Le rapport annuel Goalkeepers de la Fondation Gates a été publié hier, révélant ainsi de fortes disparités dans les impacts de la COvID-19. Il est préconisé dans le document de procéder à des investissements à long terme afin de garantir une reprise équitable et des progrès continus vers les Objectifs de Développement Durable (Odd) des Nations Unies.
La Fondation Bill & Melinda Gates a dévoilé hier son cinquième rapport annuel Goalkeepers, contenant un ensemble de données mondiales mises à jour et illustrant l'impact négatif de la pandémie dans le monde. Le rapport de cette année montre que les disparités causées par la Covid-19 restent flagrantes.
En effet, ceux qui ont été les plus durement touchés par la pandémie seront les plus lents à se remettre. En raison de la Covid-19, souligne-t-il, 31 millions de personnes supplémentaires ont été plongées dans l'extrême pauvreté en 2020 par rapport à 2019. «Et tandis que 90 % des pays à économies avancées retrouveront les niveaux de revenu par habitant d'avant la pandémie d'ici l'année prochaine, seul un tiers des économies à revenu faible et intermédiaire devraient le faire», lit-on dans le document dont «L’As» détient une copie. Face à cette catastrophe, poursuit le document, heureusement que le monde s'est mobilisé pour éviter certains des pires scénarios.
Dans le rapport Goalkeepers de l'année dernière, l'Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) prévoyait une baisse de 14 points de pourcentage de la couverture vaccinale mondiale, effaçant ainsi 25 ans de progrès en 25 semaines. Une nouvelle analyse de l'IHME démontre que la baisse, bien qu'inacceptable, ne représente que la moitié de ce qui avait été prévu, rassure la fondation Gates.
Poursuivant, elle estime que pour garantir une reprise véritablement équitable après la pandémie, il faudrait procéder à des investissements à long terme dans la santé et les économies, comme ceux qui ont conduit au développement rapide du vaccin contre la Covdi19, afin de stimuler les efforts de reprise et de remettre le monde sur la voie de la réalisation des objectifs mondiaux.
«L'AFRIQUE POSSEDE MOINS DE 1% DES CAPACITES MONDIALES DE FABRICATION DE VACCINS»
Le rapport souligne en outre l'impact économique disproportionné que la pandémie a eu sur les femmes dans le monde. Dans les pays à revenu élevé comme dans les pays à faible revenu, révèle le rapport, les femmes ont été plus durement touchées que les hommes par la récession mondiale déclenchée par la pandémie.
Le rapport illustre également comment le soi-disant «miracle» des vaccins contre la Covid-19 est le résultat de décennies d'investissements, de politiques et de partenariats qui ont établi l'infrastructure, les talents et les écosystèmes nécessaires pour les déployer rapidement. Cependant, il estime que les systèmes qui ont permis le développement et le déploiement sans précédent du vaccin contre la Covid-19 existent principalement dans les pays riches et, par conséquent, le monde entier n'en a pas bénéficié de la même manière. «Plus de 80% de tous les vaccins contre la Covid-19 ont été administrés à ce jour dans les pays à revenu élevé et intermédiaire supérieur, certains assurant deux à trois fois le nombre nécessaire pour pouvoir couvrir les rappels ; moins de 1% des doses ont été administrées dans les pays à faible revenu», constate-t-il.
De plus, le vaccin contre la Covid-19 a été fortement associé aux endroits où il existe des capacités de recherche et développement et de fabrication de vaccins. Bien que l'Afrique abrite 17% de la population mondiale, par exemple, elle possède moins de 1% des capacités mondiales de fabrication de vaccins, se désole la fondation Gates.
En fin de compte, le rapport appelle le monde à investir dans la recherche et le développement, les infrastructures et l'innovation dans des endroits plus proches des personnes qui pourraient en bénéficier.
KAOLACK : 90% DES CAS GRAVES DE PALUDISME CONCERNENT DES TALIBÉS
Kaolack, 14 sept (APS) - Quatre-vingt-dix pour cent des cas de paludisme graves enregistrés ces deux dernières années dans le district sanitaire de Kaolack (centre) concernent des enfants talibés, a révélé, mardi, son médecin-chef, docteur Niène Seck.
"A Kaolack, en dehors des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans, les talibés constituent une couche vulnérable particulière face à la maladie du paludisme. 90% des cas de paludisme grave enregistrés ces deux dernières années dans notre district sont notés chez les enfants talibés", a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.
Selon le médecin-chef du district sanitaire de Kaolack, "tous les cas de décès liés à la maladie du paludisme enregistrés ces deux dernières années sont des talibés".
Il souligne que ses services travaillent avec l’association des maîtres coraniques de la commune de Kaolack organisés en cellule depuis l’année dernière, pour trouver des solutions à cette situation.
