Dakar, 29 oct (APS) – Le ministre délégué auprès du ministre du Renouveau urbain, de l'Habitat et du Cadre de vie, Fatou Tambédou a été remplacée, ce vendredi, à son poste par le spécialiste en gestion des ressources humaines, Gorgui Ndong, a appris l'APS.
Le nouveau ministre délégué chargé de la Restructuration et de la Requalification des banlieues était précédemment membre du Collège du Fonds de développement du service universel des Télécommunications (FDSUT), annonce un communiqué du gouvernement.
L’homme qui vole le plus…
Un Sunugaalien bat un record en Italie : celui de l’homme qui y voyage le plus par avion. Il s’appelle Mamadou Sow et porte des dreadlocks. Avec 420 billets par an signalés par Alitalia, il est la personne qui vole plus en Italie. Il se déplace chaque jour – sauf les samedis et fêtes religieuses - avec un vol d’Alitalia de 9h40 à partir de l’aéroport de Fiumicino à Rome où il vit en direction d’Alghero en Sardaigne à cause de son travail pour la Banco di Sardegna. Il est en fait une sorte de transporteur : son travail consiste, chaque matin, à prendre à 7h tapantes une mallette contenant des chèques. On la lui livre à partir d'un van en attente à l'aéroport Léonard-de-Vinci situé à Fiumicino près de Rome
…En Italie est un Sunugaalien
Il prend aussitôt l'avion et à l’arrivée à l’aéroport d’Alghero, il remet la mallette à un autre van qui attend à la sortie de l’aéroport. Une fois cela fait, son travail est terminé, et Mamadou, en attendant de revenir à Rome, va tous les jours dans la maison de quelques-uns de ses amis en Sardaigne pour attraper un peu de sommeil. Seulement Mamadou Sow n’échappe pas aux stéréotypes occidentaux. Difficile en effet de ne pas remarquer un Sunugaalien avec des rastas arriver tous les matins à 7h à l'aéroport avec une mallette, prendre toujours le même vol et retourner les mains vides. Ça fait penser à quoi-là ?
Macabre
L’ange de la mort a encore frappé au quartier Cheikh à Gouye Mouride de Rufisque. Un homme d’un âge avancé a été retrouvé sans vie dans sa chambre. Il s’agit de Pape Gora Boye. Selon les habitants dudit quartier, c’est après trois jours d’absence prolongée que l’une de ses femmes s’est résolue à défoncer la porte de la chambre qu’il avait prise en location. C’est ainsi que le corps sans vie a été découvert en état de décomposition avancée. Alertés, les éléments des sapeurs-pompiers de la 14eme compagnie ont procédé à son évacuation vers une structure sanitaire de la place. La police a ouvert une enquête pour élucider cette mort. Cette découverte survient quelques heures après l’annonce de la mort tragique du taximan Ibrahima Samb connu de ces mêmes populations. Une mauvaise nouvelle qui plonge les habitants doublement peinés de ce quartier de Rufisque-Est dans l’émoi.
Réaction
Le meurtre du taximan Ibrahima Samb, avant-hier nuit, a fait réagir la Ligue sunugaalienne des droits humains (Lsdh). Son président Me Assane Dioma Ndiaye «regrette l’usage injustifié et excessif d’une arme à feu ayant entraîné le décès du chauffeur Ibrahima Samb à la lumière des témoignages recueillis sur les lieux du drame et qui ne laissent entrevoir aucune proportionnalité ni un état de nécessité quelconque». La Lsdh rappelle que «si la détention d’une arme à feu peut être légale et légitime dans un état de droit, celle-ci ne peut en aucun cas constituer une source d’atteinte potentielle ou avérée à un droit aussi fondamental que le droit à la vie en dehors des conditions et permissions définies par la loi». C’est pourquoi elle appelle à «un traitement judiciaire de cette affaire qui soit suffisamment dissuasif afin de décourager toute velléité de réitération de tels faits».
