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3 mai 2025
Femmes
PAR NOS REPORTERS BOUBACAR BADJI ET MAMADOU LY
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PARCOURS D'UNE FEMME INTÈGRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Depuis plus de deux décennies Adama Ka, la cinquantaine révolue, officie au marché comme vendeuse - Elle a accepté de nous rejouer le film de son parcours - MARS, MOIS DES FEMMES
Boubacar Badji et Mamadou LY |
Publication 06/03/2018
Adama sort de la maison familiale à 04 heures du matin. Chaque jour, elle quitte son mari et ses enfants pour rejoindre le marché aux poissons de Pikine. C'est ici qu'Adama Ka gagne sa vie.
Le décor est sobre. Un chariot, des pots remplis de café, de lait en poudre ou de sucre. Quelques gobelets en plastique, disposés dans le désordre, une vieille radio pour prendre le pouls du monde.
Depuis plus de deux décennies Adama Ka, la cinquantaine révolue, officie au marché comme vendeuse. Elle a accepté de nous rejouer le film de son parcours. De la femme de ménage au marché aux poissons de Pikine.
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MUTILATIONS GÉNITALES FÉMININES
Il faut beaucoup d'actions de sensibilisation pour convaincre les populations à abandonner l'excision - Les lois à elles seules ne suffisent pas
La juriste sénégalaise Awa Tounkara, dans l’optique d’une lutter efficace contre l'excision, a préconisé, mardi à Dakar, la mise en place d’un cadre législatif allié à une sensibilisation impliquant divers acteurs dont les jeunes et les médias.
"Il faut beaucoup d'actions de sensibilisation pour convaincre les populations à abandonner l'excision. Les lois à elles seules ne suffisent pas. C'est pourquoi, il faut miser sur les jeunes et les médias", a dit Mme Tounkara.
Elle présentait le cadre législatif sénégalais contre l'excision à l’occasion d'un atelier de formation de journalistes et de religieux sénégalais sur la campagne médiatique mondiale menée par une association américaine ''Guardian''.
Le Sénégal, selon Awa Tounkara, est le quatrième pays à amender son Code pénal pour y inclure des dispositions interdisant et punissant la pratique de l'excision. Selon le cadre législatif sénégalais, la pratique de l'excision est punie d'une peine d'emprisonnement allant de cinq à six mois.
"Malgré tout, a indiqué la juriste Awa Tounkara, la pratique subsiste. Alors, il faut accentuer la sensibilisation avec les chefs religieux et les parlementaires".
Selon l'imam Moustapha Wélé du réseau islam et population, il faut faire épouser la lutte aux jeunes, leur faire comprendre les enjeux de la lutte contre l'excision et ses méfaits.
"Le rôle des religieux est très important. Ils sont écoutés. Seulement, les religieux doivent avoir des arguments valables", a dit l'imam, expliquant que si la loi peine à éradiquer la pratique, c'est parce qu'il y a un manque de fermeté de la part des autorités.
Au Sénégal, la nouvelle génération de femmes se mobilise pour éduquer et sensibiliser les femmes et leurs familles à l'excision. Dans la région de Kolda, près d'une femme sur deux a été excisée. Un groupe de femmes parcoure les villages reculés pour abolir cette pratique.
En mars www.seneplus.com célèbre la femme avec des reportages et des témoignages inédits.
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L'ANCIENNE CLODETTE QUI A FLASHÉ POUR LE HAUT-DOUBS
Elle a fait partie de la troupe mythique des danseuses de Claude François dont la légende, trente-quatre ans après sa mort, est toujours aussi vivace - Aujourd’hui installée à Morteau, Patricia se souvient
Patricia Criton est loin, bien loin de l’image que parfois renvoient les dan- seuses-potiches de la télévision. Les Clodettes, c’était autre chose. Non seulement un corps qui faisait fantasmer plus d’un homme, mais aussi une tête bien faite. L’ex-Clodette qui a trouvé refuge par amour dans le Doubs, ne fait pas exception. Claude François ne s’entourait pas de la première venue. Même si c’est le plus grand des hasards qui a mené la jeune Patricia, alors âgée de 18 ans, dans le bureau de la plus grande star de l’époque.
