KEEMTAAN GI - HYPOCRISIE SENEGALAISE
Tout autant que j’aime ce doux pays, il m’arrive de l’exécrer jusqu’à la répugnance. La faute à cette belle hypocrisie bien sénégalaise. Le Sénégal, un pays de musulmans ? Mon œil ! Les mœurs solides ? Allons ! On y consomme autant de boissons alcoolisées que dans les pays aux mœurs dissolues. C’est également dans ce charmant pays que se recrutent les plus grands ivrognes. La viande de Gabrielle, entendez par là celle du porc, n’en parlons pas puisqu’on en consomme des quantités industrielles. On y fornique avec les femmes d’autrui pendant que ces mêmes femmes s’envoient en l’air allégrement avec d’autres mecs dont des religieux, délaissant leurs malheureux époux. Des maitres coraniques violent et sodomisent leurs talibés. Et leurs talibées ! Les sites les plus visités restent ceux qui proposent des pornos. Et si on se mettait à localiser tous les internautes qui fréquentent des sites pornos, des turbans seraient défaits assurément. De bonnes dames de cette bonne société s’enfermant pour ne zieuter que ces films pour mieux combler l’absence de leurs époux. Il se passe également d’autres joyeusetés que tout le monde connait ou feint de de ne pas voir. Et malgré tout, y en a qui veulent nous rendre cette bonne société immaculée en ne se focalisant que sur le petit écran. Pour une opération de salubrité, si on veut vraiment en finir avec nos mœurs dissolues, il faudrait alors fermer tous ces bars qui pullulent, brûler tous ces hôtels et auberges, se couper définitivement du monde pour ne regarder que des productions sénégalaises sans aucune scène sensuelle et protéger nos mœurs si élastiques dont on tente de nous faire croire qu’elles sont bonnes alors qu’elles ne l’ont jamais été. Juste qu’aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et autres chaines de télés à la production improductive, il y a assez d’aboyeurs qui se prennent pour des dévots, alors qu’il n’y a pas plus canailles qu’eux. Cette belle hypocrisie sénégalaise ! Et y a pas plus dangereux pour nos mœurs que ceux qui épousent, font des enfants et divorcent avant même la naissance de l’enfant. Ceux qui s’adonnent à ces pratiques, Jamra les connaît mais n’osera jamais les dénoncer. Ça, également, participe à la dégradation de nos semblants de bonnes mœurs. KACCOOR BI
HABRE SERA ENTERRE CE JEUDI A YOFF
Finalement l’ancien président du Tchad Hissène Habré sera enterré ce jeudi au cimetière de Yoff. Le lieu de l’enterrement qui avait installé la polémique entre sa supposée 1ère épouse vivant au Tchad, Fatime Hachem Habré, et l’épouse légitime qui a vécu et combattu à côté du grand résistant jusqu’à sa mort, Fatime Raymonne Habré, a tourné à l’avantage de cette dernière. Le président Habré décédé ce lundi à Dakar des suites d’une covid-19 sera enterré au cimetière de Yoff. La levée du corps de Hisséne Habré est prévue ce jeudi 26 août à 14h à la mosquée omarienne annonce sa famille dans un communiqué.
INSTALLANT A KEUR MASSAR MME AMINATA ASSOME DIATTA LIVRE LA BASSE CASAMANCE A PASTEF
Originaire de Bignona (Casamance) Mme Aminata Assome Diatta semble fuir la Casamance pour venir s’installer politiquement r à Dakar, précisément à Keur Massar. Et Madame le ministre du Commerce a géopolitiquement manœuvré jusqu’à faire de cette localité de la banlieue son fief politique. Pour de nombreux cadres de l’Alliance pour la République (Apr) Mme Aminata Assome Diatta devrait dans les normes militer et combattre dans son Bignona natal pour sauvegarder le peu de militants ou de voix qui restent fidèles à la mouvance présidentielle. Il est vrai que démographiquement, Keur Massar pèse très, très lourd en termes d’électeurs. Ce, contrairement à la basse Casamance devenue un désert électoral. Seulement voilà, abandonner la basse Casamance pour aller se bousculer dans les embouteillages politiques de Keur Massar, c’est livrer son bastion de Bignona aux loups du Pasfef d’Ousmane Sonko. Pour « Le Témoin », il est encore grand temps que Macky Sall structure son parti. Une formation qui mérite un vrai découpage administratif et géographique de nature à déployer les vrais combattants dans les terrains hostiles comme Thiès, Ziguinchor, Kédougou, Touba, Rufisque, Kolda etc. sante
LES MEDECINS EN SPECIALISATION RECONDUISENT POUR 72 H RENOUVELABLES LEUR GREVE
Le Collectif des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes en spécialisation au Sénégal (COMES) a décidé hier de reconduire sa grève pour 72 h renouvelables. Lors d’un point de presse tenu hier à l’hôpital Aristide Le Dantec, les médecins en spécialisation ont crié leur colère contre le ministre de la Santé qui n’a pas su répondre à leurs préoccupations. Très déterminés, les grévistes, réclament le paiement des bourses et des allocations de stage rural, une effectivité de la prise en charge médicale, une rémunération des gardes, entre autres doléances. «Il est dit dans les textes que, dans les recettes de l’hôpital, les 25 % doivent être partagés entre les acteurs qui créent ces ressources. Qui font plus de ressources que nous les DES (Docteur d’État en Médecine) dans les hôpitaux ? Nous constituons 80% en termes de médecins dans nos hôpitaux. Et pourtant, les 25 % sont partagés entre professeurs, assistants, docteurs, médecins, infirmiers, brancardiers, vigiles. Le médecin en spécialisation est considéré comme un simple étudiant», a asséné le président du collectif, Dr Mbaye Sène. Une situation que lui et ses camarades ne comptent plus accepter. A la place, Sène et Cie exigent «respect et considération» de la part de la tutelle. Dans ce sillage, le collectif demande l’adoption d’un statut pour le médecin en spécialisation. «Parce que sans ce statut, on ne peut pas, aujourd’hui, résoudre certains problèmes notamment la question du congé de maternité. Comment pouvez-vous imposer à une femme médecin qui est enceinte de venir continuer ses activités de pratiques hospitalières pendant les neuf mois ? Nous disons non. C’est inhumain», ont martelé les grévistes.
