Le directoire national du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems), réuni à son siège samedi dernier, déplore les redéploiements ‘’arbitraires’’ et ‘’intempestifs’’ à travers le Sénégal, depuis la rentrée des classes. Par ailleurs, le secrétaire général du Saems-Cusems, Saourou Sène et ses camarades exigent le paiement intégral et sans délai des salaires des professeurs contractuels.
Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) exige l’arrêt immédiat des redéploiements ‘’arbitraires’’ et ‘’intempestifs’’ à travers le Sénégal, depuis la rentrée des classes (IEF de Podor, IA de Thiès, Fatick, etc.) ; et le paiement intégral et sans délai des salaires des professeurs contractuels. Le syndicat s’insurge aussi contre le ‘’faible niveau’’ de mise en œuvre des accords signés avec l’Etat.
Selon le directoire national du Cusems, ces redéploiements risquent de remettre en cause l’esprit des concertations partenariales entre le ministère de l’Education et les syndicats d’enseignants. Suffisant pour les camarades de Saourou Sène, secrétaire général du Saems-Cusems, mettent en garde : ‘’Le seul responsable des perturbations du système éducatif demeure le gouvernement qui, au lieu d'honorer ses engagements, foule du pied les droits et libertés syndicales, et exerce une violence institutionnelle sur les enseignants.’’
En outre, constatant que l’opération « Ubi tey jang tey » n'a pas connu le succès escompté, le Cusems souligne que la réussite de cette dernière suppose l’implication des acteurs de la société civile évoluant dans le secteur de l’éducation, des syndicats, des associations de parents d’élèves et des collectivités locales.
Par rapport à la concertation pour un partenariat de confiance et pour une année scolaire 2016-2017 sans perturbation, le directoire national dudit syndicat fait remarquer que ‘’la paix ne se décrète pas. Elle se construit.’’ C’est pour cette raison qu’il exige du gouvernement l’application intégrale de tous ses engagements.
A propos de la session pré-rentrée du Haut conseil pour le dialogue social (Hcds), le Cusems a souligne l’absence des principaux ministres impliqués dans la mise en œuvre des accords. ‘’Elle a constitué un handicap majeur pour le lancement de nouvelles perspectives et de nouveaux échéanciers. (…)’’
Au gouvernement, le directoire rappelle que 43 000 enseignants attendent un matricule ou un acte d’intégration, 23 000 environ un acte de validation. Aussi, attend-il la matérialisation des accords relatifs au corps des administrateurs scolaires et l’alignement de l’indemnité de logement des enseignants sur celle des autres agents de la Fonction publique de même niveau de qualification professionnelle.
‘’Après la salve d'allégations et d'accusations de collusion, Aliou Sall va-t-il quitter Petro-Tim, comme le lui demande son ami Pierre Goudiaby Atépa ? L'hypothèse n'est pas à écarter’’, écrivait EnQuête dans son édition d’hier. Votre canard n’avait pas si tort, car le frère du Président Macky Sall a démissionné de son poste d’administrateur de Pétro-Tim corporation Sénégal.
Toutefois, Aliou Sall reste à Timis group où il occupe désormais le poste de Directeur marketing Afrique. En effet, la coupe semble pleine pour le maire de Guédiawaye qui en a assez de la volée de bois vert de l’opposition et d’une frange de la société civile qui l’accusent de s’être enrichi grâce au pétrole pour la simple raison qu’il est le frère du chef de l’Etat.
D’ailleurs, pour mettre un terme à ces allégations, le désormais ex-administrateur de Pétro-Tim corporation a demandé que le Sénégal soit exclu de son champ de compétence dans ses nouvelles fonctions au sein du groupe. En d’autres termes, ses activités vont se limiter aux autres pays africains. Cela calmera-t-il les ardeurs de l’opposition et de la société civile ?
En tous les cas, l’édile de Guédiawaye est devenu la tête de turc de l’opposition qui l’accuse de prévarication sur fond de népotisme. Par ailleurs, en posant cet acte, Aliou Sall semble écouter les voix qui lui ont suggéré la démission. La plus audible a été celle de Pierre Goudiaby Atépa. L’architecte, cité comme témoin par Me El Hadji Diouf dans la plainte déposée pour le compte de Frank Timis, lui a clairement demandé de démissionner de Petro-Tim.
D’ailleurs, en 2014, dès les premières flammes ayant embrasé le contrat gazier et pétrolier qui lui vaut sa position privilégiée d'administrateur de Petro-Tim, Aliou Sall avait laissé entendre qu'il allait abandonner le navire en début 2015 puisque, selon lui, les investisseurs dans le secteur du pétrole n'aiment pas beaucoup le genre de critiques contre sa personne. Entre-temps, l'opposition au régime du Président Macky Sall avait trouvé plus de grain à moudre dans le combat pour la libération de Karim Wade, offrant un léger répit à Aliou Sall.
En effet, entre les premières révélations de l'ancien Président Abdoulaye Wade sur les connexions d'Aliou Sall dans Petro-Tim et le pic des attaques virulentes contre le frère du Président Macky Sall, le monde a appris que la compagnie de Frank Timis et ses associés ont découvert du gaz au large des côtes sénégalaises. De là à accuser Aliou Sall du délit d'initié, les opposants au régime de son frère n'ont pas hésité à franchir le Rubicon, sans jamais en apporter la preuve.
Car leur argument selon lequel Macky Sall, arrivé au pouvoir, a positionné Aliou Sall sachant l'existence du gaz et du pétrole quand il était patron de Petrosen ne tient pas. Puisque tous les contrats publiés montrent qu'Aliou Sall a été positionné par Abdoulaye Wade et Karim Wade.
Pourtant, les opposants au régime de Macky Sall, à force de désigner Aliou Sall comme étant le visage d'un népotisme rampant du régime de son frère dans le secteur des hydrocarbures, ont réussi à placer la question de son rôle dans Petro-Tim au cœur du débat très touffu sur les ramifications des découvertes de pétrole et de gaz au Sénégal.
Et sans une nouvelle fois avancer de preuve, leur argument est qu'Aliou Sall n'est pas qu'un simple employé de Frank Timis, mais plutôt un actionnaire de Pétro-Tim Sénégal, même si c'est une société anonyme unipersonnelle qui n’a qu’un seul actionnaire et c’est une personne morale : Pétro-Tim Limited!
