L'affaire Ndiaga Diouf du nom de ce nervi tué à la mairie de Sacré Coeur-Mermoz refait surface. Si on en parle c'est parce que le député socialiste, cité dans cette affaire, est convoqué, ce jeudi au Palais de justice Lat Dior. Face à la presse, hier, Barthélémy Dias a clairement indiqué :
"Je suis cité pour comparaître devant le tribunal correctionnel de (Ndakaaru) dans l'affaire de la fusillade de Mermoz Sacré coeur. J'avais déjà indiqué à mes collègues députés que cet évènement s'est passé avant mon accession à l'Assemblée nationale et, qu'à ce titre, je souhaiterais qu'on lève mon immunité parlementaire pour que j'aille répondre à la justice et pouvoir dire ma part de vérité".
Mais, regrette M Dias "ce que je déplore aujourd'hui c'est que c'est comme s'il y a une volonté de solder des comptes".
… Ce jeudi dans l'affaire…
Selon lui, cela fait 5 ans que cet évènement s'est passé et toutes ces années, les gens avaient oublié ce dossier. Aujourd'hui, fait-il remarquer :
"À la veille d'enjeux que tout le monde connaît, il y a une volonté manifeste de certains acteurs politiques de m'isoler parce que considérant que je ne vais pas participer à des enjeux électoraux".
Il insiste : "Je voudrais dire que l'ancien régime qui était là avait tout fait pour que je ne participe pas à l'élection de 2012. Ils l'ont réussi mais, ils sont partis. Donc, je voudrais simplement dire que pour l'actuel régime, ceux qui pensent qu'en cherchant à m'isoler ils vont se maintenir au pouvoir pour un second mandat sont en train de faire fausse route".
M. Dias renchérit : "Je voudrais dire aux uns et aux autres que si le droit est dit, je sortirais victorieux de ce combat. Parce qu'aujourd'hui c'est un combat lâche et malhonnête".
… Ndiaga Diouf
Se justifiant, M. Dias reste convaincu que "ce qui s'est passé à la mairie de Mermoz Sacré Coeur n'était pas une soirée dansante, c'était une attaque à main armée et je me suis défendu".
"Je considère que j'ai été lâchement attaqué et c'est ma vie qui était en péril. Je voudrais surtout dire à l'endroit de certains responsables aussi bien du Parti socialiste que de l'Apr, que la justice (sunugaalienne) n'est pas une coordination de l'Apr encore moins une section du Parti socialiste. Ce dossier est un dossier politique", a tonné Barth.
Et de conclure : "C'est la politique qui m'a mis en prison et c'est la politique qui m'a sorti de prison et aujourd'hui c'est pour des raisons politiques que certains considèrent qu'ils peuvent instrumentaliser la justice. Je vais répondre à la justice parce que je suis convaincu que si les magistrats disent le droit, je sortirai vainqueur de ce combat".
L'Assemblée nationale a procédé hier, vendredi 14 octobre, au renouvellement de son bureau, à l'occasion de sa session ordinaire unique. Pour l'exercice de l'année 2016-2017, le groupe parlementaire de l'opposition, notamment les "libéraux et démocrates" est dirigé par la responsable libérale Aïda Mbodj en remplacement à Modou Diagne Fada, toujours membre dudit groupe. A noter par ailleurs que les parlementaires Maguette Diokh et Samba Diouldé Thiam remplacent respectivement Barthélémy Dias et Imam Mbaye Niang aux postes de secrétaires élus, après leur démission.
Réclamé l'année dernière en vain, le groupe parlementaire "les libéraux et démocrates" est passé, pour l'exercice de l'année 2016-2017, entre les mains de la libérale Aïda Mbodj.
En effet, la responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds), pressentie au dit poste l'année dernière par le Secrétaire national du Pds, Abdoulaye Wade, vient de remplacer son ex-camarade de parti, Modou Diagne Fada. Celui-là même qui a créé sa propre formation politique dénommée Les démocrates réformateurs (Ldr/Yessal), après son exclusion du parti de l'ancien président de la République.
Ainsi, l'opposition, qui avait quelque peu perturbé les premières séances plénières de l'Assemblée nationale, tout au début de l'exercice 2015-2016, vient d'obtenir gain de cause. Cela, après que Modou Diagne Fada a clairement signifié son souhait de démissionner de la tête du groupe de l'opposition qu'il avait occupé depuis le début de la 12ème législature.
Toutefois, le patron du Ldr/Yessal reste toujours membre du groupe parlementaire de l'opposition. Ainsi, la "lionne du Baol" pourra se consoler avec ce poste longtemps réclamé, après qu'elle a été démise de ses fonctions de Présidente du conseil départemental de Bambey, pour cumul de fonctions électives.
