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1 mai 2025
Femmes
L'UA EN PROIE AU HARCÈLEMENT SEXUEL
Les auteurs de harcèlement sexuel profitent de leur position hiérarchique pour exploiter « les employés à contrat déterminé, les bénévoles et les stagiaires », en faisant aux jeunes femmes « des promesses crédibles de contrats »
L'Union Africaine a reconnu que « des incidents de harcèlement sexuel existent au sein de la Commission », selon les conclusions d'un comité chargé d'une enquête interne après des accusations parvenues par lettre anonyme.
« Le comité est arrivé à la conclusion que le harcèlement sexuel est pratiqué » au sein de l’institution, selon un communiqué de l’Union Africaine publié le 22 novembre.
« Les éléments de preuve présentés laissent penser que cette forme de harcèlement est pratiquée par des responsables à l’encontre d’employées de sexe féminin placées sous leurs ordres, notamment, mais pas exclusivement, lors de missions à caractère officiel à l’extérieur du lieu de travail », selon le communiqué, qui regrette l’absence d’une politique de lutte contre ces agissements.
44 cas de harcèlement sexuel présumé
Les auteurs de harcèlement sexuel profitent de leur position hiérarchique pour exploiter « les employés à contrat déterminé, les bénévoles et les stagiaires », en faisant aux jeunes femmes « des promesses crédibles de contrats ».
Dans son communiqué, l’UA fait part de son intention de « renforcer sa politique de tolérance zéro » et d’instituer une « politique globale de lutte contre le harcèlement sexuel qui protège les victimes et punisse sévèrement les auteurs », sans donner de calendrier précis pour sa mise en place. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, devrait prochainement mettre sur place un autre comité, chargé d’enquêter sur 44 cas de harcèlement sexuel présumé.
QUAND ON SE PERFECTIONNE POUR ETRE A L’AISE SUR NOS TALONS
Tendances : la femme et les chaussures à très haut talons
Beaucoup de femmes succombent à la passion du haut talon. Pourtant le port d’une manière continue de ces chaussures carrées ou en aiguille ne manque pas de conséquences. Si certaines filles ou femmes balancent de gauche à droite des jambes arquées, d’autres font carrément une glissade sur les plateaux de télé, sur les podiums de défilé ou en plein milieu de la rue. Pour éviter les chutes du haut des talons, des filles se retrouvent pour se perfectionner.
Son placard est rempli de chaussures ! Et pas n’importe lesquelles. Ce sont des chaussures à hauts talons de toutes marques et de toutes les couleurs. Lala, la trentaine, cigarette à la main, nous fait découvrir sa collection de talons de plus de 50 paires. Dans ce tas, on n’y trouve pas une paire de chaussure « bodio bodio ». C’est le talon classe et coûteux. Pas une paire à moins de 20 000 Francs. Cette fille chic ne sort jamais avec moins de 10 centimètres au bout des pieds. Elle et les chaussures à hauts talons, c’est une histoire d’amour. « Du matin au soir, je suis en talons. En allant au travail, chez des amis, au restaurant. En revanche, je les change régulièrement. Elle ne porte jamais la même paire dans deux endroits différents. Je suis toujours en talons. Ça fait partie de moi. J’aime les porter ». C’est comme ça pour elle. Et pour se sentir belle, c’est la loi du plus haut possible. Sans compter les différentes couleurs qui lui « facilitent » le maquillage du visage. En plus « et comme je suis de taille moyenne et de corpulence mince, avec les hauts talons à aiguille, je me sens un peu grande, élancée». Une femme, pour cette nana habituée des boites de nuits et autres cérémonies mondaines, devait être représentée par les talons et non par sa chevelure.
Charme de femmes
Lala est loin d’être la seule femme à succomber à cette passion des talons hauts. C’est devenu un phénomène de mode qui est en passe de battre le .. pavé. Il est impossible aujourd’hui de manquer, dans les rues, les talons hauts. Très hauts. Ou très, très hauts. Les créateurs ont inventé des chaussures dont les talons dépassent parfois les 15 centimètres. Dans les rayons d’une enseigne au marché Sandaga, les rangées de chaussures à talons hauts de toutes marques soigneusement rangées sur les 12 étagères dont quatre étagères sur chaque angle de la boutique renseignent sur le genre de clientèle qui fréquente le lieu. Que ce soit des chaussures avec ou sans strass, les talons aiguilles ou carré, sautent à l’œil. Moulaye Diop, gérant de la boutique, affirme que « ses » chaussures, toute la Jet Set se les arrache. Non sans reconnaitre que ces chaussures présentent un « petit défaut ». Et parfois pas le moindre. Yacine, une cliente trouvée en train de marchander une paire de chaussures, confirme. « Elles font parfois mal. Il y en a qui sont atroces à porter. Ce sont les chaussures très étroites et très pointues. Surtout quand on a le pied un peu large et que l’on veut porter une paire à talons fins, là on tente tout simplement de se tuer parce que tout notre poids repose devant ». Mais les femmes cherchent, avec ces très hauts talons, à mettre en avant leur côté féminin. « Avec les talons, on se sent plus féminines et plus sensuelles. C’est ce qui fait notre différence avec les hommes. Ça relève notre silhouette, affine les jambes »,s’est extasiée cette accro aux hauts talons qui font autant plaisir aux femmes qu’aux hommes. Ces modèles de chaussures sont tellement en vogue que toutes les femmes en portent. Dans les véhicules de transport en commun, arrêts de bus, les baptêmes, mariages… les filles et les femmes rivalisent d’ardeur avec leurs « coquettes »
Attention, danger !
