Dakar, 31 août (APS) – La hausse des prix des denrées de première nécessité est au cœur des préoccupations soulevées par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Libération évoque une flambée des prix qui ‘’inquiète tout le monde’’. ‘’’Après l’huile, le sucre et le riz, les prix d’autres denrées de première nécessité ou les bouillons ont connu une hausse considérable. Un tour au marché de Thiaroye et dans quelques boutiques de Pikine atteste de cette situation stressante et inquiétante’’, lit-on dans la publication.
Selon L’As, ‘’la ministre du Commerce Aminata Assome Diatta est acculée ces derniers jours par les associations de consommateurs et des commerçants. La pression ne manque pas de monter chez les populations qui dénoncent la cherté notamment du sucre et sa rareté’’.
Parlant de cette flambée des prix, Vox Populi note que ‘’les commerçants indexent’’ l’Etat, lequel ‘’se retrousse les manches’’.
Selon le journal, le ministère des Finances a décidé de suspendre jusqu’au 15 octobre la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé tandis que le ministère du commerce tient ce matin un Conseil national de la consommation.
Source A souligne qu’en suspendant la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé, ‘’l’Etat est ainsi prêt à renoncer à 5 milliards de francs Cfa pour baisser le prix de cette denrée de première nécessité’’.
Selon Sud Quotidien, ‘’l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS) accuse l’Etat comme le seul responsable de la situation de conjoncture que vit la population sénégalaise depuis quelque temps notamment avec la hausse des prix et la rareté des denrées alimentaires’’.
‘’Accusés d’avoir simulé une pénurie pour hausser les prix des denrées de première nécessité, les commerçants se rebiffent. Face à la presse, hier, ces derniers mettent à l’index l’Etat et dénoncent +l’inertie+ des autorités face à la cherté du fret et la concurrence étrangère déloyale’’, écrit Walfadjri.
Concernant le sucre, Témoin estime que c’est une pénurie ‘’provoquée’’ par les commerçants pour ‘’pousser le gouvernement à une hausse des prix’’.
Selon le journal, ‘’presque 30 000 tonnes de sucre sont stockés actuellement dans les entrepôts de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) alors que les commerçants veulent nous faire croire que la denrée est introuvable !’’, s’exclame le journal.
‘’Pour faire face à la hausse des prix du sucre, l’Etat a décidé de suspendre la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé. Une mesure qui profite aux spéculateurs, au moment où la Css assure avoir des stocks pour plus d’un mois de consommation’’, écrit Le Quotidien.
Dans sa livraison du jour, Le Soleil note qu’à Yoff, Ouest-Foire, Dalifort, les Unités 24 et 25 des Parcelles, Nietty Mbar, Dejeddah Thiaroye Kao, dans la banlieue de Dakar, ‘’les inondations se conjuguent au passé’’ grâce aux travaux de drainage des eaux pluviales effectués par l’Etat’’.
PERSISTANCE DES MISERES DE LA PRESSE D’EL HADJI KASSE
Misères de la presse est un petit ouvrage de 65 pages très accessible et écrit dans un verbe facile et un français simple. Le style de l’auteur est amusant, la plume est belle. Même si le ton utilisé est arrogant, prétentieux, très tranchant ....
Misères de la presse est un petit ouvrage de 65 pages très accessible et écrit dans un verbe facile et un français simple. Le style de l’auteur est amusant, la plume est belle. Même si le ton utilisé est arrogant, prétentieux, très tranchant pour ne pas dire incisif. Sur le fond, la première remarque est que c’est une personne qui n’a jamais fait de formation en journalisme qui critique la presse sénégalaise. D’ailleurs, il rappelle à travers les pages du livre, comme pour se défendre, que le débat du diplômé /non-diplômé est dénué de sens, et que c’est la maîtrise du métier qui compte. Dans certaines parties aussi, on dirait que l’auteur utilise son ouvrage pour « régler des comptes ». La partialité est trop flagrante (Le Soleil et Sud Hebdo). Mais c’est un livre passionnant qui plonge le lecteur dans le monde du journalisme, en plus, les « misères » persistent.
El Hadji Hamidou Kassé précise d’emblée qu’il s’agit de sa vision sur la presse sénégalaise, sur les misères supposées que draine de celle-ci. L’auteur sait aussi que ses propos seront confrontés à la critique du lecteur mais il est pour la liberté d’expression. Même s’il déplore jusqu’à la dernière rigueur comment cette dite liberté est utilisée par la presse pour promouvoir le faux.
» Une Presse non seulement incompétente mais inconsciente de son incompétence «
« Quand le faux s’érige en critère de performance, est-il indiqué de parler de liberté ? », se questionne-t-il. Mais il y a de quoi être fier, selon lui. Fier pour le combat mené par des « noms » qu’il promet de citer et qui ont marqué le spectaculaire essor de la presse sénégalaise mais qui ont fini par déserter le milieu. Une « presse de qualité » à côté de celle qui frise l’indignation, parce que non seulement « incompétente mais inconsciente de son incompétence ». Il précise que ces misères à savoir le mensonge, la désinformation, la corruption etc. ne sont pas propres ni au public ni au privé, mais à la presse en général. Même si, dit-il que son regard en ce qui concerne cet ouvrage est dardé sur la presse écrite tout en sachant que ça brûle dans tous les médias.