"Nous les convions aussi dans des activités de sensibilisation et de prévention du paludisme. Il nous faut une approche particulière, un acte de riposte intégré et multisectoriel pour davantage protéger les talibés", a dit docteur Seck.
"Dans le district de Kaolack, le nombre de décès liés au paludisme a fortement diminué d’année en année, vu le dispositif de prévention déroulé, notamment les campagnes de distribution des moustiquaires imprégnées".
Il relève qu’en 2021, "un seul cas de décès dû au paludisme a été enregistré dans le district sanitaire de Kaolack contre trois décès l’année dernière".
L’incidence du paludisme dans le district sanitaire de Kaolack est ainsi passée de 3.381 cas en 2020 contre 600 cas au premier semestre de 2021, selon docteur Seck.
RÉSILIENCE AUX CATASTROPHES : 5.000 MÉNAGES APPUYÉS
Thiès, 14 sept (APS) - Plus de 5.000 ménages vulnérables des départements de Thiès, Mbour et Tivaouane ont reçu de janvier à septembre 2020 des transferts de cash dans le cadre de l’Initiative African Risk Capacity (ARC Replica), a appris l’APS auprès de Plan International, membre d’un consortium d’ONG, chargé de la mise en œuvre de ce projet d’urgence humanitaire.
L’initiative ARC Replica a été mise en œuvre dans le cadre d’un partenariat entre le réseau Start Network, le gouvernement du Sénégal et la Mutuelle panafricaine de gestion des risques de catastrophe (ARC).
Elle est financée par le ministère Fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), par l’intermédiaire de la Banque allemande de développement (KfW).
Une mission conjointe des partenaires clefs du projet, conduite par le directeur général de l’ARC, Cheikh Diongue, s’est rendue à Torokh, un village de la commune de Pambal, dans le département de Tivaouane.
Lors de ce déplacement dont l’objectif est de mesurer l’impact des montants reçus sur la vie des bénéficiaires, ils ont rencontré trois ménages bénéficiaires.
Au total 5.377 personnes ménages vulnérables ont bénéficié de ces transferts, à raison de 5.000 francs CFA, pour chaque membre d’une famille, a indiqué Christine Pamela, de Plan International.
L’objectif initial était de toucher 4.500 ménages, qui étaient déjà touchés en 2019 par l’installation tardive de l’hivernage et son impact sur la production agricole.
La mise en œuvre a démontré la robustesse du dispositif en place, ainsi que l’expérience des différentes parties prenantes associées. L’implication des autorités locales et des communautés a été déterminante pour la réussite de la réponse précoce.
"L’expérience du Sénégal est unique et reste un modèle qui pourrait inspirer d’autres pays et leur permettre de renforcer leurs capacités techniques et financières pour une meilleure gestion des risques de catastrophes", note un document du projet.
Le réseau Start Network a reçu au même titre que le gouvernement du Sénégal, une indemnité à la suite de la souscription d’une police d’assurance auprès d’ARC, destinée à assister les ménages en situation d’insécurité alimentaire ou à risque.
Environ 23,5 millions de dollars US ont été versés au Sénégal, dont 10,6 millions de dollars par le partenaire Replica, environ 12 millions de dollars au titre dune indemnisation versée au gouvernement sénégalais, note la même source.
Un appel a été lancé pour que les Etats souscrivent à une assurance, afin de pouvoir venir en aide aux ménages vulnérables.
MAGAL TOUBA : 3500 AGENTS VONT ÊTRE DÉPLOYÉS POUR UNE BONNE COUVERTURE SANITAIRE
Diourbel, 14 sept (APS) - Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr assure que les dispositions nécessaires ont été prises par ses services pour une bonne couverture sanitaire du grand magal de Touba, lors duquel 3500 agents vont être déployés.
"Globalement, nous sommes satisfaits et nous pouvons dire que le magal va se faire dans les meilleures conditions parce que toutes les dispositions au plan sanitaire sont en place", a-t-il dit mardi au terme d’une visite qu’il effectuait à Touba dans le cadre des préparatifs du magal 2021 prévu les 25 et 26 septembre prochains.
Cette visite consistait à faire le point sur le dispositif sanitaire mis en place en perspective de cet évènement religieux annuel qui se tient en commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, une des principales confréries musulmanes sénégalaises.
Selon M. Sarr, son département va renforcer les ressources humaines affectées au dispositif sanitaire retenu, avec le déploiement de 3500 agents de santé.
La Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) par exemple "a pris toutes les dispositions pour que les médicaments ne soient pas une difficulté pour les structures et les postes de santé", s’est réjoui Abdoulaye Diouf Sarr.
