Pape Diop décline l’offre de la Grande coalition
A l’instar d’Aj/Pads de Mamadou Diop Decroix, Bokk Gis Gis a décliné l’offre de la grande coalition initiée par Khalifa Sall, Pastef et PUR. Le secrétaire général de Bokk Gis Gis, Pape Diop, a reçu hierKhalifa Sall dans le cadre des concertations en cours au sein de l’opposition pour la mise sur pied d’une grande coalition, en perspective des élections locales du 23 janvier 2022. Selon un communiqué de Bokk Gis Gis, à l’issue de cet échange et tenant compte des discussions engagées initialement avec la direction du Pds, Pape Diop, après avoir consulté plusieurs responsables du parti, a informé M.Khalifa Sall de la décision de Bokk Gis Gis de ne pas intégrer la coalition. Pape Diop estime aussi que son parti n’a été associé ni de près ni de loin aux discussions qui ont jeté les bases de cette coalition. Il considère que ce qui se fait sans elle se fait contre elle. Par conséquent, Bokk Gis Gis décline la proposition de Khalifa Sall. Par ailleurs, Pape Diop pense qu’il est illusoire d’avoir un cadre unique regroupant toute l’opposition. Ainsi, le parti donne mandat à Pape Diop d’engager de larges concertations avec toutes les composantes de l’opposition qui le désirent pour la mise en place d’un autre grand pôle. Lequel pôle obéira uniquement à un souci d’efficacité et ne remettra nullement en cause la solidarité au sein de l’opposition, encore moins le combat commun contre le seul et unique adversaire, en l’occurrence le régime du Président Macky Sall, précise Pape Diop.
Diop Decroix aussi non partant
A l’image du Pds qui s’est soustrait de la grande coalition des quatre grands, Aj Pads de Mamadou Diop Decroix a décliné aussi l’offre de Khalifa Sall et compagnie. Le folliste en chef a reçu hier, à son domicile, Khalifa Ababacar Sall venu présenter le projet de coalition XXL de l’opposition et le projet de charte qui l’accompagne. A la suite de discussions franches dans un esprit fraternel, Mamadou Diop Decroix a rendu compte au Secrétariat permanent de son parti. A l’en croire, le secrétariat permanent a remercié Khalifa Ababacar Sall de sa visite et réaffirmé la disposition naturelle d’Aj/Pads à œuvrer en permanence pour l’unité de l’opposition. Toutefois, au vu de fortes réserves exprimées quant à la méthode, Aj/Pads ne peut s’associer à l’initiative en cours, indique Mamadou Diop Decroix. Malgré tout, les follistes pensent qu’il faut unir le maximum de forces susceptibles d’être unies pour faire face au régime en place et créer les conditions de sa défaite aux prochaines élections locales et à celles qui suivront. Pour Decroix, ce nouveau pôle oppositionnel devra être fondé sur de solides bases démocratiques et populaires pour l’objectif patriotique de libération nationale et d’émancipation sociale. Seulement, il est d’avis que le principe d’égale dignité même si les uns et les autres sont de poids électoral différent, doit être constamment préservé pour mettre à l’aise tous ceux qui veulent prendre part au combat pour une alternative réellement crédible.
Amadou Ba à la mairie des Parcelles
La candidature d’Amadou Ba à la mairie des Parcelles Assainies est de plus en plus agitée. Hier, des responsables de l’Alliance pour la République de la commune ont plébiscité la candidature de l’ancien ministre de l’Economie. A l’unanimité des responsables de structures, le député Alioune Badara Diouf, le conseiller spécial du président de la République, Pape Khouma, la présidente des Femmes APR, Mbathio Niakhasso, le coordonnateur de la Cojer, Moustapha Cissokho et le coordonnateur des sages, Mamadou Sall ont approuvé la proposition de candidature d’Amadou Ba. La proposition a été soumise par le coordonnateur de la Cojer qui souhaite que Amadou Ba soit le candidat de la mouvance présidentielle à la mairie des Parcelles Assainies.
Mort par pendaison à Pikine nord
On en sait un peu plus sur les circonstances de la mort de l’agent de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase). Marcel Apologan a été retrouvé mort récemment dans un kiosque au marché Zinc de Pikine nord. En effet, le rapport du médecin légiste de l’hôpital Aristide le Dantec fait état d’une mort à la suite d’une asphyxie mécanique associée à un traumatisme rachidien secondaire à une pendaison. Ce qui confirme la thèse du suicide.
Marché «le Joola»
La forte pluie qui s’est abattue avant-hier à Dakar et sa banlieue a engendré d’énormes dégâts matériels au marché «le Joola» sis au marché central de Pikine. La toiture en zinc du hangar a été emportée par les rafales de vent. Pire, la principale voie d’accès du marché est devenue impraticable à cause des eaux usées provenant des fosses septiques mélangées aux eaux pluviales. Ce cocktail a entraîné une journée sans travail au marché. Les pensionnaires du marché sollicitent de l’aide pour reprendre leurs activités.
Bilan de l’accident à Fatick : 10 morts et 14 blessés
Un violent accident de circulation s’est produit tard dans la nuit du mardi au mercredi entre Ndiongolor et Diouroup. L’accident implique un bus en partance pour Sédhiou et un camion transportant du bois. Le choc frontal a occasionné le décès de 07 personnes sur le coup et plusieurs blessés. Les sapeurs-pompiers ont évacué les blessés à l’hôpital régional de Kolda. Il nous revient que trois blessés ont fini par succomber à leurs blessures, portant ainsi le bilan à 10 morts et 14 blessés qui sont pris en charge à l’hôpital de Fatick.
Le maire de Sédhiou au chevet des blessés
Restons avec cet accident qui a décimé des familles à Sédhiou où se rendait le bus pour dire que le maire de Sédhiou s’est rendu sur le lieu de l’accident avant d’aller au chevet des blessés. Abdoulaye Diop a indiqué que le gouvernement va prendre en charge les frais médicaux et l’hospitalisation des blessés. Aussi, il assurera le transport des dépouilles à Sédhiou. Il faut souligner, par ailleurs, que les accidents sont récurrents sur l’axe Ndiongolor-Diouroup. Les habitants de ces villages avaient saisi les autorités, il y a deux ans pour l’érection de ralentisseurs afin de réduire les accidents. L’inertie des autorités avait poussé les jeunes à manifester sur la route. Plusieurs jeunes avaient été interpellés par les gendarmes. Les autorités continuent de faire la sourde oreille alors que de terribles accidents continuent de se produire sur cet axe.
