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1 mai 2025
Santé
DES PATIENTS AFFLUENT VERS NDIASSANE POUR DES CONSULTATIONS MÉDICALES GRATUITES
De nombreux patients convergeaient vers le poste de santé de Ndiassane, une cité religieuse de la région de Thiès (ouest), pour profiter de la gratuité des soins pendant la période du gamou
Ndiassane (Thiès), 25 oct (APS) – De nombreux patients convergeaient vers le poste de santé de Ndiassane, une cité religieuse de la région de Thiès (ouest), pour profiter de la gratuité des soins pendant la période du gamou, a constaté lundi l’APS.
L’établissement de santé a réceptionné des médicaments d’une valeur de 10 millions de francs CFA, qu’il partage avec l’hôpital de Tivaouane où sont référés les cas graves recensés.
Les patients sont consultés gratuitement, et des médicaments leur sont offerts.
Les consultations médicales gratuites ont démarré dimanche et prendront fin mardi. Elles ont été organisées à l’occasion de célébration du gamou de Ndiassane.
Les patients, des femmes et des enfants pour la plupart, sont venus nombreux, en provenance de Ndiassane et des localités voisines.
Si certains d’entre eux sont des disciples de la confrérie khadre qui profitent de l’événement pour se faire soigner, d’autres ne sont là que pour des raisons sanitaires.
Venue de Mbour pour le gamou, Sokhna Mbayang Diop veut saisir l’occasion des consultations médicales gratuites pour traiter des douleurs qu’elle ressent dans le corps.
‘’Les temps sont durs, et il n’y a pas d’argent’’, a dit la quadragénaire.
Khady Diagne est venue de Khombole, le matin, en compagnie d’une fille de deux ans souffrant de malnutrition.
Après avoir fait consulter son enfant à l’hôpital de Tivaouane et payé l’ordonnance prescrite, elle est venue chercher d’autres médicaments. ‘’On n’en a jamais suffisamment’’, justifie-t-elle.
Une femme âgée, venue de Keur Khaly, un village voisin de Ndiassane, dit être habituée des consultations médicales gratuites qui se tiennent chaque année lors du gamou de Ndiassane.
Selon Ndèye Diouf, une infirmière membre de l’équipe médicale venue de Dakar pour la couverture médicale du gamou de Ndiassane, des cas de paludisme simple, de toux, d’écoulement nasal, de fièvre et d’anémie ont été diagnostiqués chez les enfants.
‘’Chez les adultes, l’hypertension ou l’hypotension artérielle, les dermatoses liées à la dépigmentation et de nombreux cas d’infections sexuellement transmissibles sont détectés’’, a-t-elle ajouté.
Un bilan définitif n’a pas encore été établi, mais le poste de santé de Ndiassane reçoit pendant l’hivernage en moyenne 700 à 800 malades par mois, selon son infirmière chef de poste, Gagnesiri Diongue. Ce nombre pourrait être atteint en trois jours, a-t-elle dit.
Selon Ndèye Diouf, les patients tardent souvent à se tourner vers les hôpitaux pour se faire consulter quand ils sont malades. Elle rejette l’argument du manque de moyens, estimant qu’ils trouvent toujours les moyens de satisfaire d’autres besoins moins urgents.
Elle dit avoir constaté que, le plus souvent, de nombreux patients attendent les consultations médicales gratuites offertes lors des événements religieux de Touba, Tivaouane ou Popenguine pour aller voir un médecin.
Des équipes médicales se relaient le matin, l’après-midi et la nuit, pour la prise en charge des malades à Ndiassane.
CANCER DU SEIN : LES FEMMES DE L’ARTP DE PLAIN-PIED DANS LA SENSIBILISATION ET LE SOUTIEN
Madame Mbaye née Fatoumata Binetou Khouma, présidente de l’AFARTP, a témoigné toute sa gratitude à l’endroit du Dg de l’ARTP.
iGFM - (Dakar) L’Amicale des Femmes de l’ARTP (AFARTP), dans le cadre des activités de ce mois d’octobre rose, a initié, le vendredi 22 octobre 2021, une matinée de sensibilisation sur le cancer du sein en collaboration avec l'Association Cancer du sein Sénégal.
Ladite matinée, animée par le Dr Cheikh Tidiane Diarra, Gynéco-obstétricien, Chirurgien et Cancérologue, s’est déroulée dans les locaux de l’ Autorité de régulation, sis aux Mamelles.