Autre changement noté lors de cette session unique de l'hémicycle, c'est le remplacement de Barthélémy Dias, député socialiste et d'Imam Mbaye Niang, de Bess Du Niak, des postes de Secrétaires élus. Ces derniers, démissionnaires de leur fauteuil ont été suppléés par Maguette Diokh et Samba Diouldé Thiam.
Ainsi, la liste des Secrétaires élus se présente comme suit :
Samba Diouldé Thiam, Yaye Awa Diagne, Papa Diallo dit Zator Mbaye, Mously Diakhaté, Maguette Diokh, et enfin Aminata Gueye. A noter par ailleurs qu'aucun changement n'a été opéré au niveau des Vices-présidents. Awa Gueye (1e), Moustapha Cissé Lô (2e), Abdou Mbow (3e), Aminata Mbaye (4e), El Hadj Mansour Sy (5e), Yetta Sow (6e), Abdoulaye Mactar Diop (7e), et enfin Ndèye Lucie Cissé (8e), gardent jalousement leur poste au niveau de cette 12ième législature.
Aïda Mbodj, député du PDS : "C'est la première fois que le Sénégal capitalise la nomination d'une femme présidente de groupe parlementaire"
"Je l'avais déjà dit, il n'y a jamais eu de séparation de pouvoir et le président vient de le confirmer. Je pense qu'ils se sont ressaisis pour rétablir ce qui devait l'être depuis l'année dernière. Cela participe au maintien de l'ordre. Donc, nous ne pouvons que remercier le Bon Dieu, mais aussi remercier le président Abdoulaye Wade qui, depuis le début, malgré les différents soubresauts, est resté constant en me désignant comme la présidente du groupe parlementaire des libéraux et démocrates. Au delà de tout, il faut voir ce que gagne le Sénégal par rapport à cela. Parce qu'avec la loi sur la parité, on a l'habitude de parler de démocratie. Si nous sommes félicités par les grands de ce monde, tel que Obama et autres, c'est par rapport à la parité. Mais, aujourd'hui aussi cette nomination marque l'avènement de nouvelles éloges, et de nouvelles considérations pour le Sénégal. C'est une nouvelle page de l'histoire politique du Sénégal dans le cadre de la marche des femmes par leur participation au niveau des instances de décision. C'est la première fois que le Sénégal capitalise la nomination d'une femme présidente de groupe parlementaire.Pour mon prédécesseur, Modou Diagne Fada, je pense qu'il n'y a rien à dire sur lui. Je n'avais rien à dire sur lui. Depuis l'année dernière, il y avait une crise qui avait été installée depuis sa nomination. Nous avons toujours décrié cela. Maintenant que cette crise a été résolue, je n'attends pas maintenant pour lui dire quoi que se soit. C'est un collègue. Il est resté dans le groupe des libéraux et démocrates. Donc, je ne peux rien dire la dessus".
Inauguration du péage
Initialement prévue aujourd’hui, l’inauguration du tronçon Diamniadio-Aidb- Sindia a été reportée au lundi 24 octobre prochain. La raison, c’est que le chef de l’Etat qui devait couper le ruban se trouve à Lomé à la capitale togolaise où il participe à un sommet de l’Union Africaine. Ainsi, lundi prochain, Macky Sall va procéder à l’inauguration de ce tronçon. Eiffage va se charger d’exploiter le tronçon Diamniadio-Aibd et celui de Aibd-Sindia à l’Etat du Sénégal de l’exploiter le temps de trouver une structure dédiée. Aussi faut-il rappeler que même sur le tronçon géré par l’Etat, c’est Eiffage qui s’occupe de l’entretien.
Eiffage renonce à 800 Fcfa
Eiffage qui réclamait 3000 Fcfa pour le tarif global a revu à la baisse le montant en défalquant 800 Fcfa. Ainsi, pour emprunter le péage à partir de Diamniadio, l’usager devra débourser 800 Fcfa pour rallier l’Aéroport International Blaise Diagne et payer la même somme pour se rendre à Sindia. A partir du 24 octobre prochain, ce sera opérationnel au grand bonheur des usagers.
