KEEMTAAN GI - NOS ENFANTS !
Les adolescents d’aujourd’hui ! On les enveloppe de tous les maux. On les présente comme des pourris. Sont-ils réellement plus tarés que certains de leurs ainés qui n’ont pas connu par exemple Internet ? Sûrement non ! Peut -être que oui ! Depuis l’avènement du Net, ils ont été laissés à eux-mêmes. En plein dans l’inconnu. Ceux qui ont grandi avec cet outil sont ceux qui envahissent aujourd’hui les réseaux sociaux. Ils avaient entre 15 ans et 20 voire moins et écumaient les cybercafés de la ville. Ils pénétraient certains sites pour adultes sans être inquiétés. D’autres s’amusaient sur un certain bouquet d’un opérateur. Il était interdit de voir, mais ils visionnaient. L’Etat, qui devrait les protéger, fermait les yeux. Il ne faisait presque rien pour protéger sa jeunesse qui découvrait un autre monde. Plus tard, elle manipule de modestes téléphones portables sans grand dommage. Aujourd’hui, ces jeunes de cette tranche d’âge en sont à de sophistiqués smartphones. Ce sont leurs nouveaux jouets avec lesquels ils s’amusent en construisant leur monde et détruisant des vies. Ils ne vivent plus comme il y a 20 ans ou 30 ans. Le monde est à leurs pieds. Ils rêvent de belles bagnoles, de jolies maisons et entourés de gracieuses nanas friandes de certains jeux sexuels. A dix-huit ans, certains ne sont plus sous le giron paternel. Ils vivent leur vie, occupent de luxueux appartements loin des yeux de leurs géniteurs qu’ils entretiennent souvent. Des adolescents et déjà en concubinage. La mode, c’est à la piscine -party, des orgies sexuelles entre autres jeux interdits. Des gamins qui ont complétement échappé à la cellule familiale qu’ils désertent pour être retrouvés dans des auberges. Ainsi sont les mômes d’aujourd’hui. Faut –il alors leur jeter l'opprobre? Certainement non ! Nous sommes tous coupables de leurs incartades. Il faut sauver la « petite » Dieynaba comme hier Rangou. KACCOOR BI
HISSÈNE HABRÉ INHUMÉ À YOFF
L’ancien président tchadien Hissène Habré décédé, mardi, à l’âge de 79 ans, à l’hôpital Principal de Dakar, a été inhumé ce jeudi au cimetière musulman de Yoff. L’ancien président du Tchad de 1982 à 1990 est décédé des suites du Covid-19, au Sénégal où il avait été condamné en 2016 à la prison à vie pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de torture. L’inhumation a été précédée de la prière mortuaire dirigée à la Mosquée omarienne par Thierno Mountaga Amadou Bachir Tall, en présence des proches du défunt et de responsables de la classe politique et de la société civile sénégalaise. Venu assister à la prière mortuaire du défunt, le député de l’opposition Mamadou Lamine Diallo est revenu sur les qualités de l’homme Tidiane. En plus, les conditions de la disparition de l’homme restent une honte pour le Sénégal, d’après le leader du mouvement Tekki. Il trouve que « Macky Sall a été insensible aux cris de sa femme qui a alerté depuis longtemps sur la dégradation de son état de santé. Je pense que le Sénégal, pays de la Téranga, est une terre d’exil. Le fait que Hissène Habré, en prison ait la Covid-19, c’est une honte pour le Sénégal », a-t-il aussi fait savoir. M. Habré avait bénéficié en avril 2020 d’une permission de 60 jours pour le protéger de l’épidémie. Début juillet, sa famille avait demandé à la justice de lui accorder une nouvelle permission en raison de la résurgence des cas d’infection au Sénégal.
LIBÉRATION D’HISSÉNE HABRÉ ME MALICK SALL AVAIT DÉJÀ DÉCLENCHÉ LE PROCESSUS D’URGENCE
Les mauvaises langues qui disent que l’Etat du Sénégal avait trainé les pieds pour laisser mourir en prison le président Hisséne Habré sont tout faux ! Car « Le Témoin » est en mesure de vous confirmer que le président de la République Macky Sall avait donné des instructions fermes au ministre de la Justice Me Malick Sall d’accelerer un processus de libération conditionnelle en faveur de Hisséne Habré. Ce, pour raisons humanitaires. Et depuis le début de la troisième vague pandémique, Me Malick Sall, très humaniste, ne cessait de multiplier les contacts et les plaidoyers auprès de certains pays membres des Chambres africaines extraordinaires (Cae). But de la manœuvre diplomatique ? La libération immédiate du président Habré condamné à vie par cette juridiction de l’Union africaine (Ua). Pour preuve, c’est sous le magistère de Me Malick Sall que le défunt Hisséne Habré a eu sa toute première libération temporaire de deux mois liée au Covid-19. Ce qui laisse croire que le président Macky Sall s’est toujours préoccupé de l’état de santé de l’ancien président tchadien confié au Sénégal pour condamnation. Donc « Le Témoin » peut jurer que le président Habré devrait être libéré très prochainement. Malheureusement Dieu a décidé qu’il allait finir ses jours en détention. A l’issue de nos investigations, on peut certifier le récent communiqué du ministre de la Justice Me Malick Sall qui déclarait que l’Etat du Sénégal avait pensé à libérer Hisséne Habré après la troisième vague « mais il fallait tout un processus pour la mise en œuvre d’une telle décision. Quand il est tombé malade, il a été interné dans une des cliniques privées les plus huppées de ce pays, et c’est là-bas que la maladie s’est aggravée. La procédure enclenchée devait lui permettre de regagner sa demeure avec un bracelet électronique. Il ne devait pas retourner en prison, Dieu en a décidé autrement. Le président Macky Sall avait pris toutes les dispositions nécessaires pour le libérer avec le bracelet électronique » avait soutenu avec désolation le ministre de la Justice au soir du décès du président Hisséne Habré. Désolation aussi c’est de voir certains détracteurs de Macky Sall politiser la mort d’Hisséne Habré.