Dans son mot de bienvenue, Madame Mbaye née Fatoumata Binetou Khouma, présidente de l’AFARTP, a témoigné toute sa gratitude à l’endroit du Dg de l’ARTP.
« M. Abdoul LY est présentement en voyage mais il a donné des instructions nécessaires pour la réussite de l’événement. Nous le remercions pour son engagement sans cesse renouvelé à l’endroit de notre amicale», dira t-elle.
La présentation du Dr Diarra était très intéressante, instructive, pleine d’humour et d’interactions positives.
L’assistance a beaucoup apprécié. Les femmes de l’ARTP en redemandent.
Et il n’y avait pas que de la sensibilisation sur le cancer du sein. L’AFARTP, fidèle à sa ligne de conduite qui repose essentiellement sur le social, a procédé à la remise d’un chèque d'une valeur d'un million cinq cent mille (1.500.000) francs cfa pour l’achat de 100 kits de mammographie destinés à des femmes du monde rural.
Le chèque a été remis à Madame Kébé née Mame Diarra Guéye, présidente de l’Association Cancer du Sein Sénégal.
Cette dernière s’est félicitée de ce geste « vital » et de haute portée sociale de l’AFARTP qui sensibilise et aide des femmes à se faire dépister du cancer du col de l’utérus et du Cancer du Sein en collaboration avec les associations de lutte contre cette pathologie.
Par ces bonnes actions, les Femmes de l’ARTP ont juste sacrifié à une vieille traduction en faveur des couches sociales défavorisées.
Juste rappeler que l’AFARTP est régulièrement au chevet des enfants atteints de Cancer et admis au Service Oncologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec.
Et ce n’est pas tout, l’association est aussi en première ligne dans la lutte contre le Coronavirus.
Par le biais du Directeur Général de l’ARTP, Monsieur Abdoul LY, elle avait fait parvenir au « Fonds Force Covid-19 » sa modeste contribution avant de venir en aide plus tard à des établissements scolaires, triés sur le volet, dans la Banlieue dakaroise dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.
Portée sur les fonts baptismaux le 8 mars 2007, l’AFARTP fait régulièrement des dons dans les daaras et pouponnières de la capitale et dans les régions, sans compter une opération annuelle de don de sang avec le concours du Centre National de Transfusion Sanguine, entre autres actions en faveur des couches sociales défavorisées.
LA DOUANE SAISIT DE FAUX MEDICAMENTS D’UNE VALEUR DE PLUS 165 MILLIONS DE FRANCS
Contre vents et marées, les Forces de défense et de sécurité œuvrent quotidiennement au démantèlement des réseaux de trafic de stupéfiants dans la région de Fatick, notamment dans les îles du Saloum devenues un point de passage privilégié des contrebandiers. C’est dans ce cadre que la Brigade maritime de la Douane de Foundiougne a, dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 octobre 2021, procédé à une saisie d’une importante quantité de médicaments prohibés dont les plus représentatifs sont des antalgiques, des antibiotiques, des vitamines, des aphrodisiaques, entre autres, d’une valeur globale estimée à 165 millions 95 mille 100 francs Cfa.
Selon les gabelous, cette énième saisie a été opérée dans la zone insulaire du département de Foundiougne, sur une pirogue dont les occupants ont réussi à prendre la poudre d’escampette après avoir abandonné leur embarcation. Dans le même ordre d’idée, renseignent toujours les soldats de l’économie, la Brigade maritime de Toubacouta a effectué, le 9 septembre dernier, une saisie de 12 colis de chanvre indien soit un poids total de 450 kg d’une valeur estimée à 27 millions de francs Cfa.
Pour rappel, cette même Brigade maritime de la Douane de Foundiougne avait, en mars 2019, réussi une saisie record d’une énorme quantité de faux médicaments d’une valeur estimée à 1 milliard 43 millions de francs. «Cette saisie est le résultat combiné d’un renseignement et d’une filature sans faille qui ont permis de mettre hors course le véhicule transportant la marchandise à hauteur de Niakhar sur l’axe Fatick-Bambey», se réjouissait le commandant Abdou Thiam, chef de la Subdivision de la Douane de Fatick d’alors.
LE BÉNIN LÉGALISE L’AVORTEMENT
Le Bénin est devenu ce jeudi l’une des très rares nations du continent à autoriser l’interruption volontaire de grossesse (IVG), après le vote par l’Assemblée nationale d’une modification de la loi sur la santé sexuelle et la reproduction datant de 2003.
