PROCEDURE DE LEVEE DE L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE ENCLENCHEE : Bath suspendu à une commission Ad Hoc
Le Procureur Général près la Cour d’Appel de Dakar à saisi l’Assemblée nationale, via le ministre de la Justice, d’une lettre en date du 24 octobre 2016, pour la levée de l’immunité parlementaire du député- maire socialiste de Mermoz Sacré-Coeur, Barthélémy Dias. Après le Bureau de l’Assemblée nationale et la Conférence des Présidents qui se sont réunis hier, mercredi 26 octobre, pour mettre en oeuvre la procédure de la levée de son immunité parlementaire, le député-maire socialiste est suspendu à la Commission des Lois qui devra instituer une Commission Ad hoc de 11 députés pour l’entendre et soumettre un rapport à la plénière de l’hémicycle
RECHERCHE AGRICOLE AU SEIN DE L’USSEIN : Vers la création d’un institut de l’arache
Un institut dédié à l’arachide sera implanté au sein de l’Université El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack. Selon le recteur de l’Ussein, Amadou Tidiane Guiro, qui s’exprimait hier, mercredi 25 octobre à l’atelier de validation de l’étude sur cet institut, l’Ussein entend donner à l’arachide toute sa place dans son projet d’enseignement et de recherche.
BAMBA FALL, APRES SA CONVOCATION A LA DIC : « C’est une cabale montée… pour atteindre Khalifa SALL »
Au sortir, du Palais de justice Lat Dior de Dakar hier, mercredi 26 octobre, le maire de la Medina, Bamba Fall, a estimé que sa convocation n’est qu’un moyen des autorités étatiques et du secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng, de barrer la route au maire de Dakar, Khalifa Sall, pour les prochaines élections.
GRAND’PLACE DE JET D’EAU : Au-delà de l’apparence de « chaos » social
Les grand-places sont très fréquentées de nos jours au Sénégal. Lieu de rencontre d’amis, de retraités ou de désoeuvrés, les grand’places ne manquent pas d’ambiance. L’on joue à la belote ou aux Dames, parfois avec une passion telle que certains en viennent aux mains. Nous avons fait un tour hier, mercredi 27 octobre, à la grand’ place de Jet d’eau pour y rencontrer les férus de ces lieux. Mais derrière cette apparence de «chaos» social, il y a toute une organisation des membres.
Dionne face aux députés
Après plusieurs faux bonds, le Premier ministre et son équipe seront à l’Assemblée nationale aujourd’hui. Mahamed Dionne va répondre aux questions d’actualité des parlementaires. Des rencontres que la mouvance présidentielle considère comme un dialogue entre l’Exécutif et le Législatif. Le Gouvernement apportera des réponses à plusieurs questions brûlantes de l’actualité politique. Sans doute, le dossier qui va encore déchaîner les passions, c’est l’affaire Frank Timis et les questions de libertés, notamment la répression de la marche de l’opposition.
Ousmane Sonko à l’Assemblée nationale
Le président du Pastef, Ousmane Sonko, sera à l’Assemblée nationale aujourd’hui à l’occasion du passage du Premier ministre et de son équipe pour répondre aux questions d’actualité des députés. L’inspecteur des Impôts et Domaines tient à assister à ce qu’il appelle «un simulacre et une parodie de débat». Parce que, dit-il, les questions ont été déjà envoyées au Gouvernement qui a préparé les réponses. Selon Ousmane Sonko, les Sénégalais vont assister encore à une scène de théâtre de la majorité. La présence du président du Pastef risque de créer des problèmes parce qu’il compte faire une déclaration à la fin de la plénière pour rappeler les omissions volontaires et les non dits des autorités.
Thierno Bocoum annonce une mise en scène
Le député Thierno Bocoum de Rewmi embouche la même trompette que le président du Pastef, Ousmane Sonko. Il s’attend également à une mise en scène ubuesque que le président de la République et son gouvernement appellent pompeusement «dialogue au sein de l'hémicycle entre le Gouvernement et le Parlement». Le chargé de communication de Rewmi se fonde sur le fait que, d’abord, ce ne sont pas tous les députés qui souhaitent poser des questions qui le feront. A titre d’exemple, dit-il, il aimerait interpeller le Premier ministre sur certaines questions, mais il n’aura pas la parole parce que la répartition du temps de parole est déjà faite. Ensuite, ajoute-t-il, les questions sont envoyées à l’avance aux membres du Gouvernement qui ne feront qu'une récitation d'un texte préparé. En plus, aucun député n'aura la possibilité de revenir à la charge s'il n'est pas satisfait des réponses. Il en conclut que c’est du «Mackyllage».