Un étudiant meurt d’un arrêt cardiaque
Un étudiant de 29 ans, en vacances dans son village natal de Manécounda, dans la commune de Dioudoubou (région de Sédhiou), a succombé, mardi soir, à un arrêt cardiaque lors d’une séance d’entraînement de football. Moustapha Adrien Mané était en année de licence 3. Il est père d’un enfant. Le maire de Dioudoubou, Ibrahima Djité, estime que l’enclavement de sa commune et l’éloignement du poste de santé situé à plus de 8 kilomètres n’ont pas facilité l’organisation des premiers secours.
Le conducteur du camion malien écope 4 ans de prison
Le verdict du conducteur du camion immatriculé au Mali qui avait écrasé un taxi à Kaolack est tombé hier. En détention à la prison de Kaolack, Idrissa Doumbouya qui était devant la barre du tribunal de Kaolack hier a été condamné à 4 ans de prison ferme en plus de la suspension, pour 2 ans, de son permis de conduire. Pour rappel, l’accident avait fait 4 morts, à savoir le conducteur du taxi et ses trois passagers.
Suivi des réformes du Doing Business
Dans ce contexte de morosité économique mondiale, le Président Macky Sall veut consolider l’attractivité et les performances économiques du Sénégal. A ce propos, il a souligné hier l’impératif d’intensifier, dans chaque ministère, le suivi des réformes du Doing Business et l’amélioration de l’environnement des affaires, en vue de consolider l’attractivité et les performances économiques du Sénégal. A cet égard, il a demandé au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et à l’Apix, de préparer le Conseil présidentiel de l’investissement, prévu en octobre 2021. Quant au ministre en charge du Commerce, elle est invitée à veiller à la bonne organisation de la participation du Sénégal à l’exposition universelle de Dubaï.
Deuxième compact du MCC
C’est désormais officiel. Le Sénégal va bénéficier du deuxième Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC). Le Président Macky Sall a informé hier le gouvernement, en réunion de conseil des ministres, que le Millennium Challenge Corporation (MCC) Washington a donné son accord de non-objection à la dernière condition préalable d’entrée en vigueur du deuxième Compact pour le Sénégal. Il s’est félicité de la décision.
Forces armées
Le directeur de l’action sociale des armées, Colonel Cheikhna Dieng, a réceptionné hier le bâtiment abritant le siège social des armées, au camp Idrissa Fall ex Le Clerc. Le colonel Dieng a rassuré les femmes des soldats représentant les bureaux fédéraux, que le siège flambant neuf sera fonctionnel dès la semaine prochaine. Désormais, ce joyau fera office de siège pour la Fédération des Groupements et Associations Féminines de la Famille Militaire du Sénégal (Fegaffamis), souligne Colonel Dieng qui renseigne dans la foulée que le Chef d’état-major des forces armées (Cemga) a pris l’engagement d’accompagner les épouses des militaires dans leurs projets. Sur ce, il prendra en charge les financements de leurs projets, sans remboursement, dit-il. Toutefois, Colonel Cheikhna Dieng a relevé que l’approvisionnement en eau du camp Idrissa Fall est un problème. A l’en croire, le camp est situé dans une zone qui fait partie des sites de la capitale confrontés à des coupures d’eau chroniques.
Remise de denrées alimentaires aux femmes des militaires
Restons avec le Colonel Cheikhna Dieng pour dire que l’action sociale est une réalité chez les forces armées. Hier, les femmes des bureaux fédéraux de la Fegaffamis ont reçu des lots de denrées alimentaires constitués de sacs de riz, de sucre, des bouteilles d’huile. C’est un don de l’ambassade de Chine à Dakar, informe le directeur de l’action sociale, Colonel Cheikhna Dieng. Ce don vient au moment opportun étant donné que la population sénégalaise est confrontée depuis deux mois à une flambée des prix des denrées de consommation courant. Pis, le sucre devient de plus en plus rare dans certaines parties du pays.
Formation de 1 000 acteurs de la pêche
Dans le but d’accompagner l’Etat dans sa politique de pêche, l’association nationale des mareyeurs du Sénégal dirigée par Thierno Mbengue a démarré une série de formations destinée aux acteurs de la pêche des régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis. Il s’agit d’une formation aux métiers de l’aquaculture, la maintenance d’usines de glace, hygiène et qualité et la transformation de produits halieutiques. Les mareyeurs ont ciblé 1 000 jeunes. Cette session de formation se tient en collaboration avec 3 Fpt qui va assurer le suivi et l’encadrement des bénéficiaires.
Benno Bokk Yaakaar de Wakhinane-Nimzaat
Les femmes de Benno bokk Yaakaar de Wakhinane-Nimzaat demandent au chef de l’Etat de diminuer les prix des denrées de première nécessité pour soulager les ménages. Elles ont tenu un point de presse hier pour manifester leur soutien à leur coordonnateur communal, en l’occurrence le maire Racine Talla. Par la même occasion, elles ont appelé les responsables de la mouvance présidentielle à l’unité face aux enjeux électoraux qui se profilent à l’horizon. Toutefois, elles précisent qu’elles restent à l’écoute du Président Macky Sall et de leurs leaders sur les choix des candidats pour diriger les listes aux élections locales.
Le maire de Yeumbeul nord dans le viseur
Le maire apériste de Yeumbeul nord, Daouda Ndiaye, est secoué depuis quelque temps par la société civile et le 3e adjoint au maire de la Ville de Pikine, Matar Diop, sur les conditions d’attribution du foncier sur le littoral. Il faut noter que le responsable apériste Matar Diop lorgne son fauteuil en plus de l’opposition. Sept responsables de Bés du Ñakk, du Pds, Pur, Taxawu Senegaal, Pcs jengou Tabax entre autres ont décidé d’unir leurs forces pour déboulonner Daouda Ndiaye et trouver des solutions aux maux dont souffre leur commune. Ibrahima Diagne du Pcs/jengou Tabax a appelé les populations à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales pour sanctionner le maire Daouda Ndiaye.
