Les Lions sont foot de joie. Les supporters, itou. Sur le chemin qui mène à Moscou, on a décroché 3 points après deux coups de poing de Diao Baldé Keïta et de Moussa Sow au sein d’un Senghor qui a assisté à une poésie footballistique des Lions. L’attaquant du Fenerbahce a effectué ce samedi un retour Sow nice dans la Tanière. Après ce match, les Lions font Cap Vert l’Afrique du Sud en entraînant avec eux l’enthousiasme du Sénégal du foot qui rêve d’un retour Mondial sur la planète sport.
Le Sénégal peut bien arriver à zéro transmission du VIH/sida de la mère à l’enfant, estime le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Djibril Sidibé se base sur les performances réalisées par le Sénégal dans la lutte contre cette maladie.
Le Sénégal doit être l’un des premiers pays de la sous-région à ne plus avoir d’enfants qui naissent avec le SIDA. C’est le vœu du Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. Ce dernier qui faisait face à la presse hier, à la fin d’un atelier des directeurs-pays de l’ONUSIDA des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, estime que Dakar peut bien arriver à ce stade, puisque 67% des personnes affectées ont accès aux traitements.
Le Sénégal, dit-il, enregistre des progrès dans la lutte contre cette maladie et a toujours été un modèle. Le taux de couverture pour les femmes enceintes est à 60%. Ce taux, souligne M. Sidibé, peut être porté à la hausse pour aller à l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant. ‘’Au Sénégal, des progrès énormes ont été faits. Il y a eu une réduction de la mortalité’’, se félicite-t-il.
Par ailleurs, le directeur exécutif de l’ONUSIDA préconise la vigilance dans la lutte contre la maladie, afin d’éviter les résistances et les difficultés. ‘’Il est important de se battre pour que les nouvelles infections chez les adultes, particulièrement chez les jeunes filles, soient à la baisse, que l’on puisse contrôler cette épidémie’’, dit-il.
Ainsi, l’urgence, dit-il, est de faire en sorte que les plus démunis puissent avoir accès aux soins. Mais pour cela, il faut, à son avis, régler la question du financement pour pouvoir prendre en charge les couches les plus démunies.
1,4 million de personnes n’ont pas accès aux traitements
Selon lui, en Afrique de l’Ouest et du Centre, 3/4 des personnes atteintes par le VIH/sida n’ont pas accès aux soins. Cela montre qu’il y a un besoin urgent de se rattraper à ce niveau. Pour M. Sidibé, ces deux régions doivent avoir un plan d’urgence permettant aux pays de bénéficier de plus de ressources financières et de programmes.
Donc, l’accès universel aux services de soins constitue un grand défi que l’ensemble des directeurs-pays de l’ONUSIDA comptent relever. Le plus inquiétant, déplore le directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, est que 1,4 million de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre vivant avec le VIH SIDA n’ont pas accès aux traitements.
‘’C’est très dangereux, parce que ces personnes, si on ne les amène pas dans les services, elles vont continuer à semer la maladie’’, prévient-il. Donc, il faut, dit-il, faire en sorte que ces personnes soient orientées vers les services de santé.
Dahra (Linguère), 9 oct. (APS) - L’ancien Premier ministre sous le régime libéral Souleymane Ndéné Ndiaye par ailleurs secrétaire général de l’union nationale pour le peuple(UNP) a réaffirmé, samedi à Dahra, son ambition de se présenter à l’élection présidentielle de 2019.
"Si Dieu me prête vie et que toutes les conditions sont réunies, je me présenterais à l’élection présidentielle de 2019", a-t-il déclaré en présidant à Dahra (Linguère), la finale d’un tournoi de football dont il était le parrain.
"C’est la raison pour laquelle je fais le tour du Sénégal", a indiqué M. Ndiaye, en allusion à ses ambitions présidentielles, avant d’ajouter : "Aujourd’hui, je suis à Dahra, la semaine prochaine à Goudiry et la semaine d’après à Foundiougne’’.
S’exprimant sur la hausse annoncée du budget national pour l’année 2017, l’ancien Premier ministre parle d’une "bonne chose’’, mais rappelle que "le budget est un ensemble de prévisions de recettes et de dépenses".
