Le centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra a abrité hier la journée de dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus. Dès les premières heures de la matinée, les patientes ont pris d’assaut la structure sanitaire. Au terme de cette journée, 532 femmes ont été dépistées et 50 cas suspects décelés.
Selon Dr Oulimata Fall, gynécologue obstétricienne, chef de service de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, « cette activité entre dans le cadre de la réduction de la mortalité liée au cancer du col de l’utérus ».
Elle tire un bilan satisfaisant. « Sur 500 femmes en âge de procréer et des femmes ménopausées aussi, nous nous sommes retrouvés avec une cinquantaine de cas suspects qui ont bénéficié d’une prise en charge immédiate et pour la colposcopie frotti servico-vaginale. »
Dr Fall d’ajouter : « Le cancer du col de l’utérus touche généralement les femmes après la ménopause et continue à les tuer par manque de dépistage et de prévention. Les patientes seront prises en charge gratuitement à l’aide de nos partenaires. »
Après avoir remercié chaleureusement l’équipe des sages-femmes, le médecin chef du district sanitaire de Dahra, Mamadou Thioro Mbaye, et son équipe « comptent inclure ces activités ponctuelles dans la routinisation, en relevant le plateau technique des différentes structures sanitaires ».
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LA GOUTTE DE TROP ?
DERNIÈRE MINUTE - Donald Trump : "J'ai essayé de me la faire, elle était mariée"
L’enregistrement d’une conversation privée de Donald Trump en 2005 a été diffusé publiquement vendredi, dans laquelle il décrit en termes crus et dégradants ses techniques de drague. Le candidat a présenté ses excuses.
(AFP) - Le Washington Post a obtenu une bande vidéo où l’on entend Donald Trump, alors simple homme d’affaires et vedette de télévision, converser avec un présentateur de l’émission «Access Hollywood». Les deux hommes sont invisibles, dans un car, mais leurs micros sont branchés et leurs propos enregistrés.
La révélation de cette vidéo intervient à 48 heures du deuxième débat présidentiel contre Hillary Clinton, à un moment crucial de la campagne où le républicain tente justement de remonter sa cote auprès des électrices.
Le magnat raconte d’abord sa tentative infructueuse de séduire une femme, dont le nom n’est pas connu.
«J’ai essayé mais j’ai échoué, je l’admets», dit Donald Trump. «J’ai essayé de me la faire, elle était mariée», ajoute-t-il, en employant un mot vulgaire pour l’acte sexuel.
La conversation continue, puis les deux hommes semblent apercevoir une actrice qui les attend à l’extérieur du car, Arianne Zucker.
«Il faut que je prenne des Tic-Tac au cas où je l’embrasse», dit Donald Trump. «Je suis automatiquement attiré par les belles… je les embrasse tout de suite, comme un aimant. Je les embrasse, je n’attends même pas».
«Quand on est une star, elles nous laissent faire. On fait tout ce qu’on veut», ajoute Donald Trump, ce qui inclut, selon lui, la possibilité de les «attraper» par le sexe. Là encore, il emploie un terme beaucoup plus cru.
Quelques minutes après la publication de l’article, le candidat républicain a publié un communiqué et exprimé de rarissimes regrets.
«C’était des plaisanteries de vestiaire, une conversation privée il y a des années. Bill Clinton m’a dit des choses bien pires sur des terrains de golf, sans comparaison. Je m’excuse auprès de tous ceux qui sont blessés», a déclaré Donald Trump.
La vidéo a été filmée selon le Washington Post en septembre 2005, quelques mois après le troisième mariage de Donald Trump, avec Melania Knauss.
«C’est horrible. Nous ne pouvons pas permettre à cet homme de devenir président», a aussitôt dénoncé Hillary Clinton sur son compte Twitter.