RETRAIT DES TROUPES TCHADIENNES DU MALI UN RENFORT POUR SÉCURISER LE POUVOIR DE DEBY II
Au moment où Dakar pleure la disparition de l’ancien Hisséne Habré, Ndjamena cherche les voies et moyens pour sécuriser et verrouiller davantage son régime fragilisé par des guerres tribales. Depuis le décès du président Idriss Déby, des membres de la famille composés de frères, fils, beaux-frères, neveux et alliés manifestent leurs ambitions politiques visant à occuper des postes stratégiques au sommet de l’Etat. D’autres de la tribu Deby auraient des ambitions trop exagérées comme si la République du Tchad était un Royaume. Dans ce climat de méfiance et de défiance, le président tchadien autoproclamé Mahamat Idriss Déby a décidé de retirer ses troupes du Sahel. Une fois rentrés, ces soldats tchadiens aguerris, entrainés mais aussi fatigués seront redéployés dans les unités d’élite de réserve générale mises à la disposition du président du Conseil militaire de transition, Sa Majesté Deby II. En clair, le retrait des soldats tchadiens aurait entre autres comme objectif de renforcer les effectifs des unités opérationnelles dans un Tchad aux …lendemains incertains. Que Dieu bénisse le pays de Tombalbaye
INCENDIE AU BUILDING ADMINISTRATIF
Le 10 étage du Building administratif a connu hier matin un incendie. De grosses fumées se dégageaient des fenêtres du 10ème étage pendant longtemps. Une situation qui avait fini d’installer la panique dans cette partie stratégique de la capitale puisqu’elle jouxte le palais présidentiel et l’hôpital Principal. Heureusement qu’une intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis d’éteindre le feu qui aurait commis d’importants dégâts qui ne sont pas encore déclarés. Quelques temps après, la société française « Dooke » a déclaré être à l’origine du feu. Le bâtiment avait été réceptionné l’année dernière. Spécialisée dans la branche de travaux sur cordes, qui lui permet d’opérer à des hauteurs vertigineuses, l’entreprise qui a un Directeur sous régional Africain, était chargée du nettoyage des baies vitrées du bâtiment. C’est en opérant hier matin sur le site que le feu serait parti des branchements que ces travailleurs effectuaient. le rapport transmis aux autorités par l’entreprise française permettra d’y voir plus clair.
RECOURS CONTRE LE RECTORAT LA COUR SUPRÊME DÉBOUTE LES ÉTUDIANTS EXCLUS DE L’UCAD
Les 45 étudiants exclus par la Commission de discipline de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, le 2 juillet dernier, pour violence, ont perdu la première manche dans leur bataille judiciaire contre le Rectorat. Les pensionnaires de l’Ucad ont été déboutés par la Chambre administrative de la Cour Suprême qui s’est penchée, ce jeudi, sur le dossier. Un étudiant a été exclu définitivement, 7 autres suspendus pour 5 ans et 37 suspendus pour 2 ans. Après cette décision, les étudiants avaient introduit deux recours à la Cour suprême par le biais de leurs avocats. Il s’agit d’une requête en annulation pour excès de pouvoir et une requête en référé aux fins de sursis à exécution. Mais, la Cour suprême a tranché en faveur du Rectorat. Alors, la décision d’exclusion ou de suspension reste valable et son application se poursuit.
POUR DE L’ARGENT AMETH KÉBA CISSÉ LA TABASSE SA MÈRE
La dame Yacine Cissé s’est plainte d’agression physique et morale de la part de son fils. Sa fille ayant construit un magasin destiné à la location pour aider la famille à gérer les dépenses, son fils, Ameth Kéba Cissé âgé de 28 ans qui faisait le courtage, lui trouve une cliente. Le montant de la location fixé à 150. 000 F Cfa, la cliente lui remet 450.000 FCFA comme caution et 50.000 F CFA au jeune homme pour ses services. Sa mère lui remet également la même somme pour le récompenser. Mais plutôt que de la remercier, le jeune homme trouve la somme dérisoire. Quelques jours après, il revient à la charge et réclame l’argent à sa maman qui refuse, lui faisant savoir qu’elle a confié l’argent à une connaissance. Non satisfait par cette réponse, il traite sa mère de menteuse tout en l’injuriant. Surprise par les insanités de son fils, la dame le réprimande. Furieux, le garçon saute sur elle et la roue de coups de poings. Et n’eût été l’intervention des autres membres de la famille, l’irréparable allait être commis. Face aux limiers, le jeune homme nie les faits et soutient que sa maman a voulu le rouler dans la farine en dépit de ses efforts pour lui trouver un client. Ce qui l’aurait mis en colère tout en niant l’avoir frappée encore moins l’injurier. Malgré ses dénégations, les témoignages des autres membres de la famille, présents lors de l’affrontement, l’incriminent davantage. Il a été arrêté et déféré au parquet en attendant d’être fixé sur son sort.