KEEMTAAN GI - NOTRE EPOQUE
A peine pubères, vous les verrez trainer avec des fortunes incroyables. De quoi faire le bonheur des agresseurs. Elles trimballent de coûteux accessoires. IPhone dernier cri, de belles robes, des chaussures à 100 mille balles, des cheveux dits naturels mais qui sont des tifs provenant de vieilles blanches et qui donnent à nos femmes des allures de guenons. De petits riens. Les délurées ne font leurs courses qu’en taxi, si elles ne roulent pas dans de belles bagnoles offertes par de gentils mecs aux fortunes de provenances douteuses. Mais puisque l’argent n’a pas d’odeur… Aux heures de crime, pendant que les jeunes de leur âge sont au lit, ces adolescentes se préparent à aller affronter les nuits chaudes de la capitale avec la complicité de leurs mamans ou de leurs pères qui trouveront à leurs gentilles filles des soutiens. D’ailleurs, elles ne s’intéressent guère aux garçons de leur âge, pas même aux mecs du coin même s’ils ne sont pas pauvres. Leurs cibles, c’est pour la plupart de vieux hommes inoffensifs en apparence mais qui ont besoin de sensations fortes. Ces petits plaisirs dont leurs bourgeoises d’épouses ne peuvent plus les combler. Vous voulez un dessin ? Bien entendu, ces plaisirs s’offrent au prix fort. Et ils casquent fort. Et quand ça tourne mal, bonjour les dégâts! Elles vous colleront au p…. une histoire de viol que nos magistrats goberont facilement avant d’envoyer les malheureux au purgatoire pour dix ans, oubliant que les plaignantes, aux allures de gamines, sont déjà bien rodées et se font sauter depuis leurs 15 ans. Voire avant. Les plus téméraires parmi ces donzelles vivent en concubinage dans une des cités qui pullulent en ville et souvent en compagnie d’autres ados. Ces garçons étant eux - mêmes dans des deals et d’autres coups fumants. Ils volent et agressent. Se font entretenir par de vieilles et riches rombières qui veulent retrouver une seconde jeunesse ou se rappeler certains plaisirs. Prendre leur pied quoi ! D’autres tombent facilement dans le piège « LGBT » qui rapporte gros. Ainsi est notre époque avec des ados qui tirent les ficelles. Il nous faut donc faire avec et cesser de jouer les hypocrites. Justement, la « petite » Dieynaba est victime de ce système. KACCOOR BI
HAUSSE DES PRIX MACKY SALL EXIGE LA PRESERVATION DU POUVOIR D’ACHAT DES MENAGES
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a insisté hier sur l’’’impératif de préserver le pouvoir d’achat’’ des ménages. ‘’Sur la régulation des prix de denrées de première nécessité, le chef de l’Etat rappelle au Gouvernement l’impératif de préserver le pouvoir d’achat des ménages et la stabilité des prix des denrées et produits de première nécessité sur l’ensemble du territoire national’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres. Les prix des produits de plusieurs denrées de base ont connu une hausse substantielle ces derniers jours dans notre pays, poussant le gouvernement à convoquer mardi le Conseil national de la consommation. Lors de cette rencontre, le directeur du commerce intérieur, Oumar Diallo, a indiqué que, malgré son homologation, le prix du riz brisé ordinaire est passé de 260 francs CFA le kg au détail à 360 CFA à Dakar. Concernant le fer à béton, il a signalé que le prix de la tonne est passé de 400 000 à 620 000 francs CFA pour le fer importé, le prix du fer local étant passé dans le même temps de 270 000 à 550 000 francs CFA La farine de blé a également vu son prix passer de 124 467 francs à 163 989 francs CFA entre septembre et avril 2021, selon le directeur du Commerce intérieur. Face à cette situation, le ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo, a demandé au directeur des douanes de suspendre la taxe conjoncturelle à l’importation appliquée sur le sucre raffiné importé, et ce jusqu’au 15 octobre.
GESTION DES INONDATIONS LES PIQUES DE MACKY SALL A SES MINISTRES
La gestion des inondations par le gouvernement n’a pas donné satisfaction au président de la République. En Conseil des ministres, ce mercredi 1er septembre, il a vertement interpellé ses ministres en leur demandant de prendre à bras-le-corps ce dossier. « Le Président de la République indique, sur la problématique des inondations, la nécessité pour le Gouvernement d’avoir une posture d’anticipation dans l’acquisition des équipements adéquats et adapter la formation des intervenants, tout en développant le sens des urgences et d’accélération des procédures », indique le communiqué. Alors autrement dit Oumar Guèye, Antoine Diome, Serigne Mbaye Thiam et Cie sont sommés d’être plus dynamiques dans la gestion des inondations. Outre les mesures conjoncturelles, Macky Sall veut aussi qu’on lui propose des mesures structurelles pour les 10 ans qui suivent l’actuel plan dont la fin est prévue en 2023. « Le Chef de l’Etat souligne également la nécessité pour le Gouvernement de préparer la formulation d’un nouveau programme décennal de gestion des inondations (2023-2033), en cohérence avec le Plan national d’Aménagement et de Développement des Territoires (PNADT) et dans une dynamique de développement de la politique d’assainissement ». Macky Sall veut également la généralisation de l’élaboration des plans directeurs d’urbanisme et d’assainissement dans toutes les collectivités territoriales du pays ainsi que le renforcement des ressources humaines, logistiques et financières de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Dans ce cadre, Macky Sall demande la signature d’un ‘’contrat de performances innovant avec l’Etat ».
MACKY A SES MINISTRES « LE TEMPS EST AU TRAVAIL, DANS L’EFFICACITE, LA QUALITE, L’EFFICIENCE ET LA PERFORMANCE »
Le chef de l’Etat n’est pas content de son équipe. Il a profité hier de la reprise du Conseil des ministres pour remonter les bretelles à ses ministres. A l’entame de ses propos, le président Macky Sall a, en effet, rappelé « aux ministres et secrétaires d’Etat, la nécessité d’asseoir la solidarité, l’anticipation et le pragmatisme dans la conduite de l’action gouvernementale et dans le suivi évaluation des politiques publiques ». Il a également, à cet égard, indiqué que « les orientations politiques sont bien définies dans tous les secteurs, les programmations budgétaires, effectuées ». Dès lors, poursuit-il, « chaque Ministre doit s’atteler, au quotidien, avec ses administrations publiques mobilisées, à la réalisation des objectifs fixés, par le Président de la République, dans les délais prescrits ». Le Chef de l’Etat, sans doute irrité par les lenteurs notées dans la prise en charge en amont des inondations, entre autres dossiers, indique que « le temps est au travail, dans l’efficacité, la qualité, l’efficience et la performance : le Gouvernement doit plus que jamais, délivrer, cultiver la diligence et le résultat permanent, à la satisfaction des populations », renseigne le Communiqué du conseil des ministres. Le problème c’est que le président de la République fait ces injonctions alors que presque tous les ministres sont d’ores et déjà en campagne pour les élections locales ! Et n’ont donc guère le temps de travailler, lui-même Macky Sall passant le plus clair de son temps à manœuvrer en direction de ces locales présentées par l’Opposition comme des primaires avant la présidentielle de 2024 !
