La pétition lancée par la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme pour la sortie des ministres socialistes du gouvernement du premier ministre Mahammad Dionne, indispose le Parti socialiste. Mais selon Moussa Bocar Thiam, il n’est pas dans l’intérêt du PS de se séparer d’un quelconque militant. Seulement, avertit le porte-parole adjoint du PS, tout mouvement de ce genre qui tend vers la dissidence s’auto exclut automatiquement des instances du parti.
Comment appréciez-vous la situation qui prévaut au sein du PS avec d’une part, la JDS qui initie une pétition pour demander la sortie des ministres socialistes du gouvernement et d’autre part, un membre du Bureau politique qui a lancé une contre-pétition pour exiger la désaffiliation des mouvements d’initiative et d’action ?
J’appelle les camarades, surtout les jeunes, à beaucoup plus de retenue. Parce qu’il faut qu’ils comprennent aujourd’hui qu’il n’y a pas d’avenir dans le Parti socialiste pour une jeunesse qui, au lieu de participer à la massification, à l’élaboration d’une véritable offre politique aux Sénégalais, se cantonne simplement à piailler et à se jeter des invectives. Ce n’est pas cela qu’ils ont appris d’ailleurs à l’école du parti.
Ce n’est pas cela être un militant socialiste. Un socialiste est avant tout quelqu’un qui sait prôner les valeurs, qui sait convaincre par des arguments utiles et pertinents et non pas quelqu’un qui passe tout son temps à indexer son camarade de parti ou quelqu’un qui essaye de faire valoir ses idées par la manigance politicienne.
Quel doit être, selon vous, le rôle de ces mouvements d’initiative et d’action ?
Il est important de rappeler que les mouvements d’initiative et d’action ont été créés au lendemain de la perte du pouvoir par le Parti socialiste. A cette époque, il fallait créer de nouveaux relais pour permettre au parti d’avoir un souffle nouveau avec des jeunes cadres intellectuellement très compétents et politiquement engagés ; ce qui a favorisé la prolifération de ces mouvements d’initiative et d’action.
Mais ce qui est important, c’est que les mouvements d’initiative et d’action ne peuvent avoir d’autres objectifs, principes ou mots d’ordre que ceux du Parti socialiste. Leur rôle, c’est de soutenir et de massifier les bases du parti. Ils sont tenus d’être fidèles à la ligne de la direction du parti. Un mouvement d’initiative et d’action ne peut poser aucun acte contraire à ceux déterminés par la direction du parti.
D’ailleurs, les statuts sont clairs sur ce point. Dès lors qu’un mouvement d’initiative tend vers la dissidence, vers l’incohérence par rapport à la ligne de la direction du parti, il s’expose à une radiation pure et simple. Aujourd’hui donc, les mouvements qui vont dans cette direction sont voués inéluctablement à une radiation des structures affiliées du parti.
Donc selon vous, la direction du PS doit se séparer de ces mouvements ?
Dans un premier temps, je pense qu’il est plus important de tenter de raisonner ces jeunes camarades pour qu’ils reviennent à la raison et pour qu’ils aient plus de retenue. Parce qu’il s’agit d’un combat qui les dépasse et ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants de cette situation. Le Parti socialiste a une histoire qui est bien plus vieille que tous ces jeunes qui s’agitent autour de ces mouvements d’initiative et d’action.
Le PS est un parti ancien et ses responsables ont eu trente voire quarante ans d’expérience commune. Ils ont traversé tous les tumultes politico-météorologiques. Donc ils sont plus aptes aujourd’hui à régler cette pseudo-crise ou mésentente qui règne dans le parti.
Est-il dans l’intérêt du PS de se séparer de ces mouvements d’initiative et d’action ?
Le parti n’a aucun intérêt à se séparer d’un quelconque militant. Mais par contre, les mouvements d’initiative et d’action doivent respecter les directives du parti et non pas poser des actes qui visent à le diviser. Dans ce cas, ils s’auto excluent. Aujourd’hui on ne parle pas d’exclusion, on parle d’auto exclusion. Tout mouvement d’initiative et d’action qui tend vers la dissidence s’auto exclut. C’est prévu par les textes.
Selon vous, comment régler aujourd’hui cette crise ?
Nous faisons confiance à notre Secrétaire général Ousmane Tanor Dieng qui a dit et répété que le Parti socialiste est un parti fort, démocratique où les gens peuvent avoir des positions souvent contradictoires.
Mais c’est un parti qui sait se retrouver et qui sait rester debout. Il est important seulement que tous les Sénégalais comprennent que le Parti socialiste, à l’heure actuelle, n’est pas un parti d’opposition. C’est un parti membre de la majorité présidentielle. Cela est clair et précis.
Est-ce que la récurrence de ces contestations ne vous inquiète pas ?
Vous savez, en cas de problématique de ce genre, forcément certains politiciens tentent d’en profiter pour se faire un nom ou pour montrer un pseudo courage qui ne révèlerait rien d’autre que des ambitions personnelles démesurées.
Pourtant, ils ont tous les instruments politiques pour pouvoir défendre leurs idées et convaincre au sein des instances du parti. Mais ils ne le font pas. Ils ne sont pas présents aux réunions. Ils n’écrivent pas au parti. Ils ne prennent pas position au sein de leurs coordinations. Ils ne font aucune activité à l’intérieur du parti. Ces personnes n’ont pas le droit de poser des actes visant à créer un désordre dans les instances du parti.
Vous faites allusion à qui ?
Je fais allusion à tous ces mouvements de soutien et à toutes ces personnes qui, toujours, prennent la parole pour dire que les instances du parti sont illégitimes et illégales. Je fais allusion à toutes ces personnes qui font beaucoup de bruits autour de la candidature du PS à la prochaine élection présidentielle de 2019 et autour du compagnonnage du parti avec Benno bokk yaakaar dans la mouvance présidentielle. Il est important que tous ces responsables politiques comprennent que le Parti socialiste prendra ses responsabilités au moment venu.