KAOLACK LE PROCES DU CHAUFFEUR MALIEN REPORTE AU 1ER SEPTEMBRE
Le procès du chauffeur malien qui avait tué 4 personnes à Kaolack le 15 août dernier a été renvoyé au 1er septembre prochain ce mercredi au Tribunal de Grande Instance de Kaolack. En effet, aussitôt l’affaire évoquée par le juge, les avocats de la défense ont formulé une demande de renvoi. Ils seront suivis dans leur demande par le juge qui, a renvoyé l’affaire jusqu’au 1 septembre prochain. Ainsi, le prévenu est retourné en prison jusqu’au jour de l’audience pour voir son sort être scellé. Pour rappel, le 15 août dernier, un grave accident de la circulation s’était produit à Kaolack. Un chauffeur de camion malien a écrasé un taxi à hauteur du Cœur de ville de Kaolack avant de le traîner sur plusieurs mètres. Le bilan humain était lourd : quatre morts sur le coup et un blessé grave. Arrêté puis entendu, le conducteur avait confié aux enquêteurs qu’il s’était endormi au volant de son gros-porteur. Suite à cet accident des camions maliens avaient été lapidés à Kaolack. En riposte, des gros-porteurs sénégalais avaient subi le même sort au Mali. A la suite de quoi, les autorités des deux pays ont sorti des communiqués pour appeler au calme suite aux incidents causés par ce violent accident.
DR MOUSSA SOW, UN LEADER A DAHRA-DJOLOFF
Dr Moussa Sow cherche toujours à accompagner Dahra Djoloff vers la quête d’un mieux-être. Ce jeune enseignant de l’Université Gaston Berger par ailleurs conseiller technique du directeur général du Port autonome de Dakar se démultiplie avec ses maigres moyens à être de tous les combats socio-politiques de sa contrée. Il ne rechigne jamais à aller affronter la demande sociale de ses concitoyens de Dahra Djoloff en mettant plus en avant un discours de sincérité sur ce qu’il peut faire ou ce qu’il ne peut pas faire. Alors une telle démarche de rupture dans la pratique du comportement politique a été un atout de ralliement aux idéaux incarnés par Dr Moussa Sow. Figurez-vous que lorsqu’il a eu l’idée de créer sa page officielle sur Facebook au mois de juin dernier, il est aujourd’hui à presque 6018 abonnés. Donc en moins de trois mois, l’homme a pu rallier autant d’abonnés qui suivent et commentent régulièrement les post et activités de l’universitaire. Mais ce qui est encore impressionnant, Dr Oumar Sow est suivi par des personnalités politiques pointues du genre le président Macky Sall, les ministres Aly Ngouille Ndiaye, Aïssata Tall Sall et d’autres ténors du système politique. L’homme qui n’exclut guère ses prétentions pour la mairie de Dahra-Djoloff-il attend faire sa déclaration de candidature les semaines à venir- surfe sur un bon tempo puisque la majorité des abonnés de sa page sont constitués de jeunes et de primo-votants de Dahra-Djoloff.
HLM 5: LES EAUX USEES EMPESTENT LA CITE
Depuis plus d’une semaine, des eaux usées stagnantes ont envahi les Hlm 5 et environs. Après la forte pluie de la semaine dernière, les populations qui vivent aux alentours du marché n’arrivent plus à respirer de l’air pur et sont confrontées à d’énormes difficultés pour vaquer à leurs occupations. Elles pointent du doigt la mairie des HLM 5. Depuis le début de l’hivernage, elles vivent un calvaire à cause des eaux usées stagnantes qui les empêchent de respirer. La situation est telle qu’il est difficile pour les habitants de quitter leurs maisons sans devoir prendre toutes les précautions pour ne pas voir leurs habits salis. Quant aux parents, ils se préoccupent de leur santé et celle de leurs enfants. Cette situation perdure depuis des années. Aussi, les habitants se plaignent de l’inertie des autorités et particulièrement de la mairie des Hlm. Chez les commerçants du marché, la situation est telle qu’ils peinent à recevoir de la clientèle depuis quelques jours. La population exaspérée par cette situation crie son mécontentement et se dit prête à se faire entendre. Au niveau du marché et ses alentours, les riverains vivent un véritable calvaire.
