Les enfants et les adolescents vivant avec le diabète courent le risque de développer une forme grave en contractant le virus de la covid-19. C’est ce qui a été annoncé hier, mercredi 10 novembre par les personnels de santé lors d’une conférence portant sur le diabète et la covid-19. Cette rencontre a été organisée par l’association sénégalaise pour le soutien aux diabétiques, présidée par Baye Oumar Guèye, par ailleurs Directeur général de Sud FM.
Certaines personnes sont plus à risque de développer des complications après une infection à la Covid19. C'est le cas des enfants et adolescents diabétiques. Lors d’une conférence axée sur l’impact de la covid-19 chez le diabète de l’enfant et de l’adolescent tenue hier, mercredi 10 novembre en prélude de la Journée mondiale du diabète prévue le 14 novembre prochain, la directrice du Centre anti-diabète Marc Sankalé du centre hospitalier Abass Ndao de Dakar, Pr Maïmouna Ndour Mbaye a fait le point sur la situation de la maladie et surtout en relief avec la pandémie de la covid-19. «Pour les diabétiques, c’est un fléau qui s’ajoute déjà à une situation difficile. Quand on parle de diabète et de covid-19, il est habituel de dire que c’est la rencontre de deux pandémies car, le diabète sucré est une pandémie mondiale», a-t-elle déclaré. Dès lors dans les pays en voie de développement, a-t-elle souligné, il est fait état d’une augmentation de prévalence et d’une augmentation du nombre de diabétiques.
Par ailleurs, une enquête nationale réalisée par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) avait indiqué que la maladie avait touché depuis l’arrivée de la covid, 3,4 % des personnes âgées de 18 ans, 7,2% pour celles âgées de plus de 45 ans et 11,2% pour les plus d’une soixantaine. «Depuis l’arrivée de la pandémie, il est avéré que ce sont les diabétiques qui ont des maladies hyper-chroniques qui paient le plus lourd tribut face à la covid-19 parce que ce sont ces patients qui font plus de complications et sont susceptibles de décéder», a précisé Pr Maïmouna Ndour Mbaye.
Et d’ajouter, «au-delà des impacts de la covid-19 sur les personnes diabétiques, celles affectées par des complications rénales et cardiaques ont des cas beaucoup plus critiques et sont dans des situations alarmantes». Elle en appelle ainsi à une sensibilisation afin que les diabétiques respectent un régime alimentaire très sain sans exclure les activités physiques et sportives. «On saisit l’opportunité ce mois du diabète, notamment le 14 novembre. Et, nous en profitons pour faire le maximum de sensibilisation afin d’attirer l’opinion publique sur cette maladie surtout vulgariser les moyens de la prévenir», a dit Pr Maïmouna Ndour Mbaye tout en incitant les personnes diabétiques à aller se faire vacciner.
«LA PLUPART DES ENFANTS ATTEINTS DE DIABETE VIVENT DANS LA PRECARITE»
Faire du diabète une maladie sociale est la conviction du président du Comité sénégalais des droits de l’homme, Me Pape Sène. En d’autres termes, dit-il, les enfants souffrants de la maladie devraient être assistés et soutenus par la société et les politiques gouvernementales tout en faisant savoir qu’il existe des défis à relever et des mesures fortes à prendre surtout avec la crise sanitaire. C’est dans cette perspective que l’Association sénégalaise pour le soutien aux diabétiques a décidé d’enrôler dans ses programmes des campagnes de soutien, d’aide et d’accompagnement pour les victimes du diabète sur toute l’étendue du territoire national. Car, d’après le professeur Babacar Niang, les enfants suivis dans le programme CDIC sont pris en charge grâce aux politiques d’éducation thérapeutique. «Notre objectif, c’est de donner les outils et les moyens nécessaires à l’enfant et à ses parents de se prendre en charges», a-t-il fait savoir. Les diabétiques ont ainsi magnifié le travail. «Le programme m’a beaucoup aidé. Je dis juste aux diabétiques de poursuivre leur rêve et ambition», conseille Coumba Guité, une bénéficiaire et étudiante en licence 3 à l’institut polytechnique de Dakar, à ses frères et sœurs malades. Pour des problèmes socio-économiques, le professeur dénonce le non respect de certains rendez-vous pour les patients. C’est dans cette perspective d’aide sociale que la mairesse de la ville de Dakar, Soham El Wardini, présente à la rencontre, s’est engagée à accompagner l’Association sénégalaise de soutien aux diabétiques.
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LE CAP-VERT EN TÊTE, LE SÉNÉGAL À LA TRAÎNE
Malgré les engagements pris par les chefs d’État à travers la déclaration d’Abuja (2001) et réaffirmés au plus fort de la crise Ébola, en 2014, aucun pays de la Cedeao, n’a toujours atteint le seuil de 15% du budget national consacré à la santé.
