Macky à Darou Mouhty
Le Président Macky SALL poursuit ses visites auprès de ses alliés ayant perdu des proches. Il s’est rendu cet après-midi dans la région de Louga pour présenter ses profondes condoléances et celles de la Nation à la Famille de Mame Thierno Birahim Mbacké, suite au rappel à Dieu de Serigne Abass Mbacké, une perte pour le Sénégal et toute la Ummah. Un homme de foi avec qui il entretenait des relations exceptionnelles. Devant le nouveau khalife de Darou Mousty, Serigne Bass Anta Niang, le Chef de l’Etat lui a rendu hommage. Le Président Macky SALL a également renouvelé son engagement à renforcer et consolider ses relations avec la cité religieuse de Borom Darou. Après Darou Mousty, le Chef de l’Etat s’est rendu à Darou Marnane pour partager la douleur de la Famille de Serigne modou Makhtar Mbacké. A son grand frère, Mame Thierno Mbacké, le Président Macky Sall a présenté ses condoléances et celles du peuple sénégalais. Avec le défunt serigne Modou Makhtar, il a eu des relations privilégiées qui datent d’avant son accession au pouvoir.
Les vannes vont rouvrir au sud du pays
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a livré ses prévisions pour la période du lundi au mardi 24 août 2021. Elle informe que des pluies accompagnées d’orages seront notées sur les régions sud avec des possibilités d’extension vers le centre-sud du pays. Sur la moitié nord du territoire, renseigne-t-elle toujours, le ciel sera nuageux avec des risques de pluie au courant de la nuit. Non sans préciser que la chaleur sera relativement sensible sur une bonne partie du pays, particulièrement sur les localités nord-est et centre où les pics de températures journalières évolueront entre 35 et 40° C.
Jotna se massifie
L’heure est à la massification et aux coalitions. Et Jotna est à la manœuvre. Après avoir noué une alliance avec le Congrès de la Renaissance Démocratique (Crd), elle continue de se renforcer. Or d’aucuns pensaient qu’après le départ de Ousmane Sonko, la coalition Jotna allait disparaître. Loin s’en faut ! Elle fait de la résistance. Mieux, Dr Abdoulaye Niane, Bruno d’Erneville et Cie sont en train de se frayer une vraie place dans le paysage politique. Mieux, Jotna a enregistré de nouveaux adhérents hier. Dans une note parvenue à «L’As», il est indiqué que Ads/Garap d’Amadou Sène Niang, Def Sa Wareef de Bassirou Sène, et Mtl/Le Changement de Abdoulaye Guèye ont rejoint la coalition. Ces trois organisations viennent ainsi renforcer ses rangs à cinq mois des élections locales. Même si ce ne sont pas de grosses pointures politiques, ce sont des adhésions quand-même. Et en politique, dit-on, l’addition vaut toujours mieux que la soustraction.
TAS indexe l’incompétence
Le président de la République des valeurs (Rv), Thierno Alassane Sall (Tas) s’est exprimé hier sur les inondations dans le pays avec leur lot de désagréments. L’ancien ministre de l’Energie sous Macky Sall n’y va par quatre chemins. Il estime que tout ceci reflète l’incompétence et l’impéritie du gouvernement. Comme d’incorrigibles récidivistes, dit-il, Macky Sall et ses hommes ne sont plus seulement à terre mais dans l’eau. Toujours, selon TAS, l’hivernage, saison d’espérances pour notre peuple d’essence paysanne, rime désormais avec les cauchemars. Il se désole des nombreux quartiers engloutis dans les eaux, comme ces milliards dans des programmes de prévention inefficaces. Après 9 ans, le plan décennal n’est exécuté qu’à 38%, a-t-il constaté amèrement.
Instituts Al Azhar : 22 mentions au bac
Fondés par Cheikh Mouhamadou Mourtada Mbacké, les instituts Al Azhar veulent être un creuset de l’excellence. Et le baccalauréat constitue un bon baromètre pour ces établissements qui, cette année, ont présenté au total 1154 candidats. Au final, 752 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 65%, largement au-dessus de la moyenne nationale de 44%, lit-on dans un communiqué parvenu à la rédaction. En plus, ajoute-t-il, 222 mentions ont été obtenues. La direction dit vouloir hisser le Groupe au rang des meilleures écoles privées du Sénégal. Dans cette perspective et pour booster les opportunités des bacheliers en Arabe, l’Université Cheikh Ahmadou Bamba (UCAB) a été créée. Il vient ainsi compléter le dispositif de formation et d’enseignement islamique mis en place depuis 1974.