CORONAVIRUS 9 DECES ET 129 NOUVEAUX CAS
Neuf patients sont décédés mardi du Covid-19, qui a infecté 129 nouvelles personnes au cours des dernières 24 heures, a annoncé, mercredi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Les nouveaux cas ont été détectés sur un échantillon de 3169 tests virologiques réalisés au cours des dernières 24 heures, correspondant à un taux de positivité de 4,07 %, précise le ministère dans son bulletin épidémiologique. Les nouvelles contaminations comprennent 15 cas contacts suivis par les services sanitaires et 114 autres issus de la transmission communautaire. Parmi ces cas dont on ignore la source de la transmission, 52 ont été détectés à Dakar et 62 autres dans les autres régions. Le ministère de la Santé annonce que 639 patients suivis ont été testés négatifs et déclarés guéris, alors que 45 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Neuf nouveaux décès sont venus porter à 1.706 le nombre de personnes ayant succombé à la maladie, depuis le début de la pandémie. Le Sénégal a recensé au total 72.215 cas de Covid-19 depuis l’apparition du nouveau coronavirus sur son territoire, le 2 mars 2020. Parmi les personnes ayant contracté le virus, 59.063 ont été déclarés guéries, tandis que 11.445 autres sont encore sous traitement. Le ministère de la Santé signale que 1.151.063 de personnes ont été vaccinées depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination en février dernier.
TREVE INTERNATIONALE LA FIFA S’IMPLIQUE POUR LA LIBERATION DES JOUEURS AFRICAINS
Le 1erseptembre, le Sénégal à l’instar d’autres pays africains va entamer les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 contre le Togo à Thiès. Seulement voilà, le match pourrait se jouer sans de nombreux Lions comme Sadio Mané, Kalidou Coulibaly, Edouard Mendy…La Premier League et La Liga ont récemment indiqué qu’à cause de la covid-19, ils ne vont pas libérer les internationaux africains. Une situation qui a suscité une vive indignation dans le continent. Ce qui a poussé le président de la FIFA, Gianni Infantino, à s’impliquer pour débloquer la situation. L’instance du foot mondial informe que son président a demandé aux autorités britanniques de revoir leur position sur la quarantaine liée à la pandémie de Covid-19. Infantino sera-t-il entendu ? « Ensemble, nous avons fait face à des problèmes majeurs par le passé, et nous devons continuer de le faire à l’avenir. La mise à disposition des joueurs pour les prochaines fenêtres internationales est une question dont l’urgence et l’importance sont capitales. Je suis reconnaissant pour le soutien et la coopération dont ont fait preuve de nombreuses parties prenantes du football pendant cette période difficile. J’en appelle à la solidarité de chaque association membre, de chaque ligue et de chaque club afin de faire ce qui est juste et équitable pour le football mondial. Bon nombre des meilleurs footballeurs de la planète évoluent en Angleterre et en Espagne, et nous estimons que ces pays partagent également la responsabilité de préserver et protéger l’intégrité sportive des compétitions dans le monde entier » indique le président Infantino. « J’ai suggéré qu’une approche similaire à celle adoptée par le gouvernement britannique lors de la phase finale de l’EURO 2020 soit mise en œuvre en vue des prochains matches internationaux. Ensemble, nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité et d’unité dans la lutte contre le Covid-19. Aujourd’hui, je demande à chacun de tout mettre en œuvre afin de permettre la mise à disposition des footballeurs internationaux en vue des prochains matches de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA » ajoute le patron du foot mondial
Le Centre cardio-pédiatrique Cuomo de Fann à l’arrêt
C’est l’amertume et la consternation chez les parents des enfants qui doivent subir une opération du cœur au Centre cardio-pédiatrique Cuomo (CCPC) de l’hôpital de Fann. Ils sont en train de regarder leurs mômes mourir sans pouvoir intervenir. Et pour cause, le centre est à l’arrêt depuis au moins six mois. Pourtant, d’après certains parents qui n’ont que leurs yeux pour pleurer, les montants destinés aux frais des opérations ont été déjà payés pour certains. Selon des sources concordantes, leur malheur est arrivé avec l’apparition du coronavirus au Sénégal, qui a poussé les autorités sanitaires à transformer l’établissement sanitaire en un centre de traitement de la covid-19 devant accueillir les patients qui étaient dans un état grave. Ainsi, l’intervention des médecins qui devaient s’occuper des enfants a connu une pause durant toute la première vague. Par la suite, le centre a rouvert ses portes aux enfants. Mais cela n’a pas duré. Puisqu’après un mois de service, les professionnels de la Santé ont dû encore arrêter le travail parce que, souffle-t-on, le centre est infecté par un microbe. Cette situation catastrophique qui met les vies de pauvres mômes en danger doit interpeller les autorités de ce pays. Car, l’heure est plus que grave.
Macky Sall à Berlin
Le président de la République Macky Sall va se rendre demain à Berlin, en Allemagne, au Sommet du Compact with Africa (CwA) sous le patronage de la chancelière allemande Angela Merkel. A en croire l’agence de presse sénégalaise qui cite la RTS, le Compact avec l’Afrique ou Pacte du G20 avec l’Afrique (CwA) est une initiative du gouvernement allemand qui vise à soutenir l’investissement sur le continent africain, y compris par l’appui à l’amélioration de l’environnement des affaires etla réalisation de projets de développement. L’initiative basée sur la demande est ouverte à tous les pays africains.