PROFONDE CRISE A L’HOPITAL LE DANTEC LE DG BABACAR THIANDOUM SUR « BRANCARD » EJECTABLE
La Commission médicale de l’hôpital Le Dantec regroupant les professeurs, médecins, infirmiers et autres agents de santé organise une conférence de presse. Un face-à-face avec les journalistes qui aura lieu, ce jeudi à 10 heures, à la salle Bacterio. L’objectif : Dénoncer la situation de dégradation des conditions de prise en charge des patients et des bâtiments hospitaliers en ruine. Les médecins conférenciers profiteront de l’occasion pour déplorer la rupture récurrente des produits pharmaceutiques, le sous-équipement des blocs opératoires et la gestion financière de l’hôpital. En tout cas, « Le Témoin » quotidien jure que cette conférence risque de provoquer le limogeage du directeur général, Babacar Thiandoum, déjà sur « brancard » ou « civière » éjectable. Suivant de près la crise qui plombe cette structure de référence, le président Macky Sall avait alloué une subvention spéciale de 500 millions cfa à l’Hôpital Le Dantec pour lui permettre de sortir du coma financier et technique. Et surtout d’éponger la totalité de la dette de l’établissement estimée en 2020 à plus de 600 millions cfa. « J’ai demandé au directeur de travailler avec la commission sur un plan de trésorerie, un plan d’utilisation de la ressource, pour validation avant d’engager les dépenses. Cette réunion lui permettra de proposer au chef de l’Etat une nouvelle allocation budgétaire pour un « endettement zéro » avait suggéré le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr à propos de cette allocation de survie. Depuis lors, rien n’a changé ! Au contraire, la maladie de l’Hôpital s’est aggravée jusqu’à pousser le personnel médical à demander son euthanasie voire sa démolition. Ou alors dans le meilleur des cas sa « délocalisation » en Gambie voisine ! Hier mercredi, au moment où « Le Témoin » bouclait cette édition, quelques responsables de la commission médicale avaient été reçus au ministère de la Santé pour un plan de sauvetage et surtout de musellement. Peine perdue ! Car les membres de la commission médicale ont décidé de tenir, ce matin, leur conférence de presse. Une conférence de tous les déballages et de tous les dangers !
APPLICATION DE LA TAI SUR LE BLE ET LE MAÏS A PARTIR DE CE JEUDI
Le démarrage de l’application de la Taxe d’Ajustement à l’Importation (TAI) sur le blé et le maïs prendra effet à partir de ce jeudi 02 septembre jusqu’au 31 décembre 2022, annonce un communiqué reçu ce mercredi du ministère des Finances et du Budget. La TAI estimée à -5% sur le blé et le maïs fait partie ‘’des mesures complémentaires de protection du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO’’, indique la même source. Selon elle, la Taxe d’Ajustement à l’Importation (TAI) a été décidée lors des réunions du comité de Gestion de l’Union douanière, des directeurs généraux des Douanes et des ministres des Finances de la CEDEAO. Ces réunions sur l’application de la TAI ‘’se sont tenues à Abuja, au Nigéria, les 18 au 22 novembre 2019’’, précise-t-on.
FATICK 14 MORTS DANS UN ACCIDENT ENTRE DIOUROUP ET DJONGOLOR
Une collision entre un bus et un camion a fait 14 morts et une vingtaine de blessés, dans la nuit de mardi à mercredi, entre Diouroup et Djongolor, dans l’arrondissement de Tattaguine, a appris l’APS. Le bus de transport en commun en partance pour Sédhiou est entré en collision avec un camion transportant du bois de chauffe. Sept personnes sont mortes sur le coup tandis que les trois autres ont succombé à l’hôpital régional de Fatick où ont été évacués les blessés. Selon un responsable des pompiers, les opérations de secours ont duré plus de 5 tours d’horloge. Le maire de Sédhiou, par ailleurs ministre de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop, s’est rendu dans cet hôpital pour s’enquérir de la situation et apporter sa solidarité et son appui pour la prise en charge des blessés ainsi que pour l’évacuation des corps sans vie. Il a magnifié le professionnalisme des services de secours qui ont fait preuve d’une grande promptitude dans l’assistance et l’évacuation des victimes.
KAOLACK LE CHAUFFEUR DU CAMION MALIEN CONDAMNE A 4 ANS DE PRISON FERME
Le chauffeur du camion malien à l’origine du violent accident qui avait fait 4 morts à Kaolack le 15 août dernier a été édifié sur son sort ce mercredi. Jugé hier, Idrissa Doumbiya a été condamné à 4 ans de prison ferme en plus de la suspension, pour 2 ans, de son permis de conduire. Devant les juges du Tribunal de Grande instance de Kaolack, Idrissa Doumbiya a reconnu avoir dormi au volant. Il a été même incapable de restituer le film des événements à la demande du juge. Il a tenu à préciser que c’est suite à l’absorption de médicaments pour soigner un mal qu’il a dormi au volant. Idrissa Doumbiya avait prévu de garer le véhicule à la sortie de Kaolack pour se reposer. D’ailleurs, il a indiqué que c’est son apprenti qui avait attiré son attention en l’informant qu’il venait de passer sur un taxi. Dégâts lourds. 4 personnes tuées. A la suite de cet accident, il y avait eu des saccages de camions maliens à Kaolack et de camions sénégalais à Kayes. Le calme était revenu après que les ministres des Transports des deux pays étaient montés au créneau pour appeler à un apaisement.
Dakar, 1er septembre, (APS) - Les quotidiens reçus mardi à l’APS abordent, entre autres sujets, la réunion du Conseil national de la consommation et le rappel à Dieu du Khalife des Baye Fall, Cheikh Dieumb Fall.
Depuis quelques semaines, il est noté sur le marché national, une hausse des prix des denrées de première nécessité. Une situation qui n’est pas du goût des commerçants et consommateurs.
Un Conseil national de la consommation s’est tenu mardi au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), sous la présidence du ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises (PME), Aminata Assome Diatta.
Pour atténuer l’ampleur de la hausse des prix sur les denrées de grande consommation, le Conseil a proposé au gouvernement la suppression de la Taxe conjoncturelle à l’importation (Tci) sur le sucre cristallisé importé, la réduction de la taxe d’ajustement à l’importation qui passe de 10 à 5% sur les huiles brutes importées et le maintien de la Tva à 0% sur le riz, détaille Le Quotidien.
S’y ajoutent la suppression des droits de douane sur le riz, la suspension des droits de douane sur le blé, l’application d’un taux de 0% de Tva sur la farine de blé et le rétablissement des stades de commerce.
Mais la publication estime que c’est de ’’la poudre aux yeux’’ soulignant que ’’Etat n’aura ni les moyens de contrôle, ni surtout de faire respecter les baisses de prix, dans un marché de liberté des prix’’.
Pour le journal Source A, Aminata Assome Diatta, la ministre du Commerce et des PME, promet l’application des mesures prises sous peu, afin ’’d’atténuer le renchérissement continu des denrées de première nécessité’’.
