L'opposition au pouvoir de Macky Sall est bien partie pour battre le macadam le 14 octobre prochain. Pour cause, le Front pour la défense du Sénégal/ Mànkoo Wattu Senegaal qui regroupe les principaux partis de l'opposition sénégalaise (Pds, Rewmi, Ucs, Aj/Pads…) a déposé sa déclaration de marche chez le Préfet de Dakar hier, jeudi 06 octobre. Une marche partant du Rond point Doudou Ndiaye Rose à la Place Washington, en passant par l'Avenue Malick Sy, Blaise Diagne et Jean Jaurès. L'objet de la marche porte sur la défense de la démocratie et des libertés au Sénégal, selon Malick Gakou du Grand parti.
"Le préfet a pris acte de notre volonté de marcher le 14 octobre et à cette occasion, nous lançons un appel au peuple sénégalais et aux Sénégalais de la diaspora ensemble de venir marcher dans la paix, la sérénité et le calme pour défendre la démocratie sénégalaise, nos libertés et aussi nos ressources naturelles", a déclaré hier, jeudi 06 octobre, à la préfecture de Dakar, Malick Gakou, Président du grand parti et coordinateur du Front pour la défense du Sénégal/ Mànkoo Wattu Senegaal.
En effet, Malick Gakou, Oumar Sarr du Pds, Mamadou Diop Decroix, secrétaire général d'And Jëf/Pads et Déthié Fall, vice-président de Rewmi venaient de déposer chez le préfet de Dakar leur déclaration de marche qu'ils comptent organiser le vendredi 14 octobre 2016, de 15 heures à 19 heures. Une marche allant du rond point de la RTS comme point de départ pour se terminer devant le ministère de l'Intérieur.
L'objectif de cette marche portera non seulement sur "la défense de la démocratie et des libertés au Sénégal mais aussi sur la défense de nos ressources naturelles", selon le chef de file du Grand parti et porte parole du jour.
Malick Gakou a indiqué par ailleurs que "nos ressources naturelles sont en danger" et l'affaire Pétro-Tim et du gaz continue de faire couler beaucoup d'encre. Pour rappel, le Front pour la défense du Sénégal/Mankoo Wattu Senegaal, une coalition regroupant essentiellement des partis de l'opposition a révélé que le Sénégal a perdu près du cinquième de son budget annuel dans l'affaire dite Pétro-Tim.
Cette coalition se pose toujours ces deux questions : "Que fait la famille du Président Macky Sall et en particulier son frère Aliou Sall dans cette affaire ? Est-ce que le gouvernement a défendu au mieux les intérêts du peuple sénégalais ?".
Interrogé par ailleurs sur leur plainte portée contre le président de la République pour explications non fournies sur les accusations portées sur sa famille, le coordinateur de Mankoo Wattu Senegaal a répondu : "nous attendons la réponse du Président et nos avocats sont sur le dossier".
«RIEN N’ARRETERA SA MARCHE»
LA JDS PERSISTE DANS SA PÉTITION POUR LA DÉMISSION DES MINISTRES SOCIALISTES
Moins d’une semaine après le lancement mouvementé de sa campagne de pétition pour la démission des ministres socialistes du gouvernement et le retrait du Parti socialiste de Benno Bokk Yaakaar (Bby) le week-end dernier à Thiès, la Jeunesse pour la démocratie et socialisme (Jds) revient à la charge.
Dans un communiqué reçu hier, jeudi 6 octobre à Sud quotidien, Babacar Diop, leader de la Jds et camarades n’ont pas épargné la direction du Parti socialiste qui, selon eux, est secouée par «un violent vent de panique» depuis le lancement de leur campagne de pétition. «La sérénité, la responsabilité et le sens de la mesure ont tristement quitté la maison du président Léopold Sédar Senghor. Les menaces et tentatives d’intimidation pour étouffer dans l’œuf le projet de pétition ayant échoué, la direction du parti cherche sa voie, avec l’énergie du désespoir, dans les injures, les procès d’intention, la désinformation et la diversion. Elle cherche à tout prix à détourner l’attention des militants du débat de fond soulevé par la Jeunesse pour la démocratie et socialisme (Jds) au sujet de l’avenir du Parti socialiste», dénoncent les responsables de la Jds sans ce document.
Poursuivant, Babacar Diop, leader de la Jds et compagnie, tout en déplorant cette «prise en otage » du Ps par des responsables au «crépuscule de leur carrière politique, et qui n’ont plus que le parti comme instrument pour gérer des préoccupations d’ordre matériel» ont toutefois tenu à préciser qu’ils ne reculeront devant rien. « Malgré la volonté de la direction du parti d’endiguer, par des méthodes à la limite de la décence et de l’éthique, la campagne de pétition que nous avons lancée, la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) tient à rassurer tous les militants.
La pétition poursuit tranquillement son chemin. Rien n’arrêtera sa marche ». Par ailleurs, annonçant que la «pétition a déjà enregistré plus de 3000 signatures à l’étranger», les responsables de la Jds ont annoncé une tournée politique à partir du 9 octobre prochain à Kaolack, Mbacké, Parcelles assainies et Saint-Louis pour assurer une large diffusion de la pétition auprès des militants.
