramifications au niveau local, national et international » a déclaré Damian Cardona Onses lors de la cérémonie.
68 pages dans lesquels, on évoque l’appropriation de la dimension emploi décent dans les stratégies locales de développement et le rôle des autorités locales en matière d’emploi décent, ne pouvaient que satisfaire le Directeur de l’ANPEJ pour qui, la prise en compte des questions d’emploi rural décent au profit des jeunes doit être érigée en priorité dans le cadre de la territorialisation des politiques publiques.
« La mise en œuvre de ce guide va davantage promouvoir l’emploi rural. Il constitue un outil opérationnel de la stratégie de mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation » a soutenu Amadou Lamine Dieng.
L’emploi est un des principaux chantiers auxquels, les Etats africains doivent se pencher. Il permet de lutter contre la pauvreté, de lutter contre des phénomènes comme l’émigration clandestine et booster la création de richesse.
ACCROISSEMENT DE L'INDUSTRIE EN OCTOBRE
La production industrielle du Sénégal a enregistré une hausse 11,9% au compte du mois d'octobre 2017 contre une baisse notée l'année dernière
La production industrielle au Sénégal a enregistré un accroissement de 11,9% au mois d’octobre 2017, à la suite d’une baisse notée au mois précédent, a appris APA auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Comparée au mois d’octobre 2016, la production industrielle du Sénégal s’est relevée de 15,3%, précise la source.
Quant à la production totale notée au cours des dix premiers mois de l’année 2017, elle a augmenté de 2,4% par rapport à celle de la période correspondante de l’année 2016.