Mais marcher avec des talons de plus de cinq centimètres, pour beaucoup de femmes, c’est un challenge. Il n’est pas rare de voir un mannequin faire une glissade et tomber du podium du défilé ou sur des plateaux de télé. On se rappelle de la chute de la star américaine Beyoncé devant son public. Des glissades accidentelles pour ces stars de la scène musicale et des plateaux de télé. A côté desquelles, des filles qui ne savent pas marcher avec ce genre de chaussures. Qui, dans les rues, sont parfois huées ou indexées, parce qu’elles marchent en boitant, les jambes arquées. Et se balancent de gauche à droite. Comme des patineurs ! Les accidents avec ces chaussures sont provoqués par un manque d’équilibre à cause de l’anomalie des talons à tige non stables, les chaussures à hauts talons provoquent des gestes imprudents et peuvent créer un handicap temporaire ou définitif. Elles peuvent provoquer un mal de dos, de posture.
Par conséquent, des douleurs. Savoir bien marcher avec lestalons, c’est tout un art. Les femmes assument et se perfectionnent. Dans un grand immeuble à Dakar, des filles s’y retrouvent discrètement pour apprendre à marcher avec ce genre de chaussures. Elles sont des étudiantes en maitrise et en formation, des stagiaires, des coiffeuses professionnelles mais qui restent encore des « bleues » en hauts talons.
L’une d’elles, voisine de chambre, explique. « Il y a une amie qui vient de France. Elle nous aide beaucoup sur le secret du port de chaussures à très hauts talons. Ce qui va nous empêcher de croiser les jambes ou de balancer sur les côtés. Elle nous dit toujours que la meilleure façon de marcher sur les talons, c’est de mettre un pied devant l’autre », a-t-elle tenté de réciter la leçon sur le secret du port de chaussures à talon aiguille très haute. « Dans le milieu professionnel, on nous demande d’être en talons. C’est infernal. Je suis en stage et je veux vraiment apprendre à être à l’aise dans mes talons. » Ce qui constitue pour elle une obligation professionnelle mais qui peut lui faire tomber de haut comme toute autre femme. Notamment sur le plan sanitaire.
Faciliter l’accès des femmes aux postes de haute responsabilité, c’est l’objectif du forum sur le leadership féminin organisé par Jeune Afrique media group. Dénommé «Les Héroïnes», cet événement qui en est à sa deuxième édition au Sénégal a été tenu samedi dernier. Il a été une occasion pour des femmes leaders évoluant dans différents secteurs d’activités de partager leurs expériences.
La deuxième édition du forum sur le leadership féminin en Afrique s’est tenue samedi dernier. Dénommé «Les Héroïnes», cet événement organisé par Jeune Afrique a pour objectif de faciliter l’accès des femmes aux postes à plus haute responsabilité. Selon Yves Biyah, directeur adjoint Jeune Afrique media group, partant du constat que seulement 5% des directeurs généraux sont des femmes, le groupe de média a décidé avec cet événement de voir comment faciliter l’émergence des femmes en Afrique. Plateforme d’échange et d’expérience, ce forum, à travers des plénières, des ateliers et des présentations d’experts, aide les femmes à prendre conscience de leurs capacités à devenir des leaders et à saisir les opportunités. Yves Biyah, qui souligne qu’il y a même une part d’autocensure de la part des femmes qui se demandent si elles ont les qualités, renseigne qu’il s’agit avec ce format de «créer ce déclic» pour qu’elles «aillent chercher les opportunités, quel que soit le secteur».
Au-delà de cette autocensure, l’organisateur de cet événement soutient aussi qu’il y a des contraintes sociales liées au statut d’épouse et de mère de famille.
