La bataille pour la transparence et la bonne gouvernance entamée par le leader de Pastef est loin de se terminer. Après l’affaire Petro Tim, Ousmane Sonko annonce des révélations sur le zircon. Il l’a fait savoir, ce week-end à Thiès, lors de l’assemblée générale d’implantation de la coordination départementale de Pastef.
THIES - Le chef de file de Pastef n’entend pas s’arrêter dans ses révélations, malgré les menaces qui pèsent sur lui. Ousmane Sonko promet de faire encore des révélations. Mais, cette fois-ci, sur l’exploitation du zircon au Sénégal.
L'ex-inspecteur des impôts et des domaines - qui s'exprimait lors de l'assemblée générale d’implantation de la coordination départementale de Pastef à Thiès - a vivement condamné la confusion sur la situation du pays entretenue par les gouvernants. Selon lui, contrairement à ce que l’on dit, le Sénégal n’est pas pauvre. «Les échecs successifs pendants 56 ans nous ont plongés dans des situations où l’on parle que le Sénégal fait partie des 25 pays les plus pauvres du monde. Ce qui est anachronique, parce que le Sénégal a des ressources extraordinaires. Il a des ressources minières qui sont pillées, des ressources qui sont exploitées et sorties du pays, sans qu’on ne le sache, ni qui en bénéficie. Et c’est le cas du zircon qui est exploité d’une façon nébuleuse dans ce pays, quand on sait que nous sommes le troisième pays producteur mondial de zircon, et personne ne peut nous dire, ce qu’on y gagne», a déclaré M. Sonko.
Et pour sortir le pays de toutes ces «nébuleuses», le leader de Pastef propose "une nouvelle approche politique qui ne rime plus avec des rassemblements politiques, où les leaders politiques viennent faire des promesses démagogiques et s’en aller". "Nous voulons, aujourd’hui, que l’action politique soit recentrée au cœur des citoyens sénégalais", a souhaité Ousmane Sonko.
Pour le patron de Pastef, "il y a un problème de leadership et de vision politique fondée sur le patriotisme". A l’en croire, on devrait avoir une action politique qui privilégie l’intérêt national et le peuple sénégalais. "Ce qui est le contraire de ce qu’on voit, aujourd’hui, où l’économie est détenue à plus de 80% par les intérêts étrangers, et on attribue plus de 80% des marchés publics à des multinationales étrangers, au détriment de nos capitaux nationaux", a-t-il indiqué.
«Ce n’est plus si évident de se débarrasser facilement de quelqu’un»
M. Sonko a également annoncé le dépôt une plainte dans les jours à venir. "L’opposition va déposer une plainte contre la prévarication et la gestion nébuleuse de nos ressources naturelles. Notamment, le pétrole, dans lequel on a cité le petit-frère du président de la République. Voilà quelqu’un qui, au début, s’est livré à des dénégations tous azimuts, et pour ne pas gêner son frère, dit-il, il a préféré démissionner", a affirmé le leader de Pastef.
Interpellé sur d’éventuelles craintes pour sa vie. Ousmane Sonko a déclaré : "Nous pensons que l’Afrique a raté le virage, lorsque qu’on s’est laissé dépouiller de ces hommes de valeurs, comme Lumumba, Sankara, entre autres. Aujourd’hui, 56 ans plus tard, si une génération politique naît, grandit progressivement, cela veut dire que les grandes idées et les grands hommes ne meurent jamais. Ceci pour dire que le temps de ces hommes de valeurs qui ont été assassinés est révolu avec la diversité médiatique et l’éveil des consciences citoyennes, entre autres. Ce n’est plus si évident de se débarrasser facilement de quelqu’un".
"Je considère que nous pouvons avoir notre divergence. Nous avons en face de nous des gens qui n’hésitent pas à utiliser des méthodes non conventionnelles, mais de là à penser que ça peut aller à l’au-delà, sans l’occulter et sans l’écarter, nous ne tomberons pas dans cette paranoïa. Car nous considérons qu’aujourd’hui, la peur est de l’autre côté, nonobstant le fait qu’ils détiennent le pouvoir. Mais, les réactions de panique ont tout montré", a renchéri le président de Pastef.
Réagissant à la marche organisée par l’opposition vendredi dernier, Ousmane Sonko dit n’être point surpris de la réaction de l’Etat. Selon l'ex-inspecteur des impôts et des domaines, "cette marche est une grande réussite". Et de s'expliquer : "D’abord, depuis 4 ans, le pouvoir de Macky Sall, qui a essayé d’instaurer, très tôt, un rapport de force, avec toute velléité contestataire, dont l’une des illustrations, est l’interdiction systématique de toute manifestation, a paniqué". "Ce pouvoir a tout fait pour annihiler les libertés dans ce pays. Le seul fait qu’on ait pu imposer un rapport de force et avoir une autorisation de marcher, c’est une grande victoire, et cela a créé la panique du côté du camp du pouvoir", a indiqué M. Sonko.
«C’est le point de départ d’une série de manifestations»
A l'en croire, "ceci est le premier pas d’une réorganisation et d’une réappropriation de ses droits par l’opposition". "Si Macky Sall pense qu’il peut faire le vide et qu’on aurait pas d’opposition, utilisant tantôt une juridiction politique comme la Crei, attaquant les leaders politiques sur leur vie privée et leur profession, nous lui disons qu’il se trompe", a asséné le président de Pastef.
D'ailleurs, il souligne que "Macky Sall a même créé les conditions de réorganiser l’opposition". "L’opposition va reprendre tous ses droits. Donc, il n’a qu’à assumer ses responsabilités, s’il pense pouvoir gouverner ce pays par la répression, et par une tentative d’imposer une loi de fer", a-t-il soutenu.
Pour lui, "la marche aurait pu réussir, si le gouvernement n’avait pas paniqué pour, de manière disproportionnée, avec des moyens dignes d’un régime fasciste, disperser la foule qui manifestait pacifiquement". "Le gouvernement, voyant la foule s’agrandir, a eu peur qu’on puisse délivrer notre message. C’est pourquoi ils se sont empressés d’utiliser, malheureusement, ces manières indignes d’une démocratie du 21e siècle. C’est le point de départ d’une série de manifestations", a avancé Ousmane Sonko.
"Nous allons mener ces combats jusqu’à la fin du mandat du Président Macky Sall. Nous ne laisserons pas la situation pourrir, pour ensuite venir jouer au sapeur-pompier. C’est maintenant que les Sénégalais doivent prendre leur responsabilité et exiger la transparence, parce que c’est inscrit dans notre Constitution. Donc, il faut que la population sache que nous ne menons pas un combat politicien, mais plutôt un combat citoyen, patriotique, et qu'elle doit participer à ce combat", a clairement dit M. Sonko.
«WATTU SENEGAAL» DIT AVOIR MOBILISE AU MOINS 15 000 PERSONNES...