Le projet de Loi de finances pour l’année 2017, adopté récemment en Conseil des ministres, a été arrêté à plus de 3.355 milliards, soit une augmentation de 333 milliards par rapport au budget 2016.
Avec de tels niveaux de ressources, le gouvernement est appelé à "réaliser l’ensemble de programmes et projets dans l’intérêt du peuple sénégalais", a commenté Souleymane Ndéné Ndiaye.
"Donc, je félicite le gouvernement, surtout les services" de la douane et des impôts, chargés de la collecte de ces ressources projetées, qui permettraient de "travailler dans l’intérêt du Sénégal", "une bonne chose" selon lui.
XAVIER DIATTA DE L'ACT DÉMENT MOUSTAPHA DIAKHATÉ
Si au niveau de l'Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), le code de conduite exclut ipso facto les polémiques stériles et les invectives, mais tant pis je me lance et advienne que pourra - L'INTÉGRALITÉ DU COMMUNIQUÉ
Moustapha Diakhaté : un menteur dans les arcanes de la République
SenePlus publie ci-dessous, l'intégralité du communiqué de Xavier Diatta, Directeur Exécutif de l'Alliance pour la Citoyenneté et le Travail signé le 9 Octobre :
Si au niveau de l'Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), le code de conduite exclut ipso facto les polémiques stériles et les invectives, mais tant pis je me lance et advienne que pourra. A ce propos d'ailleurs, Richard Levy disait que "Nombreux sont ceux qui pensent qu'agir par réflexe est le commencement de la réflexion". Pour cette fois je fais partie de ceux-la.
Figurez-vous que Moustapha Diakhaté, hurleur parmi d'autres, soutient à travers la presse que Abdoul Mbaye a été inculpé suite à une plainte de son ex épouse pour faux.
Il est particulièrement regrettable pour notre pays qu'un député, de surcroît président d'un groupe parlementaire mente aussi effrontément en toute conscience. Il sait en effet parfaitement que l'ex épouse de Abdoul Mbaye n'a pas déposé de plainte contre ce dernier.
Ceux qui connaissent Monsieur Diakhaté, savent qu'il n'a jamais cessé de croire obstinément au dicton: "mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose".
Il est resté le même malgré cette immense promotion bien au delà de ses compétences et de ses espérances qu'il cherche à mériter par des hurlements pour mieux paraitre aux yeux de son chef de parti.
Pauvre Sénégal !
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
LA GAUCHE CAVIARDISÉE
Pour la première dans l'histoire du Sénégal, le flambeau de la révolte contre les dérives du pouvoir n'est pas porté par des figures emblématiques de la lutte pour des changements qualitatifs, la justice sociale, quelle qu'en soit l'obédience
MOMAR SEYNI NDIAYE DE SENEPLUS |
Publication 09/10/2016
La gauche sénégalaise serait-elle une espèce en voie de disparition ? Aucune raison objective ne s'oppose désormais envisager cette sombre perspective. Rien dans ce que représente aujourd'hui cette sensibilité idéologique, ne permet d'envisager le contraire.
Pour la première dans l'histoire du Sénégal, le flambeau de la révolte contre les dérives du pouvoir n'est pas porté par des figures emblématiques de la lutte pour des changements qualitatifs, la justice sociale, quelle qu'en soit l'obédience. De 1957 (date de la rédaction du fameux manifeste du Parti Africain de l'indépendance,) jamais les valeurs de gauche n'ont autant cessé d'imprégner la pensée subversive et anticonformiste, sève nourricière de l'opposition aux pouvoirs coloniaux et néo-coloniaux.
Même quand le Président Senghor, avait réussi à attirer par la magie des lambris du pouvoir une bonne frange de l'intelligentsia de gauche, il est resté un noyau dur qui prit le chemin de la clandestinité, pour que le Sénégal restât à l'avant-garde de la reconquête de la souveraineté nationale et l'indépendance économique.
Même quand Senghor, a, toujours dans ses tours de passe-passe, organisé son "opposition" autour du travaillisme libéral, du conservatisme et d'une gauche délurée, excroissance dénaturée du matérialisme historique à la sauce sénégalaise (PAI de Mahjmout), d'autres résistants comme Seydou Cissokho, Babacar Sané, Mamadou Ndoye, Landing Savané, Cheikh Anta Diop, entre autres ont refusé la reddition et les appels du pied d'un pouvoir agonisant.