Des questions qui ont été d’ailleurs abordées par les femmes leaders invitées dans leurs domaines d’activités. Ainsi, selon la directrice générale de Yum Yum, les femmes sont plus organisées que les hommes parce qu’étant capables de gérer une entreprise sans le savoir. Selon Mme Maha Baalbaki, elles ont la capacité de gérer la famille. Grâce à cette expérience, soutient-elle, il est possible d’être un bon manager. Pour la directrice de Sunu Assurance, il est possible d’être mère, épouse et chef d’entreprise. Pour Khady Ndaw Sy, il faut juste s’organiser et trouver le juste milieu. C’est aussi l’avis de la directrice générale d’Orange finances mobiles Sénégal. D’après Ramatoulaye Diallo Shagaya, il faut aussi assumer ses choix et ne pas se culpabiliser.
Prenant en compte le fait qu’«on est dans un monde plein de mutations», les organisateurs de cet événement ont choisi d’axer les échanges sur le thème de l’innovation. Expliquant le choix de ce sujet, Yves Biyah souligne que «sous l’impulsion des technologies, le digital, la téléphonie mobile, tout cela change la manière dont les gens réagissent et interagissent avec les autres, ce qui change le business modèle des entreprises». A cela, il ajoute «les changements sociologiques avec la démographie qui aura un impact dans des pays comme le Sénégal avec des populations qui doublent, qui sont de plus en plus urbaines et de plus en plus jeunes et qui va créer de nouveaux besoins».
Pour le directeur adjoint de Jeune Afrique, «la qualité première du leader c’est sa qualité à interpréter ces changements, à inventer de nouvelles solutions et à se réinventer soi-même pour s’adapter à ces réalité». Il s’agit ainsi d’aider les femmes «à embrasser l’innovation».
"MARIÉE DE DE FORCE À 14 ANS, JE ME BATS AUJOURD'HUI POUR LES DROITS DES FEMMES"
Alors que le monde célèbre ce mardi la Journée des droits de l’enfant, 11,4 % des jeunes Camerounaises seraient unies à un homme avant leur 15e anniversaire
Le Monde Afrique |
Josiane Kouagheu |
Publication 20/11/2018
Dans la salle des « causeries éducatives », le temps semble s’être arrêté. Garçons et filles sont suspendus aux lèvres d’Hawaou Aïssatou. L’unité « santé et reproduction des adolescents-jeunes » (SRA/J) de l’hôpital régional de Ngaoundéré, dans le nord du Cameroun, retient son souffle pour laisser parler la jeune femme.
Drapée dans un ensemble en basin brodé, la tête enveloppée dans un foulard assorti, Hawaou Aïssatou raconte sa « douloureuse histoire». Mariée à 14 ans, celle qui en a aujourd’hui 21 a eu le courage de divorcer et de tenter de se reconstruire. Pas si fréquent dans cette région pauvre et faiblement peuplée de l’Adamaoua, où l’activité principale est l’élevage de zébus.
Mariée à un homme de 45 ans
« J’ai été abandonnée par mon père et élevée par un oncle. Un jour, il m’a dit que j’étais déjà grande et qu’il était temps de me marier. Comme je n’étais pas prête, j’ai été expulsée de la maison. J’étais en classe de 6e. »
Dans la salle, les adolescents imaginent la petite fille qu’on voulait transformer en femme. Hawaou poursuit, raconte son désarroi, son au revoir à l’école que, pourtant, elle aimait tant. Mais elle n’a d’autre solution que fuir Ngaoundéré pour se réfugier chez une tante, au village.
Courte trêve. Au bout d’un an, les mêmes mots reviennent, un soir, prononcés par le mari de sa tante. « Tu dois te marier, absolument», lui intime-t-il. Cette fois, Hawaou n’a plus d’échappatoire.
« Je ne pouvais plus retourner chez mon oncle et encore moins chez ma mère. Elle était pauvre et n’avait pas les moyens de s’occuper de moi. »
Résignée, elle accepte finalement d’épouser « un père de famille,conseiller municipal âgé de 45 ans, déjà marié à une première femme ». Mettant entre parenthèses ses rêves de petite fille. « Moi, je voulais aller à l’école. Mais pour ma famille, l’éducation n’était vraiment pas importante pour une fille. Pour eux, j’étais en âge de me marier et c’est tout », déplore Hawaou, dont l’histoire ressemble à celle de beaucoup d’autres jeunes Camerounaises.
Le poids des traditions
Alors que le monde célèbre, mardi 20 novembre, la journée internationale des droits de l’enfant, les mariages précoces restent une triste réalité au Cameroun, où 11,4 % des jeunes filles seraient mariées avant leur 15e anniversaire, selon une enquête réalisée en 2014 par l’Institut national de la statistique et le ministère de la santé publique. Dans le nord, les chiffres sont plus élevés encore : 20,3 % dans l’Adamaoua, 24,2 % dans la région du Nord et 18,8 % dans l’Extrême-Nord.
