Vélingara : la Caravane d'Ousmane SONKO attaquée...
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LA CARAVANE DE LA LIBERTE MOBILISE
POINT DE MIRE SENEPLUS - Étape de Kolda où Ousmane Sonko a passé la nuit de vendredi à samedi. Le leader de Pastef est en route pour Tabacounda en passant par Vélingara. Plusieurs confrontations avec les forces de l'ordre à chacune des ces étapes
La caravane menée par Ousmane Sonko poursuit son parcours avec détermination. Après avoir passé la nuit à Kolda, le leader de Pastef se dirige maintenant vers Velingara, en passant par Diaobé où son cortège a rencontré des difficultés face aux forces de l'ordre.
Malgré les obstacles rencontrés, la mobilisation reste forte et démontre l'engagement des partisans d'Ousmane Sonko. Cette caravane de la liberté symbolise leur détermination à faire entendre leur voix et à défendre leurs idéaux.
Les étapes de cette caravane sont l'occasion pour Ousmane Sonko de s'adresser à la population, d'écouter leurs préoccupations et de partager sa vision pour un avenir meilleur. Les rencontres avec les citoyens permettent également de renforcer les liens entre le leader politique et les communautés locales.
Malgré les différences de points de vue, il est important de souligner le droit à la libre expression et à la mobilisation pacifique. La démocratie repose sur la diversité des opinions et sur le respect mutuel, même dans des moments de tensions politiques.
Alors que la caravane de la liberté poursuit son chemin, il est essentiel que toutes les parties prenantes veillent à garantir la sécurité et le respect des droits fondamentaux de chacun. Le dialogue et le respect des règles démocratiques restent les fondements essentiels pour bâtir une société libre et inclusive.
Nous espérons que cette mobilisation, ainsi que les débats qu'elle suscite, contribueront à renforcer la démocratie et à favoriser des avancées positives pour l'ensemble de la population.
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SONKO ENTAME UN RETOUR À RISQUES À DAKAR
Un long convoi de voitures est parti de son domicile de Ziguinchor ce vendredi. Le leader de Pastef devrait contourner la Gambie et allonger son trajet d'environ 350 km. Le pouvoir a prévenu qu'il ferait respecter l'ordre "quoi qu'il en coûte"
L'opposant sénégalais Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024 et menacé d'inéligibilité, a entrepris vendredi son voyage de retour à Dakar, un déplacement à risques dans un contexte de bras de fer avec le pouvoir.
Un long convoi de voitures est parti de son domicile de Ziguinchor (sud), a constaté un correspondant de l'AFP. Des images diffusées en direct sur les réseaux sociaux ont ensuite montré le cortège progressant à quelques dizaines de kilomètres de là, du côté de Goudomp, M. Sonko juché en chemise sur un véhicule rehaussé du drapeau sénégalais, et des grappes de jeunes enthousiastes courant derrière.
Les quelque 500 kilomètres entre Ziguinchor et Dakar peuvent se couvrir en plus ou moins neuf heures en passant par la Gambie. Mais M. Sonko devrait contourner la Gambie et allonger son trajet d'environ 350 km. Le porte-parole de son parti, Ousseynou Ly, a dit ne pouvoir préciser quand M. Sonko arriverait à Dakar.
C'est un nouvel acte de défiance à l'encontre du pouvoir de la part de M. Sonko, quelques jours après son refus de comparaître devant un tribunal pour être jugé pour viols. Il est resté reclus plusieurs jours chez lui à Ziguinchor, dont il est le maire, sa villa étroitement gardée par des jeunes résolus à parer une éventuelle tentative d'arrestation.
M. Sonko, président du parti Pastef-les Patriotes, troisième de la présidentielle en 2019, personnalité clivante mais populaire chez les moins de 20 ans, dénonce son procès comme un complot du pouvoir pour l'écarter de la présidentielle. Il a dit vouloir transformer son retour à Dakar en "caravane de la liberté". La chambre criminelle qui a siégé en son absence mardi doit rendre son verdict le 1er juin, et la tension monte à l'approche de cette échéance.