Visite à Kaolack d’une délégation ministérielle sénégalomalienne
Une forte délégation ministérielle sénégalo-malienne a effectué hier une visite à Kaolack pour présenter ses condoléances aux familles des victimes de l’accident survenu la semaine dernière dans la région et ayant fait quatre morts et des blessés. Un camion de transport de marchandises immatriculé au Mali était impliqué dans la tragédie. Furieuses, les populations s’en étaient prises aux camions maliens avant que de l’autre côté de la frontière, on s’en prenne également aux gros-porteurs sénégalais. Heureusement que les autorités des deux pays se sont très vite levés pour calmer les ardeurs et faire revenir le calme. Dans cette dynamique de renforcer la paix sociale entre les deux pays et les communautés, le ministre des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko, et son collègue des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Al Hamdou Ag Ilène ont fait le déplacement à Kaolack en compagnie du Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moise Sarr, et du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye. Le Mali remet 3 millions à chaque famille de victime A noter que la délégation malienne a remis à la famille des victimes une enveloppe financière symbolique en guise d’appui. Et d’après le site d’informations dakaractu, chaque famille de victime a reçu 3 millions Fcfa. Il faut relever par ailleurs que la visite ne va pas se limiter là. Après cette étape de Kaolack, la mission se poursuit aujourd’hui avec la rencontre des opérateurs économiques, des transporteurs, des chargeurs et des chauffeurs au siège des entrepôts maliens au Sénégal. Il est aussi prévu une réunion de travail avec les autorités sénégalaises sur la relance du trafic routier au corridor Bamako-Dakar.
Démarrage bientôt des travaux du chemin de fer Dakar-Bamako
Profitant de ce déplacement à Kaolack, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a annoncé hier le démarrage pour bientôt des travaux du chemin de fer Dakar-Bamako pour améliorer le transport entre le Sénégal et le Mali. Il estime que dans un premier temps, ils vont s’atteler à l’axe Dakar-Tambacounda. Il faut noter que ce projet, de façon globale, nécessite un investissement de 500 millions d’euros (325 milliards de FCFA environ). D’ailleurs, la réhabilitation de la ligne avait fait l’objet d’une étude, commandée par la Banque mondiale, qui devra évaluer les surcoûts consécutifs à la dégradation des installations et faire l’inventaire social de Dakar-Bamako ferroviaire (DBF).
Risque de pénurie d’engrais au Sénégal
Comment imaginer une bonne campagne agricole sans des engrais en quantité et en qualité ? En tout cas, des structures spécialisées dans la distribution d’engrais au Sénégal ont alerté sur les risques de pénurie durant la présente campagne. Selon l’Agence de presse sénégalaise, ces distributeurs, s’exprimant depuis Mbirkilane (Kaffrine), ont appelé l’Etat à réfléchir à des solutions à ce problème et à la situation jugée alarmante du monde rural sénégalais. Ils estiment que cette situation est imputable à une absence totale de planification dans le système de distribution des engrais fabriqués par les ICS. Ils précisent que l’état actuel des semis (mil, arachide, maïs) ne donne pas espoir pour de bonnes récoltes en 2021. Toutefois, souligne toujours l’Aps, le Directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaffrine, Samba Tall Ndao, dit suivre avec inquiétude le déroulement de la distribution de l’urée tout en gardant espoir que d’ici la semaine prochaine, d’importantes quantités seront livrées.
Mbour : Le Kankourang va réapparaître
Après une année de pause forcée due à la Covid-19, l’organisation du Kankourang va reprendre à Mbour. L’autorité préfectorale a donné hier son accord pour l’organisation de cet évènement culturel grandeur nature. La décision a été prise suite à une rencontre entre l’autorité déconcentrée et la collectivité mandingue. Par le passé, cet évènement qui se déroule à chaque mois de septembre était souvent interdit du fait de la spirale de violences que cela engendrait. Mais l’année dernière, c’est la covid-19 qui l’avait frappé de plein fouet. A préciser que le Kankourang désigne à la fois un masque et un rituel célébrant la circoncision chez les Mandingues.