Au moins 15 000 personnes. Voilà le nombre de Sénégalais que le Front pour la défense du Sénégal (Fds)/"Mankoo wattu Senegaal" dit avoir mobilisé lors de sa marche de vendredi dernier. L'information émane de la Commission communication de la plateforme de l'opposition.
C’est "avec un grand étonnement" que les membres du Front pour la défense du Sénégal (Fds)/"Mankoo wattu Senegaal disent avoir lu "dans une partie de la presse", que "la grande marche de l’opposition sénégalaise n’a mobilisé que 3000 personnes". La Commission communication de la nouvelle plateforme de l'opposition soutient, à travers un communiqué: "Cette estimation approximative ne repose sur aucun facteur objectif".
"Vu la forte mobilisation de l’ensemble des partis politiques, des mouvements citoyens, des organisations indépendantes et des citoyens tout court, pas moins de 15 000 Sénégalais ont fait le déplacement. Ces citoyens venaient de tous les départements de la région de Dakar et d’autres régions. Les forces de l’ordre qui étaient sur le terrain ont dû sentir leur faiblesse face à cette foule immense extrêmement engagée", informe ladite structure,
A en croire le Fds/"Mankoo wattu Senegaal", "déjà vers 15h 15, les populations avaient envahi l’Avenue Général De Gaulle. Les leaders qui venaient de quitter la Grande mosquée de Dakar, après la prière de vendredi, avaient du mal à accéder à la Place de l’Obélisque à cause de la foule massée sur l’Avenue. En ce moment précis, des car venus des Parcelles Assainies, de Guédiawaye, de Rufisque, des Keur Massar, Yoff de Malika, de Ouakam etc. continuaient à déverser des militants à la Place de l’Obélisque, envahie par environs 5000 personnes. Les habitants des quartiers : Ouagou Niayes, HLM, Sicap, Guele Tapée, Plateau, Derkle ont eux fait mouvement vers Colobane à pied".
«L’ordre de s’attaquer aux populations a été donné par les autorités politiques»
"Malgré les manœuvres pour bloquer la circulation routière (des dizaines de cars étaient bloqués à Pompier et vers le Port de Dakar)", l'opposition indique que "les jeunes ont réussi à rallier la devanture de la Rts occupée par prés de 10000". "Finalement, les forces de l’ordre étaient dépassées par la foule excitée. Et elles craignaient la jonction des deux foules (5000 à Obélisque et 10000 devant la Rts). A 15h 45, les forces de sécurité ont commencé à tirer sur les populations sans défense, armées de leur courage et de leur amour pour la patrie. Il faut avouer qu’il y avait une réelle volonté du pouvoir de saboter la manifestation. Les autorités ne voulaient pas que la presse nationale et étrangère, venue couvrir la marche, relaie les images de ces milliers de Sénégalais mobilisés contre le régime", renchérissent les opposants. Avant de relever : "Le préfet a autorisé la marche sur l’axe Obélisque-Rts entre 15h et 18h. Et pourtant, lorsque les manifestants se sont retrouvés à la place de l’Obélisque à 17h, ils ont été attaqués par les forces de l’ordre qui ont violé ainsi l’arrêté préfectoral".
La Commission communication de la plateforme de l'opposition affirme également qu'"il est inexact de dire que les manifestants ont forcé le barrage de la Police". "L’ordre de s’attaquer aux populations a été donné par les autorités politiques qui avaient peur de la démonstration de force de Mankoo Wattu Sénégal. Désormais, rien ne sera plus comme avant", souligne-t-elle.
Grève
Encore deux jours de perturbations dans les hôpitaux et autres structures de santé. La raison ? Les Syndicats de la santé dans l'action unitaire (2SAU), composés du Sames, Syntras, Sudtm/Fgts et de la Cnts, ont décidé de poursuivre leur deuxième plan d'actions par une grève de 48 h sur l'étendue du territoire national à compter de ce lundi 17 octobre 2016, a annoncé le Docteur Boly Diop, Sg du Sames. «Aujourd'hui, dit-il, les 2SAU ont épuisé toutes les voies de dialogue, de négociation et de médiation. Depuis 4 ans, les syndicats des 2SAU ont eu à tenir plus d'une centaine de réunions avec le ‘nguurnement’, l'Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental, le Haut conseil du dialogue social, certains chefs religieux, la société civile et la Primature». Dr Diop ne réclame, au nom des 2SAU, ni plus ni moins que la matérialisation par le «nguurnemen» des «points des différents protocole d'accord signés avec les syndicats». Et pour cela, ils «interpellent directement le président de la République pour un règlement définitif de la crise sanitaire».
Formation…
C’est le site «vosgesmatin.fr» qui donne le «xibaar» de la formation du chauffeur du ministre de la Culture et de la Communication sunugaalien par «My Company service» qui forme les chauffeurs de personnalités pour leur permettre de prévoir les dangers et être capables de conduire en toute sécurité, au quotidien comme en zone de guerre. Le training d’enfer s’est déroulé sur l’aérodrome de Mirecourt. «La voiture file à toute vitesse en faisant fi des obstacles et des piétons éventuels. Même la herse jetée sous ses roues ne l’arrête pas : il faut fuir le plus vite possible». Visez la suite…
…Top-sécurité pour…
«Au volant, Niokhor Diouf sait que ce qui n’est pour l’instant qu’une simulation, dans le décor paisible de l’aérodrome de Mirecourt, pourrait bien lui arriver un jour», écrit «vosgesmatin.fr» dans son reportage. «Et les réflexes de survie qu’il a acquis au cours de sa formation peuvent lui sauver la vie en cas de besoin», poursuit l’article qui cite aussi Christophe Gury responsable de MCS qui est l’une des «quatre ou cinq entreprises dans le monde à former des chauffeurs professionnels de personnalités». Et selon lui l’enseignement porte sur les techniques de défense essentielles, «du risque de malveillance au vandalisme jusqu’aux attaques armées. On prépare des gens qui peuvent ensuite partir sur des zones de guerre».
…Le chauffeur de Mbagnick
Il poursuit ses explications : «A ce poste, il faut préparer des itinéraires différents sur des dizaines de kilomètres dans des contextes qui peuvent aller de la simple circulation en centre-ville à ceux d’un conflit armé». Niokhor Diouf, lui, poursuit le reportage, «écoute et applique attentivement les conseils des hommes en tenue de protection renforcée qui l’encadrent. Le (Sunugaal) n’est pas plus dangereux que d’autres coins du monde pourtant le chauffeur du ministre a été sérieusement mis à l’épreuve pendant sa formation : conduite dans une voiture en feu, dégagement d’urgence, demi-tour, etc. Il a ‘beaucoup appris’, reconnaît-il. Notamment qu’au volant, il lui fallait toujours ‘tout prévoir’. Surtout l’imprévisible». Voilà donc pour Mbagnick, le ministre le mieux conduit ?