KEEMTAAN GI - HYPOCRISIE SENEGALAISE
Tout autant que j’aime ce doux pays, il m’arrive de l’exécrer jusqu’à la répugnance. La faute à cette belle hypocrisie bien sénégalaise. Le Sénégal, un pays de musulmans ? Mon œil ! Les mœurs solides ? Allons ! On y consomme autant de boissons alcoolisées que dans les pays aux mœurs dissolues. C’est également dans ce charmant pays que se recrutent les plus grands ivrognes. La viande de Gabrielle, entendez par là celle du porc, n’en parlons pas puisqu’on en consomme des quantités industrielles. On y fornique avec les femmes d’autrui pendant que ces mêmes femmes s’envoient en l’air allégrement avec d’autres mecs dont des religieux, délaissant leurs malheureux époux. Des maitres coraniques violent et sodomisent leurs talibés. Et leurs talibées ! Les sites les plus visités restent ceux qui proposent des pornos. Et si on se mettait à localiser tous les internautes qui fréquentent des sites pornos, des turbans seraient défaits assurément. De bonnes dames de cette bonne société s’enfermant pour ne zieuter que ces films pour mieux combler l’absence de leurs époux. Il se passe également d’autres joyeusetés que tout le monde connait ou feint de de ne pas voir. Et malgré tout, y en a qui veulent nous rendre cette bonne société immaculée en ne se focalisant que sur le petit écran. Pour une opération de salubrité, si on veut vraiment en finir avec nos mœurs dissolues, il faudrait alors fermer tous ces bars qui pullulent, brûler tous ces hôtels et auberges, se couper définitivement du monde pour ne regarder que des productions sénégalaises sans aucune scène sensuelle et protéger nos mœurs si élastiques dont on tente de nous faire croire qu’elles sont bonnes alors qu’elles ne l’ont jamais été. Juste qu’aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et autres chaines de télés à la production improductive, il y a assez d’aboyeurs qui se prennent pour des dévots, alors qu’il n’y a pas plus canailles qu’eux. Cette belle hypocrisie sénégalaise ! Et y a pas plus dangereux pour nos mœurs que ceux qui épousent, font des enfants et divorcent avant même la naissance de l’enfant. Ceux qui s’adonnent à ces pratiques, Jamra les connaît mais n’osera jamais les dénoncer. Ça, également, participe à la dégradation de nos semblants de bonnes mœurs. KACCOOR BI
HABRE SERA ENTERRE CE JEUDI A YOFF
Finalement l’ancien président du Tchad Hissène Habré sera enterré ce jeudi au cimetière de Yoff. Le lieu de l’enterrement qui avait installé la polémique entre sa supposée 1ère épouse vivant au Tchad, Fatime Hachem Habré, et l’épouse légitime qui a vécu et combattu à côté du grand résistant jusqu’à sa mort, Fatime Raymonne Habré, a tourné à l’avantage de cette dernière. Le président Habré décédé ce lundi à Dakar des suites d’une covid-19 sera enterré au cimetière de Yoff. La levée du corps de Hisséne Habré est prévue ce jeudi 26 août à 14h à la mosquée omarienne annonce sa famille dans un communiqué.