La vérité est qu'Aliou Sall est devenu le maillon faible du régime de son grand frère qui a construit son ascension au pouvoir autour de la transparence dans la gestion des affaires publiques et la déconnection entre la famille et l'Etat.
Or, les arguments sur l'existence d'un supposé régime "Faye Sall" ayant fait mouche, l'opposition a mis un coup d'accélérateur sur la question du pétrole et du gaz où Macky Sall et son système n'ont pas beaucoup brillé par une communication limpide et transparente. Et devant la complexité de la question du pétrole, il n'était plus très difficile pour l’opposition de mettre en difficulté Aliou Sall.
‘’J’ai démissionné pour mettre à l’aise le Président’’
En jetant l’éponge, l’édile de Guédiawaye dit avoir comme souci de mettre à l’aise son frère de Président, d’autant plus qu’il se dit victime d’une campagne de diabolisation. ‘’Je remercie tous les amis et parents qui me soutiennent dans cette campagne de diabolisation dont je suis victime. Pour mettre à l'aise le président de la République, j'ai démissionné de mon poste d'Administrateur de Timis Corporation Senegal’’, dit le maire de Guédiawaye dans un communiqué.
Il tient aussi à remercier Frank Timis et le groupe Timis Corp de lui avoir renouvelé leur confiance en lui confiant le développement des projets d'avenir dans le continent. ‘’Je remercie surtout Monsieur le président de la République de m'avoir soutenu et compris durant ces moments tendus’’, conclut le nouveau Directeur marketing Afrique de Pétro-Tim group.
LE CALAVIRE DE 2 ÉTUDIANTS SÉNÉGALAIS RENVOYÉS DE TURQUIE
Âgés de 25 ans et étudiants en licence d'économie, Alassane Chérif Ly et son camarade que nous appellerons Babacar Sambe (il a requis l'anonymat), font partie des sept étudiants sénégalais expulsés de Turquie. Ils ont été arrêtés, détenus, traités de terroristes et humiliés avant d'être renvoyés à Dakar. Le 27 septembre pour le premier, le 29 pour le second. Ils racontent leur calvaire à SeneWeb.
EN TURQUIE POUR LES ÉTUDES
Babacar Sambe : "J'ai 25 ans et je suis étudiant en troisième année d'économie à Fatih University, qui était l'université la plus cosmopolite de Turquie. Sur plus de 15.000 étudiants, on comptait 102 nationalités différentes. Donc, un étranger inscrit à Fatih University se sentait à l'aise, il n'avait pas de problème d'adaptation.
J'ai commencé mes études là-bas en 2013. Je suis parti en Turquie le 4 septembre 2013 grâce à mon frère qui y travaille. C'est lui qui paye mes études. C'est 9.000 dollars (près de 5 millions de FCFA) par an, soit 4500 dollars par semestre."
Alassane Chérif Ly : "Je suis âgé de 25 ans. Je suis étudiant en économie. J'étais en licence à Zirve University. Je suis parti en Turquie pour mes études supérieures en 2013 grâce à mon père, qui payait chaque année presque 12.000 dollars (plus de 6 millions de FCFA).
J'ai choisi ce pays par pur hasard. Puisque je parle couramment anglais, j'accompagnais mon père lors de ses voyages d'affaires pour faire la traduction. Un de ses partenaires turc m'a alors proposé, lors d'un séjour en Turquie en décembre 2012, de revenir poursuivre mes études après l'obtention du bac."
L'ADAPTATION À LA VIE EN TURQUIE
Babacar Sambe : "Je n'avais pas beaucoup de problème d'adaptation en arrivant en Turquie. Avant de partir, j'ai fait quatre ans à Yavuz Sélim, ici à Dakar. Lorsque je suis arrivé en Turquie, je me suis inscrit à Fatih University, où il y a beaucoup d'étrangers dont des Sénégalais qui étaient à Yavuz Sélim avec moi, sans compter que mon frère était là-bas."
Alassane Chérif Ly : "Moi, non plus, je n'ai pas eu de problèmes d'intégration. Dans notre université, il y avait aussi beaucoup d'étudiants venant de différents pays d'Afrique : Sénégal, Côte d'Ivoire, Mali, Burkina… En première année, je jouais dans une équipe de troisième division. Mais je finis par laisser le foot parce que mon père préfère les études."
LE JOUR DU PUTSCH MANQUÉ
Babacar Sambe : "Le 15 juillet : je me rappelle bien de cette date. Je me promenais le soir dans les rues à Istanbul. Sur le chemin du retour, vers 22 heures, un Turc m'aborde et me demande si j'étais au courant du putsch. Il me dit que l'armée est sortie. Je pensais que c'était à une mauvaise blague- vous savez, les Turcs aiment blaguer. Je lui dis : "D'accord", et je suis parti.
Arrivé à notre résidence, j'aperçois le gardien en discussion avec d'autres Turcs. Je leur demande ce qui se passe et ils me disent qu'il y a un coup d'État, qu'il vaut mieux rester à la maison. Je suis monté trouver mon frère, qui était déjà au courant.
Vers minuit on voit aux infos le Président Erdogan demander aux Turcs de sortir. Quelques minutes après, les gens commencèrent à sortir, mais je suis resté avec mon frère à la maison."
Alassane Chérif Ly : "J'étais en vacances au Sénégal depuis le 30 juin. C'est mon père qui m'a informé du putsch. Nous avons suivi les événements sur France24. Mon père m'a alors suggéré de différer mon retour en Turquie, qui était initialement prévu le 25 septembre. Je suis resté jusqu'au mois d'octobre, le temps que la tension se calme."
"IL ME DEMANDE SI JE CONNAIS FETULAH GÜLEN…"
Babacar Sambe : "Une semaine après le coup d'État, je décide de prendre un billet pour venir en vacances au Sénégal. Je venais de boucler un mois de stage. Donc, je suis rentré à Dakar le 25 juillet, dix jours après le coup d'État.
Deux jours avant mon départ, le 23 juillet, ils ont annoncé la fermeture de toutes les universités du mouvement Gülen. Mais ils nous ont dit que tous les étudiants concernés par cette mesure seront transférés dans des universités publiques. Ils nous ont donné tous nos documents pour les transferts. J'ai été transféré à Istanbul universty, une des meilleures universités de la Turquie. Après avoir accompli les formalités pour ma nouvelle université, j'ai pris mon vol pour Dakar.