Dans ces régions où la tradition est omniprésente, le mariage est considéré comme un accomplissement. « C’est un honneur pour de nombreux parents», souligne Habiba Hamadou, infirmière accoucheuse et responsable de l’unité SRA/J de Ngaoundéré. Selon une étude menée en 2014 par l’Institut du Sahel et l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes, les «normes traditionnelles » sont mentionnées comme étant la cause principaledes mariages précoces et forcés : 89 % des personnes interrogées estiment même que « les femmes ne doivent pas avoir leurs premières règles sous le toit de leurs parents, mais chez leur époux».
Hawaou s’est mariée vierge. Pour nous raconter sa découverte du sexe, elle s’isole dans un bureau, à l’abri des regards. « Je ne savais même pas ce que signifiait une relation sexuelle », murmure-t-elle, les yeux fixés au sol. Elle raconte avoir « eu mal la première fois et les autres fois aussi ». Deux ans plus tard, elle donnait naissance à une petite fille. Mais l’arrivée du bébé ne change rien pour cette femme-enfant. Les relations avec sa coépouse et son mari restent « compliquées ».
« Je n’étais pas à l’aise.Je m’évanouissais beaucoup, j’avais toujours mal à la tête, j’avais des palpitations, j’étais toujours anémiée. J’ai même commencé à délirerde temps en temps et mon mari m’enfermait dans la chambre le temps que ça se calme.»
Députée junior
Hawaou est à bout. Elle décide de partir. Moins de quatre ans après le mariage, elle quitte le foyer familial avec son bébé.
« J’ai dit à ma mère que je n’en pouvais plus, que j’allais mourir… En me voyant, elle a compris. »
Hawaou se reconstruit peu à peu en lisant le Coran et en suivant les conseils des imams qui, eux, « ne [la] jugent pas ». Elle reprend même ses études en classe de 5e, reprend goût à la vie et postule pour être députée junior.
Un an durant, elle fera partie de ces 180 jeunes parlementaires et suppléants, âgés de 9 à 18 ans, sélectionnés sur leurs résultats scolaires dans les établissements primaires et secondaires du Cameroun. C’était son vœu : débattre des sujets qui concernent les enfants. Depuis, la jeune femme tente par tous les moyens de sensibiliser les jeunes filles. Elle appelle les autorités religieuses et traditionnelles à « dialoguer » et encourage les parents à « envoyer les filles à l’école ».
Mais son discours ne plaît pas à tout le monde. Ses opposants l’accusent d’« inciter les jeunes filles à se prostituer». Qu’importe, elle laisse dire et, même menacée, continue de s’inviter dans les maisons pour expliquer aux parents « les avantages de l’éducation ».Elle se souvient d’avoir sauvé une fillette :
« On voulait la forcer à se marier à un homme qu’elle n’avait jamais vu. J’ai pu dialoguer avec les parents et le mariage n’a pas eu lieu. »
« La vie est un combat »
Aujourd’hui, Hawaou rêve de reprendre ses études et de parcourir le Cameroun pour sensibiliser parents, tuteurs et autorités aux conséquences des mariages précoces. Mais elle n’a pas encore trouvé le moyen de financer sa mission. Faute d’argent, elle a donc arrêté l’école après la seconde et travaille.
« J’ai même dû laisser mon enfant chez son père, où il est bien traité. Je n’ai pas perdu espoir et j’espère qu’un jour une bonne âme m’aidera, que je puisse reprendre l’école. »
En attendant, elle participe tous les mois aux causeries organisées à l’unité SRA/J, mise en place par le Fonds des nations unies pour la population et le ministère de la santé. « J’ai eu le courage de divorcer et je me bats contre le mariage des enfants. Je vous encourage à ne jamais baisser les bras. La vie est un combat, soyons courageux», lance-t-elle à l’auditoire captivé par le courage de cette jeune femme.
PAR IBRAHIMA SADIKH NDOUR
AMINATA TOURÉ, TRAFIQUANTE DE CV ?
Toute personne attentive a pu remarquer le titre pompeux de «Dr» (Docteur) que lui sert sa cellule de communication - Qui peut affirmer, avec exactitude, le sujet de sa thèse, le lieu et l’année de sa soutenance ainsi que les publications subséquentes ?
Le cas de l’ex premier ministre Aminata Touré est pathologique. Il est symptomatique et représentatif de notre classe politique actuelle : mentir, toujours mentir, se tailler de beaux rôles qu’on a jamais joués dans sa vie, se verser dans la manipulation de l’opinion publique (avec la complicité et la complaisance de la presse). Le dessein ultime de ce spectacle permanent d’égocentrismes est de s’accorder une importance et une crédibilité dont ne saurait disposer. Et, subséquemment, parvenir à se tailler une place dans le cercle restreint du Président de la République, gage d’un accès privilégié aux prébendes et sinécures de la République.