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LES FEMMES DE L'OPPOSITION, EN ORDRE DE BATAILLE
Pour faire face aux "dérives antidémocratiques" du régime
Les femmes membres du Front pour la défense du Sénégal/ Mankoo Wattu Senegaal emboitent le pas à la conférence des leaders de ce front qui regroupe des partis politiques, des organisations de la société civile, des mouvements citoyens et des associations syndicales et citoyennes. Lors d'une conférence de presse tenue hier, jeudi 6 octobre, au siège du Grand parti, la commission des femmes de Mankoo Wattu Senegaal est montée au créneau pour dénoncer les dérives antidémocratiques de l'actuel régime. Face aux journalistes, la présidente Nicole Gakou, par ailleurs directrice des structures de l'Union des centristes du Sénégal (Ucs) a craché sur le bilan des quatre années de règne de Macky Sall qui "a réussi la prouesse de faire reculer le Sénégal démocratiquement".
"Depuis un certain temps, les dérives antidémocratiques se révèlent de façon rampante avec les dispositions constitutionnelles taillées sur mesure sans consultations préalables des membres de l'opposition. La révélation au grand jour de scandales économiques, miniers et financiers tranchant net d'avec les principes de bonne gouvernance, les sanctions arbitraires de hauts fonctionnaires sans aucun fondement, le bâillonnement des libertés, les menaces et intimidations à l'endroit des citoyens sénégalais dont le seul tort est d'avoir manifesté leur patriotisme", a notamment déploré la porte-parole du jour des femmes de Mankoo Wattu Senegaal.
Poursuivant son propos, Mme Gakou a tenu à informer les tenants du pouvoir que les femmes de Mankoo Wattu Senegaal sont décidées à apporter la riposte à la mesure de ces violations des droits humains et des principes de bonne gouvernance en déclinant un plan d'actions à mener sur l'ensemble du territoire national.
"Nous, les femmes de Mankoo Wattu Senegaal, exigeons des autorités le respect de nos libertés, notamment notre droit de manifester et notre droit d'égal accès aux médias du service public comme les libertés publiques que nous garantit la Constitution".
Dans la même dynamique, elle a exigé "un processus électoral crédible, fiable et consensuel, voire l'arrêt immédiat du pillage de nos ressources". Et de marteler pour finir : "Nous sommes les mères, les épouses, les sœurs et filles de cette nation. N'ayez aucun doute que nous protègerons notre dignité et la démocratie".
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"JE SUIS LÀ POUR OFFRIR UN NOUVEAU CHOIX AUX FRANÇAIS"
Rama Yade sur sa candidature à la présidence de la République
Tokyo (AFP) - Jeune et jolie, Saki Kozai croyait son rêve de célébrité sur le point de se réaliser mais sa rencontre avec un supposé recruteur de mannequins a transformé sa vie en cauchemar.
Elle n'avait que 24 ans, tout l'enthousiasme du monde et l'avenir devant elle. Elle a signé rapidement avec l'agence qui l'avait repérée dans une rue de Tokyo et lui promettait d'apparaître dans des films publicitaires.
Mais dès le premier jour, la jeune femme a compris que son travail consisterait à avoir des rapports sexuels sous l'oeil des caméras. "Je ne pouvais pas enlever mes vêtements. Je ne faisais que pleurer", a-t-elle raconté à l'AFP. "Ils étaient une vingtaine autour de moi. Aucune femme entourée de cette manière n'aurait pu dire +non+".
Maintenant âgée de 30 ans, elle fait partie d'un nombre croissant de femmes qui sortent de l'ombre pour faire savoir qu'elles ont été engagées sous la contrainte dans l'industrie japonaise de la pornographie, forte de milliards d'euros de chiffre d'affaires et productrice, selon les chiffres du secteur, d'une trentaine de milliers de films par an.
- 'Piégées' -
Des témoignages de femmes forcées d'avoir des relations sexuelles parfois brutales ont conduit le secteur à diffuser des excuses sans précédent et à promettre des changements.
