Reconnaissance Acte II a vécu sous le signe de l’œcuménisme ce lundi premier mai au Grand-théâtre de Dakar. Pour l’occasion, Armand Koffi a réussi un coup de maître. Avec son staff, il a fédéré autour de sa vision, l’ensemble des chantres et hommes de Dieu du Sénégal ainsi que plusieurs autres chantres tout droit de la Côte d’Ivoire, son pays d’origine. Cette grand-messe de l’unité chrétienne matérialisée sous sa houlette ne pouvait qu’être de Dieu, nous explique -t-il dans cette entrevue accordée à AfricaGlobe Tv.
Le 30 avril 2022, Reconnai’Sens Acte I avait été célébré au théâtre national Daniel Sorano. Pour mémoire, Armand Koffi avait fait salle comble. Ce 1er mai 2023, Rebelote. Au prestigieux et splendide Grand Théâtre, à nouveau, avec un public déchaînée, le peuple de Dieu médusé et réceptif à ce qui est en train de se jouer sous ses yeux, il a fait le le plein.
Ça a été un spectacle et une adoration haut en couleur, très emballant, voire très entrainant. Chacun a, selon toute vraisemblance, eu pour son compte, en termes de rythmes, de sons et de style. Mais surtout en termes de louanges et d’adoration. Le répertoire est diversifié à l'instar de ce public forcément hétéroclite aux goûts forcément diverses.
Tous les chantres invités du Sénégal comme de la Côte d’Ivoire n’ont pas fait dans la demi-mesure. Ils en ont bien mis plein la vue au peuple de Dieu tout comme pour dire, vous êtes venu, vous allez en recevoir.
Entre l’éclectisme musical d’Armand Koffi, la douceur de Denise, en passant par la générosité de Constance Aman et la rage du Groupe Eden qui chante avec ses tripes, c’est un pari réussi. Et tout le monde part satisfait
Pari auquel on ajoutera l’amplitude des puissantes voix de Marius Le Psalmiste et Philippe Coly, ou encore de Fulgence Gackou. Quid du chœur The Glorious qui a enflammé le Grand-théâtre puisque c’est bien lui qui a ouvert la boîte de pandore et a répandu le « mal » sur le public présent.
Grand moment de louanges, d’adoration et de communion. L’innovation de l’acte II de Reconnai'Sens n’aura pas échappé au duo du Groupe Eden qui a vécu l’acte I en 2022 au théâtre national .
À la fois, concept et vision décliné aussi en album, Reconnai’Sens sonne également, somme toute, comme une dramaturgie, une pièce de théâtre faite d’actes et d’acteurs, de scènes et de séquences. Pour cet acte II célébré avec faste dans cet énorme et flamboyant édifice, Armand demeure le même metteur en scène de la pièce et ses différents invités y ont fait office d’acteurs. Et pour ça, il fallait se lever de bonne heure. «En matière d’organisation, on a commencé plus tôt depuis de longs mois», nous a confié Abel Sanou, membre du staff d’Armand Koffi.
L’acte I et II ayant été mené à bien avec maestria au Sénégal, pays de résidence d’Armand Koffi, la Côte d'Ivoire, son pays de naissance attend, lui aussi, son premier acte. Et il ne serait pas trop
demander que de voir cela se concrétiser dès le 4è acte. En tout cas, c’est le vœu secret d’Emmanuel Dja, membre du staff de la chantre Constance Aman, venus spécialement de la Côte d’Ivoire.
RECONNAI'SENS ACTE II, LE FASTE, LA FERVEUR, LES GRÂCES AU GRAND THÉÂTRE DE DAKAR
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POURQUOI FAUT-IL S'ADONNER AUX ÉCHECS?
Capacité de concentration et de mémorisation, aptitude à la prise de décisions responsable. Ce sont quelques-unes des vertus que l’on attribue au jeu d’échec. Et en cela, il n’est que bénéfique de s’y adonner dès le bas âge. Découverte de jeunes pousses
En-dehors du fait d'être un jeu, les échecs participent à bien des égards à la construction de la personnalité. Capacité de concentration et de mémorisation, aptitude à la prise de décisions responsables. Ce sont quelques-unes des vertus que l’on attribue à ce jeu. Et en cela, il n’est que bénéfique de s’y adonner dès le bas âge.