Le Bénin est devenu ce jeudi l’une des très rares nations du contient à autoriser l’interruption volontaire de grossesse (IVG), après le vote par l’Assemblée nationale d’une modification de la loi sur la santé sexuelle et la reproduction datant de 2003. L’IVG était jusqu’à ce jour interdite dans le pays sauf circonstances exceptionnelles, comme lorsque la grossesse était la conséquence d’un viol ou d’une relation incestueuse ou en cas de risque pour la vie de la femme.
Désormais, l’avortement « peut être autorisé » à la demande de la femme enceinte jusqu’à douze semaines, « lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale », selon la nouvelle loi.
Celle-ci a été adoptée à l’issue d’un débat houleux au sein de l’hémicycle, certains députés ont même quitté la salle. Après le vote, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a « salué la clairvoyance des députés », au cours d’un point presse. La légalisation de l’avortement va « permettre de soulager les peines de nombreuses femmes qui, face à la détresse d’une grossesse non désirée, se trouvent obligées de mettre leur vie en jeu », a-t-il déclaré, ajoutant : « Plusieurs familles continuent de pleurer la perte d’un enfant, d’une épouse, d’une mère partie tragiquement à la suite d’un avortement compliqué. Ces blessures sont irréparables. Pourtant, on peut bien éviter ce drame qui se joue sous nos yeux. »
COVID 19, ABDOULAYE DIOUF SARR APPELLE A LA VACINATION
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr a invité les populations à rester vigilantes et à aller se vacciner contre le covid-19.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr a invité les populations à rester vigilantes et à aller se vacciner contre le covid-19.
Selon le ministre, ’’on peut avoir l’impression que la maladie a reculé, c’est pourquoi on n’a pas encore cet engouement pour la vaccination". Mais, prévient-il, "cela me semble être une erreur d’appréciation". "Il faut que les Sénégalais qui ne se sont pas encore vaccinés pour se protéger contre le nouveau coronavirus aillent se faire vacciner", suggère-t-il.
"Malgré la baisse des nouvelles contaminations, nous n’allons pas baisser les bras. Nous l’avions dit depuis le début de la pandémie nous sommes dans un combat d’endurance", a averti Abdoulaye Diouf Sarr.
Le ministre s’exprimait en marge de la journée de dépistage des cancers féminins organisée par l’Amicale des femmes de son ministère.
336000 AUTRES DOSES DE JOHNSON AND JOHNSON POUR LE SENEGAL
L’Ambassade des États-Unis au Sénégal a annoncé l’arrivée, ce jeudi, de 336.000 doses supplémentaires de vaccin Covid-19 Johnson & Johnson offertes par le gouvernement américain dans le cadre de l’initiative Covax
Dakar, 21 oct (APS) – L’Ambassade des États-Unis au Sénégal a annoncé l’arrivée, ce jeudi, de 336.000 doses supplémentaires de vaccin Covid-19 Johnson & Johnson offertes par le gouvernement américain dans le cadre de l’initiative Covax.
’’L’Ambassade des États-Unis au Sénégal a le plaisir d’annoncer l’arrivée de 336.000 doses de vaccin Covid-19 Johnson & Johnson à injection unique que les États-Unis ont offert au Sénégal, par le biais de l’initiative Covax’’, indique un communiqué reçu de la représentation diplomatique.
La même source souligne que les États-Unis ’’fournissent ces doses en toute sécurité, équitablement et sans conditions, dans le seul but de sauver des vies’’.
Ce don de vaccins, arrivé à l’aéroport international Blaise Diagne ce jeudi, via Covax, ’’est le plus important jamais offert par un seul pays au Sénégal, pour lutter contre la pandémie de Covid-19’’.
Selon le communiqué, ’’ce lot porte à 638.000 le nombre de doses de vaccins Covid-19 fournies au Sénégal, y compris les 302.400 doses du vaccin Johnson & Johnson précédemment offertes’’.
Il souligne par ailleurs que ’’des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à la pandémie, et les États-Unis se sont engagés à fournir 1,1 milliard de doses de vaccin Covid-19 au monde’’.
Le texte note qu’à ce jour, ’’plus de 192 millions de doses de vaccin ont été livrées par Washington à plus de 100 pays’’.
Il rappelle la décision des autorités américaines de ’’fournir des vaccins Covid-19 à 92 économies bénéficiant de la garantie du marché de Gavi et aux États membres de l’Union africaine’’.