Concernant le volet prévention, le service d’hygiène, dont les équipes ont été déjà déployées à Touba, est en train de prendre des dispositions pour assurer ses interventions à l’occasion du magal.
Il en sera de même pour la gestion des urgences médicales par le SAMU national, qui va inaugurer une unité à Touba à l’occasion du magal, a indiqué le ministre.
"Cela permet à cette structure d’urgence de gérer et de se déployer dans le cadre d’une stratégie de proximité", a-t-il relevé.
Pour la deuxième année consécutive, le magal de Touba qui se tient dans un contexte de pandémie, va se dérouler dans le respect strict des mesures barrières.
C’est dans cette optique que le ministère de la Santé et de l’Action sociale "a mis en place 2 millions de masques pour permettre aux pèlerins de disposer de masques nécessaire pour respecter les mesures barrières", a souligné Abdoulaye Diouf Sarr.
COVID-19 : LE DIRECTEUR DU COUS DRESSE LE BILAN DES TROIS VAGUES
Dakar, 13 sept (APS) - Le Directeur du Centre des opérations d’urgences sanitaires (COUS), Alioune Badara Ly a fait, lundi le bilan des trois vagues de Covid-19 survenues depuis la découverte de la maladie au Sénégal, en insistant notamment sur la tendance baissière notée depuis quelques semaines.
"La première vague a duré de mars à novembre 2020, soit neuf mois au cours desquels 16 107 cas de Covid-19 ont été enregistrés et 333 décès répertoriés. Il faut noter que pendant ce temps-là, on n’a pas eu à identifier dans le pays de variants dits préoccupants parmi les quatre reconnus et signalés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)", a-t-il dit.
Le docteur Ly intervenait lors du point quotidien de l’évolution de la pandémie du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Pour la deuxième vague, il rappelle qu’elle a démarré en décembre 2020 pour se terminer au mois de mars 2021, soit six mois. Durant cette période, 25 326 cas de Covid-19 et 807 décès ont été enregistrés, a fait savoir le directeur du COUS, ajoutant que c’est durant cette vague que le variant Alpha a été identifié dans notre pays.
Quant à la troisième vague, elle a débuté en mi-mai et s’est consolidée en juin, selon lui.
"Entre juin et la fin août 2021, nous avons enregistré 31 484 cas de Covid-19 et 634 cas de décès. Par rapport à la première vague, la troisième a entraîné plus de 15 380 cas et plus de 6 161 par rapport à la deuxième vague", a fait savoir Alioune Badara Ly.
Il signale que la troisième vague ne dure que depuis trois mois et "le nombre élevé de patients a fait peser sur le système de santé". Elle a été aussi marquée par la forte présence du variant Delta.
"Depuis six semaines, nous avons constaté une baisse consécutive des cas, passant de 5 639 cas à la semaine du 26 juillet à 273 cas la semaine dernière", a-t-il ajouté.
Les cas graves également sont dans une tendance baissière depuis quatre semaines de suite. Ils sont passés de 61 cas à 22, représentant en termes de diminution 45.5%", a-t-il expliqué.
Les cas de décès également connaissent la même tendance baissière, selon lui, ajoutant qu’entre les deux dernières semaines, on a eu à enregistrer 25 décès la semaine passée alors que celle d’avant 48 décès étaient constatés.
Ceci représente une baisse de plus de deux fois le nombre de décès enregistrés au cours des deux dernières semaines, a souligné Dr Ly.
Lundi, 22 nouvelles contaminations et 02 décès liés à l’épidémie ont été déclarés par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Depuis le 2 mars 2020, date à laquelle le Sénégal a enregistré son premier cas positif au coronavirus, 73500 cas ont été déclarés positifs dont 67314 guéris, 1833 décès et 4352 sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.
«RESTER CONCENTRÉS SUR LA SURVEILLANCE EPIDÉMIOLOGIQUE»
Après une baisse des cas de Covid 19 dans cette troisième vague au Sénégal, Dr Alioune Badara Ly, directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) recommande
Après une baisse des cas de Covid 19 dans cette troisième vague au Sénégal, Dr Alioune Badara Ly, directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) a déclaré : «nous devons rester concentrés sur la surveillance épidémiologique». Il a fait le point de la situation depuis la déclaration de la maladie dans le pays avec une troisième vague qui n’a duré que trois mois. Une communication faite hier, lundi 13 septembre lors du point de presse Covid journalier.