Même quand Abdou Diouf visage à peine plus reluisant d'un renouveau politique libertaire a attiré dans son sillage des figures et non des moindres de la gauche, il est resté des mohicans de l'éthique de gauche, pour résister.
Même quand Abdoulaye Wade porté au pouvoir pour une large part, par la gauche, a phagocyté des pans entiers d'anciens trotskystes, et autres bolcheviks tropicaux, des partis de gauche jadis partisans de l'entrisme, lui ont tourné le dos, avec une virulence inouïe, qui sans doute, a précipité son départ.
Cette gauche avait servi du catalyseur du mécontentement populaire. Elle l'a incarné, politiquement, syndicalement mais aussi par les valeurs sociales populaires qu'elle diffusait avec abnégation. On en est loin aujourd'hui, à vrai dire.
Qu'en est-il aujourd'hui ? L'union sacrée entre anciens trotskystes égarés dans le libéralisme, maoïstes, partisans du Mouvement Communiste International (MCI) et ceux qui entonnaient jadis promptement et allègrement l'Internationale, et les néolibéraux de l'APR, a certes permis de déboulonner Wade. Mais personne ne pouvait s'imaginer que les valeurs de gauche et les partis de gauche allaient fondre comme neige au soleil.
Des rares coups de gueule auxquels nous avaient habitués la LD et le PIT, il ne reste même plus de traces. Depuis mars 2012, la démocratie sénégalaise n'a pas fait le saut qualitatif qui lui eût permis de garder sa valeur exemplaire. La réactivation de la CREI, censée restaurer la morale politique, la droiture, la lutte contre la concussion s'apparentaient à un instrument de règlement de compte politique, contre des opposants ex-frères.
La gauche n'en a cure. Les interdictions de manifestations dans un régime de déclaration préalable, en dépit de la constitutionnalisation des libertés d'expression, d'association, d'information, la violence policière, et les emprisonnements pour délit d'opinion, ne semblent réveiller la gauche de sa torpeur et de son conformisme déroutant.
Juste quelques accès de colère, sous la forme de baroud d'honneur et la mise en garde des apéristes, a vite recadré les brebis "noires" de la majorité. Incapables de jouer au moins le rôle de contre poids dans une majorité contrainte au fétichisme de la solidarité, les partis de gauche, il est vrai, surreprésentés dans l'appareil, par rapport ç leur poids électoral, ont préféré la tangente du mutisme plutôt que la diagonale de l'éthique politique.
Voilà que désormais, tétanisés dans la majorité, pour garder en contrepartie des strapontins, les partis de gauche, n'existent même plus dans l'opposition. On les avait souvent entendu fustiger l'incroyable enrichissement de Karim Wade. On ne les avait jamais vu réclamer au Président Sall de lever le coude sur les dossiers sensibles qui touchaient les anciens pontes du précédent pouvoir. On ne les avait jamais senti s'intéresser avec acharnement à la poursuite des détenteurs de biens dits mal acquis, dont de nombreux supposés ciblés, peuplent l'entourage du Président Sall.
Plus grave, les partis de gauche qui ont continuellement tiré à boulets rouges sur Karim Wade et le système mafieux de Wade, ferment les yeux sur les accusations de dérives familiales dans la gestion des affaires du pays. Pas le plus petit mot sur l'affaire Pétro Tim, même pour soutenir l'allié Macky en grande difficulté sur un dossier sensible où il aurait besoin de sentir un appui ne serait-ce que moral.
Absence de reconnaissance du ventre, alors même que le Président Sall a pris le risque de mécontenter sa base apériste, pour payer en retour des alliés dont poids électoral s'est effrité. Qu'a fait le PS pour mériter deux ministres à l'efficacité douteuse, vingt députés, une kyrielle de PCA, de DG et d'ambassadeurs ? De quels poids, pèsent la LD, le PIt, l'AFP, le RAS et autres, pour mériter leurs aubades actuelles ?
Que font-ils en retour pour donner à la solidarité gouvernementale, prétexte à leur silence de tombe, un sens et de la valeur ? En vérité c'est l'opposition sénégalaise le plus orpheline d'une gauche en voie de disparition. Pendant que le sursaut éthique renaît dans les rivaux de la majorité, moins porté par le subjectivisme et plus combative, la gauche lui manque terriblement. C'est une situation inédite que connaît notre écosystème politique.