Un peu plus de deux mois plus tard, le 27 septembre, je quitte Dakar pour retourner en Turquie. L'avion a eu du retard, on a décollé vers 21 heures. Je suis arrivé à Istanbul le lendemain, vers 7 heures du matin. J'avais hâte de reprendre les cours.
Arrivé au contrôle, je présente mes papiers. Le gars jette un coup d'œil et me demande le nom de mon père. Je le lui donne. Il prend son téléphone et commence à parler avec quelqu'un. Je lui demande s'il y avait un problème, il ne répond pas. C'est à ce moment-là que j'aperçois deux policiers se diriger vers moi.
Ils me demandent de les suivre. Ils m'ont d'abord emmené dans une salle de contrôle puis dans une autre, plus petite, pour un interrogatoire. Sur place, un des policiers me demande ce que je fais en Turquie. Je lui dis que la réponse dans les documents que je leur ai reis et qui montrent que je suis étudiant en Turquie depuis trois ans. Le policier me demande mon université. Je lui dis que j'allais à Istanbul University cette année mais que j'étais à Fatih University.
Il me demande si je connais Fetulah Gülen, je lui réponds que oui. Il me dit : "alors, t'es un Güléniste". Je lui dis : "Comment ça, je suis un Güléniste ?". Il rajoute : "Tu es un terroriste". Je leur dis qu'ils ne peuvent pas dire cela, puisque j'étudie en Turquie depuis trois et je n'ai jamais eu de problème avec la police.
Ils me font savoir que je ne peux plus entrer en Turquie, qu'il y a une nouvelle loi qui dit que tous les étrangers qui fréquentaient les universités du mouvement Gülen n'ont plus le droit d'être en Turquie.
J'étais choqué. Je ne comprenais rien. J'étais comme dans un mauvais rêve. Ils m'ont emmené dans une autre salle où ils ont enregistré mes affaires et m'ont demandé de signer la fiche d'enregistrement. Je signe puis ils ouvrent la porte d'une pièce à côté et me demandent d'entrer. Je refuse, ils me poussent dedans. J'y trouve une cinquantaine de personnes de différentes nationalités (il montre des photos prises avec son téléphone). Il y avait trois caméras dans la salle et une autre dans les toilettes.
Je suis resté enfermé là-bas pendant deux jours : je suis arrivé à Istanbul le 27 septembre et je suis rentré à Dakar deux jours plus tard, le 29.
Comme Alassane, les policiers m'ont remis un bout de papier me notifiant mon expulsion. On m'a appelé une heure avant mon départ. Deux policiers sont venus m'escorter jusqu'au bureau de Türkish Airlines pour prendre le billet. Ils marchaient derrière moi et me surveillaient comme si j'étais un terroriste.
Quand je suis rentré dans l'avion c'était pire : j'étais le dernier à rentrer et on m'a mis au fond. L'un des policiers était à l'entrée de l'appareil, il m'a surveillé des yeux jusqu'à ce que je m'assoie. Puis il a donné au commandant de bord une enveloppe contenant mes documents de voyage.C'était très gênant parce que tout le monde me regardait. Certains semblaient se méfier de moi."
Alassane Chérif Ly : "Après mes vacances au Sénégal, je suis retourné en Turquie le 6 octobre. J'arrive le lendemain, le 7, à l'aéroport avec mes documents en règle, passeport, visa, permis de résident qui doit expirer le 22 mai 2017…
On me confisque ma carte de résident et mon passeport. Les policiers me demandent de les suivre. Ils m'installent dans une petite pièce et enregistrent les informations sur mes papiers d'identité ainsi que mes bagages.
Au fil des minutes, d'autres étrangers venaient me rejoindre dans la pièce. On a été enfermés à l'aéroport sans manger jusqu'à 22 heures. Le lendemain, on me tend un petit bout de papier où sont inscrits mon nom, mon prénom ainsi que la date et l'heure auxquelles je devais quitter le pays. C'était l'arrêté d'expulsion ; je n'avais que quelques heures puisque je devais embarquer le même jour à 13h45 pour Dakar."
L'IMPUISSANCE DES AUTORITÉS SÉNÉGALAISES EN TURQUIE
Alassane Chérif Ly : "Je n'ai pas contacté les autorités sénégalaises ni en Turquie ni à Dakar. Elles ne m'ont pas, non plus contacté. Le jour de mon expulsion je n'ai parlé qu'à mes parents, grâce à WhatsApp, pour les informer de la situation."
Babacar Sambe : "Le jour où nous avons été retenus à l'aéroport Serigne Moustapha Bousso de l'ambassade du Sénégal en Turquie m'a appelé. Il m'a demandé ce qui se passait. J'étais surpris par sa question.
Je lui dis : "Nous sommes enfermés comme des délinquants, vous ne faites rien et vous voulez que je vous raconte ce qui se passe. Les autorités turques ne vous ont même pas informés alors qu'il y a une liste qui est sortie depuis le 23 septembre disant que tous les étudiants étrangers des universités du mouvement Gülen ne sont pas autorisés à rester en Turquie."
Je lui ai raccroché au nez après lui avoir demandé de ne plus m'appeler. Au lieu de saisir les autorités turques, il cherchait à avoir des informations auprès des étudiants pour pouvoir certainement informer Dakar.
Le fils de l'ambassadeur étudiait à Turgut Ozet University d'Ankara, qui fait partie des 15 établissements qui ont été fermés. Je suis sûr qu'il n'a pas de problème. Nous, qui ne sommes pas fils d'ambassadeur, on nous abandonne avec nos problèmes. On nous expulse, alors que l'autre n'est pas inquiété parce qu'il a un passeport diplomatique. Pourtant, on est tous des Sénégalais."
LE CALME À DAKAR APRÈS LA TEMPÊTE À ISTANBUL
Babacar Sambe : "Je suis arrivé à Dakar le 29 septembre, à 21 heures. Les agents de Türkish Airlines ont remis mes documents de voyage aux agents de l'aéroport, qui m'ont fait attendre plus de 30 minutes. Après je suis parti avec un monsieur dans son bureau. Il m'a posé des questions sur les circonstances de mon expulsion, etc. Ensuite il m'a laissé rentrer. Le lendemain, je suis venu à 10 heures récupérer mon passeport. Et deux jours après, je suis venu récupérer mes bagages."
Alassane Chérif Ly : "On a embarqué de l'aéroport d'Istanbul avec des pèlerins en provenance de La Mecque…"
Babacar Sambe : "Moi aussi, j'ai voyagé avec des pèlerins en provenance de La Mecque."