La jeune beauté d’origine sénégalaise, fille d’un militaire de carrière, se destinait plutôt à deve- nir enseignante ou médecin. “J’ai croisé un jour vers le théâtre de l’Odéon Maddly Bamy, qui était Clodette à l’époque et qui deviendra plus tard la compagne de Jacques Brel. “Mademoi- selle, vous êtes très jolie, vous ne voudriez pas faire du cinéma ?” me demande-t-elle. Un mois plus tard, elle m’aborde à nouveau en me proposant de danser avec Clau- de François. Je lui réponds alors que je ne sais pas danser…” Maddly insiste et Patricia se retrouve chez elle à danser sur un disque.
“À l’internat, j’avais juste appris la danse classique naturelle, c’est-à-dire les gavottes et les menuets… sourit-elle. Maddly m’a répondu que ça ferait l’affaire. Si Claude te demande si tu sais danser, tu lui diras oui…” Arrivée dans le bureau du boss, Claude François va droit au but. “Vous êtes belle mais savez- vous danser ?” demande Clo-Clo. “Oui” répond timidement Patricia. “Mon histoire de Clodet- te a donc commencé par un petit mensonge…” Le lendemain de l’audition, Patricia participe à son premier gala. “Claude s’est vite rendu compte que je n’étais pas une excellente dan- seuse, mais il a été très humain. Il me dit : “C’est incroyable que ce soit moi un blanc qui apprenne à danser à une noire !” Comme quoi les clichés selon lesquels la danse serait innée chez les noirs, ont la vie dure… Puis j’ai vite pro- gressé à ses côtés” ajoute Patricia.
Nous sommes en 1968, une aventure profes- sionnelle de trois ans auprès de la plus gran- de star de l’époque commence pour la jeune Patricia qui enchaîne aux côtés du chanteur populaire les galas en province et les shows télévisés. “À l’époque, on se produisait partout, même dans les très petites villes. Je me disais que jamais on ne remplirait la salle, et c’était toujours complet.” Côtoyer presque au quotidien un Claude François aussi exigeant dans le travail a été la meilleure des écoles pour Patricia dont le parcours de Clodette n’était pas vraiment du goût de sa maman à l’époque. “J’ai passé un deal avec elle qui ne voulait pas que sa fille “lève la jambe” : si j’intègre les Clodettes, je continue mes études. J’ai donc passé le Bac en parallèle.”
Deux années et demi merveilleuses au cours desquelles Patricia Criton était appréciée des hommes autant que des femmes qui voyaient en les Clodettes un peu le prolongement de leur idole Claude François. “Pour les fans, on fai- sait partie intégrante de Claude.” Le chanteur et l’homme qui fait aujourd’hui l’objet d’un film étaient deux personnages sans doute très différents. Patricia a connu le chanteur “très exigeant, mais très humain. Jamais il n’a été dur avec nous. Il m’a appris à être exigeante vis-à- vis de moi-même. Il respectait ses Clodettes. Il n’était pas du genre à penser que le droit de cuissage pouvait exister” confie l’ex-Clodette qui a gardé quelques liens avec certaines de ses anciennes camarades de travail. “J’ai été recontactée il y a deux ans par l’une d’elle qui tente aujourd’hui de faire reconnaître notre droit à l’image. Une procédure est en cours à laquelle se sont jointes une dizaine d’entre nous” indique Patricia.