Cinq milliards pour les législatives
Fini les supputation autour d’un éventuel report des législatives prévues courant 2017 surtout après la sortie de Djibo Ka appelant au couplage de la présidentielle et des législatives en 2019. Une source qui a pu feuilleter le projet de loi des Finances initiale 2017 déposée à l’Assemblée nationale, confie que le Gouvernement a prévu plus de cinq milliards Fcfa pour l’organisation des élections en 2017. Autrement dit, les législatives se tiendront à date échue. Beaucoup pensaient que la sortie du leader de l’Urd qui a rejoint la mouvance présidentielle était un ballon de sonde pour voir la réaction de l’opinion. Heureusement d’ailleurs pour le Sénégal qui échappe à un contentieux électoral lourd de conséquences. En réalité, selon nos radars, la mouvance présidentielle ne se fait pas de soucis pour remporter l’essentiel des sièges dans les départements. Seuls Ziguinchor, Dakar, Guédiawaye, Pikine et Mbacké troublent le sommeil du pouvoir, dit-on.
20 milliards contre le terrorisme
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et surtout la présence de velléités dans notre pays avec des loups solitaires, l’Etat a mis les bouchées doubles. Non seulement,il a fait adopter au dernier conseil des ministres un projet de loi sur le renseignement, mais il a prévu des moyens colossaux pour lutter avec efficacité contre le terrorisme. Ainsi, d’après nos informations, le budget du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique passe de 76 à 133 milliards. Dans ce magot, dit-on, 20 milliards sont prévus uniquement pour faire face à la menace terroriste dans la sous région.
Ameth Amar soulage Golléré
Les populations de la commune de Golléré (Podor) ne remercieront jamais assez le richissime industriel Ameth Amar. Et pour cause, le patron de Nma Sanders leur a enlevé une épine du pied en leur offrant une ambulance médicalisée. C’est hier que le centre de santé de Golléré a étrenné son ambulance qu’il a reçu des mains du ministre de la Santé, Pr Awa Marie Coll Seck, lors d’une rencontre organisée à cet effet et au cours de laquelle les postes de santé de Marssasoum (Sédhiou) et de Djimbe (Bakel) ainsi que l’hôpital Dalal Jamm ont bénéficié d’une ambulance. Le Pr Awa Marie Coll Seck a magnifié le geste de Ameth Amar en faveur des populations de Golléré d’autant plus que c’est la cinquième ambulance qu’il vient d’offrir ainsi à cette commune située dans le département de Podor. Selon nos radars, l’attention et la grande générosité que le boss de Nma Sanders à l’égard de la commune dirigée par Mamoudou Dème s’explique par le fait que ses deux épouses sont originaires de cette localité.
Macky à Ndioum
Le maire de Ndioum, Cheikh Oumar Anne, et l’élite de la ville, à leur tête Thierno Khassirou Madany Tall, représentant de la famille Omarienne dans le Fouta, se préparent à accueillir, Macky Sall le 26 Novembre prochain à l’occasion de la célébration de la journée de l’élevage. Marabouts, imams, chefs de quartier, notables, conseillers municipaux, responsables des groupements de femmes et des jeunes s’étaient donné rendez-vous hier au domicile du chef religieux pour se féliciter de l’honneur que leur a fait le Président Macky Sall en choisissant de convoquer tout ce que le Sénégal compte comme éleveurs et acteurs du secteur de l’élevage dans leur ville. Ndioum va accueillir le Président Macky Sall comme cela n’a jamais été vu dans l’histoire du pays.
Le voleur de Me Babou
Décidément, il y en a qui ont une pierre à la place du coeur. Et le voleur qui a osé chiper à l’avocat Me Abdoulaye Babou son téléphone, est sûrement dans ce lot. Attristé par le décès de sa regrettée épouse, feue Adja Deguene Chimère Diallo Babou, décédée dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, Me Babou a été victime du pickpocket qui a profité des moments d’inattention de l’avocat pour lui voler son téléphone portable. C’est bien plus tard que le juriste s’est rendu compte du forfait. Fort heureusement, il eu la chance de récupérer sa puce téléphonique hier.
Rue El hadj Maguette Diop
Les autorités municipales de Thiès ont eu l’ingénieuse idée d’honorer les personnalités qui se sont le plus illustrées dans leur cité en baptisant à leur nom certaines rues. Après la place Mamadou Dia, elles vont honorer un autre enseignant qui a formé plusieurs générations. Une rue située au quartier Randoule`ne Sud (Nietty Caads) va porter désormais le nom de El hadj Maguette Diop. La cérémonie d’inauguration est prévue cet après midi devant le domicile familial du défunt et sera présidée par le maire de Thiès Ouest, Aliou Sow, en présence de la famille et de plusieurs amis et proches de la famille du parrain.