Est-il aujourd’hui dans l’intérêt du Parti socialiste de poursuivre son compagnonnage avec BBY si on sait que la prochaine élection présidentielle est prévue dans deux ans ?
En quoi cela gêne ? Je voudrais vraiment comprendre en quoi cela peut gêner des gens. Nous attendons aujourd’hui qu’on nous convainc que le compagnonnage avec BBY compromettrait la vie du parti. Ce n’est pas démontré. Ceux qui s’agitent depuis lors ne parviennent pas à le démontrer.
C’est archi faux de le dire d’ailleurs. Abdoulaye Wade a toujours été dans des coalitions de la majorité présidentielle, cela ne l’a pas empêché d’être président de la République de ce pays. Nous sommes un parti membre de la majorité présidentielle et nous y restons.
Beaucoup d’entreprises sénégalaises éprouvent de réelles difficultés. L’Etat doit alors apporter le traitement adéquat pour leur relance. Mais cela demande des moyens financiers et des sacrifices sur le plan de la fiscalité.
Au Sénégal, beaucoup d’entreprises traversent des difficultés. Pourtant, celles citées régulièrement sont la Suneor, devenue aujourd’hui Sonacos SA, Transrail, Sénégal Airlines… Cependant, ce n’est pas tout. D’autres et pas les moindres sont sur cette liste. Les difficultés concernent les petites entreprises, les moyennes entreprises ou les grandes entreprises.
L’Etat dans le cadre du Conseil présidentiel sur l’investissement (Cpi) a fait une proportion des entreprises en difficultés selon la taille. Ainsi, le graphique parcouru par EnQuête montre que les petites entreprises sont les plus concernées par la situation délicate que traversent les sociétés avec un taux de 45,8%.
Les moyennes entreprises viennent en deuxième position avec 39,4% tandis que les grandes entreprises qui traversent des phases difficiles ne représentent que 9,9% du total de celles en difficultés.
On retrouve ces entreprises dans tous les secteurs d’activités. Toutefois, celui de l’agroalimentaire semble avoir le plus de problèmes. Parmi les entreprises en difficultés relevées au Sénégal, 40,1% s’activent dans l’agroalimentaire. 19,7% sont dans le secteur du commerce et le BTP 13,4%. Le tourisme suit avec 12,7%, les TIC 5,6%.
Pendant ces rencontres du Conseil présidentiel sur l’investissement, l’Etat a voulu en savoir un peu plus sur les causes de la vulnérabilité de ces entreprises. Ainsi, celles qui sont citées le plus sont sous la contrainte de financement et l’influence des facteurs macroéconomiques.
Ces sociétés en difficultés, on peut les retrouver dans le secteur privé, public ou même parapublic. Par contre, on indique que 85% des entreprises en difficultés sont des Pme et que 63,4% d’entre elles ne disposaient pas d’un plan de relance.
Schémas divers pour la relance
D’ailleurs, pour les entreprises publiques ou parapubliques en difficultés, le Comité interministériel mis en place pour réfléchir sur la question propose la restructuration financière ou institutionnelle, la privatisation, la contractualisation, la recherche de partenaires ou d’actionnaires stratégiques pour leur relance. Ainsi, pour chaque secteur d’activité, le comité a fait une estimation des moyens financiers pour la relance de ces entreprises.
Dans le secteur de l’industrie, le coût total émis par le comité concernant les entreprises qui disposent déjà d’un plan de relance est de 3 145 000 000 F CFA. Pour celles qui n’ont aucun plan de relance, le montant émis est de 2 855 000 000 F CFA. Dans le secteur de l’agroalimentaire, 2 500 000 000 F CFA sont nécessaires pour la relance des entreprises qui traversent des difficultés et qui ont à leur disposition un plan de relance.
Le même montant est aussi prévu pour celles qui n’ont aucun plan pour se relancer. En somme, dans les différents secteurs d’activité, le comité estime qu’il faut 11 395 000 000 F Cfa pour relancer les entreprises avec plan de relance et 21 353 000 000 F CFA pour remettre sur les rails les sociétés en difficultés ne disposant pas de plan de relance.
‘’Abandon partiel de pénalités’’
La fermeture de ces entreprises en difficultés engendrait des pertes économiques énormes pour l’Etat mais aussi des pertes d’emplois. Conscient de cette situation, l’Etat veut, vaille que vaille, trouver une solution à ce problème. Parmi les mesures préconisées, l’on cite le ‘’sursis aux procédures de recouvrement forcé’’, la ‘’remise partielle de droits simples’’ ou ‘’l’abandon partiel de pénalités fiscales ou douanières’’.
Ousmane Ngom l’avait cité comme témoin de son opposition contre le projet de loi qui a secoué le pays le 23 juin 2011, il a répondu présent. Sans trancher nettement le débat.
Souleymane Ndéné Ndiaye dit : « Effectivement, Ousmane Ngom fait partie de ceux qui étaient contre la modification de la Constitution. En tout cas sur un point précis, à savoir la possibilité pour un candidat de conserver son autre nationalité que la nationalité sénégalaise et de choisir après son élection. Il avait tellement insisté auprès de Wade que le Président avait finalement fini par céder. »
Donc à en croire l’ancien Premier ministre, si Ousmane Ngom est de ceux qui ont retenu la main de Wade, c’est en partie, « sur un point précis » (la question de la nationalité). Nuance.
Et sur la vice-présidence et la suppression du quart bloquant ? Souleymane Ndéné Ndiaye ne s’est pas prononcé. Sur ces aspects, qui représentaient les points les plus contestés du projet de loi, Me Abdoulaye Babou a laissé entendre que l’ancien ministre de l’Intérieur a encouragé Wade.
À propos de l’affirmation d’Ousmane Ngom selon laquelle il aurait poussé Wade, qui ne voulait pas se plier à l’exercice, à appeler Macky Sall pour le féliciter au soir du deuxième tour de la présidentielle, le 25 mars, l’ancien Premier ministre se veut catégorique. Il n’en est rien, selon lui.