Ce mea culpa inattendu faisait suite à l'arrestation en juin de trois agents recruteurs accusés d'avoir obligé une femme à apparaître dans plus de 100 vidéos pornographiques. Comme Saki Kozai, elle pensait qu'elle allait être mannequin.
Une autre victime interviewée par l'AFP dit avoir été leurrée par un agent qui lui promettait de l'aider à devenir chanteuse. "L'agence a mis des mois à me convaincre", raconte-t-elle, disant avoir signé un contrat qui ne décrivait pas clairement la nature de son travail.
"Le jour venu, j'ai dit que je ne pouvais pas le faire. Et quand je l'ai finalement fait, ça a fait très mal mais l'équipe de production ne voulait pas arrêter", raconte la jeune femme à présent âgée de 26 ans.
L'association japonaise Lighthouse, qui lutte contre le trafic d'êtres humains, dit avoir été contactée sur le seul premier semestre 2016 par 60 actrices cherchant à fuir leurs employeurs, bien plus que l'année précédente. "Et nous pensons que ce n'est que la pointe de l'iceberg", dit sa porte-parole Aiki Segawa. "Beaucoup se sentent coupables, persuadées que ce qui s'est passé est de leur faute. Elle ne sont pas forcément toutes victimes d'abus ou enfermées mais sont plutôt piégées".
- Chantage -
Saki Kozai est devenue dépendante des tranquillisants et s'est trouvée isolée après avoir été convaincue par son agence de rompre les liens avec sa famille pour se consacrer à sa carrière.
"Je ne pouvais plus prendre une décision rationnelle", se souvient-elle. Elle a fini par quitter l'agence mais continue de jouer dans des films à caractère pornographique en tant qu'actrice indépendante.
Un rapport de l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Now, basée à Tokyo, a établi une liste des stratagèmes inventés par les recruteurs pour rendre leurs proies captives: ils les menacent de pénalités financières exorbitantes si elles tentent de se libérer de leurs contrats aux formulations vagues ou les persuadent qu'elles ne trouveront jamais d'autre emploi ailleurs que dans la pornographie une fois associées à ce secteur dans l'esprit du public.
Il arrive aussi que les recruteurs débarquent sur des campus universitaires ou chez une de leurs recrues pour exiger des sommes énormes de leurs parents si elles refusent de travailler, peut-on lire dans le document.
L'an dernier, le tribunal du district de Tokyo a mis fin à la tentative d'une agence d'extorquer 24 millions de yens (213.000 euros au cours actuel) à une femme qui refusait d'apparaître dans un film pornographique, une victoire judiciaire rare.
Une femme citée dans le rapport a subi à plusieurs reprises de la chirurgie esthétique pour échapper à son passé. Une autre s'est pendue alors qu'elle venait de décider d'engager un avocat pour empêcher la distribution de films dans lesquels elle apparaissait.
"Si je peux servir d'exemple, d'autres filles qui connaissent les mêmes problèmes pourraient être sauvées", espère Saki Kozai qui prévoit d'engager des poursuites contre son ancien employeur.
PAR MODY NAING
POUR QUI NOUS PREND LA PREMIÈRE DAME?
…pour ce que nous ne sommes pas : des demeurés, des gens qui ne comprennent rien. Ces derniers jours, elle a occupé la "une" de nombreux médias, y compris des médias privés qui annonçaient sa visite à Grand Yoff
Elle fait du cinéma, cette "première dame". Elle nous prend manifestement pour ce que nous ne sommes pas : des demeurés, des gens qui ne comprennent rien. Ces derniers jours, elle a occupé la "Une" de nombreux médias, y compris des médias privés qui annonçaient sa visite à Grand Yoff. Elle a atterri finalement à Yoff et, semble-t-il, à Ouakam. Ses déplacements annoncés ont le même objectif déclaré : "voler au secours des sinistrés, les soulager, etc".