Dictionnaire sur le conflit et la paix en Casamance
Une initiative novatrice ! Le Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’Université Gaston Berger, basé à Saint-Louis du Sénégal, compte publier au courant de 2022 un dictionnaire sur le conflit et la paix en Casamance. Sous la direction scientifique de Mame Penda Ba (sciences politiques) et de Rachid Id Yassine (sociologie et anthropologie), apprend-on, l’ouvrage entend apporter une perspective pluridisciplinaire pour la compréhension du conflit en Casamance. Le dictionnaire va aborder le conflit et le processus de paix en Casamance d’un point de vue historique, politique, économique, religieux, environnemental, géopolitique, militaire, juridique et socioculturel. Dans ce sens, un appel à contribution est lancé à destination des jeunes chercheurs, des doctorants avancés, etc. Les entrées thématiques principales suivantes ont été retenues : biographies et divers ; gestion du conflit ; accords, négociations, médiation, géopolitique ; origines lointaines et proches ; zones d’ombre et incertitudes ; résiliences ; géographies du conflit ; femmes ; dynamiques ; sociétés civiles et organisations humanitaires ; MFDC ; diasporas ; cultures ; forces de défense et de sécurité ; médias.
KEEMTAAN GI - TANGO SUR MISERE
Vous les avez vus ? Encore eux ! Toujours à nous vendre du vente. Mais cette fois-ci, c’est pour venir danser sur la misère des autres. Et, par ricochet, se présenter en sauveurs. C’est en tout cas ce qu’ils croient ou font croire. La politique du spectacle, c’est leur jeu favori. Ils ne font rien gratuitement. Lorsqu’ils donnent, ils attendent toujours quelque chose en retour. A voir ces ministres, directeurs de sociétés publiques courir pour soigner la misère de la banlieue par des motos-pompes et autres, l’on se surprend à s’arracher les cheveux face à leur manque de pudeur. Nous sommes toujours dans cet empire du mensonge. Quand on donne, on n’a pas besoin de mobiliser la presse. C’est même manquer d’égard aux bénéficiaires. Les ravaler au rang de miséreux alors qu’ils sont loin d’être des indigents. Ils sont victimes de l’incurie de ceux qui dirigent ce pays et qui sont toujours à plastronner avant d’être rappelés par la dure réalité du terrain. A les voir courir durant tout le weekend, se mettre sous les feux des projecteurs ou annonçant leurs dons sur les réseaux sociaux, l’on se demande sur quelle planète ils vivent. Une chose est sûre : l’argent qu’ils distribuent est pour la plupart le fruit de leurs rapines. Un manager d’une société publique qui finance à coup de millions doit inquiéter ce machin d’Office national de lutte contre la corruption. Mais on préfère fermer les yeux sur cette prodigalité bien calculée. Avec morgue, ils avaient laissé entendre que les inondations, c’était derrière nous, paradant dans la salle qui sert de ring à nos parlementaires. Sortant des chiffres mirifiques qu’ils sont les seuls à voir. Quelques gouttes de pluie et voilà leur incurie et leurs mensonges dévoilés au grand jour. Et plutôt que de se taire, ils viennent encore discuter du sexe des inondations. Dans un pays normal, on les foutrait tous dehors pour avoir raconté des mensonges à des populations déjà bien éprouvées par toutes sortes de catastrophes naturelles. KACCOOR BI
INONDATIONS L’AGEROUTE «LIBÈRE» LA NATIONALE 1
L’Ageroute a réussi hier à « libérer » la Nationale 1 à hauteur de Diaksao et Diamaguène des eaux pluviales. Un vrai calvaire pour les populations de la zone, mais aussi pour l’important trafic routier permettant d’entrer et de sortir de la capitale du fait que les pluies de jeudi dernier avaient réussi à couper totalement la Nationale 1. Tous les véhicules qui ont osé affronter les eaux sont tombés en panne. Les populations, surtout les riverains, ont vécu d’énormes difficultés pour se déplacer au cours du week-end. L’autoroute à péage avait subi les contrecoups de cette situation puisque la Nationale 1 étant impraticable, tous les véhicules avaient été sur cette artère. Laquelle était sous-dimensionnée pour accueillir tout ce trafic. Résultat : des bouchons énormes et cauchemardesques. Entre ce dimanche et ce lundi, les services du directeur général d’Ageroute, Ibrahima Ndiaye, sont donc entrés en action. S’ajoutant au dispositif du Plan Orsec déclenché le samedi par le ministre de l’Intérieur, Ageroute a mis en place un puissant arsenal de pompes de puissance de 3000 m3/heure pour faire évacuer les eaux. Devant cette énorme force de pompage, en moins de 24h, la Route Nationale N¨1 a été libérée de ses eaux. Au grand soulagement des populations riveraines, mais aussi des usagers de cette importante voie. Le directeur général d’Ageroute, Ibrahima Ndiaye, entend déployer les mêmes dispositifs au niveau de Keur Massar, Pikine et Guédiawaye. Ce qui permettra rapidement un retour à la normale. Le gouverneur de Dakar, Al Hassane Sall, a voulu constater de lui-même la situation. Il s’est déplacé hier sur les lieux. Il tiendra à remercier l’Ageroute pour son engagement, mais aussi à rassurer les populations que l’Etat fera tous les efforts requis à travers le Plan Orsec pour enlever partout les eaux pluviales et, ainsi, les soulager.