Wattu Senegal
Certes l’opposition s’est calmée après la marche réprimée, mais les leaders de Wattu Senegaal n’ont pas baissé la garde. Malick Gakou et Cie sont en train d’affiner leurs stratégies. Dès lundi prochain, ils vont se retrouver au siège de Bokk Gis Gis pour une rencontre consacrée uniquement au fichier électoral. Ils entendent diagnostiquer le fichier dont la refonte partielle a été décidée de manière unilatérale. Une manière de montrer que le débat sur le fichier les préoccupe sérieusement. Jeudi 3 novembre prochain, les leaders vont se retrouver en séminaire pour harmoniser leurs positions et accentuer la pression sur le régime pour une gestion vertueuse des ressources gazières et pétrolières, mais également l’amélioration des libertés et la lumière sur le processus électoral.
Ansoumana Dionne porte plainte contre le Sénégal
L’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm) va déposer une plainte contre l’Etat du Sénégal auprès de la Cour de justice de la Cedeao pour confiscation et détournement d’objectifs du siège de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm). Les amis de Ansoumana Dionne veulent retrouver leur siège construit à Kaolack grâce au soutien du Président Abdoulaye Wade et dont l’objectif a été détourné par le régime du Président Macky Sall. La plainte sera déposée au début du mois de novembre 2016 avec les avocats de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) coordonnée par Me Assane Dioma Ndiaye. L’Assamm avait sollicité et obtenu un terrain de 4 hectares sur lequel l’Etat du Sénégal lui a fait construire un centre pour y prendre gratuitement en charge les malades mentaux errant à travers le pays. Aujourd’hui, se désole l’Assamm, cette structure est transformée en un centre de formation avicole, privant les bénéficiaires de leurs droits d’accéder à la santé et au bien-être.
Macky Sall chez Gakou
Le Président de la République est arrivé hier après-midi à Varsovie. Macky Sall va profiter de ce séjour de 48 heures pour espérer convaincre des partenaires qui viendront investir au Sénégal. Le Président vient ainsi pêcher dans les eaux du coordonnateur de Wattu Sénégal. C’est un secret de Polichinelle, la Pologne est le deuxième pays de Malick Gakou. Même si le Président du Gp n’a pas la nationalité polonaise, il est crédité d’un carnet d’adresses assez fourni dans le milieu des affaires et politique de la Pologne. Macky Sall a donc décidé de marcher sur ses platebandes. Le Président a voyagé avec une forte délégation composée de membres du Gouvernement, mais aussi et surtout du patronat sénégalais Baïdy Agne, Baba Tandian etc
Pénurie d’enseignants
Le Saems-Cusems version Saourou Sène tape du poing sur la table. Les camarades de Mamadou Lamine Dianté fustigent les classes multiples et dénoncent le manque d’enseignants dans les régions ériphériques de Matam et Sédhiou. Lors d’une assemblée générale à Kaolack, le syndicaliste a également déploré le non recrutement de nombreux diplômés sortant de la Fastef, alors qu’il y a des classes qui n’ont pas de professeurs.
Samba Bathily Diallo risque gros
Le maire de Ouakam et responsable de Bokk Gis-Gis à Dakar risque simplement l’exclusion du parti de Pape Diop. En effet, Samba Bathily Diallo a accepté de siéger au Haut conseil des collectivités territoriales sans se référer à son parti au préalable. Pour statuer sur son sort, le Comité directeur de Bokk Gis-Gis se réunit aujourd’hui. Il nous revient que le sabre est en train d’être aiguisé contre lui. Mais bon, puisqu’il a déjà sa part du gâteau pour cinq ans, qu’est-ce que cela lui ferait d’être exclu du parti de Pape Diop. Ça s’appelle transhumance en douce.
Mort du Pr Serigne Diouck
La communauté sénégalaise aux Etats Unis est dans la consternation. Elle vient de perdre un de ses fils les plus illustres. Pr Sérigne Diouck a été victime d’une attaque cardiaque à l’aéroport de Dakar alors qu’il s’apprêtait à reprendre son vol à bord de Delta pour rejoindre le pays de l’oncle Sam où il travaille depuis des années. Jeune universitaire, âgé d’environ 40 ans, enseignant à City collège, il avait un réseau d’amis très dense à Wall street, Serigne Diouck avait de grandes ambitions pour le continent. Dans le monde des affaires, il avait fini d’imprimer sa marque malgré son jeune âge. Il faisait la promotion des produits africains. A l’université où il enseignait, ses cours étaient très bien appréciés par ses étudiants qui l’exprimaient de vive voix sur sa page facebook. Serigne Diouck était aussi un philanthrope. Elégant au port altier, le fils du célèbre bijoutier de Thiès Ndiamé Diouck laisse un vide à sa famille, à ses étudiants et à l’Association des Sénégalais d’Amérique (Asa) dont il était un des éclaireurs. La levée du corps est prévue aujourd’hui à Thiès suivie de l’enterrement à Taïf. «L’As» présente ses sincères condoléances à la famille du défunt.