Par cette matinée dominicale de 7 mai, un calme relatif plane sur Dakar. La circulation est plus fluide que d’ordinaire et la ville respire mieux. Aux environs de 9 heures, une dizaine d’enfants et presque autant de parents ont rallié un luxueux resto sur mer, sis à la Corniche Est. Ils n’y sont pas pour un petit-déjeuner familial. Les enfants sont ici pour un tournoi accompagné de papa ou de maman.
Disposé deux à deux par table, les jeunes joueurs s’affrontent et enchaînent les partis, changeant d’adversaires après chaque tour, sous le regard bienveillant, voire admiratif de leurs parents.
Pour certains, le jeu d’échecs est une tradition familiale transmise de génération en génération. Cas de Kéba Mbaye initié par son grand-père et qui a, à son tour initié ses trois garçons. Il connaît bien le sujet.
Pour d’autres biens que n’ayant jamais pratiqué à ce jeu, ils ont fortement encouragé leurs enfants à s’y adonner, persuadés des bénéfices qui en découlent.
Réputé être un jeu de stratégie par excellence, cette activité passe pour être formatrice en ce qu’elle aide l’individu à se construire, à savoir se défendre en société et à assumer ses choix.
Au bout d’une heure de jeu, c’est le tenant du titre qui rempile et reçoit le trophée Michel Calendini des mains du responsable du resto.
Même s’il ne semble pas très populaire au Sénégal, le jeu d’échec à ses aficionados. Dire en revanche que c’est un jeu d’aristo, c’est se tromper puisqu’il reste accessible même aux talibés et autres enfants de la banlieue.
Par ailleurs, le jeu d’échec est une activité se pratique de 7 à 77 ans. La preuve malgré l’âge avancée de Michel Calendini et en plus de souffrir d’Alzheimer, il y a joué jusqu’à ses 90 ans avec un bon niveau. Il avait lui-même remis le premier trophée des enfants, il y a 8 ans.
Rassemblement du Mouvement des forces vives du Sénégal F24
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SONKO EN PROMENADE À ZIGUINCHOR
Le leader du parti Pastef est sorti, mercredi, peu avant 19 heures, pour s’offrir un bain de foule devant son domicile ziguinchorois. Des centaines de jeunes et de femmes sont sortis pour acclamer le maire de la ville
Le leader du parti PASTEF, Ousmane Sonko, est sorti, mercredi, peu avant 19 heures, pour s’offrir un bain de foule devant son domicile ziguinchorois, a constaté l’APS.
De Lyndiane à Grand-Dakar en passant par les quartiers populaires de Ziguinchor, des centaines de jeunes et de femmes sont sortis pour acclamer le maire de la Ville.
Après une déambulation au milieu d’une foule en liesse, Ousmane Sonko est retourné à son domicile sans faire de discours.
La ville de Ziguinchor est depuis lundi en proie aux échauffourées entre les partisans de Ousmane Sonko et les forces de l’ordre malgré le renvoi au 23 mai prochain, en audience spéciale, du procès pour viols et menaces de mort opposant le leader de Pastef à l’ex-masseuse Adji Sarr.
Ces manifestations ont occasionné plusieurs pertes matérielles. Un bus de l’université Assane Seck a été incendié. Le service de l’élevage a été saccagé et un de ses véhicules de fonction a été également incendié par les manifestants.
Deux individus dont un policier ont été tués, lundi, plusieurs manifestants blessés durant les violences. La radio communautaire Kassumaye FM a été caillassée, une partie de l’Alliance française a été aussi incendiée.
Des routes sont rendues impraticables depuis lundi , les jeunes ayant dressé des barricades sur le principales artères de la ville. Les axes qui mènent chez Ousmane Sonko sont barrés, sous l’œil vigilant de ses partisans.
Le procès pour viol présumé de l’opposant Ousmane Sonko contre Adji Sarr a été renvoyé en audience spéciale au mardi 23 mai.
Il s’etait ouvert mardi devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, sans la présence du maire de Ziguinchor, qui s’est retiré depuis plusieurs jours dans cette ville du sud du Sénégal.
Ousmane Sonko a déclaré avoir décidé de ne plus coopérer avec la justice dans les affaires judiciaires le concernant.