Le secteur de la santé est l’un des parents pauvres en termes d’investissements dans les pays d’Afrique subsaharienne. Malgré les engagements pris par les chefs d’État à travers la déclaration d’Abuja (2001) et réaffirmé au plus fort de la crise Ébola, en 2014, aucun pays de la Cedeao, n’a toujours atteint le seuil de 15% du budget national consacré à la santé selon la déclaration d’Abuja.
C’est le constat fait par la responsable du plaidoyer et chargée de campagne pour le financement des systèmes de santé plus performants au sein du think thank Wathi, Dan-Viera Da Costa. Selon elle, les seuls pays dont les efforts sont remarquables sont le Cap-Vert avec 14% et le Burkina Faso qui réserve entre 12 et 13% de son budget annuel au secteur de la Santé. .
La pandémie de COVID-19 a révélé au grand jour la faiblesse des systèmes sanitaires en Afrique de l’Ouest. Parmi ses nombreuses thématiques, le think thank citoyen Wathi à travers son programme dédié plaide pour plus de financement dans les systèmes de santé dans la région. Au plus fort de la pandémie de COVID, le think thank a organisé des activités avec différents acteurs pour les inviter à investir dans la santé.
Dans cette entrevue, Mme Da Costa explique les enjeux et la pertinence des investissements dans le domaine de la santé et prône une souveraine sanitaire de chaque à travers les budgets nationaux. De l’avis de l’invité d’Africaglobe Tv, si l’État se fait toujours financer par d’autres sources et que ces sources tarissent d’une manière ou d’une autre, ce sera un problème.
LE COMMANDANT DE LA GENDARMERIE HEURTE MORTELLEMENT UN ENFANT D’UN AN
Drame à Saté, village situé à quelques encablures de la commune de Mbacké un commandant fauche mortellement un enfant
Drame à Saté, village situé à quelques encablures de la commune de Mbacké !
Le commandant de la gendarmerie de Ndoulo, à bord de son véhicule, a involontairement écrasé un gamin âgé d’un an six mois. La gendarmerie de Mbacké a ouvert une enquête pour tirer au clair cet accident mortel survenu ce mercredi.
Selon une source proche du dossier, le commandant de la brigade de Ndoulo est poursuivi pour homicide involontaire.
KOLDA, LE POSTE DE SANTE DE DIAOBE DEBORDE
Le paludisme, le diabète et l’hypertension artérielle sont les principaux motifs de consultations médicales au poste de santé de Diaobé, département de Vélingara. L’établissement sanitaire reçoit 80 à 100 patients par jour.
Le paludisme, le diabète et l’hypertension artérielle sont les principaux motifs de consultations médicales au poste de santé de Diaobé, département de Vélingara. L’établissement sanitaire reçoit 80 à 100 patients par jour. Des acteurs plaident pour que ce poste de santé soit transformé en centre de santé, pour soulager davantage les populations de la localité.
En cette matinée du jeudi, il est plus de 10 h. Le poste de santé grouille de monde. Diaobé, rendu célèbre grâce à son marché hebdomadaire, le plus grand de la sous-région, est un carrefour. Un lieu de rencontre qui reçoit beaucoup nationalités. Et la salle d’attente du poste de santé est souvent bondée de patients. Dans les salles d’hospitalisation et de consultation, les techniciens de la santé s’affairent autour des patients. A côté, les accompagnants ne se plaignent pas de l’accueil au niveau du poste de santé.
‘’C’est ma mère qui est malade. Je l’ai emmenée ici. Mais depuis que nous sommes arrivés, j’ai constaté sincèrement que les infirmiers s’occupent bien des patients. Chaque 20 à 30 minutes, il y a un infirmier qui passe dans les salles d’hospitalisation voir l’évolution de la santé des malades ; cela réconforte nous les accompagnants’’, souligne Issa Baldé.
A coté de lui, il y a Fatou Diao, une autre accompagnante qui confie que ‘’les infirmiers d’ici font correctement leur travail. Déjà, en accueillant chaleureusement un malade et son accompagnant, cela soulage le patient et participe à même atténuer sa souffrance’’. Binta Sabaly de poursuivre : ‘’Si tous les infirmiers des hôpitaux faisaient comme ça dans les structures de santé, il n’y aurait pas de problèmes entre les accompagnants ou malades et les techniciens de la santé.’’
Les trois pathologies les plus fréquentes à Diaobé
En cette période, certaines pathologies sont plus fréquentes que d’autres. L’infirmier-chef du poste de santé de Diaobé renseigne que le paludisme, le diabète et l’hypertension artérielle sont les plus diagnostiqués dans la zone. ‘’Ici, c’est le paludisme qui fatigue beaucoup les populations. De plus, nous notons certains cas de dermatose, en cette période. Cela est souvent lié à des allergies ou certaines conditions qui ne riment pas avec l’hygiène’’, précise Sidy René Traoré.