C’est un décret présidentiel qui l’annonce, publié avant-hier, mercredi 5 octobre, au Journal officiel de la République française, et en jouant plus ou moins sur les mots, le journal Le Monde laisse aussi entendre que les avantages et autres privilèges accordés aux anciens chefs d’Etat français n’ont pas été «abolis», loin de là…Mais disons qu’il y a eu «restriction», en plus d’une «rationalisation du soutien logistique et matériel» que leur offrait jusque-là l’Etat français, et que ces avantages et autres faveurs accordés à ces messieurs seront désormais «limités dans le temps». A titre d’exemple, notons que «pendant les cinq (premières) années qui suivront la cessation de leurs fonctions», les «collaborateurs permanents» des anciens chefs d’Etat français passeront de sept à trois, qu’il n’y aura plus qu’un seul agent de service, au lieu de deux, et qu’il n’y aura même plus de «voiture de fonction» avec deux chauffeurs, pour les anciens présidents de la République en France, qui perdent aussi la possibilité de se faire transporter gratuitement en première classe. Même si «la fin de ces privilèges ne sera effective qu’à partir de la cinquième année» après «la fin de leur mandat».
Pour les anciens Présidents, «investis avant le 15 mai 2012», autrement dit avant la passation de pouvoirs entre Sarkozy et Hollande, que ce soit Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy lui-même, «ce délai de cinq années court à compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret». Cité par Le Monde, un rapport du site d’information français Mediapart, publié le 20 septembre dernier, révèle à ce sujet que ces anciens Mister President coûteraient quelque chose comme 10,3 millions d’euros à l’Etat français, dont un peu plus de 6 millions destinés à «leur protection».
Pendant que l’on «rabote» ailleurs, la retraite de nos anciens Présidents de la République reste encore très confortable, et on se souvient d’ailleurs du blues d’Abdoulaye Wade à l’époque, (voir Sud Quotidien du 10 décembre 2014), qui avait eu assez de cran pour jouer les victimes ou pour se sentir lésé, ce qui avait d’ailleurs contraint le service de presse de la Présidence de la République à dépoussiérer le décret 2013-125 sur la dotation des anciens chefs d’Etat…
Dans un pays aussi peu nanti que le Sénégal, avec ses miséreux et ses crève-la-faim, où les anciens locataires du Palais de la République coûtent au contribuable la rondelette somme de «5 000 000 francs CFA par mois, autrement dit «7, 622. 450 euros» ; contre «6000 euros par mois, ou 3, 935, 742 francs CFA» dans l’Hexagone, il serait assez malsain ou indécent de se plaindre. Surtout quand on sait que chaque ancien président de la République au Sénégal a un personnel à sa disposition : «un aide de camp (…) des gendarmes pour assurer la protection de son logement ; deux agents de sécurité pour assurer la protection de sa personne ; un agent du protocole ; deux assistantes ; un standardiste ; un cuisinier ; une lingère ; un jardinier et enfin deux chauffeurs».
Sans oublier que nos anciens chefs d’Etat passeraient quasiment pour de très fortunés exilés, que l’Hexagone accueillerait en fin de carrière…Certains vous diront d’ailleurs qu’ils évitent ainsi d’embarrasser leur successeur ou que ce serait pour faire profil bas…Toujours est-il qu’ils mangent à d’autres tables que les nôtres, engraissant sans doute l’économie hexagonale, se contentant de ces épisodiques visites qu’ils veulent bien nous rendre, en catimini, pour les honneurs, pour battre campagne, pour entretenir leur image, ou pour quelque promenade politique.
ABDOUL MBAYE CLOUÉ AU SÉNÉGAL PAR LE JUGE SAMBA SALL
L’ancien Premier-ministre, Abdoul Mbaye devra encore patienter avant de pouvoir quitter le pays. A l’en croire, le Doyen des juges, Samba Sall lui a refusé une autorisation de sortie du territoire. Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) l’a révélé sur sa page Facebook.
‘’Mes chers amis, suite à vos nombreuses interrogations je vous confirme que le doyen des juges Samba Sall m’a refusé l’autorisation de voyager hors du Sénégal. Aujourd’hui je prends l’engagement solennel qu’ensemble nous rétablirons droits et libertés dans notre pays, et cela le plus tôt possible. Merci de ce soutien que vous m’avez exprimé’’, a écrit Abdoul Mbaye.
Cette interdiction est la conséquence du contrôle judiciaire dont il fait l’objet depuis son inculpation. En effet, l’ancien chef du gouvernement de Macky Sall est inculpé depuis le 29 juillet dernier pour les délits de faux et usage de faux dans un document administratif et tentative d’escroquerie. Il est traîné en justice par son épouse Aminata Diack qui l’accuse d’avoir falsifié leur régime matrimonial pour être polygame.
Dans le cadre de la procédure de divorce du couple, l’ex-Mme Mbaye avait remarqué que l’ancien banquier ‘’a présenté un certificat de mariage falsifié’’. C’est ainsi que l’affaire a été tranchée le 3 décembre 2012 par la Chambre civile, qui a donné raison à Aminata Diack et prononcé le divorce aux torts exclusifs d’Abdoul Mbaye.
Mais ce dernier qualifie cette affaire de ‘’complot d’Etat’’ car selon lui, il s’agit ‘’d’ une affaire privée de divorce qui s’est transformée en ridicule affaire d’Etat’’.
Le maire de Dakar, Khalifa Sall, a profité, hier, de la réunion du Conseil municipal pour alerter sur les difficultés d'ordre financier, administratif et politique que traversent les communes de Dakar. Le maire de Dakar soutient que les communes de Dakar sont confrontées à un problème d'investissement parce que les charges de fonctionnement grèvent tous les revenus, rapporte “L'As”.
Elles (les communes) s'écroulent sous ses charges de fonctionnement héritées de l'Acte 3 de la décentralisation. En plus, les projets et chantiers des communes sont souvent bloqués par le pouvoir. A cela s'ajoute des malentendus entre les maires et l'administration, déplore Khalifa Sall. Il cite l'occupation de la voirie, les contentieux avec Ageroute, la Descos et le percepteur municipal. Tout ceci pour dire que le bilan des maires de Dakar risque d'être mitigé du fait de ces problèmes.