« C’est lui-même Wade qui m’a appelé pour me demander d’appeler Macky Sall avant 20 heures, confie Souleymane Ndéné Ndiaye. Car, d’après les résultats qui tombaient à travers les radios, Macky Sall était manifestement vainqueur du deuxième tour. »
Encore une autre version. Différente de celle d’Ousmane Ngom, qui tire la couverture à lui, et de Samuel Sarr, qui émet un son différent. (Source : L’AS)
LE GROS CADEAU DE FIN D’ANNÉE D’AÏDA NDIONGUE À WADE
Aïda Ndiongue sort du bois. Quelques mois après sa sortie de prison, l’ex-sénatrice libérale reprend ses activités politiques. Elle prépare un grand meeting le 2 décembre prochain à Dakar. Un rassemblement qui sera présidé par l’ancien Président Abdoulaye Wade.
Un bon cadeau de fin d’année pour le pape du Sopi, friand des grands rassemblements auxquels il n’a pas pris part depuis un bon bout de temps. Une belle transition vers une année électorale (législatives) qui s’annonce mouvementée.
Wade, qui se trouve présentement à Versailles, sera donc bientôt au Sénégal. Et il ne devrait pas faire le voyage pour rien. Et pour cause. Aïda Ndiongue lui prépare une grosse surprise. « Je vais montrer aux Sénégalais et au monde entier que le Parti démocratique sénégalais n’est pas mort » a-t-elle confié à des sources de SeneWeb.
À en croire nos interlocuteurs, plusieurs délégations de Sénégalais de la diaspora sont attendues pour ce meeting. Lequel est, pour l’ex-sénatrice libérale, le premier acte d’une démonstration de force au Sénégal et à l’étranger.
Division et…
Quand division et violence sapent les fondements de l’unité de l’Apr à Thiès : Va-t-on vers un remake des erreurs qui bloquaient l’Alliance pour la République et sa coalition lors des dernières élections locales ? En tout cas, à quelques encablures des législatives de 2017, les démons de la division refont surface chez les apéristes de Thiès. Une bataille larvée de leadership qui ne dit pas son nom. En effet, hier, de jeunes républicains sont montés au créneau pour encore tirer sur un des leurs. En point de presse, Assane Mbaye & Cie s’en sont pris au responsable communal de l’Apr en l’occurrence Thierno Alassane Sall, qui, selon eux, est à l’origine de tous les déboires que leur parti est en train de traverser actuellement à Thiès. Ces jeunes sont allés beaucoup plus loin en accusant le ministre de l’Energie d’être en connivence avec l’opposition concernant l’affaire Petro Tim.
…Violences chez les…
Ils se sont posé la question de savoir comment Thierno Alassane Sall, en tant que ministre de l’Energie, peut rester muet sur la question. «On ne l’a jamais entendu se prononcer sur l’affaire Petro Tim au moment même où le Premier ministre monte au créneau pour amener des éclaircissements sur la question. Thierno est dans le mutisme total. Donc nous craignons fortement que les informations dissipées par l’opposition viennent de lui», ont-ils clamé. Après ces révélations, la rencontre s’est terminée en queue de poisson, car des jeunes accompagnés de nervis s’en sont pris au jeune Birane Mbaye et François tous des militants de l’Apr. A en croire Assane Mbaye, ces jeunes qui ont attaqué leur camarade de parti sont bien connus et sont envoyés par le camp de Thierno Alassane Sall. Mais, continue-t-il, l’affaire ne va pas en rester là. D’après lui, une plainte auprès du commissariat du premier arrondissement de Thiès a été déposée.
…Jeunes Apr de Thiès
Le camp du ministre Thierno Alassane Sall n’a pas manqué d’apporter des éclaircissements sur cette affaire. Pour Lamine Sène, «Thierno Alassane Sall ne prône ni la violence ni l’indiscipline dans le parti». Et Si les faits sont avérés, poursuit-il, il dit déplorer cela avec la dernière énergie en attend de comprendre les mobiles qui ont justifié cet acte barbare. «Nous manifestons notre indignation», a-t-il déploré. Concernant l’affaire Petro Tim, Lamine Sène demeure convaincu que les faits remontent bien avant la nomination du ministre Thierno Alassane Sall. Et s’agissant des accusations qui ont été portées contre le ministre de l’Energie, le jeune responsable républicain de dire que Thierno Alassane Sall s’est prononcé sur l’affaire et a même montré des documents à l’opinion. Sur ce sujet, il a sagement demandé aux gens de faire attention et qu’il faut être de mauvaise foi pour jeter l’anathème sur Thierno Alassane Sall.
Fuki loxo
Parlons de la cérémonie de lancement de la carte d'identité nationale biométrique pour relever un fait qui a fait marrer plus d'un. Et c'est pour dire que le chef de l'Etat a massacré, hier, la langue de Kooc Barma. Voulant assurer le camp de l'opposition de la sécurité de la nouvelle carte biométrique de la Cedeao, SMS qui s'exprimait en wolof a déclaré : «Cette carte est sécurisée. Pour vous délivrer cette carte, on prend votre empreinte avec vos dix mains». Et d'insister : «Avant c'était avec les 5 'loxo' (ndlr : mains), mais aujourd'hui c'est avec 10 'loxo'». Mais heureusement, ses collaborateurs qui étaient à ses côtés lui ont soufflé le mot approprié en lui disant «baaraam» (doigt). Lapsus ou pas, en tout cas SMS a fait marrer plus d'un.
OTD et Carte biométrique
Restons à cette rencontre pour dire que le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps) qui a pris part à la cérémonie de lancement de la carte nationale d'identité biométrique a invité les formations politiques et les forces vives de la Nation à inciter les Sunugaliens à s'inscrire pour obtenir la nouvelle carte. «Les choses vont être simplifiées, on ne sera pas obligé de trimbaler avec deux cartes. C'est bien que le président lui-même ait lancé l'opération», a d'abord déclaré OTD avant d'indiquer : «il faut que les acteurs, les politiques, la société civile s'y mettent pour que le processus se déroule normalement parce que les (Sunugaaliens) ont l'habitude de ne réagir qu'à la dernière minute et ça peut poser problème».