L'Apr se félicite du passage…
Le passage du chef du «nguurnement» et la façon dont il a vendu le "Sunugaal en chantier" aux députés est fortement apprécié par les membres de son parti, l'Alliance pour la république (Apr). Dans une déclaration faite, hier, Seydou Guèye et ses camarades qui estiment que cet exercice d’échange entre le «nguurnement» et la représentation nationale participe du renforcement de la démocratie sunugaalienne ont adressé leurs félicitations au Premier ministre Momo Dionne pour disent- ils, la "brillante prestation, lors du passage du ‘nguurnement’ à l’Assemblée nationale, autour des questions d’actualité posées par les députés". Selon eux, "cette séquence communicationnelle vient également d’administrer la preuve que le ‘nguurnement’ est à l’aise dans la déclinaison de la vision du Président (SMS), de ses réalisations, de ses choix stratégiques et surtout sur les questions de bonne gouvernance et de transparence.
…De Momo Dionne à l'Assemblée
Pour le porte-parole de l'Apr, "la portée du discours d’introduction et du mot de clôture du Pm, la pertinence de ses propos, sa parfaite maîtrise du débat, réconfortent, encore une fois, l’Apr, dans la justesse du choix de ce technocrate chevronné, par (SMS), pour mettre en oeuvre sa vision d’un (Sunugaal) émergent, en tant que chef du ‘nguurnement’". "Plus que par le passé, l'Apr réaffirme son soutien indéfectible et son engagement sans faille au Président (SMS), ainsi qu’au ‘nguurnement’ conduit par (Momo Dionne), pour la qualité du bilan à mi-parcours, et l’encourage à poursuivre les efforts pour bâtir un (Sunugaal) de paix, prospère et émergent", a déclaré M Guèye qui a confondu dans ses félicitations, l’ensemble des membres du «nguurnement» qui, dit-il "ont relevé le défi de l’efficacité communicationnelle". Et de conclure : "Sans conteste, sous l’ère de (SMS), le (Sunugaal) passe d’une démocratie majeure à une démocratie modèle".
Remerciements
Le Secrétariat exécutif de And Jef /PADS-A de Landing Savané a félicité son Secrétaire général pour sa nomination au Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et remercié aussi le président de la République SMS de «la haute confiance et de la considération accordées au camarade Landing Savané et au parti». Pour ce parti, «And Jef a, sous la direction de Landing Savané, parcouru un glorieux chemin de combat et formé des cadres admirables dans tous les secteurs d'activité du pays. C'est pourquoi le Secrétariat exécutif est convaincu que le camarade Secrétaire général consacrera toutes ses forces et capacités au succès de cette nouvelle institution ».
Enjeux du…
Restons avec Landing & Cie qui ont salué «les performances économiques du (Sunugaal) qui, selon les prévisions de la Banque africaine de développement, atteindrait des taux de croissance de 6,0% en 2015 et 6,5% en 2017». Ils se réjouissent en outre de «la mise en place par le Président de la République du Comité d'orientation stratégique sur le pétrole et le gaz» et exhortent le «nguurnement» à une «plus grande communication sur les problèmes du pétrole et du gaz afin de bien édifier l’opinion sur le traitement de ces questions». Pour eux, «la maîtrise sociale et politique des énergies est un enjeu majeur, c'est pourquoi pour éviter les tensions extrêmes que connaissent les systèmes énergétiques, aussi bien dans les sociétés industrialisées que dans le tiers monde, l'exploitation future de nos gisements pétroliers et gaziers devra se faire dans la plus grande transparence conformément à la nouvelle constitution qui consacre la reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens comme le droit sur leurs ressources naturelles ».
…Pétrole et du gaz
Landing et ses camarades estiment que «les richesses provenant de la découverte et, plus tard, de l'exploitation des hydrocarbures doivent être mobilisées au profit de toute la Nation, des couches vulnérables et défavorisées en particulier, en n'oubliant pas la prise en charge de l'emploi des jeunes». Ils soulignent que «les bénéfices tirés de ces ressources devraient aussi permettre le développement de certains secteurs stratégiques de la vie nationale (Agriculture, élevage, santé)». Enfin, disent-ils, «la gestion transparente de nos ressources énergétiques et l'accès pour tous aux droits fondamentaux sont, entre autres, font partie des clés de l'émergence».