LE CEMGA en Gambie
Le général de corps d’armée, Cheikh Wade, Chef d’état-major général des armées, est depuis hier en visite de travail en Gambie. Elle prendra fin le 27 août 2021. A en croire la Direction de l’information et des relations publiques des armées, cette visite contribue au renforcement des liens de coopération bilatérale. Elle permettra aussi au CEMGA de s’enquérir des conditions de vie et de travail des militaires au quatrième détachement sénégalais déployés dans le cadre de la mission de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest en Gambie (MICEGA), informe la cellule de communication de l’armée. Qui précise qu’aujourd’hui le général Cheikh Wade va effectuer des visites de courtoisie au chef d’Etat-major général des forces armées gambiennes, au président de la République de la Gambie Adama Barro et à l’ambassadeur du Sénégal à Banjul. Il effectuera également une visite au poste de commandement de la MICEGA. Pour boucler la boucle, le Chef d’état-major général des armées se rendra le vendredi 27 août à Kanilai pour visiter le 4ème détachement sénégalais déployé dans le cadre de la MICEGA.
Covid-19 et numérique
La pandémie de Covid-19 a stimulé les innovations numériques pour la santé dans la Région africaine, mais elle a aussi mis en lumière les lacunes. Ainsi, il a été révélé que le numérique peut augmenter l’efficacité, diminuer les coûts et promouvoir un accès équitable à des soins de qualité. Par contre, de nombreuses personnes malintentionnées s’en servent pour diffuser des fake-news et semer la zizanie dans la gestion de la crise sanitaire. C’est pourquoi les ministres de la Santé d’Afrique sont en train d’élaborer avec les acteurs de la santé et l’OMS un nouveau cadre de travail pour tirer le meilleur du numérique afin de mettre fin à la propagation de la Covid-19 et mieux gérer les effets collatéraux qui peuvent impacter la gestion de la crise sanitaire.
Efficience de la vaccination anti-Covid-19
Le groupe de recherche interdisciplinaire pour le développement a publié hier son troisième intérimaire sur l’efficience de la vaccination anti-Covid-19 au Sénégal. Les experts du GRID ont ainsi indiqué qu’il serait judicieux d’adopter une stratégie de vaccination ciblant les plus de 50 ans et les personnes à risque. Pour justifier sa proposition, le GRID invoque ainsi les incertitudes liées aux mutations du virus, la forte probabilité de renouvellement des doses de vaccination sur la courte période, la résilience des jeunes et les contraintes financières de l’Etat. En effet, selon les experts du GRID, la vaccination universelle à 2 doses coûterait 434 milliards CFA, un peu plus de 10% du budget de l’Etat(3 987,5 milliards de FCFA en 2021). Le coût dépasserait alors le budget du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (216 milliards en 2021), laissent-ils entendre. Non sans s’interroger pour dire : qu’en sera-t-il s’il faut une 3ème dose ou plus ? Si les populations âgées de 50 ans et plus sont ciblées, relèvent-ils, le coût de la vaccination restera encore élevé mais supportable pour le budget de l’Etat : 23 milliards pour 1 dose. Non sans souligner qu’il deviendrait plus accessible si l’initiative COVAX était effective (6,5 milliards CFA pour 1 dose et 13 milliards pour 2 doses).
…Impliquer les réseaux universitaires dans la sensibilisation
En outre, les experts du GRID estiment que pour convaincre les populations à adhérer à la stratégie vaccinale, une communication à valence positive et attractive devrait être portée par des réseaux d’universitaires et/ou par un comité scientifique indépendant et travaillant étroitement avec des relais issus des différentes franges de la société. Ils soutiennent que la sensibilisation ne doit pas laisser en rade le nécessaire respect des gestes barrières dans l’attente d’un recul suffisant sur l’efficacité vaccinale. Avant de préciser que la dimension de dépistage et de prise en charge démocratisée et décentralisée déjà amorcée devrait être poursuivie et élargie, en permettant par exemple à tous les acteurs tels que les officines de pharmacie (un réseau dense d’environ 1200 espaces de santé à l’accès gratuit) et les cabinets de soins dentaires, de participer à l’effort de dépistage. Ce, laissent-ils entendre, à travers des tests de diagnostics rapides gratuits et des registres pour la traçabilité et la complétude des données à l’aide d’un seul système intégré de Gestion d’Information Sanitaire.
Le Cosydep cogite sur les vacances
La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) voudrait que les grandes vacances soient vraiment optimisées au profit de la prochaine année scolaire. A un mois et demi de la rentrée, Cheikh Mbow et cie considèrent qu’il est important d’anticiper les problèmes éventuels, dans le cadre de la préparation de la prochaine année scolaire. Dans cette perspective, la COSYDEP recommande aux autorités publiques d’allouer des ressources conséquentes à la mise aux normes des établissements comme l’enseigne la pandémie. Elle suggère d’engager les services déconcentrés dans l’amélioration de la qualité de l’environnement scolaire et la préparation de la prochaine rentrée scolaire (écoles vertes, désinfectées, salubres, sûres et fonctionnelles) et de solder le passif découlant des accords avec les enseignants. Non sans conseiller aux Ministères en charge et/ou à impact sur l’Education et la Formation d’établir un bilan inclusif et exhaustif des deux années scolaires sous la covid-19. En même temps, la coalition préconise de commanditer une étude en vue de cerner le phénomène de la violence en milieu scolaire et universitaire, sur la base d’une approche inclusive, impliquant l’ensemble des acteurs y compris les élèves et leurs parents. A la suite de quoi, il faut prendre les mesures requises pour mettre à disposition et à temps les budgets de fonctionnement des établissements scolaires.