Alassane Chérif Ly : "L'un des passagers de notre vol a eu un malaise. Étant visiblement le seul dans l'avion à parler anglais, français et wolof, je servais de traducteur entre le personnel de Türkish Airlines et les passagers sénégalais, qui étaient affolés…"
Babacar Sambe : "La même chose m'est arrivé. Une dame, qui avait des maux de ventre, devait être prise en charge. Une hôtesse est venue me demander si je pouvais traduire pour eux. Lorsque je suis venu, le capitaine m'a regardé d'un air bizarre en me demandant pourquoi j'avais quitté ma place. Je lui dis que s'il continue de me parler mal, je retourne m'asseoir pour les laisser se débrouiller. Même lors de notre escale en Mauritanie, j'ai joué aux traducteurs pour eux pour régler un problème de bagages."
Alassane Chérif Ly : "Je suis arrivé à Dakar le 27 septembre vers 21 heures. La police de l'aéroport nous a posé quelques questions. On m'a remis mon passeport mais pas mon permis de résident. Deux jours plus tard, je suis allé à l'ambassade pour avoir un nouveau visa. Ils m'ont fait savoir que même s'ils me donnaient un nouveau visa, je ne pourrais pas rentrer en Turquie parce que les mesures d'expulsion ne dépendent pas d'eux, mais des autorités d'Ankara. Là, je me suis dit que la situation me dépasse. Nous ne sommes que de simples étudiants, cette affaire doit se régler entre les deux États."
"RIEN À VOIR AVEC LE MOUVEMENT GÜLEN"
Babacar Sambe : "C'est un mouvement social. Il vient en aide aux pauvres et prône la paix. On n'est pas membre de ce mouvement. À l'université, on étudiait puis on rentrait chez nous. Personne ne nous demandait d'adhérer à quoi que ce soit. Nous sommes des Sénégalais, nous avons déjà nos croyances et convictions religieuses."
Alassane Chérif Ly : "C'est cette année, ma troisième en Turquie, que j'ai su que mon université appartenait au mouvement Gülen. Lorsque je choisissais cette université, c'était uniquement parce qu'il y avait beaucoup d'étrangers et que je voulais rapidement réussir mon adaptation. C'est mon père qui a payé mes études. Il a déboursé presque 36.000 dollars (près de 20 millions de FCFA) pour mes trois ans. Je n'ai rien à voir avec le mouvement Gülen."
Aliou Sall a décidé d'abandonner le pétrole. La polémique a fini de raffiner la détermination du maire de Guédiawaye. La "Petri team" de l'opposition et de la Société civile a complètement anéanti le représentant de Petro Tim Sénégal. Est-ce que le combustible hautement inflammable sera neutralisé pour une exploitation sans risque du pétrole ? Depuis l'éclatement, le débat politique sentait le gaz. Et la première malédiction de l'or noir a frappé Aliou Sall.
ALIOU SALL REND LE TABLIER
Le frère de Macky quitte son poste d'administrateur de Timis Corporation Sénégal
Aliou Sall n'est plus administrateur de Petro-Tim Sénégal, filiale de Timis corporation. Suite à la polémique autour du pétrole, le maire de Guédiawaye a rendu hier le tablier. Il devient cependant, le directeur marketing Afrique de Timis Group.
Face à la forte pression de l'opposition et des organisations de la société civile, Aliou Sall semble baisser les bras. Le maire de Guédiawaye a démissionné de son poste d'administrateur de Petro-Tim Sénégal.
"Pour mettre à l'aise le président de la République, j'ai démissionné de mon poste d'administrateur de Timis corporation Senegal", a déclaré Aliou Sall sur sa page Facebook, repris par certains sites dont PressAfrik.com.
En effet, la polémique enfle après la découverte de pétrole au Sénégal. Les détracteurs du régime de Macky Sall ne digèrent pas le fait que son jeune frère soit impliqué dans ce dossier, car lorsqu'il s'engageait avec Frank Timis, patron de Timis corporation, le maire de Guédiawaye était fonctionnaire du Sénégal.
Ce qui, aux yeux des leaders politiques réunis au sein de Mankoo wattu Senegaal, front de l'opposition, est interdit par la loi.Certains leaders de cette opposition font partie des 11 personnalités politiques et de la société civile attraites devant la barre par Me El hadj Diouf, lundi, avocat du frère du président Macky Sall et de son patron, Frank Timis, qui a porté plainte contre eux pour divers délits.
Dans son message, le frère du Président Sall a tenu à remercier tous les amis et parents qui le soutiennent dans "cette campagne de diabolisation dont il est victime".
Aliou Sall a aussi remercié Frank Timis et le Groupe Timis corporation de l‘avoir renouvelé leur confiance en lui confiant le développement des projets d'avenir dans le continent. Il devient ainsi le directeur marketing Afrique de Timis Group.
Frank Timis devrait ainsi trouver un autre administrateur à la tête de sa filiale sénégalaise.
MARCHE DU FRONT MANKO WATTU SENEGAAL CE 14 OCTOBRE : L’itinéraire de la discorde
Le préfet du département de Dakar et les responsables du Front Manko Wattu Senegaal ne sont pas parvenus à un accord sur l’itinéraire de la marche de l’opposition prévue pour ce jour. Lors d’une rencontre tenue hier, jeudi 13 octobre, à la préfecture de Dakar, l’autorité se basant sur un arrêté du ministère de l’Intérieur a exigé le changement de l’itinéraire initial de la marche. Mais, du côté de l’opposition, on refuse catégoriquement de revenir sur le parcours
MBOUR LE KANKOURANG ET SON EVOLUTION : Un chaos urbain face à ses mystères
C’est dans une belle ambiance de fête et l’apothéose que se sont achevées les cérémonies de la circoncision à l’intérieur du Djoudjou à Mbour, dimanche 02 octobre. Commencée dans une certaine forme de frénésie et de folie chez les uns et les autres, qui ne disait pas son nom, la fin fut plus belle que le début. Et au bout, une belle fête organisée pour une jeunesse qui retrouve quelque chose qu’elle aime ; à savoir la culture mandingue et son Kankourang. Cependant, si derrière toutes ces festivités qui annoncent le passage de l’enfance à l’adolescence pour les plus petits, Mbour n’en étale pas moins souvent ses grandes faiblesses et de sérieuses questions sur son avenir en termes d’évolution urbaine et de développement tout court. Ce dossier qui fait le pari de revisiter en quelques lignes l’univers complexe du Djoudjou et du Kankourang dans une grande agglomération comme Mbour, se propose ainsi en deux versions, de poser la nécessité d’un débat de fond sur le devenir d’une cité dont le futur ne devrait plus laisser personne indifférent, à commencer par le Président de la République.