INSTALLANT A KEUR MASSAR MME AMINATA ASSOME DIATTA LIVRE LA BASSE CASAMANCE A PASTEF
Originaire de Bignona (Casamance) Mme Aminata Assome Diatta semble fuir la Casamance pour venir s’installer politiquement r à Dakar, précisément à Keur Massar. Et Madame le ministre du Commerce a géopolitiquement manœuvré jusqu’à faire de cette localité de la banlieue son fief politique. Pour de nombreux cadres de l’Alliance pour la République (Apr) Mme Aminata Assome Diatta devrait dans les normes militer et combattre dans son Bignona natal pour sauvegarder le peu de militants ou de voix qui restent fidèles à la mouvance présidentielle. Il est vrai que démographiquement, Keur Massar pèse très, très lourd en termes d’électeurs. Ce, contrairement à la basse Casamance devenue un désert électoral. Seulement voilà, abandonner la basse Casamance pour aller se bousculer dans les embouteillages politiques de Keur Massar, c’est livrer son bastion de Bignona aux loups du Pasfef d’Ousmane Sonko. Pour « Le Témoin », il est encore grand temps que Macky Sall structure son parti. Une formation qui mérite un vrai découpage administratif et géographique de nature à déployer les vrais combattants dans les terrains hostiles comme Thiès, Ziguinchor, Kédougou, Touba, Rufisque, Kolda etc. sante
LES MEDECINS EN SPECIALISATION RECONDUISENT POUR 72 H RENOUVELABLES LEUR GREVE
Le Collectif des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes en spécialisation au Sénégal (COMES) a décidé hier de reconduire sa grève pour 72 h renouvelables. Lors d’un point de presse tenu hier à l’hôpital Aristide Le Dantec, les médecins en spécialisation ont crié leur colère contre le ministre de la Santé qui n’a pas su répondre à leurs préoccupations. Très déterminés, les grévistes, réclament le paiement des bourses et des allocations de stage rural, une effectivité de la prise en charge médicale, une rémunération des gardes, entre autres doléances. «Il est dit dans les textes que, dans les recettes de l’hôpital, les 25 % doivent être partagés entre les acteurs qui créent ces ressources. Qui font plus de ressources que nous les DES (Docteur d’État en Médecine) dans les hôpitaux ? Nous constituons 80% en termes de médecins dans nos hôpitaux. Et pourtant, les 25 % sont partagés entre professeurs, assistants, docteurs, médecins, infirmiers, brancardiers, vigiles. Le médecin en spécialisation est considéré comme un simple étudiant», a asséné le président du collectif, Dr Mbaye Sène. Une situation que lui et ses camarades ne comptent plus accepter. A la place, Sène et Cie exigent «respect et considération» de la part de la tutelle. Dans ce sillage, le collectif demande l’adoption d’un statut pour le médecin en spécialisation. «Parce que sans ce statut, on ne peut pas, aujourd’hui, résoudre certains problèmes notamment la question du congé de maternité. Comment pouvez-vous imposer à une femme médecin qui est enceinte de venir continuer ses activités de pratiques hospitalières pendant les neuf mois ? Nous disons non. C’est inhumain», ont martelé les grévistes.
KAOLACK LE PROCES DU CHAUFFEUR MALIEN REPORTE AU 1ER SEPTEMBRE
Le procès du chauffeur malien qui avait tué 4 personnes à Kaolack le 15 août dernier a été renvoyé au 1er septembre prochain ce mercredi au Tribunal de Grande Instance de Kaolack. En effet, aussitôt l’affaire évoquée par le juge, les avocats de la défense ont formulé une demande de renvoi. Ils seront suivis dans leur demande par le juge qui, a renvoyé l’affaire jusqu’au 1 septembre prochain. Ainsi, le prévenu est retourné en prison jusqu’au jour de l’audience pour voir son sort être scellé. Pour rappel, le 15 août dernier, un grave accident de la circulation s’était produit à Kaolack. Un chauffeur de camion malien a écrasé un taxi à hauteur du Cœur de ville de Kaolack avant de le traîner sur plusieurs mètres. Le bilan humain était lourd : quatre morts sur le coup et un blessé grave. Arrêté puis entendu, le conducteur avait confié aux enquêteurs qu’il s’était endormi au volant de son gros-porteur. Suite à cet accident des camions maliens avaient été lapidés à Kaolack. En riposte, des gros-porteurs sénégalais avaient subi le même sort au Mali. A la suite de quoi, les autorités des deux pays ont sorti des communiqués pour appeler au calme suite aux incidents causés par ce violent accident.
DR MOUSSA SOW, UN LEADER A DAHRA-DJOLOFF
Dr Moussa Sow cherche toujours à accompagner Dahra Djoloff vers la quête d’un mieux-être. Ce jeune enseignant de l’Université Gaston Berger par ailleurs conseiller technique du directeur général du Port autonome de Dakar se démultiplie avec ses maigres moyens à être de tous les combats socio-politiques de sa contrée. Il ne rechigne jamais à aller affronter la demande sociale de ses concitoyens de Dahra Djoloff en mettant plus en avant un discours de sincérité sur ce qu’il peut faire ou ce qu’il ne peut pas faire. Alors une telle démarche de rupture dans la pratique du comportement politique a été un atout de ralliement aux idéaux incarnés par Dr Moussa Sow. Figurez-vous que lorsqu’il a eu l’idée de créer sa page officielle sur Facebook au mois de juin dernier, il est aujourd’hui à presque 6018 abonnés. Donc en moins de trois mois, l’homme a pu rallier autant d’abonnés qui suivent et commentent régulièrement les post et activités de l’universitaire. Mais ce qui est encore impressionnant, Dr Oumar Sow est suivi par des personnalités politiques pointues du genre le président Macky Sall, les ministres Aly Ngouille Ndiaye, Aïssata Tall Sall et d’autres ténors du système politique. L’homme qui n’exclut guère ses prétentions pour la mairie de Dahra-Djoloff-il attend faire sa déclaration de candidature les semaines à venir- surfe sur un bon tempo puisque la majorité des abonnés de sa page sont constitués de jeunes et de primo-votants de Dahra-Djoloff.