Selon L’Info, ’’le gouvernement consent à baisser certaines taxes’’.
Sud Quotidien met également en exergue les mesures annoncées lors du Conseil national de la consommation.
Walfadjri estime que pour la baisse de produits de grande consommation, ’’L’Etat casse les taxes’’.
’’L’Etat mise sur la réduction des taxes pour faire face à la hausse des prix des denrées de première nécessité. Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Pme, a fait le listing des mesures prises, par le gouvernement pour préserver le pouvoir d’achat des ménages’’, écrit Walf.
Selon L’AS, ’’’ces mesures vont largement atténuer l’impact de la hausse des prix sur les denrées de première consommation et garantir le pouvoir d’achat des ménages’’.
’’Entre réductions voire suppression de taxes et droits de douanes sur certains produits, administration et homologation des prix pour d’autres, l’Etat décidé à prendre taureau par les cormes’’, souligne Vox Populi.
Les quotidiens rendent également hommage au Khalife des Baye Fall, Serigne Cheikh Dieumb Fall, décédé mardi soir à Mbacké des suites d’une maladie. Le guide religieux, 7 e Khalife des Baye Fall, a été inhume au cimetière Bakhya de Touba.
’’Serigne Cheikh Dieumb Fall tire sa révérence’’, titre L’Observateur, qui est revenu sur ’’les 15 belles années de khalifat d’un Baye Fall hors pair’’.
Selon Le Soleil, ’’Touba perd son soldat’’. ’’Serigne Cheikh Dieumb Fall était un adepte du +ndigeul+ et d’une foi inébranlable en Serigne Touba’’, écrit le quotidien national.
Vox Populi informe que le défunt Khalife sera remplacé par Serigne Amdy Mbenda Fall.
Selon le même journal Ousmane Sonko ’’promet à Macky Sall l’un des plus forts regroupements d’opposition que le Sénégal n’ait jamais connu’’.
Lors d’une rencontre, L’AS souligne que le leader des de Pastef a dressé ’’un tableau noir du pays’’.
KEEMTAAN GI - CRISE EXISTENTIELLE
Il se passe des choses bizarres dans ce charmant pays. Mais paradoxalement, c’est comme si tout le monde s’était obstrué les yeux pour ne pas voir la réalité hideuse. D’ailleurs, personne ne semble s’en préoccuper. Tout le monde est préoccupé par la cherté de la vie qui est devenue infernale pour les ménages. Un cercle mortel dans lequel chacun cherche à sauver sa peau et survivre. Survivre surtout ! Ceux qui gouvernent étant sourds face aux difficultés dans lesquelles se débattent les entreprises, particulièrement la presse qui tire la langue et s’accroche pour ne pas sombrer. Les Sénégalais sont fatigués. Plus harassés qu’il y a plus de trente ans lorsque le Père Keba Mbaye attirait l’attention du Président Abdou Diouf sur la souffrance de nos compatriotes. Plus de trente après, la crise est toujours là, accentuée par une autre, celle-là sanitaire et aux conséquences dévastatrices pour nos fragiles économies. C’est dans ce contexte que l’on assiste à des scènes qui nous paraissent surprenantes par leur récurrence et qui étaient jusqu’ici circonscrites à l’Occident. Cette série de suicides, ça ne fouette pas vos consciences repues ? Et surtout qu’il s’agit d’adolescents. Ils ont entre 12 et 16 ans. Se donner volontairement la mort alors que l’on a la vie devant soi ? Voilà du boulot pour nos sociologues et psychologues souvent pris à scruter la météo politique. La récurrence de ces autodestructions doit émouvoir au plus haut niveau. Tout comme cette folie meurtrière au niveau de sites hôteliers où des braqueurs tuent et violent. Un enchainement de faits qui se poursuit pendant que les auteurs courent toujours. La récurrence de tels phénomènes devrait inquiéter. Mais dans ce charmant pays, on en fait peu cas. Tous étant préoccupés par des combinaisons politiques pour les Locales. Pendant ce temps, le peuple a faim, sa jeunesse se suicide par la mer ou avec des cordes et que les grands bandits sèment la terreur. Ce pays vit une véritable crise existentielle ! KACCOOR BI
REPRISE DES CONSEILS DES MINISTRES
Le Gouvernement fait sa rentrée ce mercredi 01er septembre après une pause observée depuis le 14 juillet dernier. Donc des vacances qui n’ont pas duré un mois, mais le Gouvernement n’était pas réellement en congé. Le président de la République et ses ministres ont continué à occuper le terrain surtout face à la multiplication des fronts sociaux. La covid-19, les inondations, la hausse des prix des denrées de première nécessité ont été des préoccupations pour les populations surtout que les réponses apportées jusqu’ici n’ont pas satisfait les Sénégalais. Autant de choses qui font que ce Conseil des ministres de rentrée devrait un fort moment de communication du chef de l’Etat qui devrait en profiter pour apporter d’autres réponses à la situation actuelle du pays. Khalife général des Baye fall
SERIGNE AMDY MODOU M’BENDA FALL SUCCEDE A SERIGNE CHEIKH DIEUMB FALL
Etabli dans la commune de Diourbel, dans le quartier de Keur cheikh Ibra Fall, Serigne Amdy Modou Mbenda Fall est le nouveau khalife de la famille de Cheikh Ibrahima Fall Lamp Baboul Mouridina. Il est fils de Serigne Modou Mbenda Fall. Il a été rendu célèbre par les « ndogou » gigantesques qu’il distribue durant chaque mois de Ramadan à la famille de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimoul Rassoul. Serigne Amdy Modou Fall Mbenda est aussi le khalife de son vénéré père Serigne Modou M’benda Fall depuis 1994.
OUSMANE SONKO «MACKY FERA FACE A LA PLUS GRANDE COALITION DE L’HISTOIRE»
Fausse alerte, menace, « foural » ou réalité ? Toujours est-il qu’hier, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a fait une déclaration de guerre qui va pousser la mouvance présidentielle à sonner la mobilisation des troupes. Ou alors des troupes théâtrales : « Macky Sall n’a jamais mené un combat démocratique dans ce pays. C’est pourquoi, il n’accepte pas une opposition démocratique. Son seul souci est de réduire ses opposants à leur plus simple expression. Or, si Wade avait réduit l’opposition à sa plus simple expression, il ne serait jamais président ! Pour cette opposition, c’est peine perdue…Car il fera face à l’une des plus grandes forces d’opposition de l’histoire politique du Sénégal » a annoncé Ousmane Sonko avant de se défouler sur le président Macky Sall en guise de provocation : « La persécution des opposants est l’Adn de Macky Sall et de son régime. Mais, ils vont échouer… » a-t-il averti. Pour « Le Témoin », cette grande coalition annoncée par Ousmane Sonko compte réunir le Pds, le Pur, Taxawu-Sénégal, Gueum Sa Bopp, Pastef etc. Attention ! Cette coalition n’est qu’un fœtus échographié en attendant son évolution et sa grande naissance.