Subjectivisme involontaire
Dans cette partie, El Hadji Kassé partage ses débuts dans le milieu de la presse. Dans un ton qui frise le confidentiel, il parle de sa rencontre et discussion avec le rédacteur en chef de Sud Hebdo en 1988, Ibrahima Fall. Kassé n’a pas manqué de lui témoigner son admiration pour l’hebdomadaire du fait de leur manière équitable et équilibrée de traiter l’information. Surtout comparé au Soleil qui était pro-pouvoir. Il y avait aussi Le Politicien de Mame Less Dia, Wal fajiri qu’il connaissait peu.
Ainsi, il est passé de simple admirateur à un collaborateur-correspondant. Une occasion pour lui de « participer à l’élargissement en Afrique de l’espace des libertés individuelles et collectives ». Il a aussi parlé de sa rencontre avec M. Tidiane Kassé. El Hadji Kassé se rappelle son premier article de compte rendu qui, malheureusement n’a jamais pu être publié à cause du décalage.
Cette période n’a pas été des meilleurs dans les souvenirs de l’ex correspondant mais cela lui a permis de connaitre quelques bases du journalisme qu’il essaye de partager tout au long de l’œuvre. Entre autre, il y a le subjectivisme involontaire. Il en parle en ces termes « il y a des sens qui font effraction et se déposent volontairement ou involontairement dans l’espace du texte par le fait d’un mot, d’une ponctuation, d’une manière d’architecturer un propos ».
Aussi, la clarté, la concision des mots sachant que le lecteur n’a pas de temps. Tout compte en écriture journalistique : le ton, l’expression, l’orthographe, sans oublier le caractère « périssable d’un article ». Il l’a compris quand il est rentré au pays et qu’il a commencé à fréquenter les rédactions de Sud Hebdo. Il a aussi compris que ni la volonté ni le diplôme ne fait le bon journaliste, encore moins un bon article. Cela dépend du fait décrit : « décalé, l’article n’est plus intéressant ».
Le journaliste c’est « humilité, patience et rigueur »
Mais savoir tout ceci n’a pas effacé la déception suscitée par le rejet de son premier article. Heureusement que l’écriture est allée à son secours. Le résultat a donné son premier roman intitulé ‘’ Les Mamelles de Thiendella’’. Plus tard, il verra sa nouvelle publiée dans le quotidien Le Soleil ainsi que sa contribution au Sud Hebdo. Il en a encore appris et livre généreusement ses acquis.
Selon lui, la maîtrise de l’expression, seule, ne fait pas le journaliste, c’est un plus. C’est la bonne expression qui relie les faits, soit elle éclaircit ou obscurcit, ou encore lui donne de la cohérence. Aussi il dit qu’il faut profiter des doyens ou anciens du métier, de leur expérience, les suivre et les imiter de façon « créative ». Le journaliste c’est « humilité, patience et rigueur », tout ce qui manque aux novices.
« la presse n’est pas au Sénégal une fabrique de riches »
L’autre expérience de Kassé sera les ONG. Un nouveau monde et de nouvelles découvertes avec des personnes généreuses et philanthropes. Il a compris que le journalisme, c’est le factuel et rapporter textuellement les propos recueillis en se gardant d’entrer dans les détails. Savoir toujours ce que l’on veut montrer avant d’aller sur le terrain. Après la collecte des informations, vient l’exploitation des documents avant la rédaction et la correction.
Pour l’auteur, il lui a fallu un mois pour rédiger son papier et se faire corriger par Babacar Touré et Hassan Ba. A ces derniers, mais aussi à Abdoulaye Ndiaga Sylla en passant par Alain Agboton et Mamadou Amath, il trouve un style particulier. Ces « noms » ne formaient pas de « grosses têtes » ; grosses têtes comme les journalistes qui se sont « englués dans l’ignorance ». El Hadji Kassé ne fera qu’une année au groupe Sud avant d’aller chercher de l’argent puisque, dit-il « la presse n’est pas au Sénégal une fabrique de riches ».
L’expérience du quotidien…
C’est au lancement du Sud Quotidien qu’il est revenu au Sud après avoir sillonné quelques postes de responsabilités en tant que chargé de communication et consultant, et où il pouvait encore utiliser ses acquis journalistiques. A Sud Quotidien, le premier à avoir dé-monopolisé Le Soleil, Kassé fit de nouvelles connaissances dont Abdou Latif Coulibaly, à la « plume nerveuse », Ibrahima Bakhoum « le fouineur » et Sidy Gaye « l’opposé du journaliste de chapelle ». Ce dernier, selon Kassé, était très exigent avec les journalistes de Sud. Lui-même n’avait pas échappé à ses critiques. « Combien de jeunes journalistes acceptent aujourd’hui d’être à l’écoute des plus expérimentés pour améliorer leur pratique ? », déplore-t-il encore.
