Des responsables de l'ONG britannique ont engagé des prostituées en Haïti lors du tsunami de 2010. Certains ont été licencié, d'autres ont démissionné. Le gouvernement de Theresa Mey réclame une enquête immédiate.
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"LES LIONS M’ONT BOULEVERSÉE LE CŒUR EN 2002"
Fatma Samoura, secrétaire générale de la Fifa, se remémore de la joie engendrée par la belle victoire du Sénégal sur la France lors du mondial 2002
La secrétaire générale de la Fifa, Fatma Samoura, confie avoir été bouleversée par la victoire des Lions du football sur la France lors du mondial 2002, un exploit qu’elle considère comme un des "plus grands moments" qu’elle a vécus dans le football.
"Le Sénégal m’a bouleversé le cœur en 2002 lors de la victoire contre la France", a déclaré la Sénégalaise dans un entretien avec la radio française RTL, dans le cadre de la journée dédiée au sport féminin en France.
Pour sa première coupe du monde en 2002, l’équipe du Sénégal avait battu (1-0) celle de la France, alors championne du monde en titre, en match d’ouverture du Mondial de cette année-là.
Les lions du football, qui retrouveront la Coupe du monde en 2018, en Russie (14 juin au 15 juillet), avaient ensuite atteint les quarts de finale du Mondial 2002, co-organisé par le Japon et la Corée du Sud.
Fatma Samoura a été nommée il y a deux ans au poste de SG de la Fifa après l’élection du Suisse Gianni Infantino, alors que l’instance dirigeante du football mondial se débattait dans un scandale de corruption impliquant plusieurs de ses dirigeants.
Mme Samoura, arrivée à la FIFA dans ’’un monde d’hommes’’, assure n’avoir jamais été victime de racisme, bien qu’elle soit la première Africaine à occuper une fonction aussi importante dans le football mondial.
Concernant les réformes entreprises par l’instance internationale, celle qui a la haute main sur l’administration de la Fifa, elle a rappelé la décision prise de lancer une Commission entièrement dévouée au football féminin.
Elle a aussi réaffirmé la volonté de la FIFA d’entamer des réformes visant à mettre en place des règles plus saines qui préserverait l’instance internationale du football d’éventuels scandales de corruption.
Le Sénégal a officiellement lancé le projet de Recherche-Action baptisé « Promotion d’une gouvernance foncière inclusive par une amélioration des droits fonciers des femmes au Sénégal ». Le projet est lancé par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr), le 7 février 2018 à Dakar.
« Ce projet vise à contribuer à l’amélioration de l’accès et du contrôle des femmes sur les terres et leur participation dans les instances de prise de décision pour une gouvernance foncière responsable et durable, dans un contexte d’acquisition de terres à grande échelle », a expliqué le directeur exécutif de l’Ipar, le Dr Cheikh Oumar Ba. La durée du projet est de trois ans. Il bénéficiera de la participation d’ « une centaine de représentants d’organisations féminines, de parlementaires, de représentants de l’Etat et des bailleurs de fonds ».
«Thiès enregistre le plus fort taux de viols d’enfants déclarés.» La révélation est faite par le Point focal du Cadre départemental pour la protection de l’enfance, (Cdpe). Alioune Sarr était l’invité du Cadre de concertation pour le développement de Thiès (Ccdt), qui organisait la première édition de son concept «Face aux Thiessois».
Alarmante ! Ainsi est décrite la situation à Thiès qui «enregistre le plus fort taux de viols d’enfants déclarés». Une information fournie par le Point focal du Cadre départemental pour la protection de l’enfance (Cdpe). «Face aux Thiessois», Alioune Sarr a fustigé les «nombreux cas de viols d’enfants enregistrés à Thiès», avant d’indexer les parents. «Si vous regardez les enfants victimes de viols, vous verrez que la plus grande part de négligence revient à leurs mamans», explique-t-il. Pis, se lamente M. Sarr, «nombre de ces cas de viols perpétrés dans les maisons sont toujours réglés en douce». Ainsi et de se demander : «Est-ce que le fait de ne pas dénoncer ces crimes odieux vaut la peine de sacrifier la vie d’un enfant qui a été violé par un proche parent ?» Un autre point abordé par le manager de l’Association Kajoor Jankeen concerne l’errance des enfants dans la rue. Alioune Sarr fait noter à ce propos qu’«à Thiès, il y a des urgences sur la condition de l’enfance». Il argumente : «Malgré la décision du chef de l’Etat, en juillet 2016, de retirer d’urgence les enfants dans les rues, sous peine de sanctions contre les parents fautifs, le nombre d’enfants de la rue a augmenté de manière exponentielle à Thiès.» Il constate que «la ville de Thiès est bourrée de talibés, ils sont partout si tant est qu’il y a des urgences concernant la condition de l’enfance. Les problèmes des enfants sont pluriels. Ils subissent le plus les difficultés que nous rencontrons au niveau national». Selon le Point focal du Cdpe, «ces enfants souffrent et les responsabilités se situent à tous les niveaux». Il trouve qu’«un enfant, sa place ce n’est pas dans la rue, encore qu’il ne doit pas tendre la main pour survivre. Des responsabilités partagées aussi bien par les maitres coraniques, les parents que l’Etat». Toutefois, pense-t-il, «il faut une volonté étatique pour régler ce problème».