Chambres criminelles
Les chambres criminelles de Dakar vont démarrer à la fin du mois au grand bonheur des prisonniers qui avaient fait une mutinerie pour dénoncer les longues détentions. Leur message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Comme promis par le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, les Chambres criminelles de Dakar vont se tenir à partir du 31 octobre jusqu’au 14 novembre. Les prisonniers n’avaient pas tort de dénoncer les longues détentions. Car, après 8 ans de détention préventive, un prisonnier sera présenté aux juges lors de cette présente session. D’autres prisonniers sont à leur septième, sixième et cinquième année de détention préventive. Les affaires les plus récentes datent de l’année 2013. Ainsi, ce sont au total, 40 affaires qui sont inscrites au rôle dont 11 cas pour association de malfaiteurs, 27 affaires pour détention et trafic de chanvre indien, 3 meurtres, un cas d’assassinat et une affaire d’infanticide. C’est le juge El hadji Amadou Diouf qui va présider la Cour pendant cette session.
Immunité…
Comme annoncé, le bureau de l’Assemblée a statué, hier, sur l’affaire de la levée de l’immunité parlementaire du député Barthélémy Dias. Cela après que le président de l’Assemblée nationale a été saisi par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, «conformément aux dispositions de la loi», d’une «lettre, datée du 24 octobre 2016, du Procureur général près la Cour d’Appel, concernant la levée de l’immunité parlementaire d’un député». Selon la Direction de la Communication de l’Assemblée, «en vertu du Règlement Intérieur, le Bureau de l’Assemblée nationale et la Conférence des Présidents se sont réunis, (hier) mercredi 26 octobre 2016, pour mettre en oeuvre la procédure prévue par le Règlement Intérieur pour traiter un dossier de demande, par le Parquet, de la levée de l’immunité d’un député». Après ces deux réunions, dit-elle, «la procédure prévoit la convocation de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains qui instituera une Commission Ad hoc de 11 députés regroupant des représentants des Groupes parlementaires et des députés non-inscrits». Visez la suite…
…De Barth
«Dans ce cadre, la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains soumettra une résolution à la séance plénière de l’Assemblée nationale. La Commission Ad hoc, qui sera structurée, entendra le député, puis présentera un rapport à la séance plénière de l’Assemblée nationale, conformément à la procédure prévue par la loi. Après quoi, un vote en séance plénière et à main levée, avec un décompte précis des voix, décidera de la levée ou non de l’immunité parlementaire du député concerné», précise la Direction de la communication. Non sans préciser : «le principe de la levée de l’immunité parlementaire n’a d’autre but que de permettre à la Justice, lorsqu’elle en fait la demande, de pouvoir accéder dans ses diligences et ses procédures, au député concerné, dans les mêmes conditions que les citoyens qui ne bénéficient pas d’immunité». Il faut seulement souligner que comme l’a annoncé, hier Jotay.net, c’est le 11 novembre que la commission ad hoc qui sera installée aujourd’hui va entendre Barth le mercredi 2 novembre avant que le 11 novembre, la séance plénière soit convoquée pour finaliser le tout par un vote.
You : retraite…
«Africa Rekk» sera-t-il la dernière production internationale de Youssou Ndour ? Va-t-il mettre fin à sa carrière musicale après les séries d’engagements qu’il a pris sur le plan international ? Cette annonce faite par Seneweb a fait, hier, le tour de la toile ainsi que des réseaux sociaux et secoué les mélomanes, alimentant un débat passionné hier jusque chez certains proches de l’artiste. Pour dire que c’était la surprise totale. Mais, comme les artistes ont maintenant la manie de monter une histoire à chaque nouvelle production, bon nombre de Sunugaaliens pensaient que You voulait peut-être faire le buzz pour mieux vendre l’album international «Africa Rekk» qui sera dans les bacs le 4 novembre prochain. Et qui sera suivi d’un concert à Bataclan.
…Ou pas retraite ?
Ce qu’a vite écarté d’un revers de main, un des proches du chanteur qui était totalement désemparé. «Franchement, je ne sais pas, j’apprends cette nouvelle comme ça. You, lui, est aux Etats-Unis pour une tournée. Je ne sais vraiment pas». Mieux, ajoute-t-il, «Youssou Ndour n’a pas besoin de faire du buzz pour vendre ses chansons ou un album et puis ce n’est même pas son style». Il signale d’ailleurs que les 3 singles que le leader du Super Etoile a sortis sont en train de faire un tabac énorme. Rien que le single «I love you» sorti hier avait dépassé les 19 000 vues sur Yotube. Mais Bouba Ndour que nos capteurs ont câblé durant la nuit marque son étonnement avant de dire que You ne raccroche pas.
Patrouilleur
«Fouladou», le patrouilleur construit par Océa aux Sables-d’Olonne a été livré, hier mercredi, à la Marine nationale sunugaalienne, rapporte Ouest France. La cérémonie de transfert de pavillon s’est passée au port des Sables-d’Olonne, en présence d’officiels de la marine sunugaalienne. «Ce bateau va nous permettre de lutter contre la criminalité en mer. Nous allons lui confier des missions d’avenir», a dit le contre-amiral Momar Diagne, chef d’Etat-major de la marine nationale du Sunugaal. Ce patrouilleur construit aux chantiers Océa prendra bientôt la mer pour rejoindre l’Afrique de l’Ouest. Ses missions ? Patrouilles de police, surveillance de la pêche, lutte contre les trafics, sauvetage, etc. Ce bateau de 60 mètres peut atteindre la vitesse de 24 noeuds et embarque un équipage de 24 personnes. C’est la nouvelle génération des patrouilleurs d’Océa, capables d’opérer en haute mer, plus loin des côtes.