HAUSSE DES PRIX DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION UN AUTRE FRONT SOCIAL EN PERSPECTIVE !
Déjà malmenés par la crise sanitaire, les Sénégalais sont confrontés depuis plusieurs mois à des hausses exagérées des prix des denrées alimentaires à savoir le riz, l’huile, le sucre, la viande, le poisson, le lait etc. Même les feuilles de menthe « Nana » ou le pauvre arome des trois normaux (Thé) a connu une hausse. Tenez ! Le bouquet de « Nana » — qui coutait 25 cfa depuis le régime de Senghor — se vend désormais à 50 cfa sous l’ère Macky Sall. Encore, encore, les Sénégalais doivent également composer avec une brutale hausse des prix des matériaux de construction. Hier, « Le Témoin » a appris l’augmentation du prix du fer à béton. Le prix de la tonne est passé de 42.000 cfa à 62.000 cfa soit une hausse de 20.000 cfa. Pendant ce temps, la tonne du ciment est passée à 70 000 cfa alors qu’elle coûtait 62.000 cfa. Un spécialiste de la Consommation et de la Régulation des prix estime que l’Etat semblerait fermer les yeux sur cette pagaille tarifaire. « Peutêtre pour des raisons électorales, le régime va attendre le début de la campagne des locales pour faire du saupoudrage c’est-à-dire diminuer les prix. Mais ce sera du pareil au même puisque les Sénégalais ne méritent pas de subir le poids de ces hausses tapageuses et exagérées » regrette un expert joint par « Le Témoin ». En tout cas, la hausse des prix des matériaux de construction va chauffer davantage un front social déjà brûlant…
LES AFGHANS INDESIRABLES LA SOLIDARITE MUSULMANE REMISE EN QUESTION
Dans le monde, il existe 57 pays musulmans. A l’endroit du quotidien « Le Témoin », plusieurs notables religieux des communautés libanaise et palestinienne de Dakar s’interrogent sur le manque de solidarité manifeste des pays musulmans envers les refugiés afghans. Tenez ! Depuis la prise éclair de Kaboul par les Talibans, des millions d’Afghans tentent de fuir leur pays. Et ce par tous les voies et moyens jusqu’à se perdre ou mourir dans les déserts frontaliers. Les plus chanceux ont été évacués par les soldats américains, français, anglais, allemands etc. Des pays occidentaux et américains qui ont accepté de les évacuer avant de les accueillir chez eux. D’autres, en revanche, sont à la fois méfiants et réticents à l’égard de ces réfugiés afghans. « En dehors du Pakistan et de l’Iran, pratiquement aucun pays arabo-musulman ne veut de ces refugiés afghans. Vous voyez comme les arabes musulmans sont lâches entre eux. Je me demande si ces pays sont véritablement musulmans puisque la Solidarité est une recommandation de l’Islam. A travers ce dossier brûlant de l’Afghanistan, la solidarité musulmane est remise en question… » se désole ce sénégalolibanais vivant à Dakar. Par la même occasion, il fustige la lâcheté et la passivité de la Ligue arabe (Égypte, Syrie, Irak, Liban, Arabie Saoudite, Jordanie, Yémen etc.) et de l’Organisation de Coopération Islamique (Oci) qui n’ont jamais condamné les récents bombardements de l’Etat Hébreu contre le peuple palestinien. « Donc, il ne faut jamais compter sur ces pays « taupes » et complices pour accueillir les Afghans » se désole-t-il. Par contre, un autre dignitaire libanais relativise : « Attention ! Pour des raisons de sécurité intérieure, beaucoup de pays arabes semblent méfiants vis-à-vis de certains réfugiés afghans dont ils ignorent le profil. Donc, je comprends bien leur position … » recadre-t-il dans les colonnes du « Témoin ». Bien que moins concernés par cette crise arabo-arabe ou araboaméricaine, plusieurs pays africains sont également mobilisés dans l’accueil de réfugiés afghans. C’est notamment le cas de l’Ouganda et du Rwanda qui ont déjà accepté respectivement 2000 réfugiés en transit, et 250 écolières afghanes. Ce, en attendant que le Sénégal des étudiants haïtiens et des exilés tchadiens se prononce…
OUMAR DIALLO DIRECTEUR DU COMME INTERIEUR «LA CSS N’A JAMAIS BENEFICIE D’UNE SITUATION DE MONOPOLE»
La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) «n’a jamais bénéficié’’ d’une situation de monopole faisant d’elle la seule société productrice de sucre au Sénégal, a soutenu, mardi, à Dakar, le directeur du Commerce intérieur, Oumar Diallo. ’’Les gens du milieu le disent très souvent, mais il faut préciser que la CSS n’a jamais bénéficié dans ce pays, d’une situation de monopole qui ferait d’elle la seule société productrice du sucre au niveau national», a-t-il déclaré. Le directeur du Commerce intérieur était interpellé sur cette question lors d’une réunion du Conseil de la consommation sur la situation des prix des denrées de consommation de masse. Selon Oumar Diallo, ’’tout investisseur qui le souhaite a la possibilité d’implanter une autre unité de fabrication de sucre, à condition de cultiver la canne à sucre sur place, avec un minimum d’investissements aux alentours de cent-cinquante à deux-cents milliards de francs CFA». Aussi a-t-il invité les opérateurs économiques intéressés à s’organiser en coopératives pour s’engager dans la production de sucre. Il a par ailleurs fait savoir que cette rencontre avec les acteurs, la sixième du genre depuis le début de l’année, sera désormais organisée de manière régulière, pour lever toutes les équivoques et incompréhensions, afin de trouver les solutions les plus indiquées au bénéfice des populations. La ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta, a pour sa part invité les populations à faire preuve de plus de compréhension, compte tenu des efforts faits par le gouvernement pour à la fois préserver le pouvoir d’achat des ménages et assurer le fonctionnement normal de l’Etat.