D’après lui, l’autre fait inquiétant, ‘’c’est le taux important des personnes qui souffrent de diabète HTA et d’hypertension qui sont nombreux dans la zone. Je pense qu’on doit faire des études pour savoir les causes de ce nombre élevé de cas. Le poste de santé de Diaobé couvre une population de 21 mille 960 habitants’’, soutient-il.
Diaobé veut avoir un centre de santé
Du fait de la fréquentation de la ville pour les activités commerciales et de sa nombreuse population cosmopolite, le poste de santé de Diaobé est très sollicité, alors que le personnel soignant est insuffisant. Le secrétaire exécutif du poste de santé de Diaobé estime, ainsi, qu’il faut ériger le poste en centre de santé.
‘’Diaobé mérite plus qu’un poste de santé. Vous avez vu de vos propres yeux le nombre de patients que le poste reçoit par jour. Tous les jours que Dieu fait, il y a entre 80 à 100 patients qui sont consultés. Cela avec un nombre insuffisant d’infirmiers. Parce qu’il y a beaucoup de nationalités qui se rencontrent ici, surtout le jour du marché hebdomadaire’’, dit Boubacar Diallo.
Diaobé qui veut un centre de santé accueille, chaque mercredi, le marché hebdomadaire sous-régional, le ‘’louma’’, très fréquenté par les ressortissants des pays frontaliers du Sénégal.
MALADIE MYSTERIEUSE CHEZ LES PECHEURS, GREENPEACE INTERPELLE L’ÉTAT
La nouvelle maladie mystérieuse qui est apparue sur les côtes sénégalaises et qui affecte les pêcheurs inquiètent l’organisation Greenpeace.
La nouvelle maladie mystérieuse qui est apparue sur les côtes sénégalaises et qui affecte les pêcheurs inquiètent l’organisation Greenpeace. En réaction à cela, le Manager de la campagne Océan de Greenpeace Afrique, Dr Aliou Ba, demande à l’Etat du Sénégal « de mener une enquête pour apporter la lumière sur cette maladie ».
« Greenpeace Afrique constate avec inquiétude la réapparition depuis quelques jours de la maladie dite “mystérieuse” qui affecte les pêcheurs à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar », a-t-il signalé.
Cette apparition de maladie mystérieuse dans les eaux sénégalaises n’est pas nouvelle. L’année dernière, à la même période, une maladie qui se manifestait par des symptômes cutanés avait apparu à Thiaroye. Plus de 300 cas avaient été recensés par les autorités sanitaires chez les pêcheurs.
Depuis quelques jours, la même maladie semble revenir, parce que, les mêmes signent se sont manifestés poussant certains pécheurs à arrêter leurs travaux. « Greenpeace Afrique constate que des investigations menées par différentes structures habilitées sont en cours et suit de près leur déroulement, mais demande que des moyens conséquents soient déployés pour connaitre une bonne fois l’origine de cette maladie et que des mesures pour y faire face soient prises par les autorités Sénégalaises compétentes en la matière », lit-on sur leur communiqué.
Par ailleurs, Greenpeace Afrique demande plus de diligence de la part des autorités en charge de la pêche et de l’environnement au Sénégal.
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MÉDECIN DU TRAVAIL, MODE D’EMPLOI
Quel est le rôle d’un médecin du travail ? Où et comment travaille-t-t-il ? Une entreprise de plus de 400 personnes est censée recruter un médecin du travail, différent du médecin d’entreprise. Cette norme est-elle respectée ? Réponse dans cette interview
Sa mission dans la société est capitale en termes de sécurité, mais certainement peu comprise. À la fois clinique que préventive, le médecin du travail est un homme/une femme de terrain au sein des entreprises et autres structures. Est-ce que les entreprises respectent cette norme ? Qui peut avoir besoin d'un médecin du travail ? Comment opère-t-il Le Sénégal a-t-il suffisamment de médecins du travail pour couvrir le besoin ? Pour répondre à ces questions AfricaGlobe Tv recoit comme invité le Dr Moustapha Sakho, médecin du travail affecté à l’hôpital Aristide Le Dantec depuis 2017.
Conformément à la loi, une entreprise de plus de 400 personnes doit recruter au moins un médecin du travail différent de qu’on appelle médecin d’entreprise. Mais force est de constater que ce n’est malheureusement pas toujours le cas. La medecine du travail fait partie des spécialités qui manquent de ressources humaines. D'ailleurs l'hopital Ariste Le Dantec qui pas pratiquement un siècle d'existence, Moustpah Sakho est le premier médecin du travail. Toutefois, il note de plus en plus l'intéret de jeunes médecins pour cette spécialité qui ne court pas les rues dans le pays. Suivez son entretien.