L’auteur évoque dans cette partie l’importance de l’encadrement des aînés dans le milieu du journalisme comme tous les autres métiers. Il part de son expérience à Sud où les papiers subissaient des chirurgies mais les journalistes acceptaient d’être corrigés. Aussi la concurrence existait mais c’était constructive non pas une course pour le meilleur scoop encore moins pour le sensationnel. Comme on voit maintenant dans ce qu’il appelle le « paysage médiatiques sénégalais ».
Sud Quotidien était devenu « l’une des principales sources d’information » par la pertinence des articles tant sur le fond que sur la forme et malgré la périodicité quotidienne. Kassé n’est pas d’accord sur le fait que cette quotidienneté des journaux soit utilisée comme excuse pour justifier la nullité des articles. Cette non-qualité due en partie au progrès fulgurant de la presse peut être justifiée par la non qualification des ressources humaines. Selon Kassé, la formation est la solution pour remédier à cela. Même s’il qualifie de faux débat l’opposition « diplômé /non diplômé en journalisme ».
Pour parler de cet essor médiatique, Kassé a pris la période 93-94 où beaucoup de média ont vu le jour. Il explique cette « explosion médiatique » par la ruée des investisseurs vers la filière, ainsi que les jeunes chômeurs à la recherche d’emploi. Cette période de basculement générationnel a coïncidé avec la retraite des aînés. Conséquence : les rédactions se peuplent de médiocrités et l’écriture en subit les frais : « écrire et déposer, et voilà tout », se désole-t-il. Il parle d’une innovation dans l’écriture en mettant des illustrations graphiques expressives et informatives en se servant de la nouvelle technologie. Il tient à la forme des papiers, les représentations. Il soutient que la presse a tous les moyens pour se performer mais préfère sombrer dans la médiocrité.
Une « information publiée n’est qu’à moitié rectifiable ».
Une des manifestations des mutations de la presse : les rubriques sensationnelles, qu’El Hadji Kassé aborde dans son essai. Il prend l’exemple du Témoin et du Populaire, devenus les institutions de ce qu’il dénomme « bulles ». C’est le genre de papier dit brève, du fait de son caractère condensé que le lectorat adore. Alors que la qualité n’y est pas prise en compte, encore que ce soit dénigrant et basé sur le faux : la rumeur. Il accuse les journalistes qui utilisent sans comprendre le sens de « liberté de la presse » pour porter atteinte à des personnes.
La vérification de l’information est primordiale même s’il s’agit d’une « succulence », d’autant plus qu’une « information publiée n’est qu’à moitié rectifiable ». Kassé insiste : « la liberté d’un journaliste n’est nullement plus précieuse que la liberté de n’importe quel citoyen ». Le refus de la source et le bidonnage sont donc d’autant plus criminels que la corruption. L’ancien directeur du quotidien Le Soleil prône la vérification de l’information, que cela soit la presse « populaire » ou celle dite « sérieuse ». C’est l’occasion pour lui de répondre à ceux qui prétendent que le « people » a bousculé le journal « sérieux ». Il parle encore de faux débat du fait de la différence des contenus et leur lectorat commun : « la différence de registre fait que ces deux types de presse ne sont pas concurrents ».
Quotidiennes misères…
« Misère humaine », voilà son terme pour qualifier le sort des journalistes dans les rédactions. Maigre salaire ou parfois sans salaire, ils sont exploités et se contentent d’une signature de leurs noms au bas de leurs articles. Ce qui, selon l’auteur, est la porte ouverte à la « corruption, la connivence et le terrorisme ». De ses séminaires organisés, il ne manquait jamais de voir des journalistes se rabaisser pour une somme modique dite « perdiem » ou plus « pudiquement », le prix du transport. « Certains patrons ont un rocher à la place du cœur », dit-il se demandant pourquoi l’aide à la presse n’est pas investie dans les organes pour améliorer les conditions des employés. Le soutien à la presse doit être revu. Il parle de « mesures structurelles » pour accompagner l’aide.