Le FBI rouvre une…
Focus sur la présidentielle Us pour parler du rebondissement dans l’affaire des emails d’Hillary Clinton. A 11 jours de l'élection présidentielle américaine, le FBI ouvre une enquête complémentaire sur l'usage par la candidate démocrate de sa messagerie personnelle lorsqu'elle était secrétaire d'Etat afin de déterminer si les courriels qu'elle a adressés par ce moyen contenaient des informations confidentielles, rapporte Rfi. C’est le directeur du FBI lui-même qui a informé les présidents des commissions de la Chambre des représentants que son agence allait ouvrir une enquête complémentaire dans l’affaire des courriels d’Hillary Clinton. James Comey précise qu’il ne sait pas combien de temps sera nécessaire aux enquêteurs pour déterminer l’importance des informations contenues dans ces courriels. Le FBI a déjà passé un an à enquêter sur les échanges de courriels de l'ancienne chef de la diplomatie américaine qui a parfois utilisé un serveur privé quand elle dirigeait la diplomatie américaine.
…Enquête sur Hillary
L’affaire avait éclaté en 2015, mais elle avait été enterrée cet été par le même James Comey qui considérait alors qu’Hillary Clinton ne méritait pas d’être poursuivie en justice même si elle avait fait preuve d'une « négligence extrême ». La réouverture de l’enquête à moins de deux semaines de l'élection présidentielle américaine est un coup de théâtre, Wall Street a d’ailleurs plongé dans le rouge après l’annonce de la réouverture de l’enquête qui pourrait rendre incertaine l’issue de l’élection présidentielle. Donald Trump se réjouit de cette annonce. « La corruption d'Hillary Clinton atteint une ampleur sans précédent », a-t-il réagi immédiatement au début d'un meeting à Manchester, dans le New Hampshire, tandis que ses partisans scandaient : « Enfermez-la ! ». De son côté, l'équipe de campagne d'Hillary Clinton a sommé le patron du FBI de fournir plus d’informations. Mais la candidate démocrate s'est dit « certaine » que les nouveaux emails ne changeront pas le fond de l'affaire.
Accident : 3 morts
La route a encore fait des victimes. Hier, la zone accidentogène d’Alou Kagne a encore été le théâtre d’un grave accident. Un véhicule 4x4, qui roulait à vive allure, a percuté violemment un camion tombé en panne au milieu de la route. Le choc a été tellement violent que le chauffeur du 4x4 et deux de ses compagnons ont succombé sur le coup. Il y a eu en outre 4 blessés dont trois grièvement. D’après les témoignages, le conducteur n’avait pas vu le camion garé. «Le chauffeur n’a probablement pas aperçu les triangles signalétiques qui gisaient sur la route à quelques centaines de mètres non loin du virage. Il a terminé sa course en heurtant le camion en panne qui était en partance pour Touba», raconte un riverain. Il y a eu un embouteillage monstre qui a immobilisé les voitures qui venaient de Ndakaaru. Aussitôt après l’accident, les éléments des sapeurs-pompiers et ceux de la gendarmerie trouvés sur place ont dégagé la circulation devenue congestionnée après le drame. Les blessés et les corps sans vie ont été acheminés à l’hôpital Sakhir Ndiéguène.
REFORMES DU CODE PENAL ET DU CODE DE PROCEDURE PENAL 2 LUTTE CONTRE LE TERRORISME : Le Sénégal corse son dispositif
En présence du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Sidiki Kaba, les députés ont adopté hier, vendredi 28 octobre, les projets de loi portant modification du Code pénal et du Code de procédure pénal. A travers ces réformes, l’Etat vise à instaurer et corser les dispositions qui vont favoriser la lutte contre les nouvelles menaces sécuritaires, surtout le terrorisme.
DR BAKARY SAMBE SUR LES PROBLÈMES DE LEADERSPHIP AU SEIN DE BOKO HARAM : « Il y a un risque majeur de l’élargissement du front vers l’Afrique centrale »
Dans ce dernier jet de l’interview que Dr Bakary Sambe a accordée à Sud, l’universitaire évoque le risque de l’élargissement du front Boko Haram vers l’Afrique centrale. Et cela, dit-il, du fait du flou qui demeure sur le leadership de ce mouvement.