La mobilisation de ses supporteurs, à l'occasion de ses rendez-vous avec la justice notamment, a régulièrement donné lieu à des incidents et des troubles, y compris mortels. M. Sonko risque de perdre son éligibilité, déjà compromise par une condamnation à six mois avec sursis pour diffamation contre un ministre.
Le gouvernement dément toute instrumentalisation de la justice et évoque une affaire privée. Il a prévenu avant le départ de M. Sonko de Ziguinchor qu'il ferait respecter l'ordre "quoi qu'il en coûte".
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LA BALKANISATION DE L'AFRIQUE S'EST ACCÉLÉRÉE
En 60 ans, l’UA a fait du chemin, mais elle est encore loin des « États-Unis d’Afrique » dont rêvaient ses pères fondateurs. Cheikh Tidiane Gadio fait le bilan de l'organisation panafricaine depuis sa création - ENTRETIEN
C’est en effet le 25 mai 1963 qu’a été créée à Addis-Abeba l’Organisation de l’unité africaine, l’OUA, c’est-à-dire l’ancêtre de l’Union africaine. La chute du régime d’apartheid, le poids de certains arbitrages en Côte d’Ivoire ou en Centrafrique… En 60 ans, l’UA a fait du chemin, mais elle est encore loin des « États-Unis d’Afrique » dont rêvaient ses pères fondateurs.
De 2000 à 2009, Cheikh Tidiane Gadio a été le chef de la diplomatie sénégalaise. Aujourd’hui, il préside l’Institut panafricain de stratégie « Paix, sécurité, gouvernance » et n’hésite pas à dénoncer « l’hyper-balkanisation » de l’Afrique.
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SONKO NIE TOUT EN BLOC ET ANNONCE SON RETOUR À DAKAR
Déclaration de Sonko qui ne mentionne pas explicitement la Caravane de la Liberté, initiative qu'il a annoncé quelques heures auparavant lors d'un discours public devant son domicile à Zinguinchor. Il évoque la phase terminale de la marche vers le Palais
Saxewar Diagne de SenePlus |
Publication 24/05/2023
Dans une déclaration enregistrée ce soir à Zinguinchor, Ousmane Sonko revient sur le procès d'hier qui l'a opposé, en son absence au tribunal, à la jeune Adji Sarr qui l'accuse de viol répété.
Le leader de Pastef continue de nier les faits de viol et insiste sur le fait qu'il considère cette affaire comme un vaste complot politique orchestré en dernière instance par le président Macky Sall. Il déclare, "pensez-vous que je sois en manque pour aller violer une femme" avant d'ajouter "je n'ai jamais eu de rapport avec cette femme".
Dans cette déclaration, Sonko ne mentionne pas explicitement la Caravane de la Liberté, initiative qu'il avait annoncée quelques heures auparavant lors d'un discours public devant son domicile à Zinguinchor. Cependant, il évoque la phase terminale de la marche vers le Palais, faisant allusion à une mobilisation générale pour faire face aux prétendues volontés autoritaires de Macky Sall.
Ces déclarations témoignent de la ferme conviction d'Ousmane Sonko quant à la nature politique de cette affaire et de son engagement à continuer la lutte pour défendre ses idéaux. Alors que l'affaire du procès se poursuit, l'avenir politique du Sénégal reste incertain, et l'issue de cette bataille juridique pourrait avoir des conséquences significatives sur le paysage politique du pays.
Il est important de suivre de près les développements de cette affaire, ainsi que les réactions des différents acteurs politiques et de la société civile. La tension politique est à son comble à neuf mois de l'élection présidentielle, et les événements à venir pourraient façonner l'avenir du Sénégal.
POINT DE MIRE SENEPLUS - Procès d’Ousmane Sonko, le procureur a requis cette nuit une peine de 10 ans mais entrouve la porte pour une peine alternative de 5 ans... Le jugement mis en délibéré au 1er juin
Après une longue journée, c'est autour de 3h du matin que le verdict du procès pour viol d'Ousmane Sonko a été mis en délibéré pour le 1er juin 2023.