L’autocensure: elle n’est ni le propre de la presse publique ni de la presse privée
A quoi cela sert de parler de « misères » si l’on n’a rien à proposer pour y remédier ? L’auteur l’a compris puisqu’il donne des perspectives à la dernière partie de son essai. Voilà les questions capitales que doit se poser une personne qui aspire à créer une entreprise de presse :
«à quel besoin d’information cherche-t-on à répondre, quel est l’état actuel du paysage médiatique, quelles sont les ressources humaines sur qui il est possible de compter, à qui s’adresse la publication, quelle est la part possible sur le marché de la publicité, quel réseau de distribution, quelle imprimerie offre les meilleurs conditions techniques et financières, quel plan de Communication pour accompagner le lancement de la publication, quel est le budget provisionnel, quel est le schéma organisationnel, aussi bien pour la rédaction que pour l’administration et la gestion, etc. »
Un titre sans vision n’a pas sa raison d’être ou est voué à l’échec. « La durée » ! Il prend l’exemple du Soleil qui bien qu’étant un média public a su s’imposer grâce à une vision, une bonne stratégie et communication. Même si son principal frein reste l’autocensure, pour des questions de diplomatie et de stabilité des institutions. Kassé dit que privés ou publics, tous les médias pratiquent l’autocensure : « elle n’est ni le propre de la presse publique ni de la presse privée, qui ne s’en prive pas d’ailleurs… »
KEEMTAAN GI – MASSACRANT
On nous promettait un pays émergent. C’était du moins ce qui se dégageait de leur vaporeux slogan. Un Train Express Régional qui tarde à rouler, une ville nouvelle, des routes, des ponts, des autoponts, des stades, un nouveau siège pour le Gouvernement après avoir réfectionné l’ancien à coups de milliards, près de trois fois le coût initial. Un incendie vite circonscrit s’est d’ailleurs déclaré tout récemment dans ce Building réfectionné à presque 40 milliards de nosfrancs. Un coût qui aurait pu servir à construire deux Buildings similaires mais neufs ! S’agissant du feu qui s’y était déclaré la semaine dernière, donc, rien d’alarmant selon l’expertise du Secrétaire Général du Gouvernement. Il ne faut pas s’encombrer d’une enquête. Pendant qu’une partie des lieux cramait, le Chef s’offrait des « selfies » dans son nouveau joujou volant. Depuis l’Allemagne où il se trouvait, on lui annonçait le naufrage de la pirogue de fortune de ses enfants qui tentaient de fuir ce charmant pays pour un ailleurs meilleur. On leur promet l’émergence et ils continuent de se suicider en mer ! Ils ne savent pas la chance d’avoir le Chef comme président… Il est vrai que ses flagorneurs sont les seuls à voir un pays qui émerge. L’un de ses flatteurs l’avait même comparé à Napoléon III. De quoi vous enfler la tête. On nous dit qu’il a réussi à circonscrire l’inflation. Ce qui lui a donné la bonne idée de se payer un nouvel avion. Il faut bien que la sécurité de sa précieuse personne soit assurée. Et voilà que son peuple commence à crier famine, rouspétant contre la vie chère. Soyons justes, il ne faut pas voir derrière cette inflation les dépenses somptuaires du Chef. Ses souteneurs peuvent vous sauter dessus. Et paradoxalement, c’est lui-même, le Chef, qui mettait en 2012 le calvaire de la population sur le dos d’un gouvernement qu’il combattait. Les mêmes critiques qu’il formulait lui tombent aujourd’hui sur le crâne. La faute, à l’époque, c’était l’avion de son prédécesseur. A l’évidence, il doit se rendre compte que son peuple est fatigué en plus de souffrir des inondations. Pourquoi alors forcer ? Le vieil ami dont il s’est souvenu en allant présenter ses condoléances à sa famille l’avait déjà averti. KACCOOR BI
MACKY SALL ME ALIOUNE BADARA CISSE EST RESTE UN HOMME DE CONVICTION
Le président de la République Macky Sall s’est déplacé hier à Hann Marinas pour présenter à la famille du défunt médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé,ses condoléances. Absent du pays pour un voyage en Allemagne, le président de la République a tenu dès le lendemain de la disparition du médiateur à se rendre au domicile de ce dernier. Il y a été accueilli par des membres de la famille du défunt, mais aussi par le marabout Serigne Moustapha Cheikh Abdou Khadre Mbacké guide religieux de feu Me Alioune Badara Cissé. Devant ce parterre, Macky Sall a indiqué que feu Me Alioune Badara Cissé était « un ami et un frère qui est resté un homme de conviction, fidèle et brave compagnon de 1ère heure à l’Alliance pour la République ». Les deux hommes ont eu à entretenir des relations heurtées, mais ils finissaient par se retrouver souvent autour de l’essentiel. La démarche du chef de l’Etat a été qualifiée de solidarité par Serigne Moustapha Cheikh Abdou Khadre Mbacké, guide spirituel du défunt. Le marabout a témoigné également de l’excellence des relations entre le Président Sall et Alioune Badara Cissé.