Leur entreprise en faillite et placée sous administration judiciaire, l'avenir de 188 salariés de l'hôtel Palm Beach de Saly Portudal, géré par Framhotels Sénégal, ex-filiale de FRAM, se joue au Tribunal de commerce de Toulouse, en France.
Créée par quelques amis à Toulouse en 1949, Fram a traversé des années noires avec un enchaînement de pertes et la vente d'une partie de ses actifs pour tenir vaille que vaille. Surveillé de longue date par un mandataire ad hoc et par le Ministère français de l’Economie, Fram n’a pas réussi pour autant à surmonter ses difficultés.
Car non seulement le chiffre d'affaires ne tournait pas rond dans les pays d’accueil comme au Sénégal où la station Balnéaire de Saly n'attire plus comme avant, mais Fram a aussi souffert de la mésentente entre ses actionnaires, à savoir les deux branches de la famille qui détiennent chacune 40% du capital. Et même si Georges Colson, un des membres de la famille, voulait à tout prix l'éviter, le retrait, il y a un an, de la seule offre de rachat présentée dans ce cadre a changé la donne.
Un candidat luxembourgeois HNA Group Europe, un temps présenté comme chinois, ayant renoncé à reprendre Fram avec son partenaire français Selectour Afat, la société a fait faillite. Pour le Sénégal, la page s’est définitivement tournée le 27 août dernier au Framissima Palm Beach de Saly quand Nicolas Froger, Directeur général de l’établissement depuis dix ans, a quitté ses fonctions pour rejoindre la Côte d’Ivoire.
Aujourd'hui, la reprise de Framhotels Sénégal, la filiale hôtelière créée par FRAM en 1989 pour assurer l'exploitation de l'hôtel Palm Beach de Saly (Sénégal), se joue actuellement sous l’œil d’un administrateur judiciaire dans l'attente d'un rachat. Il s’agit de l'avocat Me Caviglioli, ancien mandataire ad hoc puis administrateur de FRAM et qui a aussi géré la liquidation d'Air Méditerranée.
Il a ainsi convoqué les candidats il y a une semaine, devant le Tribunal de commerce de Toulouse pour une audience avec le juge-commissaire Antoine Blatche qui suit le dossier. La peur au ventre, ne sachant pas ce que l’avenir leur réserve, les salariés de l'hôtel Palm Beach de Saly Portudal croisent les doigts et espèrent que le prochain repreneur tiendra compte de la longue expérience de leur équipe pour relever les prochains défis.
EnQuête a appris de sources sûres qu’au sortir de cette audience, il y a désormais 4 offres sur la table. Les candidats sont Mamadou Sow, président de Sénégal Découvertes Touristiques, autre filiale de FRAM, Luis Roll, président de Flagworld, groupe hôtelier portugais, un homme d'affaires libanais installé à Dakar, et Bernard Bensaïd, PDG de DocteGestio, qui s'était déjà porté candidat pour reprendre FRAM à la barre en octobre 2015
TRAITEMENT DES ANCIENS PRESIDENTS : MACKY GROSSIT, HOLLANDE DEGRAISSE
Le président Français, François Hollande, a pris ce mercredi 5 octobre 2016 un décret réduisant certains privilèges accordés aux anciens présidents de la République. Une mesure qui touche Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.
Avant de prendre cette décision le président français avait commandé un rapport d'évaluation sur les dépenses annuelles allouées aux anciens présidents. Le rapport rédigé par le vice-président du Conseil d’État, Jean-Marc Sauvé, et le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a chiffré ces dépenses à 10,3 millions d’euros annuels (plus de 6 milliards de Fcfa).
2 milliards de bénéfice pour le contribuable français
Même s'ils conservent leurs bureaux parisiens meublés et équipés, dont le loyer, les charges et les frais généraux sont pris en charge par l’État, ainsi que les véhicules et chauffeurs fournis par le ministère de l’Intérieur, dans le cadre de la protection dont ils bénéficient, d'ici 5 ans, les trois anciens présidents français n'auront plus 7 collaborateurs permanents et 2 agents de service. Le nombre de collaborateurs permanents sera réduit de 7 à 3, et le nombre d’agents de service à disposition de 2 à 1. Aussi, alors qu’ils pouvaient auparavant voyager gratuitement sur les réseaux SNCF et Air France, ils devront désormais justifier d’un déplacement en lien avec leur activité d’ancien président de la République.
En tout cas, cette mesure à un impact direct sur les finances publiques. Déjà, elle fait gagner au contribuable français plus de 3 millions d'euros (près de 2 milliards de Fcfa).
Un salaire de 9,5 millions pour Diouf et Wade
Pendant ce temps, Macky Sall, lui, a préféré revoir à la hausse le traitement des anciens chefs de l'Etat, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade
Par décret 2013-125 Macky Sall attribue à tout chef d’Etat un traitement mensuel de 5.000.000 francs CFA, en plus de l’octroi d’une assurance maladie étendue au conjoint, de deux véhicules, d’un téléphone fixe, d’un logement et du mobilier d’ameublement. En cas de renoncement au logement affecté, tout ancien Président de la République perçoit une indemnité compensatrice d’un montant mensuel net de 4.500.000 francs CFA. Ce qui fait qu'Abdoulaye Wade et Abdou Diouf touchent 9.500.000 Fcfa par mois. Sans compter les autres avantages.