Il cite le président Biden qui a déclaré que ’’les États-Unis s’engagent à apporter aux efforts de vaccination internationaux la même urgence que celle dont nous avons fait preuve dans notre pays. Nous partageons ces vaccins afin de sauver des vies et mener le monde à mettre fin à la pandémie’’.
CANCER, 200 A 250 ENFANTS ADMIS AUX SOINS CHAQUE ANNEE
L’unité Oncologie du service Pédiatrie de l’Hôpital Aristide Le Dantec reçoit chaque année entre 200 et 250 nouveaux malades, a-t-on appris, mercredi, de sa cheffe, Docteur Mame Ndella Diouf.
Dakar, 20 oct (APS) - L’unité Oncologie du service Pédiatrie de l’Hôpital Aristide Le Dantec reçoit chaque année entre 200 et 250 nouveaux malades, a-t-on appris, mercredi, de sa cheffe, Docteur Mame Ndella Diouf.
"L’unité reçoit tous les enfants atteints de cancer au Sénégal, c’est la seule unité qui existe dans le pays. On a environ 200 à 250 nouveaux cas par année qui se rajoutent à ceux qui étaient suivis depuis deux à trois ans", a-t-elle dit.
Dr Diouf, oncologue-pédiatre, intervenait mercredi lors de la cérémonie de remise de dons de l’association Femme, enfance, éducation (FEE) à l’unité oncologie du service Pédiatrie de l’Hôpital Aristide Le Dantec.
Elle a fait savoir que dans cette unité créée en 2000, "il y a des pathologies dont la prise en charge nécessite plusieurs années".
Selon elle, l’unité est souvent confrontée à des difficultés liées à la prise en charge des médicaments qui sont chers.
"Tous les parents ne peuvent pas honorer le paiement des médicaments prescrits par les médecins pour le traitement du cancer. Ceux qui viennent nous appuyer gratuitement sont les bienvenus", a soutenu Dr Mame Ndella Diouf qui travaille dans cette unité depuis 2009.
Le traitement de cette maladie est long et couteux, selon la responsable, ajoutant que les dons faits à l’unité oncologie sont d’une importance capitale.
Les malades viennent de toutes les régions du pays pour se soigner pendant deux à trois ans avant de quitter l’établissement, a-t-elle fait savoir.
Abdoulaye Oumar Sow qui a quitté son village du département de Podor pour soigner son enfant atteint du cancer a jugé satisfaisant le travail qu’abattent les agents de cette unité.
"Maintenant je ne viens ici que pour des rendez-vous, car mon fils a recouvré la santé et n’y est plus interné", a dit Sow.
LES FEMMES VIVANT AVEC UN HANDICAP PLAIDENT LA GRATUITE
La gratuité dans la prise en charge des cancers du sein et du col de l’utérus doit être accordée par le Président Macky Sall comme il l’a fait pour la dialyse pour les insuffisants rénaux
La gratuité dans la prise en charge des cancers du sein et du col de l’utérus doit être accordée par le Président Macky Sall comme il l’a fait pour la dialyse pour les insuffisants rénaux.
C’est la demande formulée par la coordonnatrice du Mouvement Handi valeurs, Aminatou Diallo, au Samu municipal où les femmes réunies au sein dudit mouvement se sont donné rendez-vous pour sensibiliser sur la maladie. Il y avait en effet, une séance de dépistage gratuit. «Nous avons profité de ce mois dénommé Octobre Rose pour organiser une marche en guise de sensibilisation sur les cancers du sein et du col de l’utérus. Le Samu municipal, grâce à l’appui du Directeur général de Dakar Dem Dikk, Oumar Bounkhatab Sylla, a accordé un quota pour les femmes handicapées qui désirent se faire dépister», a déclaré Aminatou Diallo, par ailleurs présidente de l’Amicale des handicapés de la société nationale de transport, Dakar Dem Dikk.
Cette dernière a exhorté ses sœurs à aller se faire dépister afin de «savoir si elles ont la maladie ou pas. Si on détecte très tôt le cancer chez la femme, le traitement sera possible. Sinon si la maladie atteint un certain niveau, c’est là où il peut y avoir des dégâts».
Aminatou Diallo est d’avis qu’il faut aujourd’hui une sensibilisation de grande envergure pour permettre aux femmes de connaître leur état de santé et permettre une prise en charge rapide de la maladie. «Et pour la journée de samedi, dit-elle, au total une soixantaine de femmes vivant avec un handicap ont été dépistées gratuitement.»