ME OUSMANE NGOM EVOQUE ABC
S’il y a eu une guest star hier lors de la présentation de condoléances du président de la République au domicile du défunt Médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé, c’est bien Me Ousmane Ngom. Le dernier ministre de l’Intérieur du président Abdoulaye Wade fait en effet partie de personnes qui connaissaient le mieux ABC qu’il avait accueilli au Pds à son retour d’Angleterre où il était allé étudier. C’était au milieu des années 80. Depuis lors, leurs chemins ne se sont plus jamais séparés. Invité par le Président à prendre la parole, Ousmane Ngom a fait un témoignage émouvant sur l’homme arraché à l’affection des siens ce samedi. Parmi les anecdotes qu’il a racontées, il y a son invitation par le gouvernement américain à participer en février 2001, sous le président George Bush, à la National Prayer day, une cérémonie organisée chaque année depuis 1930 et depuis le magistère du président Eisenhower. Tous les présidents américains ont eu à la présider et, en général, une centaine de personnalités du monde y sont invitées. Cette année-là, en 2001, Me Alioune Badara Cissé étudiait aux USA. Contacté par les autorités américaines pour qu’il donne le nom d’une personnalité sénégalaise à inviter, il avait donné sans hésiter celui de Me Ousmane Ngom qui y avait été accueilli avec tous les honneurs. En s’y rendant, il avait emmené avec lui Mme Alioune Badara Cissé qui devait rejoindre son mari en Amérique. Taquin, ABC lui avait dit au téléphone : « Prends bien soin d’elle au cours de ce voyage car je te confie mon bien le plus précieux ! » La deuxième anecdote concernait un événement qui s’est déroulé du 27 au 29 août 2008 à Denver, au Colorado, toujours aux Etats-Unis. Il s’agit de la première investiture du candidat Barack Obama par le Parti Démocrate américain. Me Ousmane Ngom représentait l’Etat à cet événement tandis que Macky Sall, en rupture de ban avec le régime du président Abdoulaye Wade, avait réussi à se faire inviter par le biais de Me Alioune Badara Cissé. Ce qui fait qu’il y avait deux délégations sénégalaises à cette investiture. Grâce aux talents de diplomate de Me Alioune Badara Cissé, c’est comme si elles n’en constituaient qu’une finalement, toutes les différences s’étant gommées le temps d’un voyage. Et lorsque le candidat Barack Obama prononçait son discours d’acceptation dans un stade où avaient pris place 80.000 personnes survoltées, Me Alioune Badara Cissé avait pris les mains de Macky Sall et récité le verset du Coran où Dieu dit qu’Il donne le pouvoir à qui Il veut. Naturellement ABC ne savait pas, en le faisant, qu’il tenait là les mains du futur président de la République du Sénégal. Entre autres, ses prières de Denver, dans le Colorado, ont été exaucées ! La dernière anecdote, beaucoup la connaissent. C’était au soir du second tour de l’élection présidentielle de 2012. Ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, au vu des tendances lourdes qui se dégageaient, a appelé l’encore président de la République Me Abdoulaye Wade pour lui faire savoir que Macky Sall avait gagné avant de lui demander de l’appeler pour le féliciter. Une demi-heure plus tard, Wade l’a rappelé pour lui demander le numéro du patron de l’APR. Ousmane Ngom câbla alors Me Alioune Badara Cissé qui se trouvait à ce moment-là à Saint-Louis pour lui dire qu’il voulait le numéro de Macky Sall pour le compte du président Wade. ABC, qui avait tout de suite tout compris, le lui communiqua avant de lui dire qu’il allait se rendre dans la foulée se recueillir sur les tombes de ses parents au cimetière de Thiaka Ndiaye avant de rejoindre Macky Sall à Dakar. Trois événements vécus personnellement par Me Ousmane Ngom et qu’il a tenu à raconter au cours de son bel et poignant hommage d’hier à Me Alioune Badara Cissé. ABC dont il a aussi salué le courage, la foi, la fidélité à ses idéaux, la « Mouridité » si l’on peut dire comme en témoigne le fait qu’il a été l’un des fondateurs du dahira des étudiants mourides à l’Université Cheikh Anta Diop.
MAMADOU RACINE SY ME ABC EST FIDELE EN AMITIE
Restons dans le registre des hommages pour évoquer celui de Mamadou Racine Sy, Président du mouvement national And Liggeeyal Sénégal ak Racine (ALSAR). Dans une note brève, le président du Conseil d’administration de l’IPRES indique avoir appris avec tristesse le rappel à Dieu de Maître Alioune Badara Cissé, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Médiateur de la République. Le Président d’ALSAR s’est ainsi incliné avec émotion devant la mémoire de l’illustre disparu, « un homme de principes, de fortes convictions, fidèle en amitié » a-t-il témoigné. Mamadou Racine Sy a prié Dieu le Tout Miséricordieux d’accueillir Me Alioune Badara Cissé en Son paradis céleste.
CONTRE UN «MBEUBEUSS II» DES POPULATIONS DE THIAROYE-GARE ANNONCENT UNE REVOLTE !
Le ministre de l’Intérieur, le gouverneur de Dakar et le préfet de Pikine sont alertés ! Si rien n’est fait, les populations de Thiaroye-gare risquent de mettre à exécution leurs menaces c’est-à-dire se révolter contre ce qu’elles qualifient de «MbeubeussII ». Il s’agit d’un vaste espace public situé à Tally Diallo en face du commissariat de police de Thiaroye. Cet unique espace nu, des éboueurs de camion-bennes(Ucg), des récupérateurs, brocanteurs et autres recycleurs étrangers ont fini par le transformer en décharge clandestine. Selon un notable de Thiaroye, la plupart des camions-bennes chargés du ramassage et du transport des ordures ménagères pour Malika (Mbeubeuss) retournent avec presque la moitié des déchets à Thiaroye-gare, précisément sur les lieux indiqués. D’où le surnom « Mbalit-Dem-Dikk » collé aux camions bennes. Pire, de nombreux grossistes et revendeurs de yamba squattent l’endroit incriminé «Un triste décor qui fait mal aux populations ! Récemment, les jeunes responsables de différents quartiers ont été reçus parle sous-préfet et le commissaire de Thiaroye qui n’ont encore rien fait pour nettoyer les lieux. Donc les Thiaroyois à travers les Asc vont prendre leurs responsabilités pour déguerpir les bandits et voyous afin d’aménager l’espace (terrain basket et jardin public). Souhaitons que Thiaroye-gare ne soit pas l’étincelle d’une révolte de la banlieue » a-t-il alerté. Pour une fois, « Le Témoin » quotidien se transforme en lanceur d’alerte à l’endroit du ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diom. Qui vivra verra !