Aliou Sall démissionne
De Paris où il se trouvait hier, Aliou Sall a balancé le «xibaar» que tout le monde attendait : il démissionne de Timis Corporation Sunugaal. «Je remercie tous les amis et parents qui me soutiennent dans cette campagne de diabolisation dont je suis victime», a-t-il dit à ses proches. «Je remercie surtout Monsieur le président de la République de m’avoir soutenu et compris durant ces moments tendus», ajoute-t-il avant de lâcher : «Pour mettre à l’aise le président de la République, j’ai démissionné de mon poste d’administrateur de Timis Coroporation (Sunugaal)». Aliou Sall dit «remercier Frank Timis et le groupe Timis Corp de (lui) avoir renouvelé leur confiance en (lui) confiant le développement des projets d’avenir dans le continent». Selon les confidences faites à ses proches, Aliou Sall souligne que «sur sa demande, il couvre toute l’Afrique sauf le (Sunugaal)».
Déguène Chimère n’est plus
L’animatrice Déguène Chimère Diallo de la Tfm et épouse de l’avocat et homme politique Me Abdoulaye Babou n’est plus. La dame rendue célèbre par ses émissions aux thèmes variés et touchant la société sunugaalienne dans son ensemble a été arrachée à l’affection de ses parents, proches et nombreux fans avant-hier nuit. Haute en couleur, le verbe magnifique, Déguène Chimère était depuis quelques mois déjà très en retrait de la télé. Elle avait d’ailleurs laissé les commandes de son émission fétiche «Wareef» à une autre animatrice Eva Tra.
Me Babou renonce
Mme Babou a été enterrée hier au cimetière musulman Bakhiya de Touba où son époux, Me Babou était inconsolable devant la dépouille de son épouse. «Ecoutez-moi avec intelligence. Cette personne couchée devant nous est plus qu’une épouse pour moi. Son âme a été accompagnée par Serigne Touba vers le ciel. Je prends l’assistance à témoin, à partir de ce jour, je ne m’exprimerai plus à la radio, je n’épouserai plus de femmes, je ne courtiserai plus personne», dit-il avec une voix tremblotante. Pour montrer qu’il a tourné le dos à la vie, Me Babou déclare : «J’ai réservé ma place que voici à côté de ma femme. Je sais que mes jours sont comptés. J’ai hâte de rejoindre ma chère épouse au paradis. Certains diront que je suis fou ou que je tombe en transe, mais il n’en est rien. Je ne fais pas de cérémonie religieuse, je ne veux pas de ‘jaxal’. Je n'ai besoin de rien». Youssou Ndour a tenté de le ramener à la raison. «Maître vous êtes un mari exemplaire sans reproche, le groupe Gfm par ma voix vous remercie, mais le (Sunugaal) a encore besoin de vous». A peine a-t-il terminé que Me Babou est revenu à la charge pour réitérer ses décisions.
Villes religieuses
En perspective des manifestations religieuses qui se profilent à l’horizon, SMS s’est appesanti sur leur «bonne préparation». Selon lui, à l’occasion de ces «regroupements exceptionnels de populations, de déploiement important de moyens publics, et d’activités économiques intenses dans plusieurs localités», le «nguurnement» doit «mettre en œuvre une Stratégie nationale inclusive de gestion des évènements religieux, articulée autour de la maîtrise du calendrier des manifestations, de la mobilisation des services et moyens publics nécessaires, notamment dans les différents pôles religieux du (Sunugaal)». Dans cette perspective d’ailleurs, SMS rappelle «l’impératif d’intensifier la mise en œuvre du Programme national de modernisation des villes religieuses». Il explique que c’«est une matérialisation effective de la volonté de l’Etat de soutenir un exercice des cultes dans le confort des populations, avec le souci permanent de renforcer l’exemplarité du dialogue interreligieux, facteur de stabilité durable du (Sunugaal)».
Passif social
SMS est soucieux du passif social. Trouvant nécessaire de «préserver les droits des travailleurs», SMS demande à son «nguurnement» de «procéder au recensement effectif des entreprises publiques et privées en liquidation, des catégories de personnels concernés, des droits officiels dus par chaque entreprise liquidée, de même que leur niveau de recouvrement par les travailleurs concernés». Il demande d’«accélérer toutes les procédures de liquidation en cours en vue d’un règlement durable du passif social et de lui proposer, en relation avec les syndicats et le Patronat, un cadre juridique et institutionnel actualisé de liquidations des entreprises». En outre, SMS invite le «nguurnement» à veiller à «la renégociation concertée et régulière des conventions collectives interprofessionnelles, ainsi qu’à l’accélération de la signature d’une convention collective interprofessionnelle du secteur de la sécurité privée, qui est stratégique et hautement créateur d’emplois».
Emploi des jeunes
Pour en finir avec le Conseil des ministres, soulignons que SMS a dit «l’importance primordiale qu’il accorde à l’emploi des jeunes et à la promotion sociale des travailleurs», invitant son «nguurnement» à faire du «développement de la formation professionnelle et de l’apprentissage, des piliers d’un marché du travail dynamique, pourvu d’offres de qualifications répondant aux demandes des entreprises privées et du secteur public». En effet, souligne-t-il: «L’esprit de la réforme de notre système éducatif, pour en faire un facteur de succès du Pse, est que l’école doit se rapprocher davantage du monde de l’entreprise». Et dans ce cadre, selon lui, «il convient de veiller à la qualification professionnelle des jeunes, à l’amélioration du cadre d’exercice et d’insertion des apprentis par la création de centres nationaux de formation et d’insertion des apprentis, organismes publics délivrant des diplômes professionnels, combinant les enseignements théoriques et la formation pratique en entreprise».