Coulisses de la marche de l’opposition C’était croustillant les coulisses de la marche de l’opposition qui a viré à une intifada entre les militants de l’opposition et les forces de l’ordre positionnées à toutes les rues, de la place de l’obélisque au ministère de l’Intérieur. Il y a un groupe de policiers vêtus de tenues anti-émeutes. Les populations de la Médina ont renoué encore avec les violences politiques. Les lacrymogènes ont tonné et les quartiers pollués par une odeur acre des grenades. Les menuisiers et les mécaniciens qui se trouvent à côté de la Rts ont également connu une après-midi chaude. Les policiers ont largué plusieurs grenades dans les ateliers asphyxiant les apprentis. L’air était irrespirable. Il a fallu recourir à des techniques rudimentaires pour ne pas s’évanouir. Les menuisiers ont allumé des journaux et en quelques minutes les gens se bousculaient pour inhaler la fumée.
Un policier pris à partie par ses collègues
Lorsque la marche a dégénéré hier, les policiers se sont montrés féroces en balançant des grenades lacrymogènes à tout va et en brutalisant les manifestants. Un policier en civil l’a appris à ses dépens. En civil, le flic qui avait infiltré la masse s’est retrouvé entre les griffes de ses collègues. Il a été malmené pendant une dizaine de minutes avant qu’il ne crie de toutes ses forces qu’il appartient à la Police. C’était déjà tard, parce que le mal est fait. Atteint dans son honneur, le flic en civil qui arboré un tee-shirt du Grand Parti, a proféré des insanités sur ses collègues avant de se fondre dans la foule.
Préfet de Dakar et Commissaire
Le Préfet de Dakar et le commissaire central de Dakar, Diaré Sène n’ont pas attendu longtemps pour expliquer les causes de la violence qui a émaillé la marche de l’opposition. Face à la presse, ils ont déclaré que tout le dispositif nécessaire était mis en place pour que la marche se déroule dans de bonnes conditions sans débordement. Selon le Préfet de Dakar, certains responsables du Front Mankoo Watt Senegaal étaient d’accord lorsqu’il a modifié l’itinéraire proposé par l’opposition. Par contre, d’autres voulaient braver l’interdiction de marcher au-delà de la Rts. L’autorité préfectorale rappelle que même si les libertés constitutionnelles sont acceptées, il ne faut pas perdre de vue que nous sommes dans un Etat de droit. Si tout le monde respect e les lois et règlements, il y aura la paix. Le commissaire est revenu en détails sur le dispositif mis en place. A l’en croire, la réaction des forces de l’ordre est suscitée par le comportement des manifestants.
Déclaration de Mànkoo Wattu Senegaal
Le front Mankoo Wattu Senegaal bande les muscles et met en garde le Président Macky Sall. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, Malick Gackou et ses amis préviennent le chef de l’Etat que rien ne sera plus comme avant. Selon les leaders du Front, la date d’hier marque un tournant dans la vie politique sénégalaise. Car l’opposition réunie aux côtés des organisations civiles, des mouvements citoyens et d’éminentes personnalités ont convergé vers la RTS et à l’Obélisque pour répondre massivement à l’appel du Front. Le Front félicite ses militants de Mbacké-Touba et Kaolack qui ont également battu le macadam en même temps. «Pris de panique du fait de l’ampleur de la marche», soutiennent les responsables, «le régime en place ne pouvait s’empêcher de réprimer la marche occasionnant de nombreux blessés et des arrestations. D’ailleurs les leaders sont en train de dresser un bilan exhaustif des blessés et des arrestations avant la tenue d’une réunion lundi prochain », d’après la déclaration.
Abdou Mbow se moque de l’opposition
Le porte-parole adjoint de l’Apr, Abdoul Mbow, se moque de l’opposition qui avait envahi les rues de Dakar pour dénoncer les dérives du régime de Macky Sall. Abdou Mbow se dit surpris de voir ceux qui devaient diriger la marche de l’opposition faire des déclarations à l’Assemblée Nationale. Il faisait allusion au député, Mamadou Diop Decroix qui a quitté très tôt la manifestation pour se rendre à l’hémicycle. «Ils avaient dit que la marche soit autorisée ou non, ils vont marcher sur le ministère de l’Intérieure, mais ils n’ont même pas dépassé la Rts. Cela veut dire que nous avons une opposition qui n’est pas républicaine, et qui n’est pas soucieuse du bon devenir du Sénégal», martèle le jeune responsable apériste. De l’avis de Abdou Mbow, le préfet a changé l’itinéraire et autorisé la marche pour protéger les citoyens. Mais, dit-il, «nous sommes en face de responsables qui ne sont pas courageux et qui trompent l’opinion. Ils ont tous quitté la place de l’obélisque et abandonné les enfants d’autrui avec les forces de l’ordre».