Tournée
SMS débarque dans le monde rural pour une tournée économique à vocation agricole qui démarre aujourd’hui pour finir le 20 octobre 2016. Il sillonnera les régions de Kaolack, Kaffrine et Tambacounda. Selon le service Com du Palais, «fidèle à sa politique de proximité, fondée sur l’écoute et l'échange avec les populations, le Chef de l'Etat, (SMS) envisage, pendant cette tournée, de visiter des zones de productions agricoles, mais aussi de s’enquérir de l’état d’avancement des activités du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Tambacounda, en particulier les projets du secteur hydraulique, les pistes rurales, l’électrification et les équipements». Ce déplacement permettra aussi à SMS «d’apprécier le niveau de réalisations des investissements engagés depuis 2012 dans ces localités». Mais «nak», selon le Palais, «(SMS) saisira cette opportunité pour communier avec les populations de ces régions» avant de regagner Ndakaaru le jeudi 20 octobre 2016.
Éclaireur
Restons avec cette tournée de SMS pour dire que, selon nos capteurs, le ministre Mor Ngom, président de la chambre des élus de l'Alliance pour la République (Apr), joue le rôle d'éclaireur pour le compte de "Benno bokk yakaar" (Bby), dans le cadre de la mission politique de mobilisation de ladite Coalition. A en croire nos machins, le maire de Ndangalma a déjà balisé le terrain pour "Kor" Marième Faye qui ne devrait pas marcher sur des «xaaxaam» (épines).
Grenades
«Xibaar» dakarposte.com : La famille de Mbacké Gaïndé très remontée contre le régime après les jets de grenades lacrymogènes dans le domicile de Serigne Cheikh Gaïndé. Selon ce site, vendredi dernier, on a assisté à un «remake» de la bavure policière dans la Zawya Seydi Haj Malick Sy où avait été tirée une grenade lacrymogène lors d’une manif de l’opposition contre 3W, c’était le 17 fevrier 2012. Dakarposte.com écrit que vendredi dernier, ce n’est pas que la devanture de la Rts qui a été bombardé de grenades, le domicile de l’illustre Serigne Cheikh Gaïndé Fatma sis à Sicap rue 10 a également reçu son lot de gaz lacrymogènes. Il se susurre que des manifestants de Watu Sénégal s’étaient réfugiés dans la maison de Serigne Cheikh Mbacké.
Grenades (Bis)
Que nenni balaient d’un revers de main des habitants de la demeure. «Un acte blasphématoire, indescriptible, inqualifiable. Nous nous en remettons à Allah, mais imaginez que ces éclats de gaz lacrymogènes trouvent ici nos jeunes disciples qui font du ‘wathié kamil’ tous les vendredis. Trop, c’est trop. Nous n’allons pas laisser passer. Nous allons porter plainte car beaucoup de personnes sont tombés évanouis alors que nous ne sommes pour rien dans cette marche que nous avons appris à travers les médias», fulmine Serigne Alioune Mbacké Gaïndé Mbacké joint par dakarposte.com aux fins de recouper l’information.
Jds et jeunes Ps…
Les pétitionnaires de la Jds sont arrivés ce samedi dans l’agglomération Touba -Mbacké. Babacar Diop qui n’était pas le bienvenu dans la localité a réussi tout de même à remplir la salle du théâtre de verdure de Mbacké. Mais déjà la guerre des chiffres a commencé. Pour M. Diop, pas moins de 1000 personnes toutes des militantes socialistes ont signé la pétition pour demander le retrait des ministres socialistes du «nguurnement» et la fin du compagnonnage avec Bby. L’information a été aussi démentie par Saliou Dieng, Sg des jeunes socialistes de Mbacké. «Les militants qui étaient au théâtre de verdure de Mbacké ne sont pas du Ps. C’est des gens qui étaient transportés de Touba à Mbacké pour assurer un décor. Aucune pétition n’a été acceptée ce samedi à Mbacké», explique-t-il.
…De Mbacké à…
Non sans fulminer : «La Jds n’est pas une structure du Ps, ses délibérations ne font pas foi et n’engagent pas le parti. Il peut maintenant faire signer sa pétition par d’autres personnes qu’il considère comme des militants du Ps, c’est son problème. La CA de l’union départementale avait déjà donné mandat au Sg national de poursuivre le compagnonnage avec (SMS)». Il pense que «si Babacar Diop ne peut pas se conformer aux règles édictées par le parti, il peut quitter, mais qu’il ne sème pas la confusion et le désordre dans le parti. Seuls Mame Bounama Sall, Yeya Diallo, peuvent s’exprimer au nom des instances nationales des jeunes du parti. Toute autre déclaration n’est que de l’agitation qui n’engage que son auteur».
…Couteaux tirés
Babacar Diop qui crie déjà victoire promet que le parti socialiste sera sous peu libéré des otages que sont Ousmane Tanor Dieng et ses proches. « Notre parti a pour vocation de conquérir le pouvoir et une fois libéré nous allons mettre en œuvre une grande coalition autour des idéaux socialistes pour battre (SMS) et remettre le pays sur les rails», soutient-il. Autres questions qui divisent les socialistes est le cas Barth Dias. La JDS parle de cabale politique en vue contre Barthelemy Diaz qui pourra compter sur sa structure. Pour leur part, les jeunesses socialistes de Mbacké réclament l’exclusion de Barth pour activité fractionniste. Pour Saliou Dieng leur Sg, Barth devait penser à tout sauf porter plainte contre Ousmane Tanor Dieng.
275 candidats…
Le concours d'entrée au lycée d'excellence de Diourbel se tiendra le lundi 17 et mardi 18 octobre au lycée John Fitzgerald Kennedy. Sur les 371 dossiers reçus du niveau déconcentré, seuls 275 ont été validés par la commission mise en place à cet effet. 96 ont été jugés invalides et les motifs d'invalidation notifiés aux inspecteurs d'académie. Et sur les 275 candidatures, 151 sont des filles, soit un pourcentage de 54,90% en valeur relative. Les candidats sont répartis dans 15 académies : Ndakaaru 27, Diourbel 18, Fatick 18, Kaffrine 14, Kaolack 16, Kolda 3, Louga 13, Matam 6, Pikine –Guédiawaye 50, Rufisque 14, Sédhiou 4, Saint Louis 26, Tambacounda 11, Thiès 43 et Ziguinchor 12. Les épreuves qui vont porter sur les disciplines de français, de mathématiques et de sciences de la vie et de la terre ont été construites par les inspecteurs généraux de l'éducation et de la formation sous la coordination du doyen de l'inspection générale de l'éducation et de la formation.