Le Sudes félicite…
C’est aujourd’hui jeudi 27 octobre 2016 que se déroule la cérémonie de réception des travaux de reconstruction de l’école élémentaire El Hadji Moundiaye Thiaw du quartier Takhikao de Thiès, financés par Bara Tall, Président directeur général de Talix-Group. Hier, veille de cette cérémonie, le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sunugaal (Sudes) a écrit au Président-directeur général de Jls une lettre de «félicitations et remerciements ». «C’est avec un plaisir immense et une joie profonde que le Sudes a pris connaissance de la réhabilitation entière à vos propres frais, de l’école Moundiaye Thiaw du quartier Takhikao de Thiès. Celle-ci est ainsi devenue un véritable joyau et sans doute le plus bel établissement scolaire du (Sunugaal), souligne le Secrétaire général national, Dr Amadou Diaouné.
…Bara Tall
«En décidant de réaliser ce cadre scolaire de rêve, vous avez fait preuve d’une générosité grandiose et rare, qui atteste que vous avez très bien compris le concept si pertinent de ‘l’Ecole de la communauté’. En effet, l’école doit être l’affaire de tous ! Le Sudes tient à féliciter chaleureusement et à remercier sincèrement le généreux donateur, le citoyen modèle que vous êtes», poursuit le Sg du Sudes selon qui, ce «geste de bonne volonté doit servir d’exemple aux autres citoyens et citoyennes de notre pays qui ont les moyens d’appuyer généreusement l’école publique qui en a bien besoin». Mieux, dit le Sg du Sudes : «Pour nous, cette action désintéressée vous inscrit d’emblée au Panthéon de la nation dédié aux patriotes d’exception pour les services inestimables rendus au pays. C’est pourquoi le Sudes, fidèle à son idéal de défense et de promotion de l’Ecole et de l’université publiques de qualité, accessibles à toutes et tous, souhaiterait offrir un diplôme d’honneur à l’Ami et au Bienfaiteur de l’Ecole que vous êtes».
6 mois avec sursis…
Poursuivi pour injures commises par le biais d'un système informatique envers un groupe de personnes qui se caractérise ou se distingue par la religion, en l’occurrence la communauté mouride, Cheikh Mbacké Sakho a finalement été condamné, hier, à 6 mois avec sursis là où le Procureur avait requis 6 mois fermes de prison. Mais selon le site pressafrik, non satisfaite de cette peine prononcée, l’Association Khoudamoul Khadim va interjeter appel. «Le droit nous donne encore la possibilité de faire appel et nous irons jusqu’à la Cour suprême et nous mettrons tous les moyens qu’il faut et la pression nécessaire pour obtenir gain de cause», préviennent Serigne Fallou Fall & Cie. Selon eux, «le verdict est une insulte à la communauté mouride qui a subi une offense sans précédent dans sa foi. Un délit qui est condamné par des articles du Code pénal notamment l’article 62. Ce qui nous fait le plus mal, c’est qu’au cours de la précédente audience, il n’y avait aucun avocat de la partie civile, aucun avocat de l’incriminé».
…A Cheikh Mbacké Sakho
«En de pareilles circonstances, on doit juger en principe en dernier ressort, mais l’affaire a été enrôlée en premier lieu», ajoute-t-il. Le représentant de l’Association Khoudamoul Khadim de poursuivre : «Nous avons trouvé anormal que l’accusé ait une liberté provisoire … Maintenant, nous pouvons parler et exprimer notre colère, la colère de la communauté mouride. Nous allons interjeter appel pour plaider notre cause. Nous mettrons tous les moyens qu’il faut et toute la pression nécessaire pour obtenir gain de cause…». Pour rappel, Cheikh Mbacké Sakho qui avait tenu des propos offensants à l’endroit de la communauté mouride avait été arrêté sur instruction du chef de l’Etat. Le 17 octobre dernier, premier jour de son procès, il avait échappé à un lynchage dans l’enceinte même du tribunal de Ndakaaru avant que l’audience ne soit renvoyée à mercredi 19 octobre.
PROCÉDURE MISE EN ŒUVRE
Levée de l'immunité parlementaire de Barthélémy Dias
Dakar, 26 oct (APS) – Le Bureau de l'Assemblée nationale et la conférence des présidents se sont réunis, mercredi, pour mettre en œuvre la procédure prévue par le Règlement Intérieur pour traiter un dossier de demande, par le Parquet, de la levée de l'immunité de Barthélémy Diaz, a appris l'APS.
Dans un communiqué, la direction de la communication de l'Assemblée nationale indique que le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a transmis au président Moustapha Niasse, "conformément aux dispositions de la loi, une lettre, datée du 24 octobre 2016, du Procureur général près la Cour d'appel, concernant la levée de l'immunité parlementaire d'un député".