Est-ce que les entreprises respectent cette norme ? Qui a besoin de médecins du travail ? Comment opère-t-il Le Sénégal a-t-il suffisamment de médecins du travail pour couvrir le besoin ?
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LES BELLES PROMESSES DE LA MÉDITATION TRANSCENDANTALE
Introduite dans les prisons du Sénégal à la fin des années 80 par le président Abdou Diouf, c’est le budget qui a contraint l’État à renoncer à ce projet. Néanmoins, pour le peu de temps d’expérimentation, les résultats étaient spectaculaires
Introduite dans les prisons du Sénégal à la fin des années 80 par le président Abdou Diouf, c’est le budget qui a contraint l’État a abandonné ce projet. Néanmoins, pour le peu de temps d’expérimentation, les résultats étaient spectaculaires aussi bien pour les prisonniers que pour l’ensemble de l’administration pénitentiaire d’alors. Depuis quelques années, Seydou Mbengue, ce cadre d'assurance à la retraite ,a repris le flambeau après avoir découvert la technique.
Seydou Mbengue est l'un des rares enseignants du programme de Méditation transcendantale (MT) au Sénégal et en Afrique de l’Ouest. Dans cet entretien avec AfricaGlobe Tv, M. Mbengue, explique que cette technique est et ce qu'elle n'est pas. Le spécialiste parle surtout de son expérimentation dans les prisons sénégalaises sous le magistère du président Abdou Diouf et les résultats qui en sont sortis de cette expériences.
Technique mentale très simple et très naturelle, le président Abdou Diouf en l’introduisant au Sénégal a ciblé les prisons certes, mais la méditation transcendante n‘est pas qu’une affaire de prisonniers. Elle est destinée à tout être humain, petit comme grand, homme ou femme, riche comme pauvre et ses bénéfices sont innombrables.
Technique de gestion de stresse et de relaxation, elle a un triple mode d’action à savoir un profond repos biologique, un développement de la conscience et garantit un équilibre corps-esprit. « Plus de 600 recherches scientifiques réalisées dans 250 universités et instituts de 33 pays confirment toute l’étendue des bienfaits du programme de Médiation transcendantale au niveau du corps, de l’esprit et du comportement », lit-on dans la foisonnante littérature sur le sujet.
Parmi ces recherches, 350 ont été publiées dans des revues scientifiques et médicales de renommée internationale, selon le Dr Patrick Constancias, chirurgien urologue et andrologue qui en parle dans une vidéo. Ces études expliquent globalement que la MT contribue à la baisse de la tension artérielle, à l’amélioration des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux, l’amélioration de l’athérosclérose. La MT diminue aussi l’anxiété et la dépression.
Ni religion, ni philosophie, ni croyance quelconque, la médiation transcendante est plutôt une cette technique mentale qui, à force de pratique incite le cerveau à libérer un peu plus son stock de potentiel énorme et inexploité. Ce faisant, ça change de facto le pratiquant sur divers aspects de sa vie psychique et mentale. La MT a notamment un impact sur les effets du vieillissement.
La quarantaine de facteurs physiologique qui se dégradent avec l’âge s’inversent avec la pratique régulière de la MT : la vision, l’audition et l’attention s’améliorent, le vieillissement se ralentit et par la même occasion l'espérance de vie se prolonge. A cela, il y a une baisse de stress, d’angoisse. Si des célébrités de domaine divers comme Angélique Kidjo, Oprah Winfrey, David Lynch, Katy Perry ou encore les Beatles l’ont adopté, eux qui fonctionnent à 100 à l’heure, c’est sans doute pour son bienfait inouïs qu’expose à suffisance la littérature afférente.
CORONAVIRUS, L’OMS S’INQUIETE DU REBOND DE CONTAMINATIONS EN EUROPE
L'Organisation Mondiale de la Santé (Oms) s’est émue du rythme très préoccupant de transmission du Covid-19 observé actuellement en Europe
L'Organisation Mondiale de la Santé (Oms) s'inquiète du rythme très préoccupant de transmission du covid-19 en Europe actuellement. Selon l’institution onusienne en charge de la santé, les hospitalisations liées au coronavirus ont plus que doublé en une semaine et l'Allemagne, particulièrement touchée, a enregistré un record d'infections quotidiennes.