Dylan, Nobel de…
Le prix Nobel de littérature 2016 a été attribué jeudi au chanteur Bob Dylan, figure légendaire de la culture populaire américaine et artiste dont l'oeuvre accomplit une synthèse des courants musicaux et des mouvements politiques qui ont façonné l'histoire des Etats-Unis depuis un demi-siècle, rapporte Reuters. L'auteur compositeur, âgé de 75 ans, était cité depuis plusieurs années parmi les lauréats possibles de cette distinction mais jamais l'Académie suédoise n'avait poussé l'audace jusqu'à étonner les observateurs. Jeudi, la vénérable institution a enfin osé et créé une surprise de taille en récompensant pour la première fois de son histoire un musicien qui est "probablement le plus grand poète vivant", selon les mots de Per Wastberg, membre de l'académie.
…Littérature
Mieux encore, l'identité du récipiendaire n'a pas fait l'objet d'hésitations ou de tractations, la secrétaire permanente de l'académie, Sara Danius, indiquant que le comité avait fait preuve d'une "grande unité" dans son choix. "Dylan est une icône. Il a une profonde influence sur la musique contemporaine", affirme le communiqué de l'Académie Nobel. En plus de 50 années d'une carrière entamée en 1962 par un premier disque portant tout simplement son nom, Bob Dylan a enregistré 37 albums studio et 11 albums en concert. Son oeuvre a donné lieu une trentaine de compilations, une moisson de "singles" ainsi que depuis 1991 à des séries de "bootlegs" réunissant des morceaux rares ou inédits.
Audience
Ah non ! Véritablement-là Ansou a décroché la timbale. Le Président de l'Association sunugaalienne pour le suivi et l'assistance aux malades mentaux (Assamm) annonce qu’il sera reçu en audience par les autorités sanitaires de la République française. Ansou renseigne que c’est ce lundi 10 octobre 2016 qu'il a reçu dans ce sens, un courrier provenant de Paris, signé le 04 octobre 2016 par Monsieur Grégory Guillaume, chef de Cabinet de Madame Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. Ansou rappelle que suite à la confiscation du Siège de l'Assamm, construit à Kaolack puis transformé illégalement en un centre de formation avicole par le régime du Président (SMS), il avait écrit au Président français, François Hollande pour lui faire part de sa volonté d'accompagner ce pays, en matière de prise en charge des malades atteints de troubles mentaux. Et, c'est dans ce cadre que cette audience lui a été accordée». Ansou souligne que «le (Sunugaal), ne voulant pas soigner ses malades mentaux, une fuite de cerveau en vue !»
Saccage
Le bureau de l'Expert Comptable Alioune Guèye qui a traité les rapports financiers de Cosmos Energy, saccagé à Ohio (USA) selon Dakaractu. L'expert Comptable Alioune Guèye est-il en danger. Celui qui avait rédigé les rapports de Cosmos Energy et qui avait dénoncé les pratiques de Frank Timis a trouvé son bureau aux USA totalement saccagé. L'expert qui est sous le coup d'une plainte déposée par Frank Timis nous a lui-même expliqué ce qui s'est passé. Selon lui, " Hier je n'étais pas allé au bureau. J'avais travaillé à la maison. Aujourd'hui, je suis venu au bureau et j'ai trouvé que des personnes l'ont vandalisé, pris mon ordinateur, les informations personnelles dont mon Passeport, mon certificat de citoyenneté américaine et beaucoup d'autres informations. La police était venue prendre des empreintes et faire le constat. Ils sont passés par une fenêtre de derrière. Encore une fois ils n'ont emporté que mon ordinateur et les données personnelles. Aucun des autres ordinateurs n'a été touché. Depuis l'article que j'avais écrit, je sens qu'il y a une campagne organisée pour me faire peur. Je prends à témoin le peuple sénégalais et américain, je ne souffre d'aucune maladie, et je n'ai aucune envie de me suicider. Je me suffis à Dieu et c'est en lui que je place ma protection.
Abdou Mbow...
Suite à la sortie musclée de Malick Gakou et de ses alliés, regroupés dans le Front pour la défense de la République (Fds)/"Mankoo wattu Senegaal", annonçant leur décision de braver l'interdit préfectoral, le porte-parole adjoint de l'Apr est monté au créneau. Et c'est pour faire la leçon aux opposants, mais surtout pour les avertir. "Le préfet a autorisé leur marche, selon un itinéraire bien précis. S'ils sont républicains, ils n'ont qu'à marcher selon l'itinéraire proposé par l'autorité préfectorale, à savoir de la place de l'Obélisque jusqu'au rond-point Rts. Maintenait, s'ils veulent autre chose, ils n'ont qu'à dire ça aux (Sunugaaliens)".
...Avertit le Fds
Abdou Mbow tient à avertir Gakou et Cie : "Tant que (SMS) sera à la tête du (Sunugaal), personne, ni aucune organisation, ne pourra rendre ce pays ingouvernable. L'État prendra toutes ses responsabilités. La pagaille ne régnera pas dans ce pays. Que ça soit très clair". Le porte-parole adjoint de l'Apr rappelle que ce sont les libéraux, aujourd'hui dans l'opposition, qui avaient, à travers leur ministre de l'Intérieur de l'époque, signé l'arrêté sur lequel s'est fondé le préfet. "Cet arrêté est toujours en vigueur", précise-t-il, non sans vilipender "Mankoo wattu Senegaal" : "C'est une opposition qui n'a pas arguments, qui n'est bien organisée. Ses arguments sont fallacieux".
Bureau de l’Assemblée
C’est aujourd’hui que l’Assemblée nationale va procéder au renouvellement de son bureau. Une élection sans enjeu puisque les parlementaires ne passeront que quelques mois avant de quitter l’hémicycle. Ce, puisque leur mandat arrive à terme aux prochaines législatives prévues dans le premier semestre de l’année 2017. Quoi qu’il en soit, même s’il n’y a pas un changement majeur attendu, le groupe de la majorité devra trouver un remplaçant à imam Mbaye Niang et Barthélémy Dias, secrétaires élus, qui ont démissionné du groupe Benno Bokk Yakaar.
Macky offre 10 sièges à l’opposition
Le chef de l’Etat a décidé d’octroyer à l’opposition des sièges au Haut conseil des collectivités locales (Hcct) sur les 70 sièges qu’il va pourvoir. D’après des sources dignes de foi, le Président va offrir 10 sièges au total à l’opposition soit cinq pour le Pds. Joint au téléphone, le chargé de communication du Pds, Me El hadj Amadou Sall et plusieurs responsables du Pds disent qu’ils n’ont pas encore été informés de cette décision. «Si cela devait se faire, le Comité directeur allait en discuter. Je pense que c’est tout à fait normal que le Président accorde des sièges à l’opposition conformément au poids électoral. Mais, il ne peut que proposer, les partis décideront de leur propre chef. Cela a toujours été comme cela», a analysé notre interlocuteur. Reste à savoir si le Pds et son leader charismatique vont accepter les sièges.