DIDIER DROGBA NOMME AMBASSADEUR DE L'OMS
Didier Drogba, légende du football, a été nommé aujourd’hui Ambassadeur de bonne volonté de l’Organisation mondiale de la Santé pour le sport et la santé.
Didier Drogba, légende du football, a été nommé aujourd’hui Ambassadeur de bonne volonté de l’Organisation mondiale de la Santé pour le sport et la santé. Originaire de Côte d’Ivoire, M. Drogba aidera l’Organisation à promouvoir ses orientations sur les bienfaits de l’exercice physique et autres modes de vie sains, et à faire connaître la valeur du sport, en particulier auprès des jeunes.
M. Drogba, célèbre pour sa carrière de footballeur à Chelsea et pour avoir été élu deux fois « Joueur africain de l’année » (2006 et 2009), participe depuis longtemps à diverses campagnes en faveur de la santé, notamment sur les modes de vie sains, la lutte contre le paludisme et contre le VIH.
« Je suis honoré de faire équipe avec l’Organisation mondiale de la Santé et de la soutenir dans son action visant à aider les gens, et en particulier les jeunes de tous les pays, à atteindre le meilleur niveau de santé possible, a déclaré M. Drogba au Siège de l’OMS à Genève lors de l’annonce de sa nomination. J’ai directement bénéficié des bienfaits du sport pour mener une vie saine et je m’engage à travailler avec l’OMS pour partager ces bienfaits dans le monde entier. »
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a salué en M. Drogba non seulement une légende du football mais aussi un défenseur engagé de la santé et du développement durable des populations. Il a en outre ajouté que le soutien que le footballeur apporte à l’OMS peut contribuer à faire baisser la charge croissante des maladies non transmissibles en encourageant des modes de vie sains et en insistant en particulier sur les bienfaits de l’exercice physique et du sport pour tous.
« Didier est un champion incontesté qui a changé la donne, aussi bien sur le terrain qu’en dehors, a déclaré le Dr Tedros. Nous sommes heureux qu’il rejoigne notre équipe et qu’il aide les communautés du monde entier à atteindre des objectifs et à marquer des points grâce au sport, pour leur santé et leur bien-être physique et mental. Il soutiendra également la mobilisation de la communauté internationale pour promouvoir le sport en tant qu’outil essentiel permettant d’améliorer la santé physique et mentale et le bien-être social de tous, notamment en contribuant aux efforts de relèvement après la COVID-19. »
COVID-19, LES MALADES DES AUTRES PATHOLOGIES RETOURNENT ENFIN A L’HOPITAL
En 2020, comparativement à 2019, les établissements africains ont enregistré une baisse de 23% des consultations pour les moins de cinq ans, selon un rapport publié en avril 2021 par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme
Ouestafnews – Le système de santé sénégalais s’est fortement mobilisé pour la prise en charge du Covid-19. Cette situation a entrainé une quasi désertion des structures sanitaires par les malades souffrant d’autres pathologies, pendant de longs mois. Avec la baisse des cas de contamination au Covid-19 constatée depuis fin août – début septembre, les services des centres hospitaliers retrouvent timidement leur rythme normal. Reportage.
En ce mois de septembre 2021, la situation semble revenir à la normale dans les hôpitaux de Dakar. Au centre hospitalier Philippe Senghor, sous une chaleur suffocante, son bébé dans le dos, Fatima Guissé prend son mal en patience dans une longue file d’attente depuis deux tours d’horloge.
Deux mois auparavant, il y avait peu de chance qu’elle et son fils se soient retrouvés ici. La flambée de Covid avait éloigné les patients des hôpitaux et des structures sanitaires.
Débordés, plusieurs hôpitaux de Dakar ne parvenaient plus à prendre en charge tous les malades. Ils sont « proches de la saturation », avait souligné le 26 juillet 2021, Ousmane Dia, directeur national des établissements publics de santé, lors du point de presse quotidien que donnait le ministère de la Santé sur le Covid-19.
« Je ne suis pas venue depuis (le mois de juillet, NDLR), par peur de contracter le Covid-19 pendant la troisième vague », explique Mme Guissé la trentaine, revenue voir le pédiatre.