Toute personne attentive a pu remarquer le titre pompeux de «Dr» (Docteur) que lui sert sa cellule de communication. Qui peut affirmer, avec exactitude, le sujet de sa thèse, le lieu et l’année de sa soutenance ainsi que les publications subséquentes dans des revues scientifiques d’évaluation par les pairs ? À ma connaissance, personne ! Voici les résultats des investigations menées relativement à ce point noir de son CV qui ressemblerait beaucoup plus à une supercherie. Elles sont factuelles, documentées et prouvées.
Un CV trafiqué ?
Tout indique qu’Aminata Touré ne serait pas titulaire d’un Doctorat en «Management financier international» contrairement à ce qu’affirmait sa biographie officielle diffusée par le Gouvernement du Sénégal. Et ce, suite à sa nomination comme Premier ministre, et en dépit de ce que continuent de prétendre ses «Amis de la diaspora» et sa cellule de communication.
En effet, dans la biographie officielle d’Aminata Touré diffusée par le gouvernement sénégalais (www.gouv.sn), on y apprenait qu’elle a couronné son «cursus universitaire à l’École internationale de management de Paris III par l’obtention d’un PhD en Management financier international ».
Pour celles et ceux qui connaissent Paris III (L’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3), cette université est exclusivement dédiée aux Humanités (www.univ-paris3.fr ). On y apprend et on y sort diplômé en Arts du spectacle, en Information & Communication, en Sciences du langage, en Langues, en Lettres et en Sciences humaines & sociales, mais non en «Management financier international».
Donc, chose gravissime, la biographie officielle de la dame diffusée par le gouvernement recele des informations fausses et trompeuses que seule l’intéressée aurait pu inclure dans son CV présenté lors de sa nomination. En tant que Première ministre.
Sur la page Facebook des «Amis de Mimi Touré de la Diaspora» il y est écrit que «Dr Aminata Touré» est titulaire d’un «doctorat en management financier international de l’École internationale de management de Paris». On note que l’établissement où elle a obtenu son «Doctorat» change dans ce document.
Ce n’est plus Paris III comme mentionné dans le communiqué officiel du gouvernement sénégalais, mais «l’École internationale de management de Paris» tout simplement. Vérifications faites, on trouve que cet établissement existe bel et bien (www.eimparis.com ).
Toutefois, cet établissement n’a pas de programme doctoral. Il est plutôt orienté vers la pratique professionnelle et, dans le domaine du management, il n’offre que deux diplômes du niveau BAC + 5 ans.
Deux vérifications supplémentaires ont été effectuées. La première vérification a été faite sur les bases de données du Ministère français de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid20185/la-formation-doctorale.html ). Elle a permis de découvrir que sur les 273 écoles doctorales accréditées par l’État français dans les établissements autorisés à délivrer le doctorat, «l’École internationale de management de Paris» n’y figure pas (appliweb.dgri.education.fr/annuaire/selectEd.jsp ).
La seconde vérification a été menée sur le site qui recense l’ensemble des thèses de doctorat soutenues en France depuis 1985 jusqu’en 2016 (www.theses.fr ). Sur les 395542 thèses de doctorat soutenues et recensées à ce jour, seules deux (2) ont été défendues par des personnes répondant au nom d’Aminata Touré : une thèse de doctorat en Médecine (biologie moléculaire et cellulaire) soutenue en 2000 et une autre récemment défendue en 2015 en Droit privé.
Pour conclure sur ce point, que ce soit à Paris III ou à l’École internationale de management de Paris, les faits relatés ci-dessus prouvent, sans équivoque possible, qu’Aminata Touré ne disposerait pas d’un Doctorat ou d’un Ph.D en «Management financier international». Elle aurait badigeonné son CV pour se prévaloir d’un titre et d’un diplôme qu’elle n’aurait pas eu.
PAR SOULEYMANE LY
MA SŒUR, REINE OU SERPILLÈRE !
Chères sœurs ! Sans vous l'homme n'est absolument rien - Reprenez-vous et montrez le bon exemple aux autres - Que ceux là qui ne vous méritent pas aillent voir ailleurs
Que vous arrive t'il ? Lou khew ? Dites-moi s'il vous plaît. J'ai besoin de savoir comment vous avez fait pour en arriver là.
Depuis quelques temps vos frasques polluent les réseaux sociaux et les rubriques faits divers de la presse. Si ce n'est pas "des vocaux salaces", on vous accuse des pires actes.
Mesdames et mesdemoiselles !
Vous êtes entrain de troquer la perle rare que vous êtes contre du cuivre (peureum). Lane moko fi diar ? Vous oubliez que vous êtes la chose la plus extraordinaire qui puisse exister dans l'humanité. Sans vous le monde n'aurait jamais existé.
