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26 avril 2025
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HOMMAGE À IBRAHIMA SENE
Plusieurs personnalités, dont des universitaires et des leaders politiques, ont rendu ce lundi hommage à l’ingénieur agronome et militant de gauche décédé dimanche à Dakar, en louant ses convictions et son ouverture d’esprit
Le responsable des questions économiques au Parti de l’indépendance et du travail (PIT) est décédé dimanche à Dakar, à l’âge de 76 ans. Il sera inhumé à 14 heures à Ngaye Meckhé (ouest), a annoncé sa famille lors de la levée du corps, à l’hôpital Principal.
‘’Ibrahima Sène fait partie de cette catégorie d’hommes politiques qui ne se sont pas improvisés comme tels’’, a dit le président de la République, Macky Sall, en évoquant son ‘’passé militant’’ et son engagement politique de plusieurs décennies aux côtés d’illustres figures emblématiques de la gauche sénégalaise, notamment Amath Dansokho (1937-2019) et Sémou Pathé Guèye (1948-2009).
Macky Sall a rendu hommage à ‘’un homme aux convictions fermes, pérennes et jamais violentes’’.
’Cette manière de faire de la politique se raréfie’’, a souligné le chef de l’Etat en décrivant le défunt comme ‘’un homme qui a bien pris des risques en mettant en danger sa famille et sa carrière d’agronome’’, par son adhésion à un parti politique interdit d'exister pendant longtemps.
Le président de la République a aussi loué sa contribution au débat politique, notamment au sein des coalitions Benno Siggil Senegaal et Benno Bokk Yaakaar, dont il était parmi les leaders.
‘’Ibrahima Sène apportait beaucoup d’idées et de générosité, avec les responsabilités qui lui étaient confiées’’ au sein de ces coalitions, a témoigné Macky Sall.
Son camarade du PIT, secrétaire général de ladite formation politique et ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, s’est souvenu d’un ‘’intellectuel organique et exigeant, qui ne versait jamais dans la violence’’.
‘’Durant toute sa vie, Ibrahima Sène […] n’a reculé devant aucun obstacle, aucun sacrifice’’, a témoigné M. Sy en intervenant à la cérémonie de levée du corps au nom du Parti de l’indépendance et du travail.
Il a évoqué aussi son importante contribution à la défense des libertés.
‘’Aujourd’hui, c’est un jour de deuil mais il est parti en nous laissant riches de ses écrits et de son engagement patriotique’’, s’est consolée sa fille ainée, Oumy Sène.
Né le 1er mai 1946, Ibrahima Sène a été formé en Union soviétique et aux Etats-Unis. Recruté comme ingénieur agronome dans la fonction publique, il est affecté à Kolda (sud), puis au centre de recherche agricole de Bambey (centre).
A la fois chanteur, journaliste, ingénieur et politicien, Ibrahima Sène est emprisonné en 1976 pour ses idées communistes. Après sa libération, il est recruté par l’ISRA, l’Institut sénégalais de recherches agricoles.
De 1979 à 1986, il a exercé les fonctions d’inspecteur régional de l’agriculture de la région du Sine-Saloum, d’où il est expulsé par un puissant responsable du Parti socialiste, à l’époque au pouvoir. L’ingénieur agronome est ensuite affecté à Thiès (ouest), au service semencier du ministère de l’Agriculture.
En juin 1990, il est nommé conseiller technique du ministre de l’Agriculture, un poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 2006.
Ibrahima Sène fut un proche collaborateur d’Amath Dansokho, leader et fondateur du PIT, jusqu’au décès de ce dernier en août 2019. Comme ce leader emblématique de la gauche sénégalaise, il était une grande figure de la gauche sénégalaise.
Comme Amath Dansokho, Ibrahima Sène a pris part à toutes les luttes politiques au Sénégal depuis les années 60. Brillant intellectuel et débatteur hors pair, il avait aussi le sens de la formule et de la répartie, publiait régulièrement des tribunes dans les médias, notamment sur la situation socioéconomique du pays.