OTD et Jds
La décision prise par la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) de lancer une pétition afin de demander la démission des ministres socialistes du «nguurnement» de SMS n'ébranle nullement le patron des «Verts». Pour Otd, «la Jds a le droit de demander ce qu'elle veut, c'est son droit». Mais, précise-t-il: «Ce n'est pas la Jds qui décide de ce que fait le parti». Selon OTD qui estime que «cette question n'est pas d'actualité, le parti a des instances régulières et ce sont ces instances régulières qui doivent se réunir et décider si quelque chose doit être fait dans telle ou telle chose».
Fncl
La victoire de Rimka sur l'Etat dans l'affaire de la saisie de ses biens à Paris et la refonte du fichier électoral n'ont pas laissé de marbre les membres de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl). Dans une déclaration faite, hier, Cheikh Seck et ses frères se sont félicités de la nouvelle victoire de Rimka au tribunal de grande instance de Paris après celles, entre autres, disent-ils, de la Cour de justice de la Cedeao et du Groupe de travail des Nations unies. Selon eux, «cette sentence démontre qu’il est totalement admis que Rimka et ses co-accusés sont des victimes d’un acharnement sauvage d’une Cour politique inique, inféodée et asservie aux desiderata politiciens d’un exécutif en mal de vision et de perspectives». Pour Cheikh Seck & Cie pendant que «(SMS) s’évertue à persécuter ses adversaires politiques par l’entremise de la justice et à violer sans vergogne les libertés démocratiques, la corruption, les détournements des ressources de la nation et l’impunité font la belle étoile».
Fncl (bis)
Sur l'affaire Petro Tim, la Fcnl reste convaincue que «le frère du président de la République, s’adjuge sur le dos du peuple Sunugaalien, 30% des ressources pétrolières de notre pays après avoir effectué de multitudes et nébuleuses opérations de vente d’actifs toutes taxables et imposables notamment la prise de participation des 90% de Petro Tim par Timis Corporation le 03 Juillet 2014, la cession des 60% de ce même paquage à Kosmos Energy le 19 Août 2014 pour un montant de 400 millions de dollars soit 200 milliards de francs Cfa». S’agissant du processus électoral, la Fncl a dénoncé avec vigueur «le manque de transparence et de dialogue sur les termes de la refonte partielle du fichier électoral orchestrée et imposée de manière unilatérale par le ministre de l’intérieur, militant de l’Apr, Abdoulaye Daouda Diallo». Selon eux, «(SMS), conscient de sa déconvenue certaine à la prochaine présidentielle, tente désespérément de se tailler un fichier électoral sur mesure et de créer les conditions d’un report des élections législatives de 2017 par l’instauration des cartes d’électeurs biométriques à quelques mois des législatives».
Biennale
C’est ce mercredi que Rassoul Seydi va passer la main au Secrétariat général de la Biennale de Ndakaaru. Et c’est une jeune femme de 45 ans, répondant au nom de Marième Ba, qui va prendre le relais. Sa nomination a certes suscité quelques polémiques. Mais force est de reconnaître que des diplômes pour assurer cette mission, elle en a. Mme Ba est en effet une journaliste de formation, mais aussi et surtout une manager. L’ancienne Conseillère technique du ministre de la Culture et de la Communication (novembre 2012 à juillet 2014) et ex Conseillère technique au Cabinet de SMS (juin à octobre 2012) a en effet roulé sa bosse un peu partout dans le secteur de la communication et du marketing, mais également à l’Agence intergouvernementale de la Francophonie. Titulaire d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess) en Développement et Coopération de l’Université Paris I Panthéon- Sorbonne, Marième Ba a aussi un Diplôme d’études approfondies en sciences de l’information et de la communication, Option Communication/Télécommunications obtenu à l’Institut français de presse de l’Université Paris II Panthéon-Assas, ainsi qu’une Maîtrise en Information et Communication de l’Université Paris XIII Villetaneuse. L’ancienne élève de la Maison d’éducation Mariama Ba de Gorée est également titulaire d’une Licence en Sciences de l’Education de l’Université Paris VIII Saint-Denis.
Camp…
Le comité culturel de la commune de Kaolack a tenu, hier, la cérémonie de clôture des activités du camp vacances 2016 qui consistait à enrôler pendant 2 semaines, plus de 50 enfants dans les différents sites historiques du Saloum. «Camp vacances est une sorte de colonies de vacances donnant l'occasion aux participants d'être renseignés sur l'histoire de leur commune ainsi que celle des localités environnantes. Sur ce, on a visité Gouy Mboul, Gouy Ndiouli et Mbel Adam à Kahone, le coeur de ville de Kaolack, la maison de Maba Diakhou Ba, à Nioro entre autres». Visez la suite…
…Vacances 2016
«Nous avons également effectué des activités éducatives, en leur incitant à la lecture. On a eu en même temps appris quelque cours de danse classique et modernes», a renseigné Fama Ndiaye, vice-présidente de la Commission culturelle et promotrice du programme. «Nous avions jugé nécessaire de faire réorganiser cette activité qui depuis les années 60 s'est tenue dans la région. Et aujourd'hui, nous nous sommes retrouvés avec l'ensemble des conseillers de la mairie et les parents des élèves pour remercier le maire, Mariama Sarr qui n'a ménagé aucun effort pour permettre une réussite totale de ce programme», ajoute-t-il.
Affrontement entre policiers…
Des blessés, 10 arrestations, 20 motos mises en fourrière : tel est le bilan de la manifestation entre jarkartamen et la police de Thiès. Sortis hier de manière spontanée, pour dénoncer des nombreux contrôles et des payements de taxes dont ils font objet, les conducteurs de moto jakarta de Thiès ont décidé de manifester leur colère à travers les rues de la cité du Rail après des pourparlers entamés avec le préfet. La non-obtention d’autorisation de marche n’a pas empêché les conducteurs de jakarta de montrer leur colère en manifestant : ils ont brûlé des pneus par ci et par là.