Aucun parti de gauche sérieux et représentatif ne s'illustre dans cette nouvelle ère d'une opposition moins nihiliste, moins subjective plus professionnelle que par passé. L'absence de la gauche dans la scène politique sénégalaise se traduit par un rétrécissement de la diversité de l'offre politique, la variété des projets de société et surtout l'incubation idéologique dont aurait profité une jeunesse en mal de repères éthiques et de valeur de refuges.
Le risque est grand que les valeurs libérales, qui ont tant creusé les inégalités et menacé notre survie écologique, soit la seule et unique référence des générations actuelles et à venir. La gauche sénégalaise s'est caviardisée et n'ose même plus se mesurer électoralement. Elle a peur de son ombre, parce qu'elle préfère le confort douillet du pouvoir et refuse ne serait-ce que la "biodiversité" politique.
Elle préfère rester l'otage de la majorité plutôt que de d'assumer son séculaire devoir d'incubation sociale et politique. Mais en a-t-il vraiment le choix, à force de vivre dans une atavique querelle idéologique, devenue inaudible et surannée. Et pis encore, faute d'ancrage social, elle se complaît à abhorrer en sourdine les causes des dérives libérales, en en adorant les conséquences, l'usufruit du pouvoir. Une gauche, veule et gauche, à l'envers de sa raison d'être.
Une très bonne nouvelle pour le secteur touristique du pays : la France vient de sortir la Casamance de la zone de haut risque pour ses concitoyens ! Le début de la renaissance ?
La grande nouvelle est parvenue à notre rédaction à travers un communiqué qui stipule que "Sur proposition de l'Ambassade de France à Dakar, la +Carte Conseils aux voyageurs+ publiée par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international a été modifiée : la Casamance n'est plus classée comme étant une zone à risques".
Une excellente nouvelle qui permettra sans doute de relancer l'activité touristique dans cette zone sud du pays naguère appréciée des voyageurs français. En effet, très fréquentée dans les années 1970-1980, la région naturelle de la Casamance a vu ses activités économiques ébranlées, en particulier le tourisme par la crise qui la secoue depuis plus de 30 ans.
Les affrontements entre le mouvement indépendantiste du MFDC et l'armée nationale ont transformé la zone en champs de mines, pour ne pas dire champ de bataille. La région n'est plus la destination rêvée des touristes et même, certaines ambassades, dont la France, avaient formellement interdit leur ressortissant d'aller dans cette zone sud. Un véritable coup dur pour la Casamance. Depuis lors l'économie de cette zone tourne au ralenti. Le tourisme, principale source de revenus de cette partie du pays, décline. Les effets collatéraux sont nombreux pour l'écosystème touristique entre commerçants, hôteliers, village artisanat.
La verte Casamance possède d'innombrables atouts sur le plan naturel, culturel et aujourd'hui politique. Avec cette nouvelle, et la volonté des autorités à faire du Sénégal un hub touristique l'espoir est permis. La région naturelle pourra retrouver son lustre d'antan espérer revivre ses époques glorieuses avec cette bonne nouvelle de l'ambassade de France.
Cependant, la destination Sénégal se trouve dans une position incommode du fait de la concurrence des pays comme la Mauritanie, le Cap-Vert, et les pays du Maghreb (Maroc, Tunisie, Egypte, Algérie).
Au Sénégal, le secteur touristique est classé comme étant la seconde source de rentrée de devises derrière la pèche dans l'économie nationale. Le tourisme est dans certaine localité le premier pourvoyeur d'emploi et de richesse, c'est le cas de la verte Casamance, non seulement de par sa position, mais aussi de la richesse de sa faune et sa flore ainsi que sa diversité artistique et culturelle.
Avec l'avènement du président Macky Sall beaucoup de tentatives de relance de a filière ont été faites. Cela va de la suppression des visas d'entrée à l'exonération des taxes et impôts dans le secteur touristique. Couplé à cela les négociations de paix entre l'Etat du Sénégal et les combattants du MFDC sous l'égide d'Eglise catholique, le sud du Sénégal connait une accalmie. Ce qui a donné une lueur d'espoir a tout un chacun.