Le SE de ANDJEF/PADS/A s'est réuni le mercredi 26 octobre 2016 sous la présidence du camarade Secrétaire général Landing Savané, à l'effet d'examiner entre autres points inscrits à l'ordre du jour:
I - Vie du Parti
II - Situation nationale.
I Vie du Parti
Le SE a félicité les camarades pour l'organisation de Journées d'études consacrées à des thématiques aussi essentielles que l'éducation, l'activité organisationnelle du parti, la problématique des élections législatives et la question des alliances. D'autres JE centrées sur la gestion des ressources énergétiques et sur la décentralisation des politiques publiques sont programmées. Par ailleurs le SE a exhorté les camarades à tout mettre en œuvre pour une bonne tenue du prochain Bureau politique.
Le SE a félicité le camarade Landing Savané pour sa nomination au HCCT et remercié l'ensemble des compatriotes qui ont formulé des vœux de plein succès à l'endroit du camarade Secrétaire général. Le SE a aussi remercié le Président Macky Sall de la haute confiance et de la considération accordées au camarade Landing Savané et au parti.
Pour le SE, ANDJEF/ PADS/A a, sous la direction de Landing Savané, parcouru un glorieux chemin de combat et formé des cadres admirables dans tous les secteurs d'activité du pays. C'est pourquoi le SE est convaincu que le camarade Secrétaire général consacrera toutes ses forces et capacités au succès de cette nouvelle institution.
II Situation nationale
Le SE salue les performances économiques du Sénégal qui, selon les prévisions de la Banque Africaine de Développement, atteindrait des taux de croissance de 6,0% en 2015 et 6,5% en 2017.
Le SE se réjouit de la mise en place par le Président de la République du Comité d' Orientation Stratégique sur le Pétrole et le Gaz. Il exhorte le gouvernement à une plus grande communication sur les problèmes du pétrole et du gaz afin de bien édifier l’opinion sur le traitement de ces questions.
Pour le SE, la maîtrise sociale et politique des énergies est un enjeu majeur, c'est pourquoi pour éviter les tensions extrêmes que connaissent les systèmes énergétiques, aussi bien dans les sociétés industrialisées que dans le tiers monde, l'exploitation future de nos gisements pétroliers et gaziers devra se faire dans la plus grande transparence conformément à la nouvelle constitution qui consacre la reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens comme le droit sur leurs ressources naturelles
Pour le SE, les richesses provenant de la découverte et, plus tard, de l'exploitation des hydrocarbures doivent être mobilisées au profit de toute la Nation, des couches vulnérables et défavorisées en particulier, en n'oubliant pas la prise en charge de l'emploi des jeunes. Par ailleurs, pour le SE, les bénéfices tirés de ces ressources devraient aussi permettre le développement de certains secteurs stratégiques de la vie nationale (Agriculture, élevage, santé).
Pour le SE, La gestion transparente de nos ressources énergétiques et l'accès pour tous aux droits fondamentaux sont, entre autres, font partie des clés de l'émergence.
Le SE lance un appel au Président de la République et à l’ensemble des composantes de la majorité présidentielle pour une mobilisation de toutes les forces et de toutes les énergies afin de donner plus de cohérence à l’action du gouvernement et de la coalition Benno Book Yakaar.
Dakar, 28 oct(APS) - Les 37 prisons sénégalaises comptent au total 9.422 détenus, a révélé vendredi le ministre de la Justice, Maître Sidiki Kaba.
’’A la date d’aujourd’hui, il y a 9.422 détenus. Ce sont les chiffres de l’Administration pénitentiaire", a-t-il dit lors du vote de la loi modifiant le Code pénal et celle du Code de procédure pénale.
Selon Me Kaba, 4.081 d’entre eux sont des détenus provisoires, contre 5.039 condamnés.
Le ministre de la Justice indique que les femmes représentent 2,92 % pour cent de l’effectif des prisonniers et les mineurs, 2,04%.
Il précise que 58,32 % des détenus sont condamnés pour des peines comprises entre 15 jours et deux ans, 17, 82% entre deux ans et cinq ans, 23% écopant de plus de cinq ans et 63,75 % entre un jour et six mois.
Sur le nombre de personnes incarcérées, 67,15 % le sont pour des faits liés à la consommation et au trafic de drogue.