…Et conducteurs de Jakarta
Informés, les éléments de la police ont fait une descente sur les lieux pour réprimer cette manif non autorisée. Il s’en est suivi une violente altercation entre policiers et conducteurs de motos occasionnant des blessés en plus de 10 arrestations et 20 motos mises en fourrière. Après plusieurs heures d’affrontement, tout est revenu à la normale, les conducteurs ont vaqué à leurs occupations en attendant que les discussions se poursuivent pour la libération de leur camarades. Il faut rappeler que cette frange de conducteurs de moto djakata qui a manifesté hier est bien différente de celle dite reconnue par les autorités et qui a reçu des formations et des cours de conduite et de Code de la route.
RENTREE SCOLAIRE 2017 - NON SATISFACTION DE LA PLATEFORME REVENDICATIVE DES ENSEIGNANTS : Les germes de la perturbation
La rentrée scolaire 2016/2017 est prévue ce jour, avec le démarrage des enseignements. C’est le fameux «Ubbi Tey Jàng Tey». Certains établissements seront au rendez-vous, d’autres vont devoir attendre à cause des classes inondées et les mauvais herbes. Les autorités ministérielles feront certainement leur show pour faire croire qu’elles ont matérialisé le concept de Ubbi Tey Jàng Tey». Choisissant ainsi la politique de l’autruche, à côté du vrai sujet de préoccupation, qui n’est pas le démarrage des enseignements, mais la perturbation des cours par les grèves cycliques. Et face au non respect des accords par le gouvernement du Sénégal, les syndicats des enseignants risquent de remettre ça. Ce qui est une forte probabilité. Les parents d’élèves doivent alors s’attendre, sans fatalisme aucun, à ces perturbations, parce que le ver est dans le fruit, du fait du comportement d’un gouvernement qui ne semble pas faire de l’école une priorité. En plus, notre école est mal barrée, puisqu’en cette année électorale, les autorités n’auront d’oreilles que pour les élections législatives de 2017. Sans langue de bois, il faut alors s’attendre au pire
PROPOSITIONDE LOI CRIMINALISANT LE DEBALLAGE AU SENEGAL : Le oui… mais députés
Doit-on aller jusqu’à instituer une loi criminalisant le déballage et le non-respect de l’obligation de réserve au Sénégal ? Interpellés par la rédaction de Sud Quotidien hier, mardi 4 octobre, Hélène Tine, député non-aligné et Pape Diallo, alias Zator Mbaye, parlementaire progressiste (Bby) pensent qu’un homme d’Etat doit savoir raison garder. Les deux parlementaires estiment pour autant qu’il ne vaut pas la peine d’arriver à la criminalisation du déballage. Toutefois, si Zator Mbaye souhaite la mise en place d’un cadre réglementaire pour décourager ceux qui seraient tentés de s’adonner à cette pratique, Hélène Tine qui trouve que les dispositions juridiques et règlementaires sur la bonne gouvernance existent déjà, propose plutôt une Commission d’enquête parlementaire pour les questions de l’heure que sont le pétrole, le gaz et Pétro Tim, etc.
INSCRIPTION A LA CARTE D’IDENTITE BIOMETRIQUE AU SENEGAL : Macky SALL, le premier citoyen de la Cedeao
L’inscription à la carte d’identité biométrique de la Cedeao a été entamée hier, mardi 4 octobre, sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, à qui la première pièce a été remise. Cette nouvelle carte biométrique servira en même temps de carte d’électeur et de carte séjour dans les pays de l’espace Cedeao
Modou Diagne Fada
Le bras de fer pour le contrôle du groupe parlementaire de l’opposition est terminé. A quelques jours de l’ouverture de la session parlementaire, le président du groupe Modou Diagne Fada a annoncé sa décision de renoncer à ce poste que lui disputait Aïda Mbodji. A l’époque, l’ancien ministre de l’Environnement sans doute aidé par le pouvoir, était sorti vainqueur de ce duel. Entre temps, beau coup d’eau a coulé sous les ponts. Un fossé s’est creusé entre Fada et Macky. Le dernier a fait un clin d’oeil au Pds qui a répondu au dialogue national avant de voir son candidat Karim Wade élargi de prison. Sur sa page facebook, le président du Conseil départemental de Kébémer a annoncé sa décision. «J’ai résisté et combattu l’injustice (…). Nous avons décidé en commun depuis longtemps de dire que c’est un défi qui nous avait été lancé par nos ex-frères du Parti démocratique sénégalais (Pds). Aujourd’hui, selon Fada, il n’y a plus de contestations et Aida Mbodj et compagnie le reconnaissent comme président du groupe parlementaire «Les Libéraux et Démocrates». En outre, ajoute Modou Diagne Fada, «ils ne manifestent plus à l’Assemblée nationale, ne se bagarrent plus, ne parlent plus, donc il n’y a plus de raison que je garde ce poste. Je vais démissionner de mon poste de président du groupe parlementaire et le groupe va choisir un autre président ».
Fada partira seul aux législatives
Restons avec les libéraux pour voir comment vont-ils constituer leur groupe parlementaire avec les défections qu’ils ont connues. Aïda Mbodji va-t-elle finalement hériter du poste comme le souhaitait Wade ? Quoi qu’il en soit, si Modou Digane Fada et ses partisans démissionnent formellement, le groupe risque d’imploser car, le Pds ne dispose pas du chiffre magique lui permettant de constituer un groupe parlementaire, surtout qu’entre temps, les relations entre Rewmi et le Pds sont devenues si exécrables que voir Thierno Bocoum et Cie rejoindre le groupe des Libéraux et Démocrates, sera la surprise du siècle. Par ailleurs, Modou Diagne Fada a annoncé que son parti Ldr/Yessal ira aux élections législatives sous sa propre bannière, pour sans doute essayer de rééditer l’exploit de sa coalition War wi aux législatives de 2007.