…Pour le lycée d’excellence…
Elles sont aujourd'hui sécurisées par la direction des examens et concours dans une cantine avec des cadenas codés. 27 surveillants sont mobilisés et répartis dans 9 salles. Quant aux correcteurs, ils sont choisis en fonction de leur compétence et de leur loyauté vis-à-vis de l'administration ; ils sont au nombre de 30 en raison de 10 par discipline. En revenant sur l'intérêt d'un tel centre, Amadou Moctar Ndiaye face à la presse hier a indiqué que «c'est la première fois qu'on œuvre pour un centre d'excellence au (Sunugaal). Pour enseigner, il faut être d'une probité morale et intellectuelle reconnue. Il faut être un professeur de lycée, il faut qu'il y ait de l'engagement de sa part, faire un don de soi.
…De Diourbel
Précision de taille, dit-il : «Le nombre d'élèves qui sera retenu, c'est 60». Amadou Moctar Ndiaye souligne toutefois que l'Inspection académique de Kédougou n'est pas présente sur la liste de candidatures parce qu'«il y avait un seul candidat qui s'était présenté à Salémata mais il s'est trouvé que ce dernier ne remplissait pas les critères liés à l’âge. Car le concerné a été déclaré des années après sa naissance». Il souligne que bon nombre de candidatures ont été recalées à cause de dossiers incomplets ou de notes qui étaient en deçà des moyennes préfixées. Car il fallait avoir une moyenne de 15 pour chaque discipline pour les classes de 4e et une moyenne de 14 pour les classes de 3e.
Ndioum…
Le maire de Ndioum, Cheikh Oumar Anne, et l’élite de la ville, avec à leur tête Thierno Khassirou Madany Tall, représentant de la famille omarienne dans le Fouta, sont à pied d’œuvre pour préparer l’accueil de SMS dans la localité, le 26 novembre prochain. En effet, estimant que le choix de Ndioum pour abriter la célébration de la Journée de l’élevage est un grand honneur pour la ville, ils ont décidé de sonner la grande mobilisation pour donner à cet évènement un succès retentissant. C’est ainsi que tous se sont retrouvés, jeudi dernier, dans la demeure de Thierno Khassirou Madany pour préparer cette visite.
…Se prépare
Marabouts, chefs de quartier, notables, conseillers municipaux, responsables des groupements de femmes et des jeunes ont décidé, la main dans la main, d’œuvrer à ce succès. Et tous de se féliciter de l’honneur que leur a fait le président SMS en choisissant de convoquer tout ce que Sunugaal compte comme éleveurs et acteurs du secteur de l’élevage à Ndioum. Ainsi, et au-delà de toutes considérations partisanes, Ndioum va - dans la tradition léguée à ses fils par les Almamies du Fouta, dont le plus illustre est Cheikh Oumar Foutiyou Tall - accueillir SMS comme cela ne s’est jamais vu dans l’histoire du pays, annoncent-ils.
RÉUNION D’ÉVALUATION DE LA MARCHE CE LUNDI, LIBÉRATION DES MANIFESTANTS ARRÊTÉS : L’opposition dans une colère noire
La réunion d’évaluation de la marche réprimée par la police, le vendredi 14 octobre, du Front pour la défense du Sénégal/Mankoo Wattu Senegaal, fera monter la moutarde au nez des opposants contre le régime de Macky Sall qui n’y est pas allé de main morte pour contrer l’opposition. Des sources dignes de foi indiquent que l’opposition ne reculera pas devant ses droits constitutionnels et entend les exercer contre vents et marées. D’ailleurs, la Conférence des leaders du Front pour la défense du Sénégal/Mankoo Wattu Senegaal, va évoquer au cours de cette rencontre, la perspective d’autres manifestations pour fustiger la mauvaise gestion du pays par le régime de Macky Sall. Par ailleurs, les cinq Les cinq manifestants de Mànkoo Wattu Senegal, arrêtés lors de la marche du vendredi 14 octobre par les forces de l’ordre, et en garde à vue à la police de Médina, ont finalement été libérés hier, dimanche, aux environs de 14h30 mn.
ANTI-MODÈLE DE LA GOUVERNANCE DES CITÉS, TERREAU DE L’ANARCHIE... : Mbour, la fournaise urbaine
Une agglomération de tous les travers. Un nom qui pourrait bien être collée à la grande cité anarchique sans nom qui prend forme du côté de la Petite côte à Mbour. Au fil des années, cette ville de normaliens, de conférences et de découvertes, a cédé la place à une véritable fournaise urbaine, valsant selon les saisons, avec les mauvais côtés du tourisme, la petite délinquance, l’anarchie et le reste de tous les maux qui sont la conséquence de la mauvaise organisation d’un projet d’un développement pour une ville. Dans ce qu’on peut désormais qualifier de territoire sans identité composé de villages superposés, la ville qui devait bénéficier de l’émergence du village de Saly, semble bloquer par l’émancipation trop rapide et voulue de ce dernier. Et comme une descente aux enfers, la ruée vers « l’or », vers cet eldorado semble avoir entraîné la chute progressive de la ville de Mbour vers un chaos inéluctable, victime surtout de sa mauvaise organisation, des tares du tourisme, l’encombrement, de l’anarchie et d’un manque d’horizons clairs.
DR MAURICE S. DIONE SUR LA REPRESSION DE LA MARCHE DE L’OPPOSITION : « C’est image hideuse de la démocratie sénégalaise »
La répression policière de la marche de l’opposition regroupée autour du Front pour la défense du Sénégal/Mankoo Wattu Sénégal, du vendredi 14 octobre dernier, «est une image hideuse de la démocratie sénégalaise». C’est le commentaire du docteur en science politique, Maurice Soudiek Dione, qui estime que cela est une anomalie dans une démocratie et un Etat de droit. L’invité de l’émission politique Objection de la radio Sud Fm du dimanche 16 octobre pense qu’il faudrait renforcer la régulation normative et celle discursive de la démocratie.
Macky se rappelle le 23 juin…
Le président de la République était hier, à la place Soweto, en face de l’Assemblée, au domicile de feu Cheikh Ousmane Diagne, le chef du Conseil supérieur de la Khadria, disparu dans la nuit de jeudi à vendredi dernier et enterré à Ngapparou vendredi. A la tête d’une forte délégation composée du Premier ministre Mohamed B. Abdallah Dionne, de la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), des ministres Mankeur Ndiaye, Amadou Ba, Mamadou Talla, Abdoulaye Daouda Diallo, de la célèbre notaire Nafissatou Diop qui est une amie inséparable de Me Dior Diagne (fille du défunt), du patron du Ps Ousmane Tanor Dieng et du président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) Babacar Touré, Macky Sall a rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu avant de louer la générosité de coeur du grand patriote Cheikh Ousmane Diagne.