Comment réagissent les autorités aux polémiques sur les affaires Sonko et sur la possibilité d'une candidature du président Macky Sall à un troisième mandat ? Entretien avec le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall
Au Sénégal, le procès pour viols contre l'opposant Ousmane Sonko a été renvoyé au 23 mai après s'être brièvement ouvert le 16 mai en son absence à Dakar. Depuis que la procédure a été lancée, elle crée de très fortes tensions dans le pays. Ousmane Sonko et ses partisans dénoncent une volonté de le mettre à l'écart de la course à la présidentielle.
C'est dans ce contexte que l'ONG Afrikajom Center a publié ces derniers jours un rapport très critique sur la gouvernance du pays.
Comment réagissent les autorités aux polémiques sur les affaires Sonko et sur la possibilité d'une candidature du président Macky Sall à un troisième mandat ?
Entretien avec le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall.
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SITUATION CRITIQUE À ZIGUINCHOR
Un policier a trouvé la mort dans des affrontements survenus lundi entre les forces de l’ordre et des partisans de Sonko. Trois blessés ont été évacués à l’hôpital de la Paix
Un policier a trouvé la mort dans des affrontements survenus lundi à Ziguinchor (sud) entre les forces de l’ordre et des partisans de l’opposant Ousmane Sonko, a appris l’APS d’une source hospitalière.
La mort du policier a été confirmée par une source sécuritaire contactée par téléphone par l’APS.
Trois blessés parmi les partisans d’Ousmane Sonko ont été évacués à l’hôpital de la Paix, situé dans la ville de Ziguinchor, dont l’opposant est le maire.
Des centaines de jeunes s’étaient réunis devant son domicile, tôt le matin.
Les heurts sont survenus lorsque la police est venue les disperser à l’aide de gaz lacrymogènes.
Les partisans d’Ousmane Sonko ont riposté avec des jets de pierres, à Néma Kadior notamment, un quartier de la ville.
Ils accusent le pouvoir d’‘’instrumentaliser la justice’’ pour empêcher leur leader politique de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les patriotes (opposition), doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.
D’abord, selon plusieurs quotidiens, M. Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, devait se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin.
Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle de demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.
Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.
Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.
‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a-t-il soutenu.
M. Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.
La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.
Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.
Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.
Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.
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CES FRONTIÈRES QUI NOUS ÉTOUFFENT
La théorie de la teranga vend-elle bien ? Comment comprendre qu’un Européen circule plus facilement en Afrique qu’un Africain ? Sommes-nous tous logés à la même enseigne devant les barrières frontalières ? Réponses de l'universitaire Odome Angone
Dans un contexte de mondialisation supposée favoriser la libre circulation des biens et des personnes, l’Afrique croule encore sous le poids du paradoxe de ses frontières imaginaires tracées par les colons à l'insu de ses fils et filles.
En dépit, du fait que ces frontières ne fussent pas créées pour ne servir que les colons, les dirigeants africains continuent non seulement de conserver ces obstacles, mais aussi les renforcent avec conditions absurdes qui limitent la mobilité intra-africaine.
Autrement comment comprendre qu’un Européen ou un Américain puisse avoir autant de facilité à se mouvoir en Afrique tandis qu’un Africain pur-sang est accablé par des conditions de visa d’un pays à un autre sur le continent ?
Même des universitaires dans le cadre de leur travail de recherche ne sont pas exemptés de ces incongruités qui empêchent sérieusement la connaissance des peuples africains entre eux. A fortiori favoriser le déveleoppment et la solidarité.
L'enseignante chercheur Odome Angone, en plus de faire des publications sur cette problématique en a aussi été directement victimes comme d'autres universitaires. En somme, pratiquement aucun africain n'y échappe à ces barrières inutiles et paralysantes selon le pays dont on est ressortissant.
Dans cette entrevue, Odome Angone en parle amplement et interpelle des autorités africaines au plus haut niveau pour qu'ils agissent et que les Africains cessent d'être étrangers sur leur propre sol, que l'Afrique du Cap à Rabat et de Djibouti à Dakar puisse être librement accessible à tous les Africains.
Suivez le Dr Odome Angone dans cette vidéo.
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LA SOCIÉTÉ CIVILE ET L'OPPOSITION MANIFESTENT
DIRECT - LE F24 À LA PLACE DE LA NATION - Importante mobilisation populaire contre une troisième candidature de Macky Sall
Suivez en diect l'importante mobilisation populaire contre une troisième candidature de Macky Sall. La manifestation a lieu à la place de la Nation et elle est organisée par le F24.