Dakar, 28 oct (APS) - La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont accordé au Sénégal deux financements 20 milliards de francs CFA (32 millions d’euros) destinés au secteur agricole de la région de Saint-Louis, aux termes de conventions signées vendredi à Dakar.
Les prêts de la BEI et de la BAD vont permettre de terminer la construction d’une rizerie de la Compagnie agricole de Saint-Louis (CASL) à Ross-Béthio, en vue d’atteindre un objectif de production sur 4000 ha, a expliqué Laurent Nicolas, directeur général de cette société.
Ce projet "est organisé autour d’une production régie sur 4000 ha", périmètre d’une rizerie "très importante à Ross-Béthio", dont l’ambition est de "traiter 50000 tonnes de riz blanc par an", a expliqué le DG de la CASL.
La Compagnie agricole de Saint-Louis, qui a démarré ses activités en 2013, développe et exploite des terres de riziculture dans la vallée du fleuve Sénégal, prés de Ross-Béthio.
Elle projette de traiter sa production et s’est engagée, pour ce faire, sur des contrats de culture avec les paysans, en vue de commercialiser du riz sous marque sur l’ensemble du territoire Sénégalais.
"Nous donnons accès aux paysans riverains à notre réseau hydraulique sur environ 2000 ha dans une zone où il n’y avait aucune culture, car l’eau n’était jamais arrivée dans cette partie du delta du fleuve", a expliqué M. Nicolas.
La CASL compte permettre "à environ 500 paysans de se développer sur 2000 ha, grâce à l’eau que sa société apporte et draine. Et actuellement, un millier d’hectares est en cours de récolte. Ce sera notre 6e récolte. Les paysans locaux, eux, cultivent sur 450 hectares", a-t-il ajouté.
De l’avis du représentant-résident de la BAD, Adalbert Nshimyumuremy, ce projet de la Compagnie agricole de Saint-Louis "vise à promouvoir la sécurité alimentaire du riz pour le Sénégal".
Il constitue "un premier test de production agricole à grande échelle sur des terres salées", a-t-il ajouté.
Au-delà de son importance économique à travers la substitution d’importations de riz, ce projet devrait induire des "avantages socio-économiques importants", a pour sa part soutenu Isabella Van Grunderbeeck, représentante de la BEI.
UNE "RÉFORME MAJEURE"
Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, ministre de la Justice sur la modification du Code pénal et du Code de procédure pénale
Dakar, 28 oct (APS) - La modification du Code pénal est une "réforme majeure" de modernisation de la justice, a affirmé vendredi le ministre de la Justice, Maître Sidiki Kaba.
S'exprimant lors du vote de la loi modifiant le Code pénal, Me Kaba a affirmé que cette nouvelle loi vise à "réactualiser la législation en matière de terrorisme et de cybercriminalité". "Le Sénégal avait besoin de contourner cette nouvelle forme de criminalité", a-t-il expliqué.
Selon l'exposé des motifs des deux projets de loi, les modifications projetées visent une rénovation de la loi pénale en la "mettant en conformité avec les traités internationaux ratifiés par le Sénégal".
De cette manière, "il s'agit de sanctionner des faits répréhensibles non pris en compte par la loi actuellement en vigueur", ce qui nécessite "des modifications dans le Code pénal par la création de nouvelles incriminations".
Le document cite par exemple l'atteinte à la vie privée et la représentation de la personne par captation d'images ou de sons, la mise en danger d'autrui et la fausse alerte.
Et dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, "il est prévu de modifier certains infractions et d'en prévoir de nouvelles", ce qui fait que les actes en lien avec ce fléau seront désormais incriminés.
"Il s'agit notamment du recrutement de personnes pour faire partie d'un groupe ou pour participer à la commission d'un acte terroriste, de la fourniture de moyens, de l'entente, l'organisation ou la préparation d'actes terroristes, de la non dénonciation d'actes terroristes, du recel de terroristes, de la participation à un groupe terroriste", détaille l'exposé des motifs.
Dans le souci de désengorger les lieux de privation de liberté, le texte propose par ailleurs de "rendre plus effectives certaines mesures alternatives à l'incarcération en permettant au juge de substituer aux courtes peines d'emprisonnement, le travail au bénéfice de la société".