CONVOQUÉ À LA POLICE, BOUGANE GUÈYE DANI ÉTALE SA COLÈRE CONTRE MACKY
Le président du mouvement Gueum sa Bopp, Bougane Guèye Dany, est sorti hier de sa convocation au commissariat central très remonté contre la Police. Convoqué à 10h, le patron du Groupe D Média — venu avec ses avocats — a déféré à la convocation vers 11h 25mn avec beaucoup de sérénité. Après un peu plus d’une heure, Bougane Guèye Dany est sorti du commissariat avec une lettre et a « tiré » fort sur Macky Sall et son équipe. Il a informé que « cette convocation était pour la récupération d’une lettre » dont le contenu, selon lui, est que « les tableaux d’affichage peuvent être un acte de trouble à l’ordre public et de vandalisme ». Une chose qui démontre, selon lui, l’incompétence du ministre de l’intérieur. Car, selon le patron du groupe D média, « ces panneaux servent à sensibiliser la population surtout les jeunes pour qu’ils s’inscrivent sur les listes électorales ». C’est désolant de mobiliser toute une police pour un simple courrier », a regretté, pour finir, Bougane ...
VÉLINGARA LES TRAVAILLEURS DE FERA TIRENT SUR IBRAHIMA BARRY, LE SG DU RCD
Réunis à la municipalité de Vélingara, les agents du FERA (Fonds d’entretien routier autonome) se sont attaqués à Ibrahima Barry, le président du conseil départemental et par ailleurs secrétaire général du RCD, suite à ces propos tenus à leur encontre. Dans un média de la place, Ibrahima Barry avait soutenu qu'aucun agent du Fonds d'entretien routier autonome (FERA) ne perçoit plus de 35.000 francs CFA à la fin du mois. Des propos jugés non conformes à la réalité selon le superviseur Oumar Wopa Mballo. « Ce n’est pas vrai. C’est faux. Je dis bien, c’est archi faux. Ce n’est que des allégations. Les salaires sont virés à la banque Cnca. Les agents perçoivent plus de 35 000 mille francs à la fin du mois », a rétorqué M. Mballo. Il ajoute également que « dans chaque maison, on n’a recruté qu’un seul agent. Contrairement à ce qu’ils veulent croire à l’opinion. Il y a 200 concessions ici. Il y a aucune maison dans laquelle on a recruté plus d’une personne ». Lors de ce point de presse, Oumar Wopa Mballo n'a pas hésité à s'en prendre également aux opposants du maire, Mamadou Woury Bailo, qu'il qualifie de menteurs. "C’est très facile de rester à Dakar et de faire le tour des médias pour raconter des histoires. Ils passent tout leur temps à mentir. J’assume mes propos. Ils n’ont qu’à rendre publiques les preuves qu’ils détiennent", a t-il lancé à l’endroit des pourfendeurs du premier magistrat de la ville de Vélingara. « Le développement de Vélingara ne les intéresse point. Ce qu’on leur demande, c’est de faire quelque chose pour la localité, mais pas se rendre dans les plateaux de télévisions et studios de radios pour raconter des contre-vérités » a t-il conclu.