Des avantages royaux
L’Etat du Sénégal prend en charge à hauteur de 40 000 000 francs CFA, par an, le coût des billets d’avions de chaque ancien Président de la République et de son (ses) conjoint(s). Tout ancien Chef de l’Etat qui décide de s’établir hors du Sénégal peut s’attacher les services de quatre collaborateurs de son choix. Ces derniers sont rémunérés dans les mêmes conditions que les personnels affectés dans les postes diplomatiques et consulaires du Sénégal.
Pour ce qui en est du personnel, tout ancien Président de la République bénéficie d’un aide de camp dont le grade n’est pas supérieur à celui de Commandant et qui remplit sa mission exclusivement à l’intérieur du territoire national, des gendarmes pour assurer la protection du logement, deux agents de sécurité pour assurer la protection de sa personne, un agent du protocole, deux assistantes, un standardiste, un cuisinier, une lingère, un jardinier et deux chauffeurs.
Ce qui fait des anciens présidents sénégalais les mieux traités au monde. Ils perçoivent, rien que pour leurs salaires plus de 100 millions par mois, là où, par exemple, un ancien président des Etats-Unis d’Amérique touche 150.000 dollars (près de 90 millions de Fcfa) et un ancien chef d’Etat français 72.000 euros (moins de 50 millions de Fcfa).
Audition pro-Khaf
La machine judiciaire est de nouveau mise en branle dans l'affaire du saccage de la maison du Parti socialiste. C'est dire que la Dic a relancé ses auditions. Et aujourd'hui, c'est le chef de Cabinet du maire de Grand Yoff, un pro Khaf qui sera entendu à la Dic. Bassirou Samb, le Secrétaire général de l'Union régionale de Ndakaaru, Secrétaire général adjoint du mouvement national des jeunes du parti va déférer ce matin à 9H30 à la convocation de la police. Mais selon nos capteurs, il ne sera pas seul dans cette bataille parce que le maire de Ndakaaru, Khaf Sall himself se déplacera au Palais de justice Lat Dior pour apporter son soutien au chef de cabinet de Madiop Diop. Khaf sera accompagné de Bamba Fall, de Barthelémy Dias entres autres
responsables. Affaire à suivre.
Maraboutage
Qui en veux à la chef de cabinet du maire de Ndakaaru ? En tout cas, nos capteurs ont filmé, hier, une scène qui a soulevé des commentaires dans le quartier où vit l'ex-présidente des jeunesses féminines du Parti socialiste. Aminata Diallo s'est réveillée ce jeudi en trouvant des «xarfa fufa» dans sa demeure. Eh oui ! Des personnes mal intentionnées sont allées nuitamment dans sa maison pour y déposer 3 «nen» (œufs). Même si aucun «xaatim» (écrit cabalistique) n'est constaté sur les œufs, ils ont été placés sous l'arbre en équidistance les uns des autres. Selon les collaborateurs du chef de cabinet de Khaf Sall, ces personnes qui ont fait ça veulent «détruire» la présidente du mouvement Fal Khalifa, mais disent-ils: «C'est peine perdue, elles ne peuvent rien contre Aminata Diallo».
Abdoul Mbaye
Avant-hier, le site Xalima révélait que l’ancien Pm Abdoul Mbaye qui était en partance pour Paris avait été bloqué à l’aéroport. Hier, l’intéresé président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) a confirmé la mesure d’interdiction de sortie du territoire qui le frappe. «Mes chers amis, suite à vos nombreuses interrogations je vous confirme que le doyen des juges Samba Sall m'a refusé l'autorisation de voyager hors du (Sunugaal). Aujourd'hui je prends l'engagement solennel qu'ensemble nous rétablirons droits et libertés dans notre pays, et cela le plus tôt possible. Merci de ce soutien que vous m'avez exprimé», a écrit l’opposant Abdoul Mbaye.
Réaction
La sortie de «Oussou bébé» sur la fameuse journée du 25 mars 2012 a suscité, hier, la réaction de la présidente du Mouvement (Rimka) président. Dans une déclaration intitulée «L’impossible mission de falsifier l’histoire !», Amina Sakho tire à boulets rouges sur le dernier ministre de l'Intérieur de 3W. «Me Ousmane Ngom aurait surpris son monde, en insinuant péremptoirement que c’est bien lui qui aurait dicté à (3W), la décision de féliciter (SMS), le soir du second tour de l’élection présidentielle de mars 2012 !», indique-t-elle, rappelant ce que 3W avait affirmé, après son élection à la tête du pays en 2000 : «Je ne ferai pas moins que Diouf».
Réaction (Bis)
«Il est étonnant que quatre années après, les disciples de (3W) s’arrogent la paternité d’avoir soufflé au Président sortant, la décision de féliciter le candidat qui avait déjà la faveur des tendances…Comme dans une enquête policière, l’on est tenté de se demander : quel est le mobile du crime ? Certains disent que c’est pour faire plaisir à (SMS)… D’autres diront qu’il s’agit d’une simple tentative de diversion, tendant à étouffer le débat houleux sur l’affaire 'Aliou pétrole'», soutient la présidente du Mkp. Quoi qu’il en soit, Amina Sakho estime que «Oussou bébé» «n’avait pas besoin d’une telle bourde pour salir davantage, le petit coin qui brillait encore dans sa réputation malmenée».
Inquiétudes des...