En 1971, la belle Africaine quitte l’aventure, “pour me marier. Et pour continuer mes études. Je ne voulais pas lever la jambe ad vitamæternam !” Sans regret, mais avec “que des bons souvenirs. Je ne suis pas du genre fétichiste, ce passé-là, je l’ai dans mon cœur. J’ai gardé de cette époque une ou deux tenues… que je ne pourrais plus enfiler aujourd’hui…” rit-elle. Patricia intégrera et suivra avec brio un cursus supérieur à l’école française des attachés de presse à Paris. Elle a vécu la mort de Claude François en 1978 comme un drame, comme toutes les fans. Après ses études, Patricia entrera en tant que chargée des relations publiques à Air Afrique, la grande compagnie aérienne qui regroupait onze pays de l’Afrique Noire. Attachée de presse pour la France et l’Europe, elle terminera sa carrière comme directrice de la communication et du marketing de la compagnie jusqu’à la dissolution de celle-ci en 2002.
Une carrière professionnelle au cours de laquelle elle accumulera de fructueuses expériences et côtoiera le monde du sport, de la mode ou des affaires. Toujours attachée à l’Afrique où elle n’a pourtant pas vécu, l’ancienne Clodette s’envole au moins une fois par an pour le Sénégal, “où les réalités de la vie remettent vite les choses en place. C’est mieux que des anxiolytiques” sourit l’ex-Clodette installée à Morteau où elle a eu récemment le double coup de foudre : pour les paysages et pour son compagnon avec qui elle vit, après la période paillettes et une brillante carrière, un autre bonheur, loin du show-biz et des affaires.
Dakar Farmers Market, un marché fermier et artisanal, est organisé le 1er samedi du mois (décembre – juin) pour la promotion du consommer local autour de plus de 85 exposants avec une large gamme de produits agro-alimentaires et cosmétiques naturels.
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LES FEMMES DE L'ACT S'INDIGNENT DES ENLÈVEMENTS D'ENFANTS
L'opinion a fini d'insérer ces actes odieux et inhumains dans le registre de rituels auxquels s'adonnent des professionnels de la politique à la mentalité rétrograde, vicieuse, irresponsable et d'un autre âge - L'INTÉGRALITÉ DE LEUR COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, l’intégralité du communiqué du mouvement des femmes de l’ACT, daté du 02 mars 2018, relatif au phénomène d’enlèvement d’enfants à Dakar et environ.
« Le Sénégal vit aujourd'hui une situation de psychose sans précédant avec la série répétée d'enlèvements, de tortures, de viols, de meurtres d'enfants à bas- âge. Ces victimes innocentes sont traquées au quotidien par de sinistres individus dans les rues, autour des écoles, des daaras, des maisons et qui commettent leurs crimes avec froideur et une bestialité notoire. Leurs forfaitures sont commises aussi bien dans la capitale Dakar que dans les autres régions du pays.
La peur, l'angoisse et le désarroi sont aujourd'hui les sentiments les plus partagés au sein des familles et de la société sénégalaise de manière générale.
L'opinion a fini d'insérer ces actes odieux et inhumains dans le registre de rituels auxquels s'adonnent des professionnels de la politique à la mentalité rétrograde, vicieuse, irresponsable et d'un autre âge obnubilés par des postes politiques et des privilèges indus.
D'abord, en tant que femmes, mères, sœurs, notre indignation est grande devant une situation où nos enfants sont comme livrés à un sort implacable.
Le mouvement national des femmes de l'Alliance pour la Citoyenneté et le Travail ( ACT ) derrière le président Abdoul Mbaye, s'indigne aussi et condamne avec la dernière énergie ces crimes, d'une barbarie inouïe, inqualifiables et qui agressent les bonnes mœurs et la bonne conscience du peuple sénégalais.