…Des camps de vacances pour les élèves véreux
La COSYDEP lance un appel aux Partenaires Techniques et Financiers d’appuyer le système éducatif dans l’utilisation du numérique en ce qui concerne les enseignements et apprentissages. Aux Collectivités Territoriales, elle demande de contribuer au renforcement de la sécurité et de la salubrité (1 école, 1 gardien, 1 femme de ménage) et d’organiser des camps de vacances en faveur des élèves, coupables de comportements violents et en rapport avec le service civique national.
Le marché au poisson de Pikine en ébullition
Au moment où les travailleurs du marché central au poisson de Pikine ruent dans les brancards, nos sources nous indiquent qu’une équipe du Ministère de la Pêche «fouine» depuis quelque temps dans la gestion du Directeur Abou Mbaye. Cet audit intervient au moment où ce dernier se trouve sur plusieurs fronts. En effet, plusieurs délégués syndicaux réclament sa tête. Ils avaient d’ailleurs boycotté l’opération de reboisement qu’il avait initiée dans le marché en affirmant que les urgences sont ailleurs, plutôt que sur «des tintamarres» qui ne reflètent pas la réalité. Les syndicalistes n’ont jamais cessé d’indexer sa gestion dénonçant le fait que les chambres froides soient en panne ; le défaut d’assainissement des lieux, entre autres complaintes. D’ailleurs, les travailleurs et délégués du marché central au poisson ont voulu hier tenir une conférence de presse pour dénoncer la gestion de leur directeur Abou Mbaye. Mais, ils n’ont pas eu finalement d’autorisation. Ils ont décidé de respecter la décision de l’autorité administrative. Toutefois, ces pensionnaires du marché déplorent les licenciements abusifs des travailleurs et promettent de revenir à la charge.
Les sinistrés arrêtés à Diacksao relaxés
Deux individus habitant au quartier Diacksao avaient été arrêtés lors du blocage du cortège du Ministre de l’IntérieurAntoine Félix Diome, dimanche dernier. Ils ont été par la suite déférés au parquet. Heureusement pour eux puisqu’ils ont été finalement libérés lundi dernier, en début d’après-midi, renseigne une source digne de foi. Ces personnes sinistrées manifestaient contre le mutisme de l’Etat sur les inondations qui avaient mis gravement à genoux leur Commune.
Des inondations à Djidah Thiaroye Kaw
Les projecteurs sont désormais tournés vers Keur Massar quand on parle des inondations. Ce qui fait que de nombreux quartiers sont souvent oubliés et laissés à eux-mêmes. Ayant compris cela, les populations de Djidah Thiaroye Kaw sont sortis hier de leur réserve pour se signaler. Elles estiment que ce n’est pas uniquement Keur Massar et Diamaguène Sicap Mbao qui sont inondés. Ils indiquent que Djidah Thiaroye Kaw est également dans les eaux, particulièrement au niveau du quartier Mésséré où les populations attendent encore l’appui des autorités.
Les Apriste des zones inondées troublés
De quoi ont peur les responsables politiques de l’Apr ? Certains jeunes apéristes basés à Pikine se posent la question. Ils ne comprennent pas le fait que les responsables locaux du parti présidentiel restent cloitrés chez eux, hésitant à rendre visite aux sinistrés qui, pourtant, font partie de leurs administrés. Ces jeunes apéristes ont joint «L’AS» pour déplorer une telle situation et indiquer que ces maires, membres du HCCT, tous apéristes, ont peur d’être hués ; raison pour laquelle ils refusent d’aller témoigner leur compassion aux victimes des inondations. Ils estiment que ces derniers ne veulent pas subir les humiliations subies par le Ministre Félix Antoine Diome et le maire de Keur Massar Moustapha Mbengue.
Dakar, 25 août (APS) - La presse quotidienne a surtout mis en exergue le décès, mardi, à Dakar, de l’ancien président tchadien, Hissein Habré, condamné en appel en 2017 pour les exactions perpétrées durant son règne entre 1982 et 1990 par un tribunal spécial.
‘’La reddition du guerrier Toubou’’, titre Le Soleil. Le quotidien national précise que M. Habré a rendu l’âme à l’hôpital Principal où il avait été ‘’interné après avoir été contaminé au coronavirus’’.
Le journal relève que l’ancien président tchadien ‘’n’a pas été contaminé au Covid-19 en prison’’. Il rappelle que c’est le 11 août dernier qu’à la demande de sa famille, il a été ‘’admis dans une clinique privée de Dakar pour des soins’’.
Le Soleil évoque le ‘’parcours tumultueux’’ d’un homme qui fut étudiant révolutionnaire, chef de rébellion au nord, puis Président de la République.