Barth convoqué…
L'affaire Ndiaga Diouf du nom de ce nervi tué à la mairie de Sacré Coeur- Mermoz refait surface. Si on en parle c'est parce que le député socialiste, cité dans cette affaire, est convoqué, ce jeudi au Palais de justice Lat Dior. Face à la presse, hier, Barthélémy Dias a clairement indiqué : «Je suis cité pour comparaître devant le tribunal correctionnel de (Ndakaaru) dans l’affaire de la fusillade de Mermoz Sacré coeur. J’avais déjà indiqué à mes collègues députés que cet évènement s’est passé avant mon accession à l’Assemblée nationale et, qu’à ce titre, je souhaiterais qu’on lève mon immunité parlementaire pour que j’aille répondre à la justice et pouvoir dire ma part de vérité». Mais, regrette M Dias «ce que je déplore aujourd’hui c’est que c’est comme s’il y a une volonté de solder des comptes».
… Ce jeudi dans l'affaire…
Selon lui, cela fait 5 ans que cet évènement s’est passé et toutes ces années, les gens avaient oublié ce dossier. Aujourd’hui, fait-il remarquer: «A la veille d’enjeux que tout le monde connaît, il y a une volonté manifeste de certains acteurs politiques de m’isoler parce que considérant que je ne vais pas participer à des enjeux électoraux». Il insiste : «Je voudrais dire que l’ancien régime qui était là avait tout fait pour que je ne participe pas à l’élection de 2012. Ils l’ont réussi mais, ils sont partis. Donc, je voudrais simplement dire que pour l’actuel régime, ceux qui pensent qu’en cherchant à m’isoler ils vont se maintenir au pouvoir pour un second mandat sont en train de faire fausse route». M. Dias renchérit : «Je voudrais dire aux uns et aux autres que si le droit est dit, je sortirais victorieux de ce combat. Parce qu’aujourd’hui c’est un combat lâche et malhonnête».
… Ndiaga Diouf
Se justifiant, M. Dias reste convaincu que «ce qui s’est passé à la mairie de Mermoz Sacré Coeur n’était pas une soirée dansante, c’était une attaque à main armée et je me suis défendu». «Je considère que j’ai été lâchement attaqué et c’est ma vie qui était en péril. Je voudrais surtout dire à l’endroit de certains responsables aussi bien du Parti socialiste que de l’Apr, que la justice (sunugaalienne) n’est pas une coordination de l’Apr encore moins une section du Parti socialiste. Ce dossier est un dossier politique», a tonné Barth. Et de conclure : «C’est la politique qui m’a mis en prison et c’est la politique qui m’a sorti de prison et aujourd’hui c’est pour des raisons politiques que certains considèrent qu’ils peuvent instrumentaliser la justice (sunugaalienne). Je vais répondre à la justice (sunugaalienne) parce que je suis convaincu que si les magistrats disent le droit, je sortirai vainqueur de ce combat».
Colobane…
Quand l’affaire Fodé Ndiaye plane sur les environs de la place de l’Obélisque. Visiblement les jeunes de Colobane n’ont pas oublié que c’est d’une manifestation de ce genre, sous 3W qu’un policier avait été molesté mortellement dans leur quartier avant que deux jeunes de la localité paient cher ce meurtre. Alors hier, les jeunes de Colobane se sont déterminés à sauver leur place mythique des affrontements entre manifestants et force de l'ordre, lors de la manifestation de Manko Wattu Sunugaal. En effet, au moment où la police bombardait les manifestants à coups de grenade lacrymogène, ces jeunes de Colobane ont bloqué toutes les issues menant dans leur quartier.
…Se barricade
Ainsi pour contrecarrer les manifestants à ne pas se réfugier dans leur fief. «Nous ne voulons aucun manifestant ici, retournez d'où vous venez. Nous ne voulons pas que la police tire dans nos maisons. On n'a rien à faire. Que personne n'entre ici», a lancé un jeune habitant de ce quartier tout près de la place de l'Obélisque. Sauf que l'assaut des policiers n'a donné aucune chance aux manifestants contraints de forcer le barrage des jeunes de Colobane. Résultats : De violents affrontements ont éclaté entre les deux parties. Et vous savez quoi, ce sont les policiers qui chargeaient les manifestants qui ont été obligés d’intervenir. Sinon, on aurait pu assister au pire.