COVID-19 5 DECES ET 52 NOUVEAUX CAS CE MARDI
La décrue continue sa progression même si le taux de contamination a connu une légère évolution passant de moins 2%, avant-hier, à 3,5%, hier. Sur les 1453 nouveaux tests effectués, 52 sont revenus positifs. Le Directeur de la Prévention, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye, qui faisait le point sur l’évolution de la pandémie, a précisé que ces nouvelles infections sont réparties entre 9 cas contacts et 43 cas issus de la transmission communautaire. Le bilan du jour a également révélé que 549 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre 31 cas graves pris en charge dans les services de réanimation. Ils étaient 38 hier. 5 décès supplémentaires, soit 6 de moins qu’avant-hier, ont été recensés ces dernières 24 heures. À ce jour, 72 805 cas ont été déclarés positifs, au Sénégal, dont 62 014 guéris, 1 765 décédés et donc 9025 patients encore sous traitement.
L’HOMMAGE DU PR KHADIYATOULAH FALL DU CANADA A ABC,
On se connaissait peu. On se s’est pas beaucoup fréquentés. Mais il y a de ces quelques rencontres furtives qui laissent des traces. J’ai retrouvé, il y a deux jours, une de ses vieilles cartes de visite qu’il m’avait remise alors qu’il m’avait trouvé en audience dans les bureaux de monsieur Macky SALL, alors Premier ministre du Président de la république, maitre Abdoulaye Wade. ABC était en ce moment Secrétaire général du gouvernement. Je lui avais moi aussi remis ma carte de visite. L’honneur était grand pour moi, chaque fois, durant différentes périodes de sa carrière, alors qu’il prenait parfois le temps d’un petit mot par email, avec toujours l’appellation de professeur, pour avancer quelques remarques sur une mes contributions dans la presse locale. Un homme d’une extrême gentillesse et qui n’avait pas peur du débat civilisé des idées. Le Sénégal perd une personnalité pour laquelle j’avais un grand respect. Je salue sa mémoire. Je présente mes condoléances à toute sa famille, au Président de la république, monsieur Macky Sall, à tous ses amis du pouvoir et de l’opposition, à la grande confrérie mouride, au corps des avocats, aux femmes et hommes de culture et de pensée avec lesquels il avait tissé une grande complicité. Et à toute la population sénégalaise. Le rappel à Allah de ABC, dans ces moments de tensions politiques et sociales au Sénégal mais surtout le consensus fort des hommages qui s’est révélé autour des valeurs que la grande majorité des Sénégalais disent qu’il incarnait, ce consensus, cette convergence des voix est riche d’enseignement, surtout pour la classe politique. Ce consensus nous interpelle. Il nous parle. Cette rencontre forte des sensibilités nous raconte les attentes éthiques et morales de notre société. Il nous parle et nous renvoie à la faiblesse de notre société traversée par une crise d’éthique, de vérité et de confiance. ABC que la terre de Touba vous soit légère.
Aminata Assome Diatta prend la défense de la CSS
Face aux assauts répétitifs lancés par les consommateurs et certaines organisations de commerçants contre la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) à propos de la hausse du prix du sucre, la ministre du Commerce a pris la défense de la Css. Au nom du développement de l’industrialisation qui contribue à la création d’emplois, Aminata Assome Diatta estime que l’Etat doit protéger ses petites industries qui ne sont pas capables de rivaliser avec celles des pays développés perfusées à coup de milliards. Et sinon, argumente-telle, le Sénégal va devenir un simple pays consommateur. Sur ce, elle a rappelé que la Css n’a jamais bénéficié de monopole. C’est peut-être, dit-elle, que les gens ne peuvent pas remplir toutes les conditions pour l’ouverture d’une entreprise de production de sucre au Sénégal.
La CSS dispose d’un stock de 25 000 tonnes de sucre
Le Directeur du Commerce intérieur, Oumar Diallo, soutient qu’à ce jour, la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) dispose d’un stock de 25 000 tonnes de sucre. Ce qui, dit-il, constitue la seule offre locale disponible sur le marché. Un stock qui ne peut pas empêcher une tension sur la disponibilité et le prix au détail. Néanmoins, assure Oumar Diallo qui présentait la situation globale de l’évolution des prix de grande consommation lors du Conseil national de la consommation, avec la levée du gel des importations, la couverture des besoins du marché sera assurée jusqu’au mois de novembre 2021.
Le chavirement d’une pirogue fait 01 mort et 02 disparus
A l’image des accidents de la circulation, les victimes des chavirements de pirogues depuis un certain temps sont nombreuses. Une pirogue a coulé dans la nuit du dimanche au lundi, avec quatre jeunes, dans le fleuve Sénégal dans le département de Bakel. Seul le conducteur de la pirogue s’est sorti indemne de ce chavirement. Le corps sans vie d’un des trois Dj (animateurs, ndlr) a été retrouvé par les sapeurs-pompiers de Bakel à hauteur du village de Tiyabou. Ses deux camarades sont portés disparus pour le moment. Les sapeurs-pompiers continuent les recherches afin de retrouver les corps. Ces animateurs avaient embarqué à bord de la pirogue à destination de Diaguili. Selon les témoignages, la pirogue a été déstabilisée par le vent qui accompagnait la forte pluie qui s’est abattue dans la localité. Contacté par Seneweb, l’adjoint au maire de Bakel regrette ce drame et invite les populations, surtout la jeunesse, à la prudence en ces temps où les pluies sont accompagnées de vents violents. Les recherches se poursuivent pour retrouver les deux autres disparus.
Barthelemy Dias brocarde le gouverneur de Dakar
L’édile de Mermoz-Sacré Cœur est choqué par la décision du gouverneur de Dakar de dessaisir des maires la signature des certificats de résidence. La décision du chef de l’Exécutif de Dakar est motivée par les nombreuses protestions aussi bien des partis de l’opposition que de la mouvance présidentielle. Dénonçant la mesure du gouverneur, Barthelemy Dias demande aux représentants de la coalition Taxawu Senegal dans les commissions de révision des listes électorales de refuser cette «violation flagrante de la loi qu’on veut faire passer pour voler les élections locales à travers un transfert d’électeurs». Il invite les mandataires de l’opposition, au besoin, de bloquer le fonctionnement des commissions et si nécessaire d’appeler en renfort.
Kaolack : une militante de Pastef traîne en justice des policiers
La responsable de Pastef à Kaolack, Adji Ndao, a décidé de traîner en justice trois policiers qui l’avaient tabassée lors de son interpellation. La dame qui vit à l’étranger s’était retrouvée avec un œil enflé avant d’être évacuée à l’hôpital. Les militants de Pastef organisaient une caravane de sensibilisation pour les inscriptions sur les listes électorales et de distribution de masques. Face à la presse hier, Adji Ndao a informé avoir introduit une citation directe au parquet de Kaolack pour que les policiers répondent de leurs actes. Adji Ndao indique que l’œil qui a reçu les coups ne voit plus. Après avoir passé plusieurs heures dans les locaux du commissariat, selon la responsable de Pastef, les policiers ont dit qu’ils l’ont confondue avec des transporteurs qui devaient organiser une manifestation.