Pour Docteur Alioune Badara Ly, la situation épidémiologique de la pandémie entre le 02 mars 2020 et le 31 août 2021 est marquée par des poussées épidémiques connues sous le nom de vagues. Des vagues qui ont été caractérisées par des niveaux de transmission de plus en plus élevés mais forte heureusement de courte durée. «Ceci traduisait une transmission beaucoup plus intense et probablement l’installation d’une immunité de groupe qui s’est installée plus rapidement entre autres facteurs», a-t-il avancé. Et de poursuivre : «l’analyse de l’évolution mensuelle des différentes vagues que nous avons eu à constater lors de la mutation de la maladie chez nous, montre par rapport à la première vague qui a duré de mars à novembre 2020, soit 9 mois, que 16107 cas de Covid-19 et 333 décès ont été enregistrés. Il faut noter que pendant cette période, on n’a pas eu au niveau du pays à identifier ou à signaler de variants dits préoccupants parmi les quatre reconnus et signalés par l’OMS».
634 DECES POUR CETTE TROISIEME VAGUE
Pour le docteur Ly, 634 décès ont été notés pour 31484 cas de Covid-19 dans cette troisième vague à la date d’hier, lundi 13 septembre. Marqué par le variant Delta, cette vague a démarré selon Dr Ly vers mi-mai mais qui s’est consolidée en juin 2021. « Il faut remarquer que par rapport à la première vague, cette troisième vague a entrainé plus de 15380 cas et par rapport à la deuxième vague, elle a engendré plus de 6161 cas. Et cette troisième vague, à la date d’aujourd’hui, n’a duré que trois mois. Ceci, n’est pas sans expliquer les fortes pressions que le nombre de patients élevé a fait peser sur le système de santé», a fait savoir Dr Ly. Et de poursuivre : «nous constatons fort heureusement que depuis 6 semaines, notamment depuis le 26 juillet, une baisse consécutive du nombre de cas positifs passant de 5639 cas à 273 cas la semaine dernière». En ce qui concerne les cas graves, le directeur du COUS fait constater que la tendance à diminuer depuis quatre semaines consécutives. «Depuis la semaine du 9 août, le nombre de cas graves, en moyenne, dans les centres de traitement épidémiologique (Cte) cumulés sur une semaine, est passé successivement de 61 cas, puis à 52, puis à 42, puis à 32 et la semaine dernière à 22 cas. Soit une diminution de 10 cas. Ce qui représente en termes de taux de diminution 45, 5 % entre les deux dernières semaines écoulées», a-t-il déclaré. Quant à la deuxième vague, le spécialiste de la santé publique a souligné : «elle a duré de décembre 2020 à mars 2021, soit 6 mois au cours desquels, 25326 cas de Covid-19 et 807 décès ont été enregistrés selon les experts du ministère de la santé et de l’action sociale».
SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DANS LES REGIONS
8 régions ont enregistré à la date d’hier, lundi 13 septembre plus de 1000 cas. Selon le Dr Ly, il s’agit de Dakar, qui reste largement l’épicentre de la maladie avec 48511 cas, soit 66 % des cas qui ont été confirmés au niveau du Sénégal suivie de la région de Thiès avec 7798 soit, 11 % des cas identifiés suivies des régions de Diourbel, Saint-Louis, Kaolack qui tournent autour de 3 et 5 %. Les régions de Ziguinchor, Louga, Fatick suivent avec respectivement chacune 2,57 %, 2, 31 % et 1,95 % de l’ensemble des cas qui ont été confirmés au niveau de notre pays. «Ces 8 régions représentent pratiquement 97,5 % de l’ensemble des cas qui ont été confirmés au niveau du Sénégal. Quand on regarde aussi l’évolution récente de la pandémie au niveau de ces régions au cours des dernières semaines, nous constatons que Dakar a aujourd’hui, huit semaines de baisse consécutive», a-t-il attesté. Et de poursuivre : «les régions de Thiès et Ziguinchor sont à 6 semaines de baisse consécutive du nombre de cas. Et les régions de SaintLouis et de Diourbel sont à leur 5ème semaine, Kaolack et Sédhiou sont à leur 2ème baisse consécutive. La région de Fatick comme Kaffrine sont à leur 1ème semaine de baisse consécutive des nouveaux cas».
MALGRE LA BAISSE, KOLDA PREND LA TANGENTE
Malgré la baisse des cas de Covid dans la quasi-totalité du pays, la région de Kolda continue d’enregistrer des cas. Une situation qui inquiète les autorités sanitaires. «Quelques régions restent dans des situations de non baisse avec de légère hausse mais pas significative. Il s’agit de Kolda qui connait depuis quelques semaines une hausse du nombre de cas. C’est une région qu’il nous faut surveiller. A côté, il y a les régions de Louga de Matam, de Kédougou et de Tambacounda qui ne sont pas encore dans une tendance baissière forte. Elles connaissent aussi des hausses qui ne sont pas significatives», a-t-il révélé.