Les députés ont salué la nouvelle loi en soulignant son adaptation aux situations désastreuses résultant des actes terroristes.
Mais la députée Aïda Mbodj suggère des dispositions pour les dénonciateurs des terroristes, alors que son collègue, El Hadj Diouf, demande la révision de la mesure de grâce.
D'autres députés insistent eux sur les longues détentions, les cas de viol, la répression du trafic de drogue, entre autres.
LES DÉPUTÉS ADOPTENT LES LOIS À L'UNANIMITÉ
Modification du Code pénal et du Code de procédure pénale
Dakar, 28 oct (APS) - Les députés ont adopté, vendredi, à l'unanimité les lois modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale, a constaté l'APS.
S'exprimant devant les députés, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Sidiki Kaba a affirmé que la modification du Code pénal est une "réforme majeure" de modernisation de la justice.
Selon lui, cette nouvelle loi vise à "réactualiser la législation en matière de terrorisme et cybercriminalité".
Pour le Code de procédure pénale, l'exposé des motifs indique qu'il vise, d'une part, de réadapter certains aspects de la législation en vue d'une plus grande efficacité de l'action judiciaire dans la lutte contre les actes terroristes leur financement, et d'autre part, de permettre la mise en place d'institutions destines a prévenir de tels actes.
Il est envisagé des réaménagements susceptibles d'améliorer le dispositif de lutte contre le terrorisme dont le renforcement des moyens d'investigation avec l'institution d'une section d'enquêteurs en matière de terrorisme auprès du Tribunal de grande instance de Dakar et l'allongement du délai de garde à vue fixé à 86 heures renouvelables deux fois.
Dans la lutte contre certaines nouvelles formes de délinquance, la réforme prévoit le renforcement des pouvoirs de juge d'instruction et des prérogatives de l'officier de police judiciaire dans la collecte des preuves dans les cas d'infraction en matière de cybercriminalité.
La réforme vise également à renforcer les droits de la défense travers la présence de l'avocat dès la première heure de la garde à vue.
En matière de rationalisation des dépenses, le gouvernement a fait des efforts. Mais, estime Boileau Loko, beaucoup reste à faire. Le représentant résident du Fmi au Sénégal demande ainsi au président de la République de respecter sa promesse relative à la rationalisation du secteur des agences.
Le Sénégal est dans le lot des quatre pays qui ont un taux de croissance supérieur à 6% en Afrique subsaharienne en 2016. Mais cette embellie ne doit pas pousser les autorités du pays à dormir sur leurs lauriers. Au contraire, elles devraient s'atteler à poursuivre les réformes structurelles. Entre autres, le représentant résident du Fonds monétaire international (Fmi) au Sénégal a souligné la poursuite de la rationalisation des dépenses.
"Le Sénégal a fait des efforts en matière de rationalisation des dépenses. Mais beaucoup reste à faire. Dans ce pays, on a des fonctionnaires et on a une multitude d'agences dont certaines ne servent à rien, sauf à payer des salaires doubles de ce qui est payé dans la fonction publique. Le président de la République, lui-même, avait pris l'engagement de rationaliser le secteur des agences. Il faudrait maintenant que ça soit fait", a rappelé hier Boileau Loko, lors d'une rencontre d'échange avec des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes), sur l'édition d'octobre 2016 des perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne.
Le fonctionnaire international explique que "les ressources des agences peuvent servir à financer le Pse, les dépenses sociales, les universités. Il ne faut pas chercher à protéger trois personnes au détriment de la population. C'est des ressources qui peuvent servir de façon efficace et de créer de la valeur ajoutée".
Il précise : "On ne dit pas qu'il faut mettre les gens à la porte. On dit que si possible, il faut les réintégrer dans la fonction publique en fonction de leurs compétences. On va même plus loin. On dit qu'il faut garder le niveau de salaire qu'ils ont dans les agences pour qu'ils ne se sentent pas frustrés. A mon avis, c'est important de réformer les agences et de restructurer les entreprises publiques qui ont besoin d'être restructurées."