Jubanti Sénégal réclame la lumière sur le marché des cartes d’identité
Le président de Jubanti Sénégal, Mouth Bane, interpelle le Gouvernement sur les conditions d’attribution du marché de 50 milliards à Iris Corporation pour la production des cartes nationales d’identité biométrique Cedeao. D’autant que Iris Corporation a été épinglée en 2011 par la Cour des Comptes. Dans un souci de transparence, Jubanti Sénégal invite le Gouvernement à publier le contrat liant le Sénégal à cette entreprise malaisienne. Mieux, il réclame la liste des entreprises soumissionnaires à cet appel d’offres et leurs offres. Par ailleurs, Mouth Bane croit savoir qu’avec cette opération, le Gouvernement a confié une partie de sa souveraineté nationale à une entreprise étrangère. Ce qui n’est pas rassurant, selon le président de Jubanti Sénégal, car l’ensemble des données personnelles des Sénégalais sera géré par des étrangers. Il interpelle ainsi le gouvernement sur les dispositions prises pour sécuriser les données personnelles des citoyens. Aussi, réclame-t-il des éclairages sur le bénéficiaire des recettes issues des dépôts des cartes d’identité après la période de gratuité.
Statu quo à Sénégal Airlines
Les travailleurs de Sénégal Airlines sont toujours dans le statu quo depuis l’arrêt des activités de leur compagnie en mars 2015. Même s’ils ont arrêté leur grève de la faim entamée le 04 septembre dernier après une intervention des autorités, le dossier reste au même niveau. Cependant, si les camarades de Moustapha Diakhaté sont en stand by et dans le calme jusqu’à ce moment, c’est qu’après avoir rencontré le ministre des Transports Aériens et du Tourisme, Maïmouna Ndoye Seck, le 10 septembre dernier, cette dernière avait promis qu’elle allait s’occuper de l’aspect liquidation pour trouver une solution à cette longue attente des travailleurs. C’est ainsi que le Directeur général de Sénégal Airlines toujours en poste et l’avocat devraient déposer le dossier de liquidation de la compagnie au niveau du tribunal. Après ces engagements, les travailleurs avaient décidé de leur laisser du temps en leur accordant un mois pour qu’ils gèrent le dossier. Cependant, le délai prend fin le 10 octobre prochain. Et si rien ne bouge, les agents de la compagnie vont se faire entendre à nouveau.
Les 50 millions de Sénégal Airlines
Avec cette situation statique, des travailleurs confient qu’ils ne savent pas comment faire, car étant toujours liés à l’entreprise, puisque «la notification de libération » n’a pas été produite. Cela résulte du fait que l’Assemblée générale de dissolution de la compagnie n’a jusqu’à ce moment pas été organisée et les travailleurs sont toujours liés à la compagnie. Beaucoup de gens ont aussi confondu les 50 millions de Fcfa avec l’indemnisation qu’on doit accorder aux travailleurs avec la dissolution de Sénégal Airlines et l’arrêt des contrats de travail. Cependant, il faut comprendre que les 50 millions étaient une somme que les autorités avaient remise aux travailleurs en grève, en guise d’aide pour la tabaski, vu que les agents étaient restés 5 mois sans salaire. D’ailleurs, notre interlocuteur rappelle que cette somme a permis aux 159 travailleurs de respirer juste le temps d’une rose ; après le partage, chaque agent s’est retrouvé avec à peine 300 à 350.000 Fcfa. Ces derniers qui sont actuellement à 6 mois d’arriérés de salaires continuent, d’après notre source, à vivre d’endettement en attendant la liquidation de la compagnie remplacée par Air Sénégal Sa.
Le marabout Cheikh Sakho devant le procureur aujourd’hui
Ses propos blasphématoires sont en train de lui coûter cher. Le marabout Cheikh Sakho qui avait tenu de propos désobligeants à l’endroit des mourides, en plus de s’interroger sur le mouridisme, est en train les mains de la police depuis trois jours. Arrêté par les policiers de Golf, le marabout a été déferé lundi au parquet avant de faire l’objet d’un retour de parquet. Cheikh Sakho sera encore présenté aujourd’hui au procureur de la République qui va décider de son sort.
Rewmi à Touba
C’est la ruée vers Touba à l’occasion de la célébration du Magal de l’ancien imam de Touba. Le Ps avait envoyé une forte délégation conduite par son porte-parole Abdoulaye Wilane. Quant au Rewmi de Idrissa Seck, c’est une forte délégation du secrétariat national de Rewmi conduite par le vice-président Déthié Fall et composée entre autres des députés Samba Bathily et Soda Mbacké, du secrétaire permanent Samba Thioub qui s’est rendue à Touba pour y représenter Idrissa Seck. Déthié Fall et sa délégation ont été reçus par Serigne Cheikh Mbacké, le khalife de la famille de Serigne Abdou Khadre Mbacké et le porte-parole des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre lesquels ont formulé des prières pour Idrissa Seck et pour le pays, d’après le service de communication de Rewmi.
Les M 23 chez Yoro Fall
Les forces vives de la nation pleurent encore un des leurs. Des représentants d’organisations de la société civile ont été aperçus à la maison du défunt où ils présentaient leurs condoléances à la famille du Pr Yoro Fall. La délégation était composée du coordonnateur du M23, Mamadou Mbodj et de son adjoint Doudou Sarr et de Alioune Tine d’Amnesty International. Le M23 prévoit d’organiser une grande activité pour rendre hommage au Pr Yoro Fall, intellectuel émérite que le Sénégal et l’Afrique viennent de perdre. Le défunt était un des membres fondateurs du M23 et a participé activement à la rédaction du livre sur ledit mouvement. Cet historien est membre fondateur de la Raddho.
El hadji Daniel So démissionne de AG/Jotna
Le parti Alternative Générationnelle (AG/Jotna) perd son ex-Secrétaire Exécutif. El hadji Daniel SO a démissionné hier de son parti. Il ne se retrouve plus dans l’orientation de Ag/Jotna. Il ne supporte plus les postures en dents de scie du parti, qui, tantôt donne l’aval aux militants de faire des sorties médiatique pour qu’il soit bien connu des Sénégalais, tantôt il reproche aux mêmes militants d’être trop visibles à défendre le projet de société de Bennoo Bokk Yakkaar au détriment de sa propre notoriété. Ainsi El hadji Daniel So décide de ne plus prêter le flanc à cette démarche parce que, pour lui, la politique est une affaire de passion et de conviction sans compromission pour une quelconque prébende.