Division au sein du Front Wattu Senegal
D’après nos sources proches du pouvoir, cinq sièges seront proposés au Pds, un à l’Union des centristes du Sénégal (Ucs) et un autre à Modou Diagne Fada. En attendant que l’on sache si les partis vont accepter de lui proposer des noms, beaucoup pensent que Macky Sall, en fin dribleur, est en train d’agiter cela pour précipiter la dislocation de la coalition Manko Wattu senegal qui est en train de prendre forme et de devenir une force politique redoutable. Surtout que depuis que le Pds a répondu favorablement au dialogue politique, il est surveillé comme du lait sur le feu par le Rewmi qui le soupçonne de faire un deal avec Macky Sall.
Serigne Modou Kara
Serigne Modou Kara revient encore avec une autre trouvaille : Arada. Il s’agit ici d’une nouvelle alliance politique et révolutionnaire lancée par le général Kara en vue de mettre en place un véritable cadre d’expression pour mieux prendre en charge les préoccupations des Sénégalais. D’après son services de communication, ce concept renferme des contours énigmatiques dont «la résolution reste spirituelle et vient s’ajouter à la riche et intarissable oeuvre intellectuelle et spirituelle du général Kara». Il entend récompenser celui qui parviendrait à décrypter l’énigme autour du concept: «Arada».
Cambriolage du bureau de Alioune Guèye
Notre compatriote Alioune Guèye qui vit à Columbus Ohio et qui avait fait de graves révélations dans l’affaire Petrotim- Cosmos avant de se rétracter, a reçu de visiteurs particuliers. Les cambrioleurs d’un autre genre se sont introduits dans son bureau où il y avait quatre ordinateurs. Le plus curieux, c’est qu’ils ne sont emparés que de son ordinateur de bureau qui renfermait des informations personnelles. Joint au téléphone, notre compatriote confirme le cambriolage et marque son étonnement. Toutefois, il a saisi la police qui a ouvert une enquête. Y a-t-il un lien avec l’affaire Petrotim qui défraie la chronique au Sénégal ? Notre interlocuteur n’écarte pas cette hypothèse et attend les résultats de l’enquête de Police.
Macky Sall à Lomé, Kaolack, Kaffrine et Tamba
Le président de la République repend les airs aujourd’hui en direction de Lomé où il va assister au Sommet de l’Union Africaine (Ua) sur la Sécurité et la Sureté Maritimes. À son retour, il va entamer sa tournée économique qu’il a prévue de faire dans les zones de production agricole. Il démarre par Kaolack Lundi, puis Kaffrine, et Tambacounda. Macky Sall va visiter des champs et communier avec ses militants dans ces régions. Son retour à Dakar est prévu jeudi prochain.
Birane Seck installé sous haute surveillance
Birane Seck, président du regroupement des chauffeurs de la région de Saint-Louis a été installé sous haute surveillance policière hier à la gare routière de Saint-Louis en présence d’une foule nombreuse. Le nouveau président a délivré un message de paix. «Je tends la main à tout le monde. Nous devons faire en sorte que les chantiers qui vont être engagés dans ce sens puissent aboutir», a-t-il dit devant une foule acquise à sa cause avant de rendre un vibrant hommage à ceux qui se sont battus à ses côtés pour obtenir gain de cause.
Discordance dans l’opposition
En réunion hier soir pour faire les derniers réglages, Malick Gackou, Mamadou Diop Decroix, Oumar Sarr se montrés très radicaux. Ils estiment qu’il faut rejeter l’itinéraire proposé par le Préfet de Dakar et faire face au régime de Macky Sall. Depuis 2012, ragent-ils, le pouvoir ne fait qu’interdire l’expression d’un droit constitutionnel. En conséquence, il faut faire face au prix de leur vie. Apparemment très remonté contre le régime, le président du Grand Parti a été l’un des plus radicaux.
Discordance dans l’opposition
Lors des deux réunions tenues au domicile de Mamadou Diop et Decroix et Celui de Gakou, il n’y a pas eu d’entente entre les différents responsables. Mamadou lamine Diallo, Pape Diop, Abdoul Mbaye, Ousmane Sonko, Mouth Bane ont appelé au respect de l’itinéraire arrêté par le préfet de Dakar qui consiste à marcher de la Place de l’Obélisque à la Rts. Au finish, les leaders vont se retrouver ce matin pour prendre la décision finale. Quoi qu’il en soit, les différents leaders ont convenu de prier ensemble à la Grande Mosquée de Dakar avant de se rassembler devant la Rts.
Déjà plus de cinq mille signatures
Les Jeunesses pour la démocratie et le socialisme (Jds) poursuivent leur opération pour obtenir 200.000 signatures dans le but d’exiger le départ des ministres socialistes du Gouvernement. Hier Babacar Diop et ses amis se sont rendus à Dalifort chez Idrissa Seck. Ce dernier a battu le rappel des troupes socialistes. Sur place, 1500 personnes ont signé la pétition portant à plus de cinq mille le nombre de socialistes ayant approuvé le projet. Les Jds seront à Mbacké le weekend prochain. Elle ambitionne au 31 décembre de boucler les 200.000 signatures pour inviter la direction du Parti à en tirer les leçons. Par ailleurs, Babacar Diop et Cie promettent d’organiser une journée nationale de al dignité du Parti pour rendre hommages aux pionniers Léopold Sédar Senghor, Ibrahima Seydou Ndao, Mamadou Dia qui ont incarné ces valeurs.
Campagne agricole
A quelques jours des premières récoltes dans le monde rural, la campagne agricole qui s’annonce a été abordée en Conseil des ministres. Le Premier ministre Mahammed Boun Abdalah Dionne a axé sa communication sur la situation du secteur agricole et le soutien apporté par le président de la République au monde rural. Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural Papa Abdoulaye Seck a rendu compte du déroulement de la campagne agricole 2016-2017.