Nous exigeons à ce que les autorités étatiques en premier et les forces de l'ordre chargées de la sécurité des sénégalais interviennent avec tous les moyens requis, pour mettre hors d'état de nuire les malfaiteurs et leurs commanditaires, pour juguler le mal. Afin que la société sénégalaise retrouve sa sérénité et son équilibre. »
PAR LA CHRONIQUEUSE DE SENEPLUS, AMINATA DIA
LA LETTRE D'AMINATA
EXCLUSIF SENEPLUS - À tous ceux qui ont peur de rêver pour ne pas s'écraser - À tous ceux qui ont peur de toutes leurs possibilités - Je lance un appel, un éveil à la vie - PAR NOTRE CHRONIQUEUSE, AMINATA DIA
Aminata Dia est la nouvelle chroniqueuse de SenePlus. Chaque vendredi, elle publiera "La lettre d'Aminata". De nationalité sénégalaise, Aminata est une jeune femme de 23 ans. Après l'obtention de son baccalauréat, elle quitte Dakar et traverse la Méditerranée pour continuer ses études à Sciences Po Paris. Elle obtient en 2015 un Bachelor en sciences économiques et sociales. Si le droit des affaires africain (OHADA), la microéconomie, l'histoire de l'Afrique et le droit de l'Union européenne ne lui sont plus inconnus, elle préfère se spécialiser en finance, en intégrant le master "Finance et Stratégie" de Sciences Po. Pour parfaire sa formation, Aminata décide de traverser l'Atlantique une seconde fois pour effectuer un second master en Strategic design et Management à New York, au sein de Parsons School of Design où elle étudie à ce jour. Elle a, en outre, créé Modesty group, une marque de vêtements pour partager sa vision de la femme et du monde, qui pourrait se résumer en deux mots : beauté et diversité.
Seneplus publie, ci-dessous, sa première chronique.
À tous ceux qui ont peur d'être eux-mêmes, et qui, pour faire bonne figure, s'inventent une nouvelle identité, une qu'ils jugent plus appropriée car n'étant pas conforme à leur vraie personnalité. À tous ceux qui ont peur d'exprimer leurs sentiments, pour ne pas souffrir, pour ne pas mourir à petit feu. À tous ceux qui ont peur de s'avouer la vérité, car elle est trop dure, trop brutale à accepter. À tous ceux qui ont peur de rêver pour ne pas s'écraser, pour éviter d'affronter la réalité dans sa nudité , pour ne pas avoir mal quand à la fin on se rend compte que tout n'était qu'un rêve et qu'il ne se réalisera jamais. À tous ceux qui ont peur d'espérer pour ne pas être déçus, pour que l'attente s'avère vaine et pour qu'à la fin tout ne soit que désillusion, regret, frustration et tristesse.
À tous ceux qui ont peur d'aimer pour éviter trahisons, manipulations, tromperies, duperies et autres maux du même genre ; pour protéger leur cœur qui a si souvent été brisé ; pour se protéger eux-mêmes de cette souffrance atroce qui devient omniprésente lorsque l'autre vient à nous quitter d'une quelconque manière que ce soit. À tous ceux qui ont peur de vivre vraiment, car ils se refusent le droit au bonheur, car être heureux pour eux, c'est une chance qu'ils pensent ne pas mériter.
À tous ceux qui ont peur de toutes leurs possibilités, car ils n'ont ni le courage, ni la sincérité nécessaire pour s'avouer leur aptitude à réaliser de grandes choses. Oui, à toutes ces personnes, qui seules ou entourées, le reconnaissant ou le niant, ont peur. Dans le silence de la nuit ou en pleine journée, elles ont peur de s'exposer, de prendre des risques, d'aimer, de rire, de pleurer... Juste peur de vivre la vie telle qu'elle est, car ce serait plus simple qu'elle soit à notre image.
À eux tous, je lance un appel, un éveil à la vie. Voyez-la comme elle est vraiment, vivez-la avec passion, courage, sérénité, persévérance, détermination... Avec intensité... Mais surtout avec simplicité. Ce sera une course effrénée et il vous arrivera de tomber quelques fois voire très souvent, mais battez-vous pour vous relever. Observer le ciel par une nuit étoilée ou contempler la lune pour éviter de pleurer. Aimer la pluie et ressentez chaque chose intensément. Mais plus important encore : aimez-vous. Aimez-vous suffisamment pour toujours croire à vos rêves, pour avoir la force de panser vos blessures et d'aller de l'avant, pour rester vous-mêmes. Aimez-vous et construisez votre bonheur car vous le méritez.