Le Fmi considère aussi que le Sénégal devrait continuer à mobiliser des recettes. Cela, en faisant face à ceux qui ne paient pas d'impôt. "Au Sénégal, il y a des gens qui sont riches qui ont pignon sur rue et qui ne paient pas d'impôt. Un pays ne peut continuer comme ça. Tout le monde doit contribuer d'une certaine façon aux recettes de ce pays. Les recettes sont pour construire des écoles, des dispensaires, pour payer des bourses familiales, payer les fonctionnaires… Certains ne peuvent pas profiter des infrastructures et ne pas contribuer aux recettes", déplore Boileau Loko.
Sur les dépense fiscales évaluées à 534 milliards de francs Cfa, le Fmi a demandé aux autorités d'en faire une analyse et d'identifier celles qui devraient être enlevées et celles qui méritent d'être maintenues, compte tenu de leur valeur ajoutée. A ce propos, informe Boileau Loko, le gouvernement sénégalais devrait élaborer un plan d'actions qui leur sera soumis.
Sur l'autre levier sur lequel l'Etat devrait agir, selon le Fmi, c'est l'efficience de la dépense et la réduction des subventions non ciblées. "Les populations les plus vulnérables qui ont besoin de cette subvention, c'est elles seulement qui doivent l'avoir. Le Fmi n'a jamais été contre les subventions. Il est pour une subvention bien ciblée, parce que nous pensons que les subventions bien ciblées ont plus d'impact", argue son représentant résident qui n'a pas manqué de se préoccuper de la viabilité de la dette.
"Il me semble important non seulement de continuer à faire la consolidation budgétaire, mais également à faire attention à la composition de la dette. Il faut continuer à emprunter à des taux concessionnels, avoir une discipline qui permet d'avoir des taux qui ne sont pas trop élevés sur les marchés financiers internationaux. Pour le Sénégal, il peut encore emprunter à des taux autour de 6% ou 7%", assure M. Loko.
PAR IBRAHIMA SÈNE
LE PS NE SE DÉCOMPOSE PAS
L'expérience, depuis l'avènement de Tanor comme premier Secrétaire du PS, et le départ de Djibo et de Niasse avant 2000, a montré, que Tanor est l'homme de ce PS new look ...
Le PS ne se décompose pas, comme certains peuvent le penser. mais continue sa mue depuis sa chute du pouvoir en 2000. Tous ceux qui y étaient pour des positionnements dans l'appareil d'Etat sont d'abord partis sous prétexte de leur rejet de Tanor comme héritier de ce Parti.
Ensuite, c'est ,aujourd'hui, le tour des senghoristes adeptes de violence et nostalgiques du parti État, et sa culture de " groupes d'actions" contre lesquels Wade avait créé les " calots bleus". Qui était à la tête de ces " groupes d'actions" dont le rôle était de liquider, par la violence, toute velléité d'opposition au PS? Nul doute que c'était Khalifa Sall.
Donc, vivement l'épuration, sans violence, du PS, de ses tares historiques réactionnaires et violents, pour devenir un Parti démocratique, définitivement libéré de la culture du Parti État, et de la violence qu'il engendre, comme les nuées portent l'orage.
L'expérience, depuis l'avènement de Tanor comme premier Secrétaire du PS, et le départ de Djibo et de Niasse avant 2000, a montré, que Tanor est l'homme de ce PS new look dont la gestation arrive aujourd'hui a son terme. J'avais averti , publiquement et amplement relayé à l'époque par la Presse, Tanor et ses vrais amis, dans la recherche d'un candidat consensuel de BSS pour la présidentielle de 2000, d'éviter de tomber dans le jeu de ceux qui projettent de l'éjecter de la tête du PS, en cas de défaite, et qui ont œuvré, par la suite, de manière souterraine, à ce que cela arrive.
Sinon, comment comprendre que le PS ait perdu Dakar dont le Maire Khalifa Sall était du PS qui contrôlait la majorité des Communes d'Arrondissement de la Ville, à la Présidentielle de 2012, si ce n'est par la cassure de BSS que la candidature de Tanor avait occasionnée! Nous assistons donc, aujourd'hui, à la déconfiture, non pas du PS, mais de ses nostalgiques du Parti État, et des " groupes d'Actions". En cela, c'est le Senegal et la Démocratie qui y gagnent.