Les locataires de véhicules qui occupent l'espace vert qui fait face à l'immeuble Mariama sur la Voie de dégagement Nord (Vdn) sont dans l’incertitude et l’inquiétude. Ils ont reçu la visite des gendarmes de la Direction de la Surveillance et du contrôle de l'occupation du sol (Dscos) qui les ont sommés de quitter les lieux. Irrités par cette situation, les locataires de voiture ont alerté les autorités étatiques. Face à la presse, hier, ils ont crié leur inquiétude tout en interpellant le chef de l'Etat. «Je tiens d'abord à préciser que nous ne sommes pas là pour faire la politique. Nous sommes apolitiques. Nous sommes là pour contribuer activement au développement de notre pays», a tenu à préciser Moussa Ba.
…Locataires de…
Avant d'informer : «Récemment, on a reçu une sommation envoyée par les gendarmes de la Dscos pour dire que nous devons quitter les lieux sans délai. On ne fait pas de la politique. On est là pour travailler. Qu'on nous laisse travailler ici». Selon le porte-parole du collectif, les locataires de véhicules sont inquiets parce qu'ils ne peuvent pas comprendre que la Dscos veuille les faire quitter les lieux alors qu'ils ont obtenu une autorisation d'occupation en bonne et due forme. «On n'est pas venu s'implanter par hasard ici, c'est la mairie qui nous a donné cette zone. C'est la mairie qui nous a loué ces lieux. Nous payons chaque mois sans accuser de retard. On nous a donné cette zone et on contribue activement au développement. Il y a une quarantaine d'employés sur la Vdn» a soutenu M Ba.
…Véhicules
Il révèle que ce sont plus de 40 émigrés qui ont laissé leurs activités à l'extérieur pour venir investir dans leur pays en employant plus de 40 personnes. On ne peut pas concevoir que ce nombre d'employés puisse quitter définitivement leurs lieux pour se retrouver dans la rue. C'est déplorable. Le Président a parlé de (Sunugaal) émergent, nous contribuons. Nous lançons un appel à (SMS) pour lui dire de nous venir en aide», a ajouté Moussa Ba. Ces travailleurs ont par ailleurs souligné qu'ils ont rencontré le maire Barthelémy Dias et qu'ils ont discuté de la situation, mais disent-ils : «Nous ne pouvons pas exposer le contenu de notre entretien avec le maire sur la place publique».
Conseil supérieur...
Avant-hier, le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature (Csm). Selon une note du service de communication du ministère de la Justice, «l’adoption du projet de loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, attendue depuis longtemps par les magistrats, introduit des innovations majeures et consacre plus de transparence dans la gestion de la carrière des magistrats». D'après ledit document, «ces innovations s’articulent autour de l’augmentation du nombre de membres élus au sein du Csm qui passe de trois (3) à quatre (4) magistrats, de la fixation des modalités de désignation des membres élus du Csm : désormais les membres élus le seront pour un mandat de 3 ans, renouvelable une fois, et non plus pour un mandat de 4 ans sans limitation pour le renouvellement».
...De la magistrature
Mais également de «la consécration d’un droit de recours contre les sanctions disciplinaires prononcées par le Csm exercé devant la Cour suprême, de l’instauration d’une majorité qualifiée (2/3) pour les décisions de révocation ou de mise à la retraite d’office prononcées par le Csm, de l’encadrement des délibérations du Csm par l’exigence d’un quorum pour les délibérations du Csm (2/3), de la consécration légale de la procédure de consultation à domicile». «Le projet de loi organique portant statut des magistrats sera présenté prochainement en Conseil des ministres pour adoption», informe le service de communication du ministère de la Justice, dans son communiqué.
Diouf Sarr
Abdoulaye Diouf Sarr, le maire de Yoff a casqué 10 millions de F Cfa en fournitures pour soutenir les écoles élémentaires de sa localité. Il a été filmé, hier, en train de faire le tour des écoles de Yoff pour distribuer des fournitures scolaires afin de permettre aux élèves de bien débuter l'année académique. Selon lui, il avait demandé à sa commune dans le cadre de l'opération «Ubi tey, Jang tey» de dégager, dès le premier jour de la rentrée, 10 millions de F Cfa pour que «l'année démarre bien». «C'est un financement de l'opération ‘Ubi tey Jang tey’. La commune a mis cet argent pour soutenir la croissance et aller accompagner toutes les écoles jusqu'à la stabilisation de leur programme pédagogique», a déclaré le responsable de l'Apr de Yoff.
104 millions du Codesria…
Dans sa politique d’appui aux réseaux de recherches en Afrique que le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria), a procédé, hier, à une remise de publications à 7 institutions d’enseignement supérieur de recherche. Il s’agit, entre autres, du Cesag, du Cesti, de l’Issic, de l’Université de Ziguinchor. Aussi, 5 ambassades de pays présents à Ndakaaru, ont également bénéficié de ce don d’ouvrages. A savoir la Gambie, le Rwanda, le Niger, le Tchad et le Cap-Vert. Cela, pour que ces dernières les transmettent aux bibliothèques principales de leurs pays. «Le nombre total de publications qui seront remises aux institutions et pays représentés ici aujourd’hui est de 21 771 livres, dont le coût est estimé à 104 399 500 francs Cfa», a indiqué Ebrima Sall, le Secrétaire exécutif du Codesria.
…Pour les bibliothèques
En donnant ces publications aux universités, renseigne Ebrima Sall, le Codesria espère contribuer encore un peu plus au «renforcement du capital humain du continent et le renforcement de son leadership et de ses citoyens». Toutefois, le Secrétaire exécutif du Codesria n’a pas manqué d’interpeller les autorités étatiques sur la prise en charge des universités sur «la nécessité vitale d’un appui massif à nos universités et aux chercheurs africains de manière générale», a confié Ebrima Sall. «Car, dit-il, aucune université ne peut bien fonctionner sans une bonne bibliothèque. Si nous voulons que nos universités soient des centres d’excellence qui formeront des cadres, dont sortiront des publications excellentes et bien informées, il faut leur donner les moyens. Et parmi ces moyens, il y a les bibliothèques et les labos bien équipes et des ressources», a soutenu Ebrima Sall.