«Mère» Macky
Voici une dame pas comme les autres. Sa physionomie laisse apparaître qu'elle ne jouit pas de toutes ses facultés. Mais ses propos disent largement le contraire. En tout cas la dame, la soixantaine, a réussi à bien animer un mini bus de la ligne 2 en provenance de Colobane. Alors que dans ce bus, les commentaires allaient bon train sur la manifestation de l'opposition, la dame sort de son mutisme. Voici ce qu'elle a dit : «Arrêtez s'il vous plaît. Soyez cohérents. On a du courant, on a de l'eau, on a de quoi manger alors il y a quoi à manifester si ce n'est leur intérêt ? C'est du cinéma ce qu'ils font ces gens-là». Et vlan ! Tous les passagers sont restés bouchebée, car surpris par cette réaction. Mais la dame n’en avait pas terminé. Elle rajoute : «Qu'est-ce qui vous a empêché d'aller marcher et vous voulez que les autres marchent. Soit vous marchez soit vous vous taisez». Loquace non ?
Ngorsi
Le président de le Rewmi s'est prononcé sur la marche réprimée de Mankoo wattu Senegaal. Et c'est pour exprimer son indignation. «Je suis animé par un sentiment de dégoût vis-à-vis du comportement du régime qui veut instaurer une véritable dictature », a déclaré Ngorsi qui regrette le fait que la police ait réprimé la marche pour réclamer la gestion transparente de nos ressources naturelles et qui, dit-il, «avait été autorisée». «Ils ont lancé des grenades lacrymogènes à des manifestants passifs, ça s'appelle de la dictature. Pas autrement», s'est désolé M Seck au micro de Actu24.net.
Accueil SMS Kaolack
Les membres du mouvement Soukhali Sine Saloum and ak Senegaal avec à leur tête El Hadji Malick Guèye Latmingué sont à pied d'oeuvre pour réserver un accueil au chef de l'Etat qui se déplacera ce lundi, à Kaolack. En tout cas, Milk a donné le ton. Dans une déclaration faite, hier, il assure que SMS sera bien accueilli. «Nous préparons l'arrivée de (SMS) a Kaolack pour lui témoigner notre soutien et notre engagement. A Kaolack, (SMS) se sentira chez lui. Ce qu'il a fait avec les bourses familiales, l'éclairage public, les forages, a été senti par les ‘Saloum saloum’», a déclaré M Guèye qui souligne qu'avec ces réalisations, ils assurent à SMS «une victoire éclatante au premier tour de la Présidentielle. Ce ne sont pas des paroles de politiques, mais des paroles basées sur ses réalisations». Selon lui, c’est sous le magistère de SMS que les cités religieuses ont été modernisées et c'est sous son régime que l'université El Ibrahima Niass a vu le jour. C’est pourquoi il estime que «personne ne peut saboter cet accueil. Nous l'accueillerons de la façon la plus solennelle. Et quand il repartira, il n’y aura plus d'opposants à Kaolack ». Une mise en garde contre ceux qui menacent de saboter la visite de SMS.
Nécro
Il n’est plus ! Cheikh Ousmane Diagne, président du Conseil supérieur de la Khadrya pour l’Afrique s’est éteint avanthier nuit. Une des plus grandes fortunes du Sunugaal dans les années 60 à 80, était également un érudit d’une dimension exceptionnelle. La communauté des croyants perd ainsi un pilier essentiel. Ce qui s’est reflété à la morgue de l’hôpital Principal où a eu lieu la cérémonie de levée du corps. Toutes les confréries confondues étaient fortement représentées, il y avait aussi les officiels, les parents, amis, proches. En somme un microcosme sunugaalien pour rendre hommage à ce Cheikh de la tarikha Khadre. Et tous ont été unanimes à rappeler ses qualités d’homme pieux, généreux et humain. Que Dieu l’accueille dans Son Paradis.
«Free roaming»
Dans le cadre du suivi du programme «Free roaming» en Afrique de l'Ouest, une baisse est envisagée dans les tarifs des communications téléphoniques du «roaming » entre le Sunugaal et la Guinée. Et c’est dans ce cadre que le Directeur général de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), séjourne présentement à Conakry. Abdou Karim Sall, accompagné de quelques-uns de ses collaborateurs, y effectue une visite de travail. C’est pour la mise en œuvre «Free roaming» en Afrique de l'Ouest. C’est ainsi qu’hier, vendredi, ils ont rencontré la Directrice Générale adjointe de l'Autorité de régulation guinéenne, Mme Kaba. Ils ont aussi rendu une visite de courtoisie au ministre guinéen des Télécommunications, M. Diaby. Cette visite du Dg de l’Artp dans la capitale guinéenne devrait déboucher sur la signature d'un protocole d'accord entre les deux parties, renseigne un communiqué de l’Artp, en vue de la baisse des tarifs du «roaming» entre Ndakaaru et Conakry.