Comme de coutume, elle a été à Yoff hier, flanquée de ses hommes et dames de compagnie ainsi que des médias et, en particulier, de la télévision "nationale", plutôt "républicaine". A l'occasion, des personnes du troisième âge ont eu droit à des consultations grâce à son "hôpital mobile". Beaucoup de médicaments ont été distribués dans la localité. Ses "œuvres sociales" ont été alors largement chantées. Des médias ont poussé l'outrecuidance jusqu'à l'appeler "Sœur Teresa".
Quelle énormité ! Celle qui a été récemment canonisée se retourne certainement dans sa tombe. La nouvelle promue sainte travaillait pour la seule face de DIEU, avec humilité et discrétion. Quant à notre "Mère Teresa", elle fait manifestement du cinéma, de la comédie, de la politique politicienne. Avant elle, des gens prétendaient faire du "social" avec l'argent du contribuable. On sait comment cela s'est terminé : des trous énormes de plusieurs milliards de francs Cfa dans les sociétés qu'ils dirigeaient. Aujourd'hui, le Directeur général du Port autonome de Dakar s'essaie au même exercice. Sous le prétexte fallacieux d'"œuvres sociales", il distribue des dizaines et des dizaines de millions de francs CFA à travers tout le pays. En vérité, il vise un bien autre objectif avec l'argent du contribuable. Il se fait appeler sans gêne le "baay faal" de Macky Sall et se fixe publiquement deux objectifs : "massifier le parti présidentiel et faire réélire son mentor en février ou mars 2019".
Comme ce directeur général, ladite première dame ne fait pas du social, elle fait de la politique, de la politique politicienne. Qu'a-t-elle besoin de se faire accompagner d'une meute de courtisans et de courtisanes, ainsi que de nombreuses télévisions quand elle effectue ses déplacements ? DIEU lit jusque dans nos intentions les plus profondes. Si vraiment elle ne se préoccupe que de "voler au secours" des populations sinistrées et de les "soulager", elle n'a pas besoin de cette large couverture médiatique de ses actions. Et puis, croit-elle que c'est avec du riz, du sucre, des nattes, etc., qu'elle soulage les populations sinistrées des banlieues de Dakar et de nombre d'autres villes du Sénégal ? Non, leurs principales préoccupations, c'est qu'on les débarrasse des ordures, des eaux usées et des eaux de pluie qui ne trouvent pas où s'écouler.
A sa place, les populations attendent les ministres Diène Farba Sarr et Mansour Faye. Au début de l'hivernage, quand les premières inondations ont commencé de s'installer, ils avaient fait le tour du pays avec, en bandoulière, des engagements fermes à trouver des solutions à ces problèmes. Le premier criait d'ailleurs sur tous les toits que, depuis l'avènement de Macky Sall à la Présidence de la République, 111 milliards de francs CFA ont été investis dans la lutte contre les inondations. Quand on se promène aujourd'hui Dakar, à Kaolack, à Thiès, à Saint-Louis, etc., on se demande légitimement où sont passés ses 111 milliards déclarés. D'ailleurs, depuis que les pluies ont redoublé d'intensité avec leur lot d'inondations, nos deux ministres se sont fait très discrets. D'engagements à venir à bout des inondations, il n'en est plus question de leur part.
Sans doute, les "vuvuzela" de ladite première dame vont-ils me tomber copieusement dessus, en me traitant de tous les noms d'oiseaux. Auparavant, je souhaiterais quand même leur poser un certain nombre de questions : où est-ce qu'elle puise l'argent qui alimente sa "générosité" ? Des fonds politiques peut-être ! Ce serait un moindre mal. Des dons substantiels de certains "hommes d'affaires" qui attendent sûrement le retour de l'ascenseur ? On en a vu qui faisaient don à sa Fondation d'ambulances médicalisées, de médicaments, de denrées alimentaires en grande quantité, etc. Que ne les donnaient-ils pas directement aux populations bénéficiaires ? Pourquoi ce détour par la Fondation de ladite première dame ?