Kalidou Wagué limoge son Secrétaire municipal
L’homme d’affaires et maire de Boki Diawé dans le Fouta, Kalidou Wagué a limogé le secrétaire municipal de mairie de la localité. D’après nos confrères de l’Aps, le maire reproche au secrétaire municipal de Bokidiawé, Abdoul Aziz Diagne, « son manque de loyauté de Mr Diagne, sa gestion solitaire et ses absences non autorisées». Une version rejetée par le secrétaire général adjoint de l’Association régionale des secrétaires municipaux de Matam, Balla. Abdoul Aziz Diagne, en poste à Bokidiawé depuis 2002, «a toujours oeuvré pour le développement de cette localité et de la région», a fait valoir M. Seck, cité par le même média. Il a interpellé la tutelle sur «la nécessité d’accélérer le processus d’intégration des secrétaires municipaux dans la fonction publique locale, pour éviter ce genre de problèmes’’. M. Diagne, pour sa part, a saisi le l’inspection du travail de Matam pour arbitrage
LES TRAVAUX DE RÉHABILITATION DE GALANDOU DIOUF DÉBUTENT BIENTÔT
Dakar, 4 oct (APS) – Les travaux de réhabilitation du stade Galandou Diouf de Rufisque vont démarrer incessamment au plus tard dans une dizaine de jours, a annoncé ce mardi le ministre de sports, Matar Bâ à l’occasion d’une audience accordée au Collectif pour la sauvegarde de l’infrastructure.
‘’Nous comprenons bien les préoccupations mais il a fallu respecter les normes et les procédures’’, a expliqué le ministre des sports cité par la télévision publique (la RTS) informant que l’entrepreneur qui est attributaire du marché a décidé d’anticiper
les travaux.
Le stade est fermé depuis plusieurs années pour cause de travaux et face à cette situation qui perdurait un Collectif s’est créé autour de jeunes pratiquant du sport pour sa réouverture.
Très heureux de cette nouvelle, le porte-parole de la délégation du Collectif, Abdou Lahat Diakhaté s’est félicité de cette décision de l’entrepreneur qui s’est
engagé sur fonds propres, a démarré les travaux avant la fin du mois d’octobre.
D’ailleurs, le Collectif a invité le ministre des sports à venir lancer officiellement les travaux du stade dont la réhabilitation avait été prévue par la municipalité
qui avait un contrat avec l’AGETIP (Agence d’exécution des travaux d’intérêt public) et l’ADM (Agence de développement municipal)
Avec l’accession de Teungueth FC en ligue 1, la ville de Rufisque fait partie des rares villes à disposer d’une équipe d’élite dans son aire géographique.
Le préfet de Rufisque et le maire de la ville de même que l’entrepreneur ont pris part à l’audience au côté du Collectif pour la sauvegarde du stade.
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WADE A-T-IL APPELÉ MACKY APRÈS SA DÉFAITE ?
Souleymane Ndéné Ndiaye estime qu'Ousmane Ngom a tort de "ternir l'image de Me Wade"
L'ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye estime qu'Ousmane Ngom a tort de "ternir l'image de Me Wade" et d'ainsi gâcher sa réputation.
PAR MODY NAING
POUR QUI NOUS PREND LA PREMIÈRE DAME?
…pour ce que nous ne sommes pas : des demeurés, des gens qui ne comprennent rien. Ces derniers jours, elle a occupé la "une" de nombreux médias, y compris des médias privés qui annonçaient sa visite à Grand Yoff
Elle fait du cinéma, cette "première dame". Elle nous prend manifestement pour ce que nous ne sommes pas : des demeurés, des gens qui ne comprennent rien. Ces derniers jours, elle a occupé la "Une" de nombreux médias, y compris des médias privés qui annonçaient sa visite à Grand Yoff. Elle a atterri finalement à Yoff et, semble-t-il, à Ouakam. Ses déplacements annoncés ont le même objectif déclaré : "voler au secours des sinistrés, les soulager, etc".
Comme de coutume, elle a été à Yoff hier, flanquée de ses hommes et dames de compagnie ainsi que des médias et, en particulier, de la télévision "nationale", plutôt "républicaine". A l'occasion, des personnes du troisième âge ont eu droit à des consultations grâce à son "hôpital mobile". Beaucoup de médicaments ont été distribués dans la localité. Ses "œuvres sociales" ont été alors largement chantées. Des médias ont poussé l'outrecuidance jusqu'à l'appeler "Sœur Teresa".
Quelle énormité ! Celle qui a été récemment canonisée se retourne certainement dans sa tombe. La nouvelle promue sainte travaillait pour la seule face de DIEU, avec humilité et discrétion. Quant à notre "Mère Teresa", elle fait manifestement du cinéma, de la comédie, de la politique politicienne. Avant elle, des gens prétendaient faire du "social" avec l'argent du contribuable. On sait comment cela s'est terminé : des trous énormes de plusieurs milliards de francs Cfa dans les sociétés qu'ils dirigeaient. Aujourd'hui, le Directeur général du Port autonome de Dakar s'essaie au même exercice. Sous le prétexte fallacieux d'"œuvres sociales", il distribue des dizaines et des dizaines de millions de francs CFA à travers tout le pays. En vérité, il vise un bien autre objectif avec l'argent du contribuable. Il se fait appeler sans gêne le "baay faal" de Macky Sall et se fixe publiquement deux objectifs : "massifier le parti présidentiel et faire réélire son mentor en février ou mars 2019".