UNE SURVEILLANCE S’IMPOSE
Pour le docteur Alioune Badara Ly, le Sénégal est dans une situation de baisse globale de l’ensemble des indicateurs dont les cas confirmés, les décès et les cas graves. Une observation qui montre que nous sommes dans une tendance baissière solide. Cependant, il a avancé : « nous ne devons pas crier victoire trop tôt car, le virus est encore dans nos murs. Nous devons travailler aussi sur la surveillance virologique qui est extrêmement importante». Sur la surveillance épidémiologique, la blouse blanche a laissé entendre : « nous sommes en train de surveiller ce qui est en train de se passer dans le monde. On parle de nouveaux variants, même s’ils ne sont pas pour le moment classés préoccupants. Nous devons anticiper sur toutes les situations qui peuvent survenir demain. Nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle poussée épidémique, puisque nous allons vers l’organisation de grands évènements religieux comme le Magal de Touba, le Gamou mais aussi d’autres évènements comme la réouverture des classes». Toutefois, il a appelé au renforcement du respect des mesures barrières notamment le lavage des mains, la distanciation physique et le port de masque, ainsi que la vaccination.
UN HÔPITAL DE NIVEAU 3 INAUGURÉ SAMEDI 18 SEPTEMBRE À TOUBA
Le Khalife Général des Mourides va inaugurer le nouvel hôpital de Touba, construit par l’état du Sénégal, Samedi 18 Septembre 2021 en présence du Président Macky Sall, selon son porte-parole, Serigne Cheikh Bassirou Abdoul Khadre.
L’hôpital de niveau 3 de Touba qui portera le nom du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul, construite par S.E Macky Sall sera inauguré le Samedi 18 Septembre 2021 par le khalife générale des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké Bassirou.
A cet effet, poursuit la même source, "le khalife met en garde ceux qui seraient tentés de saboter la visite du chef de l’Etat dans la ville sainte".
Pour les prochaines élections locales, conformément au statut spécial de Touba, Serigne Sidy Abdoul Ahad est chargé de confectionner une liste unique et de choisir le maire, indique le porte-parole de Touba.
Toutefois, précise-t-il, le Khalife général des mourides rappelle qu’il "est interdit toute activité politique et toute forme de manifestation à Touba ".
KAFFRINE : PLUS DE 36.000 PERSONNES VACCINÉES CONTRE LE COVID-19
Kaffrine, 13 sept (APS) - Trente-six mille quatre cents personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 dans la région de Kaffrine (centre), depuis le début de la campagne nationale de vaccination contre cette pandémie, fin février dernier, a appris l’APS.
"Trente-six mille quatre cents personnes ont été vaccinées dont 18.200 complètement", a précisé lundi le médecin-chef de région, docteur Moustapha Diop, dans un entretien accordé à l’APS.
Il a indiqué que Kaffrine affiche un taux de vaccination de 9 % concernant la cible prioritaire (personnes âgées ou ayant des comorbidités), contre 13 % à l’échelle nationale.
"Nous avons 41 % de taux d’achèvement avec le vaccin Sinopharm et 34 % avec AstraZenaca", a-t-il relevé.
La région de Kaffrine a reçu de nouvelles doses dont 14 mille de la firme chinoise Sinopharm.
"Nous sommes en train de faire la répartition de ces nouvelles doses et la mise en place au niveau des points périphériques", a signalé le médecin-chef de région.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19 au Sénégal, la région de Kaffrine a enregistré au total 481 cas de Covid-19 pour 22 décès.
PAR AHMADOU MAKHTAR KANTE
ÉTHIQUE, FIQH ET AVORTEMENT
Avorter volontairement en se faisant aider de surcroît par le corps médical au cas où elle est légalisée, c'est se donner les moyens d'arrêter le développement d'une vie humaine. Toutes les sociétés qui font cette option commettent une faute morale grave
Avorter volontairement en se faisant aider de surcroît par le corps médical au cas où elle est légalisée, c'est se donner les moyens d'arrêter le développement d'une vie humaine. Toutes les sociétés qui font cette option commettent une faute morale grave et ce serait un péché collectif pour un pays à majorité musulmane et chrétienne comme le Sénégal de s'y conformer.
Les sachants savent que la règle de base dans le Droit islamique (Fiqh) c'est qu'il est obligatoire de sauvegarder la vie humaine dans toutes ses étapes de développement. Cette préoccupation est traduite dans la première finalité de la Charia que les Fuqahas principologues (usûliyûn) ont dénommé "hifzun nafs" (la sauvegarde de la vie humaine). Cela implique l'interdiction de l'avortement volontaire tout court, qu'il soit médicalisé (c'est-à-dire réalisé selon des règles définies par le corps médical) ou pas (on peut se demander si le terme "avortement clandestin" est approprié ?)