… Salue la générosité de Cheikh Ousmane Diagne
Le président de la République a tenu à rappeler la générosité du défunt en déclarant que lors de la date historique du 23 juin 2011, lui et d’autres leaders de l’opposition de l’époque avaient installé leur quartier général au domicile de Cheikh Ousmane Diagne. Ce jour-là, des blessés avaient été acheminés dans la maison du défunt pour y recevoir des soins. C’est pourquoi, Macky Sall a salué son courage et sa générosité. Preuve que le défunt était d’une bonté exceptionnelle, toutes les confréries étaient représentées à son domicile pour saluer sa mémoire, mais aussi témoigner à sa famille leur compassion. D’après nos sources, à l’aube de la disparition de Cheikh Ousmane Diagne, la Première Dame s’est personnellement investie pour témoigner à «sa soeur Me Dior Diagne», absente de Dakar au moment des faits, toute son amitié. Marième Faye s’est également rendue à Ngapparu pour présenter ses condoléances. En réalité, le chef du Conseil supérieur de la Khadria était aussi un régulateur social. Il a joué, dit-on, un rôle majeur dans le rapprochement entre le Sénégal et la Mauritanie pour le retour à la paix au lendemain des événements Sénégalomauritaniens.
Macky à Kaolack, Kaffrine et Tamba
Dans le cadre de ses tournées économiques à vocation agricole, le président de la République se rend à partir d’aujourd’hui dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Tambacounda. Macky Sall va visiter des zones de productions agricoles, mais aussi s’enquérir de l’état d’avancement des activités du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (Pudc) dans ces trois régions, notamment les projets du secteur hydraulique, les pistes rurales, l’électrification et les équipements. Sur place, le chef de l’Etat va apprécier le niveau de réalisations des investissements engagés depuis 2012 dans ces localités. Il sera aujourd’hui l’hôte de Kaolack où il va visiter la Maison des hôtes de Medina Baaye, les champs de Serigne Moussa Nawel entre autres, avant de poursuivre son périple le lendemain, mardi à Kaffrine et Koungheul. Il passe la nuit à Tamba où il va inaugurer la mosquée réfectionnée avant de visiter les exploitations agricoles des hommes d’affaires, Mamadou O Sall dit Sall Banane, et feu Samba Tall. Macky Sall y séjournera pendant 24 heures avant de regagner Dakar, jeudi.
Mor Ngom en éclaireur
Le président de la Chambre des élus de l’Apr, Mor Ngom, balise le chemin au président de la République qui sera en déplacement dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Tambacounda. Le maire de Ndangalma a déjà quitté Dakar en direction du Sénégal des profondeurs. Il sévira d’éclaireur en remobilisant les élus pour faire le point sur les dispositions prises pour un accueil chaleureux en faveur du chef de l’Etat. Il sera à Kaolack, Kaffrine, Koungheul et Tambacounda.
Le nouveau Dg de l’Asecna bientôt connu
Le nouveau Directeur Général de l’Asecna pourrait être élu le 11 novembre prochain à Bamako à l’occasion d’une rencontre des ministres des Transports Aériens des pays membres. Il y a plusieurs candidats, mais les plus sérieux prétendants restent un Camerounais, une Gabonaise, un Congolais et un Nigérien. Le Malien Amadou Guitèye, en poste depuis 6 ans, va céder son fauteuil. Le ministre sénégalais des Transports Aériens, Maïmouna Ndoye Seck, prendra part à la rencontre.
Lacrymogènes américaines
Ceux qui ont inhalé les grenades lacrymogènes balancées par la Police pour disperser les manifestants, vendredi dernier, se sont sans doute rendus compte de la toxicité de la fumée. D’après nos informations, la Police a expérimenté ses nouvelles grenades fraichement venues des Etats Unis. D’après nos sources, la Police a reçu également de nouvelles matraques électriques dont elle a apprécié l’efficacité dans le cadre de cette mission de maintien d’ordre de vendredi dernier. En tout cas, même les riverains se plaignent encore.
Bavures policières
Dans sa traque contre les manifestants, la police a encore commis une bavure qui rappelle allégrement celle de 2012, lorsque des grenades ont été larguées dans une mosquée. D’après le site dakarposte, la famille de Gaïnde Fatma est très en colère contre le régime. Joint au téléphone, Serigne Aliou Mbacké confirme que le domicile de Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma, situé à la Sicap Rue 10 non loin du Thiossane, a été ciblée par des policiers qui, en poursuivant des manifestants, ont lancé des grenades dans l’enceinte de la mosquée du Daara du marabout.
Libération des marcheurs de Wattu Senegaal
Les militants de l’opposition, arrêtés lors de la marche du vendredi, sont libres. Finalement, les autorités sont revenues à de meilleurs sentiments. Daouda Guèye, El Hadji Diawara, Lat Dior Diouf du Grand Parti, Guy Marius Sagna du Collectif «Non aux Ape» et Cheikh Oumar Sall du Parti démocratique Sénégalais (Pds) qui étaient en garde-à-vue au commissariat de police de la Médina depuis vendredi sont rentrés hier chez eux, avant la visite des leaders du Front Mankoo Wattu Senegaal. Malick Gackou et Compagnie avaient prévu d’aller s’enquérir des conditions de détention de leurs camarades hier (dimanche) à 16h à la police de la Médina. Dès que la police a eu les échos de la visite des leaders de l’opposition, elle a déployé un dispositif impressionnant aux alentours du commissariat pour parer à toute éventualité. Les leaders du Front Mankoo Wattu Senegaal vont se réunir aujourd’hui pour évaluer la marche.
La guerre des chiffres
Après sa marche violemment réprimée, le Front Mankoo Wattu s’engage dans une guerre de chiffres. Les responsables de l’opposition contestent les chiffres avancés dans la presse. Ils s’étonnent de lire dans la presse qu’ils n’ont mobilisé que 3.000 manifestants. Pour eux, ce chiffre est une estimation approximative qui ne repose sur aucun facteur objectif. Au regard de la forte mobilisation de l’ensemble des partis politiques, des mouvements citoyens, des organisations indépendantes et des citoyens tout court, les leaders de l’opposition pensent avoir mobilisé pas moins de 15.000 Sénégalais venus des départements de la région de Dakar et de l’intérieur du pays. Déjà vers 15h15, indiquent-ils, les populations avaient envahi l’avenue Général De Gaulle et les responsables qui venaient de quitter la Grande mosquée de Dakar avaient du mal à accéder à la Place de l’Obélisque.
Les Forces de l’Ordre qui ont violé ainsi l’arrêté préfectoral
Restons avec le Front Mankoo Wattu Senegaal qui accuse cette fois-ci les forces de l’ordre d’avoir violé l’arrêté préfectoral. A l’en croire, malgré l’autorisation préfectorale de marcher sur l’axe Obélisque-RTS entre 15h et 18h, les manifestants qui se sont retrouvés à la Place de l’Obélisque à 17h ont été attaqués par les Forces de l’Ordre qui ont violé ainsi l’arrêté préfectoral. Le Front Mankoo Wattu Senegaal dément avoir forcé le barrage de la Police. L’ordre de s’attaquer aux manifestants a été donné par les autorités politiques qui avaient peur de la démonstration de force de Manko Wattu Sénégal. En plus, disent-ils, il y avait une réelle volonté du pouvoir de saboter la manifestation. Selon les leaders du Front, les autorités ne voulaient pas que la presse relaie les images de ces milliers de sénégalais mobilisés contre le régime en place.