La même source souligne qu'après ces deux réunions, "la procédure prévoit la convocation de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains qui instituera une Commission Ad hoc de 11 députés regroupant des représentants des Groupes parlementaires et des députés non inscrits".
Dans ce cadre, ajoute t-elle, "la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains soumettra une résolution à la séance plénière de l'Assemblée nationale".
Selon le communiqué, "la Commission Ad hoc, qui sera structurée, entendra le député, puis présentera un rapport à la séance plénière de l'Assemblée nationale, conformément à la procédure prévue par la loi".
Le texte signale que par la suite, "un vote en séance plénière et à main levée, avec un décompte précis des voix, décidera de la levée ou non de l'immunité parlementaire du député concerné".
L'Assemblée nationale précise que le principe de la levée de l'immunité parlementaire n'a d'autre but que "de permettre à la Justice, lorsqu'elle en fait la demande, de pouvoir accéder dans ses diligences et ses procédures, au député concerné, dans les mêmes conditions que les citoyens qui ne bénéficient pas d'immunité".
Barthélémy Dias, député de la majorité, a comparu le 20 octobre devant du tribunal correctionnel de Dakar, pour le meurtre de Ndiaga Diouf, tué en en décembre 2011, mais son procès a été renvoyé à cause de son immunité parlementaire.
PAR MODY NAING
À PROPOS DE MON TEXTE "CHAT ÉCHAUDÉ CRAINT L'EAU FROIDE"
Nos autorités, la première en tête, ne luttent contre la corruption que du bout des lèvres. Ils ne sont capables ni de transparence, ni de vertu, ni de sobriété
Dans mon texte envoyé à SenePlus hier, j'ai exprimé mon étonnement devant le montant de 595.625.480 francs CFA présenté, par deux quotidiens de la place, comme le budget 2017 de l'OFNAC. Je me suis dit dans un premier temps que ce devait être une erreur, que le budget de l'OFNAC de 2016 ne pouvait pas diminuer à ce point. J'ai différé donc la publication de mon texte pour en avoir le cœur. J'ai alors appelé trois fois mais sans succès mon frère le député Mamadou Lamine Diallo. Il était peut-être pris par ses activités de député sur le terrain.
Finalement, comme aucune réaction n'a été enregistrée venant des autorités compétentes pour corriger l'information publiée (depuis le mardi 18 octobre 2016), j'ai envoyé mon texte pour publication. C'est le même jour vers 23 heures que j'ai reçu un SMS de la députée Hélène Tine qui me signale, après avoir lu mon texte ce qui suit :
"(…) Sur l'OFNAC, un budget de 1 milliard 200 millions est inscrit dans les transferts courants plus 595.625.480 mais dans le budget de la Présidence de la République. Il y a donc une baisse de 400 millions pour l'OFNAC (…)."
Même à ce montant, ce budget alloué à l'OFNAC est insignifiant par rapport à la mission qui lui est confiée : contribuer notablement à faire reculer la fraude et la corruption au Sénégal. Il est pratiquement au même niveau que le budget du Secrétariat général de la Présidence de la République et deux fois moindre que celui du Cabinet du Président de la République. Mais, ce qui est plus important encore à signaler c'est que, selon la députée Hélène Tine, le budget de l'OFNAC est rattaché à la Présidence de la République. Je ne pouvais évidemment pas envisager une telle éventualité car, au chapitre premier portant dispositions générales de la loi qui crée l'OFNAC, l'Article premier précise :
"Il est créé une autorité administrative indépendante dénommée Office national de lutte contre la fraude et la corruption dite OFNAC. Rattaché à la Présidence de la République, l'OFNAC est doté de l'autonomie financière."
Je ne suis ni juriste ni spécialiste des finances publiques. Cependant, quand l'OFNAC dispose de l'autonomie financière, son budget ne devrait pas être inscrit dans celui de la Présidence de la République. Cette décision s'inscrit, sans aucun doute, dans la volonté affichée par le Président de la République de tenir l'Office en laisse. Ses déclarations d'intention ne sont pas en accord avec ses actes quotidiens.
Dans mon texte "Chat échaudé craint l'eau froide", j'invite mes compatriotes à lire la "Déclaration de la République du Sénégal" au "Sommet sur la lutte contre la corruption" (Londres, le 12 mai 2016). D'entrée de jeu, on lit dans la fameuse Déclaration ce qui suit :
"La corruption est un cancer au cœur de tant de problèmes du monde. Elle détruit la confiance du public dans le Gouvernement, porte atteinte à la primauté du droit et fausse l'économie." Un peu plus loin, notre République réaffirme sa "ferme" volonté de "réduire sensiblement la corruption sous toutes ses formes".