ÉLECTIONS LOCALES BOUGANE GUEYE DANY ET CIE REJOIGNENT LA COALITION DES 4 GRANDS PARTIS DE L’OPPOSITION
Bougane Guèye Dany et la coalition Gueume sa Bopp ont décidé hier de rejoindre la grande coalition des 4 «Grands partis de l’opposition», à savoir le PDS, le PUR, le PASTEF et TAXAWU Sénégal. Cette décision a été prise au terme d’une concertation engagée au sein de la coalition Gueum Sa Bop. «La grande coalition m’a donné carte blanche pour discuter avec la grande coalition de l’opposition. Khalifa Sall m’a appelé et aujourd’hui, je suis en mesure de dire que nous allons rejoindre la grande coalition de l’opposition constituée par les quatre grands partis de l’opposition», a laissé entendre Bougane Guèye Dany lors d’une déclaration publique.
FARBA NGOM, DES TUILES ANNONCEES ?
S’il y a quelqu’un qui doit surveiller ses arrières, c’est bien le député-maire des Agnam Farba Ngom. Des informations distillées à travers les réseaux sociaux relayés, il est annoncé un rapport accablant pour l’homme. Un rapport qui aurait l’ambition de dévoiler au grand public, les origines de la richesse de ce ponte de la République. La publication d’un tel rapport est annoncée comme étant imminente. Intox ou réalité, au Témoin nous croisons les doigts et attendons la suite d’une telle affaire qui pourrait, si cela était avéré, éclabousser le régime. En tout cas, Farba Ngom doit surveiller ses arrières surtout qu’il est indiqué qu’à l’issue de cette publication, une organisation de la société civile constituera un dossier pour une plainte à l’Ofnac.
LES DETENTEURS DE DIPA TRIOMPHENT LA TAXE CONJONCTURELLE DU SUCRE RAFFINE IMPORTE, SUSPENDUE
La taxe conjoncturelle du sucre raffiné importée a été suspendue. C’est la décision prise hier par le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo. Sur demande du ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta, il tend la main aux importateurs de sucre détenteurs des fameuses Déclarations d’importation des produits alimentaires(DIPA). Cette décision survient à un moment où il est noté des cours mondiaux très élevés, une chaîne logistique totalement perturbée, des coûts du transport qui se sont fortement renchéris. En outre, la nouvelle appréciation du real brésilien par rapport au dollar des Etats-Unis n’est pas de nature à faire baisser les prix. Les expéditions en provenance du Brésil, qui dominent le marché mondial du sucre, ont tendance à se réduire dans ce contexte.
NÉCROLOGIE LE GUITARISTE BARTHELEMY ATISSO D’ORCHESTRA BAOBAB EST MORT
Le guitariste du mythique groupe afro-salsa, l’Orchestra Baobab, Barthélémy Atisso n’est plus. Le guitariste-soliste était connu pour être un des piliers du groupe. Avocat togolais de formation et, par ailleurs, guitariste autodidacte, Attisso s’était installé à Dakar en 1966 pour étudier le droit à l’Université de Dakar. Il s’est mis à la guitare pour gagner de l’argent, jouant dans la scène des clubs et rejoignant le Star Band. D’après Emedia, au début des années 1970, Barthélémy Atisso a rejoint l’Orchestra Baobab et a porté le succès du groupe dans les années 1980. Lorsque le Groupe s’est dissous en 1980, Attisso est retourné au Togo pour y pratiquer le droit. Il n’a joué la guitare qu’à la réunion de 2001. Ainsi, il a enregistré et tourné avec Orchestra Baobab depuis, bien qu’il ait également maintenu sa pratique de la guitare à Lomé.
Macky Sall chez Me Alioune Badara Cissé
Rentré du Sénégal après un séjour à Berlin, le Président Macky Sall s’est rendu hier au domicile de l’ancien Médiateur de la République, décédé samedi à Dakar. Le chef de l’Etat a présenté ses condoléances à la famille éplorée. Selon le Président Macky Sall, Alioune Badara Cissé était un ami et un frère. Il a salué la mémoire d’un homme de conviction et un fidèle compagnon de la première heure à l’Alliance pour la République (Apr). La famille de l’ancien médiateur de la République, par la voix de Serigne Moustapha Abdou Khadre Mbacké, guide spirituel du défunt, a remercié le chef de l’Etat pour le déplacement et la solidarité. Le marabout a témoigné également de l’excellence des relations entre le Président Sall et Me Alioune Badara Cissé.