HLM 5: LES EAUX USEES EMPESTENT LA CITE
Depuis plus d’une semaine, des eaux usées stagnantes ont envahi les Hlm 5 et environs. Après la forte pluie de la semaine dernière, les populations qui vivent aux alentours du marché n’arrivent plus à respirer de l’air pur et sont confrontées à d’énormes difficultés pour vaquer à leurs occupations. Elles pointent du doigt la mairie des HLM 5. Depuis le début de l’hivernage, elles vivent un calvaire à cause des eaux usées stagnantes qui les empêchent de respirer. La situation est telle qu’il est difficile pour les habitants de quitter leurs maisons sans devoir prendre toutes les précautions pour ne pas voir leurs habits salis. Quant aux parents, ils se préoccupent de leur santé et celle de leurs enfants. Cette situation perdure depuis des années. Aussi, les habitants se plaignent de l’inertie des autorités et particulièrement de la mairie des Hlm. Chez les commerçants du marché, la situation est telle qu’ils peinent à recevoir de la clientèle depuis quelques jours. La population exaspérée par cette situation crie son mécontentement et se dit prête à se faire entendre. Au niveau du marché et ses alentours, les riverains vivent un véritable calvaire.
CORONAVIRUS 9 DECES ET 129 NOUVEAUX CAS
Neuf patients sont décédés mardi du Covid-19, qui a infecté 129 nouvelles personnes au cours des dernières 24 heures, a annoncé, mercredi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Les nouveaux cas ont été détectés sur un échantillon de 3169 tests virologiques réalisés au cours des dernières 24 heures, correspondant à un taux de positivité de 4,07 %, précise le ministère dans son bulletin épidémiologique. Les nouvelles contaminations comprennent 15 cas contacts suivis par les services sanitaires et 114 autres issus de la transmission communautaire. Parmi ces cas dont on ignore la source de la transmission, 52 ont été détectés à Dakar et 62 autres dans les autres régions. Le ministère de la Santé annonce que 639 patients suivis ont été testés négatifs et déclarés guéris, alors que 45 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Neuf nouveaux décès sont venus porter à 1.706 le nombre de personnes ayant succombé à la maladie, depuis le début de la pandémie. Le Sénégal a recensé au total 72.215 cas de Covid-19 depuis l’apparition du nouveau coronavirus sur son territoire, le 2 mars 2020. Parmi les personnes ayant contracté le virus, 59.063 ont été déclarés guéries, tandis que 11.445 autres sont encore sous traitement. Le ministère de la Santé signale que 1.151.063 de personnes ont été vaccinées depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination en février dernier.
TREVE INTERNATIONALE LA FIFA S’IMPLIQUE POUR LA LIBERATION DES JOUEURS AFRICAINS
Le 1erseptembre, le Sénégal à l’instar d’autres pays africains va entamer les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 contre le Togo à Thiès. Seulement voilà, le match pourrait se jouer sans de nombreux Lions comme Sadio Mané, Kalidou Coulibaly, Edouard Mendy…La Premier League et La Liga ont récemment indiqué qu’à cause de la covid-19, ils ne vont pas libérer les internationaux africains. Une situation qui a suscité une vive indignation dans le continent. Ce qui a poussé le président de la FIFA, Gianni Infantino, à s’impliquer pour débloquer la situation. L’instance du foot mondial informe que son président a demandé aux autorités britanniques de revoir leur position sur la quarantaine liée à la pandémie de Covid-19. Infantino sera-t-il entendu ? « Ensemble, nous avons fait face à des problèmes majeurs par le passé, et nous devons continuer de le faire à l’avenir. La mise à disposition des joueurs pour les prochaines fenêtres internationales est une question dont l’urgence et l’importance sont capitales. Je suis reconnaissant pour le soutien et la coopération dont ont fait preuve de nombreuses parties prenantes du football pendant cette période difficile. J’en appelle à la solidarité de chaque association membre, de chaque ligue et de chaque club afin de faire ce qui est juste et équitable pour le football mondial. Bon nombre des meilleurs footballeurs de la planète évoluent en Angleterre et en Espagne, et nous estimons que ces pays partagent également la responsabilité de préserver et protéger l’intégrité sportive des compétitions dans le monde entier » indique le président Infantino. « J’ai suggéré qu’une approche similaire à celle adoptée par le gouvernement britannique lors de la phase finale de l’EURO 2020 soit mise en œuvre en vue des prochains matches internationaux. Ensemble, nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité et d’unité dans la lutte contre le Covid-19. Aujourd’hui, je demande à chacun de tout mettre en œuvre afin de permettre la mise à disposition des footballeurs internationaux en vue des prochains matches de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA » ajoute le patron du foot mondial
Le Centre cardio-pédiatrique Cuomo de Fann à l’arrêt
C’est l’amertume et la consternation chez les parents des enfants qui doivent subir une opération du cœur au Centre cardio-pédiatrique Cuomo (CCPC) de l’hôpital de Fann. Ils sont en train de regarder leurs mômes mourir sans pouvoir intervenir. Et pour cause, le centre est à l’arrêt depuis au moins six mois. Pourtant, d’après certains parents qui n’ont que leurs yeux pour pleurer, les montants destinés aux frais des opérations ont été déjà payés pour certains. Selon des sources concordantes, leur malheur est arrivé avec l’apparition du coronavirus au Sénégal, qui a poussé les autorités sanitaires à transformer l’établissement sanitaire en un centre de traitement de la covid-19 devant accueillir les patients qui étaient dans un état grave. Ainsi, l’intervention des médecins qui devaient s’occuper des enfants a connu une pause durant toute la première vague. Par la suite, le centre a rouvert ses portes aux enfants. Mais cela n’a pas duré. Puisqu’après un mois de service, les professionnels de la Santé ont dû encore arrêter le travail parce que, souffle-t-on, le centre est infecté par un microbe. Cette situation catastrophique qui met les vies de pauvres mômes en danger doit interpeller les autorités de ce pays. Car, l’heure est plus que grave.