L'Organisation Mondiale de la Santé (Oms) s’est émue du rythme très préoccupant de transmission du Covid-19 observé actuellement en Europe. Une augmentation des cas que l’agence onusienne en charge de la santé explique par la combinaison d'une couverture vaccinale insuffisante et l'assouplissement des mesures anti-Covid. Une situation qui pourrait déboucher sur un demi-million de morts supplémentaires sur le continent d'ici février. «Le rythme actuel de transmission dans les 53 pays de la région européenne est très préoccupant. Si nous restons sur cette trajectoire, nous pourrions voir un autre demi-million de décès dus au Covid-19 dans la région d'ici février » a prédit le directeur Oms région Europe, Hans Kluge, lors d'une conférence de presse en ligne. D’après les données de l'Oms Europe, les hospitalisations liées au Covid-19 «ont plus que doublé en une semaine». Le nombre de nouveaux cas par jour est en hausse depuis près de six semaines consécutives en Europe et le nombre de nouveaux morts par jour est en hausse depuis un peu plus de sept semaines consécutives, avec environ 250.000 cas et 3.600 décès quotidiens», soutient-il.
RECORD D'INFECTIONS EN ALLEMAGNE ET EN RUSSIE
Cette quatrième vague frappe tout particulièrement l'Allemagne qui a battu jeudi son record d'infections quotidiennes datant de décembre 2020, avec 33 949 nouvelles contaminations en 24 heures, selon l'institut de veille sanitaire Robert Koch. Cette quatrième vague touche surtoutlesnon-vaccinés.
La Russie a enregistré un nouveau record de contaminations et décès liés au Covid-19 (8 162 décès ces sept derniers jours), signe de la violence de la vague épidémique qui frappe ce pays, contraignant la capitale Moscou à fermer ses services non essentiels. L'Ukraine (3 819 décès) et la Roumanie (3 100 décès) ne sont pas épargnées. La France, qui enregistre également une hausse de cas de Covid-19, va rétablir le port du masque dans une grande partie de ses écoles primaires à partir de lundi. Pour endiguer les contagions, l'Organisation mondiale de la Santé a appelé à continuer à utiliser massivement les masques face à la pandémie.
Selon le directeur de l'Oms Europe, des projections fiables montrent que si l’on parvient à un taux d'utilisation de 95 % des masques en Europe et en Asie centrale, on pourra sauver jusqu'à 188.000 vies sur le demi-million de vies qu’on risque de perdre d'ici février 2022.
COVID-19, LE SENEGAL JETTE DES DOSES DE VACCINS
Le refus de certains Sénégalais de se faire vacciner a eu pour conséquence la péremption de certaines doses de vaccins comme l’AstraZeneca que le Sénégal se trouve dans l’obligation de jeter. Ce qui constitue une perte pour le pays
Le refus de certains Sénégalais de se faire vacciner a eu pour conséquence la péremption de certaines doses de vaccins comme l’AstraZeneca que le Sénégal se trouve dans l’obligation de jeter. Ce qui constitue une perte pour le pays dans un contexte où les vaccins ne sont pas suffisants pour couvrir les besoins dans certains pays.
«Tous les vaccins ARN ont une durée de 4 à 6 mois en général. Et lorsque la date de péremption est dépassée, ils ne doivent pas être administrés », a déclaré le Dr Ousseynou Badiane, responsable de la campagne de vaccination au ministère de la Santé et de l’Action sociale, joint par InfoMed. «L’Organisation mondiale de la santé (Oms) recommande que ces doses périmées soient retirées de la chaine de distribution et éliminées en toute sécurité, a-t-il ajouté avant de préciser que les vaccins périmés seront incinérés.
Plusieurs lots de vaccins AstraZenaca sont déjà entrés en péremption pour avoir été stockées plus de trois mois sans être administrées aux citoyens. L’autorité sanitaire a décidé de les détruire par incinération non sans amertume.
«Lorsque nous recevons des vaccins, nous nous attendons à ce qu’ils soient utilisés en un temps record. La réticence vaccinale a des impacts énormes sur la campagne de vaccination » a-t-il dit.
Lancée en février dernier, la campagne de vaccination ne draine pas les foules au Sénégal. Sur 16 millions de Sénégalais seul 1 295 646 sont entièrement vaccinés, soit environ 5,3 % de la population sénégalaise. Ce sont donc des milliers de doses de vaccins qui seront détruites parce que périmées. Comme ailleurs dans le monde, des Sénégalais accordent peu de confiance aux vaccins anti-Covid mis sur pied en peu de temps. Si des mesures rapides ne sont pas prises pour utiliser les vaccins encore disponibles des milliers de doses risquent d’expirer, prévient Ousseynou Badiane. Et cette tendance à la péremption ira croissante.
Au plus fort de la troisième vague, il y avait un grand intérêt pour la vaccination, mais de plus en plus, il n’y a plus cet engouement. Certainement lié à la décrut de la pandémie.