Hamadi Sow tue son ami à coups de machette
Une affaire de meurtre est sur toutes les lèvres depuis hier, au village de Arafat Jam Jam, situé dans la commune de Ribot escale, dans le département de Koungheul. Hamadi Sow qui soupçonnait son ami Ngagne Dème de roder autour de sa femme n’a trouvé rien de mieux à faire que de lui asséner un seul coup de machette au cou, alors qu’il jouait au football. Selon des témoignages, la victime était tranquillement en train de garder les cages de son équipe quand son bourreau l’a prise par surprise. D’après eux, il est mort sur le coup. Hamadi Sow qui semblait avoir perdu la tête après son forfait est reparti chez lui. C’est sur ces entrefaites que les populations ont alerté les gendarmes qui sont allés le cueillir. Selon les dernières informations obtenues par «L’As», le corps sans vie de Ngagne Dème est transporté à Koungheul pour les besoins de l’autopsie.
Deux autres corps repêchés
Les recherches menées par la base navale du nord se poursuivent toujours en haute mer. Hier, la situation a évolué. En effet, la marine nationale qui est venue en appoint a repêché deux autres corps. Du coup, le bilan du chavirement de la pirogue à Saint-Louis est désormais de trois morts et une quarantaine de personnes portées disparues. Une situation qui ne laisse pas indifférents les membres des associations de pêche qui plaident pour le durcissement des peines encourues par les convoyeurs de migrants qui, selon eux, « amassent une fortune et retrouvent la liberté après quelques mois de prison ». Ils demandent aussi leur implication.
Marché du Building administratif
Le Service de Gestion du Building administratif monte au créneau pour répliquer aux pourfendeurs du gouvernement qui qualifient de nébuleux le marché attribué à l’entreprise «Dooke Sénégal s.a.s». Dans un communiqué parvenu à «L’As», il précise que le marché a été passé par la procédure de Demande de renseignements et de prix à compétition restreinte (DRPCR) qui s’applique aux marchés de travaux de l’Etat, dont les montants sont inférieurs à 25 millions Fcfa. Selon la même source, cette procédure est prévue par le Code des marchés publics. Ainsi, indique le Service de Gestion du Building administratif, le marché signé avec «Dooke», entreprise présente au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en France, s’élève à 14.986.000 Fcfa TTC. En conséquence, ajoute-t-on, il n’y a pas eu recours à une procédure d’appel d’offres restreint contrairement à ce que d’aucuns soutiennent.
Marché du building administratif (bis)
Restons avec le Service de Gestion du Building administratif qui souligne qu’il s’agit plutôt de travaux de fourniture et de pose de points d’ancrage au toit de l’immeuble, et non «de nettoyage des baies vitrées», comme indiqué dans la presse. Ces travaux de pose de points d’ancrage étaient rendus nécessaires pour assurer, en toute sécurité, le nettoiement de la façade ou baie vitrée du Building, précise-t-on dans le communiqué. Par la même occasion, le Service de Gestion du Building administratif rappelle que la procédure d’appel d’offres ouvert relatif au nettoiement de la façade a été déclarée infructueuse du fait de l’absence de ces points d’ancrage, permettant une descente en rappel de cordistes, travaillant simultanément sur des intervalles de deux mètres. Ainsi, dit-on, la façade n’a jamais pu faire l’objet de nettoiement depuis l’inauguration du Building en janvier 2019. Quant à l’estimation des dégâts causés par l’incendie, le Service informe que l’évaluation des dégâts est en cours et il serait hasardeux de conclure qu’ils sont estimés à des milliards.
Dieyna Baldé et Cie devant la barre aujourd’hui
L’affaire Dieyna Baldé et Cie sera appelée aujourd’hui à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. L’artiste Dieyna Baldé, son frère Aly Baldé et Moustapha Ba dit Pape ont été placés sous mandat de dépôt jeudi dernier après une garde-à-vue à la Division de lutte contre la cybercriminalité. Le procureur vise les chefs de tentative d’extorsion de fonds, vol, accès et maintien frauduleux dans un système informatique, collecte illicite et menace de diffusion de données à caractère personnel. Pour rappel, Dieyna Baldé et consorts sont écroués suite à une plainte de Bril, son petit-ami. Bril, croyant au vol de ses téléphones, n’avait pas soupçonné la machination orchestrée par Dieyna Baldé.
Une fillette tombe dans un puits à Touba
Les inondations et leur lot de malheurs continuent à Touba. Après le décès dimanche dernier d’un enfant âgé de 10 ans à Keur Niang, «Dakaractu» apprend qu’une fillette y a aussi perdu la vie hier. La victime aurait glissé dans un puits au quartier SexawGa. Ce qui porte à deux le nombre d’enfants ayant péri du fait des inondations.