PAR ABDOU FALL
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SAUVER LA RÉPUBLIQUE
Pays de liberté, resté fidèle à une tradition de pluralisme politique, syndical et médiatique depuis l’époque coloniale, le Sénégal a gardé le cap d'une nation d’ouverture et de convivialité où l'œcuménisme religieux est la règle
Notre pays est à un tournant décisif de sa trajectoire démocratique.
Pays de liberté, resté fidèle à une tradition de pluralisme politique, syndical et médiatique depuis l’époque coloniale, le Sénégal a gardé le cap d'une nation d’ouverture et de convivialité où l'œcuménisme religieux est la règle, les droits de l'homme respectés et les libertés publiques garanties, en dépit des vicissitudes de la vie et de l’histoire.
Ce régime de démocratie républicaine s'est bonifié au fil des années, au point de produire un système de référence de premier ordre dans les rangs des démocraties majeures, à travers le continent africain et le monde.
Les alternances politiques successives sont devenues la règle, au sommet de l'Etat comme à l'échelle des territoires. La vitalité du débat public à travers les médias classiques et les réseaux sociaux y a pris une allure et une intensité remarquables, malgré les dérives qui débordent le champ convenu du pacte démocratique.
Pourtant, c’est ce modèle qui allie régime de libertés et progrès économique et social que des acteurs politiques tentent de discréditer et de déstabiliser en complicité avec de puissants groupes et lobbies étrangers.
Dans un contexte mondial de crise de la démocratie représentative de type libéral, cette situation mérite la plus grande attention des forces vives de la nation, notamment celles républicaines et démocratiques.
Ce sont, en effet, toutes les grandes démocraties qui font actuellement face aux poussées populistes un peu partout à travers le monde.
Réduites en huiles ou en farines animales pour l’Europe et l’Asie, des milliers de tonnes de poissons ouest-africains disparaissent des marchés locaux et des assiettes des plus pauvres. Enquête au Sénégal sur les effets de cette pêche intensive
Le Monde Afrique |
Laureline Savoye et Elisa Bellanger(motion-design) |
Publication 09/04/2023
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Au large de l’Afrique de l’Ouest, la mer regorge de poissons. Des sardines, maquereaux, mérous, qui sont des ingrédients de base de la cuisine locale, du Sénégal au Cameroun. Pour combien de temps encore ? Massivement pêchés et aussitôt exportés dans les pays voisins ou à l’autre bout du globe, ces « petits pélagiques » disparaissent progressivement des étals africains et des assiettes des consommateurs les plus modestes. Au Sénégal, le prix de la sardinelle plate a doublé entre 2015 et 2022. La consommation, elle, s’effondre : en dix ans la consommation de petits poissons par habitant a été divisée par deux.
En 2019, Greenpeace estimait que 500 000 tonnes de ces petits poissons étaient capturées au large du Sénégal, de la Gambie et de la Mauritanie pour être transformés en farines et en huiles. Quatre ans plus tard, la tendance est loin de s’inverser.
Le Monde Afrique a pu filmer au Sénégal les effets de cette pêche industrielle intensive, largement pratiquée par de grandes flottilles asiatiques, turques et russes dans les eaux ouest-africaines. Une surpêche parfois illégale qui met en péril la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.
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René Lake décrypte sur VOA, le discours de l'ancien président américain face à son inculpation de 34 chefs d'accusation par un tribunal de New-York pour falsification de documents commerciaux. Une procédure qui en appelle d'autres autrement plus graves
René Lake décrypte sur VOA, le discours de l'ancien président américain face à son inculpation de 34 chefs d'accusation par un tribunal de New-York pour falsification de documents commerciaux. Une procédure qui en appelle d'autres autrement plus graves.
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TOMBEZ VOS CARTES DE PRESSE ET PRENEZ NOS CARTES DE PRECHE !