Vol à main armée dans un campement à Diogo
Les populations de Darou Ndoye (Diogo) dans le département de Tivaouane se sont réveillées dans la douleur. Une dizaine d’hommes armés ont fait irruption au campement de A. Y. Sall, un ex-fonctionnaire international, avant de le dépouiller de ses biens. O. Bassène âgé de 52 ans a reçu une balle au niveau de l’abdomen. Il est décédé. L’épouse du propriétaire du campement, R. N, quant à elle, été violée par les malfrats. Selon une source de Dakaractu, la victime O. Bassène, originaire de Kaolack, était partie rendre visite au petit frère de la dame R. N. Entendant le bruit des assaillants, il est sorti de sa chambre pour s’enquérir de la situation. Il est tombé nez-à-nez sur les malfrats qui ont tiré à bout portant sur lui avant de disparaître dans la nature. Les faits se sont produits la nuit du dimanche au lundi entre 1h et 02 heures du matin. La dépouille de M. Bassène a été transportée à l’hôpital Serigne Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane. Une enquête est ouverte par les gendarmes. Déjà trois personnes sont interpellées.
Vol en réunion avec violence
Apprenti chauffeur de profession, Samba F. B. dit Bathie est un agresseur notoire qui a fini avec sa bande de semer la terreur à Cambérène et aux Parcelles assainies. Mais les limiers des Parcelles Assainies ont mis fin à ses agissements. L’apprenti chauffeur a été alpagué nuitamment à l’Unité 15 des Parcelles assainies alors qu’il tentait de voler dans une maison. Il a brandi un tesson de bouteille pour tenter d’attaquer le jeune qui l’avait aperçu en train de commettre son forfait. Le bonhomme a alerté le voisinage et les jeunes se sont mobilisés pour interpeller Samba. Il est conduit au commissariat de police. Lors de son interrogatoire, le quidam a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés avant de présenter ses excuses. Il balance les noms de ses amis qui ont réussi à prendre la fuite lors de son interpellation. Samba F. B. a été déféré au parquet au terme de sa garde à vue, pour association de malfaiteurs et vol en réunion avec violence commis la nuit.
Escroquerie
De nationalité camerounaise, T. J. Andres croupit en prison pour escroquerie. Mécanicien de son état, il a eu le toupet de s’introduire dans une boutique de transfert d’argent pour essayer de narguer le gestionnaire. Il a demandé au gérant de transférer 280 mille francs à une de ses connaissances via Orange money. Après la transaction, au lieu de remettre l’argent au gérant, T. J. Andres change de version pour dire qu’il a dit plutôt au gérant de la boutique de faire un retrait d’un montant de 280 mille francs via Free Cash parce qu’il a gagné un concours de Free cash. Refusant du coup de remettre l’argent au gérant qui l’a conduit à la police.
Marche contre la cherté de la vie
Les populations de Guédiawaye comptent marcher le 05 septembre prochain contre la hausse des prix des denrées de première nécessité et la hausse des prix. La manifestation est initiée par le mouvement ATAW de Babacar Mbaye. Les responsables dudit mouvement envisagent de déposer la demande de marche vendredi prochain.
Fin de vacances du gouvernement
C’est la fin des vacances du gouvernement. Après la suspension des réunions hebdomadaires de conseil des ministres depuis le 14 juillet, le président de la République Macky Sall et son gouvernement vont se retrouver aujourd’hui à la salle des banquets. Plusieurs dossiers délicats attendent le gouvernement, notamment la pénurie de sucre, la hausse des prix de certaines denrées et les inondations.
Décès du Khalife général des «Baye Fall»
Le Sénégal continue perdre ses illustres fils. Le Khalife général des «Baye Fall , Serigne Cheikh Dieumb Fall a été rappelé à Dieu hier. Fils de Serigne Modou Moustapha, premier Khalife général des « Baye Fall », le saint-homme avait succédé à Serigne Modou Fallou Fall, en 2007. Il est décrit comme un guide religieux travailleur, discret et qui a marché sur les pas de ses prédécesseurs pour apporter sa pierre à l’édifice. Il a veillé vigoureusement aux respects des principes enseignés par son grand père Mame Cheikh Ibrahima Fall, en combattant les dérives et les innovations infondées. Après l’annonce de son décès, le député Abdoulaye Wilane a réagi. «L’unique est parti après avoir marqué son temps, laissé des traces et des marques ! Serigne Cheikh Djeumb qui a trouvé Serigne Bamba sur terre, a contribué activement et physiquement à la réalisation de la grande mosquée de Touba, s’en est allé. Témoin et acteur agissant, il pourra faire un compte rendu, un rapport fidèle par ce qu’exhaustif de ce qui a été fait dans le mouridisme au moins depuis 1925. Nous présentons nos condoléances émues au khalife général des mourides, notre guide Al Mountaqa. Union de prières avec tous les croyants et Mbok Talibés pour le repos de son âme et son acceptation par Allahou SWT au Paradis. Bon repos à Barzaq Rassoul Faĺl», a écrit le maire de Kaffrine.
Entrée en vigueur du prélèvement de conformité fiscale (Pcf)
Tout opérateur économique qui n’est pas en règle avec le service fiscale se verra appliquer désormais une taxe au taux de 12% sur ses produits et matériels. Cette taxe appelée prélèvement de conformité fiscale (Pcf) sera mise en application à compter d’aujourd’hui et sera calculé par la Direction générale des Douanes pour tout importateur ne présentant pas une attestation de non-assujettissement au PCF. Selon la Direction des Impôts et Domaines, cette mesure favorisant l’équité fiscale entre les acteurs économiques, a institué un prélèvement de conformité fiscale au taux de 12% sur les importations effectuées par les personnes (physiques ou morales) qui ne souscrivent pas régulièrement leurs obligations de déclaration ou de paiement d’impôts et taxes. Il s’agit ainsi pour les autorités d’inciter les opérateurs économiques qui jusque-là ne déclaraient ou ne payaient pas les impôts normalement dus à se conformer à la réglementation fiscale. Aussi la mesure participe à l’élargissement de l’assiette, de promotion de l’équité entre acteurs économiques et de civisme fiscal. Ainsi tout importateur qui n’est pas à jour de ses obligations fiscales ou qui n’est immatriculé dans aucun service des Impôts sera soumis au PCF. Toutefois, précise-t-on dans un communiqué que le PCF ne sera pas réclamé si, dans un délai de 48 heures, l’usager régularise sa situation fiscale ou se fait immatriculer au niveau du Centre des Services fiscaux territorialement compétents. Les importateurs qui sont en règle avec l’administration fiscale sont dispensés du paiement du PCF