Qui peut lever la main droite et jurer que notre "Mère Teresa" lui a donné 5000, 20000, 50000 francs avant le 25 mars 2012 ? Ni son époux, ni elle- même n'étaient connus pour leur générosité avant cette date. Plus exactement avant que le premier ne devînt Premier Ministre, puis Président de l'Assemblée nationale. On se rappelle que deux à trois mois après l'installation officielle de son distingué époux, elle a fait (déjà) un tour au marché de poissons de Pikine et a distribué 5 millions francs CFA aux femmes trouvées sur place.
Elle est donc particulièrement "généreuse" aujourd'hui. Le sera-t-elle demain, après février-mars 2019 ou 2024, quand son distingué époux aura quitté le pouvoir ? Où est la Fondation Elizabeth Diouf "Solidarité-Partage" ? Où est "Education et Santé" de Mme Viviane Wade ? Où est passée leur "générosité" à l'époque légendaire ? Pourquoi n'a-t-elle pas continué après que leurs époux respectifs ont quitté le pouvoir ? Comme les deux précédentes dames, notre "Mère Teresa" s'effacera avec le départ de son époux du pouvoir et tous les deux iront certainement s'installer à Paris ou à Houston, et se la couleront douce, sans se soucier le moins du monde de leurs compatriotes alors sinistrés.
Qu'on cesse donc de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas ! La "générosité" de notre actuelle "première dame" est comme celle de ses prédécesseurs : factice, intéressée, politicienne. Elle ne trompe personne. La Fondation Danielle-Mitterrand, "France-Libertés" en était, elle, vraiment une. Créée en 1986, elle a même survécu à sa fondatrice, décédée le 22 novembre 2011. Elle ne fonctionnait sûrement pas avec l'argent du contribuable français et d'hommes d'affaires obscurs qui attendaient un retour d'ascenseur.
Notre "Mère Teresa" est humble, nous dit-on. On nous vend même sa foi vigoureuse en l'Islam. Elle ne dormirait que vers 1 heure-2 heures du matin et se réveillerait vers 3 ou 4 heures. Elle ne dormirait donc que 2 à 3 heures par nuit. Vrai ou faux ? Ce n'est vraiment pas notre problème. Qu'elle passe le plus clair de son temps à prier ou à égrener son chapelet la nuit durant, c'est une affaire strictement privée, qui ne regarde qu'elle et son CRÉATEUR. Cela nous laisse totalement indifférents, ce n'est d'ailleurs pas une information. La télévision "républicaine" qui la suit comme son ombre a aussi la fâcheuse habitude de nous la monter aux Lieux saints de l'Islam, accomplissant à côté de son distingué époux les différents rites du pèlerinage. En quoi cela nous concerne-t-il ?
En quoi est-ce pour nous une information ? C'en n'est pas non plus une, quand la même télévision de l'APR nous impose plusieurs minutes pour nous faire voir le Président de la République lire le Coran dans la Mosquée de Médine ou prier ponctuellement (de très rares fois d'ailleurs) un vendredi dans une mosquée de la ville de Dakar. Qu'a-t-il vraiment besoin d'être flanqué de la télévision pour prier un vendredi dans une mosquée de Dakar ? Il est quand même temps que le Président de la République et sa distinguée épouse nous prennent au sérieux !
Il est temps que nos médias, et principalement nos médias dits de service public - en réalité de service "républicain" - nous respectent et nous proposent des informations qui nous font avancer. Nous sommes quand même indépendants depuis 56 ans et avons connu trois alternances : une politique et deux par les urnes saluées par toute la communauté internationale, même si elles n'ont pas encore changé fondamentalement la qualité de la gouvernance de notre pays. Cinquante six ans, c'est plus d'un demi-siècle. Nous sommes donc devenus majeurs et le Président de la République, son Gouvernement, sa distinguée épouse et les médias (privés comme de service public) devraient nous traiter comme tels.