Elle poursuit, plus "fermement" encore :
"Nous ferons de la lutte contre la corruption une priorité absolue, à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières. Nous allons prendre des mesures pour prévenir la corruption et veiller à ce qu'elle ne gangrène pas nos institutions gouvernementales, nos entreprises et nos collectivités. Nous nous engageons à dénoncer la corruption partout où elle se trouve, à punir ceux qui en sont les auteurs, ceux qui la facilitent ou la tolèrent, et à soutenir les personnes qui l'ont dénoncées et les communautés qui en ont souffert (…)." Oui, c'est bien la République du Sénégal qui s'exprime ainsi.
Si on poursuit la lecture de la Déclaration, on rencontre d'autres engagements qui frappent, eux aussi, par leur "fermeté". On est alors indigné, quand on les compare aux actes quotidiens que posent le Président de la République et son Gouvernement.
Ce n'est certainement pas avec un budget d'un milliard 200 millions, de surcroît logé à la Présidence de la République, qu'on respecte les engagements pris au Sommet de Londres. Nos autorités, la première en tête, ne luttent contre la corruption que du bout des lèvres. Ils ne sont capables ni de transparence, ni de vertu, ni de sobriété. C'est, en tout cas, l'impression que nous laissent leurs propos et actes de tous les jours.
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"BARTHÉLEMY 'AND CO' SERONT POURSUIVIS POUR ACTES FRACTIONNISTES, …"
Abdoulaye Gallo Dia, leader du Forum des Jeunes Socialistes
Les membres du Forum des jeunes socialistes (Fjs) et une partie des jeunesses socialistes du département de Dakar ont animé, hier, une conférence de presse. C'était pour tirer sur Barthélemy Dias et Bamba Fall. Abdoulaye Gallo Diao et Amadou Sow ont indiqué : "Accuser la direction du Ps de faux et d'usage de faux, relève de l’indiscipline, de la provocation et d’une volonté manifeste de diabolisation". Et ils ont informé que les maires de Mermoz-Sacré-cœur et de la Médina, ainsi que le coordonnateur de la Jds, seront poursuivis pour "actes fractionnistes, rébellion au sein du Ps, dénonciation calomnieuse, sabotage, provocation et allégations mensongères contre la direction du Ps".
"Barthélémy Dias, en tant que chargé de l’agitation médiatique de Khalifa Sall, vient de prouver devant le peuple sénégalais, puis devant l’Histoire, qu’il n’est qu’un ignorant doublé d'opportuniste, un adepte des mensonges outranciers et de la manipulation de l’opinion. Il vient, par la même occasion, de prouver qu’il ignore royalement le mode d’organisation et de fonctionnement du Ps, qu’il n’a jamais lu les textes fondamentaux du Ps", a déclaré Abdoulaye Gallo Diao. Le secrétaire national adjoint chargé des Tic du Ps de poursuivre : "Peut-être, son niveau d’instruction ne lui permet pas de comprendre le sens, ainsi que la portée des dispositions statutaires et réglementaires de notre parti, ou alors comme d’habitude, il fait montre d’une mauvaise foi sur l’autel de ses mesquineries politiques".
Selon lui, "même si Barthélemy Dias 'and Co' ne sont pas d’accord sur les résultats issus des consultations de la base, le Ps dispose des voies internes de recours en la matière depuis les coordinations, jusqu’au Bureau politique". Abdoulaye Gallo Diao de s'interroger :
"Au regard de tout cela, pourquoi alors, Barthélemy n’a pas utilisé les opportunités de recours offertes par le Ps, à tout militant ou responsable socialiste qui se sent lésé dans ses droits ou qui n’est pas d’accord sur n’importe quelle décision prise par une instance de base ou autre structure du parti ? Pourquoi tout ce tapage médiatique fait de mensonges, de défiance, de provocation et de rébellion, caractérisé par une indiscipline doublée d’une arrogance rarement égalée, orchestrée par Barthélemy Dias, Bamba Fall et Babacar Diop de la Jds?".
Enfonçant le clou, M. Diao a asséné : "Nous portons à la connaissance du peuple sénégalais, qu’au moment où Dias-fils et Babacar Diop de Jds, passent tout leur temps à mentir dans la presse, Bamba Fall tente d’installer des cellules 'Taxawu Senegaal' pour aller aux prochaines législatives sous la direction du maire de Dakar. En accusant la direction du Ps de faux et usage de faux, Dias-fils a oublié que celle-ci est plus crédible que la direction du Bcg, le parti de son père qui n’existe que sur un bout de papier".
Le leader du Fjs a également estimé que "le Bp, étant compétent, au regard des actes délictuels posés publiquement, de manière extravagante, par ce clan de politiciens véreux, sans scrupule, ni dignité, doit prononcer des sanctions" contre ces personnes.
MACKYAVÉLIQUE !
Stratégie pour ferrer le Parti socialiste dans Benno Bokk Yaakaar
Depuis 2012, le président de la République a posé un certain nombre d'actes qui ont pour objectif de contraindre le Ps à lui apporter son soutien en 2019. La dernière action en date a été la nomination de Ousmane Tanor Dieng à la tête du Haut conseil des collectivités territoriales.