Quel avenir pour le journalisme au Sahel? Pourquoi les journalistes sont-ils devenus encombrants pour les militaires maliens et Burkinabé? Qu'est-ce qui explique le soutien presque aveugle des activistes aux juntes? Réponses d'un journaliste burkinabé
Il est devenu de plus en plus difficile d’exercer le métier de journalisme en toute liberté au pays des Hommes intègres et dans beaucoup de pays du Sahel en général. En effet, depuis l’avènement des militaires au pouvoir, la liberté de presse est de plus en plus restreinte. C'est ce que nous explique Serge Oulon, ce professionnel des médias venu à Dakar dans le cadre de la publication du rapport de Reporters sans frontières.
Les militaires, au Burkina comme au Mali, exigent un devoir de bienveillance, de docilité des journalistes à leur endroit, en prétextant la particularité contexte sécuritaire fragile. Pendant ce temps, eux militaires, peuvent commettre en toute discrétion des exactions ou des bavures, en tentant de riposter contre les attaques terroristes. Ce faisant, c'est tout comme si les désormais, on demandait aux journalistes de tomber leurs cartes de presse pour se munir des cartes de prêche des militaires et autres dirigeants du Sahel. Puisque ce n'est plus toute la vérité qu'il faut sortir, mais celles voulues de tout cœur par les dirigeants aussi bien civiles et militaires. Le cas du Burkina est très préoccupant au vu du bel exemple qu'il fut.
Longtemps bien classé en matière de la liberté de la presse, le Burkina Faso, pays de Norbert Zongo, se porte de moins en moins bien. En effet selon les différents classements précédents de Reporters sans frontières avant l’avènement des militaires, le Burkina a souvent été premier en Afrique Francophonie et souvent parmi les 5 premiers du continent au cours des 5 dernières années.
Mais force est de constater que ce bon ranking semble appartenir désormais au passé. La preuve en mai 2022, journée mondiale de la liberté de la presse, le rapport de Reporters sans frontières a classé le Burkina à la 41è place mondiale alors qu’un an, plus tôt, le pays était 37 è sur 180 pays. Soit 4 places de perdues, selon la VOA Afrique et la tendance se poursuit encore.
D’ailleurs, il y a presque un an, des journalistes burkinabé défonçaient le fait que depuis les coups d’État qui se sont succédé, les différentes audiences accordées par des autorités de transition ne sont pas couvertes par les journalistes au palais de Kossyam parce qu’ils ne sont pas invités. En revanche, les militaires préparent du prêt à consommer pour envoyer aux journalistes. C'est un peu comme les militaires prenaient la plus en lieu et place des professionnels dédiés.
Paradoxalement, dans ce même contexte, les activistes soutiennent sans nuances les militaires même quand ceux-ci commettent des bévues et livrent les médias à la vindicte populaire via les réseaux sociaux.
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FAIRE-PAYS, ÉLOGE DE LA RESPONSABILISATION
Une lecture des extraits de "Faire-Pays, éloge de la responsabilisation" et de sa "déclaration" par des artistes, comédiens, comédiennes
Une lecture des extraits de "Faire-Pays, éloge de la responsabilisation" et de sa "déclaration" par des artistes, comédiens, comédiennes.
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L'ARMÉE PARÉE AUX MENACES
Macky Sall s’est dit mardi rassuré par le niveau de préparation des armées face aux menaces, après avoir présidé le défilé du 4-Avril, comptant pour la célébration du 63e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale
S’exprimant avec des journalistes, peu après la fin du défilé, il s’est félicité de son bon déroulement, parlant à ce sujet d’une "belle parade dont la prestance et l'allure rassurent sur le niveau de préparation des armées pour faire face aux menaces et assurer la sécurité et la paix dans le pays".
Le président de la République a assuré qu'il veillera à doter l'armée de matériels et d'équipements plus adaptés aux menaces sécuritaires.
Il a dit noter chaque année ‘’ des améliorations dans l'organisation du défilé’’, avant de rendre hommage aux anciens combattants dont le passage lors du défilé du 4-Avril constitue chaque année "un moment d'admiration".
Le président Sall, arrivé à 10 heures sur les lieux du défilé, boulevard du général de Gaulle, a passé en revue les troupes avant de procéder à des décorations d'officiers militaires et des blessés de guerre.