"DOCTORESSE LOVE" MADE IN SENEGAL
Profil - Ndèye Aïda Gueye, fondatrice de "touche pas à mon homme"
Sur sa page "Touche pas à mon homme", on ne se gêne guère pour aborder les questions d'ordre sexuel. A chaque publication, sous le couvert de l'anonymat, les impressions tombent. Les conseils aussi. Au finish, Ndèye Aïda Guèye ou Fatou Ndiaye Bioline pour ses amis virtuels est devenue coach en séduction très sollicitée. Au-delà, elle s'intéresse à tous les astuces qui pimentent le couple et salue le fait que les Sénégalais, surtout les femmes, puissent aujourd'hui parler de leurs difficultés sexuelles, objet de frustrations dans les couples. Profil.
"Je suis coach en séduction, vendeuse d'astuces de femmes et de bijoux de chambre, entre autres", se présente Fatou Ndiaye Bioline, créatrice de la célèbre page "Touche pas à mon homme" sur facebook. Derrière le personnage prêt à aider à trouver des solutions à tous les problèmes de couples, se cache une jeune dame dynamique.
Chez elle, en tenue relaxe, la courtoisie débordante, elle force la sympathie. De son vrai nom Ndèye Aïda Guèye, celle qui s'est érigée en "doctoresse love" de son temps s'est fait un nom. Et des clients. Sa passion à aller en quête des astuces et moyens pour pimenter les couples lui colle à la peau. Elle ne peut pas s'en empêcher. Elle en a fait son travail. En réalité, c'est son gagne-pain. Une carrière qu'elle a choisie à la suite d'un vécu personnel.
Quelques années en arrière, Ndèye Aïda révèle qu'elle a vécu des pages sombres de sa vie. "Au courant de ma vie, j'ai eu des épisodes sombres et des amis m'ont tirée du gouffre, à cause de leur écoute, de leur attention et de leur coaching. J'ai pris conscience alors de l'importance de l'écoute qui n'est pas toujours à portée de main au Sénégal. C'est ainsi que j'ai créé un groupe dont l'objet, c'est d'écouter les gens et de les conseiller", explique-t-elle. Egalement, à côté de ce groupe, elle s'est fait une clientèle adepte des trucs et astuces sexuels et sensuels pour le plaisir des époux. Une autre voie qui s'est présentée à elle en 2012.
"J'ai commencé par vendre des lingeries mais, une fois, une amie avait amené des bonbons et autres sextoys au Sénégal. Elle s'est rendu compte qu'elle ne pouvait pas les écouler par pudeur. Je les avais vendus pour elle jusqu'à créer ma petite clientèle. Donc, elle a été mon premier fournisseur dans ce domaine". Aujourd'hui, son groupe virtuel où elle a instauré écoute et ouverture d'esprit est à 11 000 membres et ses produits s'écoulent comme des petits pains. D'ailleurs, le 4 juin dernier, elle a lancé sa propre marque "Volupté".
"Un don"
Par ailleurs, reconnaissant que les femmes se confient à elle, concernant en tout cas leurs problèmes de couple, comme des livres ouverts, elle précise qu'elle n'a guère été formée à être coach en séduction. Si elle a la facilité de parler "sexe" sans problème et d'offrir une gamme de solutions pour toutes les pulsions sexuelles, "c'est que c'est un don". Elle explique :
"Lorsque j'ai compris que les gens, surtout des femmes, avaient vraiment besoin de moi, je suis allée voir Ndiack Sarr, un coach certifié, et je lui ai dit que je voulais être coach en séduction. Il m'a fait comprendre qu'il n'y a pas de diplôme pour ça ; qu'il faut juste avoir les clés de la séduction et les transmettre. Il m'a alors proposé de me faire une formation de 3 mois et j'ai assisté à 8 séminaires au total. Cela m'a permis d'avoir un certificat de coach de vie. Pour le reste, c'est inné. J'ai la facilité de montrer à une femme son type de gars, de le cerner et de lui donner les astuces qui vont avec."