Le Témoin Quotidien parle d’une ‘’onde de choc après la mort de Habré’’. Selon le journal, les ‘’conséquences ont été ressenties jusqu’à Ndjaména où le Gouvernement s’est incliné devant sa mémoire’’.
Le quotidien Enquête estime que ‘’les circonstances de cette disparition restent troubles et son héritage est sujet à beaucoup d’inquiétudes’’.
S’il ‘’n’était pas le plus aimé des Tchadiens, son décès ‘’n’a certainement pas été accueilli comme une bonne nouvelle’’, remarque le journal selon qui sa mort suscite ‘’beaucoup de questions’’.
A son tour, Vox Populi évoque ‘’la fin d’une vie de combats’’. Selon le journal, ‘’Habré est de la race de chef d’Etat qui ont refusé de se courber devant les Occidentaux. Il rappelle Thomas Sankara, Nkuame Nkrumah, Gamal Abdel Nasser, Nelson Mandela, etc. Il a défendu son peuple au prix de sa vie et de sa liberté. C’est un symbole de résistance africaine’’.
D’après ce quotidien, ‘’le Président Habré reposera en terre sénégalaise’’.
A ce sujet, Kritik’ écrit que ‘’la tension est vive même à Ndjaména où sa famille naturelle, sa première femme et des membres de son entourage ethnique sont pour un retour de l’ex-Président tchadien au pays’’. Mais, le journal assure que ‘’c’est à Dakar que la prière mortuaire sera effectuée, aujourd’hui, pour un digne repos de Hissène Habré’’.
Dans le même sillage, L’Info signale que ‘’le Tchad ne lui rendra aucun hommage officiel, en raison de ses condamnations et par respect pour ses victimes’’.
Le journal rappelle que ‘’des organisations de la société civile sénégalaise dont Africa Jom Center d’Alioune Tine, la Raddho de Sadikh Niasse, entre autres, avaient alerté sur son état de santé fragile, les risques encourus de chopper le virus de la Covid-19 dans les geôles du Cap Manuel et avaient même demandé sa libération pour des raisons humanitaires’’.
Sud Quotidien revient sur ‘’le parcours de celui que certains appelaient le guérillero grâce à la lutte de libération victorieuse qu’il a menée’’.
Le journal rappelle que M. Habré, qui a accédé au pouvoir après avoir renversé Goukouni Oueddi, est ‘’soupçonné d’être responsable de la mort de presque 40 000 personnes à cause d’exactions commises lors de son magistère’’.
Renversé à son tour par Idrissa Déby en décembre 1990, il est reconnu coupable de crimes contre l’humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvements et condamné le 30 mai 2016 à la prison à perpétuité, une peine confirmée en appel le 27 avril 2017, poursuit Sud Quotidien.
Selon Le Mandat, ‘’comme une horloge qui tourne, l’histoire de Hissène Habré s’est arrêtée hier matin dans la capitale sénégalaise, à l’âge de 79 ans’’. Rappelant qu’après avoir trouvé refuge au Sénégal depuis 1990, il vivait à Ouakam, un quartier de Dakar, le journal note qu’il s’était fait ‘’une nouvelle histoire loin des embrouilles dans le champ politique et le crépitement des balles’’. Et le journal de se demander s’il était ange ou démon.
Sur un tout autre plan, Enquête alerte sur la faible disponibilité du sang dans les hôpitaux. ‘’Selon le journal, ‘’la pandémie du coronavirus fait fuir les donneurs de sang’’.
KEEMTAAN GI - BELLE MONSTRUOSITE
De l’humanisme. C’est apparemment ce qui fait défaut à certains de nos dirigeants mais aussi ce qui manque dans nos prisons où l’on déshumanise. A voir les autorités pérorer depuis hier dans les médias, essayant faussement de se disculper sur un crime qu’elles ont commis sciemment, on sent qu’elles n’ont pas la conscience tranquille et qu’elles seront poursuivies par l’œil de Caïn. La mort de l’ancien homme fort de Ndjamena, elles auraient pu la lui éviter. Si bien sûr, elles étaient pourvues d’humanisme. Ça ne leur aurait rien couté de le mettre en résidence surveillée, loin du pavillon de l’hôpital Aristide Le Dantec. Quand le virus du Covid-19 était moins virulent, le célèbre prisonnier que les Occidentaux voulaient châtier pour son refus de courber l’échine devant eux, avait bénéficié d’une permission de 60 jours avant d’être contraint de retourner en prison sous la pression des ONG droits-de-l’hommistes. Il aurait contracté le virus du coronavirus dans une clinique, mais pas dans sa prison. C’est du moins l’explication que les autorités cherchent à nous vendre. Leurs multiples tentatives pour dégager leur responsabilité dans la mort du président tchadien déchu sont un exemple parfait de Ponce-pilatisme. Ponce Pilate, on le sait, c’est ce procurateur romain qui avait condamné Jésus Christ à mort avant d’aller tranquillement se laver la main en s’écriant : « je suis innocent du sang de ce juste ! » On sent que nos autorités n’ont pas la conscience tranquille et ont bien quelque chose de pas du tout net à se reprocher dans la mort du président Habré. La dévouée et très fidèle épouse du défunt n’a cessé d’alerter sur l’état de santé de son époux. En vain… Et malgré l’appel à son élargissement d’organisations de droits de l’homme pourtant peu suspectes de sympathies à son égard, les autorités n’ont cessé de se boucher les oreilles. Elles sont restées sourdes et aveugles face au chagrin de l’épouse éplorée. C’est à croire que l’homme était condamné à ne mourir nulle part ailleurs qu’en prison. C’est d’ailleurs ce sinistre sort qu’avaient voulu lui réserver les occidentaux et Macky Sall leur a offert servilement ce qu’ils voulaient. Pauvres anciens présidents africains, seuls à devoir payer des crimes supposés devant des tribunaux internationaux. Avec la complicité de leurs successeurs toujours aux ordres des Occidentaux ! KACCOOR BI
ENTERREMENT DE HABRE DéSaCCORD SUR LE LIEU
Alors que la deuxième épouse de Habré, Fatime Raymonne de nationalité sénégalaise veut que son époux soit enterré au Sénégal à Yoff (voir par ailleurs), sa première épouse, Fatime Hachem Habré, de nationalité tchadienne, inconnue du public, et appelée la première Dame, souhaiterait que son époux soit enterré dans son pays natal, le Tchad. Toutefois, Mme Fatimé Raymonne Habré, avec qui le président Habré a vécu ces 22 dernières années à Dakar et qui s’est dévouée constamment à ses côtés, assure qu’il sera inhumé ce mercredi à Dakar. La question divise profondément les deux veuves. Le fils aîné de Habré, qui vit au Canada, est en route actuellement pour Dakar.