Si elle a osé ramener son bébé chez le pédiatre, c’est parce que depuis début septembre, le taux de contamination connaît une baisse sensible. A titre de comparaison, le Sénégal a enregistré durant le mois septembre 2021, 805 nouveaux cas de contamination au Covid-19 contre 19.575 cas courant juillet 2021. Le mois de septembre a donc eu près de 25 fois moins de contaminations que celui de juillet.
« Il y avait une sous fréquentation due, en partie, à l’instauration des mesures barrières contre le Covid-19 », souligne Boubacar Sarr, médecin ophtalmologue au Centre de santé Philippe Senghor.
Le médecin reconnaît tout de même que « beaucoup de patients avaient cessé de fréquenter les établissements de santé par crainte de contracter le Covid-19 ».
Aujourd’hui, la situation s’est beaucoup améliorée et les patients osent enfin reprendre le chemin des structures sanitaires pour se faire consulter ou soigner.
Un tour à l’hôpital de Pikine dans la banlieue dakaroise a permis au reporter d’Ouestaf News de constater que le Centre de santé a retrouvé son rythme des jours ordinaires. Après « une forte baisse des consultations », le diabétologue, Dr Ahmadou Fall Cissé explique que son service enregistre aujourd’hui plus de quarante patients par jour.
Malgré le diabète dont elle souffre, Oumou Dia, 50 ans, dit être « rassurée » de revenir au service de diabétologie.
Méfiance et crainte du Covid-19
Selon une enquête de l’Organisation Ouest africaine de la Santé (Ooas) sur la « mauvaise adhésion » aux mesures de prévention contre le Covid-19, la majorité de la population ouest africaine estime courir un risque de contracter le Covid-19 en se rendant dans un centre de santé.
L’étude intitulée « Enquête socio-anthropologique à l’appui de la communication sur le Covid-19 en Afrique de l’Ouest » révèle que « 67,1% des enquêtés estiment qu’ils peuvent attraper le virus en se « rendant dans un centre de santé pour une raison autre que le Covid-19 ».
Selon l’Ooas, ces résultats ne reflètent probablement pas uniquement le niveau de confiance dans les bonnes pratiques des centres de santé, « mais sont (…) dépendants de la perception du risque de Covid-19 » dans les pays.
D’après l’étude, cette situation est susceptible de diminuer le nombre de patients qui fréquentent les structures de santé pour les diagnostics et les soins de maladies autres que le Covid-19.
« La crainte de la contagion par le Sars-Cov2 a drastiquement réduit le taux de fréquentation des structures de soins, avec la rupture de la continuité des services », confirme le Dr Mohamed Lamine Ly, spécialiste en santé publique et membre de la Coalition pour la Santé (Cosas).
Selon Dr Ly, cela a engendré « une prolifération de pathologies non-Covid dépistées et/ou prises en charge tardivement, avec des risques accrus de complications fatales par manque de suivi ».
En 2020, comparativement à 2019, les établissements africains ont enregistré une baisse de 23% des consultations pour les moins de cinq ans, selon un rapport publié en avril 2021 par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.
Ce rapport évaluant l’impact du Covid-19 sur la lutte contre ces trois maladies indique que le taux de dépistage du VIH/Sida a baissé de 41% en moyenne pendant cette période. Alors que le nombre de personnes tuberculeuses orientées chez un spécialiste a chuté de 59%.
Le 24 août 2021, le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) du Sénégal, a fait état d’une baisse de 15% des dons de sang dans les établissements de santé. Une diminution qui serait imputable à la pandémie du Covid-19, avait estimé son directeur, Pr Saliou Diop, lors d’un point presse quotidien sur la pandémie du Covid-19 au Sénégal.
Cette baisse de la disponibilité du sang dans les hôpitaux s’explique par les incertitudes liées aux risques de la transmission par le sang. Or, Il n’y a pas « de risque de transmission du virus par le sang lors du processus de collecte », rassure l’hématologue. Parmi les causes de la baisse de la disponibilité du sang, le directeur ajoute les interdictions de rassemblements.
Même constat dans les services d’ophtalmologie. « Les activités étaient au ralenti. Mais aujourd’hui, nous recevons environ cinquante malades par jour », indique Boubacar Sarr, médecin au service d’ophtalmologie du Centre hospitalier Philippe M. Senghor.
De plus en plus, les patients de maladies chroniques reviennent dans les structures de santé. Dr Ahmadou Fall Cissé, pense qu’avec la communication des praticiens, les patients ont compris que les maladies chroniques, notamment le diabète, ne sont pas comme « les autres maladies ». Elles nécessitent un suivi.