Pour mémoire, les vaccins AstraZeneca ont une courte durée de conservation, (environ 4 à 6 mois) contrairement aux vaccins Sinopharm qui ont une durée de conservation pouvant aller jusqu’à 12 mois avant d’expirer. Les deux laboratoires n’utilisent pas la même technologie
Il convient de souligner que la réticence vaccinale n’est pas une exception sénégalaise. Ailleurs dans le monde les anti vax existent et des vaccins ont déjà été incinérés. Sur le continent, le Malawi a été le premier pays Africain à incinérer publiquement des milliers de doses d’AstraZeneca périmées, au mois de mai 2021, à cause d’une faible adoption du vaccin dans le pays. D’autres Etats font également face à l’hésitation vaccinale devenue un réel problème dans les pays Africains.
LE SÉNÉGAL ATTEND SES TOUTES PREMIÈRES DOSES
Après un siècle de recherches, un vaccin contre le paludisme a été découvert par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline. Le 6 octobre 2021, l’OMS a recommandé son déploiement massif son utilisation en Afrique subsaharienne. Réaction de Doudou Sène
Après un siècle de recherches, un vaccin contre le paludisme a été découvert par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline. Le 6 octobre 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé le déploiement massif et l’utilisation de ce vaccin en Afrique subsaharienne, principale région du monde où le plasmodium falciparum, l’agent pathogène du paludisme, s’est durablement incrusté. Appelé RTS,S, la découverte de ce premier vaccin antipaludique réjoui énormément les acteurs de la lutte contre le paludisme parce que cela fait 6 ans qu’ils l’attendaient après que son efficacité a été approuvée. C’est le cas du Dr Doudou Sène, le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) au Sénégal. Dans cette entrevue accordée à Infomed, le Dr Sène ne cache pas sa satisfaction. Pour lui, c’est une « arme supplémentaire » dans la lutte contre cette pathologie. Occasion saisie par ce médecin pour étaler les différentes actions engagées par le Sénégal en vue d’éradiquer cette maladie. Dans un contexte de rejet du vaccin anti-Covid, comment le vaccin contre le palu sera-t-il accueilli ? Comment le Sénégal se prépare-t-il à accueillir ce vaccin ? Quid du candidat vaccin R21 des chercheurs burkinabés ? Réponses du Dr Doudou Sène.
Infomed : Dr Doudou Sène, l’OMS a recommandé le 6 octobre dernier le déploiement massif et l’utilisation du premier vaccin antipaludique RTS,S en Afrique subsaharienne et ailleurs dans le monde. En tant qu’acteur clé de la lutte contre cette maladie au Sénégal, comment réagissez-vous à l’arrivée de ce vaccin ?
Dr Doudou Sène : C’est tout un espoir et avec beaucoup de plaisir que les acteurs de la lutte contre le paludisme ont accueilli cette nouvelle. Depuis l’annonce de ce vaccin, le Sénégal est en train de préparer une grande réunion pour rassembler l’ensemble des acteurs en l’occurrence les scientifiques avec lesquels nous travaillons régulièrement. Nous avons commencé à préparer un peu les termes de référence de cette rencontre parce que nous aurons plusieurs acteurs notamment la direction dédiée à la vaccination, les bailleurs de fonds qui nous appuient dans le financement, les scientifiques, les acteurs de la santé publique et épidémiologistes, les médecins chefs de régions et des autres directions. Ainsi, tous ces acteurs doivent se regrouper pour voir les modalités pratiques de l’introduction de ce vaccin au Sénégal.
Votre réactivité laisse penser que vous attendiez impatiemment ce vaccin…
Ce vaccin était attendu depuis des années par des pays africains parce que l’Afrique, à elle seule, pèse très lourd par rapport à la morbidité et mortalité liées au paludisme. Quand on regarde les chiffres de 2019 et de 2020, plus de 219.000 de cas ont été recensés à travers le monde et plus de 400.000 décès environ. Chaque année, l’Afrique de l’Ouest particulièrement pèse, à elle seule, plus de 90% de cette charge de morbidité et de mortalité. Plusieurs stratégies ont été déroulées pendant des décennies : l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, la chiomioprévention saisonnière du paludisme, le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte. Grâce à tous ces efforts, nous avons eu des avancées significatives dans la lutte.
Quels indicateurs permettent de dire que les efforts ont porté leurs fruits sur le continent ?
Quand on regarde ces dix dernières années, de 2000 à 2015, nous avons eu une réduction en Afrique de plus de 40%. Au Sénégal c’est à peu près 10% de réduction de la charge de morbidité. Donc l’arrivée de ce vaccin pourra peut-être booster davantage et accélérer le pas vers l’objectif de l’élimination du paludisme à l’horizon 2030.
Le Sénégal est manifestement très mobilisé pour accueillir ce vaccin contre le paludisme. Après ces différentes réunions préparatoires quelle sera la prochaine étape ?