MUTISME DE MACKY SALL, «REGRETS» DE ME MALICK SALL
Jusqu’au moment de notre bouclage, il n’y avait aucune réaction officielle du Gouvernement sénégalais sur la mort de Hissène Habré. Le président de la République, pourtant prompt à réagir dans ce genre de situation par le biais de Twitter, a gardé un mutisme qui étonne l’opinion eu égard à la personnalité du défunt qui avait fait du Sénégal sa terre d’exil et sa seconde patrie. L’attitude du chef de l’Etat pourrait s’expliquer par une volonté de ne pas gêner Ndjaména sauf que celui qui posait problème, l’ancien homme fort Idriss Déby, n’est plus là. A moins que le fils de ce dernier ne soit lui aussi doté d’une capacité de nuisance. Pour le moment, la seule réaction pouvant être qualifiée d’officielle est celle du ministre de la Justice, Garde des Sceaux qui a réagi au décès de l’ancien président tchadien Hissène Habré en détention au Sénégal. Malick Sall a regretté que le processus devant lui permettre de recouvrer la liberté, ne soit pas allé jusqu’au bout. « Qu’Allah lui pardonne ses péchés et lui accorde le paradis. Qu’il donne à sa famille la force de surpasser ce deuil. On a pensé à le libérer après la troisième vague, mais c’est tout un processus. Quand il est tombé malade, il a été interné dans une des cliniques privées les plus huppées de ce pays, et c’est là-bas que la maladie s’est aggravée. La procédure enclenchée devait lui permettre de regagner sa demeure avec un bracelet électronique. Il ne devait pas retourner en prison, Dieu en a décidé autrement. Le Président Macky Sall avait pris toutes les dispositions nécessaires pour le libérer avec le bracelet électronique », a expliqué Me Malick Sall à la Rfm. « Lors de la première vague, il a été sorti de prison pour le protéger contre la Covid. Mais après cela, il fallait qu’il retourne en prison par la suite pour ensuite déclencher la procédure visant à la libérer sous condition du bracelet électronique. Le Sénégal a tout fait pour mettre à l’aise Hissène Habré et sa famille. On leur a accordé la nationalité sénégalaise ».
ABDOUL MBAYE PARLE DE LA MORT DE HABRE
Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le Travail (Act), l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, est attristé par la mort de l’ancien Président du Tchad Hissène Habré. D’après lui, l’Afrique vient de perdre l’unique chef de guerre africain vivant ayant libéré son pays d’une invasion étrangère. Il présente ses condoléances à la famille du défunt et estime que l’Histoire devra rendre justice à Habré, pour sa famille, pour son peuple et pour l’ensemble de la jeunesse africaine. « La presse confirme le décès de Hissen Habre, ancien Président du Tchad. Notre Continent vient de perdre l’unique chef de guerre africain vivant ayant libéré son pays d’une invasion étrangère. Il était intransigeant à l’égard de tout ce qui pouvait flétrir sa dignité et celle de son peuple. L’indépendance et la liberté n’étaient pas de vains mots pour lui. Il lui était impossible d’accepter les leçons venues de l’ancienne puissance coloniale (La Baule). Chef de guerre, il ne sera sans doute pas exempt de certains faits de guerre. Mais devenu chef d’Etat, nul ne peut lui reprocher d’avoir tué ou fait tuer un opposant alors que plusieurs de ses collaborateurs seront massacrés après son départ du pouvoir. Prions Dieu (SWT) qu’Il l’accueille en son Paradis. L’Histoire devra lui rendre justice, pour sa famille, pour son peuple et pour l’ensemble de la jeunesse africaine ; cette jeunesse ayant plus que jamais besoin de grandes figures pour prendre conscience du rôle essentiel à accorder à la dignité, à l’amour de sa patrie, comme condition d’émergence de notre Continent » indique l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye.