CHAMPIONNATS D’EUROPE DE JUDO LA PETITE BINTA NDIAYE CHAMPIONNE !
Binta Ndiaye, fille de notre confrère Abdoulaye Penda Ndiaye, un journaliste ancien collaborateur du « Témoin », a remporté mercredi la médaille d'or aux championnats d'Europe de Judo chez les cadets à Riga, en Lettonie. Elle s'est imposée chez les -52 kg pour le compte de la Suisse. Née à Lausanne, la collégienne de 16 ans a ainsi donné à la Suisse son premier titre européen chez les jeunes. Dommage pour le Sénégal ! Car la petite Binta, bien qu’elle soit de père sénégalais, est suissesse de naissance.
Trois écoliers mortellement fauchés à Barkeyel
Le tronçon Dakar Kédougou est en passe de devenir un mouroir. En effet, des accidents s’enchainent sur cette route d’une manière inquiétante. Hier c’est dix jeunes écoliers qui ont été fauchés par un bus en provenant de Kédougou pour Dakar. Deux potaches sont morts sur le coup dont le conducteur du tricycle. Un autre a succombé en cours d’évacuation. Les sept(7) autres sont gravement blessés et admis à l’hôpital régionale de Tambacounda. Les jeunes écoliers avait quitté la localité de Boulacounda sis dans la commune de Missira département de Tambacounda pour rendre à Missirah afin de donner un coup de main à leur maitre dans les travaux champêtres. Sur un virage du village de Barkeyel à quelques kilomètres de Missirah, le tricycle qui les transportait a été heurté par un bus de transport en commun. Soulignons que c’est sur ce même tronçon, mercredi dernier, qu’un camion malien a tué 4 personnes qui étaient à bord d’un taxi à hauteur de Kaolack. Et c’est également, sur l’axe Tamba Kédougou qu’est survenu l’accident qui a couté la vie à trois (3) agents du site d’information Leral.Net.
La grande coalition de l’opposition fait grincer des dents…
La mise en place d’une grande coalition de l’opposition n’a pas fait que des heureux. Zappés, certains leaders de l’opposition n’ont pas aimé la posture de Sonko, Khalifa et autres qu’ils considéraient jusque-là comme des camarades. Et ils n’ont pas tardé à manifester leur désolation. Parmi eux, le Président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), Abdoul Mbaye qui n’a pas été tendre avec ses anciens amis de l’opposition. A l’en croire, si ce n’est pas de la trahison, c’est certainement de la duperie. Selon l’ancien Premier ministre, l’unité large de l’opposition ne saurait être utile que lorsqu’il faut se défendre contre la justice de Macky Sall. «Trouvons d’autres voies sans renoncer à être de nouveau ensemble, même si l’élégance des anciens se perd», a-t-il indiqué en lançant des piques aux membres de la grande coalition de l’opposition.
PUR se taille Louga et Mbour
Pendant ce temps, les tractations vont bon en train entre les différents leaders qui composent cette task-force prête à en découdre avec Macky Sall et son régime lors des Locales et des Législatives de 2022. Il a été retenu dans les discussions que Pastef assure la zone Sud et que Taxawu Sénégal se charge de Dakar. Aujourd’hui, on en sait un peu plus concernant le Parti de l’Unité et du rassemblement (Pur). A en croire nos sources, il a été dévolu à la formation des Moustarchidines la région de Louga etles départements de Tivaouane et de Mbour. D’ailleurs, c’est le coordonnateur du Pur, Cheikh Youm qui est pressenti pour diriger le Conseil départemental de Mbour.
Fatick, sous les eaux
Les fortes pluies enregistrées jeudi dernier en début d’après-midi à Fatick ont entraîné plusieurs familles de la commune dans un désarroi total. La quasi-totalité des quartiers de la cité de Mame Mindiss a été envahie par les eaux. C’est à croire que le projet de traitement des eaux pluviales et des eaux usées d’un coût de 11 milliards Fcfa destiné à éradiquer les inondations dans la commune n’a pas porté ses fruits. Le préfet du département, Mamadou Khouma qui s’est rendu sur les lieux, aurait donné des instructions pour que les familles impactées soient vite secourues en attendant que des mesures soient prises.