La deuxième étape c’est de voir comment mobiliser des ressources financières avec nos partenaires classiques comme l’USAID/PMI mais également le Fonds Mondial et d’autres acteurs qui appuient un peu la vaccination en Afrique notamment l’Alliance GAVI qui appuie souvent nos pays à l’introduction des vaccins. Il faudrait également s’investir dans la communication parce qu’il (Ndlr : le vaccin contre le paludisme) est arrivé dans un contexte particulier où il y a eu beaucoup de débats sur la vaccination. Lorsqu’on regarde le processus de fabrication de ce vaccin contre le paludisme, il ne suscite pas de crainte contrairement au vaccin contre la Covid où les choses se sont accélérées parce que c’est depuis une dizaine d’années pratiquement que les gens étaient en train de faire des recherches.
C’est important de faire cette précision ?
Il est important pour nous de rappeler ce processus qui a abouti à la conception de ce vaccin. Cela a été vraiment un processus large avec plus de 2 millions de doses qui ont été testées à travers le monde notamment au Kenya, au Malawi et au Ghana et qui a donné des résultats très satisfaisants. Ce n’est pas le même processus que celui de la Covid-19. D’où la nécessité d’avoir une très bonne communication et d’informer également la population de l’avantage qu’il y a d’utiliser ce vaccin contre le paludisme.
Vous évoquiez tantôt d’une bonne communication. Ça veut dire que vous redoutez la réticence des populations du fait des suspicions ou de la méfiance opposées au vaccin contre la Covid-19 ?
Il faut s’y attendre puisque que c’est dans un contexte particulier. Vous avez noté le débat qu’il y a eu sur le vaccin contre la Covid et qui a entrainé cette polémique sur ce vaccin (Ndlr : contre la Covid-19). C’est, en partie, dû au processus qui a abouti à sa conception et que les gens ne connaissaient pas avant. En fait, avec l’avancée des techniques, le vaccin anti-covid a été conçu dans un délai très court. Par contre, s’agissant du vaccin RTS,S, pendant une dizaine d’années, les gens ont fait des recherches sur le plan innocuité pour voir s’il n’y avait d’effets secondaires ou autres. Tout cela a été très bien étudié. C’est la raison pour laquelle, l’OMS a indiqué qu’il fallait généraliser l’utilisation de ce vaccin à travers l’Afrique.
Lorsque le vaccin RTS,S sera introduit, qu’en sera-t-il des autres moyens de lutte?
Même avec l’introduction de ce vaccin, les autres stratégies vont continuer notamment l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. Nous allons introduire à partir de l’année prochaine une nouvelle génération de moustiquaires qui sont beaucoup plus efficaces contre les moustiques. Nous allons également continuer les stratégies communautaires à savoir la Pecadom (Ndlr : Prise en charge à domicile) qui est la recherche des cas sur le terrain dans la période de forte transmission. Nous sommes aussi en train de tester la « mass drug administration » (Ndlr : distribution de masse de médicaments) dans la région de Tambacounda. Il s’agit d’un traitement préventif qui est administré aux populations à la veille de l’hivernage pour nettoyer un peu les réservoirs du parasite. C’est pour vous dire qu’énormément de stratégies sont en train d’être réfléchies et menées sur le terrain. On espère que le rendez-vous de 2030 sera honoré par le Sénégal.
Comment expliquez-vous le fait que le Sénégal, avec tous ses efforts, n’ait pas franchi l’étape intermédiaire de réduction de 40% de l’incidence par rapport à 2015 comparé aux pays comme le Malawi, la Namibie, le Botswana et même la Gambie voisine qui l’ont atteint en 2020 ?
Le Sénégal ne se trouve pas dans cette liste mais il faut reconnaître quand même que des avancées significatives ont été notées dans la lutte contre le paludisme. C’est vrai que l’objectif que nous nous étions fixés en 2015 était de faire une réduction de 75% de la charge de morbidité par rapport à notre plan stratégique que nous élaborions. Certes, c’était notre objectif mais tous ces efforts fournis nous ont, quand même, permis de verdir la situation. Lorsque je parle de verdir, c’est pour dire que nous avons une classification qui nous a permis de stratifier un peu la charge de morbidité à travers le pays.
A quoi faites-vous référence en parlant de stratification ?
Quand vous allez dans la zone Nord du pays qui regroupe les régions de Saint-Louis, Matam, Louga et une partie de la région de Thiès, de Fatick et une partie de Dakar, de Ziguinchor, nous avons une incidence qui tourne autour de -5 pour 1000 habitants. Quand on parle d’incidence c’est le nombre de cas de palu que nous recensons pour 1000 habitants. Nous avons une réduction drastique dans ces zones-là. Par contre, nous avons une charge de morbidité qui reste encore élevée dans la région sud du pays notamment dans les régions de Kolda, de Tambacounda et de Kédougou où 80% des cas de paludisme sont concentrés. Sur 16 millions d’habitants, nous avons à peu près deux millions d’habitants qui ont cette charge de morbidité. C’est pour vous dire qu’il y a des efforts. Toutefois, il faut savoir que la lutte contre le paludisme n’est pas une affaire du secteur de la santé à lui seul. Il y a d’autres facteurs environnementaux qu’il faudra prendre en compte.