L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE ECARTE TOUT CAS DE COVID-19 DANS LES PRISONS DE DAKAR
La mort du président Habré du Covid-19 a poussé l’Administration pénitentiaire à monter au créneau pour lever toute équivoque. Dans un communiqué, elle indique que concernant la Maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel où était détenu l’ancien président tchadien Hissein Habré, décédé mardi du nouveau coronavirus, les tests effectués lundi sur le personnel sont revenus négatifs. M. Habré avait bénéficié en avril 2020 d’une permission de 60 jours pour le protéger de l’épidémie. Début juillet, sa famille avait demandé à la justice de lui accorder une nouvelle permission en raison de la résurgence des cas d’infection au Sénégal. En exil à Dakar depuis les années 1990, Hissein Habré avait été condamné en appel en avril 2017 à la prison à perpétuité pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis au Tchad entre 1982 et 1990.
CONSEIL CONSTITUTIONNEL LES TROIS NOUVEAUX MEMBRES ONT PRETE SERMENT
Aminata Ly Ndiaye, Mamadou Badio Camara et Youssoupha Diaw Mbodj, trois juges récemment nommés au Conseil constitutionnel, ont prêté serment mardi en format réduit, a rapporté la télévision nationale. Ils ont prêté serment devant le président du Conseil constitutionnel Pape Oumar Sakho. Le chef de l’Etat a procédé, au mois de juillet, à la nomination de trois nouveaux magistrats au Conseil constitutionnel, portant ainsi au complet cette juridiction composé de sept Sages. La magistrate Aminata Ly Ndiaye, précédemment Premier Président de la Cour d’Appel de Thiès, a été nommée pour terminer le mandat de Bousso Diao Fall, défunte membre de la juridiction constitutionnelle. Mamadou Badio Camara, ancien Premier Président de la Cour suprême et Youssoupha Diaw Mbodj, ancien Premier Avocat général près la Cour suprême complétaient la composition de la plus haute juridiction. Seydou Nourou Tall, Professeur titulaire des Universités, avait été promu, dans la foulée, Vice-Président. La composition du Conseil constitutionnel était incomplète à la suite du décès de l’une de ses membres en janvier, et à la fin du mandat de deux autres, fin juin.
CORRIDOR DAKAR-BAMAKO BATTERIE DE MESURES DES DEUX ETATS POUR UNE MEILLEURE GOUVERNANCE
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, et Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures du Mali ont tenu une séance de travail hier afin de proposer des solutions pour une gouvernance meilleure du corridor Dakar-Bamako. Cette rencontre survenait après le déplacement des deux ministres ce lundi à Kaolack pour présenter les condoléances des deux Etats aux familles des 4 personnes mortes lors de l’accident provoqué le 15 août dernier par un camion malien. A cette occasion, le Mali a offert à chaque famille la somme de 3 millions de frs. La rencontre entre les deux délégations a permis de parvenir à des accords portant sur la nécessité de respecter les dispositions réglementaires édictées par les instances communautaires (UEMOA, CEDEAO) dans le secteur des transports routiers. De consolider les acquis entre le Mali et le Sénégal notamment le Protocole d’accord relatif aux transports et au travail routiers entre les deux pays. De recommander la construction et la mise en service des aires de repos et de stationnement sur le corridor Dakar-Bamako, d’améliorer la fluidité du trafic en veillant au respect des normes de sécurité routière et du dispositif communautaire en matière de limitation de postes de contrôle afin de lutter contre les tracasseries et enfin de redynamiser les comités nationaux de facilitation et d’assistance sur le corridor Dakar-Bamako, et de reprendre immédiatement le trafic routier entre le Mali et le Sénégal.
CHAMPIONNATS D’EUROPE DE JUDO LA PETITE BINTA NDIAYE CHAMPIONNE !
Binta Ndiaye, fille de notre confrère Abdoulaye Penda Ndiaye, un journaliste ancien collaborateur du « Témoin », a remporté mercredi la médaille d’or aux championnats d’Europe de Judo chez les cadets à Riga, en Lettonie. Elle s’est imposée chez les -52 kg pour le compte de la Suisse. Née à Lausanne, la collégienne de 16 ans a ainsi donné à la Suisse son premier titre européen chez les jeunes. Dommage pour le Sénégal ! Car la petite Binta, bien qu’elle soit de père sénégalais, est suissesse de naissance.
YAXAM A DU CŒUR
Yaxam Mbaye, le directeur général du quotidien national Le Soleil, a assurément du cœur. On se rappelle de son acte désintéressé envers ses employés lors de la Tabaski. Ceci, en offrant à chacun un mouton. Ce qui avait permis à ces bienheureux de passer une Tabaski sans souci et sans subir de tracasseries. Il a remis ça lors de la Tamxarit. Mais les bénéficiaires sont les habitants du quartier qui héberge les locaux du journal. Il leur a offert cinq gros bœufs. Cherche-t-il à être maire de cette commune bien qu’il habite le Plateau ? Mais détrompez-vous, il a été clair en déclarant qu’il n’est candidat a rien, mais travaille juste pour une bonne réussite du Président Sall. C’est dit ! Assurément, Yaxam a du cœur. Un cœur gros comme ça…