Vous êtes des REINES. S'il vous plait comportez vous en REINE.
Dieu a fait de vous le champ dans lequel IL a décidé de semer toutes ses graines, tout son espoir de voir des hommes et des femmes avec des valeurs peupler la planète. Ne le décevez surtout pas !
Beaucoup d'hommes ne vous feront pas rebrousser chemin si vous vous engagez dans la mauvaise porte surtout quand ils deviennent excités. Le sexe de l'homme et son esprit sont inversement proportionnels. Plus l'un s'élève plus l'autre s'abaisse. Un homme excité ne réfléchit plus.
Quand un homme a le culot de vous dire certaines choses c'est qu'il ne vous respecte plus. Comment pouvez-vous être avec quelqu'un qui ne connait pas votre valeur ? Une REINE on l'a respecte ou on quitte sa cour.
Que les mirages de ce bas monde ne vous fassent pas accepter l'humiliation. « Lane moy Iphone ? Louy greffage ? Lane moy tablette ? » En acceptant ce marchandage vous acceptez d'être des esclaves comme nos grands parents qui étaient vendus pour de la pacotille. Eux au moins ils n'avaient pas le choix mais vous vous l'avez.
REFUSEZ !
Depuis la nuit des temps les hommes vous font croire que vous êtes le sexe faible et pourtant ils ne vous protègent pas. Quand quelqu'un est faible on le protège au lieu d'en profiter. Beaucoup d'hommes en profitent. Ils vous attaquent là où ils vous croient faibles en vous proposant des choses viles de ce bas monde. Ils vous tendent des pièges et vous y tombez facilement.
Chères sœurs !
Sans vous l'homme n'est absolument RIEN ! Reprenez-vous et montrez le bon exemple aux autres.
Quand un homme commence à mal vous parler, arrêtez le net et s'il vous aime il comprendra. Vous ne méritez l'irrespect de personne. Que ceux là qui ne vous méritent pas aillent voir ailleurs. Quand un homme vous aime, il ne vous fera jamais prendre certains risques. Excités certains hommes deviennent des animaux.
Ne comptez pas en ce moment là sur eux pour vous donner de bons conseils. Ils continueront d'insister même si vous leur montrer que vous avez peur. Ils te donneront des garanties du genre « keene douko yeuk »... « Dagnouy feene ! » S'ils n'en parlent pas entre amis, ils ne savent pas quand leur téléphone tombera dans les mains d'un autre.
Reprenez votre trône mes chères sœurs. Vous êtes en train de la déserter pour une natte bien pourrie.
Comment pouvez accepter que l'on vous parle au téléphone jusqu'à des heures indues de la nuit ? Ceux et celles qui vous entendent parler même s'ils ne vous le disent pas, pensent que vous êtes sans valeur.
Honorez la maman qui vous a donné naissance ! Chaque fois que vous trébuchez c'est elle qui en souffrira le plus. On lui jettera à la figure : « doom ja, Ndeye ja » même si ce n'est pas vrai des fois. On lui dira loin de vos oreilles qu'elle ne peut pas avoir une fille de valeur car elle même n'en a pas. Elle pleurera loin de tes yeux. Elle tombera malade de tes agissements.
C'est cela que vous voulez ?
Soyez des REINES et pas des serpillères, s'il vous plaît.
"JE NE VEUX PAS ÊTRE LA SEULE NOIRE PROFESSEURE D'HISTOIRE AU ROYAUME-UNI"
La Camerounaise Olivette Otele, professeure et titulaire d'une chaire d'histoire à l'Université Bath Spa, espère constituer une émulation pour ses paires du continent
La première noire professeure d'histoire du Royaume-Uni déclare espérer qu'elle ne sera pas "la seule" à atteindre ce niveau.
Olivette Otele a été nommée professeur et titulaire d'une chaire d'histoire par l'Université Bath Spa le mois dernier.
"Je pense que les barrières structurelles empêchent les personnes qui me ressemblent et qui viennent d'autres origines ethniques d'évoluer et de réaliser certaines choses. Vous devez travailler plus dur, beaucoup plus dur", a déclaré le Dr Otele à la BBC lorsqu'elle a été désignée comme l'une des 100 femmes de 2018.
Moins d'un professeur d'histoire sur 100 travaillant aujourd'hui au Royaume-Uni est d'origine noire, selon une étude récente de la Royal Historical Society.
Environ 94% sont des blancs.
Une enquête réalisée en même temps a suggéré que près d'un historien noir et issu d'une minorité ethnique travaillant dans l'enseignement supérieur sur trois ayant répondu a déclaré avoir été directement victime de discrimination ou d'abus en raison de sa race ou de son appartenance ethnique.