Macky Sall à Berlin
Le président de la République Macky Sall va se rendre demain à Berlin, en Allemagne, au Sommet du Compact with Africa (CwA) sous le patronage de la chancelière allemande Angela Merkel. A en croire l’agence de presse sénégalaise qui cite la RTS, le Compact avec l’Afrique ou Pacte du G20 avec l’Afrique (CwA) est une initiative du gouvernement allemand qui vise à soutenir l’investissement sur le continent africain, y compris par l’appui à l’amélioration de l’environnement des affaires etla réalisation de projets de développement. L’initiative basée sur la demande est ouverte à tous les pays africains.
LE CEMGA en Gambie
Le général de corps d’armée, Cheikh Wade, Chef d’état-major général des armées, est depuis hier en visite de travail en Gambie. Elle prendra fin le 27 août 2021. A en croire la Direction de l’information et des relations publiques des armées, cette visite contribue au renforcement des liens de coopération bilatérale. Elle permettra aussi au CEMGA de s’enquérir des conditions de vie et de travail des militaires au quatrième détachement sénégalais déployés dans le cadre de la mission de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest en Gambie (MICEGA), informe la cellule de communication de l’armée. Qui précise qu’aujourd’hui le général Cheikh Wade va effectuer des visites de courtoisie au chef d’Etat-major général des forces armées gambiennes, au président de la République de la Gambie Adama Barro et à l’ambassadeur du Sénégal à Banjul. Il effectuera également une visite au poste de commandement de la MICEGA. Pour boucler la boucle, le Chef d’état-major général des armées se rendra le vendredi 27 août à Kanilai pour visiter le 4ème détachement sénégalais déployé dans le cadre de la MICEGA.
Covid-19 et numérique
La pandémie de Covid-19 a stimulé les innovations numériques pour la santé dans la Région africaine, mais elle a aussi mis en lumière les lacunes. Ainsi, il a été révélé que le numérique peut augmenter l’efficacité, diminuer les coûts et promouvoir un accès équitable à des soins de qualité. Par contre, de nombreuses personnes malintentionnées s’en servent pour diffuser des fake-news et semer la zizanie dans la gestion de la crise sanitaire. C’est pourquoi les ministres de la Santé d’Afrique sont en train d’élaborer avec les acteurs de la santé et l’OMS un nouveau cadre de travail pour tirer le meilleur du numérique afin de mettre fin à la propagation de la Covid-19 et mieux gérer les effets collatéraux qui peuvent impacter la gestion de la crise sanitaire.
Efficience de la vaccination anti-Covid-19
Le groupe de recherche interdisciplinaire pour le développement a publié hier son troisième intérimaire sur l’efficience de la vaccination anti-Covid-19 au Sénégal. Les experts du GRID ont ainsi indiqué qu’il serait judicieux d’adopter une stratégie de vaccination ciblant les plus de 50 ans et les personnes à risque. Pour justifier sa proposition, le GRID invoque ainsi les incertitudes liées aux mutations du virus, la forte probabilité de renouvellement des doses de vaccination sur la courte période, la résilience des jeunes et les contraintes financières de l’Etat. En effet, selon les experts du GRID, la vaccination universelle à 2 doses coûterait 434 milliards CFA, un peu plus de 10% du budget de l’Etat(3 987,5 milliards de FCFA en 2021). Le coût dépasserait alors le budget du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (216 milliards en 2021), laissent-ils entendre. Non sans s’interroger pour dire : qu’en sera-t-il s’il faut une 3ème dose ou plus ? Si les populations âgées de 50 ans et plus sont ciblées, relèvent-ils, le coût de la vaccination restera encore élevé mais supportable pour le budget de l’Etat : 23 milliards pour 1 dose. Non sans souligner qu’il deviendrait plus accessible si l’initiative COVAX était effective (6,5 milliards CFA pour 1 dose et 13 milliards pour 2 doses).