Visez le meilleur et combattez vos peurs, car elles sont les chaînes qui vous retiennent, le poison qui vous ronge à petit feu, la sécheresse qui vous empêche d'éclore, le seul obstacle à votre liberté. Surmonter vos peurs, et donnez le meilleur de vous-même pour aller au bout de vos potentialités. Mais surtout, donnez le meilleur de vous-même en vous affranchissant de vos peurs afin de vous accomplir en tant qu’Homme et de vous dresser comme vous ne cesseriez jamais d’être : libre de toute peur.
LILYAN KESTELOOT, LA PLUS AFRICAINE DES FRANÇAISES
Une reine de feu avec une âme de déesse - Elle a célébré Cheikh Anta Diop, elle a anobli le malgache suicidé et elle a immortalisé notre histoire, avec rigueur avec franchise sans fards
Une reine de feu avec une âme de déesse africaine.
Elle a senti la vigueur de l'Afrique et a su rendre par les mots de la langue française la quintessence de la culture africaine.
Elle a vu bien avant nos élites africaines prendre forme une nouvelle conscience africaine aux confluents de l'épopée de la poésie du chant qui portera avec courage détermination et lucidité le combat de la libération de notre continent.
KESTELOOT
Ouverte à tous les vents du Sahel, aux tempêtes de sable du Kalahari, poreuse aux souffles vivifiants des luxuriantes forêts des Congo, elle aura donné à voir au monde entier, avec l'approche scientifique d’une disciple en osmose avec Senghor et les signes énigmatiques de la civilisation des peuples d'Afrique combien notre continent était non seulement uni par la couleur mais par le même substrat culturel qui fonde l'unicité de l'Afrique. Elle a célébré Cheikh Anta Diop elle a anobli le malgache suicidé et elle a immortalisé notre histoire, avec rigueur avec franchise sans fards.
KESTELOOT
Nous te disons merci.
Senghor a montré l'Afrique à Césaire. Tu nous l'as rapporté.
Cheikh Aliou NDAO a créé des mythes qui galvanisent et portent le peuple en avant, quitte à rendre l'histoire plus historique pour y parvenir.
Tu nous as démontré comment.
Et quand la frontière des mondes littéraires paraissait étanche entre les ancêtres de la lutte pour l'indépendance et nos aînés déçus de l'Afrique qu'ils leur présentaient, tu as été là, pour montrer comment naissait dans les limbes de cette aube du renouveau une Afrique nouvelle prise dans ses contradictions mais grosse de promesses non encore avortées mais en danger, par le fait de régimes dictatoriaux liberticides et tout aussi révisionnistes.
C'est ainsi qu'à travers ton anthologie, KESTELOOT j'ai découvert la littérature africaine.
J'ai pleuré et ri avec Henri, ressenti une épaisse peine avec ce Lopès qui m'insuffla une haine si sourde que je me fis un devoir de violence envers moi-même pour dénoncer ce qui se passait sous le cercle des tropiques tellement je devins fan de Touré au point de scruter les écailles du ciel de Tierno du tiers monde avant de revendiquer le droit à la vie et demie dont on voulait me priver en ces temps-là. Et j'adoptai alors la devise de Sony pour marquer à jamais mon temps de tamango sous le rythme du tango de Boris.
J'ai inventé transi comme Tansi "un poste de peur en ce vaste monde qui fout le camp", et depuis, au cœur de cette ville cruelle semblable à un piège sans fin où aucune mission se semble terminable, je guette l'arrivée du lointain et bien proche kaydara, sous les soleils des indépendances qui refusent encore de briller malgré le sang bien rouge des noirs et les pleurs de souffrances de mon continent, mon beau peuple.
KESTELOOT !
Les mots ne sont jamais partis. Tu restes à jamais.