Rotary Club
Le Rotary Club Dakar Horizon a soulagé les parents d’élèves de L’école Edouard Camille Basse de Keur Massar tenaillés par les dépenses de l’ouverture des classes. Une délégation de Rotary Club Dakar Horizon, dirigée par son président Sadibou Marone, a remis un important lot de fournitures scolaires aux élèves samedi à l’occasion d’une cérémonie tenue dans l’enceinte de l’école. Les fournitures scolaires sont composées de milliers de cahiers, stylos et boîtes de craie. C’est une manière pour le Club, selon M. Marone, de contribuer au bon fonctionnement de l’école et de soulager les parents d’élèves de l’école Edouard Camille Basse choisie comme établissement pilote par le club. Il est prévu une remise de prix à la fin de l’année scolaire.
Les amis de Mimi se démarquent des divergences à Thiès
Le mouvement dénommé les «Amis de Mimi Touré Dooleel Apr/Falaat Macky» se sont démarqués des querelles qui ont cours dans la formation marron à Thiès. Loin des divergences, ils se sont encore illustrés lors de la fête de la Tamkharite en apportant leur soutien aux nécessiteux. En effet, sous la conduite de son coordonnateur national Malick Dieng, le mouvement a distribué plus de 200 poulets à des familles nécessiteuses à Thiès et ce, avec le soutien de sa marraine Aminata Touré dite Mimi. Une occasion pour Malick Dieng et Cie de remercier le Président Macky Sall pour la confiance chaque fois renouvelée, accordée à l’ancien Premier Ministre Mimi Touré
Le Maire de Tassette et les jeunes de la commune
Entre le maire de Tassette Mamadou Thiaw, par ailleurs secrétaire exécutif du Plan National de Développement Local (Pndl) et les jeunes de la commune, c’est le parfait amour. L’illustration en a été donnée ce week-end lors de la finale de la première édition de la coupe du Maire, devant le conseil municipal et toute la communauté. Pour l’organisation du tournoi qui a regroupé 14 équipes, le maire a mis sur la table une enveloppe de 900.000 Fcfa. Au finish, chaque équipe a reçu un ballon de compétition, tandis que l’équipe gagnante a eu un jeu de maillots et une enveloppe de 125.000 Fcfa, là où les perdants ont reçu un jeu de maillots et une enveloppe de 100.000 F cfa. Cerise sur le gâteau, l’entrepreneur commis par le Maire a annoncé que le stade municipal sera opérationnel avant la saison prochaine, avec une clôture et des gradins.
La caravane de la Jds dans le département de Mbacké
La Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (Jds) poursuit son chemin pour collecter des signatures dans le cadre de sa pétition pour le départ des ministres socialistes du Gouvernement. Après Dakar et Kaolack, Babacar Diop et sa délégation étaient samedi dans le département de Mbacké. La cérémonie de signature de la pétition qui était initialement prévue à la salle de cinéma «Le monde», a eu lieu au Théâtre de Verdure de Mbacké. Cela du fait des manouvres et pressions de la direction du Parti socialiste qui veut freiner la caravane de la pétition. Des centaines de militants et sympathisants du PS qui ont pris part à la rencontre ont signé la pétition. Les visites effectuées à Touba et Mbacké ont aussi permis à beaucoup de socialistes de manifester leur adhésion à la pétition qui a enregistré, au total, plus d’un millier de signatures dans ces deux localités.
Rue El hadj Maguette Diop
Après la place Mamadou Dia à Thiès, une rue située au quartier Randoule`ne Sud (Nietty Caads) porte désormais le nom de El hadj Maguette Diop. Enseignant de formation, feu El hadj Maguette Diop a formé plusieurs générations. La cérémonie d’inauguration s’est tenue le week-end dernier devant le domicile familial du parrain en présence des enfants, petits enfants du défunt et de nombreuses autres personnalités.
PAR MODY NAING
UN CRIME DE LÈSE-MAJESTÉ QUI SE PAIE CASH !
Je ne m'étais pas trompé. Comme je l'avais annoncé dans ma contribution publiée par trois quotidiens de la place les 5 et 6 octobre 2016, ils me sont copieusement tombés dessus et m'ont traité de tous les noms d'oiseaux
Je ne m'étais pas trompé. Comme je l'avais annoncé dans ma contribution publiée par trois quotidiens de la place les 5 et 6 octobre 2016, ils me sont copieusement tombés dessus et m'ont traité de tous les noms d'oiseaux. Les quotidiens leur ont largement ouvert leurs pages, même ceux qui s'étaient gardés de publier mon texte. Pour l'essentiel, ces courtisans zélés – c'est d'eux qu'il s'agit –, me reprochent ma "haine", ma "méchanceté" et mon "insolence" à l'endroit de la dame la mieux protégée du Sénégal. L'un d'eux, un vieux journaliste, a même évoqué le tribunal qui a condamné Jeanne d'Arc au bûcher, et devant lequel il me traînerait volontiers. L'objectif de ce texte est davantage d'apporter des clarifications que de répondre à leurs attaques en règle.
À l'intention de ces vuvuzela du couple présidentiel et à celle tous nos compatriotes, j'affirme solennellement que la haine et la méchanceté n'ont pas de place dans mon cœur. DIEU qui lit jusque dans nos intentions les plus intimes le sait. Je ne connais point cette honorable dame, je ne la vois qu'à travers les écrans de télévision. Je n'attends rien d'elle, ni de son distingué époux. Pourquoi ferais-je alors montre de méchanceté, de haine ou d'insolence à son endroit ? Il est vrai qu'avec la volonté de plaire coûte que coûte pour se faire distinguer, on en perd facilement la tête. C'est ce qui arrive sûrement à nos thuriféraires du pouvoir en place, qui se sont violemment attaqués à ma modeste personne.
Ils vont jusqu'à me prêter la volonté de contester à la distinguée épouse du Président Sall sa piété qui me dérangerait. C'est terrible ! Sont-ils devenus dingues ? En vérité, ils font de la diversion. Faute d'argument, ils en inventent pour mieux attaquer. Ce sont eux-mêmes et tous les autres de leur espèce qui la suivent comme son ombre et nous la montrent sur sa natte, en train de prier ou d'égrener son chapelet. D'autres vont jusqu'à préciser à quelle heure elle se couche et à quelle autre elle se réveille pour commencer ses prières. Je n'invente rien. C'est ce penchant morbide à tout montrer d'elle qui pose problème. Ses activités strictement privées, pour importantes qu'elles soient, n'ont pas beaucoup d'intérêt pour nous et nous nous en passerions volontiers. Ces infantilismes, je les dénonçais du temps de Diouf comme Me Wade. Je renvoie le lecteur à ma contribution "Le cinéma de la République".