Zahra Iyane Thiam
Le ministre et non moins conseiller spécial du chef de l’Etat, Zahra Iyane Thiam Diop, a tenu à réagir à la sortie du Secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Djibo Leyti Kâ, qui a souhaité le couplage des élections présidentielle, législatives et locales en 2019. Pour Zahra qui s'exprimait lors de l'émission Point de vue sur la Rfm, «le chef de l’Etat (SMS) devrait juste concéder à Djibo Leyti Kâ 'le droit de donner un avis qui lui est propre sur toutes les questions ayant trait à l’actualité'». «Notre pays regorge d’instances techniques et politiques à savoir la Dge et la commission technique de revue du Code électoral qui sont habilitées à sonder la faisabilité d’une telle proposition» a-t-elle déclaré avant d'ajouter : «évoquer le couplage des élections, amènera à ne pas respecter le calendrier électoral». Or, Mme Diop prône «le respect du calendrier républicain et la tenue des élections, à date échue, d’où le respect des textes».
Ndèye Khady Guèye
Prévu pour hier, le jugement du dossier de l’ancienne directrice du Fonds de promotion économique (Fpe), Ndéye Khady Guèye a été renvoyé au 15 décembre prochain. Un renvoi, pour permettre au juge qui a hérité du dossier de mieux s'imprégner de l'affaire. Accusé de détournement de deniers publics de 1,89 milliard, la fille de feu Léna Fall Diagne, avait été épinglée par le rapport de la Cour des Comptes qui a relevé des malversations dans sa gestion entre 2008 et 2012. En effet, Ndèye Khady Guèye a été accusée d’avoir utilisé l’argent du Fpe pour financer ses entreprises personnelles comme des mutuelles d’épargne à son nom. C’est ainsi qu’elle a été placée sous mandat de dépôt avant de bénéficier d’une mise en liberté provisoire après 14 mois de détention.
MARCHE LE 14 OCTOBRE PROCHAIN – MANKOO WATTU SENEGAAL CHEZ LE PREFET : L’opposition se légalise
L’opposition au pouvoir de Macky Sall est bien partie pour battre le macadam le 14 octobre prochain. Pour cause, le Front pour la défense du Sénégal/ Mànkoo Wattu Senegaal qui regroupe les principaux partis de l’opposition sénégalaise (Pds, Rewmi, Ucs, Aj/Pads…) a déposé sa déclaration de marche chez le Préfet de Dakar hier, jeudi 06 octobre. Une marche partant du Rond point Doudou Ndiaye Rose à la Place Washington, en passant par l’Avenue Malick Sy, Blaise Diagne et Jean Jaurès. L’objet de la marche porte sur la défense de la démocratie et des libertés au Sénégal, selon Malick Gakou du Grand parti.
DE VOUS A MOI- PAR THÉODORA SY SAMBOU : Le prix de l’exil
C’est un décret présidentiel qui l’annonce, publié avant-hier, mercredi 5 octobre, au Journal officiel de la République française, et en jouant plus ou moins sur les mots, le journal Le Monde laisse aussi entendre que les avantages et autres privilèges accordés aux anciens chefs d’Etat français n’ont pas été «abolis», loin de là…Mais disons qu’il y a eu «restriction», en plus d’une «rationalisation du soutien logistique et matériel» que leur offrait jusque-là l’Etat français, et que ces avantages et autres faveurs accordés à ces messieurs seront désormais «limités dans le temps». A titre d’exemple, notons que «pendant les cinq premières) années qui suivront la cessation de leurs fonctions», les «collaborateurs permanents» des anciens chefs d’Etat français passeront de sept à trois, qu’il n’y aura p lus qu’un seul agent de service, au lieu de deux, et qu’il n’y aura même plus de «voiture de fonction » avec deux chauffeurs, pour les anciens présidents de la République en France, qui perdent aussi la possibilité de se faire transporter gratuitement en première classe. Même si «la fin de ces privilèges ne sera effective qu’à partir de la cinquième année» après «la fin de leur mandat».
RELATIONS AMOUREUSES ENTRE HOMME D’AGE MUR ET JEUNES FILLES LIRE DOSSIER : Amour «piégé»
tendance ou mode ? la pratique est devenue assez courante aujourd’hui à Dakar : des messieurs d’âge mûr sortant avec des jeunes filles qui ont peut-être l’âge de leurs enfants. Des relations qui misent souvent sur l’intérêt de chaque partie. Car même si les filles sont très bien entretenues, par des hommes qui leur donnent quasiment tout, de l’argent, et tant d’autres choses, les messieurs d’âge avancé ne se laissent pas faire non plus, et entendent bien profiter de la vie.
ELIMINATOIRES MONDIAL 2018 SENEGAL/CAP-VERT DU 8 OCTOBRE : La FSF traque les mauvais Vip
Comment rentabiliser les matches de l’équipe nationale de football du Sénégal, quand les Vip refusent de payer et sollicitent juste des invitations pour la loge présidentielle ? pour renverser la tendance qui n’a fait que trop durer, la Fédération sénégalaise de football qui a tenu un point de presse hier, jeudi 6 octobre, au salon d’honneur Abdoul Wahab Bâ du stade Léopold Sédar Senghor, a décidé de traquer ces «riches», non ayant-droits, qui ne déboursent pourtant aucun centime pour soutenir les «lions» du Sénégal.