« Les stratégies mises en œuvre au Sénégal depuis plusieurs années ont connu un niveau de saturation faisant qu’on ne pouvait pas aller au-delà », déclare le Dr Oumar Sarr, directeur de la Santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Cet élément justifie, entre autres, les raisons du ralentissement des progrès en planification enregistrés ces dernières années.
Le Sénégal fait désormais partie du lot des pays ralentissant les progrès en planification familiale en Afrique de l’Ouest francophone. Pourtant, il avait attiré tous les regards lors de la première phase d’exécution (2011-2015) du Partenariat de Ouagadougou. Un mouvement lancé en 2011 pour permettre aux femmes qui le désirent d’accéder librement aux services et méthodes de contraception dans les neuf pays francophones de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo). Surtout que ces derniers affichent les prévalences contraceptives les plus basses dans le monde. En effet, entre 2012 et 2014, le Sénégal a enregistré successivement des gains de 4 points. Le taux de prévalence est ainsi passé de 12 % à 20 % durant cette période. Cette performance exceptionnelle lui a valu son statut de leader parmi les Etats ouest-africains qui tentent de faire en sorte que chaque femme puisse accéder, sans contrainte aucune, et de façon volontaire, à la planification familiale.
Malheureusement, le Sénégal n’a pas pu atteindre, les années suivantes, les objectifs qui lui sont assignés dans le cadre du Partenariat de Ouagadougou. Surtout en 2016 et 2017 où des gaps importants ont été enregistrés. A titre illustratif, un écart de 10.645 femmes à enrôler dans les programmes de planification familiale a été noté en 2016. Car sur un objectif de 43.412 nouvelles femmes à recruter, il n’a réussi à en avoir que 32.767. L’année 2017 n’a pas été meilleure, le Sénégal n’étant pas en mesure de toucher les 86.800 femmes à intégrer dans les programmes de planification familiale. Avec 75.377 nouvelles femmes additionnelles recrutées, il lui manque un effectif de 11.423 femmes.
Alors, au moment où il est demandé aux pays du Po d’accélérer les progrès afin d’atteindre les objectifs fixés en 2020 et consistant à enrôler, dans les neuf Etats concernés, 2,2 millions de nouvelles femmes additionnelles, pourquoi un ralentissement au Sénégal ? « Cette baisse peut s’expliquer à plusieurs niveaux », avance le Dr Oumar Sarr, directeur de la Santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Saturation
Interrogé à Conakry, lors de la 6ème Réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou (12-14 décembre 2017), il a d’abord évoqué le contexte du Sénégal qui était en train d’élaborer son deuxième Plan d’actions national de planification familiale. « Cela a mobilisé toutes les énergies, faisant qu’au niveau opérationnel les choses ne se sont pas déroulées comme souhaité », explique le Dr Sarr, admettant que la deuxième raison pouvant justifier cette contre performance vient du fait que « les stratégies mises en œuvre depuis plusieurs années ont connu un niveau de saturation faisant qu’on ne pouvait pas aller au-delà ».
Le même constat est fait par Safiétou Diop Fall, du Réseau « Siggil Jigèen » et présidente de la Coalition des Organisations de la société civile pour la planification familiale (Osc/Pf) au Sénégal.
« Il y a une saturation au niveau des localités où l’on avait enregistré les meilleurs résultats », soutient-elle, estimant qu’il faut, aujourd’hui, « aller vers d’autres localités pour recruter de nouvelles femmes ».
SEMAINE DE LA MÈRE ET DE L'ENFANT
Elle constitue une étape majeure pour un accès universel à des services de qualité, selon Abdoulaye Diouf Sarr
La semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant, lancée mardi à Dakar, constitue "une étape majeure dans notre recherche permanente d’un accès universel à des services de qualité’’, a déclaré mardi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
"L’évènement qui nous réunit constitue une étape majeure dans notre recherche permanente d’un accès universel à des services de qualité sans aucune forme d’exclusion", a-t-il soutenu.
Le ministre s’exprimait à l’occasion du lancement de la ère édition de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant sur le thème "Les 1000 premiers jours de la vie : de la conception à 2 ans, une fenêtre d’opportunités à saisir".
M. Diouf Sarr a souligné que "pour le gouvernement du Sénégal, la santé de la mère et de l’enfant constitue un facteur déterminant dans la lutte contre la pauvreté et un enjeu stratégique fort pour l’amélioration du capital humain, pilier essentiel du PSE".
Selon lui, les "dernières enquêtes démographiques et de santé au Sénégal ont montré une tendance à la baisse des différents taux de mortalité maternelle et infanto-juvénile". "Le renforcement de ces acquis nécessite l’accélération de la lutte contre les décès évitables des mères, des nouveau-nés et des enfants’’, a plaidé le ministre.
Cette première édition de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant vise "à accroître le niveau de connaissance des individus, des familles et des communautés sur les paquets de services, à consolider l’implication des leaders et acteurs communautaires", a-t-il dit.
Elle offre aussi, a ajouté Abdoulaye Diouf Sarr, "des services pour l‘amélioration des indicateurs liés à la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile".
Le ministre a indiqué que son département veut "réduire la mortalité maternelle de 70 décès pour 100000 naissances vivantes, réduire la mortalité néonatale de 10 pour mille naissances vivantes ; réduire la mortalité infanto-juvénile à 20 pour mille naissances vivantes, d’ici 2030".
Il annonce que l’Etat a alloué "12% du budget national au secteur de la santé" pour l’atteinte de ces objectifs.