Nos courtisans ne se sont pas privés de comparer l'honorable dame à ses deux devancières. Elle, est Sénégalaise pur sang, la première Sénégalaise authentique à occuper le palais de la République. Pendant les cérémonies familiales, elle porte des "ndoket", des taille-basses, des maam booy, des grands boubous, etc. Les autres ne seraient que des demi-Sénégalaises. Elizabeth Diouf est quand même de père et de mère sénégalais, mariée à un Sénégalais et mère d'enfants sénégalaises et sénégalais ! Peut-on raisonnablement lui contester sa "sénégalité" ? Il faut quand même savoir raison garder, même dans le "larbinisme". Et puis, Aïda Ndiongue, Awa Ndiaye, Ndèye Khady Guèye et tant d'autres ne sont-elle pas des Sénégalaises authentiques, de pur sang ? Et pourtant !
Nos vuvuzela comparent aussi leur bienfaitrice à d'autres premières dames d'Afrique, d'Europe et d'Amérique, en insistant beaucoup, pour certains d'entre eux, sur ses ressemblances frappantes avec Michelle Obama. Je ne m'attarde vraiment pas ici. Tout le monde sait ce que sont les unes et les autres, et jusqu'où elles peuvent aller. Le journaliste français Vincent Hugeux, une vieille connaissance pour le Sénégal, a consacré un livre aux premières dames africaines, avec un titre révélateur : "Reines d'Afrique. Le vrai roman des premières dames". Il y a peu de chance qu'il publie un livre sur les premières dames d'Europe ou d'Amérique. Celles d'Afriques offrent vraiment beaucoup plus de matières croustillantes.
Je retiens aussi des multiples réactions des membres du gangoor du couple présidentiel qu'ils me prêtent la volonté de contester à la très généreuse dame son droit de soutenir son époux, de travailler à sa réélection. Madiambal Diagne est allé dans le même sens. Ils savent parfaitement que je n'ai contesté nulle part ce droit. Qui le lui reprocherait d'ailleurs ? Mais cet aveu a au moins l'avantage d'être clair. Si ça l'avait été dès le départ, peut-être que ma contribution incriminée n'aurait pas été publiée, ou aurait eu une autre dimension. Donc, elle a le droit de faire de la politique, et elle en fait. Ce qui ne devrait surprendre personne puisqu'elle nomme des ministres (je n'ai rien inventé) et sûrement des Directeurs généraux, des PCA, etc. Elle est partie prenante dans la gouvernance de son distingué époux et il lui arriverait même de faire bouger le gouvernail dans un sens ou dans un autre. Elle est dans l'arène politique, même discrètement, et travaille pour la réélection de son honorable époux. C'est connu et reconnu, c'est légitime, ajouteront les courtisans. Oui, sans doute. La conséquence de tout cela, c'est que sa générosité devient alors moins généreuse, plus intéressée et, partant politique, voire politicienne. Dans cette perspective, tout le monde est fondé à se demander d'où vient l'argent qui alimente sa générosité.
Si on sait qu'il y a de nombreux démunis dans ces quartiers, combien de millions de francs y a-t-elle généreusement distribués ? Si on connaît son intention déclarée d'étendre ses "œuvres sociales" sur l'ensemble du territoire national, si on sait qu'il existe des millions de démunis dans ce pays, combien de millions, voire de milliards de francs CFA va-t-elle distribuer d'ici à 2019 ? Où trouve-t-elle autant d'argent ?
Malgré tout le respect que je lui dois (encore), il raconte des histoires ici : je renvoie le lecteur à ma contribution des 5 et 6 octobre 2016. Je n'y ai posé que des questions et c'est lui qui y répond. Donc, la très respectable dame ne touche pas un rotin des fonds politiques, qui sont pourtant "du alali baytimaar qu'on jette par la fenêtre" (propos du colonel Malick Cissé). Elle ne reçoit même pas de ressources des mécènes, martèle l'ami actif du couple présidentiel. Waaw, d'où provient tout cet argent, tous ces millions, voire tous ces milliards ?
Voilà au moins qui est honnête et clair. Je souligne d'ailleurs que, des dix compatriotes qui m'ont porté rageusement la contradiction, M. Tandian est le seul à ne m'avoir pas insulté. Je lui rends ici solennellement son respect et sa politesse.
Je rassure l'inconditionnel du couple présidentiel : moi, Mody Niang, je suis resté le même, et je ne vois pas pourquoi mes relations avec lui ne seraient plus empreintes de respect et d'affection. Je ne vois vraiment pas pourquoi. Lui peut douter, compte tenu de nos positions respectives par rapport au couple qui nous gouverne, se disant peut-être : "Il me regarde d'un certain œil !" Pas du tout ! Je ne le regardais pas d'un certain œil quand, du temps de la gouvernance de Wade, son nom était cité avec insistance dans une rocambolesque affaire de 200 ou 250 millions de francs CFA. Pourquoi le ferais-je aujourd'hui ?
M. Diagne est libre de ses choix, qu'il me laisse libre des miens, et m'exprimer à ma convenance, chaque fois que j'en ai l'opportunité ! Qu'il ne mêle surtout pas ma fille à certaines histoires ! Ce qu'il lui fait dire ne lui ressemble pas du tout. Et, à supposer qu'elle ait tenu les mêmes propos, Madiambal ne devrait pas les prendre à la lettre, surtout que le brin d'humour et d'ironie ne lui a pas échappé. Ma fille sait en tout cas qui est qui dans ce pays. Elle n'est surtout pas idiote au point de croire que je ne suis d'accord avec personne. Elle sait, en particulier, que je compte énormément d'amis qui appartiennent à des horizons (politiques ou autres) différents. Elle le sait et me voit naturellement leur faire l'accolade. Une accolade ne reflète pas forcément la qualité des relations, surtout dans ce Sénégal de 2016. En tout cas ma fille et moi, ne mélangeons pas les genres et savons faire la part des choses. Enfin, Madiambal connaît aussi bien l'âge de ma fille que celui de sa distinguée protégée. Pour ce qui me concerne, je ne connais que celui de ma fille.
Je ne terminerai pas ce texte sans retourner la pierre à un autre journaliste. Un vieux journaliste celui-là, journaliste et "chef religieux" à ses heures perdues. Ses émissions à la radio et à la télévision se divisaient invariablement en deux parties : des tombereaux de louanges sur le président Senghor puis sur son successeur, ensuite des injures grossières sur les opposants (Mamadou Dia, Cheikh Anta Diop, Abdoulaye Wade surtout, etc.). Après le départ des Socialistes du pouvoir, les choses n'étaient vraiment pas au mieux de ce qu'il pouvait espérer, Senghor et Diouf n'étant pas particulièrement connus pour leur générosité, dans le sens où l'entendait le vieux thuriféraire du pouvoir.