Pluie de candidats à la commune de Keur Massar nord
La liste des candidats à la candidature au sein de la mouvance présidentielle s’allonge chaque jour dans la nouvelle commune de Keur Massar Nord. Pratiquement, tous les responsables de Benno Bokk Yaakaar souhaitent être le premier maire de cette nouvelle collectivité. Après Pape Ibrahima Demba, Aminata Assome Diatta et Ousmane Cissé, voilà que le coordonnateur communal de la Ligue des Démocrates Rénovateurs (Ldr/Yesal), Doudou Keita, affiche son ambition de briguer les suffrages des populations de cette commune. Il a fait l’annonce lors d’une réunion publique d’information de leur parti à l’Unité 06. Monsieur Keita, qui défie déjà ses futurs adversaires demande, d’ailleurs, aux leaders de Benno de choisir le profil qui permettra à la mouvance présidentielle de remporter haut la main les élections locales. Ce partisan de Modou Diagne Fada, comptable de formation, a été adjoint au maire de Bakel. Il est présentement conseiller municipal à la commune de Keur Massar et président de la Commission des Finances. Il est convaincu qu’avec son programme basé sur la concertation, les défis du développement local de Keur Massar Nord seront relevés avec son expérience pratique dans la décentralisation.
Mouvement «Keur Massar laa dëkk»
Le quartier Darou Rahmane de Keur Massar Sud a abrité samedi dernier le lancement du mouvement «Keur Massar laa dëkk». Une cérémonie qui a servi de tribune au Jaraaf de Keur Massar, Matar Diop dit «Aldo», pour dénoncer l’utilisation des inondations à des fins de commerce. Des pratiques qui, selon lui, doivent être combattues sous toutes leurs formes. Et Jaraaf Matar Diop d’inviter les jeunes à ne pas verser dans la manipulation, la médisance à travers les réseaux, mais plutôt à s’adonner à la recherche du savoir, de l’apprentissage de métiers. Il a exhorté l’Etat à accompagner les jeunes de Keur Massar en chômage par l’encadrement et l’entrepreneuriat.
Inondations à Ndiogou Diène
Les habitants du quartier Ndiogou Diène de la Cité Sotrac de Keur Massar Sud sont très préoccupés par les inondations. Ils demandent aux autorités de renforcer les moyens matériels pour évacuer les eaux pluviales de leur quartier et, à la fin de l’hivernage, d’assainir le quartier avec des canaux d’évacuation conséquents.
Orchestra Baobab en deuil
Le monde de la musique afrocubaine est en deuil. L’Orchestre «Baobab» a perdu le mythique guitariste arrangeur Barthélémy Atisso, avocat de profession. Il est décédé dimanche au Togo des suites d’une courte maladie. L’homme qui a fait ses premiers pas au Star Band de Dakar a, par la suite, rejoint l’Orchestra «Boabab» vers les années 1970 qu’il n’a jamais quitté jusqu’à la dislocation du groupe en 1987. Par la suite, il est retourné dans son pays le Togo pour s’activer dans le droit avec le métier d’avocat. Barthélémy Atisso a renoué avec l’Orchestre Baobab lors de son retour dans la scène musicale internationale avant de mourir à l’âge de 71 ans. Adieu Maestro. «L’As» présente ses condoléances au groupe Baobab, à Rudy Gomis et aux fans du Groupe dont le Grand Manou Diop.
Opération mixte Police et Gendarmerie à Rufisque
Les opérations mixtes de la police et de la gendarmerie se poursuivent de plus dans la région de Dakar. Les forces de défense et de sécurité qui ont mutualisé leurs efforts ont bouclé la région en trois jours. Hier, limiers et pandores ont investi le département de Rufisque. Les autorités n’ont pas lésiné sur les moyens humains et matériels pour atteindre l’objectif de cette opération combinée pour la sécurité des populations. En effet, 724 éléments ont été mobilisés dont 34 en civil. Ils proviennent du Commissariat central de Rufisque commandé par le commissaire Daouda Bodian et des Brigades de Gendarmerie dépendant de la Compagnie de Rufisque. Il y avait aussi 35 véhicules et 03 chiens renifleurs.
Bilan de l’opération mixte Police et Gendarmerie à Rufisque
Restons avec l’opération combinée de la Police et de la gendarmerie dans le département de Rufisque dans la nuit du dimanche au lundi pour dire qu’elle a été un succès. Le bilan fait état de l’interpellation de 256 personnes pour diverses infractions dont 202 pour vérification d’identité, 18 pour ivresse publique manifeste, 02 pour conduite de véhicule sans permis de conduire, 06 pour agression, 05 pour coups et blessures volontaires, 05 pour vol à l’arraché, 15 pour détention et usage de chanvre indien, 03 pour exploitation clandestine de débit de boisson. L’opération de sécurisation qui s’est déroulée de 21 heures à 04 heures du matin a permis également de saisir 300 grammes et 04 cornets de chanvre indien. Les limiers et les pandores ont mis en fourrière 49 véhicules, immobilisé 12 motos et saisi 125 pièces de véhicules.