D'ailleurs, Ndèye Aïda qui entraîne tout type de femme, de la célibataire à la femme mariée en passant par la divorcée, fait aussi du coaching de groupe, avec des femmes, dans un cadre privé. Ensuite, précise-t-elle, "je m'assure du suivi et du résultat". Puisque, allègue-t-elle, "si la femme mariée a besoin de pimenter son couple, la célibataire ou la divorcée a besoin elle, de trouver chaussure à son pied".
Et, reconnaît-elle, "les problèmes des couples sont souvent d'ordre sexuel et je trouve que c'est un avancement que l'on puisse en parler. Puisqu'avant, ça créait beaucoup de blocages et il y avait des frustrations sexuelles. Ce qui avait des conséquences négatives sur le couple, encore qu'on n'a toujours la pudeur de s'en ouvrir aux autres".
Toutefois, elle signale que "trop de trop tue. C'est vrai que ce n'est pas bien de tout le temps en parler, ça va perdre sa valeur. D'où l'intérêt du groupe, qui est du virtuel. Dès qu'une femme expose son problème, nombreuses sont celles qui s'identifient à elles et restent attentives. D'autres qui ont déjà vécu cela parlent de leur expérience et ça aide tout le monde. Toutefois, je pense qu'il y a aussi une manière de l'aborder car c'est un sujet délicat".
A la question de savoir quelle est sa motivation dans la gestion de ce groupe, elle lance, sans hésiter : "La satisfaction des anonymes. Même s'il arrive que des choses me retombent dessus, j'encaisse. Je suis là pour aider. Parfois même, certains fouinent dans ma vie pour voir si j'applique ce que je suggère. Pourtant dans le groupe, les solutions ne viennent pas forcément de moi, mais parfois des autres. Je ne gère que la transition. Et il faut comprendre que le coach, c'est un entraîneur, pas forcément un bon joueur. Nous avons nos défauts, nous ne sommes pas parfaits."
Parler de "TOUT"
Vendeuse également de produits aphrodisiaques, Fatou Ndiaye Bioline signale que leur utilisation devenue monnaie courante ne s'avère pas toujours dangereuse. En tout cas, dans la plupart des cas, et pour ceux qui le font sainement, elle relève que "les aphrodisiaques ne sont pas si nocifs que ça, en tout cas sur le plan sanitaire. Peut-être que c'est le fait d'en dépendre sexuellement qui est le problème. Habituellement, ce sont des médicaments destinés à l'épuration du sang ; ce sont des antidépresseurs, des antistress. C'est pour soigner les blocages et non l'impuissance. Psychologiquement aussi, ils jouent un rôle car, en les prenant, la personne est convaincue d'être performante et du coup, elle l'est. Donc, c'est de l'arnaque".
Même si Ndèye Aïda reconnaît que sa page est une tribune ouverte aux membres pour parler de "TOUT", elle regrette tout de même que les jeunes aient un accès trop facile à la sexualité. Puis, notre interlocutrice de dire :
"Quand on décide d'en parler ouvertement, il faut recadrer les choses et avoir sa cible. Il ne faut pas que tout le monde y accède, surtout les jeunes qui ne savent pas à quoi s'en tenir. Ils sont parfois trop jeunes."
Sinon, dernier conseil de la pro : "Je demande aux couples de vivre pleinement leur sexualité, aux femmes de cerner leurs hommes et aux hommes d'être à l'écoute des pulsions sexuelles de leurs épouses. Il n'y a rien de mieux".
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RAMA YADE SUR SA CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE
AFP - C'est l'un des plus gros vols de bijoux des dernières années en France: la star de téléréalité Kim Kardashian a été braquée et ligotée dans la nuit dans son hôtel parisien par des hommes déguisés en policiers qui ont emporté un butin estimé à neuf millions d'euros.