"Le milieu universitaire britannique est très difficile en général pour tout le monde, mais encore plus pour les gens d'autres horizons. Les historiens forment un groupe très uni. Il n'est pas surprenant que nous ne soyons que deux, d'abord un homme noir qui a été nommé il y a deux ans et maintenant moi", explique-t-elle.
Le Dr Otele, originaire du Cameroun, est spécialiste de la mémoire collective et de la géopolitique, en particulier de l'histoire coloniale britannique et française.
Elle est titulaire d'un doctorat en histoire de l'Université de la Sorbonne à Paris et a déjà écrit sur l'esclavage, le féminisme et la politique.
"J'ai travaillé très dur, j'ai continué à pousser et j'ai eu une famille", dit-elle. "C'est difficile. Je suis fatiguée"
Les recherches de la Royal Historical Society suggèrent que le manque de diversité a un impact réel sur la "qualité de l'enseignement, de l'apprentissage et de la recherche en histoire au Royaume-Uni".
"Des recherches récentes sur l'histoire des Noirs, l'histoire des migrations et de l'ethnicité, l'histoire des races, de l'impérialisme et de la décolonisation ont transformé notre connaissance et notre compréhension du passé britannique, européen et mondial", peut-on lire dans le rapport.
Mais cette recherche ne fait pas son chemin dans le programme d'études et "le profil racial et ethnique des étudiants et du personnel des départements d'histoire des universités britanniques est resté en très grande majorité blanc".
Alors que "l'inégalité raciale et ethnique est une question urgente", qui, selon la Royal Historical Society, doit être traitée en priorité, le Dr Otele affirme qu'il y a quelques signes prometteurs pour l'avenir.
"Les choses changent déjà au Royaume-Uni. Il y a 10 doctorants noirs. Ils sont féroces. Nous ne voulons pas seulement attendre que les gens nous donnent une promotion. On travaille dur pour ça", ajoute-elle.
Le Young Historians Project, une organisation à but non lucratif formée par des jeunes, est l'un des projets qu'elle cite comme un signe des choses à venir.
Une partie de leur travail consiste à soutenir de jeunes historiens du patrimoine africain et caribéen en Grande-Bretagne.
"Nous sommes tout aussi capables", dit-elle au sujet des universitaires noirs et des minorités ethniques, "il s'agit simplement de nous donner une chance".
"J'ai travaillé très, très dur et j'ai poussé. Et je suis une femme. Les hommes vont plus vite que nous en termes de progrès professionnel", soutient-elle.
Elle espère que ses réalisations inspireront d'autres personnes à suivre son chemin.
"Nous avons le cerveau, la capacité et le pouvoir de le faire. Etudiants - suivez vos rêves. Soyez réaliste, mais poursuivez vos rêves. Cela peut arriver. Je veux montrer aux femmes qui me ressemblent que c'est possible. Je ne suis pas super humain", conclut-elle.
«EN AFRIQUE, IL N’Y A QUE 5% DES FEMMES QUI OCCUPENT DES POSTES DE DG»
Yves Biyah directeur général adjoint du groupe Jeune Afrique
Plusieurs femmes juristes, ingénieures, responsables commerciales, expertes en digital ou encore créatrices d’entreprises se sont se données rendez-vous à Dakar dans le cadre de la deuxième édition du Forum des Héroïnes de samedi dernier. Pour cette année, les organisateurs ont porté leur choix sur le thème de l’innovation qui, pour eux, est au service du leadership
«Notre objectif est de permettre aux femmes africaines d’accéder à des postes de responsabilité. Cette mission a été décidée sur la base d’un constat très simple : En Afrique, il n’y a que 5% des femmes qui occupent des postes de directrices générales, ce qui est insuffisant », a dit le Directeur Général Adjoint du groupe «Jeune Afrique», Yves Biyah. Et ce forum vient, selon lui, apporter des solutions afin de faire changer la donne. A travers cette rencontre annuelle, les organisateurs veulent faire comprendre aux femmes qu’elles ont du talent et doivent aller saisir leurs chances. «Elles se demandent souvent si elles ont du talent pour y arriver ; on veut créer chez elles ce déclic et leur faire comprendre qu’elles sont capables de le faire et les pousser à aller chercher les postes quel que soit le secteur», explique le DGA de «Jeune Afrique».
Sur le thème, Yves Biyah souligne que le choix s’explique par le fait que le monde est en plein de mutation comme dans le domaine de la technologie avec le digital qui est partout. Ce qui fait que tout change dans la manière dont les gens consomment et interagissent. Cela apporte aussi des changements dans le business model de toutes les entreprises.