…Impliquer les réseaux universitaires dans la sensibilisation
En outre, les experts du GRID estiment que pour convaincre les populations à adhérer à la stratégie vaccinale, une communication à valence positive et attractive devrait être portée par des réseaux d’universitaires et/ou par un comité scientifique indépendant et travaillant étroitement avec des relais issus des différentes franges de la société. Ils soutiennent que la sensibilisation ne doit pas laisser en rade le nécessaire respect des gestes barrières dans l’attente d’un recul suffisant sur l’efficacité vaccinale. Avant de préciser que la dimension de dépistage et de prise en charge démocratisée et décentralisée déjà amorcée devrait être poursuivie et élargie, en permettant par exemple à tous les acteurs tels que les officines de pharmacie (un réseau dense d’environ 1200 espaces de santé à l’accès gratuit) et les cabinets de soins dentaires, de participer à l’effort de dépistage. Ce, laissent-ils entendre, à travers des tests de diagnostics rapides gratuits et des registres pour la traçabilité et la complétude des données à l’aide d’un seul système intégré de Gestion d’Information Sanitaire.
Le Cosydep cogite sur les vacances
La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) voudrait que les grandes vacances soient vraiment optimisées au profit de la prochaine année scolaire. A un mois et demi de la rentrée, Cheikh Mbow et cie considèrent qu’il est important d’anticiper les problèmes éventuels, dans le cadre de la préparation de la prochaine année scolaire. Dans cette perspective, la COSYDEP recommande aux autorités publiques d’allouer des ressources conséquentes à la mise aux normes des établissements comme l’enseigne la pandémie. Elle suggère d’engager les services déconcentrés dans l’amélioration de la qualité de l’environnement scolaire et la préparation de la prochaine rentrée scolaire (écoles vertes, désinfectées, salubres, sûres et fonctionnelles) et de solder le passif découlant des accords avec les enseignants. Non sans conseiller aux Ministères en charge et/ou à impact sur l’Education et la Formation d’établir un bilan inclusif et exhaustif des deux années scolaires sous la covid-19. En même temps, la coalition préconise de commanditer une étude en vue de cerner le phénomène de la violence en milieu scolaire et universitaire, sur la base d’une approche inclusive, impliquant l’ensemble des acteurs y compris les élèves et leurs parents. A la suite de quoi, il faut prendre les mesures requises pour mettre à disposition et à temps les budgets de fonctionnement des établissements scolaires.
…Des camps de vacances pour les élèves véreux
La COSYDEP lance un appel aux Partenaires Techniques et Financiers d’appuyer le système éducatif dans l’utilisation du numérique en ce qui concerne les enseignements et apprentissages. Aux Collectivités Territoriales, elle demande de contribuer au renforcement de la sécurité et de la salubrité (1 école, 1 gardien, 1 femme de ménage) et d’organiser des camps de vacances en faveur des élèves, coupables de comportements violents et en rapport avec le service civique national.
Le marché au poisson de Pikine en ébullition
Au moment où les travailleurs du marché central au poisson de Pikine ruent dans les brancards, nos sources nous indiquent qu’une équipe du Ministère de la Pêche «fouine» depuis quelque temps dans la gestion du Directeur Abou Mbaye. Cet audit intervient au moment où ce dernier se trouve sur plusieurs fronts. En effet, plusieurs délégués syndicaux réclament sa tête. Ils avaient d’ailleurs boycotté l’opération de reboisement qu’il avait initiée dans le marché en affirmant que les urgences sont ailleurs, plutôt que sur «des tintamarres» qui ne reflètent pas la réalité. Les syndicalistes n’ont jamais cessé d’indexer sa gestion dénonçant le fait que les chambres froides soient en panne ; le défaut d’assainissement des lieux, entre autres complaintes. D’ailleurs, les travailleurs et délégués du marché central au poisson ont voulu hier tenir une conférence de presse pour dénoncer la gestion de leur directeur Abou Mbaye. Mais, ils n’ont pas eu finalement d’autorisation. Ils ont décidé de respecter la décision de l’autorité administrative. Toutefois, ces pensionnaires du marché déplorent les licenciements abusifs des travailleurs et promettent de revenir à la charge.
Les sinistrés arrêtés à Diacksao relaxés
Deux individus habitant au quartier Diacksao avaient été arrêtés lors du blocage du cortège du Ministre de l’IntérieurAntoine Félix Diome, dimanche dernier. Ils ont été par la suite déférés au parquet. Heureusement pour eux puisqu’ils ont été finalement libérés lundi dernier, en début d’après-midi, renseigne une source digne de foi. Ces personnes sinistrées manifestaient contre le mutisme de l’Etat sur les inondations qui avaient mis gravement à genoux leur Commune.
Des inondations à Djidah Thiaroye Kaw
Les projecteurs sont désormais tournés vers Keur Massar quand on parle des inondations. Ce qui fait que de nombreux quartiers sont souvent oubliés et laissés à eux-mêmes. Ayant compris cela, les populations de Djidah Thiaroye Kaw sont sortis hier de leur réserve pour se signaler. Elles estiment que ce n’est pas uniquement Keur Massar et Diamaguène Sicap Mbao qui sont inondés. Ils indiquent que Djidah Thiaroye Kaw est également dans les eaux, particulièrement au niveau du quartier Mésséré où les populations attendent encore l’appui des autorités.