Inefja…
La Fondation Sonatel vole au secours de l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles de Thiès (Inefja) pour cette année académique 2016-2017. Elle a, en effet, financé entièrement les besoins en matériels didactiques spécialisés de l’Institut. La réception de ce soutien logistique et pédagogique a lieu ce vendredi dans l’enceinte de l’Inefja, en présence de l’Administratrice générale de la Fondation Sonatel Mme Aminata Fall Sidibé et devant les autorités administratives et partenaires de l’Institut. «Parce que l’Education des jeunes, particulièrement ceux en situation de handicap, est une priorité pour la Fondation Sonatel, elle accompagne depuis 10 ans maintenant l’Inefja», informe la Sonatel dans un communiqué.
…Sonatel
Ecole publique spécialisée dans la formation des enfants et des jeunes aveugles âgés de 06 à 25 ans, fondée en 1982, l’Inefja a ainsi été équipée en matériels didactiques adaptés aux techniques d’enseignements spécifiques, de tables bancs et de matelas. Notamment 10 machines Perkins, un four Thermorelief Piaf, 100 tables à cuvettes, 300 poinçons, 20 cubarithmes, 20 cubes arithméthiques (paquet de 100), 30 calculatrices parlantes, 100 tables bancs, 30 chaises visiteurs et 50 matelas. Le tout, pour une valeur de 21 millions de francs Cfa
Pluies de milliards
Parlons un peu des 5000 milliards que le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan compte bien boucler d’ici la fin de l’année, puisqu’il est à 4900 et quelques milliards de Cfa déjà. C’est pour dire que le grand argentier de l’Etat peut se frotter les mains. Hier, alors que venait juste de finir la réunion avec les Ptf (partenaires techniques et financiers), nos capteurs ont filmé une pluie de lettres sur sa table : des bailleurs qui veulent aussi signer avec le Sunugaal pour l’accompagner dans son épopée d’émergence. D’ailleurs d’ici la fin du mois d’octobre l’Union européenne va signer avec le Sunugaal une convention de subvention d’un montant de 90 millions d’euros, soit 59, 036 milliards de F Cfa. Et d’autres se bousculent au portillon. Ce qui fait dire à un des proches du ministre qu’il faut maintenant travailler pour décaisser rapidement afin de financer les projets qui vont permettre de développer le pays.
PLUIE DE GRENADES LACRYMOGENES A LA MANIFESTATION DE L’OPPOSITION : La Police bloque la marche
La marche des partis politiques de l’opposition sénégalaise regroupés au sein du Front pour la défense du Sénégal / Mànkoo wattu Senegaal qui était prévue hier, vendredi 14 octobre, n’a finalement pas eu lieu. Déployées sur les lieux dès les premières heures de la journée, les forces de l’ordre ont dispersé à coup de grenades lacrymogènes les leaders de Mànkoo wattu Senegaal et leurs militants qui avaient massivement envahi le boulevard du Général De Gaulle.
CONTROLEDU GROUPE PARLEMENTAIRE DE L’OPPOSITION : Aïda MBODJI supplée enfin Fada
L’Assemblée nationale a procédé hier, vendredi 14 octobre, au renouvellement de son bureau, à l’occasion de sa session ordinaire unique. Pour l’exercice de l’année 2016-2017, le groupe parlementaire de l’opposition, notamment les «libéraux et démocrates» est dirigé par la responsable libérale Aïda Mbodj en remplacement à Modou Diagne Fada, toujours membre dudit groupe. A noter par ailleurs que les parlementaires Maguette Diokh et Samba Diouldé Thiam remplacent respectivement Barthélémy Dias et Imam Mbaye Niang aux postes de secrétaires élus, après leur démission.
NÉCROLOGIE - DISPARITION D’EL HADJI CHEIKH OUSMANE DIAGNE : Un régulateur social s’en est allé !
El Hadji Cheikh Ousmane Diagne, a tiré sa révérence hier, matin. De nombreuses personnalités dont le président de l’Assemblée, Moustapha Niasse, étaient à la levée du corps à l’hôpital Principal. Le président supranational du Conseil supérieur de la khadrya pour l’Afrique (CSKA) était un régulateur social. Il a toujours oeuvré pour un Sénégal de paix et de justice.
NON, LE POUVOIR EN PLACE NE RESPECTE PAS SON OPPOSITION
Le président de l'UNP salue la mobilisation et la détermination de tous lors de la marche de Wattu Senegaal et appelle l'opposition à remettre ça chaque mois - L'INTÉGRALITÉ DU COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous l'intégralité du communiqué de l'UNP sur la marche de Wattu Senegaal du 14 Octobre 2016 signé par son président Moctar Sourang :
La dispersion de la marche de Wattu senegal était un plan du pouvoir qui visait à humilier des leaders de l'opposition. Agression physique, jet de lacrymogènes pour faire fuir ou faire tomber les leaders.