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SAHEL : LES JOURNALISTES PRIS ENTRE TROIS FEUX
Après une décennie de recherches, RSF a publié lundi un rapport intitulé « Dans la peau d’un journaliste au Sahel ». Un document de 40 pages qui expose la détérioration des conditions d’exercice des professionnels surtout ces 2 derniers années
AfricaGlobe Tv |
Fred ATAYODI |
Publication 04/04/2023
"Le plus beau métier du monde" est en agonie dans le Sahel. Pratiquer le journalisme est devenu de plus en plus délicat, voire problématique au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Tchad, et dans une moindre mesure en Mauritanie où la situation est de moins en moins critique. C’est ce qui ressort du dernier rapport de Reporters sans frontières publié ce lundi 03 avril 2023, à Dakar en présence des professionnels.
Ce rapport intitulé « Dans la peau d’un journaliste au Sahel » est le résultat d’une enquête entamée depuis 2013, mais avec un focus sur les deux dernières années au cours desquelles les conditions sécuritaires se sont dangereusement dégradées dans la zone, favorisées notamment par l’avènement des militaires au pouvoir, au Burkina Faso et au Mali. Ce document d’une quarantaine de pages et portant sur les 6 pays cités, montre « une tendance lourde » à la restriction de la liberté de la presse au Sahel et l’obstruction du droit du public à l'information.
Les journalistes exerçant dans les pays concernés sont clairement pris entre trois feux : les groupes armés ou djihadistes qui commentent des exactions, les autorités, notamment militaires qui en ripostant commettent à leur tour des exactions voire font des dégâts collatéraux sur des innocents et les activités qui ne veulent pas qui ne veulent nullement que des journalistes touche à un seul cheveux des militaires y compris quand ceux-ci font des abus dans leur juste volonté de traquer et de réprimer les terroristes.
Critiquer la junte et les activistes s’occuperont de vous sur les réseaux sociaux vous livrant presque à la vindicte populaire. Ainsi, arrestation, disparition, incarcération, expulsion de journalistes étrangers ou difficultés d’accréditation kidnapping, menaces, tentative claire de musellement sont les maux qui minent le métier surtout ces dernières années.
En plus de cela, le Bénin lui, est un cas spécial dans l’obstruction de la liberté de la presse. Il y a cette asphyxie financière qui consiste en la suppression de l’aide à la presse, privation d’accès à la publicité aux médias insoumis. Ce faisant, on impose en douceur l’autocensure. Conséquence, des informations tout droit sorties « des officines ministérielles ou présidentielles » ne produiront que « des unes siamoises ».
In fine, entre les notes de cadrage béninoises, les injonctions patriotique du Mali et du Burkina, inspirées par les militaires putschistes, la situation reste très difficile pour les journalistes dans le Sahel : arrestation, disparitions, incarcération, kidnapping ces dernières deux années ont particulièrement été sombre pour les journalistes.
Le rapport a été présenté lors d’une conférence de presse ce lundi par Sadibou MORANG, le Directeur Afrique subsaharien de Reporters sans frontières et sa collègue Jeanne Lagarde, chargé du plaidoyer avec le témoignage édifiant d’un journaliste burkinabé Atiana Serge OULON qui travaille dans ce contexte et est aussi victime de certains faits inacceptables dont fait mention le rapport. En marge de cette conférence de presse Sadibou Morang a répondu aux questions d'AfricaGlobe Tv (voir la vidéo).
Le rapport décrit les nouveaux ennemis des journalistes locaux et de la presse et de la presse aussi bien locale qu’étrangers, propose des moyens de résilience et préconise une trentaine de recommandations, explique Jeanne Lagarde.
Le travail est basé sur le monitoring entamé depuis des années, de la recherche (mission de terrain, notamment au Burkina et au Bénin), des entretiens physique ou téléphonique avec les journalistes du pays ou étrangères en poste ainsi qu’avec des experts des médias, des témoins de violation de l’exercice du métiers, ainsi que l’envoi de questionnaires à répondre en lien à l’accès à l’information.