Ndèye Khady Guèye
Ndèye Khady Guèye devra prendre son mal en patience avant de s’expliquer devant la barre du tribunal correctionnel dans l’affaire de détournement de deniers publics au Fonds de promotion économique (Fpe) qu’elle dirigeait entre 2008 et 2012. Evoquée hier, l’affaire a été encore une fois renvoyée au 15 décembre prochain. Le juge Seck Diouf, qui a hérité du dossier suite à la nomination du président Bara Gaye à la Chambre africaine extraordinaire d’assises d’appel, a procédé au renvoi afin de prendre connaissance du dossier. Dans ce dossier, l’ancienne directrice du Fpe a été accusée de détournement d’un montant de 1,8 milliard Fcfa avant d’être placée sous mandat de dépôt. Après 14 mois de détention provisoire, elle a bénéficié d’une liberté provisoire.
Oumy Thiam et Serigne Aramine Mbacké
Une autre affaire qui a connu le même sort, c’est le dossier opposant la femme d’affaires Oumy Thiam à Serigne Aramine Mbacké de Dangote. Ce dossier a été renvoyé au 1er décembre. Serigne Aramine Mbacké a été inculpé pour association de malfaiteurs et faux usage de faux en écritures privées, suite à la plainte de la dame Oumy Thiam. Elle accuse le Mbacké-mbacké de l’avoir roulée dans la farine suite à une opération d’importation de sucre. Dans cette opération, la première femme vendeuse de pièces détachées au Sénégal a perdu 549 millions pour un investissement qui devait lui rapporter 600 millions.
Abdoul Mbaye bloqué à Dakar par le Dji
L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, devrait nécessairement être en colère contre les autorités étatiques. En partance avant-hier pour la France, le leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le travail Act) a été bloqué à l’aéroport Léopold Sédar Senghor par la police qui est informée de son interdiction de sortie du territoire national par le doyen des juges. Abdoul Mbaye confirme d’ailleurs que le doyen des juges Samba Sall lui a refusé l’autorisation de voyager hors du territoire. Choqué par cette décision, le président de l’Act prend l’engagement solennel avec ses sympathisants de rétablir les droits et libertés au Sénégal le plus tôt possible.
Le nouveau secrétaire général de l’Onu appelle Macky Sall
A peine élu à la tête du secrétariat général des Nations Unis, l’ancien Premier ministre Portugais, Antonio Guterres a câblé hier le président de la République, Macky Sall. Le successeur du Sud-Coréen Ban Kimoon, dont le second mandat de cinq ans expire à la fin de l’année, a tenu à remercier le président Sénégalais de son soutien pour son élection au poste de secrétaire général des Nations Unies. Lors de sa campagne, Antonio Guterres était passé à Dakar pour solliciter le soutien du Sénégal. Il a rencontré une seconde fois le Président Macky Sall à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies en présence du Président portugais. A souligner que M. Guterres a passé une décennie concluante à la tête du Haut-Commissariat aux réfugiés.
Mensualisation des pensions
En marge des discussions sur la mensualisation des pensions, les retraités sont rentrés, hier, le sourire aux lèvres. En dehors du chapelet de promesses du Pca de l’Ipres Mamadou Racine Sy, parmi lesquelles l’exonération des impôts sur les revenus, ce dernier a cassé sa tirelire en octroyant aux retraités la rondelette somme de 5 millions en guise de transport. Ces derniers, ne pouvant pas cacher leur joie scandaient à tout va «Sy, Sy, Sy» dans les couloirs de l’hôtel King Fadh Palace, oubliant tout d’un coup certaines de leurs revendications qui n’ont pas été satisfaites.
Bernard Cazeneuve à Dakar
Comme annoncé par le Premier ministre français, Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur de la France Bernard Cazeneuve sera l’hôte du Sénégal à partir d’aujourd’hui. Sa visite s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre la France et le Sénégal. Bernard Cazeneuve sera reçu par son homologue sénégalais, Abdoulaye Daouda Diallo. Une réunion bilatérale est prévue dans l’après midi au ministère de l’Intérieur. Au terme de la rencontre, les deux ministres seront au camp Abdou Diassé pour suivre une séance de démonstration du Groupement mobile d’intervention (Gmi) en tant que primointervenants en cas de terrorisme. Le lendemain, c’est-à-dire, samedi le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo fera visiter son homologue français l’île de Gorée.
Yaya Abdoul Kane aux assemblées annuelles de la BM
Le ministre Sénégalais des Postes et des Télécommunications, Yaya Abdoul Kane, séjourne aux Etats- Unis. Il est invité par la Banque Mondiale pour prendre part aux assemblées annuelles du Groupe. Les rencontres ont démarré depuis le 3 octobre dernier à Washington Dc aux Etats Unis. Au regard de l’importance des récents développements dans le secteur des télécommunications et des technologies de l’Information et de la communication, la Banque mondiale juge nécessaire que le ministre Sénégalais en charge des Postes et Télécommunications prenne part aux rencontres. Le ministre est particulièrement sollicité pour prendre part aux discussions sectorielles relatives à un éventuel appui de l’institution au Sénégal ainsi qu’à ses partenaires de la sous région pour favoriser le développement optimal du secteur des Postes et des Télécommunications.