Au Parti socialiste, on clame urbi et orbi que le parti aura un candidat en 2019. Sera-t-il un Socialiste, un autre allié ou Macky Sall ? Ce dernier par une série d'actes doublés d'une stratégie politique avérée a tout fait pour contraindre les Socialistes à ne pas avoir de candidat. Du moins contre lui. En acceptant d'"offrir" 20 députés aux Socialistes en 2012, dans le cadre de la coalition Benno bokk yaakaar, quand les autres partis alliés en recevaient un peu moins, Macky Sall a néanmoins rapidement senti peser sur lui la menace de la création d'un groupe parlementaire socialiste. Surtout que des députés comme Barthélémy Dias, Aminata Diallo et Idrissa Diallo ont commencé à mettre la pression sur le parti en appelant à rompre le "partenariat" avec Benno bokk yaakaar. La majorité de la coalition toutefois a fini par tuer l'idée dans l'œuf.
Sur proposition du député Cheikh Seck, de Oumar Sarr de Rewmi, entre autres, le règlement intérieur de l'Assemblée nationale sera modifié. Si tout le monde a salué le retour du quinquennat pour le perchoir de l'Assemblée nationale, certains ont vu une close politicienne dans la formation des groupes parlementaires.
Portée à 10 par le régime libéral pour favoriser la création d'un groupe parlementaire, la formation de celui-ci est passé à 15 députés. De plus, il n'est plus permis aux députés de quitter un groupe parlementaire, d'en créer un ou de rejoindre un autre. Pour beaucoup d'observateurs, c'est le Ps qui était visé par cette disposition. "Ce type de règlement intérieur, sa principale cible, c'est le Parti socialiste. Si on n'a pas peur de dire la vérité, il faut l'admettre. C'est le Parti socialiste qui a 20 députés et qui pouvait créer un groupe parlementaire. Ils n'ont pas confiance au Ps", dénoncera le maire de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, dans l'émission Sortie de Walf du 5 juillet 2015. Une conviction motivée par le fait que l'Afp (13 députés), le Pds (12) et Rewmi (9) ne semblaient pas être en mesure de mettre en œuvre cette médication. Cette proposition de loi, qualifiée de "stupide" par Barthélémy Dias, va entrainer une division au sein du Ps où Idrissa Diallo, Me Aïssata Tall Sall et Aminata Diallo votent contre, le 30 juin 2015.
Stratège, Macky Sall a attendu le moment où le Ps officialisait son option de cheminer avec Bby pour les prochaines Législatives pour confier la présidence du Haut conseil des collectivités territoriales à Ousmane Tanor Dieng. Après les gages de Tanor avec son Oui au référendum et son ancrage à Bby contre Khalifa Sall à Dakar lors des élections des membres du Hcct, Macky Sall poursuit sa stratégie d'encerclement du Ps. Il tente de mettre devant le fait accompli Ousmane Tanor Dieng et ses camarades. Aujourd'hui, l'ancien parti unique de Senghor semble prendre des options allant plus dans le sens de la consolidation de la coalition que de son émancipation. Avec 2 ministères, 20 députés, une poignée de Pca, et la présidence du Hcct, les membres du parti pourront évaluer si le jeu en vaut la chandelle.
«SI MACKY SALL CONTINUE DE FAIRE LA SOURDE OREILLE, IL RISQUE UN CHOC AUX LEGISLATIVES»
ISSA DIEYE, PRESIDENT DE LA CHAMBRE DE METIERS DE FATICK ET RESPONSABLE DE L’APR
Nouvellement élu président de la chambre de métiers de Fatick, Issa Dièye veut faire de l’artisanat un secteur incontournable pour le développement économique de la région. Dans un entretien avec «L’AS», il revient sur les problèmes qui ralentissent la promotion de l’artisanat au Sénégal et appelle les autorités à impliquer davantage les artisans dans la confection de la commande publique. Membre de l’Alliance pour la République (Apr), il fustige les tensions notées ces derniers jours à Fatick et alerte le Président Macky Sall sur les risques qui le guettent s’il ne sonne pas la fin de la récréation dans les rangs beige-marron.
En tournée dans la région de Fatick pour rencontrer les artisans et partager avec eux son programme en vue de l’améliorer, Issa Dièye déclare à l’endroit de ses interlocuteurs : «si nous réunissons nos expériences, ce ne sera que bénéfique pour l’artisanat fatickois qui va mal en point». Il trouve que cette situation résulte de l’absence d’accompagnement de la main d’œuvre locale. «L’expertise est là mais les artisans manquent d’accompagnement. C’est ce problème que nous allons résoudre en premier lieu». Le patron des artisans de la région de Fatick invite aussi l’Etat à aussi mettre la main à la pâte en impliquant davantage les artisans dans la confection des outils utilisés dans le cadre de certains programmes et projets de l’Etat. « Il est vrai que 15% de la commande publique sont réservés au menuisier en bois, mais l’Etat peut mieux faire. Dans le cadre du Pudc par exemple, l’expertise des menuisiers métalliques devrait y être. Cela permettra aux artisans d’augmenter leurs revenus mais également de renforcer leur expérience. Il appelle le chef de l’Etat à augmenter les budgets des chambres de métiers au Sénégal. «En réalité le budget ne couvre que le fonctionnement. Cela fait partie de ce qui bloque le travail dans les chambres», dit-il avant de souligner : «j’en profite aussi pour demander au président de la République de renouveler les passeports diplomatiques que Wade avait remis aux présidents des chambres de métiers du Sénégal. Cela va faciliter la recherche de partenaires».