Il en vient que les Fuqahas (jurisconsultes) vigilants ne vont pas se laisser embarquer par des considérations relatives à la nature et aux conditions dans lesquelles s'est faite la conception de la vie humaine. Ils vont plutôt s’intéresser à l'obligation de respecter la dignité intrinsèque de la vie humaine dans toutes ses étapes de développement où se montrent à voir la toute puissance, la sagesse et l'omniscience du Créateur, Maître de l'Homme et des mondes.
Ce n'est ni par hasard ou par frivolité ni par jeu que ces étapes de développement de l'enfant à naître sont décrites dans le Coran d'une façon à couper le souffle dans une sorte d'esthétique embryologique et fœtale dont un arabe illettré du VIIème siècle ne peut être l'auteur.
On comprend que dans une telle perspective, il soit interdit de faire volontairement, et de surcroît avec l'aide du corps médical dont la vocation authentique est de soigner, quoi que ce soit dans le but d'arrêter le développement de la vie de l'enfant à naître. Rien qui relève de la façon dont la conception de l'enfant à naître s'est faite ne peut justifier la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse disent avec juste raison les Fuqahas les plus convaincants à notre sens sur cette question.
Le motif exceptionnel que les Fuqahas admettent pour autoriser l'interruption de grossesse par le corps médical réside dans le raisonnement suivant : si le développement de l'enfant à naître menace gravement la vie de la femme enceinte qui en est le support, la priorité est donnée à la sauvegarde la vie de celle-ci et par conséquent, de procéder à une interruption médicale de grossesse (IMG). Dans ce cadre, c'est au corps médical d'évaluer la situation et d'informer la femme enceinte avant de valider cette option.
A noter que certains Fuqahas considèrent qu'il n'est pas autorisé de le faire même dans ce cas et d'autres disent oui si c'est avant 4 mois de grossesse, d'autres encore disent oui, si c'est avant 40 jours de grossesse.
D'autres difficultés qui pourraient compliquer la grossesse de la femme sans mettre sa vie en danger seront identifiées et évaluées comme il se doit par le corps médical qui saura quoi faire en termes de suivi et de soin, mais jamais l'avortement volontaire ne sera autorisé dans ce cas. Nous ne parlons même pas des soi-disant justificatifs de la poursuite des études, du regard des autres, etc.
La question de la conception de l'enfant à naître et de comment la femme a eu sa grossesse est réglée par la justice si elle en relève comme dans le cas du viol, de l'inceste, de l'adultère, ou de la morale (grossesse hors mariage) mais jamais, elle ne pourra être un motif d'avortement volontaire médicalisé ou "clandestin".
La prise en charge de cet enfant se fera dans le respect de sa dignité et de ses intérêts comme tous les enfants, santé, scolarité, etc., avec ou sans la collaboration de sa mère et des parents de celle-ci.
Afin que nul n'ignore que le Fiqh est sous-tendu par une éthique de compassion et de sauvegarde de la vie humaine dont toutes les étapes de développement méritent respect et considération.
Le Fiqh islamique bien compris dans ses principes directeurs et ses objectifs ne peut cautionner la culture de mort que veulent faire passer les lobbies de la propagande pour l'avortement médicalisé sous des prétextes les plus fallacieux qui soient.
Le Fiqh n'a pas de problème, ses bases sont solides et son mode de raisonnement est d'une rationalité dont on ne peut pas se moquer. Par contre, le Faqih intellectuellement paresseux ou qui a une compréhension erronée ou superficielle des enjeux actuels autour de la famille, du statut de la femme, de la filiation, de la morale sexuelle, du mariage, etc., sera au service d'agendas en porte à faux avec le projet islamique en les matières.
Wa Salam
JOURNAL D’UNE CONFINÉE, PAR ANNIE JOUGA
DAKAR ET LA RAOULTMANIA
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps - C’est terrible combien ce satané C. rapproche ! Et il se rapproche aussi, il nous cerne tel un étau qui se resserre autour de nous. Le geste d’amour a changé de sens
#SilenceDuTemps - « Tu sais, ta femme je la connais bien, et même depuis plus longtemps que toi ! », ai-je volé d’une conversation entre la grande sœur et son complice Viou qui ne m’avait jamais vue sous cet angle-là je suis sûre, persuadée que dans notre tête-à-tête qui dure depuis des dizaines d’années, ah lala, il pensait avoir l’exclusivité !