Les Apriste des zones inondées troublés
De quoi ont peur les responsables politiques de l’Apr ? Certains jeunes apéristes basés à Pikine se posent la question. Ils ne comprennent pas le fait que les responsables locaux du parti présidentiel restent cloitrés chez eux, hésitant à rendre visite aux sinistrés qui, pourtant, font partie de leurs administrés. Ces jeunes apéristes ont joint «L’AS» pour déplorer une telle situation et indiquer que ces maires, membres du HCCT, tous apéristes, ont peur d’être hués ; raison pour laquelle ils refusent d’aller témoigner leur compassion aux victimes des inondations. Ils estiment que ces derniers ne veulent pas subir les humiliations subies par le Ministre Félix Antoine Diome et le maire de Keur Massar Moustapha Mbengue.
Dakar, 25 août (APS) - La presse quotidienne a surtout mis en exergue le décès, mardi, à Dakar, de l’ancien président tchadien, Hissein Habré, condamné en appel en 2017 pour les exactions perpétrées durant son règne entre 1982 et 1990 par un tribunal spécial.
‘’La reddition du guerrier Toubou’’, titre Le Soleil. Le quotidien national précise que M. Habré a rendu l’âme à l’hôpital Principal où il avait été ‘’interné après avoir été contaminé au coronavirus’’.
Le journal relève que l’ancien président tchadien ‘’n’a pas été contaminé au Covid-19 en prison’’. Il rappelle que c’est le 11 août dernier qu’à la demande de sa famille, il a été ‘’admis dans une clinique privée de Dakar pour des soins’’.
Le Soleil évoque le ‘’parcours tumultueux’’ d’un homme qui fut étudiant révolutionnaire, chef de rébellion au nord, puis Président de la République.
Le Témoin Quotidien parle d’une ‘’onde de choc après la mort de Habré’’. Selon le journal, les ‘’conséquences ont été ressenties jusqu’à Ndjaména où le Gouvernement s’est incliné devant sa mémoire’’.
Le quotidien Enquête estime que ‘’les circonstances de cette disparition restent troubles et son héritage est sujet à beaucoup d’inquiétudes’’.
S’il ‘’n’était pas le plus aimé des Tchadiens, son décès ‘’n’a certainement pas été accueilli comme une bonne nouvelle’’, remarque le journal selon qui sa mort suscite ‘’beaucoup de questions’’.
A son tour, Vox Populi évoque ‘’la fin d’une vie de combats’’. Selon le journal, ‘’Habré est de la race de chef d’Etat qui ont refusé de se courber devant les Occidentaux. Il rappelle Thomas Sankara, Nkuame Nkrumah, Gamal Abdel Nasser, Nelson Mandela, etc. Il a défendu son peuple au prix de sa vie et de sa liberté. C’est un symbole de résistance africaine’’.
D’après ce quotidien, ‘’le Président Habré reposera en terre sénégalaise’’.
A ce sujet, Kritik’ écrit que ‘’la tension est vive même à Ndjaména où sa famille naturelle, sa première femme et des membres de son entourage ethnique sont pour un retour de l’ex-Président tchadien au pays’’. Mais, le journal assure que ‘’c’est à Dakar que la prière mortuaire sera effectuée, aujourd’hui, pour un digne repos de Hissène Habré’’.
Dans le même sillage, L’Info signale que ‘’le Tchad ne lui rendra aucun hommage officiel, en raison de ses condamnations et par respect pour ses victimes’’.
Le journal rappelle que ‘’des organisations de la société civile sénégalaise dont Africa Jom Center d’Alioune Tine, la Raddho de Sadikh Niasse, entre autres, avaient alerté sur son état de santé fragile, les risques encourus de chopper le virus de la Covid-19 dans les geôles du Cap Manuel et avaient même demandé sa libération pour des raisons humanitaires’’.
Sud Quotidien revient sur ‘’le parcours de celui que certains appelaient le guérillero grâce à la lutte de libération victorieuse qu’il a menée’’.
Le journal rappelle que M. Habré, qui a accédé au pouvoir après avoir renversé Goukouni Oueddi, est ‘’soupçonné d’être responsable de la mort de presque 40 000 personnes à cause d’exactions commises lors de son magistère’’.
Renversé à son tour par Idrissa Déby en décembre 1990, il est reconnu coupable de crimes contre l’humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvements et condamné le 30 mai 2016 à la prison à perpétuité, une peine confirmée en appel le 27 avril 2017, poursuit Sud Quotidien.
Selon Le Mandat, ‘’comme une horloge qui tourne, l’histoire de Hissène Habré s’est arrêtée hier matin dans la capitale sénégalaise, à l’âge de 79 ans’’. Rappelant qu’après avoir trouvé refuge au Sénégal depuis 1990, il vivait à Ouakam, un quartier de Dakar, le journal note qu’il s’était fait ‘’une nouvelle histoire loin des embrouilles dans le champ politique et le crépitement des balles’’. Et le journal de se demander s’il était ange ou démon.
Sur un tout autre plan, Enquête alerte sur la faible disponibilité du sang dans les hôpitaux. ‘’Selon le journal, ‘’la pandémie du coronavirus fait fuir les donneurs de sang’’.