Des innovations sont aussi notées sur le plan sociologique avec la démographie qui aura des impacts importants dans des pays comme le Sénégal avec une population qui double et qui est de plus en plus jeune. «Nous pensons que la qualité première d’une femme leader de demain voire même de toujours est sa qualité à interpréter ces changements, à inventer de nouvelles solutions et à se réinventer soit même afin de s’adapter à ces nouvelles réalités. On veut les aider à embrasser l’innovation telle qu’elle arrive », lance M. Biah. En plus de l’autocensure, le Directeur Adjoint de Jeune Afrique soutient que les femmes sont confrontées à d’autres contraintes qui sont d’ordre familial avec la gestion de la maison ou encore des contraintes sanitaires qui leur font quitter leur emploi.
L'EX-MANNEQUIN TRÈS ÉBRANLÉ
Après la mort de Marie, poignardée en France, l'ex mannequin Erika inconsolable...
Dakarposte a appris de ses canaux de renseignements que l'ex mannequin Erika, qui n'est plus à présenter, est ébranlée par la mort inattendue de Marie de Barros. Normal, serait-on tenté de dire que l'ex épouse de l'imprimeur Cheikh Bâ soit inconsolable. Car, pour ceux qui l'ignorent encore la disparue, poignardée en France, est la cousine d'Erika.
D'ailleurs, c'est Erika, alors unie devant Dieu et les Hommes avec Cheikh Bâ, qui avait hébergé sa défunte cousine. A l'époque le couple Bâ logeait au Point E, à un jet de pierre de chez Idrissa Seck. Sachant que Marie de Barros voulait coute que coute faire du mannequinat, "Rica", comme Cheikh Bâ surnommait affectueusement son épouse, n'avait pas sourciller à lui apprendre à "marcher".
Défilé haute couture, shooting photo... Le monde du mannequinat a de tous temps attiré la défunte. Depuis toujours.
Mais sa cousine, qui a blanchi sous le harnais, ne cessait de lui dire: " attention ...attention..." sachant que derrière les strass et les paillettes se cache une profession beaucoup moins glamour qu'il n'y paraît. Rica, qui n'est pas tombée dans la tentation de cet univers abscons ne cessait de prodiguer des conseils à Marie. Laquelle a su garder la tête sur les épaules. Elle percera quand même dans le monde du mannequinat après s'être fait remarquer par un illustre "chasseur de têtes", en l'occurrence le talentueux photographe et designer Ousmane Ndiaye Dago.
D'ailleurs, la disparue a eu à défiler pour la fameuse "Miss Lissa" avant de sauter à l'oeil de bien des stylistes de la place. Elle quittera plus tard le Sénégal pour la France.
Malheureusement, elle a tiré sa révérence.
Pour rappel, Marie Erika de Barros, une Sénégalaise de 28 ans et mère de cinq enfants dont des triplés, a été poignardée avant-hier, jeudi 15 novembre, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). L'auteur du crime serait son ex-mari, qui aurait pris la fuite.
Le corps de la jeune femme a été retrouvé par un voisin sur le palier du neuvième étage d'un immeuble Hlm.
"On a entendu un gros 'boum' sur notre porte. Mon fils a ouvert, Mary était allongée sur le palier, raconte une voisine de palier, interrogée par Le Parisien. Elle avait du sang qui giclait de son cou, plusieurs blessures au niveau des bras… C'était horrible."
La fille de la victime, âgée de 8 ans, a vu sa maman allongée par terre, la gorge tranchée. Elle criait "maman ! maman ! maman !". "Elle était complètement paniquée, rapporte la voisine. Ça va me marquer à vie."
Mary est une ancienne caissière dans un supermarché. Ses triplés "avaient 6 ou 7 mois".
Le Parisien informe que le parquet de Bobigny a pris une "Ordonnance de placement provisoire (OPP)" pour les cinq enfants de la victime. Dans un premier temps, signale le journal, les enfants ont été confiés au service départemental de l'Aide sociale à l'enfance (ASE)
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"J'AI VÉCU PIRE QUE SÉGOLÈNE ROYAL"
Seynabou Gaye Touré, présidente du Conseil régional fait des révélations étonnantes sur son élection à la tête du département de Tivaouane - Une anecdote qui renseigne sur le sexisme très présent dans la politique sénégalaise - ENTRETIEN
IGFM |
Harouna Fall, Mor Talla Gaye, Bathie Gning, Cheikh Sarr et Pape Lam |
Publication 17/11/2018
Seynabou Gaye Touré, présidente du Conseil régional fait des révélations étonnantes sur son élection à la tête du département de Tivaouane. Une anecdote qui renseigne sur le sexisme très présent dans la politique Sénégalaise.
Seule femme à la tête d’un exécutif local dans la région. Seynabou Gaye Touré dit avoir vécu pire que Sègolène Royal qui a sorti un livre à succès dernièrement intitulé : «Ce que je peux enfin vous dire». Une manière pour elle de brocarder le sexisme et la violence des hommes à son égard. Regardez et tendez l’oreille…