Eh bien non ! Mémé Lolo l’a mouché, jouant à fond comme elle aime et sait bien le faire, la carte de la « grande sœur » ! Eey, si elle n’était pas là…
Me rappelant le fond de leur conversation autour du style, de mon doux entêtement à écrire ces chroniques, ce qui ne la surprend pas contrairement à Viou qui découvre… Quand je disais dans une des dernières chroniques « quand ils pensent que l’on passe à gauche comme ils veulent… »
Charles de Praia me fait remarquer lors de nos échanges « of the record » que Viou est au cœur de mes chroniques, ce qu’il semble apprécier. Il rajoute même, pour qu’il ne soit pas juge et parti : « il devrait être le dernier à te lire, loool ».
Trop de pages à vérifier et donc je vais lui faire confiance.
Surprise par cette observation que je n’ai ni cherchée, ni remarquée, probablement normal dans ce confinement d’amoureux !
Je continue néanmoins comme s’il n’avait rien vu, rien dit … Je me souviens du coup des longues lettres que j’écrivais à Mamina quand j’étais étudiante, à l’époque pas de téléphone à la maison, encore moins de cellulaire, pas de WhatsApp, ni de FaceTime, ni ni …, mais le timbre-poste ! Qui se souvient du plaisir de recevoir une lettre qui ne soit ni celle du banquier ou autre administration mais bien la lettre avec l’adresse écrite d’une main connue et à l’encre !
Je disais tout à l’heure longue lettre, pire encore je racontai tout ce que je voyais et qui je savais devait la rassurer. J’écrivais quand j’étais dans le métro, le bus. Un coup avec un stylo bleu, puis des heures après un stylo rouge, bref … des lettres colorées dans tous les sens et jamais elle n’aura su que par manque de moyens j’ai dîné de Som’bi (riz au lait), j’ai appris à manger du Quaker que je n’aimais pas et appris à aimer par la force des choses. Jamais elle n’aura su que j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps le jour de la première fête des mères passée seule au fond de mon lit !
Ces lettres-là, je sais qu’elle les a partagées avec son entourage et qu’elle les a gardées longtemps.
Histoire de Som’bi ? Et si on en parlait ! Tout le monde a, je suis sûre, une petite histoire à raconter autour ce met que l’on sert en temps de dèche ? Bizarre car de l’autre côté de l’océan, c’est un dessert comme un autre agrémenté à la vanille en brin, au chocolat, aux zestes de citron …
Ici c’est dans les jours de difficulté qu’on le sollicite, à l’époque avec du lait concentré sucré. Le fameux ! Celui que vos parents vous imposent des soirs, des années durant sous prétexte qu’ils construisent et que donc … Celui de mon amie Marie, jusqu’à l’en dégoûter aujourd’hui... L’objectif de vie des parents qui nous forge malgré tout.
Les batailles et thèses savantes ou non autour du virus, son origine, son traitement. J’entends beaucoup d’avis, des supputations, des montages incroyables. J’avoue très modestement que je préfère regarder tout cela avec beaucoup de recul parce que si peu armée pour tout apprécier et j’attends le moment où tous ou presque se mettront d’accord, le moment où le (les) traitement (s) seront disponibles pour tous. Il me paraît si hasardeux de se faire « un film » sur le sujet surtout à travers ce que l’on veut ou ne veut pas nous dire.
Jour 26
Ce matin depuis mon canapé anti-C j’entends Odile dans la cuisine venue pour son jour de la semaine, se lancer dans une grande tirade en ouolof. Intriguée, personne ne répondant à son interpellation, je lui demande si tout va bien, persuadée qu’elle parlait seule, qui sait avec ce malin C.
Elle accueillait Angèle, la nounou formidable de Djélika, arrivée dans la maison sans que je ne l’entende pour faire la lessive à la machine ! Elle est ivoirienne, ne pige pas grand-chose au Ouolof de tata Odile comme elle l’appelle gentiment et la regarde un peu éberluée ! Dialogue de sourds ? Non, en fait la mère Odile qui défend son territoire de maître des lieux (cuisine et plus d’ailleurs) lui faisait comprendre que le samedi, difficile d’être deux dans la cuisine, surtout aujourd’hui où elle fait un super « Supp’U kandia » qui va faire saliver quelqu’un qui n’aura hélas pas d’autre choix que de se régaler en lisant … ce passage ! Grand éclat de rire de tout le monde, c’était une vanne en ouolof de Odile …. Dit-elle, je ne la crois qu’à moitié car c’est une manie de « cuisinier » quand ils sont derrière les fourneaux.
Viou ne supporte pas d’avoir quelqu’un dans ses pattes lorsqu’il fait la vaisselle et il la fait depuis tous ces temps de C. Quand je fais la cuisine, pas touche aussi ! Normal d’être jaloux de son territoire et de le défendre. Et toi ?
Cousin Raoult, eh oui ici on se l’est approprié et j’espérai le moment où quelqu’un dirait : « je l’ai croisé, j’étais à la maternelle avec lui, c’était mon voisin … ».