Il a fallu l'avènement de Me Wade à la Magistrature suprême, avec son penchant à distribuer l'argent du contribuable avec une facilité déconcertante, pour que notre Tartuffe découvre enfin véritablement les délices du pouvoir et se refasse une santé, une très bonne santé. Wade parti, il claironne aujourd'hui pour le couple présidentiel qui distribue les sinécures. Un grand compatriote qu'il lassait par les piques qu'il lui lançait régulièrement lors de ses sorties à la radio comme à la télévision, le décrivait comme "la concentration du vice et particulièrement de l'hypocrisie". Ce n'est vraiment pas de cet homme-là que je vais recevoir des leçons. Ni de lui ni, par ailleurs, de tous les autres courtisans qui se sont distingués à me couvrir d'injures grossières, pour faire plaisir au couple présidentiel. Ils sont vraiment trop insignifiants pour m'empêcher de m'exprimer sur toutes les affaires qui touchent de près ou de loin à la gouvernance de mon pays, fussent-elles l'œuvre d'une intouchable.
Me El Hadji a tenu à répliquer à Ousmane Sonko, le leader de Pasteef les Patriotes qu'il a traité d'inspecteur imposteur, puisque selon, celui qui a été caricaturé de "clown du peuple", "quand on est un fou heureux, on ne s'arrête jamais".
"C'est un fou, il a dit que le débat sur le pétrole me dépasse. Moi, je lui rétorque de savoir lui , s'il a fait de la géologie ou s'il a été ingénieur avant d'être inspecteur, il faut qu'on arrête. Ousmane Sonko est un imposteur. Et Quand on est un fou heureux, on ne s'arrête jamais. Il m'a aussi traité de nègre de service, mais, là c'est un postulat de raciste et de complexé", a lancé El Hadji Diouf, ce dimanche matin, lors de l'émission "Grand Jury" présentée par Mamadou Ibra Kane.
Ousmane Sonko avait récemment lancé des piques à Me El Hadji Diouf en déclarant que "ce débat n'est pas du niveau de notre clown national qui, for tristement, s'érige en nègre de service".
"C’est triste et risible de passer d'avocat (indûment) autoproclamé du Peuple, à clown insipide du Peuple. "L'avocat" du crépuscule a parlé en envoyé politique, me traitant même de novice en politique et de délateur professionnel. Ce débat n'est pas du niveau de notre clown national qui, fort tristement, s'érige en nègre de service. Ses propos, plus politiques que juridiques, révèlent plutôt l'avocat d’Aliou Sall que celui de Vasilis TIMIS. Comme quoi un crime n'est jamais parfait. Malgré les millions encaissés contre les intérêts du peuple, la diversion ne passera pas : RENDEZ NOUS NOTRE PÉTROLE ET PAYEZ LES IMPÔTS", avait dit Ousmane Sonko.
Pour rappel, Me El Hadj Diouf, qui a déposé la plainte annoncée par son client, auprès du Procureur de la République, a publié une première liste de 11 personnes qui seront poursuivies pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.
Sur cette liste, figure justement le nom d'Ousmane Sonko et ceux de de Malick Gakou, Mamadou Diop Decroix, Adama Gaye, Mouth Bane, Birahim Seck.
Abdoul Mbaye, Mamadou Lamine Diallo, Baba Aïdara, Alioune Guèye, Malick Ndiaye sont aussi visés par la plainte de Frank Timis diligentée par Me El Hadji Diouf. L'affaire suit son cours et continue à défrayer la chronique.
MANKO WATTU SÉNÉGAL A MOBILISÉ AU MOINS 15.000 PERSONNES
Déjà vers 15h15, les populations avaient envahi l'Avenue Général De Gaulle. Les leaders qui venaient de quitter la Grande mosquée de Dakar après la prière de vendredi avaient du mal à accéder à la Place de l'Obélisque à … - L'INTÉGRALITÉ DU COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous l'intégralité du communiqué de la Commission Communication Manko Wattu Sénégal à propos de la mobilisation lors de la marche du 14 Octobre :
C'est avec un grand étonnement que nous avons lu dans une partie de la presse, que la grande marche de l'Opposition sénégalaise n'a mobilisé que 3.000 personnes. Cette estimation approximative ne repose sur aucun facteur objectif.
Or, vu la forte mobilisation de l'ensemble des partis politiques, des mouvements citoyens, des organisations indépendantes et des citoyens tout court, pas moins de 15.000 sénégalais ont fait le déplacement. Ces citoyens venaient de tous les départements de la région de Dakar et d'autres régions. Les Forces de l'Ordre qui étaient sur le terrain ont du sentir leur faiblesse face à cette foule immense extrêmement engagée.
Déjà vers 15h15, les populations avaient envahi l'Avenue Général De Gaulle. Les leaders qui venaient de quitter la Grande mosquée de Dakar après la prière de vendredi avaient du mal à accéder à la Place de l'Obélisque à cause de la foule massée sur l'Avenue. En ce moment précis, des car venus des Parcelles Assainies, de Guédiawaye, de Rufisque, des Keur Massar, Yoff de Malika, de Ouakam etc... continuaient à déverser des militants à la Place de l'Obélisque envahie par environs 5.000 personnes. Les habitants des quartiers : Ouagou Niayes, HLM, Sicap, Gueule Tapée, Plateau, Derklé ont eux fait mouvement vers Colobane à pied.
Malgré les manoeuvres pour bloquer la circulation routière (des dizaines de cars étaient bloqués à Pompier et vers le Port de Dakar), les jeunes ont réussi à rallier la devanture de la RTS occupée par prés 10.000. Finalement, les Forces de l'Ordre étaient dépassées par la foule excitée. Et elles craignaient la jonction des deux foules (5.000 à Obélisque et 10.000 devant la RTS). A 15h45, les Forces de sécurité ont commencé à tirer sur les populations sans défense, armées de leur courage et de leur amour pour la patrie.
Il faut avouer qu'il y avait une réelle volonté du pouvoir de saboter la manifestation. Les autorités ne voulaient pas que la presse nationale et étrangère venue couvrir la marche, relaie les images de ces milliers de sénégalais mobilisés contre le régime. Le préfet a autorisé la marche sur l'axe Obélisque-RTS entre 15h et 18h. Et pourtant, lorsque les manifestants se sont retrouvés à la Place de l'Obélisque à 17h, ils ont été attaqués par les Forces de l'Ordre qui ont violé ainsi l'arrêté préfectoral.
Enfin, il est inexact de dire que les manifestants ont forcé le barrage de la Police. L'ordre de s'attaquer aux populations a été donné par les autorités politiques qui avaient peur de la démonstration de force de Manko Wattu Sénégal. Désormais rien ne sera plus comment avant.