Sit-in d’un collectif de 80 travailleurs
Un collectif de 80 travailleurs licenciés par des entreprises françaises va manifester sa colère devant l’ambassade de France jeudi prochain. Victimes de licenciement abusif par les sociétés Bouygues Off-Shore, Saipem.Sa et Global Petroprojects Service, ils ont décidé de dérouler un plan d’action. La première action consiste à organiser un sit-in le jeudi 20 octobre prochain devant les ambassades de France et d’Italie. La seconde phase du plan d’action sera une marche qui aura comme points de chute les deux ambassades. Le collectif va dénoncer «l’entreprises d’escroquerie des ces sociétés et la violation de leurs droits». D’après le collectif, certains travailleurs sont en service au sein de ces entreprises depuis 1982 avant d’être licenciés via une lettre datée du 2 février 2015 du chargé des recrutements. A en croire ces travailleurs, leurs employeurs ont utilisé des procédés irréguliers pour s’en débarrasser et confisquer leurs droits.
Choix économiques stratégiques de Macky
Les performances économiques et sociales du Sénégal confortent l’Alliance pour la République (Apr) sur la pertinence des choix économiques stratégiques du président de la République, Macky Sall, déclinés à travers le Plan Sénégal Emergent (Pse). Selon les apéristes le processus de transformation inclusive de notre économie est en marche et il est conforme aux exigences de compétitivité et d’attractivité imposées par la nouvelle économie mondiale. Dans un communiqué, l’Apr félicite le chef de l’Etat et son Premier ministre et le Gouvernement pour ces résultats incontestables. Et les 3355 milliards de FCFA de la loi de Finances 2017 s’inscrivent dans la dynamique enclenchée depuis 2012, à savoir améliorer la mobilisation des ressources, renforcer la croissance économique, la solidarité nationale, et consolider l’Etat de droit et les fondements de la République. Selon les apéristes, l’amélioration constante du score du Sénégal au cours de ces dernières années prouve à suffisance, que sous le magistère du président Macky Sall, le pays est une démocratie majeure où l’Etat de droit est garanti, et les libertés individuelles et collectives respectées.
Cris de détresse du Maire de Dakar
Le maire de Dakar, Khalifa Sall a profité hier de la réunion du Conseil municipal pour alerter sur les difficultés d’ordre financier et administratif voire politique que traversent les communes de Dakar. Selon l’édile de la capitale, les collectivités locales de Dakar sont confrontées à un problème d’investissement parce que les charges de fonctionnement grèvent tous leurs revenus. Elles s’écroulent sous ses charges de fonctionnement héritées de l’Acte III de la Décentralisation. En plus, les projets et les chantiers des communes sont souvent bloqués par le pouvoir. A cela s’ajoutent, selon Khalifa Sall, des malentendus entre maires et l’administration. Ce qui fait qu’aujourd’hui beaucoup de chantiers, notamment des écoles, de marchés entre autres sont arrêtés à tour de bras. L’édile de Dakar cite aussi les occupations de la voirie, les contentieux avec Ageroute, la Descos et le percepteur municipal etc… Tout cela fait que le bilan des édiles de Dakar risque d’être mitigé. Trois points étaient à l’ordre du jour de la réunion du Conseil municipal de Dakar. Il s’agit de virements de crédits, d’autorisation spéciale de recettes et de dépenses, les conditions d’octroi de distinction honorifique et de reconnaissance citoyenne par la Ville de Dakar.
Adama Seck coordonnateur de la Cosydep à Fatick
«Oubi tey jang tey». Encore un slogan dans la région de Fatick. Ce, malgré les efforts consentis par les autorités académiques et autres acteurs de l’éducation. Même si les cours ont commencé dans certains établissements du privé, la situation est tout autre dans le public ou seules quelques écoles primaires ont enregistré un nombre assez conséquent d’élèves. Selon le coordonnateur régional de la Cosydep, Adama Seck c’est l’absence des élèves qui empêche aujourd’hui la réussite de «oubi tey diang tey». Leur absence s’explique par la précarité qui sévit dans la région. Beaucoup d’élèves se trouvent présentement dans les grandes villes où ils travaillent comme domestiques ou manoeuvres. Il préconise une campagne de sensibilisation des parents pour éviter le démarrage tardif des cours.
Le Bsda cède la place à la Sodav
La substitution de la Société du droit D’auteur et Droits Voisins (Sodav) au Bureau Sénégalais des Droits d’Auteur (Bsda), est effective. Le Directeur du défunt Bsds, Mounirou Sy a remis le témoin hier à Bouna Manel Fall, Directeur de la Sodav. D’après Bouna Manel Fall, le changement terminologique est l’expression d’une politique culturelle décidée par le gouvernement. Cela s’est traduit par une orientation normative subséquente. La Sodav a pour mission d’agrandir et d’élargir la famille de la promotion et de la protection des droits d’auteurs. Il s’agit des artistes interprètes, des producteurs et des éditeurs en plus des auteurs. Les acteurs ont tenu à marquer de leur présence la cérémonie. Ils ont espoir que désormais leurs droits seront respectés.
Document de la stratégie nationale de formation des élus locaux
Le ministre de la Gouvernance Local, Abdoulaye Diouf Sarr a validé hier le document de la stratégie national de formation des élus locaux. Il permettra le renforcement de capacité des élus et des acteurs de développement territorial. Il permettra de corriger les disfonctionnements notés afin d’aboutir aux objectifs de territorialisation des politiques publiques. Car, de nombreux cas de dysfonctionnements relatif à la coordination, à la supervision des interventions, à la multiplicité des intervenants et des programmes de formations sont notés. Désormais les élus vont bénéficier des sessions de renforcement de capacités sur l’Acte III de la Décentralisation. Selon le ministre les objectifs visés sont entre autres de « mettre en place un cadre d’intervention cohérent et adapté, d’assurer à tous les acteurs du développement territoriale une formation de base et une formation continue. Un dispositif de labélisation, de contrôle des actions et des interventions sera aussi mis en place.