Mbokka Raoult de Djoloff, et bien j’ai trouvé mieux !
Mon amie d’enfance, Maimouna de Paris, grandie à Dakar, me raconte il y a quelques jours lorsque nous prenions de nos nouvelles que Raoult père lui a sauvé la vie. Hospitalisée enfant à Principal, les médecins se désespéraient de son état. Dr Raoult avait une solution : lui faire prendre de l’altitude en avion. Deux à trois vols, lui ont raconté ses grandes sœurs, et en tant que médecin militaire ce fut aisé. Sûr que tous à l’hôpital ont crié au miracle, la famille surtout. Aujourd’hui, impossible de savoir exactement de quel traitement il s’agissait. La mémoire étant sélective, on gardera uniquement qu’elle en est sortie guérie !
Cousin Raoult lui, n’étonne pas vraiment ici avec son traitement si controversé Ah ! quelle ironie du sort cette chloroquine …
Dans mon enfance, mon adolescence, mon souvenir en est meurtri tant elle aura emporté quelques jeunes filles de mon entourage, sœur, amie, voisine … par excès et aujourd’hui, elle sauve des vies. Le monde à l’envers !
Ne plus rendre visite, ne pas serrer la main, s’éloigner d’un mètre, deux, bientôt trois mètres ? … Le geste d’amour a changé de sens.
Restons chez nous !
Jour 27
Je n’avais pas parlé avec mon amie Geneviève de Marseille, celle qui m’a collé le virus de la chronique de C., depuis quelques temps malgré nos regards croisés à travers nos chroniques. Ce matin nous avons longuement échangé bien entendu sur nos quotidiens, comment ils sont attendus, lus, partagés, commentés … Elle propose de « piquer » un morceau d’une mes chroniques dans lequel elle se retrouve et qu’elle souhaite intégrer dans les siennes. Cela me plaît bien ! Lorsque je lui raconte qu’une petite sœur amie, Aicha de Bamako, se réjouit de mieux me découvrir tous les soirs avec mes posts, et à qui j’ai gentiment dit « prends garde à toi, la romance n’est pas loin … Geneviève s’entendait parler.
C’est terrible combien ce satané C. rapproche ! Et il se rapproche aussi, il nous cerne tel un étau qui se resserre autour de nous ; déjà cousins, parents proches d’amis … sont concernés par cette maladie. Que nous réserve-t-il donc ? Et grâce à la recherche, la technique médicale, on en guérit.
Et voilà que ce qui me paraissait plus que nécessaire devient enfin obligatoire, le port du masque. Il était temps, vais-je dire, et il faudra pouvoir en avoir en quantité, qualité …et surtout apprendre à le porter. Mieux, il est également prévu la généralisation des tests ? Je ne sais pas vraiment ce que cela veut dire et comment va-t-on faire, attendons demain pour être édifié mais les cas communautaires font peur à l’autorité qui resserrent les mesures.
Aujourd’hui dimanche, je suis allée avec Djélika et … Viou dans un mini jardin près de la maison, au bord de l’eau. Nous n’avons pas croisé grand monde, quelques gardiens devant les immeubles, dépassé quelques rares joggeurs, marcheurs, bien moins que de coutume, quelques rares voitures, motos et très peu de gens masqués !
Ce chemin, bien connu fait partie de notre parcours de randonnée. Gorée est là bien au large, le temps clair, la mer calme, sur la plage une poignée de lutteurs à l’exercice. La « petite » est heureuse de marcher, de courir sur le gravier qu’elle découvre et qui fait un bruit sous ces baskets, qui la fait sourire. Nous avons comme mission de l’épuiser ! Déjà un peu plus tôt sur la terrasse, nous avons fait des longueurs, elle adore et là elle était curieuse et s’en amuse de son ombre qu’elle découvre dans un sens, la cherchant dans l’autre ! Elle est rieuse notre petite Djélika.
Notre mini jardin est sympathique et surtout bien proche de la maison mais après cent va et vient au rythme des petites baskets de mademoiselle, ça fatigue et n’osant pas nous asseoir sur les bancs …
Et pour couronner le tout, je suis encore rattrapée par cette espèce de rhinite qui ne me quitte pratiquement plus depuis 4/5 mois. Alors courir après un petit bout, porter un masque quand le nez coule… épuisée je le suis et cette chronique victime finit par me torturer
Demain sera un autre jour.
Annie Jouga est architecte, élue à l’île de Gorée et à la ville de Dakar, administrateur et enseignante au collège universitaire d’architecture de Dakar. Annie Jouga a créé en 2008 avec deux collègues architectes, le collège universitaire d’Architecture de Dakar dont elle est administratrice.