Le procureur a requis une peine de 10 ans de prison pour viol ou de 5 ans de prison pour "corruption de la jeunesse". Ousmane Sonko, qui invoque un « complot », était absent du palais de justice de Dakar mardi 23 mai. Ses avocats, qui ont dénoncé une violation des droits de la défense, ont quitté la salle d'audience à midi.
Regardez les vidéos des différentes réactions dont celle d'El hadj Diouf, l'avocat d'Adji Sarr à la sortie de l'audience.
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RÉVÉLATIONS FRACASSANTES
POINT DE MIRE SENEPLUS - Les minutes de l'audience du procès Sonko - Adji Sarr a partagé les détails troublants des actes qu'elle prétend avoir subis de la part d'Ousmane Sonko. Ces propos ont provoqué une onde de choc parmi l'audience
Dans la cadre de son procès contre Ousmane Sonko, Adji Sarr a fait des révélations fracassantes.
Elle a partagé les détails troublants des actes qu'elle prétend avoir subis de la part d'Ousmane Sonko. Ces révélations ont provoqué une onde de choc parmi les spectateurs présents à l’audience.
Adji Sarr a décrit avec une grande précision les agressions sexuelles répétées qu'elle aurait endurées. Elle a raconté comment, lors de la deuxième agression, elle aurait été sodomisée et comment elle a été confrontée à des traces d'excréments sur le sexe de son agresseur. Elle a également expliqué les difficultés qu'elle a rencontrées pour aller aux toilettes et la souffrance qu'elle a dû supporter en silence.
Les révélations ont continué, et Adji Sarr a relaté une troisième agression où elle se trouvait épuisée au point de ne pas pouvoir nettoyer le jacuzzi. Elle a déclaré que Sonko avait alors introduit ses doigts dans son sexe et l'avait contrainte à les sucer. De plus, elle a affirmé qu'il l'avait agressée à plusieurs reprises après avoir renvoyé l'autre masseuse.
Adji Sarr a également révélé que chaque fois que Sonko commandait un massage à quatre mains, il excluait la deuxième masseuse avant de la brutaliser. Elle a avoué qu'il lui remettait ensuite de l'argent pour acheter la pilule du lendemain.
Les révélations fracassantes ont atteint leur apogée lorsque Adji Sarr a décrit la quatrième agression, dépassée par la situation et incapable de continuer à endurer. Elle a alors pris la décision d'appeler Sidy Ameth Mbaye, qui est venu accompagné d'un médecin pour lui venir en aide.
Ces révélations ont eu un impact considérable, alimentant les débats et suscitant de vives réactions dans la salle d’audience.
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CETTE AFFAIRE NE DEVAIT PAS ÊTRE RETENUE AUJOURD'HUI
Les avocats d'Ousmane Sonko dénoncent une violation flagrante des droits de la défense, après leur sortie de l'audience en guise de protestation
Les avocats de Ousmane Sonko et de Ndèye Khady Ndiaye qui se sont retirés de la salle d’audience se sont expliqués à la presse. Ils ont dénoncé une violation flagrante des droits de la défense car estiment-ils que tout accusé doit être assisté par un avocat, « une prescription absolue du code de procédure pénale ».
Me Macodou Ndour, conseil nouvellement constitué pour Ndèye Khady Ndiaye a apporté quelques précisions.
« La chambre criminelle nous a refusé un droit basique, fondamental de la défense. Le droit de disposer du dossier, et le droit à disposer d’un temps suffisant pour le consulter » a expliqué le conseil de la propriétaire du salon de massage.
« C’est un dossier qui est composé de 471 pages, d’après ce que m’ont dit les confrères déjà constitués. Le dossier est constitué de plusieurs éléments vidéos et de plusieurs éléments audios. Un renvoi en huitaine ou en quinzaine aurait été insuffisant pour nous permettre de prendre connaissance de ce dossier-là » a éclairé Me Ndour.