Comme ce directeur général, ladite première dame ne fait pas du social, elle fait de la politique, de la politique politicienne. Qu'a-t-elle besoin de se faire accompagner d'une meute de courtisans et de courtisanes, ainsi que de nombreuses télévisions quand elle effectue ses déplacements ? DIEU lit jusque dans nos intentions les plus profondes. Si vraiment elle ne se préoccupe que de "voler au secours" des populations sinistrées et de les "soulager", elle n'a pas besoin de cette large couverture médiatique de ses actions. Et puis, croit-elle que c'est avec du riz, du sucre, des nattes, etc., qu'elle soulage les populations sinistrées des banlieues de Dakar et de nombre d'autres villes du Sénégal ? Non, leurs principales préoccupations, c'est qu'on les débarrasse des ordures, des eaux usées et des eaux de pluie qui ne trouvent pas où s'écouler.
A sa place, les populations attendent les ministres Diène Farba Sarr et Mansour Faye. Au début de l'hivernage, quand les premières inondations ont commencé de s'installer, ils avaient fait le tour du pays avec, en bandoulière, des engagements fermes à trouver des solutions à ces problèmes. Le premier criait d'ailleurs sur tous les toits que, depuis l'avènement de Macky Sall à la Présidence de la République, 111 milliards de francs CFA ont été investis dans la lutte contre les inondations. Quand on se promène aujourd'hui Dakar, à Kaolack, à Thiès, à Saint-Louis, etc., on se demande légitimement où sont passés ses 111 milliards déclarés. D'ailleurs, depuis que les pluies ont redoublé d'intensité avec leur lot d'inondations, nos deux ministres se sont fait très discrets. D'engagements à venir à bout des inondations, il n'en est plus question de leur part.
Sans doute, les "vuvuzela" de ladite première dame vont-ils me tomber copieusement dessus, en me traitant de tous les noms d'oiseaux. Auparavant, je souhaiterais quand même leur poser un certain nombre de questions : où est-ce qu'elle puise l'argent qui alimente sa "générosité" ? Des fonds politiques peut-être ! Ce serait un moindre mal. Des dons substantiels de certains "hommes d'affaires" qui attendent sûrement le retour de l'ascenseur ? On en a vu qui faisaient don à sa Fondation d'ambulances médicalisées, de médicaments, de denrées alimentaires en grande quantité, etc. Que ne les donnaient-ils pas directement aux populations bénéficiaires ? Pourquoi ce détour par la Fondation de ladite première dame ?
Qui peut lever la main droite et jurer que notre "Mère Teresa" lui a donné 5000, 20000, 50000 francs avant le 25 mars 2012 ? Ni son époux, ni elle- même n'étaient connus pour leur générosité avant cette date. Plus exactement avant que le premier ne devînt Premier Ministre, puis Président de l'Assemblée nationale. On se rappelle que deux à trois mois après l'installation officielle de son distingué époux, elle a fait (déjà) un tour au marché de poissons de Pikine et a distribué 5 millions francs CFA aux femmes trouvées sur place.
Elle est donc particulièrement "généreuse" aujourd'hui. Le sera-t-elle demain, après février-mars 2019 ou 2024, quand son distingué époux aura quitté le pouvoir ? Où est la Fondation Elizabeth Diouf "Solidarité-Partage" ? Où est "Education et Santé" de Mme Viviane Wade ? Où est passée leur "générosité" à l'époque légendaire ? Pourquoi n'a-t-elle pas continué après que leurs époux respectifs ont quitté le pouvoir ? Comme les deux précédentes dames, notre "Mère Teresa" s'effacera avec le départ de son époux du pouvoir et tous les deux iront certainement s'installer à Paris ou à Houston, et se la couleront douce, sans se soucier le moins du monde de leurs compatriotes alors sinistrés.
Qu'on cesse donc de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas ! La "générosité" de notre actuelle "première dame" est comme celle de ses prédécesseurs : factice, intéressée, politicienne. Elle ne trompe personne. La Fondation Danielle-Mitterrand, "France-Libertés" en était, elle, vraiment une. Créée en 1986, elle a même survécu à sa fondatrice, décédée le 22 novembre 2011. Elle ne fonctionnait sûrement pas avec l'argent du contribuable français et d'hommes d'affaires obscurs qui attendaient un retour d'ascenseur.
Notre "Mère Teresa" est humble, nous dit-on. On nous vend même sa foi vigoureuse en l'Islam. Elle ne dormirait que vers 1 heure-2 heures du matin et se réveillerait vers 3 ou 4 heures. Elle ne dormirait donc que 2 à 3 heures par nuit. Vrai ou faux ? Ce n'est vraiment pas notre problème. Qu'elle passe le plus clair de son temps à prier ou à égrener son chapelet la nuit durant, c'est une affaire strictement privée, qui ne regarde qu'elle et son CRÉATEUR. Cela nous laisse totalement indifférents, ce n'est d'ailleurs pas une information. La télévision "républicaine" qui la suit comme son ombre a aussi la fâcheuse habitude de nous la monter aux Lieux saints de l'Islam, accomplissant à côté de son distingué époux les différents rites du pèlerinage. En quoi cela nous concerne-t-il ?
En quoi est-ce pour nous une information ? C'en n'est pas non plus une, quand la même télévision de l'APR nous impose plusieurs minutes pour nous faire voir le Président de la République lire le Coran dans la Mosquée de Médine ou prier ponctuellement (de très rares fois d'ailleurs) un vendredi dans une mosquée de la ville de Dakar. Qu'a-t-il vraiment besoin d'être flanqué de la télévision pour prier un vendredi dans une mosquée de Dakar ? Il est quand même temps que le Président de la République et sa distinguée épouse nous prennent au sérieux !
Il est temps que nos médias, et principalement nos médias dits de service public - en réalité de service "républicain" - nous respectent et nous proposent des informations qui nous font avancer. Nous sommes quand même indépendants depuis 56 ans et avons connu trois alternances : une politique et deux par les urnes saluées par toute la communauté internationale, même si elles n'ont pas encore changé fondamentalement la qualité de la gouvernance de notre pays. Cinquante six ans, c'est plus d'un demi-siècle. Nous sommes donc devenus majeurs et le Président de la République, son Gouvernement, sa distinguée épouse et les médias (privés comme de service public) devraient nous traiter comme tels.