"Choquée", la vedette américaine ultramédiatisée, 35 ans, venue à Paris pour la Fashion Week, a été entendue par la police avant de s'envoler lundi matin vers les Etats-Unis, ont affirmé à l'AFP des sources proches du dossier.
Des "hommes armés et masqués, habillés comme des agents de police", ont fait irruption dans la nuit de dimanche à lundi dans sa chambre et l'ont tenue en joue, a déclaré une porte-parole de la star, "très sonnée" mais physiquement "indemne".
Selon une source judiciaire, les voleurs ont emporté une bague d'une valeur de quatre millions d'euros et un coffret de bijoux pour un montant de cinq millions. Soit le plus important vol de bijoux commis sur un particulier en France depuis plus de 20 ans. "Deux téléphones ont également été dérobés", selon une source policière.
Le braquage s'est déroulé vers 02H30 dans une discrète résidence hôtelière de luxe, l'hôtel de Pourtalès, près de la Madeleine, dans un quartier cossu de la capitale.
Les cinq braqueurs portaient "des blousons de police", selon une source policière. Ils ont entravé le veilleur de nuit, et deux d'entre eux, a précisé la source judiciaire, sont entrés dans les appartements de la star. Kim Kardashian a été "ligotée" et "enfermée dans la salle de bain", selon des sources policières.
Fuite à vélo?
Au moins un des assaillants était armé d'un fusil. Ils pourraient avoir pris la fuite à vélo.
Au même moment à New York, son mari, le rappeur Kanye West, chantait au festival The Meadows lorsqu'il a lancé au public "désolé, le concert est fini". Un responsable du festival a invoqué une "urgence familiale".
Devant la porte rouge de la résidence hôtelière, qui restait close, un attroupement de journalistes et de quelques curieux s'est formé lundi matin. "Y a que des stars là-dedans. Kanye West, Jay Z., Kim Kardashian elle est là depuis une semaine, je la vois aller et venir", a dit un serveur de café voisin.
La candidate à la primaire de la droite pour la présidentielle Nathalie Kosciusko-Morizet s'est inquiétée pour "l'image de Paris" et la "contre-pub que ça représente", alors que le tourisme est en berne depuis les attentats de 2015. Elle a évoqué une "urgence générale sur la sécurité à Paris".
La maire socialiste de Paris Anne Hidaldo s'est elle voulue rassurante, évoquant un "acte très rare", "dans un espace privé" qui "ne remet en aucun cas en cause" la sécurité de la capitale.
Mais cela donne une image "très dommageable pour la destination France", juge l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), qui estime qu'un tel braquage aurait été "impossible dans un hôtel", où "des efforts ont été faits en termes de sécurité".
Habituée des défilés
Dimanche, la vedette de téléréalité, habituée de la Fashion Week parisienne, était au premier rang pour le défilé Balenciaga. Elle a assisté également au show Givenchy.
Sur son compte Instagram aux 84 millions d'abonnés, Kim Kardashian a posté ces derniers jours depuis Paris plusieurs photos d'elle dans des tenues sexy et excentriques.
La semaine dernière, elle avait été approchée dans la capitale par Vitalii Sediuk, un ex-journaliste ukrainien qui fait régulièrement parler de lui pour ses agressions de stars en public. Une vidéo le montre en train de tenter de lui embrasser le derrière.
Kim Kardashian et Kanye West, l'un des couples les plus médiatiques du moment, étaient déjà venus fêter leur mariage en région parisienne en mai 2014. Le rappeur-producteur et la pulpeuse beauté américaine qui a une émission à son nom, "L'Incroyable Famille Kardashian", avaient notamment donné une soirée VIP au château de Versailles.
Kim Kardashian et Kanye West avaient été cités en 2015 parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde par le magazine Time. Ils représentaient alors à eux deux une fortune proche des 60 millions de dollars.