Des pluies intermittentes sur les régions Ouest du pays
Même si on va vers une baisse d’intensité des fortes averses de ces derniers jours, les vannes resteront ouvertes au moins durant la journée d’aujourd’hui. L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (Anacim) a indiqué hier que du vendredi 20 août au samedi 21 août 2021, des pluies intermittentes se maintiendront sur les régions Ouest du pays au courant de la journée. Sur le reste du territoire, annonce-t-elle, le ciel sera passagèrement nuageux devenant nuageux par endroits avec des risques de pluies faibles. L’Anacim ajoute que la chaleur sera moins ressentie sur la majeure partie du territoire à l’exception des régions Nord et Est où les températures maximales n’excéderont pas les 34°C. Quant aux conditions météorologiques en mer, elles seront stables sur les côtes sénégalaises durant la période de validité.
Deuxième session des «kenkelibas pédagogiques»
L’Université virtuelle du Sénégal (Uvs) veut innover. Sa cellule pédagogique de la filière «Sciences de l’Éducation» du pôle Lettres, Sciences humaines et de l’Éducation (Lshe) tient désormais chaque mois des sessions intitulées les «Kenkelibas pédagogiques».Il s’agit de réfléchir et de discuter sur des thématiques liées aux sciences de l’éducation dans ses réalités et perspectives en vue de proposer des solutions aux problèmes contemporains de l´école et de ses acteurs en général. Elles sont ouvertes aux étudiants en Sciences de l’Éducation de l’Uvs ainsi qu’à toute la communauté universitaire du Sénégal. La deuxième édition de la session des «Kenkelibas pédagogiques `» se tiendra le 25 août prochain sous le thème: «Éducation comparée : approches culturelles et perspectives d’études».
Les patriotes contrôlent le processus électoral…
Les Patriotes suivent de très près le processus électoral. Leurs adversaires du régime ne leur inspirent aucune confiance. C’est pourquoi, ils les surveillent comme du lait sur le feu. La preuve, la Coordination départementale de Pastef Fatick s’est rendue hier matin au commissariat de Fatick afin de s’entretenir avec le commissaire sur le nombre insuffisant de Sénégalais autorisés à s’inscrire quotidiennement pour l’obtention de la Carte Nationale d’Identité. Dans une note, ils indiquent que le Commissaire, très disponible, et son équipe les ont bien accueillis et leur ont présenté le matériel dont ils disposent, ainsi que les conditions dans lesquelles ils travaillent. Bien édifiés sur le fait que le problème de l’obtention de la CNI ne dépendait pas d’eux, mais d’un ensemble de raisons relevant exclusivement de l’Etat, ils ont pris note et promettent de publier un communiqué prochainement pour dénoncer la situation et proposer des solutions pour faciliter aux citoyens l’exercice de leur droit le plus fondamental. …
Sensibilisation sur l’inscription dans les listes électorales
A Nioro, les partisans d’Ousmane Sonko ne se sont pas rendus à la police. Mais ils ont plutôt arpenté les rues de la ville pour sensibiliser les populations. Du côté de Dakar, la JPS a enclenché une opération pour inciter via les réseaux sociaux les citoyens à aller s’inscrire sur les listes électorales. L’opération «BINDU JI JOTNA» qui se déroule les 21 et 22 août est ainsi lancée avec comme principal objectif de conscientiser les populations sur le fait que l’inscription est un devoir pour tout citoyen qui ne dispose pas de carte d’électeur et qui a l’âge de voter ou qui voudrait changer de lieu de vote.
Le père des jumelles «surdouées» décline les bourses étrangères pour ses filles
Les deux plus jeunes bachelières de l’histoire du Sénégal, ayant obtenu le précieux sésame à 13 ans, n’iront pas à l’étranger pour poursuivre leurs études. D’après l’Agence France Presse (AFP), leur pater a décliné tout bonnement la bourse d’études qui leur avait été offerte par l’Etat du Sénégal pour rejoindre les classes préparatoires à l’étranger. Selon le papa des jumelles, Demba Diaw, son choix est motivé par le jeune âge de ses filles d’une part, et le syndrome Diary Sow d’autre part. Distinguée meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 puis inscrite en classe préparatoire au prestigieux lycée parisien Louis Le-Grand, Diary Sow avait “disparu” dans la nature au début de l’année avant de réapparaître saine et sauve au bout de plusieurs jours. Aujourd’hui, avec le refus de leur père de leur faire rejoindre les prestigieuses écoles occidentales, Aminata et Rama Diaw, 13 ans et déjà bachelières, attendent impatiemment les résultats du concours d’entrée à l’École Polytechnique de Thiès (EPT) auquel elles avaient pris part.