L'arrogance et la brutalité dont les officiers de police chargés d'encadrer la marche ont fait montre à l'endroit des leaders avant, pendant et après la manifestation le prouvent aisément.
L'UNP salue la mobilisation et la détermination de tous. Wattu a relevé le défis. L'UNP appelle l'opposition à remettre ça chaque mois. Non, le pouvoir en place ne respecte pas son opposition.
La répression des manifestations organisées par des organisations légalement constituées doit être révolue.
l'UNP dirigée par Moctar Sourang, considére notre démocratie comme un acquis irréversible arraché de haute lutte par le peuple Sénégalais sur des générations.
Le pouvoir d'hier est l'opposition d'aujourd'hui et le pouvoir actuel sera l'opposition de demain. Le pouvoir doit par conséquent apprendre à respecter son opposition.
Le préfet du département de Dakar, Serigne Babacar Kane a fait face à la presse suite à la répression de la manifestation de l'opposition sénégalaise regroupée autour de la coalition Manko Wattu Sénégal. Il est revenu en long sur le malentendu né de l'itinéraire modifié et rejeté par les manifestants.
"Il y a eu un certain nombre de confusions pour (dire) que la manifestation était interdite", a d'emblée regretté le préfet de Dakar qui déclare avoir infirmé l'opinion de sa décision, par voie de communiqué, sur l'autorisation de la marche. Il informe aussi avoir reçu la première déclaration de marche le 20 septembre dernier. "J'ai pris un arrêté pour modifier l'itinéraire. On a demandé aux autorités de police de prendre les dispositions pour l'exécution de cet arrêté", précise-t-il au sujet de la manifestation qui en théorie, devait se tenir de 15h, au départ de la Place de l'Obélisque pour se terminer au rond-point RTS, à 18h.
Un itinéraire modifié, qui, selon le représentant de l'État, "leur permettait de dire qu'ils avaient à dire". Malgré tout, regrette-t-il, "ils ont persisté à maintenir leur itinéraire de départ. Ils sont allés au-delà de ce qui est autorisé, c'est ce que la police a réprimé", justifie Serigne Babacar Kane, face à la presse.
Toutefois, reconnait-il, "La marche est une liberté consacrée par la constitution, mais encadrée par les lois et règlements en vigueur".
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"UNE OPPOSITION QUI N'EST PAS RÉPUBLICAINE…"
Abdou Mbow, vice-président à l'Assemblée nationale
Les leaders de la marche ont fui. C'est ce que fait savoir Abdou Mbow, vice-président à l'Assemblée nationale. "Je suis surpris de voir ceux qui devaient diriger la marche faire des déclarations ici à l'Assemblée. Surpris de voir tous les leaders de l'opposition ici, en l'occurrence Decroix, Aida Mbodji. Alors que normalement les choses se passent à la place de l'Obélisque", a déclaré le député Abdou Mbow.
Il poursuit : "Les opposants avaient dit, que la marche soit autorisée ou non, ils vont marcher sur le ministère de l'Intérieur et ils n'ont même pas dépassé la Rts, ce qui veut dire que nous avons en face de nous une opposition qui n'est pas républicaine, et qui n'est pas soucieux du bon devenir du Sénégal. Quand on était dans l'opposition on faisait des rassemblements à la place de l'Obélisque. Si on veut faire des dénonciations et des réclamations, on n'a pas besoin de dire qu'on marche vers le ministère de l'Intérieur, parce que la démocratie voudrait que ceux qui veulent marcher marchent, mais aussi que ceux qui doivent vaquer à leurs occupations, le fassent librement. C'est pourquoi j'avais dit que l'Etat avait pris toutes ses responsabilités pour que force reste à la loi, car la marche a été autorisée, mais selon un itinéraire bien précis", dit-il.
"Cette marche c'est un échec pacque l'opposition n'était pas prête à marcher, car ils pensaient que le pouvoir allait interdire la marche. Ils n'ont pas pu mobiliser la population sénégalaise, car se trouvant toujours dans des salons climatisés pour faire des déclarations", critique encore le vice-président à l'Assemblée nationale.
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DES POLICIERS MALMÈNENT UN MANIFESTANT
Marche du Front pour la Défense du Sénégal/Mankoo Wattu Senegaal
Regardez comment des policiers brutalisent et malmènent un manifestant à la place de l’Obélisque lors de la marche du Front pour la Défense du Sénégal/Mankoo Wattu Senegaal.