Le rapport entre dans le cadre d’une campagne lancée en 2022 par Reporters sans frontières intitulé « Sauver le journalisme au Sahel ». Le but visé par cette campagne, c’est de fédérer la résistance contre cet environnement incompatible à la pratique du métier avant que cette zone d’Afrique subsaharienne ne devienne « une zone de non-information et un trou noir de l’information en Afrique et dans le monde en général ».
Cette campagne vise également à lancer la mobilisation pour libération de journalistes enlevés dans la région, notamment le journaliste français Olivier Dubois libéré récemment, après près de deux ans de détention par le groupe djihadistes au Mali. L’idée de la campagne elle-même a été motivée par le constat clair de la détérioration de la situation sécuritaire dans le Sahel.
Journaliste, homme politique et écrivain colombien, Prix Nobel de littérature (1982), disait du journalisme que c’est « le plus beau métier au monde ». Mais comment peut-on bien exercer ce beau métier du monde dans, en tout épanouissement les conditions qu’imposent ceux qui ont des intérêts privés à protéger alors que l’information devrait être, elle, de l’ordre de l’intérêt général ?
Pour mémoire en 2021, deux journalistes espagnols ont été assassinés au Burkina, enlèvement d’Olivier Dubois. Depuis 2013, ce sont 5 journalistes qui ont été tués au Sahel et 10 disparus et des centaines d’autres menacés dans le cadre de leur travail, pression faite sur les radios communautaire.
En revanche, on aurait voulu avoir aussi le point dans ce rapport des pays comme la Guinée où au plus fort de tripatouillage constitutionnel en vue du 3è mandat d'Alpha Condé, les journalistes ont eu beaucoup de soucis figure dans le rapport. Dans une certaine mesure aussi le Sénégal même si les déboires pour les journalistes sont très récents.
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LA PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE AMINATA THIOR S'ADRESSE À VOUS
La veille du 4 avril est l'occasion traditionnelle d'un message à la Nation du chef de l'Etat. Et si le président de la République était une jeune femme ?
Demain mardi 4 avril 2023, c'est la fête nationale du Sénégal, celle qui célèbre le 63ème anniversaire de son accession à l'indépendance et à la souveraineté internationale. La veille, le 3 avril, c'est l'occasion traditionnelle d'un Message à la Nation du chef de l'Etat. Et si le président était une femme? Et si le président de la République était une jeune femme ? `
Vous l'avez imaginé, nous l'avons réalisé : voici la (P)Résidente de la République du Sénégal, Sa Quintessence Aminata Thior, dans son message à la Nation du 03 avril 2023 . Solennel, inspirant, et par moment, propre à vous donner la chair de poule. Enjoy !
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NATHALIE YAMB, UNE SUISSESSE INFLUENCEUSE DE POUTINE ?
Nathalie Yamb est sur liste rouge des Américains et des Français : elle est accusée de faire partie d’un réseau d’influence actif depuis la Suisse, où elle vit, au service de Vladimir Poutine et du groupe Wagner, qui participe à la guerre contre l’Ukraine
Nathalie Yamb, c’est son nom, est sur liste rouge des Américains et des Français : elle est accusée de faire partie d’un réseau d’influence actif depuis la Suisse, où elle vit, au service de Vladimir Poutine et du groupe paramilitaire Wagner, qui participe à la guerre contre l’Ukraine. Son combat à elle, à travers les réseaux sociaux, c’est l’Afrique, où elle est devenue une star. Soutenir la Russie, c’est aider l’Afrique à se débarrasser de la France, assure-t-elle.
Exceptionnellement, Nathalie Yamb a accepté qu’une journaliste de Temps Présent, Cécile Tran Tien, la suive au Cameroun, et chez elle à Zoug. Ses propos sont parfois choquants, vous allez l’entendre. Mais ils permettent de comprendre, un peu, pourquoi une partie de l’opinion publique planétaire refuse de qualifier la Russie d’agresseur contre l’Ukraine.