Imam Kanté s’interroge sur le fait de sauter des classes
Dans une longue tribune, Imam Ahmadou Makhtar Kanté s’est interrogé sur le fait de sauter des classes. Ce, suite aux prouesses faites par ces deux jumelles précitées et louées par une bonne frange de la population. Mais pour l’imam, ce n’est pas juste que pour un même système scolaire, des parents qui peuvent encadrer leurs enfants ou payer à cette fin puissent faire sauter des classes formelles à ces derniers. Selon lui, pour être cohérent et juste en matière d’opportunités scolaires, comme on s’y attend en République, il faudrait mettre en place un système national de tests où tous les parents peuvent, s’ils le souhaitent, faire tester leurs enfants. Ensuite, souligne-t-il, le personnel enseignant chargé de ces tests déterminera qui peut sauter quelle (s) et combien de classes en restant vigilant sur le risque de marchandisation des tests et de trafic d’influence. Pour ceux qui disent que les cycles prennent trop de temps, il répond en disant qu’il appartient aux pouvoirs publics d’impulser la réflexion en la matière avec les spécialistes et experts et les autres parties prenantes du secteur, notamment les parents d’élèves. Au demeurant, il estime que ce n’est pas au citoyen lambda de faire ou faire sauter des classes formelles à ses enfants qui sont des élèves pour le système scolaire légal. Imam Kanté pense qu’une classe, ce n’est pas seulement des notes, c’est une classe d’âges, des apprentissages délivrés par des enseignants qualifiés selon un programme et des matières bien définies.
Grogne des syndicalistes de la Santé
Le Syndicat Démocratique des Travailleurs de la Santé et du Secteur Social(SDT3S) sort de sa réserve et rappelle aux autorités sanitaires sa plateforme revendicative. Le Secrétaire général du SDT3S, Cheikh Seck, et ses camarades demandent entre autres l’amélioration d’équipements au niveau des structures sanitaires, l’augmentation de la subvention destinée aux hôpitaux sur la base de critères objectifs, la mise en place d’un mécanisme de contrôle et d’inspection de l’utilisation efficiente et transparente des moyens mis à la disposition des structures et services de santé. Encore, Cheikh Seck et ses camarades demandent aux autorités de revoir le management et la nomination des agents à la tête des structures sanitaires. A ce titre, soulignent-ils, la révision des différents décrets et lois portant réforme hospitalière est une urgence. Les syndicalistes rappellent en outre que des engagements fermes avaient été pris par le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat pour leur octroyer des parcelles et que même le site de DAGA KHOLPA avait été proposé aux travailleurs. La non-satisfaction de toutes leurs revendications pousse ainsi la SDTS à vouloir engager le bras de fer avec les autorités pour faire aboutir ses revendications. Cheikh Seck et Cie comptent ainsi mener des actions de contestation et de grève pouvant entraver le bon fonctionnement des services.
Affaire Racine Talla et syndicalistes de la RTS
Ce vendredi 20 août, le Sg du Synpics Bamba Kassé et son camarade de la Cnts Mody Guiro ont eu une longue séance de travail avec le Directeur Général de la Rts, Racine Talla. Selon une note dont «L’As» détient une copie, l’objectif de cette rencontre était de poser le premier jalon d’une reprise sincère honnête et objective des discussions, en vue d’obtenir la finalisation de l’accord d’entreprise. Les parties s’engagent à poursuivre les pourparlers qui n’en sont qu’à la première étape, renseigne le communiqué qui ajoute que cette rencontre entre dans le cadre de la recherche de solutions aux conflits sociaux qui ont cours à la Rts. Le Synpics et la Cnts apprécient cette première étape à l’aune des suivantes qui devraient aboutir à une reprise des négociations entre les mandants des travailleurs et la Direction Générale.