Quels sont justement ces facteurs en question Dr SENE ?
Dans ces zones du Sud, par exemple, quand vous allez là-bas, il y a un réseau hydrographique très poussé, une pluviométrie très précoce à partir du mois de mai et qui fait que le nombre de cas de paludisme augmente rapidement au mois de mai quand les premières pluies commencent à apparaître. Quant au pic, il est noté au mois d’octobre. Nous avons aussi des aspects transfrontaliers avec le Mali et la Guinée qui sont très voisins à ces régions-là et qui font que nous avons un mouvement de populations très intense. Ainsi, ces populations ne sont pas très maîtrisables pour pouvoir bénéficier des stratégies majeures que nous développons. Cela explique que le Sénégal, malgré que nous ayons une incidence qui reste encore très élevée, a eu des avancées très significatives.
Cela signifie qu’avec l’arrivée de ce vaccin, ces régions du Sud vont être ciblées en priorité ?
En effet, ce nouveau vaccin va être une expérience qui va être implémentée dans ces zones pour sauver le maximum d’enfants parce qu’il a été démontré, dans les premiers résultats, que nous avons une réduction de 30% environ avec l’utilisation chez les enfants âgés de moins de 5 mois à 5 ans. La gravité des cas est également réduite à près de 40% pour ces ceux-là : ce qui veut dire que nous allons réduire également la mortalité liée à cette maladie.
Dr Sène, c’est après un siècle de recherches qu’on a finalement réussi à trouver un antipaludique alors que pour la Covid pratiquement une année a suffi si ce n’est pas moins. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Je vous dis ce que j’en pense. C’est parce que la maladie touche plus les Africains. Vous avez vu quand la maladie était mondiale (Ndlr : concernant la Covd-19) et que l’Occident qui a les moyens a pris la question à bras le corps, on a trouvé un vaccin dans un délai relativement court… Si, par exemple, le paludisme était similaire dans sa répartition à travers le monde, certainement nous aurions trouvé un vaccin depuis longtemps.
Cela en dit long sur la soi-disant coopération internationale et l’intention de tous ces prétendus amis de l’Afrique…
C’est pour cela que les Africains doivent prendre leurs responsabilités et nos gouvernements doivent appuyer souvent nos chercheurs pour qu’ils puissent, à l’avenir, se mettre au-devant.
Les chercheurs burkinabés et leurs collègues d’Oxford ont réalisé quelque chose de ce point de vue avec le vaccin R21 efficace à 77% même s’il doit passer encore d’autres étapes et que cela attendra environ 3 ans. Quel est votre commentaire ?
J’apprécie beaucoup l’expérience du Burkina Faso où nous avons un vaccin qui est en train d’être testé et dont l’efficacité est prouvée à 77%. Donc il est important, pour nous, qu’en Afrique les gens dépassent une certaine étape et améliorent un peu la recherche. Nous avons de grands chercheurs dans nos pays. L’avantage ici au Sénégal, c’est que tout ce que nous faisons c’est sur la base de nos recherches scientifiques. Des universitaires qui sont à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), à l’Université de Thiès, à l’Université de Saint-Louis y travaillent beaucoup. Nous avons de grands laboratoires notamment celui du professeur Daouda Ndiaye qui a découvert une immunigène malariale permettant de faire le diagnostic du plasmodium falciparum. En somme, nous avons de la matière par rapport à ce domaine de recherche qui est le paludisme.
Justement Dr Sène, on aurait bien aimé que le vaccin provienne de l’Afrique. Connaissant la performance des chercheurs sénégalais pourquoi n’a-t-on pas eu un vaccin de ce côté ?
On aurait bien aimé mais une recherche nécessite quand même des moyens comme je vous le disais tantôt. Il faut un accompagnement de nos autorités politiques parce qu’ici nous avons énormément de priorité également. Ainsi, il faut impérativement un accompagnement des partenaires technique et financiers. Toutefois, nous avons toujours dans ce domaine, même si ce n’est pas piloté par nos pays, la participation de nos scientifiques à ce type de recherches comme l’exemple du Burkina où nous avons de grands chercheurs qui ont participé. Le Sénégal n’est peut-être pas engagé dans ce sens mais nous avons d’autres priorités notamment sur le suivi de l’efficacité du traitement parce qu’il faut une bonne surveillance de la résistance à nos médicaments. Il y a une efficacité des tests de diagnostic rapide pour voir si les outils que nous utilisons sont toujours conformes aux normes édictées pour pouvoir faire le diagnostic et pouvoir prendre en charge le traitement correct du paludisme.