Projets de loi
Lors du Conseil des ministres, des textes qui seront soumis à l’Assemblée nationale en vue d’une approbation ont été adoptés. Le Conseil des ministres a adopté le projet de loi relatif aux services de renseignements de même que le projet de loi portant loi d’orientation sur les Zones économiques spéciales (ZES). Le projet de loi portant dispositif d’incitations applicables dans les Zones économiques spéciales (ZES) a été aussi adopté.
Ag syndicat du Trésor
Demain samedi, les travailleurs de l’Administration du Trésor devront élire un nouveau bureau. En effet, ils tiennent l’Assemblée générale du Syndicat unique des Travailleurs du Trésor le samedi 15 octobre à la Chambre de Commerce, d’industrie et d’Artisanat de Dakar (CCIAD). D’après leur communique, après présentation, discussion et adoption des différents rapports (moral, d’activités et financier), les membres procéderont à l’élection et à l’installation du nouveau bureau.
Abdoulaye Fofana Dia vulgarise les réalisations de Macky Sall
A quelques mois des législatives de 2017, le coordonnateur du Groupe de réflexion et d’action «Sénégal Horizon 2025» Abdoulaye Fofana Dia est descendu sur le terrain pour mobiliser les troupes, accompagner Mansour Faye pour le triomphe du président Macky Sall. Hier, au sortir d’une assemblée générale tenue à Saint-Louis, il a invité ses militants à descendre davantage sur le terrain pour vulgariser les réalisations du chef de l’Etat Macky Sall dans la ville, dans le reste de la région et du pays. Il a magnifié la construction de la digue au niveau de la Langue de Barbaries pour amoindrir les effets néfastes de la furie de la mer, le Programme de Développement Touristique (Pdt) qui va désengorger Guet- Ndar. Il a aussi invité les militants à s’inscrire sur les commissions pour être parmi les premiers à disposer de la carte d’identité biométrique Cedeao. Le coordonnateur du Grash, par ailleurs directeur de l’Appui Médicosocial (Dams) au niveau de la Direction Générale de l’Action Sociale (Dgas), travaille pour le triomphe de l’Apr aux prochaines joutes électorales.
Le Front pour la défense du Sénégal/Mankoo wàttu Senegaal a décidé de braver toute interdiction par les autorités étatiques de sa marche prévue le vendredi 14 octobre 2016.
L’opposition sénégalaise est décidément prête à tout sacrifice pour tenir sa marche de protestation prévue demain vendredi 14 octobre à Dakar. La conférence des leaders du Front pour la défense du Sénégal/Mankoo wàttu Senegaal (FDS/MWS) a fait face à la presse hier au siège du Grand Parti sis à Dakar, pour manifester toute sa détermination à braver une quelconque interdiction préfectorale.
‘’Par la grâce de Dieu, le 14 octobre, à partir de 15 heures, la conférence des leaders du Front va organiser sa marche nationale et internationale pour la défense des libertés, de la démocratie et de la protection des ressources naturelles. Nous allons marcher quoi qu’il advienne’’, a prévenu d’un ton ferme Malick Gackou, leader du GP.
Dans la même veine, le coordonnateur du FDS/MWS a invité les Sénégalais à ne pas tomber dans le piège du régime qui tente par tous les moyens, d’empêcher une forte mobilisation des citoyens le jour de la marche. C’est pourquoi il a lancé un appel au peuple sénégalais et à toutes les forces vives de la nation à venir participer à cette marche, dans le calme et la sérénité.
‘’Depuis hier (NDLR : avant-hier), il y a eu beaucoup d’intoxication relativement à la marche. Nous voulons dire aux Sénégalais que nous allons marcher de la place feu Doudou Ndiaye Coumba Rose, devant la RTS, à la place Washington devant le ministère de l’Intérieur, en passant par les avenues Malick Sy, Blaise Diagne et Jean Jaurès’’, a-t-il déclaré.
‘’Il y a trop de contrevérités dans ce que dit Frank Timis’’
Par ailleurs, les leaders de Mankoo wàttu Senegaal sont largement revenus sur la récente sortie de Frank Timis qui menace de les traduire en justice. A travers cette sortie d’ailleurs, ils soutiennent que le patron de Petro-Tim Limited met à exécution les menaces du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne d’emprisonner les opposants.
‘’Le Premier ministre avait menacé d’envoyer l’opposition en prison. Frank Timis s’est chargé de le faire. Mais nous voulons dire que nous n’avons pas peur d’aller en prison et de mourir pour la patrie. Nous sommes prêts à laisser nos vies pour la défense du Sénégal’’, a souligné l’ex-numéro 2 de l’Alliance des forces du progrès (AFP).
Pour sa part, le leader de Tekki, Mamadou Lamine Diallo, a lu un mémo fait par le Front et intitulé : ‘’la gouvernance du pétrole et du gaz en question : quand Frank Timis sort du bois pour afficher sa carence et son mépris des Sénégalais’’.
Dans ce document, les leaders estiment que F. Timis ne maîtrise pas ce dossier. ‘’Il y a trop de contrevérités dans ce qu’il dit. C’est manifestement un paravent ! Les questions posées par le FDS/MWS restent sans réponse. Nous attendons la réponse du Président Macky Sall sur les deux questions à savoir : que fait sa famille dans ce dossier et pourquoi n’a-t-il pas défendu au mieux les intérêts de la nation ?’’
Le patron de Timis corporation, poursuivent-ils, n’a pas beaucoup appris aux Sénégalais par rapport à ce dossier. ‘’Il met en avant son arrogance et sa prétendue richesse pour impressionner les Sénégalais. Nos compatriotes doivent apprendre à faire la différence entre les investisseurs et entrepreneurs et les chasseurs de rentes.’’
Loin d’être impressionnés, ils ajoutent : ‘’la plainte qu’il brandit ne doit pas nous distraire dans l’exécution de notre plan d’actions. Nous ne pouvons pas considérer l’interview d’un soi-disant homme d’affaires se présentant comme le boss de cette affaire comme étant la réponse du Président Macky Sall’’.
La conférence des leaders du FDS/MWS, sur la base des informations qu’ils détaillent dans le mémo, souligne que ‘’Timis corporation aurait dépensé moins de 3,4 millions de dollars pour se retrouver avec 135 milliards de m3 de gaz naturel, soit au moins 600 milliards de F CFA’’.
Ce, disent-ils, ‘’parce que le Sénégal, le 3 juillet 2014, a renoncé à son droit de préemption au profit de la nébuleuse de Timis corporation et parce que sans doute Aliou Sall, le frère du président de la République, est lié à cette affaire’’.