Membre de l’Apr, Issa Dièye déplore par ailleurs la situation qui prévaut actuellement au sein de la formation marron-beige à Fatick. «C’est aberrant de voir des responsables d’un même parti se chamailler pour une base politique. Si on ne met pas un terme à ces tiraillements, le pire va se produire à Fatick. Tout le monde est révolté et ce n’est pas rassurant. Aujourd’hui ce dont le parti a besoin au niveau de Fatick, c’est de reconvertir nos adversaires en beige marron et non de créer le désordre dans les rangs déjà établis.
Aller dénicher les collaborateurs des autres responsables de l’Apr pour prétendre maîtriser Fatick ne mènera nul part», tonne t-il. Accusant le directeur général du Port (Cheikh Anta Diop) d’être le principal responsable de la situation actuelle, il soutient que ce dernier avait démissionné de son poste de conseiller municipal. «Par conséquent, il n’a pas à créer de malaise au niveau de la mairie. S’il ne s’était pas mis entre le maire et ses adjoints, rien de tout ce qui arrive ne se serait produit. Pourquoi diviser les conseillers municipaux de l’Apr en tendances ? Je me demande si Cheikh Kanté ne cherche pas à faire de sorte qu’une délégation spéciale soit installée à la tête de la mairie de Fatick. Il a démissionné de son poste de conseiller municipale, qu’il laisse le maire manager son équipe. Rien ne se gagne dans la division. S’il est aussi puissant et chevronné en politique qu’il le dit, il serait parti pécher dans l’opposition et non dans les eaux de ses camarades de parti. Le parti ne mérite pas cette injustice. Au lieu de décanter la situation à Fatick, Cheikh Kanté est en train de l’envenimer », peste Issa Dièye qui pense que le Président Macky Sall risque d’avoir un réveil brutal s’il continue à faire à la sourde oreille face à la situation qui prévaut à Fatick. «Le Président Macky doit sonner la fin de la récréation, sinon il va connaître un réveil brutal au lendemain des élections législatives parce que les fatickois n’accepteront pas que leur ville soit mise sens dessus-dessous pour des intérêts cryptos personnels ». Nos tentatives d’entrer en contact avec le directeur du Port pour équilibrer notre article se sont révélées vaines.
Le polytechnicien, ingénieur civil des Ponts et Chaussées, diplômé du Collège Génie Industriel à Paris prend les commandes du Fonds Souverain d’Investissements stratégiques (Fonsis) du Sénégal après le départ du Directeur général Amadou Hott qui migre vers la Banque Africaine de Développement (Bad).
Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) a un nouveau patron. Jusque-là numéro 2 du Fonds, Ibrahima Kane gravit un palier supérieur. Directeur exécutif en charge des Infrastructures, de l’Agriculture et de l’Agrobusiness, il tient désormais les manettes. Ibrahima Kane remplace ainsi l’ancien Directeur Général, Amadou Hott promu également vice-président en charge des questions énergétiques à la Banque Africaine de Développement (Bad). Le nouveau Dg du Fonsis est un polytechnicien.
Ingénieur civil des Ponts et Chaussées diplômé du Collège Génie Industriel à Paris, Ibrahima Kane capitalise 18 années d’expérience professionnelle et de direction dans l’industrie agro-alimentaire et les Mines en France. Le nouveau Directeur général du Fonsis a roulé sa bosse dans plusieurs pays en Afrique après son départ de la France où il a fait ses humanités. Le polytechnicien a monnayé son talent au Cameroun, en Côte-d’Ivoire et en Mauritanie avant de rentrer au bercail pour servir son pays. Au Sénégal, il s’est lancé d’abord dans l’industrie laitière. Car, Ibrahima Kane est le Cofondateur et administrateur de la première unité industrielle sénégalaise opérant un rayon laitier composé d’éleveurs traditionnels.
De par son expérience et ses compétences, ce polytechnicien diplômé aussi de London Business School en Exécutive leadership program a été promu au stratégique poste de Directeur exécutif en charge des Infrastructures, de l’Agriculture et de l’Agrobusiness au Fonsis. Aujourd’hui, le nouveau Directeur général a la lourde tache de conduire les destinées du Fonsis, un instrument innovant, bras armé privé de l’Etat pour faire fructifier son patrimoine et relancer l’économie du Sénégal. Certes, le décret du Président est tombé, mais il reste le dernier acte qui sera posé par le Conseil d’administration dirigé par Me Nafissatou Diop Cissé.